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Soubassements historiques du traitement de la dépression

Audrain, Catherine January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire ne contient pas de résumé.
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Relations entre la consommation maternelle pré et postnatale de psychotropes et le tempérament du nourrisson

Monette, Anne-Catherine January 2015 (has links)
La présente étude vérifie l’existence de relations significatives entre la consommation maternelle pré et postnatale de psychotropes (nicotine, alcool et drogues) et deux dimensions importantes du tempérament de l’enfant âgé entre 0 et 3 ans (Gartstein et Rothbart, 2003), soit la détresse face aux limitations (DL; prédisposition à l’irritabilité, à la frustration et à la colère) et la détresse face à la nouveauté (DN; crainte, peur, inhibition). De plus, elle examine les contributions relatives de la consommation maternelle de psychotropes pré et postnatale au tempérament de l’enfant ainsi que l’effet modérateur potentiel du sexe de l’enfant dans ces relations. L’échantillon comprenait 90 dyades mère-enfant issues d’un projet plus vaste s’intéressant au développement d’enfants nés de jeunes mères considérées à risque sur le plan psychosocial. La consommation maternelle a été évaluée à l’aide de questionnaires à trois reprises, soit à environ cinq mois de grossesse et à environ trois et huit mois suite à l’accouchement. Pour le tempérament, lors des visites à trois et huit mois de vie, la mère a également complété un questionnaire élaboré par Gartstein et Rothbart (2003) qui permet d’évaluer 14 dimensions du tempérament dont celles de détresse face aux limitations et de détresse face à la nouveauté. Diverses analyses statistiques (descriptives, corrélations, tests de comparaison de moyennes et régressions multiples) ont été effectuées afin d’atteindre les objectifs à l’étude. Les résultats ne montrent aucune relation significative entre la consommation pré et postnatale d’alcool et de nicotine et les deux dimensions du tempérament de l’enfant. Cependant, l’exposition in utero à la marijuana durant les premiers mois de grossesse et après l’accouchement est associée positivement à la dimension de crainte (DN) chez l’enfant de trois mois (mais pas à la dimension de colère, DL). De plus, les résultats suggèrent parfois un poids plus important de la présence de consommation prénatale dans l’explication de la DN comparativement à la présence de consommation postnatale et parfois, le contraire. La fréquence de consommation de drogues suggèrent toutefois que la fréquence de consommation prénatale a plus d'importance dans l'explication de la DN chez l'enfant que la fréquence de consommation postnatale. En ce qui concerne la modération par le sexe de l’enfant, les résultats montrent qu’il n’existe pas d’effet modérateur du sexe de l’enfant dans la relation étudiée. Pris dans leur ensemble, les résultats font ressortir la complexité existant dans la relation entre la consommation maternelle et le tempérament du nourrisson. Tant au niveau de la recherche que de la pratique, la présente étude suggère également l’importance d’utiliser des mesures et des interventions différenciées selon le psychotrope utilisé par les mères et le moment de la consommation (pré et/ou postnatal).
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Evaluation des consommations médicamenteuses associées au décours d'un lymphome : approche pharmacoépidémiologique / Drug utilization in lynphoma patients : a pharmacoepidemiological approach in the French health insurance database

Conte, Cécile 11 June 2018 (has links)
Ces travaux de thèse présentent une approche de pharmaco-épidémiologie explorant l'exposition médicamenteuse chez des patients atteints de lymphome tout au long de leur parcours de soin. L'utilisation des données du Système National d'Information Inter-régimes de l'Assurance Maladie (SNIIRAM) nous a permis de quantifier cette exposition médicamenteuse et de déterminer les facteurs associés dans le contexte de la vie réelle. Les travaux de recherche réalisés au cours de cette thèse répondaient à 3 objectifs. Dans un premier objectif, nous avons souhaité valider l'utilisation du SNIIRAM à des fins de recherche pour améliorer la robustesse des futures études menées sur le lymphome. Après avoir défini plusieurs algorithmes d'identification des cas incidents de lymphome, nous avons testé leur validité par confrontation aux données cliniques exhaustives du Registre des cancers du Tarn. Les paramètres de performance obtenus permettent de considérer les données disponibles dans le SNIIRAM comme un outil puissant pour mener des études pharmaco-épidémiologiques ou médico-économiques sur le Lymphome. Le second objectif était d'explorer l'existence d'une surconsommation de médicaments psychotropes au cours de la phase active de traitement par rapport à une population témoin, sous l'hypothèse d'une initiation accrue de ces médicaments pour pallier les complications psychologiques associées à la prise en charge du Lymphome. Par ailleurs, la chronicisation fréquemment observée de ce type de consommation peut conduire à terme à des complications potentiellement évitables. Pour répondre à cet objectif, nous avons réalisé une étude selon une approche " new-user design ", à partir d'une cohorte de patients incidents de lymphome identifiés dans les données du SNIIRAM à l'échelon régional. Nous avons observé un taux d'initiation supérieur au taux observé en population générale ou chez des patients atteints d'autres pathologies mettant en jeu le pronostic vital (infarctus du myocarde). En fonction de la classe thérapeutique étudiée, 20 à plus de 50% des patients restaient exposés de façon inappropriée (au-delà des recommandations) à ces médicaments. Le troisième objectif a donc été d'explorer les déterminants associés à une utilisation prolongée de médicaments psychotropes dans la phase de l'après-cancer à partir des données de l'Echantillon généraliste des bénéficiaires (EGB). [...] / This thesis presents a pharmacoepidemiology approach to describe drug utilization in lymphomas during their whole care pathway. The use of the French claims database (Système National d'Informations Inter-Régimes de l'Assurance Maladie (SNIIRAM)) allows to exhaustively quantify this drug utilization in real life conditions. This thesis consists of three mains objectives. First, we aimed to develop validated algorithms for the identification of incident cases of lymphoma. For the validation, we used data from a regional Cancer Registry as the gold standard. The purpose of this validation study was to enhance validity of future studies conducted on lymphomas in the SNIIRAM database. The results of this study associated to strengths of this database demonstrate that this approach is of great interest to conduct pharmacoepidemiological or medico-economic studies in lymphomas. Second, we aimed to estimate the incidence of use of psychotropic drugs during the active treatment phase of lymphoma in comparison with control groups. Indeed, the increased probability of developing anxio-depressive disorders after diagnosis could lead to an increased initiation of psychotropic drugs and a potential inappropriate chronic use of these drugs after initiation. Such inappropriate chronic use can unnecessarily expose patients to adverse event. For this aim, we conducted a new-user cohort study using data from the SNIIRAM database. The results of this study revealed that the initiation rate of these drugs is higher than in the general population or for life-threatening diseases such as myocardial infarction. Moreover, we observed an inappropriate prolonged use for a significant fraction of patients (20% to more than 50% according to therapeutic class). On the basis of these findings, the third objective was to identify factors associated with prolonged use of these drugs during survivorship. This study was conducted using data from the General Sample of Beneficiaries (EGB). [...]
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Représentations sociales de performance légitimant l'automédicalisation chez les universitaires : le paradoxe du discours

Denault, Anne-Marie 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur la conception de la performance chez les jeunes universitaires en lien avec la consommation de médicaments sans prescription. Pour étudier ce phénomène, nous avons analysé le discours d'étudiants et d'étudiantes faisant usage de médicaments pour contrer le déficit d'attention, sans avis médical préalable. Ce type d'automédication est déjà bien présent aux États-Unis. D'une part, l'objectif de ce mémoire consiste à explorer la situation dans les universités québécoises. D'autre part, cette recherche propose une analyse qui aide à comprendre comment peuvent se construire les représentations sociales de performance entourant cette pratique chez les jeunes adultes. La base théorique de ce mémoire s'appuie sur le courant de l'interactionnisme symbolique ainsi que sur les théories de la représentation sociale. Douze entretiens semi-dirigés ont été effectués auprès d'étudiants et d'étudiantes faisant usage de Ritalin, d'Adderall XR ou de Concerta pour améliorer leur performance académique. Les résultats de la recherche révèlent la présence d'un grand paradoxe face à l'utilisation de ces médicaments. Bien que cette automédication soit encore stigmatisée, elle est grandement soutenue par l'acceptation sociale de la médicamentation effectuée quotidiennement par bons nombres d'individus. À travers le discours des étudiants, nous avons soulevé l'existence d'une pression de l'environnement social pouvant expliquer les pratiques. Au même moment, ils remettent en question l'obsession de la performance qu'ils perçoivent dans leur monde. D'un point de vue symbolique, cette contradiction est un agencement très puissant pouvant faire perdurer, voire évoluer la pratique. Enfin, le rôle des interactions entre pairs est un élément fort important dans la reproduction du message. En clôture de ce mémoire, nous posons des pistes de recherche en lien avec l'évolution d'une nouvelle culture chez la population étudiée. Nous questionnons également le rôle de la chercheuse par rapport à cette problématique pouvant potentiellement favoriser l'accélération de ce type de consommation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : étudiants, médicament, performance, représentations sociales, paradoxe
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L'usage d'alcool, de drogues illicites et de médicaments psychotropes chez les personnes vivant avec une lésion médullaire : prévalences, trajectoires et facteurs de risque

Tétrault, Myriane 11 1900 (has links) (PDF)
La présente étude cherche à identifier la prévalence et la trajectoire de la consommation d'alcool, de drogues illicites et de médicaments psychotropes prescrits en fonction de divers types de consommateurs et diverses phases de réadaptation. Elle tente également de cerner les facteurs prédictifs de l'usage à haut risque de substances psychoactives chez les personnes vivant avec une lésion à la moelle épinière (LM). Pour répondre à ces buts de recherche, trois objectifs sont visés. Le premier est d'évaluer la prévalence d'usage d'alcool, de drogues illicites et de médicaments psychotropes chez les personnes LM en fonction de types de consommateurs. Le second objectif est d'évaluer l'évolution de l'usage selon les périodes précédant la lésion, de réadaptation fonctionnelle et de retour à domicile. Le troisième objectif est d'identifier l'influence de variables comme les troubles dépressifs et anxieux, la personnalité, l'intolérance à l'incertitude, le soutien social et l'intensité de la douleur comme facteurs prédictifs de la consommation à haut risque de SPA lors de la réadaptation fonctionnelle et au retour à domicile. La première hypothèse suggère que les personnes ayant fait un usage à risque de SPA avant la lésion traverseront une phase d'abstinence ou de réduction de leur consommation durant la période de réadaptation fonctionnelle, pour ensuite l'augmenter lors du retour à domicile. La seconde hypothèse stipule que les facteurs psychologiques, médicaux et sociaux à l'étude seront des prédicteurs de la consommation à haut risque de SPA et différeront entre la période de réadaptation fonctionnelle et de retour à domicile. Un échantillon de 85 adultes avec une lésion à la moelle épinière présentement au retour à domicile a été rencontré. L'âge moyen des participants était de 44,4 ans. Six questionnaires reliés à l'évaluation de l'usage d'alcool, de drogues illicites et de médicaments psychotropes de même qu'à des facteurs psychosociaux et médicaux ont été complétés lors d'entrevues. Les résultats montrent que, lors de la période pré-lésionnelle, 89,4% des participants ont fait usage d'alcool, 31,8% de drogues illicites et 3,5% de médicaments sédatifs. Au cours de la réadaptation fonctionnelle, la prévalence de l'usage a chuté à 43,5% pour l'alcool, 16,5% pour les drogues illicites, mais augmenté à 16,5% pour les médicaments sédatifs. Lors de cette période, 68,2% des participants avaient une prescription de médicaments psychotropes prescrits (non seulement sédatifs) inscrits à leur dossier. Lors de la période du retour à domicile, la prévalence de l'usage a augmenté à 83,5% pour l'alcool et 22,3% pour les drogues illicites, alors qu'elle a diminué à 5,9% pour les médicaments sédatifs. Lors de cette période, 44,7% des participants avaient une prescription de médicaments psychotropes prescrits (non seulement sédatifs) inscrits à leur dossier. Les résultats appuient partiellement les hypothèses en montrant que la consommation à haut risque d'alcool était diminuée de façon significative durant la période de réadaptation fonctionnelle et augmentée de façon significative lors de la période du retour à domicile. Fait intéressant, cette reprise de consommation au retour à domicile reste néanmoins inférieure à celle de la période précédant la lésion médullaire. L'hypothèse n'est toutefois pas confirmée pour la consommation à haut risque de drogues et de médicaments sédatifs au retour à domicile, notamment en raison du faible nombre de participants faisant usage de ce type de consommation. Ces résultats non significatifs restent de bonne augure en ce qu'ils suggèrent que la consommation abusive de drogues n'est pas aussi généralisée et alarmante que prévue. Contrairement aux hypothèses avancées, lors des analyses de régression logistique, les variables psychologiques, médicales et sociales ne se révèlent pas prédictives de la consommation à haut risque de SPA à la suite de la lésion médullaire, que ce soit lors de la période de réadaptation fonctionnelle ou au retour à domicile. Fait intéressant, la consommation d'alcool avant la lésion prédisait de façon significative sa consommation à haut risque au retour à domicile, et la consommation à haut risque de drogues avant la lésion ou durant la réadaptation fonctionnelle prédit de façon significative sa consommation à haut risque en réadaptation fonctionne et au retour à domicile. Ces résultats viennent compléter le modèle théorique de Babor et al. (1987) et confirment l'importance d'étudier la trajectoire de consommation des personnes LM surtout lors du retour à domicile, période qui a été souvent sous-estimée par les études antérieures. Les résultats sur la consommation réduite de SPA durant la période de réadaptation fonctionnelle soulèvent la nécessité de motiver les institutions à rester vigilantes sur la consommation de leurs bénéficiaires LM et les médecins sur leurs prescriptions de médicaments. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Lésion médullaire, Troubles liés à l'utilisation d'une substance (TUS), Prévalences, Trajectoires de consommation, Facteurs de risque
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Le cognitive enhancement en milieu universitaire : entre souffrance psychique individuelle, culture de performance et insécurités sociales

Dontigny Morin, Marie-Élaine 09 1900 (has links)
Ce projet de mémoire s’intéresse à la mise en relation du cognitive enhancement observé dans les universités occidentales contemporaines et de la société dans laquelle il s’insère. Nous avons voulu détacher la perspective du phénomène des analyses principalement orientées vers les programmes de sciences de la santé et de droit, ainsi que de l’approche quantitative, clinique, athéorique et somme toute moralisatrice qui lui est usuellement accordée afin d’explorer la nature des pratiques d’usages de psychotropes des étudiants universitaires en sciences humaines et sociales en vue d’augmenter leurs performances cognitives, d’approfondir la compréhension des raisonnements sous-jacents à ces pratiques, puis de resituer ces derniers dans leur contexte élargi. Nous avons interrogé treize étudiants de divers programmes de sciences humaines et sociales consommant, ou ayant déjà consommé, des psychotropes en vue de rehausser leurs performances cognitives en contexte académique. Les résultats suggèrent un écart dans la nature de leurs pratiques d’usage par rapport aux domaines d’études habituellement préconisés en ce sens qu’une grande variété de substances sont considérées comme supports cognitifs ; ensuite, que le recours aux psychotropes dans une visée de performance cognitive s’éloigne des logiques de la nécessité médicale et de la toxicomanie. En premier lieu, le cognitive enhancement est associé par plusieurs à une souffrance psychique liée à une perte de repères existentiels et les étudiants y ont recours dans une optique de compréhension de soi et de quête de repères dans un monde qu’ils ressentent comme instable. En second lieu, la consommation de psychotropes s’apparente davantage à un désir de satisfaire aux conditions incertaines et menaçantes des demandes externes de performance telles qu’ils les appréhendent qu’à un souci de soigner quelque condition médicale de la cognition. Nous pensons que le rapport au psychotrope qu’entretiennent les étudiants universitaires en sciences humaines et sociales s’insère en toute cohérence dans les discours et injonctions contemporaines de performance, en ce sens que leur souffrance psychique individuelle expose les limites de ce que la société attend d’eux. / This master’s thesis assesses the underlying dynamics in the cognitive enhancement phenomenon observed in Western contemporary universities and the social context in which it emerges. Detaching our perspective from the analysis of healthcare and law fields of study as well as from the usual quantitative, clinical, atheoretical and over all moralizing approach, we aimed to explore the use of psychotropic substances in humanities and social science students, to better understand the rationales behind those behaviours and to situate them in their broader context. Thirteen humanities and social science students were interviewed regarding their past or present use of psychotropics as cognitive enhancers in academia. Results suggest a gap between their practices and those of the healthcare and law students, in that a wider variety of psychotropics are used as enhancers ; it also shows that the use of cognitive enhancers parts from the medical logic as well as that of addiction. First, the students’ practices are often oriented by an existential disorientation and it seems that their resort to psychotropics assists a quest for control, understanding and stability in themselves and in a world perceived as perpetually unstable. Furthermore, those practices serve a wish to satisfy a range of uncertain and threatening conditions related to external demands as apprehended, more than to treat any medical condition regarding cognition. We believe that the underlying rationales behind the humanities and social science university students use of psychotropics fit into the performance oriented contemporary discourse and injunctions in the sense that their individual suffering exposes the limits of what society expects from them.
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Le traitement psychopharmacologique des jeunes en centre jeunesse : observance, croyances relatives au traitement et alliance de travail avec le médecin

Bellavance, Julie 12 1900 (has links)
No description available.
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Consommations de substances psychoactives : à la confluence entre les droits à la santé et à la vie privée au travail / Psychoactive substances in the workplace : the borderline between health and privacy rights

Czuba, Céline 08 December 2017 (has links)
Les pratiques addictives aux substances psychoactives sont caractérisées par une dépendance révélée par l’impossibilité répétée de contrôler un comportement et la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance des conséquences négatives. Au-delà du problème considérable de santé publique, la question intéresse directement le monde du travail. Curieusement, le sujet reste un tabou, ou alors, n’est abordé que sous un angle moralisateur. Qu’elle soit à l’origine de ces conduites ou uniquement un des lieux d’expression des problèmes en découlant, l’entreprise ne peut plus faire l’impasse sur cette question. Si l’employeur, tenu à des impératifs de production, peut, parfois, tirer des bénéfices secondaires de certaines conduites addictives (« boulimies » au travail), cela peut avoir un impact négatif sur l’efficacité de sa structure (absences, accidents, baisse de productivité …). L’employeur peut également être tenu responsable pénalement dans les cas d’introduction de substances illicites dans l’entreprise. Au surplus, étant responsable des dommages causés par ses salariés, il devra s’assurer que ces derniers ne représentent pas un danger pour les tiers. Enfin, et peut être surtout, l’employeur est responsable de la santé de ses salariés. La consécration prétorienne d’une obligation de sécurité de résultat a d’ailleurs considérablement renforcé l’intensité de cet objectif. Afin de remplir ses obligations, l’employeur dispose de différentes mesures de contrôle, et jouit d’un double pouvoir de répression et de prévention en la matière. Mais les actions de l’employeur dans le domaine des addictions viennent se heurter à l’inaliénable liberté individuelle des salariés. Il est alors nécessaire de savoir jusqu'où la politique de prévention des entreprises du risque addictif en milieu de travail peut-elle aller sans interférer dans la vie privée des salariés. / Addictive behaviors related to psychoactive substances are characterized by a dependence revealed by the repeated impossibility to control behavior and the continuation of the said behavior despite the subject being aware of its negative consequences. Over and beyond the significant public health issue, this topic directly concerns the world of work. Surprisingly, it remains taboo or is only approached from a moralizing angle. Should a company be the source of such behaviors or only one of the places where they are exhibited, it cannot ignore the issue. Although employers may sometimes see secondary benefits of some addictive behavior for productivity reasons (e.g. « workaholism »), this may result in a loss of efficiency of their workforce (absenteeism, accidents in the workplace, drop in productivity). Employers may be held criminally liable in the event of illicit substances being brought into the workplace. What is more, being liable for any damage or injuries caused by their employees, they must make sure they do not represent a threat to others. Last, but not least, employers are responsible for the health of their employees. This objective has been considerably strengthened by the definition of the employer’s safety obligation, by the Court of cassation, as an obligation of safety performance. In order to fulfil these obligations, employers have various control measures at their disposal and enjoy dual powers of repression and prevention. However, any action taken by the employer in the field of addiction comes up against the inalienable right to individual freedom of the employees. An employer is not omnipotent: where is the limit between the management of addictive risks in the workplace and an employee’s privacy, taking into account an employer’s obligation of safety performance.
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Prävalenz von Insomniebeschwerden und deren Assoziation mit dem Konsum psychotroper Substanzen bei Jugendlichen in Deutschland unter besonderer Berücksichtigung des Kaffeekonsums / Prevalence of insomnia complaints in adolescents and their association with psychoactive substance use with particular regard to coffee use

Skarupke, Christian 16 July 2014 (has links)
No description available.
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La défense d’intoxication volontaire extrême en droit pénal canadien : est-ce que le nouveau libellé de l’article 33.1 du Code criminel sera en mesure d’atteindre les objectifs que le Parlement visait lors de son adoption?

Ducharme, Annick 06 1900 (has links)
L’article 33.1 est une disposition du Code criminel qui vise à interdire l’utilisation de la défense d’intoxication extrême à l’encontre d’infractions violentes d’intention générale. La première version de cette disposition avait été ajoutée au Code criminel en 1995 en réaction à l’arrêt Daviault où la Cour suprême avait reconnu pour la première fois que l’état d’intoxication extrême pouvait constituer une défense admissible en droit pénal canadien. En adoptant cette disposition, le Parlement voulait s’assurer que les personnes qui avaient commis des crimes violents d’intention générale ne puissent invoquer leur état d’intoxication pour s’exonérer de leur responsabilité. Pendant plus de 25 ans, cette première version aura force de loi, mais en mai 2022 la Cour suprême rend l’arrêt Brown dans lequel elle déclare son inconstitutionnalité. En moins de six semaines, le Parlement adopte une nouvelle version de l’article 33.1 qui devrait, selon lui, corriger les lacunes de l’ancienne version et combler le vide juridique laissé par sa déclaration d’inconstitutionnalité. L’objet ultime du présent mémoire est donc d’évaluer si le nouveau libellé de l’article 33.1 du Code criminel sera en mesure d’atteindre les objectifs que le Parlement s’était fixés lors de son adoption. / Section 33.1 is a provision of the Criminal Code that is intended to prohibit the use of the defense of extreme intoxication against violent offences of general intent. The first version of this provision was added to the Criminal Code in 1995 in response to Daviault decision, where the Supreme Court recognized for the first time that a state of extreme intoxication could constitute an admissible defense in Canadian criminal law. By adopting this provision, Parliament wanted to ensure that people who had committed violent crimes of general intent could not invoke their state of intoxication to exonerate themselves from their responsibility. For more than 25 years, this first version will have the force of law, but in May 2022, the Supreme Court renders Brown judgement in which it declares its unconstitutionality. In less than six weeks, Parliament adopted a new version of article 33.1 which, in its view, should correct the shortcomings of the old version and fill the legal void left by its declaration of unconstitutionality. The ultimate purpose of this brief if therefore to assess whether the new wording of section 33.1 of the Criminal Code will be able to achieve the objectives that Parliament set for itself when it was adopted.

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