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Dynamique des actifs financiers et politiques monétaires non conventionnelles : Cas de la Bourse de Paris / Dynamics of fiancial assets and unconventional monetary policy : the Paris Stock Exchange's case

Aloui, Donia 19 June 2019 (has links)
Au cours de ces dernières années, les banques centrales principales ont adopté de nouvelles politiques monétaires considérées comme étant des politiques non conventionnelles. Ces politiques ont pour objectif de relancer la croissance économique et de maîtriser l’inflation par l’intermédiaire du marché obligataire. Dans ce travail de recherche, nous étudions l’impact de ces nouvelles pratiques monétaires sur les marchés financiers. Plus précisément, nous essayons d’explorer l’évolution du marché boursier face à la mise en œuvre de l’assouplissement quantitatif et de détecter les canaux de transmission de cette stratégie aux cours boursiers. / During the last few years, major central banks have adopted new monetary policies that were considered unconventional policies. These new measures aim to boost economic growth and control inflation through the bond market. In this research the main objective is to study the impact of these new monetary practices on the financial markets. More specifically, this dissertation tries to explore the stock market's evolution in the face of the implementation of quantitative easing and to detect the transmission channels of this strategy to stock prices.
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Optimal policies in international macroeconomics / Politiques optimales en macroéconomie internationale

Alla, Zineddine 17 March 2017 (has links)
La crise financière mondiale qui a débuté en 2008, et la crise des dettes souveraines en zone euro qui l'a suivie, ont successivement forcé les macroéconomistes à repenser leur cadre conceptuel. Cette thèse est une modeste contribution aux efforts colossaux déployés par les macroéconomistes à travers le monde pour faire face à ce défi: renforcer la compréhension de l'utilisation optimale des outils de politique économique non conventionnels. A cette fin, elle est construite en deux parties. Chaque partie vise à explorer au plan théorique un "contexte macroéconomique-type" au sein duquel des outils de politique économique non conventionnels ont été employés ces dernières années. La première partie, intitulée "Politique Non Conventionelle Optimale en Economie Ouverte", analyse l'utilisation optimale d'instruments de politique économique non conventionels par une banque centrale en économie ouverte. En présence de frictions financières qui modifient la manière dont la politique monétaire affecte l'économie, ou en présence de chocs exogènes qui mettent en défaut la "divine coïncidence", cette partie décrit comment un banquier central devrait combiner un instrument de politique monétaire non conventionnelle et la politique monétaire conventionnelle à des fins de stabilisation macroéconomique. La seconde partie, "Politique Budgétaire Optimale en Union Monétaire", adopte le point de vue du gouvernement d'un pays situé en union monétaire (typiquement la zone euro). Un tel pays ne disposant d'une politique monétaire autonome (au plan national), cette partie étudie la possibilité pour un tel pays d'utiliser la politique budgétaire comme un outil de stabilisation, et décrit l'utilisation optimale des dévaluations fiscales en réponse à des chocs exogènes idiosyncratiques. / The 2008 global financial crisis and the subsequent euro area sovereign debt crisis successively forced macroeconomists to reassess this conceptual framework. This thesis is a modest contribution to the huge efforts undertaken by macroeconomists following the crisis to meet this challenge, i.e. to develop some insights about the optimal use of unconventional policy tools. To do so, this thesis is twofold. Each part intends to explore from a theoretical perspective a fundamental macroeconomic situation that called for the use of unconventional policy instruments in the recent years. The first part, ”Optimal Unconventional Policy in An Open Economy” analyzes the optimal use of unconventional policy instruments by the central bank in an open economy framework. Assuming that the presence of financial frictions changes the way monetary policy affects the economy, or that the occurence of exogenous shocks breaks the ”divine coincidence”, this part describes how a central bank should combine an unconventional policy instrument and conventional monetary policy to favor macroeconomic stabilization. The second part, ”Optimal Fiscal Policy in a Currency Union”, takes the standpoint of the governement of a country located in a currency union (typically the euro area). Such a country being deprived of monetary policy autonomy, this part considers the opportunity of using fiscal policy as a stabilization tool, and describes the optimal use of fiscal devaluations following idiosyncratic exogenous shocks.
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Essays on bank intermediation in developing countries

Nketcha Nana, Pierre Valere 20 April 2018 (has links)
Cette thèse comprend trois essais sur des problèmes d’intermédiation bancaire dans les pays en développement. Le premier essai aborde la question des facteurs de l’accumulation des réserves bancaires en Afrique. La plupart des travaux antérieurs soulignent le rôle du risque de crédit. Alors que la théorie moderne de l’intermédiation financière montre que l’exposition au risque de liquidité peut inciter les banques à accumuler des actifs liquides, cette hypothèse n’a pas reçu beaucoup d’attention. Nous soutenons que les banques en Afrique sont exposées à un risque de liquidité relativement important ; ensuite, à l’ aide des données couvrant des pays africains sur la période 1994-2008, nous montrons que ce risque est en fait un facteur important de l’accumulation des réserves bancaires. Nos résultats suggèrent que le risque de liquidité réduit significativement la part des dépôts que les banques peuvent distribuer sous formes de crédits ; et par conséquent, pourrait être un facteur de la disponibilité (ou de la rareté) des financements bancaires en Afrique. Les deux autres essais de cette thèse abordent la question des déterminants de la disponibilité (ou de la rareté) des prêts bancaires dans les pays en développement. Dans le deuxième essai, nous reconsidérons le rôle du risque de crédit ; plus généralement, des institutions du marché du crédit. Spécifiquement, nous utilisons des données et des mesures plus récentes, publiées par Doing Business, pour réexaminer la question des effets sur le volume des prêts bancaires, de la protection juridique des prêteurs et des emprunteurs, ainsi que du partage des informations sur le crédit. Nos données couvrent un large échantillon de 143 pays sur la période 2006-2010. En accord avec les travaux antérieurs, les résultats de nos analyses indiquent qu’une meilleure protection juridique des prêteurs et des emprunteurs, et un plus grand partage des informations sur le crédit sont en général associés à des volumes de prêts bancaires plus importants. Nous trouvons que ces effets demeurent significatifs lorsque l’échantillon inclut uniquement les pays en développement, ou uniquement les pays pauvres. Dans le troisième essai, nous considérons le rôle du risque de liquidité et de la politique monétaire. Ces deux facteurs n’ont que très peu été considérés dans les travaux antérieurs sur les déterminants du volume des prêts bancaires dans les pays en développement. Nos analyses empiriques, à l’aide des données de panel sur 97 pays pauvres et à revenus intermédiaires, sur la période 2004-2010, montrent que le risque de liquidité et la politique monétaire affectent significativement le volume des prêts bancaires dans les pays en développement. Nous trouvons que ces effets sont très hétérogènes : les effets du risque de liquidité et de la politique monétaire, sur le volume des prêts bancaires, sont plus forts lorsque les conditions du marché du crédit sont favorables ; ces effets sont plus faibles, voire non significatifs lorsque les conditions du marché du crédit sont mauvaises. Ces résultats sont importants pour la politique économique. Car il suggèrent que, dans certains pays en développement tout au moins, notamment ceux où le risque de crédit est relativement faible, des mesures visant à réduire l’exposition des banques au risque de liquidité, et/ou à rendre la politique monétaire moins restrictive, permettraient d’accroître le volume des prêts bancaires. De telles mesures ne fonctionneraient pas dans les pays où le risque de crédit est relativement plus élevé ; dans ces pays, en effet, il est primordial de réduire le risque de crédit. / This dissertation consists of three empirical essays on issues of bank intermediation in developing countries. The first essays seeks to improve our understanding of why banks in Africa are hoarding large volume of liquid assets. Prevailing explanations of this phenomenon have focused mostly on the role of credit risk. Yet, modern models of financial intermediation show that a high exposure to liquidity risk may also prompt banks to hoard large amounts of (precautionary) liquid reserves. We argue that this risk is important in Africa; and using data over the 1994-2008 period, we provide evidence indicating that it contributes significantly to the hoarding of bank liquid assets. This evidence suggests that liquidity risk reduces the share of deposits that African banks can channel into credits, which therefore, can adversely affect the availability of bank credit. The second and the third essays focus on the issue of the determinants of the availability of bank credit, or the lack thereof, in developing countries. In the second essay, we (re-)consider the role of credit risk, or more generally, of credit market institutions. Specifically, we use new data and improved measures from Doing Business, to reexamine the issue of the relationships between creditor rights protection and credit information sharing on one hand, and bank credit on the other hand. The data covers a large sample of 143 countries and are taken in averages over the period 2006-2010. Our results indicate the robustness of earlier evidence that both stronger creditor rights protection and better credit information sharing are associated with greater availability of bank credit. We find that these effects are significant even when the sample is restricted to include either developing countries only or poor countries only. In the third essay we consider the role of liquidity risk and monetary policy. These two factors have not received much attention in previous empirical studies on the determinants of bank credit in developing countries. Using a panel dataset which covers 97 lowand middle-income countries over the 2004-2010 period, we show that liquidity risk and monetary policy are actually important determinants of the availability of bank credit in developing countries. We find important heterogeneity in the results: both liquidity risk and monetary policy have greater effects on bank credit in economies with better credit market conditions, but much smaller and even not statistically significant effects in economies with poor credit market conditions. This result is important because it suggests that, at least in some developing countries, those with a relatively low level of credit risk, reducing the exposure of banks to liquidity risk, and/or implementing a less restrictive monetary policy, are effective channels through which the availability of bank credit could be enhanced. For countries with a relatively high level of credit risk, such channels would be ineffective; in these countries, reducing credit risk is of first order importance to stimulate bank lending.
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La prospérité par la restriction : le discours de la Banque du Canada des années 80

Bouchard, Sébastien 11 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur le discours de la Banque du Canada durant les années 80. Après avoir exposé les théories néolibérale, keynésienne et marxiste, l'auteur présente rapidement l'histoire monétaire canadienne et la période socio-économique des années 1975 à 1995. L'analyse des rapports annuels de la Banque du Canada des années 80 nous apprend que la Banque admet les effets négatifs de ses politiques, qui ralentissent la croissance économique, augmentent le chômage et amplifient les récessions. Ces effets « à court terme » permettront de soutenir à long terme une croissance non inflationniste. C'est d'ailleurs l'inflation, et non le chômage, qui est présentée comme le grand mal qui cause l'injustice et effrite les sociétés démocratiques, ce qui aurait été le cas lors des traumatisantes années 70. Bien que salaires et profits soient tous deux inflationnistes, les salaires sont systématiquement dénoncés par la Banque comme inflationnistes alors que la croissance des profits est souvent présentée comme positive et stimulant l'investissement. Malgré cette opposition, les employeurs et employés sont invités à lutter « ensemble » contre l'inflation, négative pour tous. La Banque soutient la déréglementation des marchés financiers alors que ces derniers exercent des pressions, souvent spéculatives, qui poussent au durcissement des politiques de la Banque. De leur côté, les « résistances » de l'État ou du « marché du travail » aux pressions des marchés sont dénoncées, car elles augmenteraient le chômage et la stagnation. La Banque dénonce la croissance de l'endettement privé et public canadien, l'endettement public étasunien et celui du Tiers-Monde. Cette croissance, surtout expliquée par l'inflation, est influencée par les politiques restrictives de taux d'intérêt élevés. L'augmentation des paiements d'intérêts qui en découle limite l'endettement privé et accroît l'endettement public. Par contre, la Banque n'admet jamais directement que sa politique monétaire restrictive a augmenté la dette publique canadienne. Enfin, la Banque appuie constamment les banques privées canadiennes, très impliquées dans la Crise de la dette des pays du Tiers-Monde. Cette situation permet de constater le parti pris de la Banque pour le capital et contre le travail, ce qu'elle ne met jamais en relief dans son discours d'orientation néolibérale.
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La politique monétaire optimale : analyse du critère de bien-être sous ciblage d'inflation et sous ciblage des prix

Lazzarou, Chaimae 11 November 2023 (has links)
Dans ce mémoire, on investigue les réponses des variables et du niveau de bien-être social suite à différents chocs/changements de paramètres sous deux régimes : le ciblage d'inflation (« Inflation Targeting », IT) et le ciblage des prix (« Price Targeting », PT). Dans le cadre d'un nouveau modèle néokeynésien, modèle adopté par les banques centrales et la majorité des études scientifiques dans l'étude des politiques monétaires, la perte en bien-être sous PT est plus faible et robuste aux chocs à la demande, technologique, monétaire et au coût de la production ainsi qu'aux différentes valeurs de l'élasticité de Frisch et de la rigidité des prix. Autre résultat probant de l'étude menée, les anticipations rationnelles constituent un élément fort de la crédibilité et réussite du régime de ciblage des prix. Les réactions des variables sont atténuées et le bien-être quant à lui s'améliore considérablement. Toutefois, les deux politiques imposent un compromis aux décideurs : choisir entre la stabilité de la production et la stabilité de l'inflation.
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Optimium financier de premier et de second rang dans une économie de distribution à plusieurs biens

Bartolini, Ivan 11 1900 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Lorsque le système d'actifs est incomplet, des problèmes d'existence sont reliés aux économies avec actifs réels (Hart 1974) alors que des problèmes d'indétermination réelle de l'équilibre sont reliés aux économies avec actifs financiers (Cass 1985). Dans les deux cas, l'optimum de premier rang ne peut plus être atteint, et il faut considérer des optimums au sens contraint. Les concepts d'optimum au sens contraint ont surtout été étudiés par rapport à l'équilibre concurrentiel (Diamond (1967), Grossman (1977), et pour des économies réelles (Stiglitz (1982)). Un concept général d'optimum contraint par un système de marchés concurrentiels pour les biens (OCGP) a été proposé plus récemment par Géanakoplos et Polémarchakis (1986). Dans cette thèse on aborde le problème de l'incomplétude du système d'actifs financiers comme un modèle de second rang. On se distingue des auteurs précédents puisqu'on considère un système d'actifs financiers. Pour éviter les problèmes liés à l'indétermination de l'équilibre, on se place dans une économie de Distribution. On étend ainsi le modèle de référence de Arrow (1953) au cas des marchés incomplets et des préférences non séparables, et on obtient aussi une interprétation du modèle en terme de politique monétaire. Dans le premier chapitre on développe une théorie généralisée du consommateur faisant face à différentes contraintes budgétaires. On y introduit les concepts dont on aura besoin pour interpréter l'optimum, et on propose une décomposition originale de l'effet de substitution des prix en un effet de substitution inter états et un effet de substitution intra état. Dans le second chapitre on pose le problème de l'optimum de premier rang dans l'espace des prix individuels et des revenus. On montre alors que l'incomplétude du système d'actifs financiers n'est pas suffisante en soi pour faire dévier l'allocation du premier rang puisqu'elle ne représente qu'une contrainte nominale. Le troisième chapitre constitue le corps de la thèse. On y introduit différents concepts d'optimum contraints, et on montre que dans chacun des cas le Distributeur se comporte comme un monopoleur de compromis qui prélève un système de taxes et de subventions en n'utilisant qu'une partie de son pouvoir de monopole. Dans la première section on présente l'optimum contraint par un système d'actifs incomplets au sens pur (Diamond), en imposant une contrainte de normalisation unique des prix conditionnels. Dans la seconde section, on impose une contrainte d'unicité des prix conditionnels, et on obtient une application du concept d'optimum contraint au sens de Géanakoplos et Polémarchakis pour une économie financière. Dans la dernière section on présente un concept original d'optimum contraint par un système de marchés concurrentiels pour les actifs qui peut se voir comme la réciproque du modèle précédent. Dans le dernier chapitre, on revient à l'OCGP, et on interprète la quantité totale d'actifs émise par le Distributeur comme un instrument de politique monétaire dans la lignée de Magill et Quinzii (1992). Après avoir mis en évidence les liens entre la structure des rendements et la nature des effets de la politique monétaire, on obtient un résultat intéressant sur la structure optimale des rendements des actifs existants puisque cette dernière ne permet pas la conduite d'une politique monétaire active.
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La Réforme Financière au centre de l’Efficacité de la Politique Monétaire au Cambodge / The Financial Reform in the center of the Effectiveness of Monetary Policy in Cambodia

Nget, Sovannarith 14 March 2013 (has links)
Après trois décennies des conflits armés, le Cambodge a enfin la capacité d’accélérer sa croissance et l’intégration de son économie dans la région et le monde. Pour cela, le pays doit reconstruire un système financier solide et mettre en place une politique monétaire. Nous proposons une étude de l’efficacité de la politique monétaire de la BNC (Banque Nationale du Cambodge) en tenant compte du fait que le sous-développement du secteur financier amoindrit les effets des canaux de transmission de la politique monétaire.Après avoir abordé les aspects théoriques en mettant en lumière le consensus de la politique monétaire et les différents canaux de transmission, nous passons en revue les travaux empiriques menés sur ce thème tant dans les pays développés, les pays en développement que les pays en transition. Il en ressort que les spécificités des systèmes financiers des différents pays, conditionnent la complexité et les effets des canaux de transmission et que le développement du système financier favorise la conduite de la politique monétaire, ne serait-ce que parce qu’elle étaye la confiance du public. Nous mettons ainsi en évidence l’importance d’une réforme du secteur financier préalable à toute politique monétaire. Par ailleurs, l’évolution du secteur financier est liée au développement économique mais celle-ci est aussi susceptible de créer de l’instabilité financière si le pays ne met pas en place des institutions suffisamment solides. Sa réussite demande que soient préalablement remplies un certain nombre de conditions comme la stabilité macroéconomique, la qualité de la réglementation financière et le développement du marché monétaire. Ce type de stratégie a été mise en place en 2001 (Blueprint [2001]) pour développer un système financier fondé sur les mécanismes du marché ; elle n’a que partiellement abouti. Elle a été revue en 2006 (le FSDS [06-15]) avec pour objectif d’harmoniser le calendrier de la réforme avec les améliorations en matière économiques, politiques, sociales et institutionnelles.Au stade actuel de développement du Cambodge, les canaux de transmission de la politique monétaire ne sont pas tous efficients à cause d’un système financier sous-développé, de globalisation financière et la dollarisation. Nous avons par conséquent mené une étude empirique sur la base de données Cambodgiennes pour évaluer leurs effets. Il en ressort que le canal du crédit n’a pas d’impact sur la croissance économique mais sur le niveau général des prix alors que le canal monétaire a un impact positif à court-terme sur le niveau général des prix. L’agrégat M1 et le crédit sont positivement reliés à court-terme. Notre étude suggère l’existence d’un canal monétaire et l’absence d’un canal du crédit. A la recherche du cadre le plus adapté de la politique monétaire dans le contexte du pays, nous analysons trois stratégies : le ciblage du taux d’inflation, celui du taux de change et celui des agrégats monétaires. Nous prenons aussi en compte les aspects institutionnels de la politique monétaire (l’indépendance, la responsabilité et la transparence de la conduite de la politique monétaire), la stratégie de communication et des mécanismes de décision de la Banque Centrale. Une stratégie basée sur un ciblage des agrégats monétaires semble l’option la plus adaptée. Un ciblage du taux de change paraît être une option secondaire (second-best) pour modérer la volatilité excessive et ancrer les anticipations des agents économiques. / After three decades of the armed conflicts, Cambodia finally has the capacity to accelerate her economic growth and integration into the region and the world. The country must rebuild a sound financial system and put in place an effective monetary policy. We propose to conduct a study on the efficacy of monetary policy of NBC (Central Bank of Cambodia) while taking into account of the underdevelopment of the financial system which weakens the effects of the transmission channels of the monetary policy.Following the literature reviews which highlight the consensus of an effective monetary policy and different channels of transmission, we undertake an empirical review in developed and developing countries. The specificities of financial system of each county condition the complexity and the effects of transmission channels. Moreover, the development of financial system enhances the implementation of monetary policy as long as it enjoys public confidence. We thus emphasize the importance of the reform of financial system prior to conducting an effective monetary policy. Besides, the development of financial system links closely with that of the economy but it is likely to foster financial instability if the country doesn’t have sufficiently sound institutions. The success of the reform requires a number of preconditions such as macroeconomic stability, acceptable quality of regulations, and development of monetary market. The reform was put in place in 2001 (Blueprint [2001]) to develop a sound and efficient financial system based on market mechanisms; it could only partially achieve its objectives. It was revised in 2006 (FSDS [06-15]) to harmonize its objectives with the pace of reform which experienced economic, political, social and institutional improvements.In the current state of development of Cambodia, transmission channels of monetary policy are not fully efficient. We conducted an empirical studies based on Cambodian data to evaluate its effects. It seems that credit channel doesn’t have the impacts on economic growth but on general level of prices while monetary channel has positive and short-term impacts on general level of prices. Our study suggests the existence of a monetary channel and absence of credit channel. In a quest of the suitable monetary policy framework in the current context of the country, we analyze three forms of framework: inflation targeting, exchange rate targeting and monetary aggregate targeting. We also take into account of institutional aspects (independence, accountability, and transparency of the monetary policy implementation), communication strategy, and decision mechanisms of NBC. A monetary policy strategy based on monetary aggregate targeting appears the most suitable option. Exchange rate targeting framework seems to be a second-best option to absorb the excessive volatility and anchor the public expectations.
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On the dynamic effects of fiscal policy

Tsoungui Belinga, Vincent de Paul 05 1900 (has links)
Dans le sillage de la récession mondiale de 2008-09, plusieurs questions ont été soulevées dans la littérature économique sur les effets à court et à long terme de la politique budgétaire sur l’activité économique par rapport à son signe, sa taille et sa durée. Ceux-ci ont des implications importantes pour mieux comprendre les canaux de transmission et l’efficacité des politiques budgétaires, avec la politique monétaire étant poursuivi, ainsi que pour leurs retombées économiques. Cette thèse fait partie de ce regain d’intérêt de la littérature d’examiner comment les changements dans la politique budgétaire affectent l’activité économique. Elle repose alors sur trois essais: les effets macroéconomiques des chocs de dépenses publiques et des recettes fiscales, les résultats macroéconomiques de l’interaction entre les politiques budgétaire et monétaire et le lien entre la politique budgétaire et la répartition des revenus. Le premier chapitre examine les effets des chocs de politique budgétaire (chocs de dépenses publiques et chocs de recettes fiscales) sur l’économie canadienne au cours de la période 1970-2010, en s’appuyant sur la méthode d’identification des restrictions de signe développée par Mountford et Uhlig [2009]. En réponse à la récession mondiale, les autorités fiscales dans les économies avancées, dont le Canada ont généralement mis en oeuvre une approche en deux phases pour la politique budgétaire. Tout d’abord, ils ont introduit des plans de relance sans précédent pour relancer leurs économies. Par exemple, les mesures de relance au Canada, introduites à travers le Plan d’action économique du Canada, ont été projetées à 3.2 pour cent du PIB dans le budget fédéral de 2009 tandis que l’ "American Recovery and Reinvestment Act"(ARRA) a été estimé à 7 pour cent du PIB. Par la suite, ils ont mis en place des plans d’ajustement en vue de réduire la dette publique et en assurer la soutenabilité à long terme. Dans ce contexte, évaluer les effets multiplicateurs de la politique budgétaire est important en vue d’informer sur l'efficacité de telles mesures dans la relance ou non de l'activité économique. Les résultats montrent que les multiplicateurs d'impôt varient entre 0.2 et 0.5, tandis que les multiplicateurs de dépenses varient entre 0.2 et 1.1. Les multiplicateurs des dépenses ont tendance à être plus grand que les multiplicateurs des recettes fiscales au cours des deux dernières décennies. Comme implications de politique économique, ces résultats tendent à suggérer que les ajustements budgétaires par le biais de grandes réductions de dépenses publiques pourraient être plus dommageable pour l'économie que des ajustements budgétaires par la hausse des impôts. Le deuxième chapitre, co-écrit avec Constant Lonkeng Ngouana, estime les effets multiplicateurs des dépenses publiques aux Etats-Unis en fonction du cycle de la politique monétaire. Les chocs de dépenses publiques sont identifiés comme étant des erreurs de prévision du taux de croissance des dépenses publiques à partir des données d'Enquêtes des prévisionnistes professionnels et des informations contenues dans le "Greenbook". L'état de la politique monétaire est déduite à partir de la déviation du taux des fonds fédéraux du taux cible de la Réserve Fédérale, en faisant recours à une fonction lisse de transition. L'application de la méthode des «projections locales» aux données trimestrielles américaines au cours de la période 1965-2012 suggère que les effets multiplicateurs des dépenses fédérales sont sensiblement plus élevées quand la politique monétaire est accommodante que lorsqu'elle ne l'est pas. Les résultats suggèrent aussi que les dépenses fédérales peuvent stimuler ou non la consommation privée, dépendamment du degré d’accommodation de la politique monétaire. Ce dernier résultat réconcilie ainsi, sur la base d’un cadre unifié des résultats autrement contradictoires à première vue dans la littérature. Ces résultats ont d'importantes implications de politique économique. Ils suggèrent globalement que la politique budgétaire est plus efficace lorsqu'on en a le plus besoin (par exemple, lorsque le taux de chômage est élevé), si elle est soutenue par la politique monétaire. Ils ont également des implications pour la normalisation des conditions monétaires dans les pays avancés: la sortie des politiques monétaires non-conventionnelles conduirait à des multiplicateurs de dépenses fédérales beaucoup plus faibles qu'autrement, même si le niveau de chômage restait élevé. Ceci renforce la nécessité d'une calibration prudente du calendrier de sortie des politiques monétaires non-conventionnelles. Le troisième chapitre examine l'impact des mesures d'expansion et de contraction budgétaire sur la distribution des revenus dans un panel de 18 pays d'Amérique latine au cours de la période 1990-2010, avec un accent sur les deniers 40 pour cent. Il explore alors comment ces mesures fiscales ainsi que leur composition affectent la croissance des revenus des dernier 40 pour cent, la croissance de leur part de revenu ainsi que la croissance économique. Les mesures d'expansion et de contraction budgétaire sont identifiées par des périodes au cours desquels il existe une variation significative du déficit primaire corrigé des variations conjoncturelles en pourcentage du PIB. Les résultats montrent qu'en moyenne l'expansion budgétaire par la hausse des dépenses publiques est plus favorable à la croissance des revenus des moins bien-nantis que celle par la baisse des impôts. Ce résultat est principalement soutenu par la hausse des dépenses gouvernementales de consommation courante, les transferts et subventions. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. En outre ces mesures d’expansion budgétaire sont favorables à la réduction des inégalités car elles permettent d'améliorer la part des revenus des moins bien-nantis tout en réduisant la part des revenus des mieux-nantis de la distribution des revenus. Cependant, l'expansion budgétaire pourrait soit n'avoir aucun effet sur la croissance économique ou entraver cette dernière à travers la hausse des dépenses en capital. Les résultats relatifs à la contraction budgétaire sont quelque peu mitigés. Parfois, les mesures de contraction budgétaire sont associées à une baisse de la croissance des revenus des moins bien nantis et à une hausse des inégalités, parfois l'impact de ces mesures est non significatif. Par ailleurs, aucune des mesures n’affecte de manière significative la croissance du PIB. Comme implications de politique économique, les pays avec une certaine marge de manœuvre budgétaire pourraient entamer ou continuer à mettre en œuvre des programmes de "filets de sauvetage"--par exemple les programmes de transfert monétaire conditionnel--permettant aux segments vulnérables de la population de faire face à des chocs négatifs et aussi d'améliorer leur conditions de vie. Avec un potentiel de stimuler l'emploi peu qualifié, une relance budgétaire sage par les dépenses publique courantes pourrait également jouer un rôle important pour la réduction des inégalités. Aussi, pour éviter que les dépenses en capital freinent la croissance économique, les projets d'investissements publics efficients devraient être prioritaires dans le processus d'élaboration des politiques. Ce qui passe par la mise en œuvre des projets d'investissement avec une productivité plus élevée capable de générer la croissance économique nécessaire pour réduire les inégalités. / In the wake of the 2008-09 Global Recession, several issues have been raised in the economic literature about the short and long-run effects of fiscal policy on economic activity with respect to its signs, its size and its duration. These have important implications to better understand the transmission channels and the effectiveness of fiscal policies, along with the monetary policy being pursued, as well as for their economic fallouts. This dissertation is part of this renewed strand of literature to assess how changes in fiscal policy affect economic activity. It therefore relies on three essays: the macroeconomic effects of government spending and tax revenue shocks, the economic outcomes of the interaction between fiscal and monetary policies and the nexus between fiscal policy and income distribution. The first chapter examines the effects of fiscal policy shocks (government spending and tax revenue shocks) on the Canadian economy, building on the sign-restrictions-VAR approach developed by Mountford and Uhlig [2009]. In response to the Global Recession, fiscal authorities in advanced economies including Canada typically implemented a two-phase approach to fiscal policy. First, they introduced unprecedented stimulus packages to revive their economies. For instance, stimulus measures in Canada, introduced through Canada's Economic Action Plan, were projected at 3.2 percent of GDP in the 2009 federal budget while the American Recovery and Reinvestment Act (ARRA) was estimated at 7 percent of GDP. Following the stimulus, they shifted gears, adopting adjustment plans to reduce public debt and ensure long-term fiscal sustainability. Against this backdrop, examining the size of fiscal multiplier is important to informing the effectiveness of such policy measures in reviving or not economic activity. I find that tax-cut multipliers vary between 0.2 and 0.5, while spending multipliers range between 0.2 and 1.1. Spending multipliers tend to be larger than tax-cut multipliers over the last two decades. For policy implications, these results tend to suggest that fiscal consolidations through large spending cuts could be more harmful to the economy than tax-based fiscal adjustments. The second chapter, co-written with Constant Lonkeng Ngouana, provides estimates of the US government spending multiplier over the monetary policy cycle. Government spending shocks are identified as forecast errors of the growth rate of government spending from the Survey of Professional Forecasters (SPF) and from the Greenbook record, further stripped from their predictable components. The state of monetary policy is inferred from the deviation of the Fed funds rate from the target rate, using a smooth transition function. Applying the local projections method to quarterly US data over the period 1965-2012, results show that the federal government spending multiplier is substantially higher under accommodative than non-accommodative monetary policy. The estimations also suggest that federal government spending may crowd-in or crowd-out private consumption, depending on the extent of monetary policy accommodation. The latter result reconciles---in a unified framework---apparently contradictory findings in the literature. These findings have important policy implications. They broadly suggest that fiscal policy is more effective when needed the most (e.g., at times of slack), if supported by monetary policy. They also have implications for the normalization of monetary conditions in advanced economies: the exit from UMP would lead to much lower federal government spending multipliers than otherwise, even if some amount of slack was to remain in the economy. This further highlights the need for a careful calibration of the timing of exit from unconventional monetary policy. The third chapter examines the impact of fiscal expansion and fiscal contraction measures on income distribution in a panel of 18 Latin American countries over the period 1990-2010, with a focus on the bottom 40 percent. It therefore explores how these fiscal measures and their composition have affected the income growth of the bottom 40 percent, their income share growth and economic growth. Fiscal expansions and fiscal consolidations are identified by periods for which there is a significant change in the cyclically-adjusted primary deficit as share of GDP. I find that on average, expenditures-based fiscal expansion are more likely to increase the income of the bottom 40 percent than revenues-based fiscal expansion. This result is mainly driven by government current consumption, transfers and subsidies. In addition, these fiscal expansion measures help to reduce income inequality by improving the income share of the bottom segments of the population while reducing the top income share. However, fiscal expansion could either have no effect on economic growth or prevent the latter through capital expenditures increases. Results for fiscal consolidation are somewhat mixed. Sometime, fiscal consolidation is associated with a decline of the income growth of the less well-off and rising inequality, sometime the impact is non-significant. None of the fiscal contraction measures affects significantly GDP growth. These findings have important policy implications. Countries with some fiscal space could initiate or continue to implement safety nets program--like conditional cash transfer programs--necessary to prevent the vulnerable segment of the population to adverse shocks and to improve their living standards. With a potential of stimulating low-skill employment, a wise fiscal stimulus through government current consumption increases could also play a significant role to reduce income inequality. Also, to avoid capital expenditures that hinder economic growth, efficient public investment projects should be prioritized in the policy making process. This consists of implementing investment projects with higher productivity that can enhance economic growth necessary to reduce inequality.
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Theoretical and empirical essays on inflation targeting and central bank transparency / Essais théoriques et empiriques sur les régimes de ciblage d’inflation et les politiques de transparence des banques centrales

M'Baye, Cheick Kader 28 June 2013 (has links)
Cette thèse contribue au débat sur les politiques de ciblage d’inflation et de transparence des banques centrales en présentant notamment trois essais théoriques et empiriques sur le sujet. Dans le premier essai, nous étudions théoriquement les conditions sous lesquelles il serait optimal pour une banque centrale d’adopter explicitement un régime de ciblage d’inflation. Nous proposons un nouveau cadre théorique qui combine les deux principales raisons avancées dans la littérature pour expliquer les effets réels à court terme de la politique monétaire et qui sont d’une part, la présence d’informations hétérogènes entre les agents économiques (Phelps, 1970 ; Lucas, 1972), et d’autre part, la rigidité des salaires ou des prix (Taylor, 1980 ; Calvo, 1983). Nous analysons ensuite notre problématique dans ce nouveau cadre en considérant l’interaction entre le degré de rigidité des prix, et le degré de complémentarités stratégiques dans la fixation de prix des firmes. Nos résultats montrent que l’adoption d’un régime de ciblage d’inflation dépend fortement de l’importance relative des paramètres du modèle. En particulier, nous montrons que le ciblage d’inflation devrait être toujours adopté lorsque les complémentarités stratégiques sont faibles, alors que dans le cas contraire, il est optimal uniquement lorsque les prix sont assez rigides et que la banque centrale détient des informations suffisamment précises sur les fondamentaux de l’économie. Dans le second essai, nous utilisons la macroéconomie expérimentale afin d’évaluer dans quelle mesure l’annonce de la cible d’inflation est pertinente dans un cadre de ciblage de l’inflation. Nos résultats montrent que lorsque la banque centrale ne se soucie que de la stabilisation de l’inflation, l’annonce de la cible d’inflation n’apporte pas de gain supplémentaire en termes de performances macro-économiques, par rapport à une politique monétaire active (type règle de Taylor). Cependant, si la banque centrale intègre également la stabilisation de l’activité économique dans ses objectifs, la communication de la cible contribue à réduire la volatilité de l’inflation, du taux d’intérêt, et de l’écart de production, bien que leurs niveaux moyens ne soient pas affectés. Ce résultat fournit ainsi une justification pour l’adoption d’un régime de ciblage flexible d’inflation par la majorité des pays ciblant l’inflation. Enfin dans le troisième essai, nous appliquons une analyse transversale ainsi que la technique des variables instrumentales, afin d’analyser les effets de la transparence des banques centrales sur les résultats macroéconomiques dans les pays émergents. Nous construisons un nouvel indice de transparence qui combine certains aspects de l’indice de transparence globale d’Eijffinger et Geraats (2006), avec ceux de l’indice de transparence sur le comité de politique monétaire de Hayo et Mazhar (2011). Nous analysons ensuite le rôle individuel de chaque composante du nouvel indice en termes de réduction du niveau de l’inflation et de sa volatilité, ainsi que de la volatilité du produit. Contrairement à la littérature antérieure, nous trouvons que le nouvel indice de transparence ainsi que ses aspects économique, politique, procédurale et de transparence sur la politique monétaire impactent négativement le niveau moyen de l’inflation, mais pas sa volatilité dans ces pays. L’unique composante du nouvel indice qui permet de réduire à la fois la volatilité de l’inflation et celle de la production est la transparence opérationnelle. Ces résultats s’avèrent robustes aux différentes spécifications de modèles économétriques utilisés dans cet essai. / This dissertation contributes to the debate on inflation targeting and central bantransparency by presenting three theoretical and empirical essays on the topic. In the first essay, we theoretically investigate the conditions under which it would be optimal for a central bank to explicitly adopt an inflation targeting regime. We propose a new theoretical framework that combines the two main frictions put forward in the literature to explain the real short run effects of monetary policy that is, heterogeneous information among agents (Phelps, 1970; Lucas, 1972), and wage or price rigidities (Taylor, 1980; Calvo, 1983). We then analyze our issue in this new framework by considering the interaction between the degree of price stickiness, and the degree of strategic complementarities in firms’ price setting. Our results show that adopting an inflation targeting regime crucially depends on the relative importance of the model’s parameters. In particular, we show that inflation targeting should always be adopted when strategic complementarities are low, while in the opposite case, it is optimal only if prices are sticky enough and the central bank holds sufficiently accurate information on the fundamentals of the economy. In the second essay, we use experimental macroeconomics to evaluate to what extent communication of the inflation target is relevant in an inflation targeting framework. Our results show that first, when the central bank only cares about inflation stabilization, announcing the inflation target does not make a difference in terms of macroeconomic performance compared to a standard active monetary policy. However, if the central bank also cares about the stabilization of the economic activity, communicating the target helps to reduce the volatility of inflation, interest rate, and output gap although their average levels are not affected. This finding provides a rationale for the adoption of flexible inflation targeting by the majority of inflation targeting countries. In the third essay, using a cross-sectional analysis and instrumental variables technique, we analyze the impact of central bank transparency on macroeconomic outcomes in emerging economies. We build a new index of transparency that combines some aspects of the overall Eijffinger and Geraats (2006) transparency index, with those of monetary policy committee transparency developed in Hayo and Mazhar (2011). We then analyze the individual role of each component of the new index in mitigating inflation and its volatility, as well as output volatility. By contrast to the previous literature, we interestingly find that the overall new index of transparency as well as its political, economic, procedural, and policy aspects negatively impact the average level of inflation, but not its volatility in these countries. The unique component of the new index that reduces the volatility of both inflation and output is operational transparency, and these results are robust to different econometric and instruments setting specifications.
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Essays on Inflation Dynamics and Monetary Policy in a Globalized World. / Essais sur la dynamique de l'inflation et la politique monétaire dans un monde globalisé.

Tahir, Muhammad Naveed 20 December 2012 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’analyser l’effet de la globalisation sur la dynamique de l’inflation et sur la politique monétaire dans un monde de globalisation. Cette thèse porte 3 chapitres :Dans le premier chapitre, nous nous intéressons à l’impact de la globalisation financière sur le comportement du ciblage d’inflation dans les pays émergents, avec une attention particulière portée au taux de change : la Banque centrale répond-elle aux mouvements du taux de change ? Nous nous sommes basés sur des données trimestrielles de six pays émergents qui pratiquent la politique de ciblage d’inflation, depuis la date de l’adoption de cette dernière, jusqu’au dernier trimestre 2009 (2009 Q4). L’étude se base sur un modèle de petite économie ouverte néo-Keynésien à la Gali et Monacelli (2005). Nous utilisons un estimateur GMM à équations multiples pour analyser la relation. Les résultats nous montrent que la réponse de la Banque Centrale au taux de change est statistiquement significatif dans le cas du Brésil, du Chili, du Mexique et de la Thaïlande. En revanche, elle ne l’est pas pour la Corée ni pour la République Tchèque. Théoriquement, le résultat ne devrait pas être significatif même avec un ciblage d’inflation flexible où la banque centrale répond aux écarts d’inflation et de production.Nous pensons que les caractéristiques particulières des pays émergents, telles que la peur du flottement “fear of floating”, le manque de développement du système financier ainsi qu’un manque de crédibilité de la banque centrale, expliquent cette préoccupation des banque centrales pour les variations de change. Dans le deuxième chapitre, nous étudions d’une façon empirique l’importance relative des canaux de transmission de la politique monétaire pour le Brésil, le Chili et la Corée. Cette partie se base sur des données mensuelles depuis l’adoption du ciblage d’inflation jusqu’à décembre 2009 (2009 M12). Nous utilisons un modèle SVAR, en incorporant les principaux canaux de transmission monétaire simultanément au lieu de les considérer séparément. Les résultats empiriques indiquent que le canal de taux de change ainsi que canal du prix des actifs ont une importance relativement plus élevée que le canal du taux d’intérêt traditionnel ou le canal du crédit pour la production industrielle. Les résultats sont très différents dans le cas de l’inflation, à l’exception de la Corée. Le classement élevé canal du taux de change et du canal du prix des actifs correspondent aux résultats de Gudmundsson (2007) : le canal du taux de change pourrait avoir pris une importance grandissante avec la développement de la globalisation financière.Dans le troisième chapitre, nous étudions empiriquement le rôle de l’ouverture - réelle et financière - sur la dynamique de l’inflation au Brésil, Chile en Corée du Sud. L’étude se base sur des données mensuelles, depuis l’adoption du ciblage d’inflation jusqu’à décembre 2009. Dans ce dernier chapitre, nous utilisons méthode de moments généralisée (GMM). Le ratio Importation sur PIB est considéré comme étant l’indicateur de l’ouverture réelle. En ce qui concerne l’ouverture financière, nous considérons alternativement l’indice de Chinn et Ito (KAOPEN) mesurant le degré de libéralisation des opérations sur le compte financier, et l’indicateur proposé per Lane et Milesi-Ferreti (2009).Nous concluons dans ce chapitre qu’il existe en général une relation positive entre l’ouverture réelle et l’inflation. En ce qui concerne l’ouverture financière, les résultats sont moins tranchés et dépendent largement de l’indicateur utilisé pour mesurer l’ouverture financière. / The aim of this thesis is to analyze the impact of globalization on the dynamics of inflation and monetary policy in a globalized world. It consists of three essays.In the first essay we investigate the impact of financial globalization on the behaviour of inflation targeting emerging market economies with respect to exchange rate – Do central banks respond to exchange rate movements or not? We use quarterly data for six emerging market inflation targeting economies from the date of their inflation targeting adoption to 2009 Q4. The chapter uses small open economy new Keynesian model à la Gali and Monacelli (2005), and employs multi-equation GMM technique to investigate the relationship. We find that the response of central bank to the exchange rate in case of Brazil, Chile, Mexico and Thailand is statistically significant while insignificant for Korea and Czech Republic. Theoretically, it should not be so as even under flexible inflation targeting central bank responds to inflation deviation and output gap; we think that the peculiar characteristics of emerging markets, like fear of floating, weak financial system and low level of central bank credibility make exchange rate important for these economies. In the second essay we investigate empirically the relative importance of monetary transmission channels for Brazil, Chile and Korea. This chapter uses monthly data from the inception of inflation targeting regime to 2009 M12. We use a SVAR model incorporating the main monetary transmission channels combined together instead of individual channels in isolation. The empirical results indicate that the exchange rate channel and the share price channel have higher relative importance than the traditional interest rate and credit channel for industrial production. The results are not much different in case of inflation, except for Korea. The high ranking of exchange rate and share price channel is in line with the results by Gudmundsson (2007), which finds that exchange rate channel might have overburdened in the wake of financial globalization.In the third chapter we investigate empirically the role of openness – real and financial – on the inflation dynamics of Brazil, Chile and Korea. The chapter uses monthly data from the inception of inflation targeting regime to the end month of 2009. In this chapter we employ the Generalized Method of Moments (GMM) technique. We use imports to GDP ratio as an indicator for real openness whereas Chinn and Ito index (KAOPEN) and total assets plus total liabilities to GDP ratio form the data set of Lane and Milesi-Ferretti are two proxies for financial openness. The chapter concludes that there exists, generally, a positive relationship between real openness and inflation. However, in case of financial globalization the results are inconclusive as they are sensitive to measurement method of financial globalization.

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