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Le rôle de l'État dans les anciens territoires colonisés : le cas du Gabon (1930-1980)

Ndjoyi, Lucien Blaise 25 April 2018 (has links)
Après deux décennies d'indépendance, la situation de l'Afrique semble de plus en plus inquiétante, en effet des constats tels l'Afrique est mal partie, l'Afrique déboussolée, les malheurs de l'Afrique, l'Afrique désenchantée, Main basse sur l'Afrique, l'Afrique malade d'elle même, font entrevoir que malgré l'accession à l'indépendance des pays de ce continent, les principaux problèmes de l'Afrique sont demeurés non résolus, démontrant par la même occasion que le débat sur le colonialisme et ses conséquences en Afrique n'est pas clos, d'une part et, d'autre part, cette situation fait ressortir davantage le problème de la légitimité du pouvoir, des fonctions et du rôle que jouent les États africains issus du colonialisme vis-à-vis des populations qu'ils sont censés aider à s'épanouir. L'économie qui a été présenté par les élites dirigeantes comme l'outil efficace, le "cheval de Troie" qui permettrait de vaincre le sous-développement [l'économie d'abord, la politique après), révèle non seulement un bilan ambigu, mais a permis l'émergence de pouvoir autocratique dans ces pays. Actuellement compte tenu de ce contexte, vue que les analyses de développement économique n'ont mené qu'à une impasse, le débat se déplace vers un examen des mécanismes du pouvoir, de prise de décision, ce qui conduit nécessairement vers une analyse de la sphère socio-politique desdits États. Donc vers une analyse de leur rôle politique, car la recherche de la démocratie économique ne peut et ne doit mettre de côté le problème de la démocratie politique. Avec ce nouveau débat, le problème est posé de la manière suivante: - soit on persiste à croire que le développement est seulement un processus d'accumulation économique et de transformation sociale dans lequel l'État se substitue à la société civile en l'écrasant si besoin est: -soit on admet à la lumière de l'expérience de deux décennies que le développement est précisément l'épanouissement de cette société civile auquel l'État doit certes contribuer, mais il ne doit jamais l'entraver. Nous optons quant à nous pour le deuxième terme et notre thèse qui s'intitule "Le rôle de l'État dans les anciens territoires colonisés: le cas du Gabon (1930-1980)" s'insère dans le cadre de ce nouveau débat. Nous y démontrons que: 1°/ l'État gabonais indépendant en tant qu'allié du capitalisme international, joue un rôle extravertissant qui a un impact négatif sur les populations du pays d’une part et, d'autre part, à cause de ce rôle, l'élite dirigeante du pays devient le défenseur du système de leur domination. 2°/ Que l’insuffisance et l'errement du système administratif de l'État postcolonial gabonais [pratique du pouvoir), aussi paradoxale que cela puisse être, rend nostalgique les populations gabonaises de l'administration coloniale "au temps des Blancs c'était mieux, disent-elles". 3°/ Que le dynamisme de la bourgeoisie locale (élite dirigeante), son sens de la sécurité nationale, ceci pour assurer une bonne gestion des investissements du capitalisme international, lui permet une cristallisation du pouvoir au niveau national, faisant des membres de cette élite dirigeante, non plus de simples "vassaux" mais des alliés potentiels du capitalisme international. Cependant cette collusion loin d'être bénéfique à tous les Gabonais, ne l’est que pour une minorité, l'élite dirigeante, qui dans ses discours adressés au reste des Gabonais, ne cesse de cultiver la résignation, l'abnégation, l'esprit de sacrifice qui malheureusement éloignent ces derniers du pays de Canaan. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
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La territorialisation de la régulation économique dans l'agglomération lyonnaise (1950-2005). Politiques - Acteurs - Territoires

Linossier, Rachel 07 February 2006 (has links) (PDF)
Cette thèse analyse le processus d'ancrage de la politique économique dans l'agglomération lyonnaise, sur une échelle de temps d'une cinquantaine d'années. Le travail privilégie une approche pluridisciplinaire et diachronique de l'action publique territoriale en faveur du développement économique, à partir d'une double lecture économique et politique de la théorie de la régulation. Celle-ci met en évidence le nouveau statut actif du territoire en matière de développement économique, ainsi que le rôle du système d'acteurs local dans la conduite de la politique à partir de la notion de la gouvernance. L'hypothèse centrale de ce travail réside dans l'existence d'une dynamique de territorialisation de l'action publique qui s'accompagne d'une prise en charge politique de la défense de l'intérêt des entreprises par le niveau local depuis la survenue de la crise.<br />Les Trente Glorieuses correspondent à une période de forte croissance économique, durant laquelle l'Etat central organise la régulation économique sur le territoire national et met en place les leviers financiers, opérationnels et spatiaux nécessaires à son organisation. Cette politique économique étatique s'inscrit dans le cadre du Plan et repose sur le principe de l'économie dirigée, consacrant la prise en charge du portage de l'intérêt des entreprises par les pouvoirs publics centraux au nom de l'intérêt général. Elle accorde une place importante au volet spatial de l'intervention publique, notamment à travers l'aménagement du territoire et l'urbanisme. Elle est déclinée dans l'agglomération lyonnaise de façon relativement autoritaire par la technocratie étatique, qui met en œuvre les objectifs industriels et tertiaires de développement économique des grands groupes nationaux par le biais de la politique des métropoles d'équilibre. Le rôle traditionnel des organismes patronaux et des acteurs économiques locaux dans la conduite de la régulation économique territoriale est passablement remis en question et éclipsé par l'attitude hégémonique des services de l'Etat. La création de la Communauté urbaine de Lyon et de ses bras exécutants opérationnels (Atelier d'urbanisme, Société d'économie mixte d'aménagement) renforce d'autant plus la mainmise étatique sur l'expertise et la conduite politique en matière d'intervention économique.<br />Avec la pérennisation de la crise économique à partir de 1975, l'Etat se décharge progressivement de la responsabilité de la politique économique sur le niveau local. Son action a toutefois permis de moderniser et de développer la base économique lyonnaise, grâce à l'aménagement de vastes zones industrielles dans les communes de banlieue et au lancement d'un important programme d'immobilier de bureaux autour du centre directionnel de la Part Dieu à Lyon. Le relatif échec de l'intervention centrale sur le territoire local, destinée à promouvoir les intérêts des grands groupes industriels et tertiaires nationaux, favorise cependant la réémergence des acteurs économiques et des structures patronales dans la gestion économique de l'agglomération lyonnaise, aux côtés des autorités publiques communautaires. Ceux-ci se chargent notamment de reprendre en main la défense de l'intérêt des entreprises, en introduisant la culture managériale et stratégique dans la conduite de la régulation économique territoriale.<br />Ce processus de territorialisation de l'action économique est confirmé et renforcé par la Décentralisation depuis les années 1980. La période récente est ainsi marquée par la montée en puissance politique et institutionnelle des pouvoirs publics locaux dans la gestion économique de l'agglomération lyonnaise. Celle-ci résulte d'une mutation profonde du cadre référentiel qui guide l'organisation de la régulation économique à l'échelle des territoires. La concurrence et la compétitivité économique se déplacent en effet de l'échelle nationale au niveau des territoires locaux, parallèlement à l'affirmation de la mondialisation économique. Elles deviennent les valeurs centrales dans la définition des nouvelles politiques urbaines. Cette évolution majeure du contexte d'ensemble se traduit par l'appropriation politique de l'impératif économique par les autorités lyonnaises, qui en font l'enjeu dominant de la politique de développement territoriale de la métropole. Les importantes évolutions de l'organigramme du Grand Lyon reflètent également le développement de la compétence économique au sein des services techniques communautaires et la volonté politique d'affirmer le rôle des pouvoirs publics locaux en matière de régulation économique territoriale.<br />Le management stratégique et la démarche de projet sont érigés en modalités privilégiées de la conception comme de la mise en œuvre de la politique économique locale. Appliquées à la planification territoriale, à l'urbanisme et à l'aménagement de l'espace, ils permettent une instrumentalisation renforcée de ces champs d'action publique au service de l'impératif de développement économique. Ils favorisent plus globalement une logique d'intégration fonctionnelle des politiques urbaines locales à des fins de compétitivité économique du territoire. La recherche de transversalité et de mise en cohérence des volets urbain et économique de l'intervention de la collectivité bute cependant sur les tentations d'intervention trop stratégiques et spécialisées des services économiques communautaires, qui souffrent d'une relative inadéquation entre leurs ambitions d'action sur les filières économiques ou le volet technologique, et leurs réelles capacité d'expertise ou d'action sur le territoire local.<br />Sur un plan plus politique, l'émergence du Grand Lyon au centre du système d'acteurs local de la régulation économique contraint les organismes à vocation économique à reconsidérer leur positionnement dans la défense et la promotion de l'intérêt des entreprises par le biais de l'action publique territoriale. La gouvernance économique lyonnaise est en effet dominée par les autorités communautaires, qui tendent à tisser des liens plus nombreux et directs avec le monde des entreprises, et à prendre en charge de façon plus ou moins explicite et légitime l'intérêt économique des acteurs privés.<br />Pour chacune des deux grandes périodes – 1950-1980 et 1980-2005 –, la démonstration combine donc trois angles d'analyse : le fonctionnement de l'économie les référentiels qui guident l'action publique ; les modalités techniques et opérationnelles de mise en œuvre de la politique économique ; l'organisation politique et institutionnelle du système d'acteurs et le mode de gouvernement de la régulation. Une attention particulière est en outre portée aux relations entre les sphères politique et économique, ainsi qu'au rôle du niveau local par rapport à celui de l'Etat central. L'objectif de ce travail est de mettre en évidence la prise de leadership politique du Grand Lyon au sein du système d'acteurs local en matière de régulation économique territoriale. L'intégration du portage de l'intérêt des entreprises par les pouvoirs publics locaux se réalise au détriment du rôle historique des acteurs économiques et au risque de la représentation démocratique. Elle interroge les limites de l'engagement de l'intérêt général local dans le jeu de la concurrence économique et de la course à l'attractivité selon la nouvelle logique libérale.
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Les leviers de l'action de l'entrepreneur institutionnel: le cas des micro et nanotechnologies et du pôle de grenoble

Delemarle, Aurélie 06 February 2007 (has links) (PDF)
La thèse s'intéresse à l'action d'un entrepreneur institutionnel dans la reconfiguration du pôle grenoblois en micro et nanotechnologies. La phase d'émergence est plus spécifiquement au coeur de la recherche. Le processus de constitution de ce qui est assimilé à une institution est suivi pas à pas en mêlant des approches de types sociologiques et anthropologiques à la gestion.Les contributions à la théorie de l'entrepreneur institutionnel se focalisent sur (1) le processus de mobilisation des soutiens qui s'effectue par et pour des audiences extérieures, (2) la fabrication, la standardisation, la réplication et la diffusion du discours visant à créer l‘institution par la mise en place d'une entreprise spécifique, (3) le processus narractif mis en oeuvre assurant, aux moyens de tests, la constitution progressive de l'institution. L'attention est également portée à la nécessité, face à l'utilisation croissante des NTIC, de développer des méthodes originales de suivi des processus.
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Crise, néolibéralisme et démocratie en Équateur : les perspectives de développement à l'heure de la mondialisation

Ricard, Jan Frans January 2006 (has links) (PDF)
Le mémoire traite du modèle de développement néolibéral et de ses effets sur la démocratie en Équateur à l'heure de la mondialisation. Ce texte constitue une analyse des modèles de développement qui se sont succédés en Équateur et de leurs répercussions sur la société au niveau social, économique et politique (qualité de vie, justice sociale, institutions, citoyenneté, dette, rente pétrolière, conflits sociaux, etc). Il vise à mettre en lumière les convergences entre les structures de domination coloniales et le modèle néolibéral, tout en posant les bases d'une réflexion sur un modèle de développement alternatif. L'hypothèse de départ soutient que le modèle néolibéral n'est pas approprié pour l'Équateur, en ce qu'il est à l'origine d'une crise multidimensionnelle qui perturbe le pays depuis le début des années 1980 et qu'il cristallise les conditions du sous-développement héritées des modèles de développement antérieurs. En plus d'approfondir les écarts socio-économiques, il nuit au processus démocratique et occasionne de graves déséquilibres dans les domaines clés du développement. La fracture sociale qui résulte de l'application du modèle néolibéral porte les tensions sociales à son paroxysme et contribue à l'instabilité du pays ainsi qu'à l'approfondissement de la crise. C'est dans ce contexte qu'émergent à l'avant-plan de la scène politique le puissant mouvement indigène et le mouvement des femmes, comme fers de lance de la société civile et de l'altermondialisme équatorien. Les résultats des recherches confirment l'hypothèse de départ et permettent de conclure que l'Équateur doit abandonner le modèle néolibéral au profit d'un modèle de développement durable centré sur le potentiel national afin d'amenuiser sa dépendance vis-à-vis du marché international et de retrouver une certaine stabilité. Ainsi seulement pourra-t-il distribuer plus équitablement ses richesses et prendre la voie de la prospérité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Néolibéralisme, Mondialisation, Développement, Démocratie, Mouvement indigène.
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Changement et continuité des relations de travail en Afrique du Sud

Vaillancourt, Brigitte January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire propose une réflexion critique et féministe sur les changements et les continuités des relations de travail en Afrique du Sud post-apartheid (1994-2004). Cette réflexion est alimentée par une étude empirique portant sur les travailleurs des hôtels Holiday Inn du Cap. Le secteur hôtelier a été choisi puisqu'il offre un terrain propice à la flexibilisation du travail. Le recrutement d'employés via des agences de sous-traitance y est devenu une pratique courante et les emplois flexibles se multiplient, remplaçant le modèle précédent des emplois permanents. Au regard de cette étude, ce mémoire se penche sur les hiérarchies raciales, de genre et de classe qui imprègnent les relations de pouvoir entre les travailleurs et les employeurs mais aussi entre les différentes catégories d'employés. Il tente également d'expliquer comment la flexibilisation du travail s'insère dans le projet néolibéral auquel a adhéré le gouvernement sud-africain et, plus précisément, quelles sont ses ramifications avec les conditions actuelles de la reproduction sociale et les nouvelles lois en matière de relations de travail. Le cadre théorique féministe de la Canadienne Leah Vosko (2000, 2003), qui s'intéresse aux changements dans les pratiques et les relations sociales attachées au travail, permet d'illustrer comment les relations de travail au sein des hôtels étudiés se sont considérablement précarisées, féminisées et racialisées. Les travailleurs sont d'autant plus marginalisés qu'ils sont exclus ou bien mal protégés par les nouvelles lois en matière de relations de travail et que les syndicats sont eux-mêmes fragilisés. De plus, cela se produit dans un contexte de désinvestissement de l'État dans les services et les programmes sociaux, ce qui contribue à accroître les écarts de richesse et les disparités entre les genres.
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Politique économique et piège du sous-développement au Maroc.

Yamani, Nezha 14 March 2012 (has links) (PDF)
L'objet de cette thèse est de tester la pertinence de l'hypothèse du piège du sous développement, en montrant à travers les performances économiques, que la politique de désinflation a installé l'économie marocaine dans un équilibre bas. L'objectif est de mettre en évidence les effets restrictifs sur la croissance et l'emploi, de l'orientation de la politique monétaire et budgétaire. Le cadre conceptuel proposé découle des débats afférents à la règle versus discrétion, à l'indépendance et la crédibilité de la Banque centrale, à la soutenabilité budgétaire et un policy mix coopératif. L'évaluation du policy mix mis en œuvre avec rigueur depuis 1998, s'appuie sur l'articulation de cadres d'analyse issus des théories de la politique économique, de l'économie de la croissance endogène et de l'analyse en termes de capacités d'Amartya Sen. Deux axes de réflexion ont été élaborés. Le premier concerne le rattachement du concept de piège du sous développement à celui de la croissance molle constituant ainsi, les principales caractéristiques du régime de croissance en présentant les contraintes qui pèsent sur l'économie. Le second met l'accent sur l'évaluation du bien-être à partir des opportunités et des libertés offertes par les politiques publiques. Dans ce sens, il est question d'analyser les recoupements qui existent entre la politique économique, le bien-être social et les capacités. Ainsi, le premier des cinq chapitres de la thèse, traite des soubassements théoriques et des mécanismes sous-jacents qui ont guidé le décideur public dans le choix de sa politique économique. Les règles fixes en matière d'inflation et de limitation du déficit public, la coordination du réglage monétaire et de la gestion des finances publiques, l'indépendance de Banque centrale, les réformes structurelles entreprises ainsi que la priorité accordée à la stabilité macroéconomique, attestent et cautionnent les fondements néoclassiques de la politique économique. La recherche de la crédibilité monétaire à travers la règle fixe d'inflation de 2% a conduit à un renchérissement du coût du crédit. Le maintien des taux d'intérêt élevés est à l'encontre des intérêts des PME qui se trouvent pénalisées par le rationnement du crédit dont elles font l'objet. En matière budgétaire, la réduction du déficit public à 3% constitue une règle qui assure la maîtrise des finances publiques et soutient l'Institut d'émission dans sa lutte contre l'inflation. Le respect impératif de cette règle, quels que soient les chocs qui affectent l'économie, entretient les facteurs de blocage liés à la baisse de la demande et du revenu globaux. Le décideur public se prive ainsi, d'actions de redistribution et de régulation de la conjoncture susceptibles de limiter les disparités sociales. La politique de rigueur, de par le coût social qu'elle induit, limite la garantie des droits et des libertés. Le chômage des jeunes, les difficultés d'accès aux biens et services de base, la pauvreté, le sous emploi et l'analphabétisme constituent un manque de libertés et de droits qui restreint l'étendue des choix et des réalisations effectives. Il apparaît, en définitive, que le choix de la politique de rigueur axée sur des règles inflexibles, atteint assurément l'objectif de stabilité macroéconomique, mais au prix d'un déficit de croissance et de bien-être social. Les effets de la crise financière sur l'économie viennent confirmer la fragilité du système de croissance. Celle-ci a transité par des effets de revenus liés à la baisse de la demande externe à travers quatre canaux de transmission: le tourisme, les exportations, les transferts des résidents marocains à l'étranger et les IDE. Les taux de croissance enregistrés entre 2008 et 2010 restent faibles et l'emploi recule. L'impact de la crise met fin à l'illusion de résilience de l'économie et attire l'attention sur le fait qu'il existe une politique alternative axée sur la croissance et l'emploi.
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L'impact socio-politique de la privatisation de la Minoterie d'Haïti

Alcius, Gérard Kennedy January 2008 (has links) (PDF)
L'accession de nombreux pays du « tiers-monde » à l'indépendance, dans les années 60, avait suscité de nombreux espoirs de libération, de prospérité et de bien-être dans le coeur de ces populations lourdement touchées par le mal-développement souvent depuis la création même des pays en question. Mais les maux graves dont souffraient déjà ces pays, doublées des transformations rapides et profondes que devaient connaître le monde dans les décennies subséquentes ont fait que les conditions de vie dont avaient hérité ces populations, sont allées en se dégradant et en se détériorant sans cesse. Pour des raisons très complexes qu'il n'est pas de notre propos d'expliciter dans ces pages, quelques pays seulement ont réussi à enclencher solidement un cycle de développement durable et autonome des pays qui comme la Corée du Sud sont parvenus, mais au prix d'imposants sacrifices, à s'inscrire dans le « club select » des nations riches et industrialisées. Pour la très grande majorité des autres et ce, malgré des nuances importantes que nous ferons en temps et lieu il s'est agi d'un développement inégal et dépendant, la plupart du temps d'un mal-développement fondé sur l'inégalité sociale, l'exploitation éhontée des ressources naturelles, la réalisation de projets « régressifs, arrivistes ou parasites » planifiés de l'intérieur ou encore de projets « hétéronomes et aliénants » parachutés de l'extérieur d'un développement conclu de manière autoritaire, sans support, appui et décision démocratique, d'un mal-développement réalisé sans la participation requise, sans l'intégration des mouvances et des mouvements sociaux, sans l'intégration et la représentation démocratique des masses et des travailleurs. Avec la chute du mur de Berlin et l'achèvement d'un processus de mondialisation de plus en plus « contraignant » pour les Nations et leurs Institutions politiques, il n'est pas surprenant que la « privatisation » des entreprises publiques soit apparue, pour ces pays rongés par la corruption, le favoritisme, l'endettement, le clientélisme, l'inefficience, la sous-production, l'exclusion comme la panacée pour soigner les maux dont souffraient leurs économies respectives. D'autant plus que nombreux furent ceux qui étaient tentés de suivre l'exemple des pays d'Europe de l'Est, leurs anciens modèles dont tous s'étaient lancé à divers degrés dans un programme assez drastique et assez ambitieux de privatisation de leurs entreprises publiques: l'époque de la construction du « socialisme », même dans ses variantes « nationalistes », était maintenant révolue. C'est à partir de ce contexte d'ensemble qu'il faut analyser le programme de privatisation des entreprises publiques mis en oeuvre en Haïti, un des pays les plus pauvres du monde, un pays qui souffre de manière encore plus criante que les autres de tous les manques et de tous les maux dont souffrent déjà les pays mal-développés et les nations mal nanties qui l'entourent. De l'esclavage immonde à la dictature sanguinaire puis de la dictature politique répressive à la dictature des bandes criminelles et des groupes « militarisés », Haïti représente malheureusement l'exemple parfait de ces pays n'ayant jamais connu de développement un tant soit peu authentique et harmonieux. Au tournant des années 1990, le pays a dû accepter ce qu'il faut bien appeler une « tutelle » internationale, ce dernier sombrant tous les jours davantage dans l'anarchie, la guerre civile endémique, le chaos le plus total, tous ces fléaux du sous-développement qui s'accompagnent toujours, on le sait, de phénomènes de pauvreté extrême, de famines, de pandémies, de dilapidation irrationnelle des quelques ressources disponibles, etc. Il ne pouvait plus être question, dans ces conditions, d'un programme limité et frileux de réformes administratives; ces réformes, dans le passé, avaient prouvé leurs limites et leur incapacité à relancer le développement et l'économie du pays. Dorénavant, les organismes internationaux exigeaient d'Haïti un programme de privatisation radical et ambitieux soit la privatisation de toutes les grandes entreprises nationales/publiques existantes dans le pays. C'est de là qu'a émergé le fameux programme « d'ajustement structurel », conçu pour l'essentiel à Washington (U.S.AID) et à New-York (ONU et PNUD), mais que les dernières autorités haïtiennes mises en place ont vite fait d'entériner et de ratifier. Dans les circonstances, ce programme a obtenu l'aval de la plupart des acteurs engagés dans l'aventure, y compris la plupart des acteurs locaux embarqués dans l'aventure de la privatisation; l'adoption du programme par le parlement haïtien permettant d'obtenir des aides substantielles de diverses natures, du financement à court et à moyen terme, un rééchelonnement de la dette nationale, enfin une aide « multiforme » pour la reconstruction des institutions démocratiques et la stabilisation de la situation politique dans le pays. Parmi les neuf entreprises ciblées par le programme de privatisation amorcé, c'est la Minoterie, qui deviendra en 1997 les Moulins d'Haïti (production de la farine), qui sera la première à « vivre » le processus désigné: réception des appels d'offre par le CMEP, analyse de la viabilité de ces mêmes appels d'offre, sélection du candidat le meilleur puis cessation au privé de l'entreprise en fonction des modalités déterminées par le Conseil de Modernisation des entreprises publiques organe politique et juridique créé par le Parlement et le gouvernement d'Haïti pour mettre en oeuvre le fameux programme. Il est indéniable que la privatisation de la Minoterie d'Haïti a engendré un certain nombre de conséquences positives et ce, pour les niveaux où l'on situe l'analyse. Au niveau de l'entreprise: productivité locale nettement améliorée, meilleure répartition et allocation des ressources rares disponibles, introduction de technologies et de méthodes d'organisation du travail plus efficientes, gestion plus rationnelle et plus rigoureuse, financement plus adéquat, etc. Au niveau de l'impact sur l'organisation de ce secteur d'activité: exigences et demandes en termes de distribution des produits, de transport, de diffusion, de mise en marché, de rationalisation des opérations, etc. Au niveau du marché des produits alimentaires: vérité des prix sur le marché, structuration du marché, etc. Au niveau global: comme transformation pouvant servir d'exemple, comme redéfinition d'un cadre légal/réglementaire, comme processus de production plus transparent, etc. Mais il serait naïf de croire que l'opération n'ait pas engendré son lot d'externalités (peu dommageables dans certains cas et très dommageables dans d'autres cas) et d'effets pervers dont certains commencent à peine à être décelés et analysés. Au niveau de l'entreprise: chômage cyclique, déclassement de plusieurs catégories de travailleurs, perte des points de repère, des traditions et du sens du lien communautaire, désolidarisation, apprentissage douloureux de l'état de salarié du privé, déstructuration des modes de vie associés à la productivité antérieure. Au niveau de l'impact sur l'organisation de ce secteur d'activité: transformation des façons de faire et des exigences, modification des habitudes et des attentes, accroissement de la concurrence, etc. Au niveau du marché des produits alimentaires: apport de produits nouveaux et en quantité différente, transformation dans les moeurs, etc. Au niveau global: transmutation dans les valeurs Initiative privée, réussite, envie, convoitise, ambitions, etc., transformation du statut des travailleurs, bouleversements dans les réseaux familiaux, dans les formes d'économie « archaïque », etc. En concentrant l'analyse sur les deux vecteurs retenus, soit la structure organisationnelle édifiée et déployée dans un premier temps et les externalités/effets pervers engendrés dans un deuxième temps, nous parviendrons, croyons-nous, à mieux cerner l'impact de la privatisation de la Minoterie sur la population haïtienne et le bien-être de cette même population. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Haïti, Privatisation, Modernisation, Programme d'ajustement structurel, Minoterie d'Haïti, Moulins d'Haïti, Structure organisationnelle, Externalités, Effets pervers.
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La notion d'État dans la pensée politique chinoise et ses conséquences sur la scène internationale

André, Paul 14 December 2009 (has links) (PDF)
La relance du processus de réformes en République populaire de chine en 1992 a conduit à une profonde évolution et redéfinition de l'Etat. Loin de chercher à satisfaire les exigences d'un modèle communiste, l'Etat chinois semble davantage être pensé dans une optique nationaliste, celle du fuguo bingqiang [???? : un Etat riche et une armée forte]. Les réformes sont donc pensées afin de réaliser cet objectif. Mais les réformes économiques impliquent aussi une dynamique propre qui conduit à une évolution du mode de gouvernance. Cet objectif du fuguo bingqiang cherche à relever le défi du développement. Mais, au-delà de la problématique interne, l'Etat est pensé comme un moyen de donner à la Chine la place qu'elle estime être la sienne sur la scène internationale, celle de grande puissance
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Politique économique et piège du sous-développement au Maroc. / Economic Policy and Underdevelopment Trap in Morocco

Yamani, Nezha 14 March 2012 (has links)
L’objet de cette thèse est de tester la pertinence de l’hypothèse du piège du sous développement, en montrant à travers les performances économiques, que la politique de désinflation a installé l’économie marocaine dans un équilibre bas. L’objectif est de mettre en évidence les effets restrictifs sur la croissance et l'emploi, de l'orientation de la politique monétaire et budgétaire. Le cadre conceptuel proposé découle des débats afférents à la règle versus discrétion, à l’indépendance et la crédibilité de la Banque centrale, à la soutenabilité budgétaire et un policy mix coopératif. L'évaluation du policy mix mis en œuvre avec rigueur depuis 1998, s’appuie sur l'articulation de cadres d’analyse issus des théories de la politique économique, de l'économie de la croissance endogène et de l'analyse en termes de capacités d'Amartya Sen. Deux axes de réflexion ont été élaborés. Le premier concerne le rattachement du concept de piège du sous développement à celui de la croissance molle constituant ainsi, les principales caractéristiques du régime de croissance en présentant les contraintes qui pèsent sur l’économie. Le second met l’accent sur l’évaluation du bien-être à partir des opportunités et des libertés offertes par les politiques publiques. Dans ce sens, il est question d’analyser les recoupements qui existent entre la politique économique, le bien-être social et les capacités. Ainsi, le premier des cinq chapitres de la thèse, traite des soubassements théoriques et des mécanismes sous-jacents qui ont guidé le décideur public dans le choix de sa politique économique. Les règles fixes en matière d'inflation et de limitation du déficit public, la coordination du réglage monétaire et de la gestion des finances publiques, l'indépendance de Banque centrale, les réformes structurelles entreprises ainsi que la priorité accordée à la stabilité macroéconomique, attestent et cautionnent les fondements néoclassiques de la politique économique. La recherche de la crédibilité monétaire à travers la règle fixe d'inflation de 2% a conduit à un renchérissement du coût du crédit. Le maintien des taux d’intérêt élevés est à l’encontre des intérêts des PME qui se trouvent pénalisées par le rationnement du crédit dont elles font l’objet. En matière budgétaire, la réduction du déficit public à 3% constitue une règle qui assure la maîtrise des finances publiques et soutient l’Institut d’émission dans sa lutte contre l’inflation. Le respect impératif de cette règle, quels que soient les chocs qui affectent l’économie, entretient les facteurs de blocage liés à la baisse de la demande et du revenu globaux. Le décideur public se prive ainsi, d'actions de redistribution et de régulation de la conjoncture susceptibles de limiter les disparités sociales. La politique de rigueur, de par le coût social qu’elle induit, limite la garantie des droits et des libertés. Le chômage des jeunes, les difficultés d’accès aux biens et services de base, la pauvreté, le sous emploi et l’analphabétisme constituent un manque de libertés et de droits qui restreint l’étendue des choix et des réalisations effectives. Il apparaît, en définitive, que le choix de la politique de rigueur axée sur des règles inflexibles, atteint assurément l’objectif de stabilité macroéconomique, mais au prix d’un déficit de croissance et de bien-être social. Les effets de la crise financière sur l’économie viennent confirmer la fragilité du système de croissance. Celle-ci a transité par des effets de revenus liés à la baisse de la demande externe à travers quatre canaux de transmission: le tourisme, les exportations, les transferts des résidents marocains à l’étranger et les IDE. Les taux de croissance enregistrés entre 2008 et 2010 restent faibles et l’emploi recule. L'impact de la crise met fin à l'illusion de résilience de l’économie et attire l’attention sur le fait qu’il existe une politique alternative axée sur la croissance et l’emploi. / The aim of this research is to test the relevance of underdevelopment trap concept, by showing through the economic performance, that the policy of disinflation has installed the Moroccan economy in a low balance. The purpose is to highlight the restrictive effects on the growth and employment, the orientation of monetary and fiscal policy. The proposed conceptual framework derives from the debates related to the rule versus discretion, independence and credibility of the Central Bank, fiscal sustainability and a cooperative policy mix. The evaluation of the policy mix implemented with rigor since 1998 is based on the articulation of analytical frameworks from the theories of the economic policy, the economy of the endogenous growth and analysis in terms of capabilities of Amartya Sen. Two lines of thought have been developed. The first one involves the incorporation of the concept of underdevelopment trap to the sluggish growth thus constituting, the main characteristics of the system of growth in presenting the constraints on the economy. The second puts the evaluation of the welfare on the opportunities and freedoms offered by public policies. In this sense, it is necessary to analyze the inferences that exist between the economic policy, social welfare and the capabilities. These analyzes have mobilized multiple empirical data in order to assess the contradictory factors that prevent the economic activity from achieving its potential growth. Thus, the first five chapters of the thesis deals with theoretical foundations and the underlying mechanisms that guided the policy makers in the choice of its economic policy. The fixed rules in regard to inflation and the limitation of public deficit, the coordination of monetary setting and for the management of public finances, the independence of the Central Bank, the structural reforms as well as the priority given to macroeconomic stability, attest and endorse the neoclassical foundations of the economic policy. Seeking monetary credibility through the fixed rule of 2% inflation led to an increase in the cost of credit. Indeed, maintaining high interest rates is counter to the interests of SMEs which are penalized by the rationing the amount of credit that they are the subject. In budgetary matters, reducing the deficit to 3% constitutes a rule that ensures the control of public finances and supports the issuing institute in its fight against inflation. The imperative respect for this rule, regardless of the adverse shocks that affect the economy, maintains the factors of blocking linked to the decline in demand and the global income. Public Decision makers are thus deprived the shares of redistribution and to regulate their situation likely to limit social disparities. The strict policy limits the guarantee of rights and freedom because of its resulting social costs. Youth unemployment, the difficulties of access to goods and basic facilities, poverty, underemployment and illiteracy are a lack of freedom and rights that restricts the range of choice and achievements. The growth deficit feeds the social deficit and the extent of inequality strengthens it. It appears, eventually, that the choice of the strict policy focused on inflexible rules ensures, certainly achieved the objective of macroeconomic stability, but at the cost of low growth and welfare. The effects of the financial crisis on the economy just confirm the fragility of the system of growth. The latter has channelled through the effects of income related to the decline in external demand through four channels of transmission: tourism, exports, and transfers from Moroccan living abroad and the IED. The rate of growth recorded between 2008 and 2010 remained low and employment declined. The impact of the crisis puts an end to the illusion of resilience of the economy and draws the attention to the fact that there is an alternative policy focused on growth and employment.
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Le marché du charbon en France pendant la Première Guerre mondiale (1914-1921) / The coal market in France during the First World War (1914-1921)

Chancerel, Pierre 12 November 2012 (has links)
La Première Guerre mondiale prive la France d’une partie des mines du Nord et du Pas-de-Calais, d’un grand nombre de mineurs et des importations de combustible allemandes et belges. En dépit des principes libéraux de la Troisième République, l’État, pour résoudre la pénurie, est conduit à intervenir de plus en plus dans la production, le transport et la commercialisation du charbon. À partir de l’été 1917, le ministre de l’Armement Louis Loucheur organise une administration spécifique, le Bureau national des Charbons, qui exerce la mainmise sur ce marché en regroupant les producteurs et les consommateurs, en fixant les prix et en réglementant la répartition. Après l’armistice, l’augmentation des prix anglais et la faible exécution des livraisons de charbon allemand rendent nécessaires le maintien du contrôle de l’administration. L’objectif du Bureau national des Charbons est alors d’unifier le marché national en essayant d’instaurer des prix de vente uniques sur tout le territoire. Mais en avantageant certaines catégories de consommateurs, il devient également un instrument de politique économique. Ce régime de guerre est supprimé brutalement au début de 1921. La France fait alors face à une crise industrielle de surproduction qui met fin à la pénurie et remet en cause l’intervention de l’État dans le marché. / During the First World War, France loses some coalmines in Nord and Pas-de-Calais, a large number of miners and German and Belgian imports. Despite the liberal principles of the Third Republic, the French State intervenes more and more into the production, the transport and the commercialization of coal to fix the shortage. From summer 1917, the Minister of Armament Louis Loucheur settles a specific administration, the Bureau national des Charbons, which controls the whole market: it gathers producers and consumers, fixes prices and rules the repartition. After the Armistice, increased English prices and insufficient German deliveries impose on the administration to keep controlling the market. The Bureau national des Charbons aims to unify the national market with single sales price for the whole country. It also becomes an instrument of economic policy since it can give some advantages to specific categories of consumer. At the beginning of 1921, this war system is suddenly dismantled. France faces then an industrial overproduction crisis which gives an end to the shortage and questions the State’s market intervention.

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