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Les caractéristiques des amis comme facteurs de risque et de protection associés à la victimisation par les pairs à l’adolescence: une perspective longitudinale

Martel-Olivier, Elisabeth 11 1900 (has links)
Cette étude s’intéresse aux relations d’amitié et aux caractéristiques des amis comme facteurs de risque interpersonnels susceptibles de prédire les changements à travers le temps, de la victimisation par les pairs au début du secondaire. L’échantillon est composé de 524 élèves de secondaire I et II pour lesquels le niveau de victimisation a été mesuré par les pairs lors de deux années consécutives. Les facteurs de risque individuel associés à la victimisation par les pairs (i.e. les comportements agressifs, les comportements de retrait social et le rejet par les pairs) ainsi que les caractéristiques des amis (i.e. agressivité, retrait social et victimisation des amis) ont également été évalués par les pairs lors du premier temps de mesure. Les résultats démontrent qu’au-delà des facteurs de risque individuels, un plus grand nombre d’amis prédit une diminution de la victimisation par les pairs sur une période d’un an. De plus, pour les élèves rejetés socialement, la victimisation des amis permet de rendre compte d’une augmentation de la victimisation dans le temps. Contrairement aux résultats obtenus par d’autres études, l’agressivité des amis permet de prédire une diminution de la victimisation seulement pour les élèves bien acceptés socialement. Pour les jeunes qui sont rejetés socialement, l’agressivité des amis permet de prédire une augmentation de la victimisation par les pairs. Ces résultats apportent un regard nouveau sur l’inter influence entre l’identité des amis et le contexte social dans lequel les adolescents évoluent. / This study examined the association between friend’s characteristics and the pattern of changes in peer victimization in the first years of middle school. The sample was composed of 524 grade 7 and 8 French-Canadian students from two middle schools. Student’s level of victimization as perceived by their peers was evaluated during two consecutive school years. Individual risk factors (i.e. aggressive behaviors, social withdrawal and peer rejection) and friend’s characteristics (i.e. friend’s aggression, social withdrawal and victimization) were also measured with peer nominations during the first year of the study. Results show that beyond individual risk factors, the number of friends was associated with a decrease over time in peer victimization. Moreover, for socially rejected students, having friends who are victimized within the peer group was associated with an increase in peer victimization. Results also show that having aggressive friends lead to a decrease in peer victimization, but only for popular students. However, for socially-rejected students, having aggressive friends was associated with an increase over time in peer victimization. This study brings a new light on the dynamic influences between friends’ identity and the social context in which adolescents evolve.
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Le processus de co-rumination entre amis chez les jeunes victimes de harcèlement par les pairs : impact sur le développement des symptômes dépressifs à l’adolescence

Jerabkova, Barbara 10 1900 (has links)
La victimisation au sein du groupe de pairs est un facteur de risque associé à l’augmentation des symptômes dépressifs au début de l’adolescence. En contrepartie, le fait d’entretenir des relations d’amitié constitue un facteur protecteur important susceptible de modérer les conséquences négatives associées à la victimisation par les pairs. Toutefois, les bénéfices associés aux relations d’amitié peuvent varier en fonction de certaines caractéristiques de celles-ci. Cette étude a pour but d’évaluer dans quelle mesure les caractéristiques des relations d’amitié (c.-à-d., le caractère intime et soutenant de la relation et la propension des amis à co-ruminer) modèrent l’association entre la victimisation par les pairs et l’augmentation des symptômes dépressifs sur une période d’un an. L'échantillon est composé de 536 élèves du secondaire auprès de qui la victimisation et les caractéristiques des relations d’amitié ont été évaluées au premier temps de mesure de façon auto-rapportée. Les symptômes dépressifs des élèves ont également été mesurés lors de deux années consécutives. Les résultats démontrent que le niveau de victimisation des élèves, la qualité des relations d’amitié et la tendance des amis à co-ruminer sont respectivement associés de façon concomitante à l’expression des symptômes dépressifs. En contrepartie, seule la co-rumination entre amis permet de rendre compte de l’augmentation des symptômes dépressifs sur une période d’un an. L’association entre la victimisation par les pairs et le développement des symptômes dépressifs n’est toutefois pas modérée par les caractéristiques des relations d’amitié. / Victimization is an important risk factor for depression in early adolescence. On the other hand, having friends is an important protective factor susceptible of moderating the negative effects associated with victimization. However, the benefits associated with friendships may vary according to some of their characteristics. The goal of this study was to evaluate whether friendship characteristics (i.e. intimacy and support as well as co-rumination) moderate the association between victimization experiences and depressed feelings a year later. The sample is composed of 536 high school students whose victimization level, friendship quality and tendency to co-ruminate were self-reported at the first time point. Depressive mood were self-reported at the end of two consecutive years. Results show that victimization, friendship quality and co-rumination are respectively associated with concurrent depressive mood. However, only co-rumination predicted depressive mood a year later after controlling for initial adjustment. The link between peer victimization and depressive mood was not moderated by friendship characteristics.
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Le rôle de la garde non-maternelle sur le développement cognitif et la sécrétion cortisolaire des enfants : investigations longitudinales populationnelles et méta-analytiques

Geoffroy, Marie-Claude 07 1900 (has links)
Résumé La présente thèse doctorale vise à déterminer sous quelles conditions la garde non-maternelle est associée (positivement/négativement) au niveau de stress et au développement cognitif des enfants. Elle comporte une recension des écrits et trois articles empiriques. Le premier article présente une recension des écrits (de type méta-analytique) qui synthétise les études portant sur le stress des enfants en services de garde et ayant utilisé le niveau de cortisol comme indicateur. Les résultats montrent que la garde non-maternelle est associée au niveau de stress des enfants, se reflétant dans des concentrations de cortisol élevées. Les niveaux de stress élevés s’observent particulièrement chez les enfants qui au départ ont tendance à être retirés, anxieux ou qui sont gardés dans un milieu de faible qualité. Cependant, certains éléments indiquent que les élévations de cortisol à la garderie sont temporaires et qu’elles disparaissent au fur et à mesure que l’enfant s’adapte à son milieu. Le deuxième article de thèse, réalisé dans le contexte de l’Échantillon longitudinal national des enfants et des jeunes [ELNEJ] (n = 3093), vise à déterminer dans quelle mesure l’association entre la fréquentation des services de garde et l’acquisition du vocabulaire réceptif au préscolaire dépend du milieu familial de l’enfant. Les résultats indiquent qu’à l’intérieur du groupe d’enfants défavorisés, ceux ayant été gardés à temps plein dans la première année de vie obtiennent des scores supérieurs sur une mesure de vocabulaire réceptif administrée à 4 ½ ans, comparativement aux enfants restés à la maison avec la mère (d=0.58). Le troisième article, réalisé dans le contexte de l’Étude longitudinale des enfants du Québec [ELDEQ]; (n=2,120), vise à documenter les bénéfices à long terme de la fréquentation des services de garde par les enfants issus de milieux désavantagés sur la préparation scolaire et les compétences académiques. Les résultats révèlent que les enfants dont la mère n’a pas terminé ses études secondaires obtiennent de meilleurs résultats sur une mesure de préparation scolaire cognitive (d=0.56) et de vocabulaire réceptif (d=0.30) en maternelle, et de connaissance des nombres (d=0.43) en première année, s’ils ont fréquenté un service de garde sur une base régulière. Par ailleurs, la garde non-parentale n’est pas associée aux compétences cognitives des enfants de milieux sociaux favorisés. L’objectif du quatrième article est d’examiner les facteurs de sélection quant à l’utilisation des services de garde dans le contexte de l’ELDEQ. Les résultats montrent que l’absence d’emploi de la mère pendant la grossesse, le faible niveau d’éducation de la mère; le revenu insuffisant de la famille, avoir plus de 2 frères et sœurs, la surprotection maternelle, et le faible niveau de stimulation cognitive sont associés à une faible utilisation des services de garde (30.7% de l’échantillon québécois). En d’autres termes, les enfants qui sont les plus susceptibles de retirer des avantages des services de garde sur le plan du développement, en raison de la présence de facteurs de risque dans leur milieu familial, sont aussi ceux qui utilisent le moins les services de garde. / Abstract The present doctoral thesis aims at determining under which conditions child-care experiences may be associated (positively or negatively) with children’s stress levels and cognitive development. It comprises one literature review and three empirical studies. The first study is a literature review (meta-analysis type) which summarizes the studies on child-care experiences and children’s stress (as indexed by cortisol) in order to identify individual and environmental conditions under which child-care is associated with elevated cortisol concentrations. Findings suggest that child-care may be more stressful, as reflected in higher salivary cortisol concentrations, for children who are less socially competent or who received low quality child-care services. However, some pieces of evidence suggest that cortisol elevations in child-care are transient and fade out as children grow older The second study uses data from the National Longitudinal Survey of Children and Youth [NLSCY]; (n=3093). The goal is to determine whether the association between non-maternal care and receptive vocabulary skills depend upon children’s home environment. Results show that children from low socioeconomic status who received full-time (< 25 hours/week) child-care services in their first year of life obtain higher scores on a measure of receptive vocabulary at 4 ½ years than those who were cared for by their mothers (d=0.58). The goal of the third study is to document further the longer-term benefits of early child-care attendance on disadvantaged children’s school readiness and school achievement. This study uses data from the Quebec Longitudinal Study of Child Development [QLSCD]; (n=2120). Findings reveal that child-care services produce benefits over maternal care for children from low educated mothers on a measure of receptive vocabulary (d=0.30) and cognitive school readiness (d=0.56) in kindergarten, and number knowledge in first grade (d=0.43). Overall, child-care services produce no advantage or disadvantage for children who do not experience risks in their home. The objective of the fourth study is to identify key family factors associated with low child-care services utilization, using the QLSCD sample. Results show that maternal unemployment during pregnancy, low levels of maternal education; insufficient household income, having more than two siblings, high levels of maternal overprotection, and low levels of cognitive stimulation are associated with lower child-care services use (30.7% of the Quebec sample). In sum, children who are the most likely to benefit from child-care services in terms of their development are also those who are less likely to receive it.
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Timing pubertaire et adaptation psychosociale à l'adolescence : le rôle des relations interpersonnelles et des vulnérabilités individuelles

Benoit, Amélie 03 1900 (has links)
Cette thèse avait pour objectif d’examiner les liens longitudinaux entre le timing pubertaire et les problèmes de comportement intériorisés et extériorisés à l’adolescence, soit les problèmes de conduite et les symptômes dépressifs. Guidé par la perspective théorique biosociale et le modèle de vulnérabilité-stress, le rôle modérateur de l’environnement social et des vulnérabilités personnelles préexistantes était également évalué. Les hypothèses initiales étaient qu’un timing pubertaire précoce ou déviant de la norme (précoce et tardif) serait associé à des niveaux plus élevés de problèmes de conduite et de symptômes dépressifs, mais que ce lien serait accentué dans des contextes sociaux et interpersonnels plus à risque et en présence de vulnérabilités individuelles chez les adolescents. Pour vérifier ces hypothèses, des données provenant de l’Enquête Longitudinale Nationale sur les Enfants et les Jeunes (ELNEJ) ont été analysées. Gérée par Statistique Canada, l’ELNEJ est une enquête prospective biennale comportant différents échantillons représentatifs d’enfants et d’adolescents canadiens. Les mesures utilisées dans cette thèse ont été collectées à différents cycles de l’enquête, soit à 10–11 ans, 12–13 ans, 14–15 ans et 16–17 ans, directement auprès des adolescents et de leurs parents par le biais de questionnaires et d’entrevues. Le premier article de la thèse a vérifié si l’interaction entre le timing pubertaire et des caractéristiques du contexte social des pairs (c.-à-d. l’affiliation avec des pairs déviants et l’implication amoureuse en début d’adolescence) prédisait la présentation de problèmes de conduite avec et sans agressivité physique à l’adolescence. Les résultats ont montré que le contexte social des pairs modérait l’association entre le timing pubertaire et les problèmes de conduite. Une interaction significative entre le timing pubertaire et l’affiliation à des pairs déviants a indiqué qu’une puberté plus précoce était associée à des fréquences plus élevées de problèmes de conduite agressive seulement chez les filles et les garçons qui fréquentaient des pairs déviants. Autrement dit, parmi les adolescents s’affiliant à des pairs déviants en début d’adolescence, les adolescents pubères précoces tendaient à présenter plus de problèmes de conduite agressive deux ans plus tard, en comparaison à leurs pairs pubères dans les temps moyens ou tardifs. Une seconde interaction significative obtenue chez les filles a montré que la puberté plus précoce était prédictrice des problèmes de conduite non-agressive seulement en présence d’un engagement amoureux en début d’adolescence. En effet, dans un contexte d’implication amoureuse, les filles pubères précoces présentaient plus de problèmes de conduite non-agressive que leurs pairs. Le deuxième article de la thèse avait pour objectif d’évaluer le rôle modérateur des vulnérabilités individuelles à la dépression (présence de symptômes intériorisés à la fin de l’enfance), du contexte social des pairs (affiliation à des pairs déviants, expérience amoureuse précoce et perception de popularité auprès des pairs) et des relations parent-adolescent (perception de rejet de la part des parents) dans l’association longitudinale entre le timing pubertaire et les symptômes dépressifs en fin d’adolescence. Chez les filles, une interaction triple a révélé que la puberté plus précoce était liée à davantage de symptômes dépressifs, mais seulement chez celles qui présentaient des symptômes intériorisés à la fin de l’enfance et une implication amoureuse précoce. Chez les garçons, un effet curvilinéaire du timing pubertaire a été observé alors que la puberté précoce et tardive était associée à plus de symptômes dépressifs, mais seulement chez les garçons qui manifestaient des symptômes intériorisés à la fin de l’enfance. La puberté plus précoce était aussi liée à des niveaux plus élevés de symptômes dépressifs en présence d’affiliation à des pairs déviants (garçons) et de perceptions plus importantes de rejet parental (filles et garçons). En somme, la mise en évidence d’interactions significatives entre le timing pubertaire, les caractéristiques de l’environnement social et les vulnérabilités individuelles suscite différentes réflexions au plan théorique et pratique. Tout d’abord, les résultats suggèrent que le timing pubertaire en lui-même ne paraît pas représenter un facteur de risque généralisé des problèmes de comportement intériorisés et extériorisés à l’adolescence. Plus particulièrement, ces résultats soulignent l’importance de considérer l’environnement social et les facteurs de risque individuels préexistants afin de mieux comprendre l’effet de la transition pubertaire sur l’adaptation psychosociale des adolescents. / The objective of this dissertation was to evaluate the longitudinal links between pubertal timing and internalizing and externalizing problems during adolescence. Within a theoretical framework of biosocial interactions and the vulnerability-stress model, the moderating effect of social environments and preexisting individual vulnerabilities was examined. Two empirical studies investigated the links between pubertal timing and conduct problems and between pubertal timing and depressive symptoms. It was expected that early or off-time puberty would be associated with conduct problems and depressive symptoms, but that this link would be intensified in risky social and interpersonal contexts and if paired with prepubertal individual vulnerabilities. These hypotheses were tested using data from the National Longitudinal Survey of Children and Youth (NLSCY), a representative biennial survey of Canadian children and adolescents managed by Statistics Canada. Measures analyzed in this dissertation were collected at 10–11 years old, 12–13 years old, 14–15 years old and 16–17 years old through questionnaires and interviews with adolescents and their parents. The goal of the first empirical article of this dissertation was to evaluate whether the interactions between pubertal timing and characteristics of peer context, namely deviant peer affiliation and romantic experience in early adolescence, predicted physically aggressive and non-physically aggressive conduct problems two years later. A significant interaction between pubertal timing and deviant peer affiliation was found, suggesting that early puberty was associated with higher frequencies of physically aggressive conduct problems only in the context of deviant peer affiliation. Therefore, among adolescents who affiliated with deviant peers in early adolescence, early maturing adolescents were more prone to report higher frequencies of physically aggressive conduct problems than on-time or late maturers. A significant interaction also emerged for girls’ non-physically aggressive conduct problems, as early pubertal timing was associated with non-physically aggressive conduct problems only in the context of romantic experience. Indeed, when adolescent girls reported romantic experience, early maturers showed more non-physically aggressive conduct problems than their peers. The second article of this dissertation investigated the moderating role of individual vulnerabilities to depression (emotional problems in late childhood), peer factors (deviant peer affiliation, early romantic dating and perceived peer popularity) and parental factors (perceived parental rejection) in the association between pubertal timing and depressive symptoms in adolescence. For adolescent girls, early puberty was associated with more depressive symptoms only in girls who combined emotional problems in late childhood and early dating experience. For adolescent boys, early and late pubertal timing was related to depressive symptoms, but only in those who had previously experienced emotional problems in late childhood. Early pubertal timing was also linked to depressive symptoms in the context of deviant peer affiliation (boys) and in the presence of higher levels of perceived parental rejection (boys and girls). In sum, the significant interactions found between pubertal timing, characteristics of social context, and individual vulnerabilities bring theoretical and practical considerations. Firstly, these results suggested that pubertal timing is not a risk factor per se of internalizing and externalizing problems in adolescence. These findings underscored the importance of taking into account the social environments and individual risk factors prior to puberty in order to better understand the impact of pubertal transition on adolescents’ psychosocial adjustment.
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Étude du lien entre la qualité des pratiques parentales et la qualité des relations d’amitié des enfants selon la méthode des différences entre jumeaux monozygotes

Laplante, Valérie 09 1900 (has links)
L’étude utilise la méthode des différences entre jumeaux monozygotes pour analyser le lien entre les pratiques parentales positives ou hostiles-réactives de la mère à 29 mois et la qualité des relations d’amitié des enfants à 6 ans, tout en contrôlant une série de facteurs confondants tels le sexe, le revenu familial, le tempérament et le poids à la naissance. Un effet modérateur du sexe est aussi testé. La méthodologie nouvelle et particulière de cette recherche permet de contrôler de possibles corrélations gènes-environnement. Les résultats ne concordent pas tous avec les hypothèses et démontrent que 1) le jumeau ayant reçu le plus de pratiques parentales positives de la mère est celui dont l’ami évalue le plus négativement sa relation d’amitié à 6 ans et 2) le jumeau ayant reçu le plus de pratiques parentales hostiles-réactives de la mère est celui dont l’ami évalue le moins positivement sa relation d’amitié à la maternelle. Différentes pistes d’explications sont proposées pour comprendre les résultats et pour guider les études futures. / This study used the monozygote twin differences method to analyze the links between positive or hostile maternal practices by the mother at 29 months and children’s friendship quality at 6 years of age. This new methodology can control for any possible genes-environment correlations. We also controlled for temperament, weight at birth, gender and socioeconomic status and we tested whether gender moderated the link between variables. Results are unexpected: 1) the twin who received the most positive maternal practices had the friend who evaluated the most negatively their friendship, 2) the twin who received the most hostile practices from his mother had the friend who evaluated the less positively their friendship. We propose different explanations to understand the results and we make suggestions for future studies.
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Examen des liens entre les comportements de soutien affectif maternel et les profils d'apprentissage en contexte de prise de décisions affectives chez les enfants de 48 mois

Champagne, Christine 04 1900 (has links)
Plusieurs recherches ont démontré que la qualité des interactions mère-enfant influence le développement de la fonction exécutive (FE) chez les enfants d’âge préscolaire. Ces recherches se sont attardées à la dimension « froide » de la FE qui regroupe les habiletés de prise de décisions générales en situation de résolution de problèmes. Cette recherche s’intéresse à l’autre dimension de la FE, les cognitions « chaudes », qui entrent en jeu lorsque la prise de décisions en situation de résolution de problèmes implique une charge émotionnelle. Cette dimension joue un rôle dans la prise de décisions affectives (PDA). Les études empiriques qui portent sur la PDA ont principalement regardé les liens avec le sexe et l’âge des enfants ainsi que les relations avec les facteurs neurologiques. Aucune étude à notre connaissance n’a examiné les liens avec la qualité des interactions mère-enfant. L’exploration empirique de la contribution des facteurs environnementaux proximaux de l’enfant, tel que le soutien affectif maternel, reste à faire. Dans un premier temps, cette recherche examine l’effet du soutien affectif maternel sur la PDA globale. Dans un deuxième temps, l’effet du sexe et l’effet d’interaction entre la qualité du soutien affectif maternel et les profils d’apprentissage des enfants de 48 mois sont examinés. Enfin, cette étude examine cent quatre-vingt-onze enfants (109 filles et 82 garçons) et leur mère qui ont participé à une journée d'évaluation en laboratoire dans le cadre de l’Étude Longitudinale sur le Développement des Enfants du Québec - groupe Pilote (ELDEQ-P, Santé Québec, 1997). Ils ont réalisé différentes activités permettant de les évaluer en dyade ou individuellement. La PDA a été évaluée à l’aide du Children’s Gambling Task (CGT) (Kerr & Zelazo, 2001). Le soutien affectif maternel a été évalué à partir d’une tâche de récits narratifs co-construits entre la mère et l’enfant (MacArthur Story-Stem Battery (MSSB), Bretherton, Oppenheim, Buchsbaum, Emde & the MacArthur Narrative Group, 1990) et la grille d’évaluation du Climat affectif a été utilisée pour évaluer la qualité du soutien affectif maternel (Boutin, Parent, et Lapalme-L’Heureux, 1998). Nos résultats indiquent que la qualité du soutien affectif maternel n’a pas d’effet principal sur la PDA globale mais interagit avec les profils d’apprentissage des enfants en contexte de PDA. Cette interaction est toutefois significative uniquement chez les garçons. Les garçons qui reçoivent un soutien affectif maternel dans la moyenne ou élevé obtiennent un meilleur profil d’apprentissage en situation de PDA comparativement à ceux qui ont un soutien affectif maternel sous la moyenne. En outre, les résultats révèlent que les 26 enfants (12 garçons, 14 filles) qui ont abandonné en cours de tâche obtiennent des scores plus faibles sur la qualité du soutien affectif maternel. Ce résultat suggère que les enfants obtenant un faible soutien affectif maternel sont plus enclins à abandonner une tâche d’apprentissage en situation de PDA. En somme, les résultats de la présente étude suggèrent que la qualité des interactions mère-enfant est importante sur le développement d’habiletés cognitives en contexte émotionnel chez les enfants d’âge préscolaire. / Research suggests that the quality of mother-child interactions play a role in the development of executive functioning (EF) during the preschool years. Most studies have examined cool EF, which represent general decision-making abilities during problem solving activities. The present study is concerned with hot EF, which is typically elicited by problem solving situations that require emotional regulation. Hot EF plays a role in affective decision-making (ADM). Prior research on ADM has examined its relation to sex, age, and neurological factors. Studies have not examined whether mother-child interactions play a role in the development of ADM ability. Thus, the importance of proximal environmental factors such as maternal responsiveness remains to be examined. The present study first examines the main effect of the quality of maternal responsiveness on the ADM ability. Second, the effect of sex and the interaction between the quality of maternal responsiveness and learning profiles of 48-month-old children were examined. Finally, this study also examines whether there were differences between the maternal responsiveness of children who abandoned the ADM test and those who completed the task. A subsample of 191 children (109 girls and 82 boys) and their mothers participated in a lab visit as part of the Pilot-Quebec Longitudinal Study of Child Development (P-QLSCD, Quebec Health, 1997). Children completed several activities both individually and with their mothers. ADM was evaluated using the Children’s Gambling Task (CGT, Kerr & Zelazo, 2001). Maternal responsiveness was assessed using the MacArthur Story-Stem Battery (MSSB , Bretherton, Oppenheim, Buchsbaum, Emde & the MacArthur Narrative Group, 1990) and the Affective climate coding scheme (Boutin, Parent, et Lapalme-L’Heureux, 1998). Results revealed no significant principal effect between the quality of maternal responsiveness and ADM ability but a significant interaction between the quality of maternal responsiveness and child learning profiles. However, this interaction was only significant for boys. Boys who received medium to high levels of responsiveness showed better learning profiles during hot EF tasks than those who received low levels of responsiveness. In addition, children who abandoned the experiment (N=26) received lower scores on maternal responsiveness than those who completed the task. The present results suggest that high quality mother-child interactions are important for the development of cognitive processing in emotional contexts.
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Étude exploratoire du conflit de loyauté chez des enfants exposés à la violence conjugale

Maillé, Nicole 08 1900 (has links)
Résumé Le but de cette recherche est de comprendre le conflit de loyauté chez les enfants exposés à la violence conjugale lorsque les parents sont séparés. Le premier objectif vise à décrire le contexte relationnel de l’enfant avec son père et sa mère. Le second objectif cherche à évaluer la présence et à décrire, le cas échéant, la nature du conflit de loyauté et ses conséquences chez l’enfant. Un troisième objectif porte sur l’identification de sous-groupes d’enfants similaires quant à leur discours sur le conflit de loyauté. Enfin, l’objectif final consiste à décrire un possible changement d’intensité du conflit de loyauté dans le temps. La recherche adopte une méthode qualitative pour recueillir le point de vue des enfants sur un possible vécu de conflit de loyauté des enfants entre leur père et leur mère. Douze enfants, ayant reçu des services d’intervention en maison d’hébergement, donnent leur point de vue sur leur expérience de conflit de loyauté. L’opinion de leur mère raconte l’histoire d’exposition à la violence conjugale de l’enfant ainsi que sa relation avec chacun des deux parents. La perception des intervenantes sur un possible conflit de loyauté chez l’enfant ainsi que sur sa relation avec chacun de ses parents vient enrichir cette recherche. Une description du contexte relationnel de l’enfant avec son père et sa mère démontre que la relation des enfants avec leur père ne semble pas toujours facile, alors que celle de l’enfant avec sa mère est plus positive. Les intervenantes jugent que les douze enfants vivent un conflit de loyauté, alors qu’un seul de ces participants verbalise ne pas en vivre. Une première analyse qualitative du discours des enfants a permis de constater qu’aucun des onze enfants n’identifie le père ou la mère comme étant le seul initiateur du conflit de loyauté. Comme résultat des verbalisations des enfants, deux groupes sont formés selon le degré d’élaboration du discours (élaboré ou non élaboré). Les résultats principaux permettent de constater que le degré de conflit de loyauté initié par les mères demeure stable dans le temps alors qu’il s’intensifie lorsqu’initié par certains pères de l’étude. / Abstract The purpose of this research is to explore any conflict-of-loyalty that may be present in children exposed to domestic violence after their parents have separated. Our initial objective was to describe the context of the childrens’ relationships with each of their parents. A second goal was to evaluate its presence and to describe, if it existed at all, the nature of this conflict-of-loyalty and its consequences for the children. A third objective was to identify sub-groups of children who had similarities in their verbalizations about a conflict-of-loyalty. Our final aim was to investigate any change in intensity of the conflict-of-loyalty over a specific period of time. Our research used a qualitative methodology to determine the childrens’ perceptions about a possible conflict-of-loyalty they may have had between their father and their mother. Twelve children who previously had services from women’s shelters expressed themselves about their experiences pertaining to conflict-of-loyalty. The mothers of each of these 12 participants gave us their perspectives regarding the exposure of their children to conjugal violence, as well as about their children’s relationships with each parent. Also, the perceptions of the shelter workers about possible conflicts of loyalty among the children they cared for, as well as about the childrens’ relationships with each of their parents, added to this research. A description of the childrens’ relationships with their mothers and fathers showed that the relationship between children and their fathers did not always seem easy, while the one with their mothers was more positive. The shelter workers assumed that all of the 12 children experienced a conflict-of-loyalty, while only 11 of the participants themselves stated they had. An initial qualitative analysis of the childrens' verbalizations allowed us to say that none of the 11 children identified either their father or their mother as having been the sole initiator of the conflict-of-loyalty. Issuing from the children’s verbalizations, two groups were identified according to the extent they responded (extensively or minimally). The children clearly identify both their parents as initiating the conflict-of- loyalty. However, results show that there are differences among fathers and mothers in the way they trigger such a conflict in their child. Our principal findings allow us to determine that the degree of conflict-of-loyalty that had been initiated by the mothers remained stable over time, although it was greater over time when it had been introduced by some of the fathers.
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Qualité des jeux de bataille père-enfant et adaptation sociale de l'enfant d'âge préscolaire

Dubé, Amélie 08 1900 (has links)
Les pères s’impliquent aujourd’hui davantage qu’auparavant auprès de leurs enfants. À l’âge préscolaire, les jeux physiques (incluant les jeux de bataille) sont une caractéristique distinctive du style paternel d’interaction. Quelques études tendent à suggérer un lien entre ce type de jeu et l’adaptation sociale des enfants. Cependant,des contradictions se dégagent de la littérature, notamment quant au lien entre la quantité de jeu physique père-enfant et des mesures d’adaptation sociale, quant aux différentes opérationnalisations de la qualité du jeu physique, ainsi qu’en ce qui a trait au genre de l’enfant. Il y a également un débat entourant le degré optimal de contrôle ou de mutualité) au cours du jeu, de même qu’un nombre très limité d’études sur le lien entre le jeu physique père-enfant et l’anxiété/retrait. Dans ce contexte de divergences entre les chercheurs, la présente thèse vise quatre objectifs, soit : 1)vérifier si la quantité de jeux de bataille père-enfant est liée à l’adaptation sociale des enfants d’âge préscolaire (via des mesures de compétence sociale, d’agressivité/irritabilité, d’agression physique et d’anxiété/retrait); 2) tester si des mesures de mutualité ou de contrôle modèrent la relation entre la quantité de jeux de bataille père-enfant et les mesures d’adaptation sociale; 3) explorer le rôle potentiel d’autres indices de qualité du jeu de bataille; 4) clarifier le rôle du genre de l’enfant. L’échantillon est composé de 100 dyades père-enfant de Montréal et les environs. Les résultats des analyses corrélationnelles suggèrent que la fréquence et la durée de jeu de bataille ne sont pas reliées directement à l’adaptation sociale des enfants et mettent en lumière des variables qui pourraient jouer un rôle modérateur. Les régressions pour modèles modérateurs indiquent que la mutualité père-enfant dans les initiations au jeu de bataille et la peur exprimée par l’enfant au cours de ce type de jeu modèrent la relation entre la durée des jeux de bataille et la compétence sociale de l’enfant d’âge préscolaire. La mutualité modère également le lien entre la durée du jeu et l’agressivité/irritabilité de l’enfant. Les initiations autoritaires faites par le père modèrent le lien entre la durée du jeu et les agressions physiques, alors qu’aucune variable ne modère le lien entre la durée du jeu et l’anxiété/retrait des enfants. Les analyses post-hoc donnent davantage d’informations sur la nature des liens de modération. Bien que les pères rapportent ne pas faire davantage de jeux de bataille, ni jouer plus longtemps à se batailler avec leurs garçons qu’avec leurs filles, trois modèles modérateurs sur quatre demeurent significatifs uniquement pour les garçons. Ces données sont interprétées à la lumière des théories éthologique et développementale. Il est suggéré que plutôt que de traiter l’agression et la compétence sociale comme des variables opposées de l’adaptation, une mesure de compétition permettrait peut-être de réconcilier les deux mondes. / Today’s fathers are increasingly more involved with their children. During the preschool years, rough-and-tumble-play (RTP; including play-fighting) is a significant aspect of paternal interaction style. A few studies suggest that this type of play is linked to children’s social adaptation. However, many contradictions remain in the current literature, particularly concerning the link between the quantity of father-child RTP and social adaptation measures, RTP quality indicators and their measurement, and gender differences. There is also a debate regarding the optimal control level (or mutuality) during play. Moreover, very few studies have investigated the link between father-child RTP and children’s anxiety/withdrawal. The current thesis has four objectives: 1) to verify the presence of a link between father-child play-fighting quantity and preschooler’s social adaptation measures (i.e., social competency, aggressiveness/irritability, physical aggression and anxiety/withdrawal); 2) to verify if mutuality or control measures moderate the relationship between father-child play-fighting quantity and social adaptation; 3) to explore the potential role of other play-fighting quality cues; 4) to clarify the role of child gender. The sample consists of 100 father-child dyads from the Montreal region. Correlational analyses suggest that the frequency and duration of play-fighting are not directly linked to children social adaptation. The regressions for moderation models indicate that father-child mutuality in play-fighting initiations, as well as the fear expressed by the child during play, moderate the relationship between playfighting duration and the preschooler’s social competency. Mutuality also moderates the link between play duration and child aggressiveness/irritability. Although fathers do not report a higher frequency or duration of play-fighting according to their children’s gender, post-hoc analyses show that three out of four moderating models are significant only for the boys. iv The data is interpreted according to evolutionary and developmental theories. It is argued that a measure of competition could shed light on the relationship between aggressiveness and social competency in social adaptation, and that these two variables may not systematically be opposed as it is commonly perceived in RTP literature.
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L'engagement parental des mères et des pères : associations avec la relation coparentale et l'adaptation socio-affective à l'âge préscolaire

Gagnon, Marie-Noëlle 04 1900 (has links)
La majorité des études qui ont cherché à identifier les déterminants d’un développement harmonieux chez l’enfant ont considéré l’impact des variables maternelles ou paternelles sur ce dernier, mais rares sont celles qui ont tenu compte des deux parents, des influences et des interactions entre ceux-ci, ou même de la relation qu’ils entretiennent en tant que coparents. La présente recherche a pour objectif de pallier à ces faiblesses afin de mieux cerner les déterminants de l’engagement parental des mères et des pères, ainsi que de l’adaptation de l’enfant. Dans ce but, 70 familles (père, mère et enfant) ont été recrutées par l’intermédiaire de centres de la petite enfance (CPE) de la région de Montréal, pour former un échantillon qui comporte 38 garçons et 32 filles âgés de 34 à 70 mois. Les parents participants ont été visités à deux reprises par un assistant de recherche pour la complétion de questionnaires qui ont permis d’évaluer l’engagement parental, la relation coparentale et l’adaptation de l’enfant. On observe plusieurs relations significatives entre l’engagement parental et différentes dimensions de la relation coparentale, surtout dans les domaines traditionnellement réservés aux mères. La coparentalité et l’engagement parental apparaissent aussi reliés à la compétence sociale de l’enfant, mais pas à l’anxiété/retrait de ce dernier, ni à son agressivité/irritabilité. Des analyses de régression hiérarchique ont été effectuées afin d’expliquer la variance l’engagement parental par les caractéristiques de la relation coparentale, puis la variance de l’adaptation de l’enfant par la relation coparentale et l’engagement parental des mères et des pères. Ces analyses ont notamment permis de constater que certaines caractéristiques du père modèrent la relation entre les croyances parentales de la mère et la participation relative des deux parents au soutien émotionnel, aux jeux et à l’introduction de nouveauté. Elles ont également permis de cerner une relation de médiation, dans laquelle les croyances paternelles sont positivement associées à la chaleur paternelle, qui est elle-même positivement associée à la compétence sociale de l’enfant. La discussion met en évidence l’importance d’étudier l’engagement parental et l’adaptation de l’enfant dans un cadre systémique, qui s’intéresse à la fois aux caractéristiques des mères et des pères, à la relation entre les parents et aux influences que mère et père ont l’un sur l’autre. / Most studies that have sought to identify determinants of harmonious development in children have considered the impact of variables on maternal or paternal characteristics, but few of them took into account both parents, the influences and interactions between them, or even their relationship as co-parents. This research aims to overcome these weaknesses in order to better understand the determinants of parental involvement of mothers and fathers, as well as child adjustment. For this purpose, 70 families (father, mother and child) were recruited through daycare centers of the Montreal area, to form a sample which includes 38 boys and 32 girls aged 34 to 70 months. Participating parents were visited twice by a research assistant for the completion of questionnaires that were used to assess parental involvement, the co-parental relationship and child adjustment. There are several significant relationships between parental involvement and different dimensions of the co-parental relationship, especially in areas traditionally reserved for mothers. Co-parenting and parental involvement also appear related to the social competence of children, but not to anxiety/withdrawal, nor aggressiveness/irritability. Hierarchical regression analysis were performed to explain the variance in parental involvement by the characteristics of the co-parental relationship, and the variance in child adjustment by the co-parental relationship and the parental involvement of mothers and fathers. These analyses have shown that particular characteristics of the father moderate the relationship between parenting beliefs of mothers and the relative participation of both parents in emotional support, play and the introduction of novelty. They also allowed the identification of a mediation relationship, in which paternal beliefs are positively associated with paternal warmth, which is itself positively associated with social competence of children. The discussion highlights the importance of studying parental involvement and child adjustment in a systemic framework, which focuses on both the characteristics of mothers and fathers, the relationship between parents and the influences that mothers and fathers have on each other.
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Le soutien maternel à l’autonomie : stabilité et relation avec le développement des fonctions exécutives à l'âge préscolaire

Matte-Gagné, Célia 06 1900 (has links)
Bien qu’il y ait de plus en plus d’études sur le soutien maternel à l’autonomie, de nombreuses questions restent à éclaircir dans le domaine. Notamment, on en sait très peu sur ses relations avec le développement cognitif de l’enfant, sa stabilité temporelle et les antécédents de celle-ci. La thèse est composée de trois articles empiriques. Le premier explore le rôle médiateur du langage dans la relation entre le soutien maternel à l'autonomie et les fonctions exécutives de l'enfant. Le deuxième examine la stabilité relative et absolue du soutien maternel à l'autonomie entre la petite enfance et l’âge préscolaire en fonction des représentations d'attachement de la mère, des évènements de vie stressants et du sexe de l'enfant. Le troisième article se penche sur le rôle du soutien maternel à l’autonomie mesuré à la petite enfance et à l’âge préscolaire dans la prédiction des fonctions exécutives de l’enfant, ainsi que sur l’impact de différents patrons de stabilité du soutien maternel à l’autonomie sur les fonctions exécutives. 70 dyades mère-enfant ont participé à 5 visites à domicile. Lorsque l’enfant était âgé de 7-8 mois, les représentations d’attachement de la mère ont été mesurées à l’aide de l’entrevue d’attachement à l’âge adulte (George, Kaplan, & Main, 1996). Le soutien maternel à l’autonomie a été mesuré à 15 mois et à 3 ans à l’aide du système de codification de Whipple, Bernier, et Mageau (2011). Les évènements de vie stressants ont été mesurés à 3 reprises entre l’âge de 15 mois et 3 ans à l’aide de l’inventaire des expériences de vie (Sarason, Johnson, & Siegel, 1978). À 2 ans, le langage de l’enfant a été évalué à l’aide des inventaires MacArthur du développement de la communication (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Pérusse, 2003). Les fonctions exécutives de l’enfant ont quant à elles été mesurées à l’âge de 3 ans à l’aide d’une batterie de tâches (Carlson, 2005). Les résultats du premier article indiquent que le langage de l’enfant joue un rôle médiateur dans la relation entre le soutien maternel à l’autonomie et une composante des fonctions exécutives de l’enfant, l’inhibition volontaire. Les résultats du deuxième article démontrent que le soutien maternel à l’autonomie est stable de façon relative, mais non absolue. Les résultats démontrent aussi que les mères qui ont une fille, qui ont vécu peu d’évènements de vie stressants ou qui ont des représentations d’attachement sécurisées sont plus stables dans leur degré de soutien à l’autonomie. Le troisième article démontre d’abord que la moyenne de soutien maternel à l’autonomie entre 15 mois et 3 ans est un prédicteur plus efficace des fonctions exécutives de l’enfant que ne l’est le soutien à l’autonomie à 15 mois ou à 3 ans pris séparément. De plus, les enfants dont les mères conservent un degré élevé de soutien à l’autonomie entre 15 mois et 3 ans performent mieux aux tâches d’inhibition que les enfants dont les mères conservent un faible degré de soutien à l’autonomie. Les résultats présentés dans les articles sont discutés ainsi que leurs implications. / Despite growing empirical support for the idea that maternal autonomy support plays an important role in child development, many questions remained to be investigated. Especially, little is known about its temporal stability, its antecedents, and its relations with child cognitive development. The first article aims to examine the potential mediating role of child language in the prospective relation between maternal autonomy support and child executive functioning (EF). The second article aims to examine (a) the relative and absolute stability of maternal autonomy support between infancy and preschool age and (b) the moderating role of child gender, maternal attachment state of mind, and stressful life events. The goal of the third article is to examine the role of early and ongoing maternal autonomy support, and of its stability over time, in predicting child EF. 70 mother-infant dyads took part in five assessments. At 7-8 months, the Adult Attachment Interview (George, Kaplan, & Main, 1996) was administered to assess mothers’ state of mind with respect to attachment. Maternal autonomy support was rated at 15 months and 3 years with Whipple, Bernier, and Mageau’s (2011) coding scheme, based on observations performed during a mother-child problem-solving task (15 months) and a clean-up task (3 years). Stressful life events were measured at 18 months, 2 and 3 years with the Life Experiences Survey (Sarason, Johnson, & Siegel, 1978) completed by mothers. At 2 years, mothers were asked to complete the MacArthur Communicative Development Inventory (Dionne, Tremblay, Boivin, Laplante, & Pérusse, 2003) to measure child language ability. Finally, child EF was assessed with a battery of tasks chosen based on Carlson’s (2005) measurement guidelines. The results of the first paper suggested that child language played a mediating role in the relation between maternal autonomy support and child performance on EF tasks entailing a strong impulse control component. The results of the second article revealed that maternal autonomy support is stable in relative terms, but that its mean level decreases over time. Moreover, there was significant relative stability only for mothers of girls, mothers who showed greater coherence of mind with respect to attachment, and mothers who experienced fewer stressful life events. The results of the last article showed that the average level of autonomy support displayed by mothers between infancy and preschool years was a more consistent predictor of child Impulse Control and Conflict-EF (two aspects of EF) than either early or current autonomy support in isolation, and that children of mothers who displayed high autonomy support at both 15 months and 3 years performed the best on impulse control. The results presented in the articles are discussed, along with their implications.

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