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Effets de deux xénohormones, la génistéine et la vinclozoline, sur le développement et les fonctions exocrines et endocrines des glandes salivaires submandibulaires de rats Wistar Han : influence de la période d'exposition en fonction de l'âge et du sexe / Effect of two xeno-hormones, genistein and vinclozolin on development and exocrines and endocrines functions of submandibular salivary glands of Wistar Han rats : influence of exposure periodKouidhi-Lamloum, Wided 19 December 2012 (has links)
Les glandes salivaires sont des glandes mixtes : la salive (produit exocrine) estimpliquée dans le maintien de l’homéostasie buccale alors que les secrétions endocrines (ex :facteurs de croissance) ont un rôle physiologique (gamétogénèse, ostéogenèse,hypertension…) Chez les mammifères, elles affichent un dimorphisme sexuel qui laisseentrevoir une sensibilité éventuelle à des xeno-hormones.Ce mémoire présente l’action de la génistéine (phyto-oestrogène) et/ou de la vinclozoline(anti-androgène) sur la glande submandibulaire (SM) de rat lors d’une exposition précoce viala mère (gestation-lactation) et lors d’une exposition pendant la période de croissance (dusevrage à l’âge adulte). Les glandes SM, prélevées au stade immature et jeune adulte, ont faitl’objet d’une analyse histologique et d’une étude de marqueurs moléculaire des fonctionsendocrines et exocrines associées aux processus gustatifs. L’exposition précoce ralenti ledéveloppement de la glande SM et augmente sélectivement la préférence au sucré des malesimmatures mais pas des adultes ; l’analyse moléculaire révèle une action sélective sur lesfonctions exocrines corrélée à celle sur les préférences, ainsi qu’une action sur les fonctionsendocrines (facteurs de croissances) qui s’inverse avec l’âge. L’exposition à partir du sevrageperturbe seulement les mâles qui présentent des altérations des structures sécrétrices coupléesà des modifications d’expression des récepteurs hormonaux et facteurs de croissance, maisaussi au taux sérique de l’EGF.Cette étude identifie la glande submandibulaire comme cible de perturbateurs endocriniens etpose la question des conséquences physiologiques à terme / The salivary glands are mixed glands: saliva (exocrine product) is involved inmaintaining oral homeostasis whereas endocrine secretions (eg growth factors) have aphysiological role (gametogenesis, osteogenesis, hypertension ..). In mammals, they displaysexual dimorphism suggesting a possible susceptibility to xeno-hormones.This manuscript presents the action of genistein (phytoestrogen) and/or vinclozolin (antiandrogenic)on the submandibular gland (SM) rats when performing an early exposure via themother (pregnancy, lactation) or an exposure during the growth period (from weaning toadulthood). The SM glands, collected at immature and young adult ages, have been analyzedaccording histological aspect and expression of molecular markers of endocrine and exocrinefunctions associated with gustatory process. The early exposure disrupted the development ofthe SM gland and selectively increases the sweet preference in immature males but not inadults; molecular analysis reveals a selective action on exocrine functions related to the sweetpreferences and also an action on endocrine functions (growth factors) which reverses withage. Exposure from weaning disrupts only the male salivary glands with alterations insecretory structures coupled with changes in expression of both, sex-hormone receptors andgrowth factors, but also in serum EGF.This study identifies the submandibular gland as a target for endocrine disruptors and raisesthe question of the further physiological consequences
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L'amélioration de la qualité nutritionnelle est-elle compatible avec le maintien de la qualité sensorielle ? : l'exemple des biscuits / Is the improvement of the nutritional quality compatible with the maintenance of the sensory quality? : the example of biscuitsBiguzzi, Coralie 15 February 2013 (has links)
Plusieurs fabricants de biscuits et gâteaux français se sont engagés à mettre sur le marché des produits de meilleure qualité nutritionnelle. Ce travail de thèse a eu pour objectif de déterminer si cette amélioration de la qualité nutritionnelle était compatible avec le maintien de la qualité sensorielle. La première étude portait sur l’impact des réductions en lipides et/ou en sucres sur l’appréciation et la perception sensorielle de neuf catégories de biscuits et gâteaux. Les résultats montrent que les enfants perçoivent peu de différences et apprécient généralement autant les variantes réduites que les variantes standards. Pour les produits réduits sans ajout de polyols, les adultes déprécient principalement les variantes qui sont perçues moins sucrées et parfois également moins grasses et/ou différentes d’un point de vue textural. De plus, les réductions en sucres sont plus perceptibles que les réductions en lipides et à taux de réduction proches, les produits réduits en lipides sont moins dépréciés que ceux réduits en sucres. Les produits réduits avec ajout de polyols ne sont pas dépréciés et ne sont pas tous perçus moins sucrés.La deuxième étude s’est intéressée à deux leviers pour faire mieux accepter les produits réduits en lipides ou sucres. En exposant quasi-quotidiennement des consommateurs à des biscuits réduits d’environ 30 % en lipides ou en sucres, l’appréciation de ces produits augmente après un mois, mais davantage pour les lipides. En revanche, une exposition progressive ne montre pas d’effet sur un mois. Par ailleurs, une allégation nutritionnelle indiquant une réduction ne semble pas être un levier pour l’appréciation de biscuits et gâteaux réduits en lipides ou sucres / French biscuit producers are willing to improve the nutritional composition of their products. The objective of this work was to determine whether it was possible while maintaining the sensory quality of the reduced product.The first study dealt with the impact of fat and sugar reduction on liking and sensory perception of 9 types of biscuits and cakes. Results show that children perceived almost no difference and liked equally the standard and the fat- and/or sugar-reduced variants for most types of biscuits. For products reduced without adding polyols, adults less liked fat- or sugar-reduced variants than standard ones mainly when they were perceived as less sweet, and to a lesser extent as less fatty and/or as different in terms of textural aspects. Furthermore, a reduction in fat content was more difficult to perceive than a reduction in sugar content. With similar levels of reduction, fat-reduced products were less disliked than sugar-reduced ones. Sugar-reduced biscuits with an addition of polyols were not disliked and some of them were not perceived as less sweet than standard biscuits.The second study was about two strategies to promote consumer acceptance for fat- or sugar-reduced products. On the one hand, some consumers were exposed almost daily to -30 % fat- or sugar-reduced biscuits. After a month of exposure, reduced variants were more appreciated than before exposure, but it was more significant for fat reduction. On the other hand, no difference of liking was observed after a month of stepwise exposure. Besides, a nutritional claim indicating the fat or sugar reduction does not seem to be efficient to increase liking for fat- or sugar-reduced biscuits and cakes
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Biodisponibilité de la bile et effets bénéfiques des chirurgies bariatriques de type by-pass / Bile bioavailability and beneficial outcomes of gastric bypass proceduresGoncalves, Daisy 29 September 2014 (has links)
Les chirurgies de type by-pass induisent des améliorations spectaculaires de l'homéostasie glucidique indépendamment de la perte de poids chez les patients obèses et diabétiques. Elles provoquent également une diminution de la préférence pour les aliments hypercaloriques. Un mécanisme proposé pour expliquer les effets sur le contrôle glucidique de ces procédures associe une diminution de la production hépatique de glucose et une augmentation de la néoglucogenèse intestinale. Les acides biliaires, décrits comme inhibiteurs de la néoglucogenèse, voient leur biodisponibilité modifiée après ces chirurgies. Ils sont en effet absents de l'anse alimentaire tandis que leur concentration est augmentée dans le sang. Nous avons donc testé l'hypothèse selon laquelle les acides biliaires plasmatiques inhiberaient la production hépatique de glucose alors que leur absence dans l'intestin induirait la néoglucogenèse intestinale. Pour cela, nous avons réalisé des dérivations biliaires chez le rat visant à reproduire le trajet de la bile dans les chirurgies de type by-pass. Nous avons montré que les dérivations biliaires entrainent une augmentation du taux circulant d'acides biliaires. Les dérivations provoquent une forte diminution de la production hépatique de glucose et une induction de la néoglucogenèse dans les portions d'intestin dépourvus de bile. Par ailleurs, la seule modification du trajet de la bile promeut une amélioration du contrôle glucidique et une diminution de l'appétence pour les aliments riches en graisse et en sucre. Ces données nous ont donc permis d'attribuer un rôle clé à la modification du trajet de la bile dans les effets bénéfiques des chirurgies de type by-pass / Gastric bypass procedures have emerged as an effective treatment for morbid obese diabetic patientssince they provoke a rapid remission of diabetes before any weight loss has occurred. Patients also report adisinterest in high calorie food. A suggested mechanism associated a decrease in hepatic glucose production toan enhanced intestinal gluconeogenesis. Bile acids, described as inhibitors of gluconeogenesis, see theirbioavailability changed after these procedures. Indeed, they are absent in the alimentary limb while theirplasmatic concentration is increased. We therefore tested the hypothesis that plasma bile acids may inhibithepatic glucose production while their absence in the gut could induce intestinal gluconeogenesis.For this, we performed bile diversions matching the modified biliary flow occurring after gastric bypassprocedures. We showed that bile diversions lead to an increase in plasma bile acids. Bile diversions promote ablunting in hepatic glucose production whereas intestinal gluconeogenesis is increased in gut segments devoidof bile. Moreover, the modification of bile routing per se improves glucose control and dramatically decreasefood intake due to an acquired disinterest in fatty food. This data shows that bile routing modification is a keymechanistic feature in the beneficial outcomes of gastric bypass procedures
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Impact du syndrome métabolique sur la sphère oro-digestive : effets préventifs d'un mélange combinatoire de micronutriments / Impact of the metabolic syndrome on the oro-intestinal tract : prevention by a mix of micronutrientsButtet, Marjorie 10 February 2014 (has links)
La protéine CD36 est un senseur aux AGLC au niveau des papilles gustatives et des entérocytes, impliqué dans la détection gustative des lipides et dans l’optimisation de la synthèse des CM. Notre 1er objectif a été de déterminer si le syndrome métabolique (MS) était associé à une altération de la détection oro-intestinale des AGLC. A l’aide de modèles murins de MS (régimes riches en AGS), nous avons montré que le MS est associé à une moindre sensibilité gustative aux sucres et aux lipides et à une altération de la synthèse des CM à l’origine d’une hypertriglycéridémie postprandiale. Cette modification est associée à une absence de dégradation de CD36 classiquement médiée par les AGLC. Cette altération conduit à un retard d’induction de l’expression des gènes impliqués dans la synthèse de CM moins bien dégradés au niveau sanguin. Selon nos résultats l’hyperinsulinémie en MS pourrait être à l’origine de l’absence de dégradation de CD36. Au niveau oral il a aussi été montré que l’absence de dégradation de CD36 est associée à une altération de la signalisation calcique probablement à l’origine d’un seuil de détection plus élevé des AGLC. Le MS se caractérise donc par un problème de détection des lipides au niveau de la sphère oro-digestive qui favoriserait hyperphagie et hypertriglycéridémie postprandiale. Le 2e objectif a été de déterminer si le XXS (polyphénols) pouvait prévenir le MS. La supplémentation en XXS diminue la prévalence du MS, du fait d’une action anti-obésité associée à un maintien du seuil de détection des lipides et une augmentation de l’activité. Ainsi, la détection oro-intestinale des lipides semble être une cible pertinente pour lutter contre la mise en place du MS / CD36 is a LCFA sensor in gustatory papillae and enterocytes. CD36 is implicated in the gustatory detection of lipids and in optimized CM synthesis. Our first goal was to determine if the metabolic syndrome (MS) was associated with alteration of the oro-intestinal detection of LCFA. Using a murine model of diet induced MS (saturated high fat diets) we shown that the MS is associated with a decrease in lipids and sugar gustatory sensitivity and an alteration in CM synthesis which contributes to the postprandial hypertriglyceridemia. This modification is associated with an absence of CD36 protein degradation classically triggered by LCFA. This alteration leads to a delay in the stimulation of the gene expression involved in the synthesis of CM less well cleared into the blood. Our data shows that the hyperinsulinemia on MS could cause the abolition of CD36 protein degradation. Other data obtained on gustatory papillae demonstrates that the absence of CD36 degradation is associated with an alteration of the LCFA induced calcium-signaling and that probably causes the increase in LCFA detection threshold. Thus, the MS is characterized by an alterated dietary lipids detection by the oro-intestinal tract which could promote overeating and postprandial hypertriglyceridemia. The second goal was to determine if the XXS (polyphenols) could prevent the appearance of the MS. The XXS supplementation decreases the syndrome prevalence, by exerting an anti-obesity activity associated with a LCFA detection threshold preservation and an increased activity. Thus, dietary lipids detection by gustatory papillae and intestine could represent a relevant target in order to prevent MS appearance
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Modélisation multi-échelles de la sélection de l’habitat hydraulique des poissons de rivière / Multi-scale modelling of hydraulic habitat selection of freshwater fishPlichard, Laura 10 December 2018 (has links)
Le concept d’habitat, qui définit le lieu de vie des organismes par des conditions abiotiques et biotiques, est déterminant pour étudier les relations entre les organismes et leur environnement. La sélection d’habitat est le processus à travers lequel l’organisme va choisir l’habitat où il se trouve en fonction des différents habitats disponibles autour de lui. Cette sélection va dépendre d’un choix individuel, qui est propre à l’organisme (ex. son comportement), et d’un choix commun, qui est observable chez des organismes qui partagent des traits communs (ex. les individus d’une même espèce). Les modèles spécifiques de sélection d’habitat cherchent à expliquer et prédire ce choix commun, et sont notamment utilisés pour les cours d’eau dans les outils d'aide à la définition de débits écologiques. Pour les poissons de rivière, la plupart des modèles spécifiques à l’échelle du microhabitat sont peu transférables à d’autres rivières. En effet, ils sont construits à partir de données d’abondance échantillonnées dans le même site pendant quelques campagnes. Afin d’améliorer la qualité prédictive de ces modèles, j’ai développé une approche prometteuse de modélisation multi-sites et multi-campagnes permettant à la fois de considérer la réponse non linéaire de la sélection et la surdispersion des données d’abondance. A partir de suivis individuels par télémétrie, j’ai montré la pertinence des modèles de sélection spécifiques malgré la forte variabilité individuelle observée. Finalement, la sélection d’habitat étant dépendante de processus structurant les communautés et agissant à l’échelle du paysage, telle que la dispersion des individus, j’ai mis en évidence l’intérêt d’utiliser des techniques légères d’échantillonnage comme les observations par plongée pour caractériser les structures des communautés et leurs répartitions spatiales. Ces techniques permettront alors d’étudier l’influence des processus du paysage sur les modèles de sélection d’habitat / The habitat concept, which defines the place where organisms live, is composed by abiotic and biotic conditions and differs for examples between species or activities. The habitat selection is the process where organisms choose the habitat to live in function of all habitats available around them. This habitat selection depends on an individual choice related to the organism, for example its behavior and a common choice related to organisms sharing common traits as individuals from the same species. Specific habitat selection models are developed to understand and represent this common choice and used to build ecological flow tools. For freshwater fish, most of specific habitat selection models have low transferability between reaches and rivers. Indeed, they are built from abundance data and sampled in the same study reach during few numbers of surveys. In order to improve predictive quality of models, I developed an attractive modelling approach, both multi-reach and multi-survey, involving the non-linear response of habitat selection and abundance data overdispersion. Then, despite the high individual variability of habitat selection, I showed, from telemetry data, the relevance of developing specific habitat selection models. Finally, as the habitat selection is also depending on processes which influence community structures at the landscape scale (e.g. dispersal), I demonstrate the benefits of sampling methods such as snorkeling to characterize community structures and their longitudinal distributions at a large spatial scale. These techniques will allow studying the influence of landscape processes on habitat selection models.
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Enquête sur les préférences en santé chez les patients et familles atteints d’allergies alimentairesDufresne, Élise 04 1900 (has links)
Contexte : L'absence d'un ensemble de valeurs permettant le calcul d’années de vie ajustées par la qualité (AVAQ) est une limite importante lorsqu'il s'agit d'établir la valeur des traitements émergents pour traiter l'allergie alimentaire. Pour être valables, les AVAQ doivent être calculées à partir de questionnaires adaptés à la population cible en raison des déficits et des préférences variables selon les populations et les maladies, ce qui n'était pas le cas dans les études précédentes en allergie alimentaire. L'objectif de cette étude était d'établir un ensemble de valeurs de préférence pour le questionnaire générique SF-6Dv2 pour le calcul de l'utilité dans la population canadienne atteinte d'allergies alimentaires.
Méthodes : Deux cent quatre-vingt-quinze parents de patients âgés de 0 à 17 ans et 154 patients âgés de 12 ans et plus atteints d'allergie(s) alimentaire(s) ont été recrutés en clinique et en ligne. Les participants ont été sollicités à remplir un questionnaire en ligne autoadministré comprenant des questionnaires génériques de qualité de vie reliée à la santé. Différents états de santé décrits par le SF-6Dv2 ont été évalués à l'aide d'exercices d’arbitrage temporel et de choix expérimentaux discrets. Les données issues de ces techniques d'élicitation ont été combinées à l'aide du modèle de régression hybride.
Résultats : Deux cent quarante et un parents et 125 patients ont réalisé 3904 exercices d’arbitrage temporel et 5112 choix expérimentaux discrets. La désutilité a été estimée pour chaque niveau de chaque dimension du SF-6Dv2. Les valeurs d'utilité calculées à partir de l’ensemble de valeurs de préférences établi étaient en moyenne inférieures de 0,15 (IC à 95 %: 0,12-0,18) et corrélaient faiblement (R2=0,46) avec celles dérivées du questionnaire générique EQ-5D-5L dans la même cohorte.
Conclusion : Un ensemble de valeurs de préférence représentatif des patients et familles atteints d'allergies alimentaires a été déterminé à partir du questionnaire générique SF-6Dv2. Cet ensemble de valeurs de préférence adapté contribuera à améliorer la validité des futures estimations d'utilité dans cette population pour l'évaluation des traitements émergents ayant potentiellement un impact sur la qualité de vie reliée à la santé, mais étant parfois coûteux. / Background: The lack of a value set allowing the calculation of quality-adjusted life-years (QALY) is an important limitation when establishing the value of emerging therapies to treat food allergy. To be valid, QALYs must be calculated from questionnaires adapted to the target population because of varying deficits and preferences across populations and diseases, which was not the case in previous studies. This study aimed to develop a Short-Form Six-Dimension version 2 (SF-6Dv2) preference value set for the calculation of health utilities from the Canadian food allergic population.
Methods: Two hundred ninety-five parents of patients aged 0-17 years old and 154 patients aged 12 years old and above with food allergy were recruited in the clinic and online. Participants were asked to complete a self-administered online questionnaire including generic health-related quality of life questionnaires. Various health states described by the SF-6Dv2 were valued with time-trade-off and discrete choice experiments. Data from elicitation techniques were combined using the hybrid regression model.
Results: A total of 241 parents and 125 patients performed 3904 time trade-off and 5112 discrete choice experiments. Utility decrements were estimated for each level of each SF-6Dv2 dimension. Utility values calculated based on the validated preference set were on average 0.15 lower (95% CI: 0.12-0.18) and were poorly correlated (R2=0.46) with those derived from the EQ-5D-5L generic questionnaire in the same cohort.
Conclusion: A representative preference value set for patients with food allergy was determined using the SF-6Dv2 generic questionnaire. This adapted preference value set will contribute to improve the validity of future utility estimates in this population for the appraisal of upcoming potentially impactful but sometimes costly therapies.
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Rôle de la sélection intersexuelle dans l’évolution de la cognition mâle et femelle : approche observationnelle et théoriqueBarou-Dagues, Marie 08 1900 (has links)
Choisir un partenaire sexuel est une décision importante pour un animal. Parce que cette décision va considérablement affecter son succès reproducteur, l’individu doit se baser sur un ensemble de traits qui reflètent la qualité du partenaire. Depuis peu, une attention particulière est portée sur l’importance de la cognition dans le contexte de choix de partenaire. En effet, la capacité à percevoir, intégrer, mémoriser et utiliser l’information disponible dans l’environnement permet aux individus de répondre de manière appropriée aux problèmes qu’ils rencontrent et d’ajuster leur comportement en conséquent. Si les femelles retirent un bénéfice à s’apparier avec des mâles capables de répondre aux changements de leur environnement, ces derniers pourraient avoir un accès privilégié à l’appariement lors du choix de partenaire des femelles. Certaines évidences appuient cette idée en démontrant notamment des relations positives entre les capacités cognitives des mâles et leur succès d’appariement et reproducteur et en révélant des préférences sexuelles femelles pour des traits cognitifs mâles. Cependant, ces résultats restent très contrastés, particulièrement chez les animaux non humains où l’importance du choix de partenaire dans l’évolution de la cognition n’est pas encore clairement définie.
L’objectif de ma thèse était donc d’explorer le rôle du choix de partenaire dans l’évolution de la cognition mâle et femelle en combinant l’approche observationnelle sur une espèce d’oiseaux monogame et l’approche théorique en utilisant un modèle à base d’agents. Plus précisément, en réalisant des expériences en laboratoire sur le Diamant mandarin (Taeniopygia guttata), j’ai notamment testé si les femelles démontrent une préférence pour des mâles capables d’ajuster leur comportement d’approvisionnement en réponse à un changement environnemental. J’ai ensuite examiné, dépendamment de leurs propres capacités cognitives, si les femelles expriment des préférences pour des mâles performants dans quatre tests psychométriques différents. J’ai finalement exploré les rôles respectifs de la sélection naturelle et intersexuelle en simulant l’évolution de la cognition sous différents scénarios environnementaux.
Les résultats de cette thèse ont révélé que les femelles diamants mandarin exprimaient une préférence pour les mâles capables d’ajuster leur comportement d’approvisionnement ainsi que les mâles performants dans certaines tâches cognitives. Cependant, ces préférences n’étaient pas unanimes et dépendaient des propres capacités cognitives des femelles à performer dans ces différentes situations. À l’échelle évolutive, la sélection intersexuelle à travers le choix de partenaire modifiait les patrons d’évolution de la cognition prédits lorsque la sélection naturelle opérait seule. En effet, elle favorisait l’évolution de bonnes capacités cognitives lorsque les contraintes environnementales étaient faibles, mais maintenait de la diversité cognitive lorsque ces contraintes étaient élevées. Dans l’ensemble, ces résultats suggèrent que le choix de partenaire jouerait un rôle important dans l’évolution et le maintien de diversité cognitive au sein des populations. Néanmoins, les conséquences évolutives du choix de partenaire sur les capacités cognitives des individus dépendraient de l’avantage adaptatif à s’apparier avec un mâle plus performant, c’est-à-dire de la capacité cognitive mâle considérée, des caractéristiques des femelles et de l’environnement dans lequel ce choix est fait. / Choosing a mate is an important decision for an animal. Because this decision significantly affects
an individual’s reproductive success, it must base its choice according to different traits that reflect
the quality of potential mates. Recently, a particular attention has been given to cognitive traits in
mate choice context. Indeed, the ability to perceive, integrate, memorize and use the information
available in the environment allows individuals to act properly when facing a problem and to adjust
their behaviours accordingly. Given that females could benefit from choosing males capable of
responding to environmental changes, those with good cognitive abilities should have privileged
access to females in mate choice contexts. Some evidence supports this idea by revealing positive
relationships between males’ cognitive abilities and their mating and reproductive success as well
as female mating preference for male cognitive abilities. However, these results stay contrasted,
particularly in non-human animals for which the importance of mate choice in the evolution of
cognition is still not clearly defined.
The objective of my PhD was to explore the role of mate choice in the evolution of male and female
cognition by combining an observational approach using a monogamous bird species and a
theoretical approach using an agent-based model. Specifically, by running laboratory experiments
on zebra finches (Taeniopygia guttata), I tested whether females demonstrated a mate preference
for males able to adjust their foraging behaviour following an environmental change. Then, I
investigated whether females, depending on their own cognitive abilities, demonstrated a mate
preference for better performers in four different psychometric tests. I finally explored the relative
role of natural and sexual selection by simulating the evolution of cognition under different
environmental scenarios.
The results of this PhD project revealed that zebra finch females preferred males exhibiting greater
behavioural plasticity in their foraging tactic use as well as males performing better in several
cognitive tasks. However, females’ preference for cognitive abilities was not unanimous but
depended on females’ own abilities to perform in these tasks. At the evolutionary scale, intersexual
selection through mate choice changed the evolutive patterns observed under natural selection
alone. In fact, intersexual selection promoted good cognitive abilities under most favourable
environments but maintained cognitive diversity under the harsher ones. Taken together, these results suggest that mate choice plays an important role in the evolution and maintenance of
cognitive diversity within populations. Nevertheless, the evolutive consequences of mate choice
on individual cognitive abilities should depend on i) the adaptive value of mating with a male with
better performance, and thus, on the cognitive ability considered, ii) the female characteristics and
iii) the local environment during mate choice.
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Emploi et préférences de fécondité en zones urbaines en Afrique subsaharienneZinvi, Degnon Dossou Firmin 12 1900 (has links)
La transition de la fécondité en Afrique subsaharienne a débuté tardivement et ses caractéristiques diffèrent des autres régions du monde à l’instar de l’Asie et de l’Amérique Latine, d’où le qualificatif de « African exceptionalism » qui a été avancé par Caldwell et collègues et bien d’autres auteurs. Selon les estimations des Nations Unies, l’indice synthétique de fécondité en Afrique subsaharienne est passé de 6,3 en 1990 à 4,6 enfants par femme en 2021. Sa population est estimée à 1,15 milliard en 2022, passera à 2,09 milliards en 2050 puis à 3,44 milliards en 2100. L’Afrique subsaharienne serait considérée comme la locomotive de la croissance démographique mondiale selon les projections de population des Nations Unies. Beaucoup d’études s’accordent à dire que cette forte fécondité est motivée en grande partie par une forte préférence pour les familles nombreuses. Comprendre les facteurs qui influencent les préférences de fécondité est d’une importance capitale pour anticiper la demande potentielle en matière de planification familiale, évaluer les disparités de fécondité entre les pays et les régions, et anticiper les tendances futures en matière de fécondité. Dans le même temps, une large proportion de femmes en Afrique subsaharienne participe activement au marché du travail, soit 62,2 % contre 47,4 % au niveau mondial et variant de 18,2 % au Djibouti à 83,7 % à Madagascar en 2022. L’emploi est au cœur des politiques de développement et est considéré comme un catalyseur des changements de comportements en matière de reproduction. Cette thèse examine la nature des liens entre l’emploi et la fécondité, spécifiquement le désir d’enfant additionnel, afin de mieux comprendre la dynamique de la transition de la fécondité en milieu urbain. Trois articles sont élaborés en vue d’apporter des éclaircissements sur des aspects moins étudiés de cette thématique en Afrique subsaharienne. Le premier article examine comment la relation entre l'emploi des femmes et leur désir de fécondité évolue dans le temps. L’article utilise 30 enquêtes démographiques et de santé issues du milieu urbain de 15 pays qui ont au moins deux enquêtes dont la première se situe autour de l’année 1990 et la seconde après 2010. Les résultats descriptifs suggèrent qu’une baisse du désir d’enfant additionnel est observée dans neuf pays sur 15 parmi les femmes en union allant de 0,05 % au Ghana à 0,53 % en Zambie en moyenne annuelle alors que sur la même période, le taux d’emploi des femmes a augmenté dans 12 pays sur 15, variant de 0,8 % en Tanzanie à 9,8 % au Malawi. Globalement, cette étude ne trouve pas de preuve convaincante de l’effet de l’emploi des femmes sur le désir d’enfant additionnel d’enfants en milieu urbain africain, avec peu de résultats significatifs, malgré des raisons assez fortes de s'attendre à des relations claires. Le deuxième article évalue dans quelle mesure l’effet de l’emploi de la femme sur le désir d’enfant additionnel varie selon le type d’emploi du conjoint. Le type d’emploi du conjoint, souvent non pris en compte dans les études, est susceptible de modifier la relation entre l’emploi de la femme et son désir de fécondité. Pour ce faire, nous mobilisons les récentes données des enquêtes démographiques et de santé du milieu urbain de 33 pays d’Afrique subsaharienne. Les résultats des analyses multivariées de cette étude soulignent qu’il n’existe pas un effet clair et généralisé de l’emploi des femmes sur le désir d’enfant additionnel. Cependant, certaines particularités se dégagent. Dans un premier temps, l’emploi rémunéré de la femme en dehors de l’agriculture est, d’une part, négativement associé au désir d’enfant additionnel au Burundi, en Tanzanie, au Zimbabwe, et au Tchad, et d’autre part, positivement associé au désir d’enfant additionnel en Côte d’Ivoire, au Nigéria et en Sierra Léone. Dans un second temps, un effet systématique de l’emploi salarié des femmes sur le désir additionnel d’enfant n’émerge pas pour chaque type d’emploi du partenaire. Cela suppose qu’il n’existerait pas d’effet d’interaction entre l’emploi de la femme et l’emploi de l’homme. Par ailleurs, l’effet de l’emploi de la femme sur le désir d’enfant additionnel serait plus élevé que celui de l’emploi de l’homme. Le troisième article examine quant à lui le lien entre la perception des mauvaises conditions économiques dans le contexte de résidence et le désir d’enfant additionnel dans le contexte urbain du Bénin. Nous testons l’hypothèse qu’une perception négative va avoir un effet négatif sur le désir d’enfant additionnel. Pour ce faire, nous combinons, à partir des informations géospatiales détaillées des ménages (coordonnées géographiques), les données de l’enquête démographique et de santé 2017-18 du Bénin et les données Afrobaromètre de 2016 sur les enquêtes d’opinion. Les données de l’Afrobaromètre permettent de mesurer la perception des conditions économiques. Nous limitons une fois encore les analyses au milieu urbain du Bénin. Les résultats des analyses suggèrent que les femmes qui résident dans des contextes dans lesquels les perceptions des conditions économiques sont fortement négatives sont plus susceptibles de désirer un enfant additionnel. Par contre, cette association est modérée par le niveau d’éducation des femmes. Les femmes qui ont un niveau d’éducation secondaire et plus sont susceptibles de moins désirer une prochaine naissance que leurs homologues qui n'ont pas atteint le niveau d’éducation secondaire lorsqu’elles résident dans des contextes dans lesquels l’incertitude économique est élevée. La tendance s’inverse lorsque l’incertitude économique est basse. Cette thèse s’intéresse à la dichotomie entre l’emploi des femmes et leur désir d’enfant additionnel en milieu urbain africain. Elle suscite deux questionnements que nous n’avons pas pu totalement discerner et qui pourront faire l’objet de futurs travaux. En premier lieu, la faible relation ou l’inexistence de relation entre l’emploi des femmes et le désir d’enfant additionnel exprime une réalité sociologique et économique. D’un côté, l’emploi dans ces milieux n’est pas transformateur de genre pour permettre aux femmes de décider librement, de l’autre, l’emploi demeure dans le secteur informel qui permet de le concilier plus facilement avec la fécondité. En second lieu, il se peut que les données EDS ne permettent pas de mieux cerner les nuances dans la mesure de l’emploi des femmes et des hommes. Il y manque par exemple, le nombre d’heures travaillé pour mesurer l’intensité du travail, la formalisation (contrat de travail, registre comptable, bulletin de paie) pour identifier efficacement les emplois formels et informels, le revenu de l’emploi, le lieu de travail, le travail domestique et de soins ou la pluriactivité. Nous espérons néanmoins que les résultats de cette thèse vont servir à susciter le débat sur l’emploi des femmes en Afrique. / The fertility transition in sub-Saharan Africa began later and has different characteristics compared to countries in other regions, such as Asia and Latin America. This has led to the term 'African exceptionalism' as proposed by Caldwell and colleagues and other authors. According to United Nations estimates, the total fertility rate in sub-Saharan Africa decreased from 6.3 in 1990 to 4.6 children per woman in 2021. The population of the region is projected to reach 1.15 billion in 2022, 2.09 billion in 2050, and 3.44 billion in 2100. Sub-Saharan Africa is the driving force of global population growth. Many studies agree that this high fertility rate is primarily motivated by a strong preference for large families. Understanding the factors influencing fertility preferences is important for anticipating potential demand for family planning, understanding fertility gaps between countries and regions, and anticipating future fertility trends. At the same time, a large proportion of women in sub-Saharan Africa actively participate in the labor market, with 62.2% compared to the global average of 47.4%, ranging from 18.2% in Djibouti to 83.7% in Madagascar in 2022. Employment is central to development policies and a catalyst for changes in reproductive behavior. This thesis examines the nature of the links between employment and fertility, specifically the desire for additional children, to better understand the dynamics of the fertility transition in urban areas. Three articles are developed to shed light on less studied aspects of this topic in sub-Saharan Africa.
The first article examines how the relationship between women's employment and their fertility desire changes over time. It uses 30 demographic and health surveys from urban areas in 15 countries, with the first survey around 1990 and the second after 2010. Descriptive results suggest a decline in the desire for additional children among married women in nine out of 15 countries, ranging from 0.05% per year in Ghana to 0.53% in Zambia. In comparison, the employment rate for women increased in 12 out of 15 countries, varying from 0.8% in Tanzania to 9.8% in Malawi. Overall, the study finds no convincing evidence of a changing effect of women's employment on the desire for additional children in urban Africa, with few significant results despite solid reasons to expect clear relationships.
The second article assesses how the effect of women's employment on the desire for additional children varies depending on the husband's type of employment. The type of employment of the husband, often overlooked in studies, can influence the relationship between women's employment and their fertility desire. For this purpose, we use recent data from demographic and health surveys from urban areas in 33 sub-Saharan African countries. The results of the multivariate analyses in this study emphasize that there is no apparent and generalized effect of women's employment on the desire for additional children. However, some specific patterns emerge. Firstly, women's paid employment outside of agriculture is negatively associated with the desire for additional children in Burundi, Tanzania, Zimbabwe, and Chad but positively associated in Côte d'Ivoire, Nigeria, and Sierra Leone. Secondly, there is no systematic effect of women's salaried employment on the desire for additional children for each type of partner's employment. This result suggests that there is no interaction effect between women's and men's employment. Moreover, the impact of women's employment on the desire for additional children is higher than that of men's employment.
The third article explores the relationship between perceived poor economic conditions and the desire for more children in urban Benin in western sub-Saharan Africa. We test the hypothesis that a negative perception will negatively affect the desire for additional children. To do this, we combine detailed household geospatial information (geographic coordinates) from the 2016 Afrobarometer opinion survey data with the 2017-18 Benin Demographic and Health Survey data. The results suggest that women who live in contexts where perceptions of economic conditions are strongly negative are likely to desire a child. This association is, moreover, moderated by women's level of education. Women with secondary education or higher are less likely to desire their next pregnancy compared to those who have not completed secondary education when residing in contexts with high economic uncertainty. However, this tendency is reversed when economic uncertainty is low.
This thesis highlights the dichotomy between women's employment and their desire for additional children in African urban settings. It raises two questions that we have not fully answered and which may be the subject of future research. Firstly, the weak or non-existent relationship between women's employment and the desire for additional children reflects a sociological and economic reality. On the one hand, employment in these settings is not gender-transformative enough to allow women to make decisions freely; on the other hand, employment remains mainly in the informal sector, which makes it easier to reconcile with fertility. Secondly, it is possible that DHS data do not allow for a better understanding of nuances in measuring women's and men's employment. For example, it lacks the hours worked to measure work intensity and formalization (employment contract, accounting records, payslip) to effectively identify formal and informal jobs, employment income, work location, domestic and care work, or multiple job holding. Nevertheless, we hope this thesis's results will contribute to stimulating debate on women's employment in Africa.
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Implication de la signalisation calcique et des MAP kinases dans la perception gustative lipidiqueAbdoul-Azize, Souleymane 23 September 2013 (has links) (PDF)
Dans ce travail, nous démontrons que STIM1, un senseur calcique activé par la déplétion du Ca2+ intracellulaire du réticulum endoplasmique, est indispensable pour la signalisation calcique et la préférence oro-sensorielle du gras. Nous observons que l'acide linoléique (LA), en activant les phospholipases A2 via CD36, produit de l'acide arachidonique (AA) et de la lyso-phosphatidylcholine (lyso-PC). Cette activation déclenche un influx calcique dans les cellules CD36-positives, et induit la production du facteur CIF (Ca2+ Influx Factor). CIF, AA et lyso-PC exercent différentes actions sur l'ouverture des canaux SOC (Stored Operated Calcium Channel) constitués de protéines Orai et contrôlés par STIM1. Par ailleurs, les souris au phénotype Stim1-/- perdent la préférence spontanée pour les lipides et la libération de la sérotonine à partir des cellules gustatives dans le milieu extracellulaire chez les animaux sauvages. Nous demontrons aussi que la signalisation calcique médiée via CD36 est doublement modulée lors de l'obésité. L'augmentation de la [Ca2+]i dans les cellules gustatives observée chez le Psammomys obesus, un modèle d'obésité nutritionelle, est fortement diminuée chez les souris rendues obèses par un regime hyperlipidique. Nous avons constaté également que l'interaction de LA avec le CD36 induit l'activation des MAP Kinases de la voie MEK1/2/ERK1/2/Elk-1 qui est non seulement à l'origine de l'activation des aires cérébrales telles que le NTS, le noyau arqué, l'hippocampe mais aussi indispensable pour la préférence spontanée pour les lipides alimentaires. Nos résultats suggèrent pour la prémière fois, que la voie ERK1/2 des MAPK et la signalisation calcique lipidique controlée par STIM1 sont impliquées dans la perception oro-gustative des lipides
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Effets motivationnels des cannabinoïdes dans un modèle animal de la schizophrénieGallo, Alexandra 06 1900 (has links)
Depuis quelques décennies, la consommation de cannabis et son usage thérapeutique sont le sujet de nombreux débats. Le cannabis est la drogue illicite la plus consommée au monde et cette consommation se trouve dix fois plus élevée chez les patients atteints de schizophrénie que dans la population générale. L’hypothèse d’une automédication initialement proposée afin d’expliquer la consommation élevée de cannabis chez les patients atteints de schizophrénie est maintenant remise en question. En effet, les rapports indiquant une aggravation des symptômes plutôt qu’une amélioration suite à une consommation à long terme sont de plus en plus nombreux. Sachant que le cannabis peut induire des effets soit plaisants soit aversifs, la question se pose à savoir si une prédominance de la valence motivationnelle positive ou une diminution de la valence négative du cannabis peut expliquer la consommation élevée parmi les individus ayant un diagnostic de schizophrénie?
Bien qu’un grand nombre de recherches pré-cliniques aient été menées chez l’animal normal pour évaluer l’effet motivationnel du Δ9-tétrahydrocannabinol (THC) et autres cannabinoïdes synthétiques, aucune n’a abordé cette problématique dans un modèle animal de la schizophrénie. Cette lacune nous a donc amené à étudier la valence motivationnelle du THC et de l’agoniste cannabinoïde WIN55,212-2 (WIN) dans un modèle animal de la schizophrénie: la lésion néonatale de l’hippocampe ventral (NVHL). Dans le premier article, nous présentons les résultats de quatre expériences. Une première avait pour objectif de déterminer si la procédure expérimentale que nous avons utilisée permettait de reproduire des signes distinctifs du modèle animal de la schizophrénie. Par la suite, nous avons évalué i) l’effet d’une dose de WIN sur l’activité locomotrice spontanée et ii) la valence motivationnelle du THC (0.5 mg/kg, i.p) et du WIN (1 mg/kg, i.p) chez les rats adolescents (jour post-natal 28-40, PD28-40) et adultes (PD56) au moyen du paradigme de préférence de place conditionnée (PPC). Tel qu’attendu, la réponse locomotrice à l’amphétamine (0.75 et 1.5 mg/kg) chez les rats NVHL adultes était supérieure à celle des rats contrôles (test distinctif du modèle). Le THC a induit une tendance aversive chez les rats contrôles adultes. Enfin, le WIN a stimulé l’activité locomotrice et induit une aversion significative chez les rats adultes NVHL. Dans un deuxième article, nous avons évalué la valence motivationnelle du THC (0.5 mg/kg), du WIN (1 et 3 mg/kg) et l’effet de l’amphétamine au moyen du paradigme d’autostimulation électrique intracérébrale (ASI). Les résultats montrent que : i) l’effet amplificateur de l’amphétamine sur l’ASI était de plus courte durée chez les rats NVHL; ii) le THC produit une légère atténuation de la récompense chez les rats contrôles tandis que le WIN a produit une atténuation plus prononcée de la récompense chez les rats NVHL, un effet qui a été bloqué par l’antagoniste aux récepteurs CB1, le AM251 (3 mg/kg).
Pour la première fois les résultats suggèrent une altération du système endocannabinoïde dans un modèle animal de la schizophrénie. Ils indiquent qu’une exposition aigüe conduit à une prédominance de la valence négative. Bien qu’en apparente contradiction avec les études cliniques, ces résultats soulignent l’importance du contexte socio-environnemental pour expliquer les effets du cannabis chez les patients. De plus ils encouragent les futures études à évaluer cette valence sur un modèle d’exposition chronique. / Over the past few decades, the cannabis consumption and its therapeutic use have been the subject of many debates. Cannabis is the most widely used illicit drug and among patients with a diagnosis of schizophrenia, its consumption is ten times higher than in the general population. The self-medication hypothesis that has been initially proposed to account for the co-morbidity schizophrenia – cannabis is now questioned on the basis of several reports showing that long term cannabis consumption worsen schizophrenia symptoms in patients. Knowing that cannabis can provoke both rewarding and aversive effects in human and in animal, the following question can be raised: can co-morbidity schizophrenia – cannabis be explained by a salient positive or a blunted negative motivational valence of cannabis?
Even though many pre-clinical studies have been carried out in normal animals on the motivational effects of Δ9-Tetrahydrocannabinol (THC) or other synthetic cannabinoids, none has measured these effects in an animal model of schizophrenia. On the basis of this, we undertook a series of studies on the motivational valence of THC and the cannabinoid agonist WIN55,212-2 (WIN) in an animal model of schizophrenia : the neonatal ventral hippocampus lesion (NVHL).
In the first report, we present the results of four studies. The first was aimed at showing that the experimental procedures that we used reproduced some abnormal features of the animal model. Then we evaluated i) the effect of WIN (1 mg/kg) on spontaneous locomotor activity and ii) the motivational valence of THC (0.5 mg/kg) and WIN (1 mg/kg) in the young (post-natal day 28-40, PD28-40) and adult (PD56) rats with the conditioned place-preference paradigm (CPP). As expected, amphetamine produced a higher locomotor activity in NVHL rats, an effect observed at PD56 and not at PD35 (NVHL usual test). THC tended to induce an aversion in control rats at PD56 while WIN produced a significant aversion at PD56 in NVHL rats only. We also assessed, in a second report, the valence of THC (0.5 mg/kg) and WIN (1 and 3 mg/kg), and amphetamine (0.75 mg/kg) using the brain stimulation reward paradigm. Results show that i) the enhancement effect of amphetamine on reward was shorter in adult NVHL rats; ii) THC induced a weak reward attenuation in control rats while WIN produced a marked dose-dependent attenuation in NVHL rats; this effect of WIN was blocked by AM251 (3 mg/kg), an antagonist at CB1 receptors.
For the first time, these results suggest that the endogenous cannabinoid system is altered in this animal model of schizophrenia. They indicate that an acute exposure leads to a predominance of negative valence. Even if this seems contradictory with clinical studies, these results highlight the interconnection between the drug and the socio-environment aspects. In addition, they encourage future studies to evaluate this valence on a chronic exposure paradigm with this animal model of schizophrenia.
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