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L'instrumentalisation de l'ONU par les Etats-Unis lors de la crise Iraquienne / The Instrumentalisation of the United Nations by the United States of America during the Iraq Crisis

Pozzo Di Borgo, Frédéric 08 June 2012 (has links)
Le 12 septembre 2002, George Bush profitait d'un discours devant l'Assemblée Générale de l'ONU pour saisir le Conseil de Sécurité et exposer à la communauté internationale ses griefs à l'encontre de Saddam Hussein et de ses armes de destruction massive. Dictée par des impératifs électoraux, cette saisine de l'ONU s'était imposée à la Maison Blanche en raison de l'échec de la propagande néo-conservatrice à convaincre l'opinion publique de la nécessité d'une guerre en Iraq. Celle-ci devant donner corps au concept de « guerre contre le terrorisme » de la future campagne présidentielle, la Maison Blanche avait décidé de s'appuyer sur la crédibilité et la légitimité de l'ONU, pour relancer la propagande et travestir une guerre illégale en un acte de légitime défense, en tenant secret la décision de la guerre.La communauté internationale ne fut ni dupe ni complice de cette supercherie, mais le poids de la relation transatlantique interdit au Royaume-Uni de se désolidariser de l'Amérique et à la France d'user de son droit de veto contre ses alliés. Ces contradictions expliqueront la crise du Conseil de Sécurité de 2003, où, en désaccord, les gouvernants du bloc occidental s’affrontèrent sur la nécessité d’une seconde résolution autorisant la guerre. Cette crise ne fut sans conséquence, ni pour l'administration Bush, ni pour la communauté internationale, et encore moins pour l'ONU, puisqu'une fois enlisés en Iraq, les États-Unis obtiendront du Conseil de Sécurité plusieurs résolutions, sans reconsidérer leur unilatéralisme. Mise en porte à faux, l'Organisation internationale sera prise pour cible et son quartier général en Iraq détruit. Le chaos succédant à la guerre, l'administration néo-conservatrice sera finalement contrainte, sous la pression électorale, d'abandonner son unilatéralisme et de céder à l'ONU la résolution politique du conflit. / On September 12, 2002, George Bush during a speech at the United Nations General Assembly seized the opportunity to submit the Security Council and expose to the International Community his worries concerning Saddam Hussein and his weapons of mass destruction. Dictated by election requirements, referring to the United Nations was imposed on the White House because of failing neo-conservative propaganda convincing the public opinion of need for war in Iraq. This was supposed to give body to the upcoming presidential campaign’s concept of “war against terrorism”, the White House had decided to lean on the United Nations credibility and legitimacy to re-launch propaganda and disguise an illegal war into an act of self defence, by keeping the decision of war secret.The International Community was not fooled by or accomplice of this trick, but the weight of the trans-Atlantic relationship forbade the United Kingdom to set itself apart from the United States and for France to use its right to veto against its allies. These contradictions explain the 2003 Security Council crisis, where, by disagreeing the western governments faced one another on the necessity of a second resolution authorizing war.This crisis was not without consequences, for Bush’s administration or for the International Community and even so for the United Nations, since being stuck in Iraq, the United States obtained several resolutions from the Security Council without questioning their unilateralism. Being in an awkward position, the International Organisation was targeted and its headquarters in Iraq destroyed. In the chaos in the aftermath of the war, the neo-conservative administration was obliged, under electoral pressure, to give up its unilateral attitude, and let the Unieted Nations politically resolve the conflict.
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Towards a New “Social Pact” : World War II and Social Policy in Great Britain, Italy and Vichy France / Vers un nouveau «pacte social» : la Deuxième Guerre mondiale et les politiques sociales en Grande-Bretagne, Italie et dans l’État français

Mioni, Michele 06 April 2018 (has links)
Cette thèse concerne les politiques sociales en Grande-Bretagne, dans l'État français, ainsi que dans l'Italie fasciste pendant la Deuxième guerre mondiale. Mon approche ne se borne pas aux années de guerre. Il tient en compte la dépendance des précédentes politiques dans les trois Pays, et elle est ouverte aux développements de l'après-guerre. J'ai réparti ce travail en trois parties, en poursuivant des critères méthodologiques et thématiques. Dans la première partie, j'ai donné un aperçu des politiques sociales dans les trois Pays de la fin du 19e siècle jusqu'au déclenchement de la guerre. Dans cette section, j'ai analysé la nature incrémentielle des politiques sociales, en retraçant les héritages en matière de politique sociale dans chaque Pays. De toute manière, les autres deuxième et troisièmes parties constituent le cœur de la recherche. La deuxième partie est une analyse comparée des politiques mises en place pendant la guerre, ainsi que des projets formulés pour l'après-guerre. Elle est divisée en trois chapitres qui correspondent à chaque Pays examiné, avec un chapitre conclusif où les résultats de la recherche sont croisés, afin de renforcer la compréhension comparative du sujet. La troisième partie porte sur un examen comparé/transnational de l'exploitation politique des reformes sociales. D'un côté, la politique sociale a été utilisée pour renforcer le front intérieur gagner le consensus. De l'autre côté, la diffusion des informations et de la propagande sur les projets de réforme pour l'après-guerre devait jouer le rôle primaire dans la reconstruction des relations internationales après la guerre. / My dissertation concerns the social politics in Great Britain, in the Vichy regime, and in Fascist Italy during World War II. My approach to the topic, however, is not narrowly limited to the war years. It takes into account the path dependence of the previous policies in the three countries, and is open to the further developments of the immediate postwar years. I split my work in three parts, according to methodological and thematic criteria. ln a first part, I provided the overview of the social politics enacted in the three countries from the end of the 19th Century to the outbreak of the war. ln this section, I captured the incremental nature of the social policies, also retracing the specific policy legacy in each country. The very cure of my research, however, dwells in the other two parts. ln section two, I carried out a comparative analysis of the policies implemented during the war, and the draft projects for after the war. This section is split in three chapters, where I scrutinized the social politics in each country, and a conclusive chapter where I crossed the results of my investigation, strengthening its comparative aspects. The third part is a comparative/transnational exploration on the political use of social policy. On the one hand, social policy was exploited to strengthen the home front and gamer domestic political consensus. On the other, the dissemination of information and the propaganda of the postwar social project was also expected to play a not secondary role in the resettlement of the international relations after the war
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Theâtre et architecture sous le Troisième Reich : les scènes de plein air au service de la propagande de masse / Theatre and architecture under the Third Reich : open-air theaters in the service of mass propaganda

Beaudoin, Antoine 07 December 2018 (has links)
Le mouvement de construction de théâtres en plein air sous le Troisième Reich ou Thingbewegung est un aspect relativement méconnu de la politique culturelle national-socialiste. Ce théâtre de propagande devait réunir plusieurs milliers de spectateurs dans des lieux excentrés, des espaces construits spécialement par le régime afin de célébrer la communauté du peuple dégagée de toute différenciation sociale ou, pour reprendre la terminologie nazie, la Volksgemeinschaft. L’aspect central reste la volonté du régime de faire coïncider, à une échelle considérable, une nouvelle forme d’architecture et de spectacle théâtral de masse. L’objectif, exprimé clairement dès le début du mouvement en 1933, était l’élaboration de 400 scènes sur l’ensemble du territoire. Dès 1934, vingt étaient effectivement en construction et en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, elles étaient environ au nombre de trente. Ce projet de recherche part de l’hypothèse qu’une meilleure compréhension du phénomène devient possible lorsque ce dernier est restitué dans la tradition historique double du théâtre et de l’architecture. Cette démarche, à la fois synchronique et diachronique, fondée sur une approche pluridisciplinaire, vise à mettre au jour les formes spécifiques de création de ces lieux scéniques tout en soulignant l’appartenance à la politique idéologique totalitaire du national-socialisme. / The open-air theatre construction movement under the Third Reich or Thingbewegung is a relatively unknown aspect of National Socialist cultural policy. This propaganda theatre was to gather several thousand spectators in outlying places, spaces specially built by the regime to celebrate the community of the people free of any social differentiation or, to use Nazi terminology, the Volksgemeinschaft. The central aspect remains the regime’s desire to bring together, on a considerable scale, a new form of architecture and mass theatrical performance. The objective, clearly expressed from the beginning of the movement in 1933, was to develop 400 stages throughout the country. By 1934, twenty were actually under construction and, at the beginning of the Second World War in 1939, there were about thirty of them. This research project is based on the hypothesis that a better understanding of the phenomenon becomes possible when it is replaced within the dual historical tradition of theatre and architecture. This approach, both synchronic and diachronic, based on a multidisciplinary approach, aims to uncover the specific forms of creation of these scenic places while emphasizing the association with the totalitarian ideological policy of National Socialism.
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Réintégrer les départements annexés : le gouvernement et les services d’Alsace-Lorraine (1914-1919) / Returning to motherland : French government and the public administration of Alsace-Lorraine (1914-1919)

Schmauch, Joseph 01 December 2016 (has links)
Dès 1915, le gouvernement français élabore des projets politiques et administratifs pour l’Alsace-Lorraine, dans l’hypothèse d’une paix victorieuse. A cette fin, différents organismes sont chargés de formuler des vœux pour l’après-guerre. Au lendemain de l’armistice, un décret confie l’administration préfectorale à trois commissaires de la République, résidant à Metz, Colmar et Strasbourg. La présente étude, consacrée aux organisations civiles en charge de l’Alsace-Lorraine pendant la Première Guerre mondiale s’inscrit dans un horizon administratif aussi bien que politique. Elle s’intéresse aux positionnements adoptés par les autorités françaises, confrontées à une problématique de substitution de souveraineté : définition d’un régime administratif, adaptation législative, intégration à l’espace économique, orientations dans les domaines linguistique, scolaire ou confessionnel. Elle interroge les pratiques du pouvoir dans un contexte de guerre et de redéfinition du rapport de l’Etat vis-à-vis du fait régional. L’espace géographique dans lequel s’inscrit ce sujet de recherches impose également une approche comparatiste avec les réflexions conduites en Allemagne quant au devenir de l’Alsace-Lorraine dans l’hypothèse d’une victoire impériale. L’analyse s’intéresse, dans un premier temps, aux réflexions développées par les organismes chargés de préparer l’avenir des provinces annexées. Partant de cette volonté de réintégrer l’Alsace et la Lorraine, l’étude se penche sur les structures mises en œuvre pour « faire aimer la France ». La réflexion porte, enfin, sur les formes d’administration mises en œuvre sur le terrain, d’abord dans les seuls territoires de Haute-Alsace occupés par les armées françaises, puis, au cours des mois qui suivent le 11 novembre 1918, dans les trois départements recouvrés. / From 1915, the French government develops political and administrative plans for Alsace-Lorraine in case of a victorious peace. For that purpose, different organizations are involved in the conception of orientations to be applied after war. Following the armistice, a decree puts three commissars of the French Republic, in residence at Strasbourg, Metz and Colmar, in charge of prefectural duties. This study, about the civil organizations in charge of Alsace-Lorraine during the First World War, lies within an administrative, but also political frame. It is dealing with the positioning of French authorities, facing a substitution of sovereignty: definition of an administrative system, adaptation of the existent laws, integration into the French economic space, orientations to be given in the fields of language, scholarship or religion. It questions the practices of government in a context of war and of redefinition of the relations between State and regional power. The geographical frame, in which this research is inscribed, leads necessarily to make comparisons with the reflections about the future of Alsace-Lorraine in case of an imperial victory, that are taking place in Germany in the same time. The analysis will first deal with the projects, which are developed by the organizations in charge of preparing the future of the annexed provinces. To underline this French wish of a return of Alsace-Lorraine, the study will also be handling with the organizations in charge of “inspire love toward France”. The thesis will also be dealing with the different organizations in charge to govern concretely Alsace and Lorraine, in a first time the only territories in Upper-Alsace, that are occupied by the French armies, and during the months that are following November the 11th 1918, the entire the three departments in totality.
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Pratiques politiques du mythe. La représentation officielle du fait colonial belge aux expositions universelles et internationales en Belgique (1897-1958)

Roger, Aurélie 11 December 2006 (has links) (PDF)
Ce travail interroge la manière dont le fait politique colonial belge a été donné à voir et saisi sur le mode mythique en Belgique à travers sa représentation officielle aux expositions universelles, entre 1897 et 1958. Il s'attache conjointement à la construction d'un cadre théorique général et d'une méthode d'appréhension du mythe politique en tant qu'objet de recherche. La première partie relève d'une reconstitution de la mythologie coloniale : elle procède à l'analyse diachronique de la symbolique des objets exposés au fil de la période, et dégage la structure du récit mythique déroulé dans les salles des palais coloniaux. La deuxième partie procède à une mise en perspective dynamique de ces éléments, en tentant de restituer le sens qu'a pu revêtir la pratique d'un tel récit mythique pour les agents en présence – pouvoir exposant et citoyens visiteurs. Nous mettons en évidence l'existence de transformations du récit mythique au cours du temps. Elles participent de manière patente de la légitimation du fait colonial, et plus largement du pouvoir. Mais leur caractère d'instrumentalisation politique est relativisé, tant en raison de l'irréflexivité partielle des modifications (le pouvoir tendant à être sujet du mythe à son tour) que des modalités variées de la croyance des assujettis au mythe, qui en aucun cas ne sauraient être réduites à une adhésion mécanique.
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Le soldat dans la culture au Québec en 1939-1945 : du héros-guerrier à la chair à canon

Lacoursière, Sylvain January 2009 (has links) (PDF)
Cette étude traite de la représentation du soldat dans la culture au Québec pendant la Deuxième Guerre mondiale. A l'aube du nouveau conflit, le gouvernement canadien de William Lyon Mackenzie King invite l'Écossais John Grierson à mettre en place et à diriger l'Office National du Film, principal outil de propagande du gouvernement. Dans les films produits par cet organisme, le soldat sera présenté de façon héroïque, il aura toutes les qualités, pour en faire un modèle et inciter les Canadiens à s'enrôler. Le premier objectif de ce mémoire était de dégager l'image du soldat avant que la Deuxième Guerre mondiale ne commence. Nous voulions voir jusqu'à quel point elle serait récupérée par la propagande. Nous verrons que la représentation de ce soldat sera en accord avec la mémoire officielle de la Grande Guerre que nous dégagerons. Parmi les modèles prônés par la propagande, les figures des soldats-héros de Dollard des Ormeaux et de Madeleine de Verchères seront réactualisées. L'armée canadienne s'emploiera aussi à humaniser le soldat et utilisera un chanteur populaire, le soldat Lebrun, pour parvenir à ses fins. Notre second objectif est de démontrer qu'il y a eu une augmentation de la place du soldat dans la culture au Québec au cours du conflit. La mémoire pancanadienne des autorités ne trouvera pas une adhésion aussi grande au Québec que dans le reste du Canada. La résistance à l'enrôlement obligatoire (la conscription) sera très grande parmi les Canadiens français et forcera le gouvernement fédéral à répondre aux attaques et à intensifier sa propagande, ce qui se traduira par la multiplication des émissions radiophoniques justifiant la guerre et la série de films Les reportages, tournés au Québec en français et visant spécifiquement les Québécois. Le troisième objectif de ce mémoire est de voir jusqu'où l'on pouvait s'éloigner de la ligne officielle de la propagande et si cela portait à conséquences. Les auteurs de romans, qui ne sont pas issus de la propagande, utiliseront plusieurs façons de représenter le soldat. Parfois, certains reprendront en tous points le discours propagandiste. La plupart amèneront cependant des nuances importantes, loin de l'idéalisation du personnage guerrier des films de l'ONF. Le soldat, ce sera souvent un pauvre chômeur qui acquiert son salut par la guerre, forcé de s'enrôler par les circonstances. Un message aux antipodes de la propagande émergera dans deux oeuvres différentes: Mémoires d'un soldat inconnu, d'Adolphe Brassard, la seule oeuvre romanesque censurée de la guerre, et surtout Les Fridolinades, de Gratien Gélinas, qui se moquera de cette propagande dans chaque revue. Toutefois, Gélinas le fera tout en humour et, mis à part un avertissement pour un sketch sur les CWACS, sa façon humoristique le mettra à l'abri de la censure, devenant la soupape d'un peuple contrarié par la conscription. On pourra donc conclure qu'il était possible de s'éloigner de l'image du soldat prônée par la propagande en autant que cela ne nuise pas à l'effort de guerre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Soldat, Image, Propagande, 1939-1945, Guerre, Littérature, Québec, Héroïsme, ONF.
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Hors-jeu : transmission des valeurs du régime soviétique auprès des ouvriers dans la couverture du soccer de la Komsomol'skaâ pravda, 1948-1950

Limoges, Jean-François 03 1900 (has links) (PDF)
Entre 1948 et 1950, la presse d'URSS mène une campagne visant à augmenter la discipline dans le soccer soviétique et à affermir l'éducation politique dans ce sport. L'historiographie de l'école totalitaire voit dans le phénomène sportif soviétique une manifestation de l'omnipotence d'un régime qui emploie le succès sportif comme un outil de propagande pour asseoir sa légitimité. Cependant, des travaux plus récents sur l'histoire du sport en URSS se sont intéressés à la signification sociale et culturelle de celui-ci et en ont esquissé un portrait plus nuancé. Le sport est un élément de la culture populaire qui, malgré la mainmise du régime soviétique sur ce dernier, se prête à une appropriation et à une redéfinition par la population. Compte tenu de l'ancrage ouvrier du soccer auprès de sa base de partisans et la popularité croissante de ce sport dans l'après-guerre, le présent mémoire lie la question de l'encadrement disciplinaire de ce sport dans la presse à la situation particulière des ouvriers en URSS durant la campagne d'éducation politique dans le sport. Plus précisément, alors que la main-d'œuvre industrielle soviétique connaît un fort renouvellement suite à la guerre et que le régime est aux prises avec des problèmes endémiques de discipline de travail (principalement chez les jeunes recrues ouvrières), ce mémoire met en lumière l'articulation du discours au sujet du soccer et du discours disciplinaire à l'endroit des jeunes ouvriers dans la Komsomol'skaâ pravda (journal du Komsomol, l'organisation jeunesse du régime). À travers cette étude, c'est la volonté de suppléer à une discipline de travail par une discipline de loisir qui ressort, inscrivant le sport soviétique dans une perspective paneuropéenne, et non comme un avatar du totalitarisme, sans que l'on puisse faire abstraction du contexte particulier dans lequel celui-ci s'est développé. Au final, le présent mémoire illustre à travers l'étude de cette campagne comment le traitement de cet important élément de la culture ouvrière dans la presse du Komsomol diffuse des techniques d'individualisation et d'autodiscipline propres à l'URSS et amène le football à contribuer discursivement à un aplanissement des divisions identitaires d'une société morcelée après la Seconde Guerre mondiale. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : URSS, culture populaire, football (soccer), ouvriers, Komsomol, Komsomol'skaâ pravda.
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La conversation républicaine, sine qua non de la démocratie américaine, première victime de la guerre au terrorisme

André, Marie-Kettlie 03 1900 (has links) (PDF)
Se présentant comme une démocratie modèle fondée sur un contrat sans cesse renégocié au travers de la conversation républicaine, les États-Unis se sont dotés d'un système politique respectueux des droits de la personne et garant des libertés civiles dans tous les secteurs d'expression sociale. Ce régime, imparfait à sa naissance, a progressé de façon lente, mais constante. Même à la fin du XXe siècle, il n'avait pas encore atteint son plein épanouissement. La démocratie américaine reste perfectible! Bien sûr, des forces restreignent la réalisation du projet initial. Même si, dès 1789, elle a permis d'élaborer la Constitution et, plus tard, ses principaux amendements, la conversation républicaine, SINE QUA NON de la démocratie, n'a jamais pu fonctionner pleinement. L'exclusion d'importantes parties de la population (infortunés, minorités ethniques, femmes) donne une idée des lacunes qu'elle a plus ou moins comblées avec le temps. Déjà limitée en temps de paix, durant les conflits, la conversation républicaine est confrontée à des « mesures de guerre » porteuses de censure et d'autres procédures transformant la communication en propagande et l'information en désinformation. Propagande et désinformation promeuvent alors les intérêts des élites politiques et économiques. La guerre ralentit donc considérablement la mise en pratique des idéaux et elle entraîne même la régression de ce régime. Ces constats de ralentissement, d'arrêts ou de reculs nous interpellent sur la place de la pratique démocratique aux États-Unis. Nous nous sommes demandée si ce pays, très souvent en guerre, s'est effectivement doté d'une démocratie dont le fonctionnement et la progression normale auraient été malencontreusement stoppés par de nombreux épisodes guerriers ou si, au contraire, le recours récurrent aux mesures de guerre porteuses d'entraves au bon fonctionnement de la conversation républicaine n'est pas, finalement, le scénario rêvé par l'Establishment pour faciliter et rendre incontestable, la gestion efficace du système économique et financier dont cette puissance mondiale est devenue le champion? Pour répondre à cette question, nous avons suivi une approche chronologique qui nous permet de procéder à une analyse des faits et des idéologies qui ont légitimé les guerres. Nous avons étudié les épisodes guerriers qu'ont connus les États-Unis, de la Révolution de 1776 aux conflits locaux qui ont failli « faire éclater » la « guerre froide ». Évidemment, nous avons particulièrement insisté sur la « guerre au terrorisme » menée par Georges W. Bush, au lendemain des attentats du 11 septembre 2001. Nous en arrivons à croire qu'en lançant cette Guerre, le Président des États-Unis, conseillé par les Néoconservateurs, a contraint les Américains à abandonner leur idéal de « conversation républicaine ». L'examen précis du contexte de la guerre au terrorisme étaye notre hypothèse. Il souligne le caractère instrumental de cette guerre, et rend compte ainsi de l'impraticabilité de « la conversation républicaine ». Pour garantir la pratique efficace du capitalisme sauvage, l'idéal de « conversation républicaine » a été transformé en un simple outil de propagande, un symbole publicitaire, un thème central de campagne de relations publiques! Nous concluons en soulignant que la guerre au terrorisme dans laquelle Bush a précipité les États-Unis a un impact considérable sur la façon d'interpréter l'histoire de cette grande puissance. Loin d'être « une grande démocratie » temporairement malmenée par quelques conflits, depuis la guerre au terrorisme, nous percevons l'histoire de ce pays comme celle d'une oligarchie qui ne peut fonctionner efficacement que dans un état de guerre permanente où l'idéal démocratique de « conversation républicaine » est remplacé par celui de l'American way of life, sorte de culte de la consommation propice à l'enrichissement des managers et des financiers américains. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Communication, États-Unis, espace public, guerre, guerre au terrorisme, démocratie, conversation républicaine, censure, désinformation, répression, sceau de secret, secret d'État, propagande, sécurité nationale, intérêts public et national, Destinée Manifeste, pragmatisme managérial de Thayer-Ravault, instrumentalisme de Habermas.
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La figure de la masse dans la poésie futuro-socialiste de Vladimir Maïakovski : le cas de 150 000 000

Lamoureux-Lafleur, Olivier 05 1900 (has links) (PDF)
Le début du 20e siècle en Russie aura été une période de grands bouleversements politiques, économiques, sociaux et artistiques. De la première révolution de 1905 vers la Révolution d'octobre 1917 plusieurs changements se sont opérés mais le grand tournant dans l'histoire socio-politique de la Russie se fera surtout après 1917. Vladimir Maïakovski, l'un des fondateurs du futurisme russe, un poète révolutionnaire, artiste pluridisciplinaire de l'avant-garde, participera artistiquement au projet révolutionnaire entre 1917 et 1930. J'analyserai dans ce mémoire la figure de la masse que le poète projette dans l'œuvre de circonstance 150 000 000. Ceci, dans le but de saisir le rapport art/masses qui se dégage de cette œuvre. Pour ce faire, je tenterai de comprendre l'œuvre en la situant dans son contexte de production générale, soit la période socio-historique entourant l'année de sa publication, 1921. En lien avec son contexte de création, je présenterai une analyse littéraire du poème qui ciblera plus particulièrement les procédés stylistiques utilisés par Maïakovski. En m'appuyant sur les critiques manichéennes qui ont été adressées à Maïakovski concernant ce poème, je dresserai un portrait général des diverses positions préconisées par la critique ainsi que les hauts dirigeants bolchéviques, concernant l'art de masse et son public. Une œuvre que Lénine qualifiera de prétentieuse et stupide. De cette polémique entre Lénine et Maïakovski, il sera question de comprendre comment leur vision de la masse s'oppose. Le but premier de ce mémoire est donc de cerner la figure de la masse au travers l'épopée pathético-héroïque 150 000 000. De cette figure se dégage le regard que Maïakovski portait sur les masses russes. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Vladimir Maïakovski (1893-1930), avant-garde, futurisme russe, propagande, masse, révolution.
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La croisade tardive : des plans du début du XIVe siècle à la défaite de Nicopolis

Bontea, Cornel 08 1900 (has links)
L’idée de la croisade reste présente toute au long du XIVe siècle comme bien le prouvent les projets écrits durant le siècle. Les théoriciens de la croisade décrivent minutieusement les mesures à suivre pour récupérer la Terre sainte. Deux éléments sont nécessaires pour pouvoir entreprendre une nouvelle expédition : la paix entre les princes chrétiens et l’union de l’Église. Au XIVe siècle, un transfert s’opère naturellement, et le mouvement de recuperatio de la Terre sainte se projette contre les ennemis les plus proches de la chrétienté, faisant de toute guerre contre le Turc une guerre sainte. À partir de la deuxième moitié du XIVe siècle, la diplomatie joue un rôle crucial dans la prédication de la croisade. Dans ce contexte idéologique, à l’appel du roi de Hongrie, Sigismond de Luxembourg, les puissances chrétiennes tentent de se coaliser pour arrêter l’avancée ottomane en Europe, mais elles sont défaites à Nicopolis, en 1396. Pour la chevalerie française, la campagne était une opportunité de montrer sa vaillance, mais pour elle la croisade prend une allure de chevauchée plutôt que de guerre sainte. / The idea of the crusade remains present throughout the course of the XIVth century as evidenced by the many projects written during the century. The authors describe in detail the steps to follow to recover the Holy Land. Two elements are needed to undertake a new expedition: peace between Christian princes and church union. In the fourteenth century, a transfer takes place naturally, and the movement of recuperatio of the Holy Land is projected against the closest enemies of the Christianity: the Turks. From the second half of the fourteenth century, diplomacy plays a crucial role in the preaching of the crusade. A new Crusade is preached, at urging of Sigismund of 4 Luxembourg the Hungarian king, and the Christian powers are trying to unite to stop the Ottoman advance in Europe, but they were defeated at Nicopolis in 1396. For the French chivalry, the campaign was an opportunity to show his courage but for them the crusade was a ride and a quest of personal glory rather than holy war.

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