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La valeur thérapeutique du châtiment chez Platon

Reinhardt, Tristan 08 1900 (has links)
Cette étude a pour sujet le caractère thérapeutique du châtiment dans l’œuvre de Platon. Nous souhaitons montrer que le pouvoir thérapeutique du châtiment, tel que le conçoit Platon, repose sur l’action purificatrice qu’il exerce sur l’âme injuste. Dans un premier temps, nous mettons en évidence l’originalité de la théorie platonicienne du châtiment par rapport à la conception rétributive de la justice qui exerce une emprise sur la morale grecque de l’époque. Nous exposons les raisons qui amènent Platon à rejeter la vengeance et à attribuer à la peine une fonction curative. Dans un second temps, nous nous intéressons à l’étiologie du vice dans le but de déterminer ce qui, précisément, doit faire l’objet de l’action thérapeutique du châtiment. Nous examinons les implications de l’analogie entre la maladie et le vice afin de voir ce qu’elle peut nous apprendre sur la nature de l’injustice. Nous considérons par la suite la possibilité d’interactions causales entre le corps et l’âme pour voir si le corps peut avoir une certaine responsabilité dans l’injustice de l’âme. Enfin, dans un troisième temps, nous nous penchons sur le mode d’action du châtiment afin de comprendre par quel moyen l’administration de la peine arrive à restaurer la justice dans l’âme du condamné. Nous prenons le contre-pied de certaines thèses qui assimilent les effets du châtiment à ceux du régime et de l’enseignement. Nous soutenons que ce n’est pas comme outil de conditionnement que le châtiment peut guérir l’injustice, car l’âme injuste doit d’abord être débarrassée des opinions qui font obstacle à la justice avant de pouvoir tirer un quelconque profit de l’enseignement et des bonnes habitudes de vie. C’est pourquoi le châtiment doit prendre la forme d’une purification. À ce titre, nous pensons que son action doit être rapprochée de celle de l’elenchos. / This study focuses on the therapeuthic nature of punishment in Plato’s work. We aim to demonstrate that the therapeutic power of punishment, as conceived by Plato, is based on its purifying action on the unjust soul. Firstly, we highlight the originality of Plato’s theory of punishment in contrast to the retributive conception of justice that exerted influence on the moral values of ancient Greece. We explain the reasons why Plato rejects vengeance and attributes a curative function to punishment. Secondly, we delve into the etiology of vice in order to determine precisly what should be the object of punishment. We examine the implications of the analogy between disease and vice to understand what it can teach us about the nature of injustice. We then consider the possibility of causal interactions between the body and the soul to see if the body can bear some responsability for the soul’s injustice. Lastly, we explore the mode of action of punishment to understand how administering it can restore justice in the condemned individual’s soul. We challenge some theses that liken the effects of punishment to those of regimen and education. We argue that punishment cannot cure injustice as a mere tool of conditioning, as the unjust soul must first rid itself of opinions that hinder justice before being able to benefit from education and good habits. Therefore, punishment must take the form of purification. In this regard, we believe that its action should be likened to that of elenchos.
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L'avenir de la démocratie : perspectives des limites de la démocratie antique

Savard, Dave 20 April 2018 (has links)
La démocratie est liée au temps de manière tout à fait particulière, car elle évolue d'une génération à l'autre et doit donc être sans cesse redéfinie. Elle est niée en même temps que créée. C'est la raison pour laquelle le fait de s'intéresser au passé est une manière de mieux comprendre ce qu'est la démocratie aujourd'hui. Or, si nous voulons savoir à quoi elle correspond, on doit chercher à comprendre ce qu'est le sens véritable de la démocratie dans son idéal. Ainsi, prenons pour exemple la liberté. La démocratie doit apporter la liberté à la communauté à laquelle elle appartient, sans quoi il ne s'agit plus d'une démocratie, mais d'une représentation erronée de celle-ci. Par ailleurs, cette forme de liberté au sein de la démocratie ne peut être complète, car elle est toujours créée au travers de ses limites. De nos jours, elle semble inexistante ou désabusée, comme s'il n'y avait plus de lieu pour discuter de cet idéal, d'un lieu commun à tous, c'est-à-dire d'un endroit où l'on se sent chez soi, comme si l'on ne faisait qu'un avec la culture intellectuelle dans l'espace public. Pis encore, faut-il avoir le temps et le désir de discuter de l'idéal de vie que l'on recherche en tant que société. La démocratie répond-elle toujours à nos besoins intellectuels et moraux? Doit-on rechercher autre chose que la démocratie pour répondre à ces besoins? La démocratie doit être représentative du lieu d'où l'on vient et donner une orientation que la société dans laquelle on vit doit prendre, pour être proche de ses valeurs intellectuelles et morales. Cette démocratie doit vivre dans l'espace civique qui existe et qui doit continuer d'être pour que les générations actuelles et à venir la ressentent comme un parent attentionné et soucieux du futur de ses enfants, car il s'agit de son avenir à elle aussi. Ce lieu a pour but de susciter des réflexions telles que celles qui ont forgé notre passé jusqu'à l'avènement des démocraties libérales modernes et à partir desquelles l'on doit chercher à comprendre avec prudence, quel modèle démocratique répond le mieux à nos besoins intellectuels et moraux actuels, afin d'être bien préparé quant à son avenir. Sans contredit, la démocratie, quelle que soit son époque, est limitée par des événements qui la dépassent sans que l'on puisse pour autant cerner les difficultés à venir afin de les repenser, même si elle ne contrôle point la vie de l'homme en général, car les limites de la démocratie sont toujours en évolution, comme l'est la condition humaine. Les idées politiques changent et évoluent d'une génération à l'autre. Enfin, il semble curieux de vouloir comparer les limites de la démocratie grecque avec la nôtre, mais le fait de s'interroger sur le sens et la valeur du mot démocratie limite l'usure de cet idéal si souvent employé, à tort ou à raison. Le but de cette étude sera modeste, puisqu'il cherchera à réintroduire cette idée à l'aide de l'étude des mouvements de la pensée politique du Ve siècle sous différentes perspectives politiques telles que celles de Platon, d'Aristote et des sophistes. L'objectif est donc de redécouvrir certains aspects des limites de la démocratie antique, afin de mieux s'interroger sur la nôtre, car elles sont à l'origine de nos problèmes humains actuels. Le propos de notre thèse est donc de démontrer que l'étude des limites morales et intellectuelles de la démocratie directe, en lien avec l'histoire de la philosophie politique, permet de réactualiser quelques difficultés théoriques et pratiques irrésolues des démocraties actuelles et à venir. Il faut d'abord comprendre d'où l'on vient si l'on veut saisir le sens réel dans la manière de choisir la direction idéale à prendre dans la recherche du bien commun. Mots-clés : Platon ; Aristote ; Protagoras ; philosophie politique ; démocratie ; antiquité
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Géométrie et évolution de la dialectique dans le Ménon de Platon

Larose, Daniel 08 1900 (has links)
Ce mémoire a pour but de montrer l’impact du paradigme géométrique sur l’évolution de la dialectique dans le Ménon. La première partie de cette recherche est consacrée à la dialectique des premiers dialogues, l’elenchos. Cette pratique de la philosophie est ensuite comparée à la dialectique du Ménon qui est caractérisée par l’introduction de la notion de réminiscence. La seconde partie de cette étude concerne les deux passages géométriques du Ménon : le problème de la duplication du carré et la méthode hypothétique. Le premier passage permet à Platon de défendre la possibilité de la recherche scientifique, alors que le second (inspiré de l’analyse géométrique) est présenté comme un nouveau modèle pour mener à bien l’enquête philosophique. Cette méthode, qui consiste à réduire la difficulté d’un problème en postulant des hypothèses, permet notamment de passer de ce qui est logiquement second (de la qualité: « la vertu s’enseigne-t-elle? ») à ce qui est logiquement premier (à l’essence: « qu’est-ce que la vertu? »). / The purpose of this dissertation is to show the impact of the geometrical paradigm on the evolution of the dialectic in the Meno. The first part of this research is devoted to the dialectic of the first dialogues, the Socratic elenchus. This practice of philosophy is then compared to the dialectic of the Meno which is characterized by the introduction of the concept of recollection. The second part of this study concerns the two geometrical passages of the Meno: the duplication of the square and the hypothetical method. The first passage allows Plato to defend the possibility of scientific research, while the second (inspired by geometrical analysis) is presented as a new model for conducting philosophical inquiry. This new method, which consists in reducing the difficulty of a problem by postulating hypotheses, allows to reason from logically posterior things (quality: “is virtue teachable?”) to logically prior things (essence: “what is virtue?”).
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L'articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison : le cas du signe divin

Boustany, Badih 08 1900 (has links)
À très peu de philosophes l’histoire de la pensée occidentale a accordé une place aussi significative qu’à Socrate : nous apprenons tout naturellement à l’édifier comme héros de la rationalité et à reconnaître en lui la figure même du philosophe critique. À plusieurs égards, cette représentation élogieuse nous paraît justifiée, bien que, d’un autre point de vue, elle puisse nous faire sombrer dans la confusion, dès lors que notre regard porte simultanément, et comme pour produire un contraste, sur l’image d’un Socrate se soumettant au daimonion, son étrange signe divin. Comment pouvons-nous justifier, à partir du corpus platonicien, à la fois l’engagement de Socrate vis-à-vis de la rationalité et sa soumission à un phénomène en apparence irrationnel ? De cette question troublante est née la présente étude qui se consacre donc au problème de l’articulation entre le rapport de Socrate aux dieux et son rapport à la raison critique. Plus précisément, nous avons cherché à déterminer s’il existait, sur le plan épistémologique, une hiérarchie entre le daimonion et la méthode d’investigation rationnelle propre à Socrate, l’elenchos. Une telle étude exégétique nécessitait, dans un premier temps, une analyse systématique et approfondie des quelques passages sur le signe divin. Nous avons ensuite exposé deux solutions paradigmatiques au problème du double engagement contradictoire de Socrate, celle de G. Vlastos ainsi que celle de T.C. Brickhouse et N.D. Smith. Enfin, nous avons augmenté cette seconde partie d’un examen spécifique du Phèdre et du Timée, de même que d’un survol des modes de divination pour satisfaire un triple objectif : situer le signe divin en regard de la mantique traditionnelle, déterminer le rôle attribué par Platon à la raison dans le processus divinatoire, et être ainsi en mesure de trancher notre question principale. / To very few philosophers the history of the Western thought granted a place as significant as to Socrates: we quite naturally learn how to identify him as a hero of rationality and to recognize in him the very figure of the critical philosopher. In several respects, this representation of praise appears justified to us, although, from another point of view, it can make us sink in confusion, since our glance carries simultaneously, and like producing a contrast, on the image of Socrates obeying to the daimonion, his uncanny divine sign. How can we justify, starting from the Platonic corpus, both the engagement of Socrates with respect to rationality and his subordination to a seemingly irrational phenomenon? From this disconcerting question was born the present study which is thus devoted to the problem of the articulation between the relation of Socrates to the gods and his relation to the critical reason. More precisely, we sought to determine if there existed, on the epistemological level, a hierarchy between the daimonion and the method of rational investigation peculiar to Socrates, the elenchos. Such an exegetic study required, initially, a systematic and thorough analysis of the few passages related to the divine sign. We then adduced two paradigmatic solutions, that of G. Vlastos as well as that of T.C. Brickhouse and N.D. Smith. Lastly, we added to this second part besides a specific examination of Phaedrus and Timaeus, also a broad survey of the modes of divination, satisfying a triple aim: to make sense of the divine sign in comparison with the traditional art of mantic, to determine the role allotted by Plato to the reason in the divinatory process, and thus to be able to solve our principal question.
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Ὁ ἐν οὐρανῷ Ἅιδης : la naissance du purgatoire dans l'Antiquité

Mihai, Adrian 06 1900 (has links)
Le but de la présente thèse est d’étudier les témoignages sur la doctrine de l’« Hadès ouranien » du IVe siècle avant J.-C. au VIe siècle après J.-C. et de dégager les éléments essentiels. L’« Hadès ouranien », traduction de l’expression ὁ ἐν τῷ οὐρανῷ ᾍδης, est un thème de pensée qui caractérise tout un millénaire de la philosophie et de la religion de l’Antiquité païenne. En traitant ce thème historico-religieux, on se veut le plus complet possible mais tout en étant prudent envers nos sources, qui sont fragmentaires et qui proviennent, pour la majorité, de la tradition platonico-péripatéticienne et de ses commentateurs. Aussi, s’efforce-t-on de montrer que l’Hadès ouranien est un lieu de purification pour l’âme et donc, un purgatoire. D’une manière générale, notre recherche est la première entièrement consacrée au sujet de l’Hadès ouranien et à son évolution durant l’Antiquité. Pour ce faire, sur la base d’une approche contextualisée, nous croyons devoir distinguer en réalité trois lieux où l’Hadès céleste a été situé : il y a d’un côté l’emplacement dans la Voie Lactée (Héraclide du Pont) ; il y a aussi un effort, assez divers en ses formes, de situer ce Purgatoire entre la Lune et la terre ou aux alentours de la Lune (les académiciens, les stoïciens, Cicéron, Virgile, Plutarque, les écrits hermétiques) ; finalement, Numénius et les néoplatoniciens latins l’ont situé entre la sphère des fixes et la terre. Quant à l’évolution des éléments qui constituent notre thème, la thèse montre que le platonisme et le néoplatonisme ont fourni un milieu propice pour le développement et la propagation dans l’empire gréco-romain des doctrines sur l’Hadès céleste. De plus, ces mouvements ont aidé à la spiritualisation progressive de cet espace purgatoire. Par ailleurs, on établira certaines caractéristiques de notre thème : l’échappée de l’âme hors du corps, l’allégorie physique et la division, ontologique et physique, entre les mondes sublunaire et supralunaire. Dans une première partie, on traitera de la doctrine de l’Hadès ouranien dans l’ancienne Académie platonicienne (Héraclide, Xénocrate, Philippe d’Oponte) et dans le stoïcisme. La deuxième partie est consacrée à l’analyse du Purgatoire chez Plutarque de Chéronée. La doctrine du Purgatoire selon Cicéron et Virgile et chez leurs interprètes néoplatoniciens, ainsi que dans l’hermétisme et le gnosticisme sera traitée dans la troisième partie. Dans la quatrième et dernière partie, on explorera la doctrine du Purgatoire dans le Oracles chaldaïques et dans les écrits de Proclus, particulièrement dans son Commentaire sur la République de Platon. / The aim of the present dissertation is to study the testimonies concerning the doctrine of the “Celestial Hades” from the 4th century BCE to the 6th century CE and to uncover its essential elements. The “Celestial Hades”, translation of the Greek expression ὁ ἐν τῷ οὐρανῷ ᾍδης, is a pattern of thought that characterizes a millenary of the philosophy and the religion of Pagan Antiquity. In analysing this historico-religious motif, we try to be as exhaustive as possible, though we are very prudent towards our sources, which are in most cases fragmentary and originate from the Platonico-Aristotelian tradition. Hence, an effort has been made to show that the celestial Hades is a place of purification for the soul and thus a Purgatory. Generally speaking, our investigation is the first to be entirely dedicated to the study of the doctrine of the Celestial Hades and to its development during Antiquity. To achieve this aim, and following a contextualist approach, we have tried to distinguish three places where the Celestial Hades has been situated: it has been situated either in the Milky Way (Heraclides of Pontus); or between the Moon and the Earth or around the Moon (the Academicians, the Stoics, Cicero, Virgil, Plutarch, the Hermetical writings); finally, it has been situated, according to Numenius and the Latin Neoplatonists, between the sphere of the fixed stars and the Earth. As regarding its development, our study shows that the Platonist and Neoplatonist traditions have provided a favourable milieu for the propagation of this doctrine in Antiquity. Moreover, certain characteristics regarding our theme will be established: the ascension of the soul, the doctrine of physical allegory and the division, ontological et physical, between the sublunary and the supralunary worlds. In the first part of our research, we analyse the doctrine of the Celestial Hades on the Early Academy of Plato (Heraclides, Xenocrates, Philip of Opus) and in the Stoic school. The second part is dedicated to Plutarch’s doctrine of Purgatory. Thirdly, the same doctrine will be analysed in Cicero and Virgil, and their exegetes, as well as in the Hermetic treatises and Gnosticism. The fourth and last part will explore the celestial Purgatory in the Chaldaean Oracles and in the writings of Proclus, particularly his Commentary on the Republic.
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Division et dialectique : évolution et unité dans les dialogues tardifs de Platon

Lalande-Corbeil, Anna-Christine 12 1900 (has links)
Le présent mémoire décrit le rôle et l’application de la méthode platonicienne des divisions telle que décrite dans le Sophiste, le Politique, le Phèdre et le Philèbe. Il met en relief les différences et les similitudes du rôle et de l’application de la méthode dans ces quatre dialogues, afin d’analyser la possibilité ou bien de postuler l’unité de la doctrine platonicienne, ou bien de retracer les lieux de son évolution. Certains auteurs du siècle dernier affirment qu’il n’est pas possible de retracer quelque évolution que ce soit dans la doctrine, et estiment même que la méthode des divisions est utilisée bien au-delà de ces quatre dialogues, et que son absence des dialogues de jeunesse ne doit en aucun cas être prise pour une absence de la doctrine de l’époque. D’autres sont au contraire convaincus que la méthode des divisions est propre à un stade de la pensée de Platon qui ne peut être que postérieur à l’introduction de la théorie des Formes intelligibles, et que cette méthode incarne même, à toutes fins pratiques, la dialectique platonicienne des dialogues tardifs. / This thesis aims to describe the role and application of Plato's method of divisions as it is seen and described mainly in Sophist, Statesman, Phaedrus, and Philebus. Through analysis of similarities and differences of the method in the different dialogues I intend to describe the possibilities of claiming the unity of Plato's doctrine, or to see in which regards it has evolved. In the last century some authors were convinced that no such evolution could clearly be seen in Plato's thought, and that the method of divisions was to be found in a lot of passages both before and after the four dialogues mentioned above, whereas others argue that the method of divisions is to be seen as specific t the later dialogues, because it cannot possibly be used before the introduction of the theory of the Forms, and further, that it is to be identified with Plato's later method of dialectic.
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L'ésotérisme de la dramaturgie platonicienne : un regard sur le Banquet et le Phédon

Lanoue, Andrés 08 1900 (has links)
Le présent mémoire se penche sur la dramaturgie que mettent en scène le Banquet et le Phédon de Platon. Dans le cas du premier dialogue, une étude de l'épilogue et du discours d'Alcibiade, assortie de parallèles ponctuels dans la République et la Lettre VII, permet de déceler un exemple de la rétention d'information platonicienne, telle que comprise sous l'égide des écoles platoniciennes de Tübingen et de Milan, de même qu'une attestation de l'existence de doctrines non-écrites qualitativement supérieures à celles que renferment les dialogues. L'épilogue du Banquet fait ensuite, à la lumière des conclusions susmentionnées, l'objet d'une interprétation qui distingue trois niveaux de lecture des dialogues platoniciens : l'extériorité, l'intériorité et l'oralité philosophique, symbolisées respectivement par le poète comique Aristophane, le poète tragique Agathon et le poète philosophique Socrate. Il va de soi que ce dernier renvoie sémantiquement au philosophe par excellence, titre que Platon endosse volontiers. L'essai exégétique touchant le Phédon se concentre pour sa part sur la dernière volonté de Socrate. Celle-ci survient au dénouement de la partie la plus « dramaturgique » du dialogue, c'est-à-dire après les discours proprement philosophiques sur l'immortalité de l'âme. En ciblant ces moments, de même que l'introduction, nous distinguons l'adjonction des tons tragique et comique, illustrant par là un procédé inhabituel dont le but, ultimement, est de soustraire le dialogue au registre tragique afin d'éviter la propagation d'émotions contraires à la philosophie. En exploitant l'oxymore comique-tragique sur un plan mimétique, nous montrerons que la dernière volonté de Socrate véhicule un dessein parénétique. / The present work has as its main focus Plato's dramaturgy in the Symposium and the Phaedo. The former studies both Alcibiades' speech and the epilogue whilst paralleling some of their elements with relevant passages from the Republic and the Seventh Letter. In doing so, it reveals an instance of Socratic withholding of information - as understood by the platonic school of Tübingen and Milan - and sheds light upon the existence of a set of unwritten doctrines philosophically higher than the ones contained in the dialogues. On the basis of these conclusions, I come to discern a hermeneutics in the epilogue according to which there are three hierarchical levels of comprehension to Plato's dialogues: exteriority, interiority of and oral philosophy - said three levels being symbolised by the comic poet Aristophanes, the tragic poet Agathon and the philosopher Socrates. The exegetic essay on the Phaedo revolves around Socrates' last will, which comes at the end of a ''dramatic'' sequence exceeding the bounds of the discursive philosophy that seeks to prove the immortality of the soul during the major part of the dialogue. By aiming at this sequence as well as at the introduction, one comes to see that comedy carries the mandate of counterbalancing tragedy in order to overcome the philosophically reprehensible emotions it fosters. Whilst contrasting tragedy and comedy, Socrates' last words fulfill, on a mimetic level, a paraenetic design, insofar as they invite the Athenian reader, indeed every reader, to philosophically overcome common places in regards to death.
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Le cas Joubert : de l'art des autres à l'art des notes / The Joubert case : from the art of the others to the art of notes

Aussudre, Pierre 07 January 2012 (has links)
Joseph Joubert, ce moraliste français nourri de Platon et d’Aristote, aura manifesté une possibilité d’écriture échappant à la fois à celle des Essais, des Pensées, des Maximes, des Caractères, des Mémoires, des Confessions, et même d’un journal, mais en injectant de cette dernière forme ce qui pouvait faire lever la pâte de toutes les autres. Joubert l’a-t-il tenté en plus grande conscience de ce qu’il faisait qu’il ne le dit et que peut légitimement le faire croire qu’il ait laissé aux Chateaubriand (1838), Paul de Raynal (1842), André Beaunier (1938), cardinal Grente (1941), Raymond Dumay et Maurice Andrieux (1954), Georges Poulet (1966), Paul Auster (1983), Rémy Tessonneau (1989), le soin, le mérite, l’effort, mais tout de même aussi le plaisir ou la chance de faire son ouvrage à sa place ? La perspective contemporaine de cette hypothèse est celle d’un art des notes qui passe, dans le cas de Joubert, par l’établissement d’une poétique de leur classement. / Joseph Joubert, this french moralist who had a fondness for Plato and Aristotle, has revealed a mode of writing which is not like the one of Essays, Thoughts, Maxims, Characters, Memoirs, Confessions, and not even like a diary, but which derive from this last mode what is able to raise the dough of all others. Was Joubert aware of this contrivance more than we can think about, owing to the fact that he had committed his scripts to the following’s care : Chateaubriand (1838), Paul de Raynal (1842), André Beaunier (1938), cardinal Grente (1941), Raymond Dumay et Maurice Andrieux (1954), Georges Poulet (1966), Paul Auster (1983), Rémy Tessonneau (1989) ? Answering in the affirmative is equivalent to the assumption of an art of notes which goes through the working out of a literary theorie of their classification.
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Polypeiros sophía : Heródoto en la historia de la filosofía griega / ΠΟΛΥΠΕΙΡΟΣ ΣΟΦΙΑ : Hérodote dans l’histoire de la philosophie grecque / ΠΟΛΥΠΕΙΡΟΣ ΣΟΦΙΑ : Herodotus in the history of greek philosophy.

Berruecos Frank, Bernardo 14 June 2013 (has links)
La thèse centrale de cette recherche consiste à étudier la façon dont les Histoires d'Hérodote, en s'érigeant comme symbole de la pensée présocratique, révèlent une conception politique de la connaissance où les différents modes de la pensée archaïque peuvent trouver une espèce d'architexte qui fournit une méthode particulière de lecture et d'analyse. La manière dont l'historien organise, critique et donne la priorité à l'information met en évidence une conception politique de la connaissance, parce qu'il est toujours dans une position de médiation, il intervient et agit comme arbitre et juge des discours. Cette lutte ou bataille discursive est en définitive un symbole des forces politiques inhérentes à la pensée archaïque. Une des hypothèses centrales ayant guidé cette recherche est la proposition selon laquelle une analogie peut être établie entre le rôle du peuple par rapport au type de gouvernement de sa pólis et le rôle de l'auditoire ou le destinataire d'un récit. Ainsi, l'analyse des textes « présocratiques » peut être réalisée dans le but de pouvoir y tracer une politique du discours déterminée. Le travail est divisé en trois chapitres. Les deux premiers visent à légitimer la proposition qui est développée dans le dernier et qui constitue la thèse à proprement parler. Pour ériger Hérodote en symbole des présocratiques (chapitre 3), il est nécessaire de définir sa position interstitielle tant en amont (Homère, chapitre 1) qu'en aval (Platon et Aristote, chapitre 2), car les présocratiques sont également des interstices entre les corpus homérique et platonicien-aristotélicien. / The central thesis of this research is to examine how the Histories of Herodotus, acting as a symbol of Presocratic thought, display a political conception of kwowledge in which the various archaic modes of thought may find a sort of architext that offers a peculiar reading and analysis method. The Histories bring into stage the clash of discourses, the confrontation between them, representing the battle for discursive legitimation. The way the historian organizes, criticizes and sets a hierarchy for the information reveals a political conception of knowledge, because he invariably places himself as a mediator interceding and acting as an arbitrator and judge of discourses. This struggle or discursive battle is definitely a symbol of the political forces that are immanent to the archaic thought. A fundamental hypothesis guiding this research is that an analogy can be drawn between the role played by the people of a city as a function of their form of government and the role of the auditorium or addressee of a discourse. As such, the analysis of the Presocratic texts may be performed under the perspective that it is possible to trace in them a defined politics of discourse. This research comprises three chapters. To raise Herodotus into a Presocratic symbol (Chapter 3), it is necessary to define his interstitial stance with respect to the past (Homer = chapter 1) and the future (Plato- Aristotle = chapter 2). Several terms have been studied and through their forms of articulation in oppositions, associations or mere concomitances, an attempt has been made to determine how they work.
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Il nome, la poesia e la misura del divino : Proclo interprete della critica di Platone ad Omero

De Piano, Piera 17 September 2013 (has links)
L'analyse de l'interprétation proclienne de la critique de Platon envers Homère, qui se situe à l'intérieur de la «récupération» de la tradition archaïque par le néoplatonisme, est conduite sur deux niveaux herméneutiques, l'un linguistique, l'autre esthétique. La lecture du texte proclien, notamment du Commentaire du Cratyle et des Dissertations Ve et VIe du Commentaire de la République, montre parallèlement comment l'activité assimilatrice, par laquelle un homme donne des noms aux choses et un poète construit des images des dieux, rend le langage et la poésie des activités entièrement intégrées dans le système des relations analogiques qui sont à la base de la structure hiérarchique de la métaphysique proclienne. Grâce à leur nature mimétique le nom et le symbole mythique sont des éléments d'union et d'appartenance de l'humain au divin et pourtant ils peuvent être nommés «mesure du divin». La distribution du réel dans les différents niveaux de l'être permet à l'exégète néo-platonicien de décrire la production poétique comme analogue à celle démiurgique et les voiles symboliques, visiblement obscènes, comme analogues à la procession des ordres divins du Premier Dieu. C'est à partir de cette perspective que, en parfaite harmonie avec la configuration triadique et sérielle du Tout, on peut lire le schéma tripartite défini par Proclus à la fin de la sixième Dissertation comme une distinction entre trois niveaux d'activité poétique et non, comme la plus récente littérature critique a interprété, en trois types de poésie. / The study of Proclean interpretation of Plato's critique to Homer, which is set in the neo-Platonic revival of archaic tradition, is conducted according to two interpretation's levels defined very well, the first one linguistic and the second one other aesthetic. The reading of the Proclean text, in particular the Commentary on the Cratylus and the V and VI Dissertations of the Commentary on the Republic, shows side by side how the assimilative activity, by which a man names things and a poet constructs images of the gods, makes language and poetry activities fully incorporated with the system of analogic relations on which is based the hierarchical structure of Proclean metaphysics. Through their mimetic nature, the name and the mythical symbol are elements of union and tie of the men to the divine and so they can be said «proportion of the divine». The distribution of the real on different levels of the being allows the neo-Platonic exegete to describe the poetic production as an analogous to the demiurgical one and therefore the symbolic veils, visibly obscene, as an analogous to the procession of the divine orders from the First God. It is from this perspective that, in a perfect agreement with the triadic and serial configuration of the Whole, we can read the tripartite schema defined by Proclus at the end of the Sixth Dissertation as a distinction among three levels of poetic activity and not, such as required by the most recent critical literature, in three types of poetry.

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