• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 149
  • 74
  • 21
  • 16
  • 14
  • 13
  • 7
  • 6
  • 2
  • 2
  • 2
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 319
  • 120
  • 104
  • 67
  • 38
  • 36
  • 34
  • 33
  • 31
  • 21
  • 19
  • 17
  • 17
  • 17
  • 16
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
181

L’avenir de la démocratie : perspectives des limites de la démocratie antique / The Future of Democracy : perspectives on the Limits of Ancient Democracy

Savard, Dave 12 April 2013 (has links)
La démocratie est liée au temps de manière tout à fait particulière, car elle évolue d’une génération à l’autre et doit donc être sans cesse redéfinie. Elle est niée en même temps que créée. C’est la raison pour laquelle le fait de s’intéresser au passé est une manière de mieux comprendre ce qu’est la démocratie aujourd’hui. Or, si nous voulons savoir à quoi elle correspond, on doit chercher à comprendre ce qu’est le sens véritable de la démocratie dans son idéal. Ainsi, prenons pour exemple la liberté. La démocratie doit apporter la liberté à la communauté à laquelle elle appartient, sans quoi il ne s’agit plus d’une démocratie, mais d’une représentation erronée de celle-ci. Par ailleurs, cette forme de liberté au sein de la démocratie ne peut être complète, car elle est toujours créée au travers de ses limites. De nos jours, elle semble inexistante ou désabusée, comme s’il n’y avait plus de lieu pour discuter de cet idéal, d’un lieu commun à tous, c’est-à-dire d’un endroit où l’on se sent chez soi, comme si l’on ne faisait qu’un avec la culture intellectuelle dans l’espace public. Pis encore, faut-il avoir le temps et le désir de discuter de l’idéal de vie que l’on recherche en tant que société. La démocratie répond-elle toujours à nos besoins intellectuels et moraux? Doit-on rechercher autre chose que la démocratie pour répondre à ces besoins? La démocratie doit être représentative du lieu d’où l’on vient et donner une orientation que la société dans laquelle on vit doit prendre, pour être proche de ses valeurs intellectuelles et morales. Cette démocratie doit vivre dans l’espace civique qui existe et qui doit continuer d’être pour que les générations actuelles et à venir la ressentent comme un parent attentionné et soucieux du futur de ses enfants, car il s’agit de son avenir à elle aussi. Ce lieu a pour but de susciter des réflexions telles que celles qui ont forgé notre passé jusqu’à l’avènement des démocraties libérales modernes et à partir desquelles l’on doit chercher à comprendre avec prudence, quel modèle démocratique répond le mieux à nos besoins intellectuels et moraux actuels, afin d’être bien préparé quant à son avenir. Sans contredit, la démocratie, quelle que soit son époque, est limitée par des événements qui la dépassent sans que l’on puisse pour autant cerner les difficultés à venir afin de les repenser, même si elle ne contrôle point la vie de l’homme en général, car les limites de la démocratie sont toujours en évolution, comme l’est la condition humaine. Les idées politiques changent et évoluent d’une génération à l’autre. Enfin, il semble curieux de vouloir comparer les limites de la démocratie grecque avec la nôtre, mais le fait de s’interroger sur le sens et la valeur du mot démocratie limite l’usure de cet idéal si souvent employé, à tort ou à raison. Le but de cette étude sera modeste, puisqu’il cherchera à réintroduire cette idée à l’aide de l’étude des mouvements de la pensée politique du Ve siècle sous différentes perspectives politiques telles que celles de Platon, d’Aristote et des sophistes. L’objectif est donc de redécouvrir certains aspects des limites de la démocratie antique, afin de mieux s’interroger sur la nôtre, car elles sont à l’origine de nos problèmes humains actuels. Le propos de notre thèse est donc de démontrer que l’étude des limites morales et intellectuelles de la démocratie directe, en lien avec l’histoire de la philosophie politique, permet de réactualiser quelques difficultés théoriques et pratiques irrésolues des démocraties actuelles et à venir. Il faut d’abord comprendre d’où l’on vient si l’on veut saisir le sens réel dans la manière de choisir la direction idéale à prendre dans la recherche du bien commun / Democracy is tied to time in a peculiar way because since it evolves from one generation to the next, it must necessarily be constantly defined and redefined. Because democracy is, so to say, negated and recreated anew, we must concern ourselves with what it will become as a way of understanding what it really is. However, we must search particularly to understand the true meaning of democracy; the ideal that defines it. Take for example the idea of freedom. Democracy must bring freedom to a given community; if it does not, it would not be a democracy. However, this freedom-fostering democracy cannot be absolute because it is constantly confronted with human limitations. Nowadays, democracy seems to be losing its true sense, or to be non-existent even. It seems as if there is no longer a common place where all could discuss the ideal that democracy embodies; in other words, as if there is no longer a common area where all could feel at home in both the cultural and affective parts of our common existence. How can we find the time for this, and how can we again revive this ideal of discussion that gives a higher sense of existence to our present societies? Is democracy the answer to our intellectual and moral needs? Should we be looking at something other than democracy for answers to our present needs? These are some of the major questions that gave rise to this thesis and to which I attempt to find answers.
182

La question de la theía moîra chez Platon / Theía moîra in Plato’s philosophy

Mallet, Joan 05 December 2018 (has links)
La theía moîra dans la philosophie de Platon demeure étonnamment peu étudiée au point même de souffrir d’un silence exégétique préjudiciable malgré des tentatives chez les commentateurs germaniques (Zeller), français (Souilhé, Des Places) ou encore anglo-saxons (Berry, Greene). S’illustrant tout au long de son œuvre, la theía moîra n’est ni assignable à une signification définitive, ni réductible à une traduction unique, ni associable à un champ thématique déterminé. Cette disparité s’avérant problématique et propre à susciter l’étonnement, notre travail propose un modèle interprétatif pour la theía moîra articulé autour d’une double exigence. En premier lieu, notre travail montre les insuffisances des analyses existantes de la theía moîra en insistant particulièrement sur les tendances réductrices inhérentes à ces études (approche sceptique, ironique, taxinomique, génétique ou encore anachronique). En second lieu, notre travail établit une méthode d’étude de la theía moîra centrée autour de pôles de significations (sophistiques, socratiques, extatiques, techniques, épistémologiques et politiques) dans le but de comprendre la complexité de la theía moîra. Plus précisément, notre travail montre que ces pôles de significations suivent le plus souvent un triple mouvement de formulation, de mise à l’écart et de réactivation au sein du corpus platonicien et que ce triple mouvement entend répondre à la variété des problèmes et des difficultés qui parcourent l’œuvre de Platon. / Surprisingly, scholars have always paid a relatively limited attention to Plato’s theía moîra - an academic silence which proved damaging to its exegetical analysis. Notwithstanding the contributions of German (Zeller), French (Souihlé, Des Places) or British and American (Berry, Greene) specialists, who all tried to interpret the theía moîra, these attempts failed to offer a satisfactory analysis of Plato’s θεία μοῖρα. Though Plato refers to the theía moîra many times in his work, it is extremely difficult to either precisely define or to supply a definitive translation of the theía moîra. Nor can one easily make it fit into any preconceived thematic field.This disparity, as surprising as it may seem, nevertheless poses a certain number of problems. Our work aims to provide an interpretative framework for the theía moîra revolving around two main axes. First, we will demonstrate the limits of the existing body of scholarly work by pointing out the over-simplification of the theía moîra inherent to those studies (particularly the skeptical, ironic, taxonomic, genetic and anachronistic approaches). Second, so as to understand the complexity of the meaning of the theía moîra, our work intends to establish a methodology built upon pivotal aspects and meanings (sophistic, Socratic, ecstatic, technical, epistemological and political). More precisely, the ambition of this work is to show that these pivotal aspects and meanings are very often guided by a triple principle of formulation, neglect and rediscovery and that this triple principle serves to provide an answer to the multiplicity of questions and difficulties which readers are accustomed to meet in Plato’s work.
183

Mimèsis en jeu. Une analyse de la relation entre théâtre et philosophie / Mimèsis at play. An analysis of the relationship between theatre and philosophy

Ortega Manez, Maria 07 December 2013 (has links)
Théâtre et philosophie présentent au long de leur histoire des modes d’interaction divers. L’approche privilégiée est ici l’analyse de la querelle qui opposa, au Ve siècle av. J.-C. en Grèce, deux de leurs représentants : Aristophane et Platon. Une analyse des œuvres qui véhiculent leurs attaques respectives permet de dégager les enjeux de cet affrontement ainsi que d’en mesurer la portée. Depuis cette perspective, la notion de mimèsis apparaît mise en jeu : terme d’origine théâtrale et portant essentiellement le sens du « jeu » de l’acteur, la mimèsis est utilisée par Platon comme l’argument majeur de sa critique de la poésie, autant que comme point d’articulation entre les deux mondes de son ontologie. La seconde partie de notre entreprise est consacrée à l’étude de l’élaboration platonicienne de ce concept dans la République. Cette synthèse est également opérée sur un plan littéraire par le dialogue en tant que forme d’écriture à la croisée entre philosophie et théâtre, que l’on aborde à travers l’étude des dialogues de Platon de ce double point de vue. On parvient ainsi à montrer, à partir des éléments analysés, qu’au cœur de l’opposition entre philosophie et théâtre s’ancre une liaison profonde, dont la nature contradictoire n’aura cessé de se manifester par la suite à travers le problème philosophique et le paradigme théâtral de la représentation. / Theatre and philosophy present diverse modes of interaction throughout their history. In order to interrogate their relationship, this investigation will focus on the analysis of the quarrel which, in the fifth century B.C. in Greece, opposes two of their representatives, Aristophanes and Plato. An analysis of the works that launch their respective attacks will enable us to reveal the stakes of this confrontation, as well as to evaluate their impact. From this perspective, the notion of mimèsis appears at stake but also « at play » – hence, it is en jeu: term of theatrical origins which essentially contains the meaning of the actor’s « play », mimèsis comprises not only the central argument of Plato’s critique of poetry, but furthermore, the articulation point between the two worlds of his ontology. The second part of our research is dedicated to the study of Plato’s elaboration of this concept in the Republic. This synthesis is also operated on a literal level by the dialogue as a writing form at a crossroads between philosophy and theatre, which we will approach through the examination of Plato’s dialogues from this double point of view. Taken together the different elements of our analysis reveal that, at the heart of their opposition, lies a deep bound whose contradictory nature has not ceased to manifest itself in the philosophical problem and the theatrical paradigm of representation.
184

La rationalité tragique. Essai sur la constitution d'une forme de pensée d'Héraclite à Thucydide et sur sa critique platonicienne

Ponchon, Pierre 23 October 2010 (has links)
Le tragique et la tragédie ont souvent été considérés, à la suite de la condamnation platonicienne, comme l’expression de l’émotion et de l’irrationnel. Le concept de rationalité tragique vise à approcher le tragique comme une forme de pensée pleinement rationnelle, quoique relevant d’une autre raison que la raison philosophique. Elle englobe des conceptions « littéraires », éthiques, politiques, théologiques voire ontologiques diverses mais relevant d’un même cadre de pensée, moins englobant que la mentalité et moins rigide que la doctrine, auquel se rapportent différents penseurs. L’enquête s’oriente à travers la critique de la tragédie et du tragique par Platon pour tenter de déterminer les caractères essentiels de cette forme de pensée à partir de l’opposition de Platon. Trois principes caractéristiques se dégagent : la Guerre, le Flux, et le Multiple. Dès lors la carte des présocratiques peut être redessinée. Non seulement on identifie une nouvelle tradition, celle de la pensée tragique, dont Héraclite est un représentant majeur, mais dont on trouve des traits aussi chez Empédocle ou Protagoras, mais cette tradition ne se limite pas aux penseurs qu’on classe comme philosophes. En plus des poètes tragiques, on peut y faire figurer un écrivain comme Thucydide. L’étude détaillée de la rationalité tragique dans son œuvre nous permet à la fois d’identifier comme des produits tragiques ses grandes réalisations que constituent sa forme littéraire originale, sa conception de la nature humaine et son réalisme politique, mais aussi de vérifier sur un exemple non tributaire de Platon la pertinence des concepts qui définissent le tragique comme rationalité / Tragic and tragedy has often been regarded, as a result of Plato's condemnation, as being the expression of emotion and irrationality. The concept of tragic rationality aims to approach tragic as a fully rational form of thought, although belonging to another type of reason than the philosophical one. It includes various «literary», ethical, political, theological or even ontological conceptions belonging to the same frame of thought that many thinkers relate to, less encompassing than mentality and less inflexible than doctrine.The inquiry makes its way through Plato's criticism of tragic and tragedy in order to determine this form of thought's essential characteristics, drawing from Plato's opposition. Three characteristic principles emerge : the War, the Flow, the Multiple.From then on, a new presocratic map can be drawn. Not only do we identify a new tradition, that of tragic thought, of which Heraclitus is a major representative and which is featured in Empedocles and Protagoras' works, but we discover that this tradition spreads beyond the group of thinkers classified as philosophers. Besides tragic poets, we can also include a writer like Thucydides. A detailled study of tragic rationality in his work enables us both to identify as tragic products the great achievements that are his original literary form, his conception of human nature and his political realism, and to verify the relevance of the concepts defining tragic as a form of rationality, using an example independant from Plato
185

Filosofin som livsform i kristen språkdräkt : Det platonska arvet hos kyrkofädernaAugustinus och Origenes

López Balbontin, Natacha January 2019 (has links)
No description available.
186

Sophistique et Philosophie. L'influence de Protagoras sur la constitution des dialogues de Platon

Gavray, Marc-Antoine 19 February 2008 (has links)
Dans le "Protagoras" et le "Théétète", Platon affronte la pensée de Protagoras, d'abord sur le plan de la politique et de la morale, ensuite sur celui de la science et de la connaissance. Le sophiste le confronte à un ensemble de questions tournant autour du relativisme épistémologique et de la possibilité d'enseigner la vertu. Dans les deux dialogues, il soumet Platon à un ensemble de difficultés parallèles du moins pour une lecture attentive au grand discours dans le "Protagoras" et à l'apologie dans le "Théétète" qui se répercutent dans d'autres dialogues. La première partie de cette thèse s'emploie à explorer l'importance que Platon attribue à la notion de mesure chez Protagoras et la manière dont celle-ci rejaillit à travers les dialogues ("Politique", "Philèbe", "Lois") pour s'ériger en concept de la philosophie platonicienne. La seconde partie, axée sur la figure du sophiste expert et professeur, s'attache à étudier la manière dont Protagoras, par son attachement au semblable et au dissemblable, contraint Platon à une entreprise de clarification des concepts structurants de la pensée, afin de rétablir une vérité contre le principe de l'expertise et de la contradiction.
187

La figure mythique de Prométhée dans la philosophie de Platon

Beaudin, Jean-Philippe A. 06 1900 (has links) (PDF)
Je m'intéresse au traitement fait de la mythologie traditionnelle chez Platon. Afin de comprendre le travail sur le mythe (selon l'expression de Hans Blumenberg) fait par Platon, je me penche particulièrement sur une figure mythique traditionnelle, celle de Prométhée. En un bref survol synthétique, j'étudie d'abord ce qu'on doit entendre par « figure mythique de Prométhée ». J'établis que cette figure est associée au don du feu aux hommes (don rendu possible par un vol du feu aux dieux), à un épisode de supplice résultant de ce vol, par son caractère de dieu à mētis et par un caractère philanthropique. J'étudie par la suite chacune des quatre occurrences du mythe dans le corpus platonicien. Dans le Protagoras, je remarque que le mythe sert plusieurs objectifs : divertissement des auditeurs, diversion afin d'exposer des idées pouvant choquer, procédé sophistique élaboré, etc. Prométhée joue alors un rôle curieux: non seulement il rend possible la civilisation, mais, dans le cadre du dialogue lui-même, il finit par être évoqué en une opposition entre philosophie et sophistique. C'est à une intention semblable que participe la figure prométhéenne dans le Gorgias, bien que de façon plus effacée, alors que Platon oppose la vie philosophique à celle des rhéteurs. Dans Le Politique, Prométhée joue le rôle semblable à celui du Protagoras, donateur du feu, don participant au règne de Zeus et de l'exercice de la raison par les hommes. Finalement, dans le Philèbe, Platon compare la dialectique au don du feu de Prométhée, en en faisant un don encore plus précieux. J'arrive à deux constats. D'une part, Platon reprend toujours la figure prométhéenne de façon relativement fidèle aux traditions mythiques déjà connues, non sans l'avoir épurée de ses certains traits pourtant constants dans la tradition mythique - son caractère de dieu à mētis, qui est significativement limité, et son supplice. D'autre part, je constate que la figure de Prométhée est employée à chaque fois que Platon traite d'epimeleia, du soin, et alors qu'il s'agit de faire la promotion de la philosophie, soit pour elle-même, soit encore en opposition avec la sophistique et la rhétorique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Platon, Prométhée, Mythologie, Mythe, Antiquité, Philosophie, Philosophie grecque
188

La pratique de l'image et de la ressemblance chez Platon et dans la théologie ascétique du IVeme au VIIeme siècle recherche phénoménologique /

Popa, Catalina Escoubas, Éliane. January 2007 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : Philosophie : Paris 12 : 2005. / Version électronique uniquement consultable au sein de l'Université Paris 12 (Intranet). Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. : 612 réf.
189

Elenchos et poésie : l'effet esthétique de Socrate dans le "Charmide" de Platon

Mousseau, Fanie 11 1900 (has links)
Le Charmide de Platon s’inscrit légitimement dans ce qu’il est convenu de nommer les « dialogues de jeunesse », et nous y constatons la forte présence de ce qui caractérise traditionnellement l’activité philosophique de Socrate, soit la réfutation. Cependant, tandis que les réfutations effectuées directement sur le jeune Charmide ne produisent aucun effet, celui-ci réagit fortement aux réfutations que Socrate fait subir à son tuteur Critias et auxquelles il assiste passivement. Qu’est-ce qui, dans ce qui s’apparente vraisemblablement à une réfutation indirecte, produit l’ébranlement de Charmide? Nous voulons regarder en quoi la réfutation est ici un traitement purgatif non pas par l’usage d’affirmations propositionnelles contradictoires, mais par une certaine dialectique de l’image, celles de Critias et de Socrate devant Charmide. Cette dialectique de l’image en appelant à une réflexion sur la dimension mimétique du rapport qu’entretient le jeune garçon avec ces deux hommes, nous voulons ainsi regarder en quoi la réfutation indirecte de Charmide nous dresse les contours d’une possible activité poétique de Socrate. Cette poésie résisterait à la critique que celui-ci en fait plus tard dans la République par un usage de l’image qui vise non plus à proposer des modèles fixes de la vertu, mais à montrer le mouvement de la pensée, et donc à « sensibiliser » Charmide à l’élan intellectuel qui l’habite et l’anime lui-même. Ainsi, en nous penchant sur la présence dans le Charmide de ce que nous nommons une « réfutation poétique », ce mémoire explore la possibilité de penser ensemble ce qui semble assoir l’intellectualisme socratique des premiers dialogues et la poésie qui, par son absence de visée intellectuelle, est rejetée par le Socrate de la République à moins qu’elle ne prenne la forme d’un « éloge des hommes bons ». / Plato's Charmides is part of what we refer to as the «early dialogues», and we find in these dialogues a major feature of Socrates's philosophy, mainly refutation. However, while these refutations don't have any effects on the young Charmides, he still reacts to Socrates's refutation of Critias. We wonder how this indirect refutation produces such a reaction on Charmides. We look at how refutation represents here a purgative treatment not by using contradictory propositions, but with the use of a certain dialectic of the image, the ones of Critias and Socrates facing Charmides. Examining this dialectic, which refers to the study of the mimetic dimension that the young boy maintains with the two men, we wish to reflect on how the indirect refutation of Charmides draws the outline of Socrates's possible poetical activity. This poetry resists to the critics made later in the Republic pertaining to the use of images relating to certain models of virtue, by showing the motion of thought, and hence guiding Charmides in his own intellectual motion. By reflecting on the «poetical refutation» we find in Plato's Charmides, this thesis explores the possibility of linking what seems to ground Socrates's intellectualism in the early dialogues to the poetry that is rejected par Socrates in the Republic, besides the one that pertains to the «defense of good men».
190

Nietzsche und Platon : Begegnung auf dem Weg der Umdrehung des Platonismus

Lossi, Annamaria January 2006 (has links)
Zugl.: Freiburg, Univ., Diss., 2005

Page generated in 0.0321 seconds