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Caractérisation du lien entre le statut pondéral et l'axe corticotrope : contribution de la distribution du tissu adipeux et des comportements alimentaires

Therrien, Fanny 12 April 2018 (has links)
L'obésité est un problème de santé mondial et grandissant qu'on qualifie d'épidémie. Les problèmes de santé associés au stress sont aussi en croissance. Ces deux phénomènes découlent de nouvelles habitudes de vie. Les travaux de cette thèse visaient à caractériser davantage le lien entre le stress et l'obésité. Premièrement, nous avons tenté d'élargir les connaissances au sujet de l'influence de l'obésité, mais aussi de la perte de poids, sur la réactivité de l'axe hypothalamo-hypophysosurrénalien (HHS), chez des hommes à distribution centrale et des femmes à distribution périphérique du tissu adipeux. La réponse à trois types de stimulations de l'axe HHS a été mesurée chez des individus minces, obèses et à obésité réduite: le test acoustique de sursaut, le test social de stress de Trier et la sécrétion de cortisol en réponse au réveil (SCR). Le test acoustique de sursaut n'a révélé aucune différence marquée entre les différents groupes alors que les deux autres stimulations de l'axe HHS se sont avérées complémentaires. Globalement, les résultats obtenus confirment une hyperréactivité de l'axe HHS dans l'état d'obésité abdominale chez les hommes, alors qu'après une perte de poids, la réactivité s'atténue. Chez les femmes, bien que l'accumulation de graisse périphérique ne semble pas modifier l'état de l'axe HHS, la perte de poids est associée à une réactivité accrue de celui-ci. Deuxièmement, nous avons voulu déterminer si ce lien entre le statut pondéral et l'axe corticotrope était associé aux comportements alimentaires et à la préoccupation à l'égard du poids corporel. Une série de questionnaires nous ont permis d'établir que la SCR chez les femmes est négativement associée à plusieurs des variables mesurées, la susceptibilité émotionnelle à la désinhibition alimentaire ressortant parmi celles-ci. Ainsi, malgré que nous soyons encore loin d'avoir fait toute la lumière sur le lien entre le stress et l'obésité, ces travaux nous ont permis de consolider des observations faites par d'autres groupes de recherche et de faire un pas en avant concernant la mesure de la SCR qui est non seulement reliée au statut pondéral, mais à des comportements qui influencent le poids corporel et l'état de stress des individus. / Obesity is a health problem reaching more and more people and is now considered as a world-wide epidemic. Stress-related health problems also increased during the last decades. The parallel evolution of these two phenomena is not that surprising, since they are both ensuing from our modem life habits. The work of this thesis consisted in better understanding the link between stress and obesity. First, we attempted to enlarge our knowledge about the influence of obesity, but also weight loss, on the hypothalamic-pituitary-adrenal (HPA) axis in men with central and women with peripheral body fat distribution. The response to three types of HPA axis stimulations was assessed in lean, obese and reduced obese subjects: the acoustic startle test (AST), the Trier social stress test and the awakening cortisol response (ACR). The AST revealed no marked difference between the three different weight status groups, while the two other HPA axis stimulations turned out complementary. Globally, the obtained results confirm a hyperreactivity of the HPA axis in abdominal obesity state in men, whereas the reactivity is attenuating with weight loss. In women, although peripheral fat accumulation does not seem to modify the HPA axis status, weight loss is associated with a heightened reactivity of the latter. Secondly, we tried to determine if this link between weight status and HPA axis was related to eating behavior and preoccupation towards body weight. A set of questionnaires permitted us to observe that ACR in women is negatively associated with many of the measured variables; and emotional susceptibility to disinhibition was the most relevant among them. Thus, despite the fact that we are still far to get right from the bottom of the link between stress and obesity, this work allowed us to strengthen the observations made by other research groups and to make a great leap forward concerning the ACR, that revealed a measure related not only to weight status, but also to eating behavior influencing body weight and psychological stress state of individuals.
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Condition physique aérobie, statut pondéral et image corporelle de jeunes québécois de 6 à 12 ans

Leduc, Geneviève 18 April 2018 (has links)
Le Canada, comme la plupart des pays industrialisés, a connu une augmentation importante de la prévalence de surpoids pédiatrique au cours des 35 dernières années. En parallèle est survenu un déclin non moins marqué de la condition physique aérobie (CPA) des jeunes. Ceci s'accompagne d'un risque augmenté pour ces derniers de présenter une détérioration de la santé cardiométabolique, respiratoire et psychosociale, entre autres. Face à cette situation, les grands organismes de santé insistent sur l'importance de l'évaluation périodique des enfants, de façon à suivre l'évolution de la situation, tout en améliorant la compréhension des facteurs individuels et environnementaux qui peuvent favoriser le surpoids et la faible CPA. L'objectif général de ce projet de doctorat était d'étudier les relations entre le statut pondéral, la CPA, ainsi que des habitudes de vie et indicateurs socioéconomiques des parents d'enfants de 6 à 12 ans de la ville de Québec. Pour ce faire, la validation sur une distance de 15 mètres de l'épreuve navette d'évaluation de la CPA des jeunes a été conduite, pour permettre son évaluation en milieux variés. De plus, toujours dans l'optique d'évaluer la santé globale des enfants, nous avons procédé à une étude qui avait pour objectif de confronter leur statut pondéral à la perception qu'ils en ont. Ce faisant, nous avons observé la sous-estimation généralisée que les enfants font de leur statut pondéral. De plus, nous avons identifié que les déterminants du statut pondéral et de la CPA des enfants étaient spécifiques au genre, de même que les influences du statut socioéconomique. Nous avons montré que l'âge de l'enfant, la scolarité de la mère et l'indice de masse corporelle (IMC) du père étaient des déterminants du pourcentage de gras des garçons, alors que l'âge de l'enfant, l'activité physique de la mère et l'IMC du père étaient des déterminants du pourcentage de gras des filles. Finalement, nous avons souligné que le revenu familial annuel influençait la V02max des enfants, mais cette relation était tributaire de la durée hebdomadaire de pratique d'activité physique organisée. La présente thèse souligne l'importance de mesurer la CPA des jeunes comme indicateur de santé.
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Modérateurs des effets du programme «Choisir de maigrir?» et perspectives sur l'approche de santé globale Health At Every Size

Cloutier-Bergeron, Audrey 13 December 2023 (has links)
L'approche de santé globale Health At Every Size® (HAES®), un type d'intervention prônant l'acceptation de tous les formats corporels et l'alimentation intuitive, a été développée en réaction aux insatisfactions de professionnel(les) de la santé vis-à-vis les interventions de perte de poids auprès d'individus vivant avec de l'obésité. « Choisir de maigrir? » (CdM?) est un programme d'intervention québécois offert aux femmes s'inscrivant dans cette approche et ayant fait l'objet d'une dissémination à travers les Centre de santé et services sociaux de la province. Si le programme s'est révélé efficace à l'amélioration de plusieurs comportements alimentaires et du bien-être psychologique, la réceptivité à l'intervention varie d'un individu à l'autre, aucune intervention ne convenant à tous. Cette prémisse est d'autant plus fondée dans un contexte où les individus vivants avec de l'obésité se démarquent par une très grande hétérogénéité de profils psychologiques et métaboliques. La présente thèse avait pour premier objectif d'investiguer la présence de sous-groupes de répondants du programme CdM? à titre de modérateurs des effets de l'intervention. Une analyse de courbe de croissance multivariée en classe latente a été conduite auprès de 210 participantes ayant bénéficié de CdM? sur les variables d'alimentation intuitive et d'estime corporelle. Des analyses de variance ont été réalisées pour comparer les participantes assignées aux trajectoires sur un ensemble de variables sociodémographiques et psychologiques. Cette étude a permis de relever quatre trajectoires de réponse au programme associés à un profil basal, dont une de « non-répondantes » caractérisées par davantage de détresse psychologique et de comportements alimentaires inadaptés. Une plus grande proportion de non-répondantes répondait aux critères de dépression sévère et rapportaient significativement plus souvent de la dyslipidémie et des maladies cardiovasculaires. Les trois autres catégories de répondantes ont démontré des améliorations significatives post-intervention, mais modestes de leur alimentation intuitive et estime corporelle. Ces résultats suggèrent une possible difficulté à tirer des bénéfices d'une intervention de type HAES® lorsque les niveaux de détresse sont élevés. Sur le plan clinique, cette étude met de l'avant la pertinence d'orienter certaines participantes vers des traitements traitant des enjeux psychologiques et alimentaires, avant ou concomitamment au programme CdM?. Le deuxième volet de cette thèse s'est intéressé à l'étude de l'hétérogénéité dans l'offre de CdM? par les intervenant(es), la fidélité d'implantation de programme en milieu naturel étant un modérateur documenté des effets d'intervention. Cet objectif a été investigué à partir de données qualitatives et quantitatives. Des analyses multiniveaux conduites auprès de 162 participantes et 45 intervenant(es) ont permis d'étudier les effets de CdM? en fonction du site d'implantation. Enfin, les résultats ont démontré une faible variabilité d'efficacité d'un site d'implantation à l'autre, ceci suggérant une absence d'influence significative des intervenant(es) sur les effets de l'intervention. Les facteurs d'implantation individuels (i.e. réceptivité des participantes) ont été plus influents. Seule la pratique des exercices à la maison a démontré une valeur prédictive dans l'amélioration de l'alimentation intuitive. Les résultats de cette étude ont d'abord démontré une très grande réceptivité de CdM? auprès des participantes. De plus, toutes les dyades d'intervenant(es) ont fait des adaptations jugées « inacceptables » par les instigatrices du programme. Ces adaptations ont corrélé positivement avec un sentiment d'auto-efficacité chez les intervenant(es) ainsi que leur expérience passée avec CdM?, ceci présageant une aisance à offrir le programme. Enfin, le troisième volet de cette thèse portait réflexion sur l'intégration de l'approche de santé globale HAES® au sein des lignes de pratique clinique canadiennes en obésité chez l'adulte. Vis-à-vis le constat d'une ouverture témoignée à l'égard des approches neutres sur le poids, l'article identifie plusieurs enjeux susceptibles d'entraver leur intégration en pratique clinique. La complexité de l'acceptation de tous les formats corporels, la multiplicité des cibles de traitement, les biais méthodologiques, les enjeux liés à l'implantation de programme ainsi que l'influence des débats au sein même des proposants de l'approche HAES® y sont discutés. Il ressort la pertinence de hiérarchiser les cibles de traitement de manière à uniformiser les études d'efficacité, ainsi que le besoin de produire davantage de données empiriques fiables. L'article discute également du besoin d'investiguer les attitudes des professionnel(les) envers ces approches, surtout en ce qui a trait à l'acceptation des formats corporels, difficilement réconciliable avec l'amélioration de la santé pour plusieurs. La pertinence des approches de précision y est rediscutée. / The Health At Every Size® (HAES®) movement, an approach notably based on size acceptance and intuitive eating, was developed in response to health practitioners' dissatisfaction towards traditional weight loss interventions targeting individuals living with obesity. "Choisir de maigrir?" (CdM?) is a Quebec HAES®-inspired program offered to women that has been disseminated throughout the province's health and social services centers. While the program has been shown effective in improving several eating behaviors and psychological well-being, the individual responsiveness towards interventions varies greatly. As it can be expected, no single intervention is appropriate for everyone in the same way, especially amongst a population characterized by great heterogeneity such as people living with obesity. The first objective of this thesis was to investigate the presence of subtypes of CdM? responders as moderators of program outcomes. A multivariate latent class growth curve analysis was conducted on 210 participants who had received CdM? on intuitive eating and body esteem variables. Analyses of variance were then performed to compare participants assigned to the trajectories on a set of sociodemographic and psychological variables. This study successfully identified four trajectories of response, including a minority profile of "non-responders" characterized by greater psychological distress and more maladaptive eating behaviors than the other responders identified. A greater proportion of non-responders met the criteria for severe depression compared to others and reported significantly more dyslipidemia and cardiovascular disease. The other types of responders showed significant, but modest improvements in intuitive eating and body esteem. These results suggest that it may be difficult to benefit from a HAES®-based interventions when distress levels are too high. From a clinical point of view, this study highlights the relevance of referring some participants to treatments addressing their psychological and eating-related issues, before or concurrently with the CdM? program. The second part of the thesis focused on the integrity of implementation in a natural environment and its effects on program outcomes. This objective was investigated using both qualitative and quantitative data. Multilevel analyses were conducted on a sample of 162 participants and 45 providers to study the effects of CdM? according to implementation sites. Results showed insignificant variance in program outcomes across implementation sites and no effect of provider-level implementation variables. Participant-level implementation variables (i.e., participant responsiveness) were more influential, although only home practice completion predicted improvements in intuitive eating. Moreover, results suggested a very high responsiveness of CdM? amongst participants. All providers' dyads performed adaptations that were deemed "unacceptable" by program's instigators. These adaptations correlated positively and strongly with the providers sense of self-efficacy as well as their past experience with CdM?, suggesting an ease in delivering the program. The third objective of this thesis discussed the integration of the HAES® approach in clinical practice for adult obesity. In light of the openness towards weight-neutral approaches, the article identifies several issues that impede their integration into clinical practice and health policies. The complexity of the size acceptance principle, the multiplicity of intervention outcomes, methodological biases, issues related to program implementation as well as the influence of debates within proponents of the HAES® approach are discussed. In particular, the relevance of prioritizing intervention outcomes in order to standardize efficacy studies is highlighted, as well as the need to produce more reliable empirical data. The article also points out to the need of investigating practitioners' attitudes towards these approaches, especially regarding the size acceptance principle, which many professionals find difficult to reconcile with health improvement. Finally, the relevance of precision approaches is being re-discussed from a clinical perspective.
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Analyse causale de facteurs anthropométriques, biochimiques, alimentaires et comportementaux sur les caroténoïdes plasmatiques d'une population âgée

Leclerc, Bernard-Simon January 2002 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Mathematical modeling of the hormonal regulation of food intake and body weight : applications to caloric restriction and leptin resistance / Modélisation mathématique de la régulation hormonale de la prise alimentaire et de la prise de poids : Applications à la restriction calorique et la résistance à la leptine

Jacquier, Marine 05 February 2016 (has links)
Réguler la prise alimentaire et la dépense énergétique permet en général de limiter d'importants changements de poids corporel. Hormones (leptine, ghréline, insuline) et nutriments sont impliqués dans ces régulations. La résistance à la leptine, souvent associée à l'obésité, limite la régulation de la prise alimentaire. La modélisation mathématique de la dynamique du poids contribue en particulier à une meilleure compréhension des mécanismes de régulation (notamment chez l’humain). Or les régulations hormonales sont largement ignorées dans les modèles existants.Dans cette thèse, nous considérons un modèle de régulation hormonale du poids appliqué aux rats, composé d'équations différentielles non-linéaires. Il décrit la dynamique de la prise alimentaire, du poids et de la dépense énergétique, régulés par la leptine, la ghréline et le glucose. Il reproduit et prédit l'évolution du poids et de la prise alimentaire chez des rats soumis à différents régimes hypocaloriques, et met en évidence l'adaptation de la dépense énergétique. Nous introduisons ensuite le premier modèle décrivant le développement de la résistance à la leptine, prenant en compte la régulation de la prise alimentaire par la leptine et ses récepteurs. Nous montrons que des perturbations de la prise alimentaire, ou de la concentration en leptine, peuvent rendre un individu sain résistant à la leptine et obèse. Enfin, nous présentons une simplification réaliste de la dynamique du poids dans ces modèles, permettant de construire un nouveau modèle combinant les deux modèles précédents / The regulation of food intake and energy expenditure usually limits important loss or gain of body weight. Hormones (leptin, ghrelin, insulin) and nutrients (glucose, triglycerides) are among the main regulators of food intake. Leptin is also involved in leptin resistance, often associated with obesity and characterized by a reduced efficacy to regulate food intake. Mathematical models describing the dynamics of body weight have been used to assist clinical weight loss interventions or to study an experimentally inaccessible phenomenon, such as starvation experiments in humans. Modeling of the effect of hormones on body weight has however been largely ignored.In this thesis, we first consider a model of body weight regulation by hormones in rats, made of nonlinear differential equations. It describes the dynamics of food intake, body weight and energy expenditure, regulated by leptin, ghrelin and glucose. It is able to reproduce and predict the evolution of body weight and food intake in rats submitted to different patterns of caloric restriction, showing the importance of the adaptation of energy expenditure. Second, we introduce the first model of leptin resistance development, based on the regulation of food intake by leptin and leptin receptors. We show that healthy individuals may become leptin resistant and obese due to perturbations in food intake or leptin concentration. Finally, modifications of these models are presented, characterized by simplified yet realistic body weight dynamics. The models prove able to fit the previous, as well as new sets of experimental data and allow to build a complete model combining both previous models regulatory mechanisms
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Déterminants physiologiques et comportementaux du poids corporel chez la femme

Duval, Karine 23 April 2013 (has links)
D’importantes fluctuations du poids corporel peuvent être observées à différentes périodes de la vie d’une femme la rendant ainsi plus vulnérable à une augmentation du risque de développer de l’obésité et des problèmes de santé. Bien que les approches actuelles préconisées dans le traitement de l’obésité produisent des résultats à court terme, le maintien d’une perte de poids à long terme s’avère une tâche difficile pour une majorité de gens. Il apparaît donc important, du point de vue de la santé des populations, de mieux comprendre les facteurs physiologiques et comportementaux associés à la problématique du poids chez la femme. C'est dans cette optique que s'inscrivent les travaux de la présente thèse. Deux études ont été utilisées afin de répondre aux questions de recherche de cette thèse : 1) une étude transversale réalisée auprès de femmes préménopausées ayant eu du succès avec le maintien d’une perte de poids; 2) une étude longitudinale d’une durée de 5 ans réalisée chez des femmes en période de transition ménopausique. Dans un premier temps, nous avons cherché à mieux comprendre les déterminants physiologiques et comportementaux susceptibles de favoriser le maintien d’une perte de poids à long terme chez la femme préménopausée en comparant des femmes ayant eu du succès avec le maintien de leur perte de poids à des femmes n’ayant jamais eu de problème de poids. Les résultats de cette étude transversale ont montré que le maintien d’une perte de poids à long terme chez la femme semble être associé à un apport protéinique plus élevé, un contrôle volontaire alimentaire cognitif plus important ainsi qu’à une plus grande dépense énergétique associée à l’activité physique. Dans un deuxième temps, nous avons observé que la relation entre la fréquence des repas et la composition corporelle chez les femmes préménopausées peut être influencée par l’activité physique et la condition cardio-respiratoire. Dans un troisième temps, nous nous sommes intéressés aux changements pouvant survenir au niveau des déterminants physiologiques et comportementaux associés à l’équilibre énergétique pendant la transition ménopausique. Les résultats de cette étude longitudinale suggèrent que la transition ménopausique est accompagnée d’une diminution de la dépense énergétique, principalement caractérisée par une diminution de la pratique d’activité physique, et de l’adoption d’un mode de vie plus sédentaire. Une diminution de l’apport alimentaire ainsi qu’une augmentation de l’appétit ont également été observées. Dans l’ensemble, nous avons démontré qu’une pratique d’activité physique régulière d’intensité modérée à élevée ainsi qu’un apport protéinique plus élevé contribueraient au maintien d’une perte de poids à long terme chez la femme et qu’un gain de poids pendant la transition ménopausique pourrait être atténué par une augmentation de la pratique d’activité physique, l’adoption d’un mode de vie actif et une diminution de l’apport alimentaire.
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Déterminants physiologiques et comportementaux du poids corporel chez la femme

Duval, Karine January 2013 (has links)
D’importantes fluctuations du poids corporel peuvent être observées à différentes périodes de la vie d’une femme la rendant ainsi plus vulnérable à une augmentation du risque de développer de l’obésité et des problèmes de santé. Bien que les approches actuelles préconisées dans le traitement de l’obésité produisent des résultats à court terme, le maintien d’une perte de poids à long terme s’avère une tâche difficile pour une majorité de gens. Il apparaît donc important, du point de vue de la santé des populations, de mieux comprendre les facteurs physiologiques et comportementaux associés à la problématique du poids chez la femme. C'est dans cette optique que s'inscrivent les travaux de la présente thèse. Deux études ont été utilisées afin de répondre aux questions de recherche de cette thèse : 1) une étude transversale réalisée auprès de femmes préménopausées ayant eu du succès avec le maintien d’une perte de poids; 2) une étude longitudinale d’une durée de 5 ans réalisée chez des femmes en période de transition ménopausique. Dans un premier temps, nous avons cherché à mieux comprendre les déterminants physiologiques et comportementaux susceptibles de favoriser le maintien d’une perte de poids à long terme chez la femme préménopausée en comparant des femmes ayant eu du succès avec le maintien de leur perte de poids à des femmes n’ayant jamais eu de problème de poids. Les résultats de cette étude transversale ont montré que le maintien d’une perte de poids à long terme chez la femme semble être associé à un apport protéinique plus élevé, un contrôle volontaire alimentaire cognitif plus important ainsi qu’à une plus grande dépense énergétique associée à l’activité physique. Dans un deuxième temps, nous avons observé que la relation entre la fréquence des repas et la composition corporelle chez les femmes préménopausées peut être influencée par l’activité physique et la condition cardio-respiratoire. Dans un troisième temps, nous nous sommes intéressés aux changements pouvant survenir au niveau des déterminants physiologiques et comportementaux associés à l’équilibre énergétique pendant la transition ménopausique. Les résultats de cette étude longitudinale suggèrent que la transition ménopausique est accompagnée d’une diminution de la dépense énergétique, principalement caractérisée par une diminution de la pratique d’activité physique, et de l’adoption d’un mode de vie plus sédentaire. Une diminution de l’apport alimentaire ainsi qu’une augmentation de l’appétit ont également été observées. Dans l’ensemble, nous avons démontré qu’une pratique d’activité physique régulière d’intensité modérée à élevée ainsi qu’un apport protéinique plus élevé contribueraient au maintien d’une perte de poids à long terme chez la femme et qu’un gain de poids pendant la transition ménopausique pourrait être atténué par une augmentation de la pratique d’activité physique, l’adoption d’un mode de vie actif et une diminution de l’apport alimentaire.
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Efficacité du programme mieux-être « Wellness » sur la gestion du poids, l'observance à la médication et la qualité de vie chez les personnes ayant un trouble psychotique ou de l'humeur

Bélanger, Marie-Ève 18 April 2018 (has links)
Les patients aux prises avec une problématique de schizophrénie, de trouble bipolaire, de trouble schizoaffectif et de dépression majeure sont plus à risque de souffrir de surpoids ou d'obésité que la population générale. La médication psychotrope prescrite à ces patients peut influer sur leur santé puisqu'elle est associée, entre autres, à un gain pondéral. Le gain de poids, de par ses conséquences physiques et psychologiques, peut avoir un impact important sur l'observance à la médication et sur la qualité de vie des personnes atteintes de troubles psychiatriques sévères. L'objectif du présent mémoire était d'évaluer l'efficacité du programme Mieux-Être « Wellness », un programme clinique régional d'intervention multimodale qui vise à accroître la santé physique et mentale, la qualité de vie et l'adhésion au traitement des clientèles psychiatriques. En tout, 41 personnes ont pris part au programme et 16 personnes au groupe contrôle de type liste d'attente. Les participants étaient principalement âgés entre 25 et 55 ans et avaient un diagnostic de trouble psychotique ou de l'humeur. Ils recevaient une médication antipsychotique (principalement atypique), un stabilisateur de l'humeur, un antidépresseur, seul ou en combinaison. L'efficacité du programme a été mesurée à l'aide de variables anthropométriques ainsi que diverses variables cliniques (qualité de vie, symptômes psychiatriques, attitudes à l'égard de la médication, observance à la médication). Au posttraitement, il n'y a pas de différences significatives entre les groupes expérimental et contrôle sur la plupart des variables à l'étude. Par contre, Tes résultats obtenus au suivi 3 mois révèlent un impact significatif et positif du programme sur le poids, l'IMC et le périmètre abdominal des patients ayant pris part au programme, ainsi que sur certains aspects de leur qualité de vie. Ces données démontrent qu'un tel programme de modification des habitudes de vie peut avoir un impact positif sur la santé physique et psychologique des clientèles psychiatriques, et ce, dans un environnement clinique non contrôlé.
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Les déterminants psychosociaux du poids corporel dans la population québécoise adulte

Plourde, Hugues 09 1900 (has links)
Titre : Étude des déterminants psychosociaux du poids corporel dans la population québécoise adulte. Objectif : L’objectif principal des travaux effectués était l'étude des déterminants psychosociaux du poids corporel dans quatre groupes d’adultes qui ont participé à l’Enquête sociale et de santé 1998 (ESS 98). Méthodologie : Les microdonnées de l'ESS 98 ont été accédées en utilisant les services de l’Institut de la statistique du Québec. Les groupes étudiés étaient les hommes et les femmes âgés entre 25 et 44 ans ou 45 et 64 ans. Résultats : La pratique d’activités physiques reliées au transport et un niveau de scolarité plus élevé ont été associés à moins de probabilités de rapporter un excès de poids chez les hommes âgés entre 25 et 44 ans. Une meilleure perception des habitudes alimentaires a aussi été associée à moins de probabilités d’avoir un excès de poids dans la plupart des groupes à l’exception des femmes âgées entre 25 et 44 ans. Le niveau d’AP a été associé négativement à l’excès de poids uniquement chez les femmes plus âgées. Une meilleure perception de l’état de santé a été associée à moins de probabilités de rapporter un excès de poids chez les femmes âgées entre 25 et 44 ans et à plus de probabilités chez les hommes âgés entre 45 et 64 ans. Chez les hommes des deux groupes, le tabagisme a été associé à moins de probabilités de rapporter avoir un excès de poids. Chez les femmes, la consommation d’alcool a été associée à moins de probabilités d’avoir un excès de poids. Dans tous les groupes, tenter présentement de perdre du poids a été associé à plus de probabilités de rapporter un excès de poids. Les travaux effectués démontrent que ces déterminants du poids corporel ne sont pas nécessairement associés aux habitudes alimentaires et au niveau d’AP. Conclusion : Les déterminants psychosociaux associés à l’obésité divergent selon le sexe et l’âge. L’identification de ces associations illustre le besoin d’intégrer les spécificités de chacun de ces groupes dans les interventions populationnelles qui visent la problématique du poids corporel. / Title: Psychosocial correlates of body weight in the Quebec Adults Population. Objective: Within the variables available in the 1998 Social and Health survey, identify psycho-social correlates of body mass index (BMI) in the Quebec population. Method: Access to the Social Lifestyles and Health 1998 survey was done at the «Institut de la Statistique du Québec». Groups studied included the 25- to 44-years and the 45- to 64- years old men and women. Results: Higher number of physical activity (PA) related to transport and levels of education were associated with less odds of reporting an excess body weight only in the 25- to 44-years old men. Cigarette smoking was also associated with less odds of reporting an excess weight in both men groups. Regular practice of leisure time PA was associated with less odds of reporting an excess weight only in 45- to 64-years old women. In both women groups, more frequent consumption of alcoholic beverages decreased the odds of reporting an excess weight. Perceived eating habits were also associated with less odds of an excess weight in most groups except in the 25- to 44-yearsold women where the trend was not significant. Opposite associations were observed between perceived health and BMI. In the 45- to 64-year old men, better perceived health increased the odds of reporting an excess weight. On the opposite, the odds of reporting an excess weight decreased with better health in 25- to 44-years-old women. In all groups, currently trying to loose weight increased the odds of reporting an excess weight. Others analyses also indicate that those correlates are not always associated with eating habits and PA level as it would be expected. Conclusion: Many correlates differ between age-group and sex. The identification of these factors illustrates the need to adapt obesity related program toward specific sub-group within the general population.
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Étude-pilote portant sur une intervention de groupe auprès de femmes souffrant d’hyperphagie boulimique et l’évaluation de ses effets potentiels

Moquin, Catherine 10 1900 (has links)
Cette étude porte sur une intervention de groupe basée sur la thérapie cognitivo-comportementale pour l’hyperphagie boulimique (HB), dont les effets potentiels sur la qualité de vie reliée au poids, la fréquence et la sévérité des crises de boulimie, les symptômes dépressifs, l’image corporelle et le poids corporel ont été mesurés, et le degré d’acceptation par les participantes a été documenté. Ainsi, 11 femmes avec un surplus de poids et répondant aux critères diagnostiques de l’HB ont été recrutées du printemps 2012 à l’hiver 2013, dans la région de Montréal. Le programme comportant huit séances hebdomadaires était dispensé par une nutritionniste et une psychothérapeute. La qualité de vie reliée au poids (Impact of Weight on Quality of Life), la fréquence des crises de boulimie (rappel des sept derniers jours), la sévérité des crises de boulimie (Binge Eating Scale), les symptômes dépressifs (Inventaire de Beck pour la dépression), l’insatisfaction corporelle (Body Shape Questionnaire) et le poids corporel ont été mesurés avant et à la fin de l’intervention. Puis, un questionnaire pour mesurer l’acceptation par les participantes était soumis au terme du programme. Le taux de participation aux séances était aussi colligé. Les résultats montrent que notre programme a permis une amélioration significative du score global de la qualité de vie reliée au poids de 8,4 ± 13,3, ainsi qu’en termes d’estime de soi et de travail. Aussi, une diminution significative de la fréquence des crises de boulimie de 2,1 ± 2,1 jours, de la sévérité des crises de boulimie dont le score a diminué de 10,9 ± 7,7, des symptômes dépressifs dont le score a diminué de 8,3 ± 5,7 et de l’insatisfaction corporelle dont le score a diminué de 32,8 ± 17,1, ont été observées. Toutefois, il n’y a pas eu de perte de poids au terme de l’intervention. Puis, le programme a été bien accepté par les participantes tel que démontré par le taux de participation aux séances de 93,8 % et la satisfaction mesurée par l’appréciation des divers éléments du programme de 4,6 sur 5 et la pertinence de ceux-ci de 4,8 sur 5. Ces données suggèrent que l’intervention de groupe semble être prometteuse pour améliorer les symptômes et conséquences de l’HB, à l’exception du poids. / This study focuses on a group intervention for binge eating disorder (BED), by measuring its potential effects on the quality of life related to weight, frequency and severity of binge episodes, depressive symptoms, body dissatisfaction and body weight, and documenting the degree of acceptance of the intervention by the participants. Thus, 11 overweight women that met the BED diagnostic criteria were recruited from spring 2012 to winter 2013, in Montreal. The program includes eight weekly sessions based on Cognitive Behavioral Therapy provided by a nutritionist and a psychotherapist. Quality of life related to weight (Impact of Weight on Quality of Life), binge eating frequency (recall of the last seven days), binge eating severity (Binge Eating Scale), depression (Beck Inventory for depression), body dissatisfaction (Body Shape Questionnaire) and body weight were measured before and after the intervention. Then, a questionnaire to assess the acceptance by the participants was submitted at the end of the program. The rate of participation was also collected. The results showed that our program has resulted in significant improvements in the overall quality of life score related to weight of 8.4 ± 13.3, and in terms of self-esteem and work. We also observed a decrease in binge eating frequency by 2.1 ± 2.1 days as well as in binge eating severity, depressive symptoms and body dissatisfaction whose scores decreased by 10.9 ± 7.7, 8.3 ± 5.7 and 32.8 ± 17.1 respectively. However, there was no significant difference in weight at the end of the intervention. Also, the program was well accepted by the participants with a participation rate of 93.8%. Satisfaction and relevance of the program scored respectively 4,6 and 4,8 out of 5. These data suggest that the group intervention seems to be a promising method to improve the symptoms and consequences of HB, except for weight.

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