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Mythes et violence dans l'oeuvre de Sony Labou Tansi / Myths and violence in Sony Labou Tansi 's novelHenry, Alain-Kamal 30 March 2012 (has links)
Notre étude du roman de Sony Labou Tansi aborde les notions de violence et des mythes dans leurs fonctions littéraire et sémiologique. Elle les envisage comme les sources fondatrices de l'écriture romanesque.C'est dans ce sens que la violence est assimilée à l'action des états postcoloniaux représentés par la fiction. Dans une interaction entre l'imaginaire et le réel, l'auteur évoque la confrontation des identités, des mémoires collectives et des territoires en résistance contre une autorité postcoloniale liberticide.Une autre forme de violence dite scriptuaire poursuit, avec audace, cet élan initié par les premières œuvres africaines de langue occidentale, elle s'exerce sur le langage littéraire déstructuré et dont les bases narratologiques sont éclatées. Le roman sonyen amène les mots à leur limite pour réinventer un langage néologique qui instaure, dans le roman, le domaine de « la tropicalité » sonyenne, une hétérogénéité littéraire et une hybridation du roman francophone.Notre étude du mythe exploite deux axes majeurs, en tant que parole et récit des origines, la mythologie structure une vision du monde basée sur l'ethno-religieux, dans sa fonction sémiologique, le mythe est lui-même signe et symbole, il appelle à l'analyse des langages littéraire, artistique et mythique démystifiés et débridés par un univers où l'humour et l'ironie participent d'une démythification du pouvoir et des traditions. / Our study of the novel of Sony Labou Tansi approaches the notions of violence and myths in their literary and semiological functions. It envisages them as the founder sources of the romantic writing.In this sense that violence is assimilated to the postcolon states action represented by the fiction. In a correlation between fiction and reality, the author recalls iditities conflicts, collectives memories and territories in resistance against the postcolon authority oppression.nother forms of said violence scriptuaire follow, with boldness, this impulse initiated by the first Africain writings of western language, it's on the literary language destruction and narratologiques foundations of which are burst.The sonyen novel brings words to their border to reinvent a neological language which institutes, in the novel, the domain of " the sonyenne tropicalité ", a literary heterogeneity and a hybridization of the French-speaking novel.Our study of the myth exploits two major axles, as word and tale of origins, mythology structures a vision of the world based on the ethno-monk, in its semiological function, the myth is itself sign and symbol, he calls to the analysis of literary, artistic languages and mythical dispelled the illusions and unbridled by a world where humour and irony participate in demythologization of power and traditions.
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Les enfants de la République : les protagonistes "beurs" face au nouveau Bildungsroman : dynamiques d'inclusion et d'exclusion des jeunes dans les romans d'Azouz Begag, de Farida Belghoul et de Leïla Sebbar. / The Children of the Republic : the Protagonists « beurs » Facing the New Bildungsroman : dynamics of Inclusion and Exclusion of the Young in the Novels of Azouz Begag, Farida Belghoul and Leïla SebbarMod, Melinda 01 June 2017 (has links)
A l'intersection de la littérature comparée, des études de genre et des études postcoloniales, cette thèse vise à étudier le renouveau du Bildungsroman chez trois auteurs français contemporains : Azouz Begag, Farida Belghoul et Leïla Sebbar. Ce travail s'intéresse aux modalités des tensions sociales dont les protagonistes font l'expérience pendant leurs interactions avec la société dominante. Nous nous efforçons de comprendre comment ces trois auteurs déplacent les conventions du genre littéraire du Bildungsroman traditionnel pour négocier les obstacles sociaux qu’ils rencontrent et pour ménager des espaces limitrophes vivables dans et au-delà des espaces imposés par la société. La première partie de notre travail s'attache à reconsidérer les voies d'analyse traditionnelles de la « littérature beur », corpus dont font partie les romans des trois auteurs. La deuxième partie explore la façon dont ces textes renouvellent le genre du Bildungsroman notamment en problématisant l’expérience des jeunes personnages principaux de parents immigrés algériens dans la société française. L'acte de nommer et la dichotomie école-famille constituent les voies d'entrée principales dans l'analyse des romans. La troisième partie se focalise sur les stratégies textuelles et narratives par lesquelles les trois auteurs mettent en scène l'inscription des corps vus comme étrangers dans les espaces publics de la Métropole et par lesquelles ils proposent de nouvelles narrations pour inscrire l’expérience postcoloniale des jeunes protagonistes dans l’écriture. L'ironie, la subversion du regard et l'appropriation des espaces transitoires et limitrophes se trouvent ainsi au centre de notre analyse. / At the intersection of comparative literature, gender studies and postcolonial studies, this dissertation aims to study the renewal of the Bildungsroman in the novels of three contemporary French authors: Azouz Begag, Farida Belghoul and Leïla Sebbar. This work focuses on how the novels of the three writers express the social tensions the young protagonists are subjected to during their interactions with the dominant society. We strive to analyze how the conventions of the literary genre of the traditional Bildungsroman shift subtly in order to inscribe the social barriers in the textual body of literature and to propose border zones in place of the dominant society as living spaces. The first part of our work seeks to reconsider the traditional avenues of the analysis of littérature beur, the corpus of which the three authors belong to. The second part tackles the renewal of the genre of the Bildungsroman in these texts by in particular problematizing the presence of these young protagonists of Algerian immigrant descent in the French society. The act of naming and the dichotomy of school and family constitute the main entry point in the analysis of the novels. The third part concentrates on the textual and narrative strategies by which the three authors realize the inscription of bodies seen as foreign in the public spaces of the Métropole and by which they propose new narratives to set in writing the postcolonial experience of the young protagonists. The irony, the subversive gaze and the appropriation of transitory and border zones lie at the center of our analysis.
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Les Mille et une nuits et la littérature moderne (1904-2011) / Arabian Night's influence on modern literatureFrançois, Cyrille 07 March 2012 (has links)
Les Mille et une nuits sont une compilation de récits divers, du conte merveilleux au « roman » épique et à l'anecdote historique, en provenance de différentes sources, lettrées et « populaires, mais une compilation sans limites précises, variant de version en version, autour néanmoins d'un noyau d'histoires récurrentes. La présente thèse s'intéresse aux difficultés posées par cette complexité de l'objet : peut-on parler d'œuvre ? Comment est-elle transmissible ? Quelles représentations en ont les lecteurs du XXe siècle ? Quel est le corpus transmis ? Quel sens ont-elles pour les écrivains modernes ? A la croisée d'une étude de réception et d'influence, cette thèse étudiera plusieurs réécritures des Nuits afin d'examiner comment elles modélisent l'écriture moderne. Ce travail s'organisera selon trois perspectives générales : le rapport de la réécriture à l'immensité et à la complexité des Nuits, c'est-à-dire comment la création littéraire moderne redéfinit le corpus ; le mythe littéraire de Shahrâzâd ; et enfin les enjeux littéraires et culturels liés à l'appropriation des Mille et une nuits entre Europe et monde arabe. / The Thousand and One Nights, or Arabian Nights, are a collection made of narratives from high, popular and medium literature. This doctorial dissertation encompasses on the influence of this Nights on modern texts from XXth century's Europe, Middle-East, North-Africa and America. The complexity and particularity of this object question the rewritings: are the Thousand and One Nights a literary work? How rewriting it? What meanings writers search and create? The first part of this thesis aims to examine two types of rewriting: linked to the totality or selecting a story above all. The second part of this study focuses upon what we will call “Shahrazad myth”. Then, the third section seeks to illuminate literary and cultural stakes linked to the Nights' journey between East and West.
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La représentation de l'intellectuel africain dans le roman africain francophone de 1950 à nos jours. : Du prométhéisme au repli narcissique / The representation of the African intellectual in the Francophone African novel, from 1950 until now.Eko Mba, Fabrice 10 November 2016 (has links)
Le présent travail, dont le champ de recherche concerne le roman francophone d'Afrique au sud du Sahara, se propose d'analyser la mise en scène de la trajectoire de l'intellectuel africain, des années cinquante à nos jours. Il s'agit précisément de voir la manière dont les productions romanesques africaines de ces soixante dernières années représentent la situation de l'intellectuel dans la société africaine, à travers ses évolutions et ses perspectives. Quel rôle le roman africain de langue française a par le passé consacré au personnage de l'intellectuel et quels sont ses nouveaux modes d'actions et de productions d'idées contribuant aujourd'hui à renforcer ce rôle ? Au moment où, en Afrique, l'opinion publique parle de plus en plus de la faillite ou de la « mort de l'intellectuel africain », nous avons jugé nécessaire d'interroger le roman à ce sujet, à partir d'une sorte de panorama analytique allant de 1950 aux années 2010, pour observer comment la fiction littéraire africaine a longtemps représenté la figure de l'intellectuel et comment cette représentation a évolué au cours des dernières décennies. Empruntant sans cesse ses outils théoriques et méthodologiques à la sociologie de la littérature, cette thèse de doctorat s'interroge sur ce qui est advenu de l'intellectuel africain et sur le positionnement qu'il adopte dans le contexte actuel des sociétés africaines tournées vers la mondialisation. Sous forme d'histoire littéraire, elle présente chaque époque intellectuelle du continent africain à travers ses enjeux identitaires et politiques. Au-delà de ses échecs innombrables, l'intellectuel africain est une figure habitée par une éthique de conviction et de responsabilité. Dans cette perspective, la crise de l'engagement observable chez l'intellectuel évoluant dans le roman africain contemporain, loin d'être le signe de sa « mort » très prochaine, se veut en fait une crise des mutations, où de vieilles modalités d'engagement meurent et de nouvelles cherchent à éclore. / This work, whose research field concerns the French novel of Africa south of the Sahara, is to analyze the direction of the trajectory of the African intellectual, fifties to the present. It is precisely to see how African fiction productions of the last sixty years represent the situation of the intellectual in African society, through its developments and prospects. What French-language African novel role has historically devoted to the character of the intellectual and what are the new modes of action and ideas productions today contribute to strengthening the role? At the time, Africa, public speaking increasingly of the bankruptcy or the "death of the African intellectual," we found it necessary to question the novel on this subject, from a kind analytical panorama from 1950 to the 2010s, to observe how the African literary fiction has long represented the figure of the intellectual representation and how this has evolved over the past decades. Borrowing constantly its theoretical and methodological tools in the sociology of literature, this dissertation examines what happened to the African intellectual and positioning it adopts in the current tour to the African societies globalization. Form of literary history, it has intellectual every time the African continent through its identity and political issues. Beyond its countless failures, the African intellectual is a figure inhabited by an ethic of conviction and responsibility. In this perspective, the crisis of the observable commitment to evolving the intellectual in contemporary African novel, far from being a sign of his "death" imminent, wants it a crisis of change, where old modalities commitment die and new ones seek to hatch.
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La parole pulvérisée : émergence et singularité d’une littérature de témoignage sur le génocide du Rwanda / The dramatic change in Rwandan expression : the newness and singularity of a "witness literature" about the Rwandan genocideTalayssat, Anne-Sophie 19 June 2017 (has links)
Dès 1997, des témoins rwandais rescapés d'un des événements les plus sombres du XXème siècle ont témoigné de leur expérience au cœur du génocide Tutsi survenu trois ans auparavant. La nécessité de mettre en récit l’horreur traversée a fait naître, en langue française, une littérature d’« un genre nouveau » qui n’existait pas dans le pays. En analysant seize récits rwandais de témoins directs du génocide, la thèse discute l’obstacle présupposé de leur co-écriture et met en évidence l’émergence et la singularité de cette littérature de témoignage : sa naissance dans la déchirure ; son mode spécifique d’élaboration ; sa poéticité ; sa rhétorique de la pulvérisation inhérente au traumatisme et, spécificité remarquable dans une culture où l’expression du « moi » n’est guère encouragée, son hybridation entre témoignage et autobiographie. Au confluent de l’histoire personnelle et de l’Histoire collective, certains témoins rescapés ont en effet exploré la voie d’une narration intime afin de reconstruire ce que le génocide a fait voler en éclats : le rapport à soi-même et à une communauté qui, après les avoir niés en tant qu’êtres humains, a tardé à les reconnaître en tant que victimes. Ce projet testimonial constitue tout autant une tentative de résilience qu’une quête de justice, un acte conclusif du deuil et une difficile progression de la survie vers la vie. Cette thèse inscrit de plein droit dans la littérature des œuvres essentielles et irremplaçables pour approcher au plus près la vérité du traumatisme et des faits génocidaires endurés. / Since 1997 Rwandan witnesses who have survived the Tutsi genocide in Rwanda in 1994 have related their dreadful experience of one of the worst events of the 20th century. The urge to write about this terrible event was the starting point of a new genre of writing in French in the country. By analysing sixteen direct witnesses' accounts this thesis examines the assumption that the need to resort to another person to transcribe their oral testimonies could present an obstacle. It reveals the newness and singularity of this " witness literature " : a dramatic break from all traditional artistic forms, the specific technique with a note of poetry, the way it describes the devastation caused by the traumatic events. Moreover what is remarkable in a culture in which self- expression is not encouraged is how it combines testimony and autobiography. Indeed where personal history and collective history meet, by telling their private accounts some surviving witnesses have been able to rebuild what the genocide had destroyed, that is to say introspection and the relationship with the community which not only had not considered them as human beings but had also delayed recognising them as victims. This " testimony project" is an attempt at resilience and a demand for justice as well, a way of coming out of mourning in order to be able to go on living. This thesis intends to fully acknowledge the literary quality of these very important, essential writings and to understand the intensity of the trauma caused by the criminal acts they had to endure during the genocide.
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Ecrire dans la langue de l'autre: la littérature des immigrés en Italie (1989-2007)Comberiati, Daniele 22 September 2008 (has links)
Dans ce travail on essaye de donner une définition et une historicisation de ce qu’on appelle « littérature italienne de la migration ». Il y a tout de suite une distinction à faire entre les écrivains étrangers qui écrivaient en italien avant le grand flux migratoire des années ’80 et ceux qui sont issus de cette vague, dont la thèse s’occupe dans une manière plus spécifique (années 1989-2007). Les changements sociaux et culturels que les nouveaux immigrés ont apporté, ont transformé l’Italie de pays d’émigration en pays d’immigration. Au niveau littéraire ces écrivains ont d’abord utilisé un langage standard, pour se faire comprendre du public et pour témoigner les difficultés du voyage migratoire et de l’intégration ; les dernières œuvres, pourtant, analysées dans la deuxième partie de la thèse, ont été écrites par des écrivains qui manipulent plus facilement la langue italienne, utilisant un plurilinguisme témoin d’un lien très stricte entre oralité et écriture, et entre langue d’origine et langue d’accueil. Enfin, les oeuvres des écrivains italophones postcoloniaux et de ceux issus de la deuxième génération peuvent rapporter la littérature italienne contemporaine avec des autres situation (France, Allemagne, Angleterre, Etats Unis) qui semblent très similaires.
ENGLISH: On this work we want to give a definition about “Italian Migrant Literature”. There is a difference between writers came in Italy before or after the migration’s fluxes on the 80’s. With this social and cultural changes, Italy became immigration country. First, migrant writers used a standard language, to have a big public and to talk about migration. Last works are more interesting because they use a plurilingualism that can show the relationship between oral and write. Finally, Postcolonial Italian writers and Second Generation writers make a connection with the literary situation in the other countries (France, Germany, Britain, United States).
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Africanité et mondialisation à travers la production romanesque de la nouvelle génération d'écrivains francophones d'Afrique noire / Africanity and globalisation through fiction production by the new generation of francophone black African writersManirambona, Fulgence 09 May 2011 (has links)
Le roman africain de la nouvelle génération s’élabore au carrefour des langues et des cultures. Dans son orientation théorique et paratextuelle, le discours romanesque de la nouvelle génération se résume en une « modernité universalisante », lieu de l’articulation dialectique entre l’africanité et la mondialisation. Le contexte idéologique de création de cette littérature et le questionnement identitaire nous amènent à considérer l’africanité comme une notion dynamique et la mondialisation littéraire comme une ouverture à la concurrence et à la légitimité littéraire. Le discours péritextuel, ce haut lieu de la lisibilité/visibilité, amorce les stratégies de cette altérité que le romancier développe largement dans l’énonciation textuelle.
La reconfiguration de l’énonciation dégage les ressorts d’une écriture nouvelle marquée par une narration éclatée, une spatialité multiple et une innovation thématique. La transgression narrative s’intègre au rang des discours de la déconstruction caractéristique de la postmodernité et se donne à lire comme le reflet de l’être de l’entre-deux qu’est l’écrivain migrant comme d’ailleurs son protagoniste. L’espace dans lequel évolue ce dernier peut être interprété comme une transteritorialité dans laquelle se moule la création littéraire marquée du sceau de l’altérité et traduit la « transidentité » du personnage évoluant dans cet espace. La perspective thématique renforce cette idée de l’altérité mondiale structurant le récit africain contemporain. Elle s’engage dans la voie des mutations et des transgressions caractéristiques de la mise en relation de l’africanité et de la mondialisation comme lieu de l’écriture/lecture du roman contemporain.
Le mode d’écriture nous offre un cadre linguistique et stylistique dans lequel se joue l’altérité africanité-mondialisation. Le romancier de la nouvelle génération retravaille la langue française à l’aide des ingrédients des langues et des cultures dans lesquelles il baigne. Cette manipulation linguistico-stylistique est rendue possible par le jeu interlinguistique et le registre humoristico-ironique qui produisent une esthétique du « risible » face aux défis de l’altérité. L’écrivain africain contemporain, décomplexé par ces manipulations linguistique et stylistique, exploite les ressources de l’oralité en vue de concilier la pluralité des formes d’expression et des pratiques langagières de son environnement. Cette stratégie d’écriture produit une esthétique de l’oraliture, celle-là même qui, tout en exaltant les vertus de l’écriture, recourt aux différents procédés offerts par l’oralité, versant de l’africanité du texte contemporain, pour marquer une opposition contre l’écriture et l’Occident qui l’incarne./The African novel by the new generation is made at the meeting point of languages and cultures. In its theoretical and paratextual orientation, the fiction discourse by the new generation can be summed up as a « universality-oriented modernity », a place of dialectic link between africanity and globalization. The ideological context of creation of this literature and the identity questioning bring us to consider africanity as a dynamic notion and the literary globalization as a way to competition and literary legitimacy.
The peritextual discourse, which is a high place of readability/visibility, initiates the strategies of this otherness which the novelist develops largely in textual enunciation.
Reshaping the enunciation shows the motivation of a new writing characterized by a breaking up narration, a multiple area coverage and a thematic innovation. Narrative transgression is integrated in the rank of discourses of deconstruction characterizing postmodernity. It is to be read as a reflection of the being in the space between, this is the migrant writer as well as his protagonist. The space in which the latter evolves can be interpreted as a transterritoriarity in which is moulded literary creation sealed by otherness and shows « transidentity » of the character evolving in that space. The thematic perspective reinforces this idea of global otherness structuring the African contemporary narration. It moves into mutations and transgressions characterizing the relationship between africanity and globalization as a place of writing/reading of contemporary novel.
The writing mode gives us a linguistic and stylistic framework in which takes place the otherness africanity-globalization. The new generation novelist works on the French language he uses by means of ingredients of languages and cultures surrounding him. This linguistic and stylistic manipulation is made possible by an interlinguistic game and the humoristic and ironic register which produce aesthetics of the “funny” in front of otherness challenges. The contemporary African writer, encouraged by these linguistic and stylistic manipulations, exploits the oral ressources in order to reconcile the plurality of forms of expression and of language practices of his environment. This writing strategy produces aesthetics of orality, the one which, in addition to exalting the virtues of writing, has recourse to different procedures of orality, showing thus africanity of contemporary text, to mark an opposition against writing and the Western world which embodies it.
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Mythes et violence dans l'oeuvre de Sony Labou TansiHenry, Alain-kamal 30 March 2012 (has links) (PDF)
Notre étude du roman de Sony Labou Tansi aborde les notions de violence et des mythes dans leurs fonctions littéraire et sémiologique. Elle les envisage comme les sources fondatrices de l'écriture romanesque.C'est dans ce sens que la violence est assimilée à l'action des états postcoloniaux représentés par la fiction. Dans une interaction entre l'imaginaire et le réel, l'auteur évoque la confrontation des identités, des mémoires collectives et des territoires en résistance contre une autorité postcoloniale liberticide.Une autre forme de violence dite scriptuaire poursuit, avec audace, cet élan initié par les premières œuvres africaines de langue occidentale, elle s'exerce sur le langage littéraire déstructuré et dont les bases narratologiques sont éclatées. Le roman sonyen amène les mots à leur limite pour réinventer un langage néologique qui instaure, dans le roman, le domaine de " la tropicalité " sonyenne, une hétérogénéité littéraire et une hybridation du roman francophone.Notre étude du mythe exploite deux axes majeurs, en tant que parole et récit des origines, la mythologie structure une vision du monde basée sur l'ethno-religieux, dans sa fonction sémiologique, le mythe est lui-même signe et symbole, il appelle à l'analyse des langages littéraire, artistique et mythique démystifiés et débridés par un univers où l'humour et l'ironie participent d'une démythification du pouvoir et des traditions.
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Ancrage territorial et mobilité : conceptualisation et représentation de l'identité dans le travail de Rebecca Belmore et de Jin-me YoonSt-Jean Aubre, Anne-Marie January 2009 (has links) (PDF)
Le 20e siècle aura été marqué par des vagues de migration des populations d'une ampleur encore inégalée. Cette
mobilité, doublée des soulèvements des nouveaux mouvements sociaux dans les années 1960, a engendré des interrogations quant à notre façon d'envisager la problématique de l'identité. Traditionnellement conceptualisée comme une essence, ancrée de façon stable et permanente au coeur de l'individu dès sa naissance, l'identité s'est révélée comme une réalité beaucoup plus complexe. À la lumière de ces expériences remettant en question tous les types de frontières, l'identité s'est montrée multiple, changeante, et contextuelle. En prenant en considération le mouvement qui agite les catégories identitaires que l'on croyait fixes, des auteurs féministes ou postcolonialistes mettent à l'épreuve les théories modernes du sujet. Plutôt que d'attribuer à l'origine et aux qualités qui s'y inscrivent le pouvoir de définir immuablement l'individu, ces théoriciens tentent de rendre visible et compréhensible la marge de manoeuvre dont usent les sujets pour se définir continuellement au présent. L'identité s'envisage ainsi non plus comme une chose que l'on reçoit passivement, mais comme un verbe, une pratique qui se vit au présent. Cette réflexion théorique faisant du présent un espace d'invention et de subversion de l'identité s'est transposée dans les arts visuels, notamment dans les oeuvres de Rebecca Belmore, Canadienne de descendance ojibwa, et de Jin-me Yoon, Canadienne d'origine coréenne, deux artistes femmes occupant une position d'altérité au sein de la nation canadienne. Vivant toutes deux une situation de dualité culturelle fragilisant leurs présupposés identitaires, ces artistes font de la question de la contingence de l'identité, abordée sous l'angle du déplacement -physique ou métaphorique -, un des thèmes centraux de leurs oeuvres. Concevant l'oeuvre d'art comme une pratique théorique, ce mémoire considérera que les oeuvres de Belmore et de Yoon ne consistent pas en de simples représentations d'identités déjà constituées mais sont plutôt des espaces au sein desquels ces identités adviennent, dans et par l'action, c'est-à-dire la création artistique. Ainsi, l'analyse de certaines des oeuvres de ces artistes dévoilera leur manière de concevoir et de représenter différemment la problématique de l'identité. Démontrant l'incapacité de l'image du corps de rendre compte adéquatement de l'identité de celui qu'elle représente, ces artistes proposent des manières alternatives d'évoquer leur identité personnelle multi-accentuée. Suggérant un portrait contextualisé d'elles-mêmes, elles révèlent les limites de l'image qui ne peut jamais représenter la totalité du sujet. Après avoir déconstruit les systèmes normatifs contraignants que sont l' « amérindianité » ou l'orientalisme, Belmore et Yoon usent de la marge de manoeuvre qu'elles ont au présent pour transformer les symboles culturels en signes porteurs de nouvelles significations. Elles témoignent ainsi de la capacité de tout sujet de se réapproprier les qualités qui le définissent. Une action par laquelle le sujet peut octroyer un sens à son existence -une existence non plus seulement subie mais aussi faite sienne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Art contemporain, Identité, Féminisme, Postcolonialisme, Rebecca Belmore, Jin-me
Yoon.
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Dérives et reconfigurations identitaires en contexte de violences postcoloniales chez Kossi EfouiLegault, Étienne 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les enjeux identitaires soulevés par la représentation des violences postcoloniales dans les littératures africaines francophones contemporaines. Postulant une resignification des violences et la formulation d'une nouvelle condition d'exilé depuis la fin de la guerre froide, avançant également que les auteurs africains francophones contemporains sont sensibles à ces déplacements de sens, il vise à s'inscrire dans les discussions qui animent les critiques depuis près de deux décennies et qui tentent de désigner les contenus d'une novation chez ces mêmes auteurs. Cela étant posé, ce mémoire limite son champ de recherche à deux romans écrits par un des auteurs africains francophones contemporains des plus prolifiques et des plus reconnus. Il s'agit des deux premiers romans de Kossi Efoui : La Polka (1998) et La fabrique de cérémonies (2001). La lecture de ces œuvres procède en trois études. La première s'intéresse aux effets structurants des violences postcoloniales sur des corps sans nom ni voix, sur des êtres réifiés et confinés à des représentations figées. Elle est à l'amorce d'une réflexion sur les modes de communicabilité tels qu'articulés au carrefour des quêtes subjectives des personnages. La deuxième étude appréhende les représentations des processus mémoriels et collectifs qui se traduisent par une quête de l'unicité, de l'identique, de la continuité et de la permanence. Cette quête participe d'un processus de marginalisation des récits de vie et de condamnation des histoires à une chaîne signifiante instrumentalisée. Cette étude se penche ainsi sur l'écriture de ces processus dans son rapport avec le pouvoir, la mémoire, l'histoire et les relations intersubjectives. La troisième étude prend l'exil pour paradigme critique. Chez Efoui, les représentations de sujets exilés nous portent au cœur de tensions entre l'apparente mobilité des frontières et les violences postcoloniales qui dénient leur modulation selon les expériences subjectives et collectives des personnages. Cette dernière lecture porte donc sur la configuration d'interstices ainsi que sur les figures marginales, liminaires et transitoires qui investissent l'espace et le temps du récit à la fois pour reprendre leurs droits sur une parole usurpée et pour échapper aux déterminismes auxquels ils sont soumis.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : littérature, Afrique, postcolonialisme, violence, exil, corps, histoire, mémoire, Kossi Efoui
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