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Entre savoir profane et Révélation : la pratique exégétique à l’université d’Oxford 1229-1267

Bellerose-Blais, Gabriel 08 1900 (has links)
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Le manuscrit 2884 du Père Mersenne à la bibliothèque de l’Arsenal. Étude et édition critique / Father Mersenne's manuscript 2884 at the Arsenal Library. Study and critical edition

Taveau, Laurence 25 January 2018 (has links)
Le manuscrit 2884 est un autographe du père Mersenne, unique exemplaire conservé à la bibliothèque de l’Arsenal. Cet écrit constitué en livre et chapitres est une théorie spéculative du son et des consonances inachevée. Comme le manuscrit n’a jamais été édité nous en proposons la transcription selon deux pratiques différentes, une selon le modèle de l’École nationale des Chartes et l’autre diplomatique selon le laboratoire de l’ITEM spécialisé dans les brouillons d’écriture. La transcription est complétée par des notes critiques et historiques, une table des théorèmes reconstituée, d’un index des noms propres. Le fac-simile du manuscrit est proposé dans un volume à part. Dans la première partie une étude codicologique permet de situer le manuscrit dans son aspect matériel. Une étude génétique détermine ses liens avec les imprimés du père Mersenne et retrace son parcours général de rédaction. La dernière partie de la thèse tente de cerner les motifs de son abandon par une analyse comparative avec quelques livres de l’Harmonie Universelle. Notre hypothèse de départ repose sur un changement de philosophie naturelle, passage de la philosophie aristotélicienne à la philosophie d’inspiration galiléenne. En effet nous montrons que tout le discours tenu dans le manuscrit 2884 est ontologiquement fondé dans la conception aristotélicienne alors que les mêmes sujets abordés dans l’Harmonie Universelle manifestent une rupture avec ce fondement ontologique ainsi qu’une profonde évolution de ses idées. / Manuscript 2884 is an autograph by Marin Mersenne, a unique document preserved in the Arsenal Library. This writing formed of books and chapters is an unfinished speculative theory of sound and consonance. As the manuscript has never been edited we propose a transcription following two different usages, the first according to the model of the École nationale des Chartes and the second a diplomatic transcription according to the laboratory of the ITEM (Institut des Textes et Manuscrits modernes) specializing in drafts of texts. The transcriptions are supplemented by critical and historical notes, a reconstructed table of theorems and an index of proper names. The facsimile of the manuscript is proposed in a separate volume. In the first part, a codicological study makes it possible to describe the manuscript in its material aspect. A genetic study determines its links with the printed works of Marin Mersenne and traces its general course of writing. The last part of the thesis attempts to define the reasons for its abandonment by a comparative analysis with some books of Harmonie Universelle. Our initial hypothesis supposes a change in natural philosophy, a change from Aristotelian philosophy to a philosophy of Galilean inspiration. We show that the discourse held in manuscript 2884 as a whole is ontologically based in the Aristotelian conception whereas the same subjects approached in Harmonie Universelle show a break with this ontological foundation as well as a profound evolution of Mersenne’s ideas.
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La nozione di vinculum tra filosofia naturale e filosofia politica. Magia e modernità nel pensiero di Giordano Bruno / La notion de vinculum entre philosophie naturelle et philosophie politique. Magie et modernité dans la pensée de Giordano Bruno / The notion of vinculum between natural and political philosophy. Magic and modernity in the Giordano Bruno’s thought

Gisondi, Giulio 27 January 2017 (has links)
Cette recherche se constitue comme un parcours généalogique dans la pensée naturelle et politique de Giordano Bruno autour de la notion de « vinculum » ‘lien’ ou ‘relation’, à travers la reconstruction de son origine et de son élaboration à partir des écrits magiques jusqu’aux dialogues italiens et aux premiers ouvrages latins. L’exigence est de retracer dans l’œuvre ainsi que dans l’expérience intellectuelle et biographique du Nolain, quelle est la relation entre philosophie naturelle et politique et comment elle se constitue. En d’autres termes, il s’agit de comprendre si l’analyse du politique pourrait être déliée ou réellement distinguée de l’étude de la nature ou si elle prendrait plutôt son point d’origine et se développerait au cœur de la connaissance de la physis : isoler et analyser quel que soit le rôle et la fonction que la notion de « vinculum » assume entre la réflexion métaphysique et anthropologique de Bruno. Ces questions constituent le problème de fond qui anime ce travail et auquel j’ai essayé de répondre dans ces pages, bien que conscient du caractère jamais définitif et ouvert de cette réponse comme pour chaque recherche. / This research is a genealogic study of the natural and political thought of Giordano Bruno, about the notion of «vinculum», ‘bond’ or ‘relation’, by the reconstruction of its origin and development from the magic writing to the Italians dialogues and the firsts Latins works The necessity of this work is to track down the Bruno’s opera and in his intellectual and biographic experience which is the relation between natural and political philosophy. In others words, the work lies in understanding if is possible to separate and distinguish the analysis of the politic from the nature; or the political thought is originate and it is inseparable from the reflection about the physis: isolating and analyzing which is the role and the function of the notion of «vinculum» between the metaphysical and anthropological reflection of Giordano Bruno. Those questions constitute the problem of this research and to which I try to respond in theses pages, even if conscious of the character never complete of this answer, as well as every research.
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La téléologie chez Spinoza

Saucier, Adrien 09 1900 (has links)
Ce mémoire examine le thème des causes finales dans l’Éthique (1677) de Spinoza. À l’aide d’une classification quadripartite des types de discours sur les causes finales, il identifie d’abord en le finalisme théologico-métaphysique la cible philosophique visée par la critique de l’Appendice de la première partie de cet opus magnum. Radicalisant le postulat épistémologique cartésien voulant que la volonté divine ne puisse servir de principe explicatif aux phénomènes naturels, Spinoza rejette complètement l’idée selon laquelle le rapport entre Dieu et sa création puisse être conçu sous le mode de la cause finale et élabore, à l’ombre de cette critique, une conception de la causalité divine selon laquelle la production du monde est le résultat nécessaire de l’essence de Dieu. Ensuite, notre mémoire se penche sur le concept de conatus qui se situe à l’intersection de la philosophie naturelle et de l’ontologie. Nous explorons, selon trois hypothèses convoquées tour à tour pour comprendre son fonctionnement, la possibilité de dynamiques téléologiques dans la nature malgré la critique de l’Appendice. Finalement, la dernière partie de notre mémoire tente de faire la lumière sur l’articulation entre, d’une part, la philosophie naturelle et l’ontologie de Spinoza et, d’autre part, sa philosophie pratique. Nous démontrons ainsi l’utilité de faire appel aux causes finales pour expliquer sa conception de la psychologie humaine et pour rendre compte de la dernière station de son éthique, à savoir la beatitudo. De cette façon, nous entendons reconstruire le rapport qu’entretiennent les différents volets de la philosophie spinoziste avec la question des causes finales. / This paper examines the theme of the final causes in Spinoza’s Ethics (1677). Using a quadripartite classification of the types of discourse on the final causes, we define theological-metaphysical finalism as the main philosophical target of Spinoza’s critics. Radicalizing the epistemological Cartesian postulate according to which the divine will cannot serve as an explanatory principle for natural phenomena, Spinoza completely rejects the idea that the relationship between God and his creation can be conceived under the mode of the final cause and elaborates, in the shadow of this criticism, a conception of divine causality that presents the production of the world as a necessary result of God’s essence. Then, we briefly look at the concept of conatus, which is at the intersection of natural philosophy and ontology. We explore, according to three hypotheses, the possibility of teleological dynamics in nature. Finaly, the last part of our thesis tries to shed light on the articulation between, on the one hand, Spinoza’s natural philosophy and ontology and, on the other hand, his practical philosophy. We thus demonstrate the usefulness of using the final causes to explain human psychology and to account for the last station of the spinozist ethics, the beatitudo.
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Un encyclopédiste méconnu du XIIIe siècle : Arnold de Saxe

Draelants, Isabelle 20 January 2001 (has links) (PDF)
En Occident au XIIIe siècle, pour répondre au nouvel afflux de connaissances issues des traductions gréco-latines et arabo-latines du siècle précédent, s'organisent des milieux d'enseignement et de diffusion, sinon de vulgarisation de la philosophie et de la science. Les universités naissent alors, mais les collèges d'ordres religieux surtout s'établissent en relais du savoir ; parmi eux, les ordres mendiants prennent une part essentielle. En parallèle se met en place un outillage mental et intellectuel capable d'assimiler et de manier ces nouveaux contenus qui ouvrent peu à peu à une autre conception du monde : on découvre les œuvres sur la nature d'Aristote après avoir usé longuement de sa seule logique. On comprend mieux Platon à la lumière des écrits arabes. On décrit les astres, les animaux, les plantes, les maladies, grâce à des critères qui mêlent à la fois une typologie neuve influencée par Aristote et des héritages de l'Antiquité tardive. Dans ce processus dynamique, Arnold de Saxe est un des premiers à satisfaire une telle demande intellectuelle en offrant une compilation-florilège de philosophie naturelle et morale intitulée "De floribus rerum naturalium" ; celle-ci compte quatre livres de véritables "fleurs de la nature" et un cinquième consacré à la morale où s'organisent des citations puisées dans la littérature latine disponible. Ce travail de doctorat s'intéresse à Arnold de Saxe à travers une étude complète de l'ensemble de sa production, qui permet de déterminer quels furent son milieu d'activité et son époque, la France et l'Allemagne des deuxième et troisième quarts du XIIIe siècle. Avant cette étude, Arnoldus Saxo, Arnoldus Luca ou Arnoldus de Saxonia n'était connu qu'à travers le "De floribus" (erronément appelé "De finibus" par V. Rose), qu'on situait entre 1220 et 1230. L'étude met au jour huit nouveaux manuscrits de l'ouvrage encyclopédique qui s'ajoutent aux quatre déjà connus [depuis la thèse déposée en nov. 2000, j'ai découvert deux autres manuscrits partiels du De floribus rerum naturalium]. En outre, la thèse a permis la découverte et l'étude de trois autres ouvrages du même auteur : un traité de médecine "a capite ad calcem" qui intègre les progrès récents de la science médicale ; un dialogue en forme de disputatio en quatre parties sur les vertus et des vices ("De iudiciis virtutum et viciorum"), et une brève " consolation " imitée de celle attribuée à Sénèque. La thèse, centrée sur l'histoire des textes et l'assimilation du savoir, caractérise les sources d'information philosophiques et scientifiques d'Arnold de Saxe. Chacune des œuvres dont l'auteur a fait des extraits est identifiée précisément, l'origine possible de l'information est caractérisée, et l'utilisation qu'en fait Arnold de Saxe est comparée à celle des philosophes contemporains. L'analyse est articulée sur les matières présentes dans la production de l'auteur : physique du ciel et de la terre ; animaux, plantes et médecine ; minéralogie ; morale. Dans ces différents domaines, la documentation est composée d'un tiers de traités sous le nom d'Aristote, dont les petites œuvres authentiques sur la nature et quelques textes importants comme les Météorologiques, ou le De animalibus, et l'Ethique, mais aussi de nombreux pseudépigraphes, comme le "De causis" néoplatonicien ou un De speculis (Catroptique d'Euclide). S'ajoutent au corpus aristotélicien des textes issus de la tradition médicale et hermétique arabe, dont certains sont peu répandus mais se couvrent de noms connus comme Pythagore, Esculape ou Hermès. Les versions de tous ces textes sont des traductions gréco-latines de Jacques de Venise et Burgundio de Pise, et arabo-latines de Dominicus Gundissalvi, Johannes Hispanus, Jean de Séville et de Limia, Gérard de Crémone et Michel Scot ; toutes ces traductions sont antérieures à celles de Robert Grosseteste et de Guillaume de Moerbeke. Les joyaux de l'Antiquité, sertis dans la monture du christianisme mais souvent transformés et légués par les Arabes, devaient une certaine lumière à la tradition hermétique. La troisième part du corpus documentaire d'Arnold de Saxe est constituée d'œuvres latines anciennes, dans le domaine de la cosmologie et de la morale : Macrobe et Martianus Capella y côtoient Sénèque et Cicéron. Le tout forme un ensemble qui hésite entre néo-platonisme et aristotélisme de la pensée, entre tradition et nouveauté de la documentation. Arnold de Saxe a collecté cette documentation au début de son activité, dans une sorte de compendium qui ne semble pas avoir survécu. L'auteur fait mention de cette première étape de son travail sous l'intitulé vague de "Sermo de libris philosophorum", dont les sources du "De floribus rerum naturalium" sont manifestement en grande partie issues. Arnold de Saxe leur sera fidèle par volonté et dépendant par nécessité : il s'applique à respecter la lettre, tout en abrégeant de manière sévère, et il utilise la documentation disponible, quelle que soit sa qualité. Le "De uirtutibus lapidum" (Livre des pierres) est la part scientifique la plus originale de l'encyclopédie naturelle "De floribus", dont elle constitue un traité particulier plusieurs fois remanié ; elle est aussi celle qui aura un succès immédiat considérable via la reprise intégrale de son contenu chez Albert le Grand, (De mineralibus, tr. 2 et 3), et Vincent de Beauvais (Speculum naturale, livre VIII). Au "De floribus rerum naturalium" en quatre livres sera ajouté un cinquième, "De moralibus", qui a également circulé comme œuvre indépendante. Le traité de médecine (Practica medicine) qui a suivi ces premiers travaux assimile les apports de l'école de Salerne et fait preuve d'une connaissance de l'évolution médicale contemporaine. En effet, Avicenne y tient une place importante en rival de Constantin l'Africain et un chapitre particulier est consacré à la maladie d'amour (De amore hereos). Le traité éthique des vertus et des vices, rédigé en fin de parcours sous la forme d'un dialogue scolastique aux accents d'humanisme chrétien, s'inspire surtout des auteurs antiques, déjà cités dans le "De moralibus", la cinquième partie du De floribus. L'homme et le démon s'y affrontent verbalement l'homme et le démon sous l'œil du juge suprême qu'est Dieu. Paradoxalement pour un tel sujet, on n'y trouve ni sentences bibliques ou patristiques, ni préceptes religieux issus de textes médiévaux, car Sénèque y domine sur l'Ethique d'Aristote. Le penchant stoïcien se confirme dans la courte "consolation". En plus de ces œuvres, il est possible qu'Arnold de Saxe soit l'auteur d'une introduction à l'astronomie/astrologie, trouvée dans un manuscrit copié à Bâle au début du XVe siècle. A partir du contenu de ses œuvres, destinées surtout à répondre à l'"utilitas" d'une communauté qu'il est difficile de caractériser, on ne peut faire d'Arnold de Saxe un penseur ; mais il s'agit d'un "philosophe" au sens médiéval du terme, dans la mesure où il produit une œuvre de compilation multiple et originale à partir de la seule littérature profane et est rompu aux techniques intellectuelles de son temps. Naturaliste, féru de médecine, c'était aussi un enseignant amoureux de la morale classique. Sa diffusion, relativement limitée, fut surtout germanique (manuscrits d'origine allemande et du tiers nord de la France). En revanche, sa réception, pour l'étude des pierres et la description du monde animal, fut immédiate dans la littérature didactique, chez le franciscain Barthélemy l'Anglais et chez les dominicains Vincent de Beauvais et Albert le Grand. Arnold a alimenté, dans le De mineralibus d'Albert le Grand, la conception hermétique de la "vertu universelle" et de la vertu spécifique qu'on trouve chez Avicenne pour expliquer l'action thérapeutique de certaines substances et voir dans tout élément naturel un principe actif ; il a aussi fourni à Albert toutes les citations d'Evax et Aaron et la plupart des extraits du lapidaire d'Aristote. Arnold de Saxe a par ailleurs été le relais de savoirs qui se seraient sans lui perdus, comme la biologie des plantes et des animaux de Iorach (qu'il faut identifier avec Iuba, roi de Mauritanie, qui écrivit en grec au Ier siècle) et le traité des pierres attribué à Aristote dont il retient entre autres les notions de pôle et d'aimant. Arnold de Saxe conserve des extraits de la minéralogie d'Aristote en deux versions distinctes, secundum Dioscoridem et secundum Gerardi, ce qui met sur la piste d'une traduction de Gérard de Crémone qui n'avait pas été mise au jour jusqu'ici. L'analyse de sa documentation et des influences qu'il subit ou qu'il propage montrent que les foyers de l'activité d'Arnold ont dû être Magdeburg, où il connut sans doute le franciscain Barthélemy l'Anglais qui s'y trouvait dès 1231 (le manuscrit d'Heidelberg attribue le traité des pierres à Arnoldus Saxo Magdeburgensis); Cologne, où il rencontra peut-être le dominicain Albert le Grand qui y fut lecteur, comme l'induisent les citations réciproques (Albert est cité dans le traité de médecine) ; Paris, où il croisa sans doute les médecins du temps et fit connaître son encyclopédie ; Erfurt peut-être, où ses œuvres sont conservées mieux qu'ailleurs. Faut-il voir dans Arnold de Saxe, appelé "Arnoldus Luca Magdeburgensis" dans le manuscrit d'Heidelberg, le maître de l'école cathédrale de Magdeburg, qui disparaît des documents diplomatiques vers 1243 ? Arnoldus Luca n'est-il pas aussi l'"Arnoldus Luscus" dominicain expérimenté en astronomie que cite avec admiration Berthold von Moosburg, un disciple de l'albertinisme à Cologne au XIVe siècle ? En dehors de l'histoire des textes, des documents qui l'attesteraient restent encore à découvrir. Comme les autres encyclopédistes de son époque, le Saxon a privilégié une information tirée d'auteurs qui nourrissaient déjà une volonté de synthèse totale, c'est-à-dire - pour ce qui le concerne - Aristote, Avicenne, Constantin l'Africain. Mais il a évité pour sa part les textes rabattus de Pline et d'Isidore de Séville pour se tourner vers ce qu'il appelle des "philosophes modernes", à savoir les médecins et naturalistes arabes, Aristote, mais aussi Sénèque, Boèce et Martianus Capella. Ensemble, ces "auctoritates" donnent au "De floribus rerum naturalium" l'allure néoplatonisante d'une synthèse naturaliste faite de métaphysique, de physique et d'éléments hermétiques qui accompagnèrent le célébrissime Aristote à travers les étapes de sa transmission grecque, syriaque, arabe et latine.
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Aspects de la relation entre science de l'univers et spiritualité dans l'histoire de la pensée : Isaac Newton et Georges Lemaître. La quête de la vérité.

Omarjee, Ismaël 04 November 2010 (has links) (PDF)
La question de la réalité, de la nature et du rôle de la relation entre science de l'univers et spiritualité dans l'oeuvre de connaissance scientifique, plus généralement dans l'histoire de la pensée, motive le présent travail. Afin de traiter cette question, l'auteur a choisi d'étudier la pensée de deux savants spiritualistes : Isaac Newton et Georges Lemaître, qui façonnent deux moments majeurs de l'histoire des sciences, celui de la fondation de la mécanique céleste, creuset de la science moderne, et celui de la fondation de la cosmologie moderne, lieu d'une définition radicalement nouvelle de l'univers et de la place de l'homme en son sein. Ces deux moments, newtonien et lemaîtrien, s'apparient l'un à l'autre, d'une part en raison de l'objet d'étude commun : le tout, et d'autre part en termes de succession et d'avancées dans l'histoire des sciences, puisqu'ils nous entraînent de la science du ciel en l'absolu newtonien, à la science du commencement et de l'évolution cosmologique en la relativité générale. La relation entre science de l'univers et spiritualité se révèle, sur la base de l'étude détaillée des deux pensées, comme une relation dynamique à double sens : de la science à la spiritualité et inversement, et une dimension cruciale de l'histoire conceptuelle, plus généralement de l'histoire de la pensée. Chez Newton et Lemaître, la recherche et les résultats scientifiques entraînent réflexion et conclusion spirituelles. Inversement, la recherche spirituelle représente une motivation de l'étude scientifique, conçue comme étude de l'ordre, de l'arrangement divin du monde. La présente thèse procure par conséquent des éléments de synthèse et de comparaison des deux pensées et permet d'asseoir plus largement, aux plans historique et philosophique, le choix du sujet. Celui-ci en ressort étayé. Mais au-delà des termes mêmes de l'histoire de la pensée, la démarche première de l'auteur a consisté à comprendre des acteurs éminents de celle-ci, comprendre, à travers leur démarche de pensée, l'être, l'esprit, par la lettre de l'histoire. Ce travail, le premier en son genre, en traitant de certains ressorts essentiels de la dynamique de l'esprit et de l'histoire de la pensée, traite des fondements de la connaissance.
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La théorie de la connaissance dans les dialectiques du XVIè siècle de Lorenzo Valla à Pierre de La Ramée : Topique, signification et nature / The theory of knowledge in the dialectal treatises in the Renaissance from Lorenzo Valla to Pierre de la Ramée : topic, signification and nature

Pimenta Pattio, Julio Agnelo 22 March 2017 (has links)
La thèse se propose d’étudier le développement des traités de dialectique à la Renaissance, en suivant un parcours chronologique qui mène de Lorenzo Valla à Pierre de La Ramée. Ces auteurs ne sont pas seulement abordés pour leur contribution aux arts du langage, il s’agit également de mettre en évidence la conception de l'esprit humain qu’ils défendent afin de mieux saisir la philosophie de l'esprit que les anime. En cela, notre réflexion ne saurait se limiter à réinsérer ces quelques auteurs majeurs dans la multitude, bien réelle, des traités dialectiques de l’époque. Définie comme « science des sciences », la dialectique présente, à la Renaissance, de fortes affinités avec la rhétorique. Il s'agit donc de comprendre comment l'analyse du langage à la Renaissance, largement tributaire du latin des auteurs classiques, s’oriente vers une topique de l’esprit consacrée aux formes multiples de raisonnement. En développant la discussion sur la dialectique, la thèse prend ainsi le parti d’insister sur le rôle de la théorie de la connaissance / The research proposes to study the development of the dialectical treatises during the Renaissance. In order to achieve this objective a path was chosen, going from Lorenzo Valla to Pierre de La Ramée. These authors are approached not only as offering a reflexion on language, but rather to detect the conception of the intellect they highlight. Having said that, it will not be the case to simply reinsert these authors, central for the understanding of the topic, in the actual swarm of dialectical treatises during the time, but rather to grasp the reflexion concerning the operations of the intellect, that animate them. During the Renaissance, Dialectic and Rhetoric will be brought closer and their cooperation worked in many different ways, the text will thus discuss how the analysis of the language set forth during the time, strongly supported by the Latin of classic authors, will be shifted toward a topic of the intellect, dedicated to multiples forms of reasoning. This 'dialectical' movement was not an uniform one, nevertheless, the works here consulted can be placed within the framework of a growing participation of the theory of knowledge in the discussions about dialectic, understood as the science of sciences
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L'ombre de Dieu : représenter la Création du monde en France (1610-1789) / The Shadow of God : representing the Creation of the World in France (1610 – 1789)

Roche, Lucile 07 April 2018 (has links)
«Au commencement, Dieu créa le Ciel et la Terre». À l’ouverture du récit de la Genèse, le plus célèbre des incipit condense ce qui a constitué durant des siècles à la fois l’imagerie et le modèle théorique de la Création du monde en Occident. Or, dès le XVIIe siècle, la conception de la Création s’enrichit de considérations savantes qui bousculent l’univoque de la version biblique. Le récit canonique est alors instruit par les notions profanes d’évolution ou de loi mécanique qui bouleversent l’image biblique d’un Dieu-Créateur du monde en six jours dont la tradition avait longtemps fixé le canon. Pensées au pluriel, les représentations de la Création du monde se diversifient au sein d’une iconographie variée et créative, fruit de la conciliation entre le sacré et le profane qui autorise des représentations inédites où Dieu viendrait souffle rles tourbillons imaginés par Descartes ou encore dynamiser un mécanisme terrestre résolument voltairien. À l’heure de sa complexification théorique, il sera plus particulièrement question d'appréhender la relecture du mythe biblique de la Création du monde dans les arts de la période concernée. À partir d’un corpus d’images tirées de divers horizons – bibliques, scientifiques,alchimiques ou physico-théologiques – l’objet de cette thèse est justement d’appréhender la résilience de l’iconographie biblique dans un monde en pleine sécularisation. Nous verrons notamment comment, autorité latente ou référent stéréotypé, telle une ombre, la figure du Créateur condense toute la complexité des rapports entre l’homme et ses mythes. / “In the beginning God created Heaven and Earth”. Opening of the first chapter of the Genesis,the most well-known incipit of all time sums up both the imagery and the main idea of the Creation of the World that has existed in the west for thousands of years. However, this biblical conception of Creation starts to weaken in the beginning of the XVIIth century and to expand to embrace scientific views when secular ideas of evolution or the laws of mechanics shook the biblical tradition of the six-Day Creation narrative. The once unique idea of a World Creation becomes a more complex concept at the crossroads between sacred and profaneand authorized innovative pictures representing, for example, God blowing the Cartesian cosmogenic whirlpools or giving thrust to the terrestrial mechanism inspired by Voltaire. When the groundbreaking theories on the Creation were published, it was necessary to focus on the artistic reinterpretations of the myth. Based on a great diversity of images – biblical, scientific,alchemical – we’ll try to analyze how biblical iconography stands still at the time of the global secularization of the world in which, as a paradoxical authority or an unconscious standard, the image of the Creator holds up the complex relationship between Man and his Mythology.

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