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Les fondateurs de l’école du peuple : corps enseignant, institution scolaire et société urbaine (1870-1920) / The founders of the people's education system : Teachers, educational institution and urban society (1870-1920)

Krop, Jérôme 07 December 2012 (has links)
La figure masculine et quelque peu martiale du hussard noir de la République est inséparable de l’image idéalisée de l’école républicaine des années 1880. Cependant, l’analyse approfondie d’un échantillon représentatif de 660 dossiers d’instituteurs et d’institutrices, entrés dans l’enseignement public de la Seine entre 1870 et 1886, dresse le portrait d’un corps enseignant divers, dont la cohérence des pratiques professionnelles est le résultat du travail de terrain du corps d’inspection. L’étude de l’évolution des conditions de scolarisation permet à l’historien d’appréhender la modernisation de l’enseignement primaire urbain des années 1870 aux années 1920, mais aussi de percevoir comment le fonctionnement institutionnel de l’école tend à privilégier les scolarités exemplaires de ses meilleurs élèves, parfois au détriment des conditions d’accueil des élèves les plus jeunes et les plus en difficulté, tandis que les relations entre les parents d’élèves et l’école apparaissent plus ambivalente que ne le laissent supposer les représentations dominantes de l’école publique de cette époque. Il n’en reste pas moins que l’institution scolaire, qui a acquis alors sa physionomie pour des décennies, connaît alors un processus d’autonomisation, particulièrement perceptible dans la disparition de ce qu’il restait de la tutelle des autorités locales ou religieuses et dans l’affirmation du primat des pratiques pédagogiques dans l’appréciation de la valeur professionnelle des enseignants. Loin d’être seulement l’effet de la législation des années 1880, il est aussi la conséquence de la revendication par ces derniers d’une plus grande indépendance professionnelle au début du XXe siècle. / The somewhat martial male figure of the teacher as a « black hussar » is closely linked to the idealised image of the republican school system of the 1880s. Nevertheless, the thorough analysis of a representative sample of 660 files concerning school teachers, both male and female, who started their careers in the « département de la Seine » between 1870 and 1886, shows a much more contrasted image of the teaching profession. Studying the evolution of schooling is a good means for historians to understand the modernisation of urban primary schools between 1870 and 1920. It highlights the way the institution tended to invest more on the education of high-performing students sometimes at the expense of younger and more struggling pupils. Despite the most commonly shared vision on public education, it appears that the relationships between parents and teachers were much more ambivalent. In becoming more and more autonomous, the school system acquired at that time the physiognomy it would retain in the following decades. This process is visible in the vanishing influence of both local and religious authorities as well as in the increasing primacy of teaching practices in the appraisal of the pedagogue's professional skills. Far from only being a consequence of the legislation of the 1880s, this process of greater autonomy is also the result of the teacher's claim for more independence in the early years of the 20th century.
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L’enseignement moral et civique de 1944 à 2014 / Moral and civic education from 1944 to 2014

Richard, Jonathan 08 July 2015 (has links)
En tant qu’instrument d’action publique, l’histoire de l’enseignement moral et civique français peut être observée comme un révélateur efficace de l’évolution subie par l’esprit du temps entre 1944 et 2014. Promu, dès l’immédiat après-guerre, par des néo-pédagogues investis d’une visée, à la fois républicaine et émancipatrice, l’enseignement moral et civique français fut convoqué, à la Libération, pour conjurer “la dégradation de la conscience morale”. Mis en valeur, voire, instrumentalisé par les promoteurs d’une idéologie émancipatrice, il ne fut pourtant pensé qu’en fonction des services qu’il pouvait rendre à une morale républicaine résolument unitariste. Tenu comme à ses débuts d’éveiller la conscience nationale chez l’enfant, il était alors concerné par l’obligation de refondre des liens abimés pendant l’occupation, mais aussi, plus tard, pendant la guerre d’Algérie. Dans un deuxième temps, en revanche, entre 1965 et 1984, le sort progressivement qui lui sera réservé devait bel et bien révéler l’avènement d’un nouvel homme, plus hédoniste, plus libre, plus vindicatif et, de fait, résolument plus individualiste. Malgré l’intervention d’intellectuels soucieux de le voir servir de garde-fou face aux excès de la postmodernité, cet enseignement sera d’ailleurs supprimé en 1977. L’État-éducateur constatant plus tard les méfaits d’un excès d’individualisme et finissant par prendre en compte la nature inédite d’enjeux contenus dans la gestion d’une France plus métissée qu’hier, finira alors par réagir et finalement symptomatiser une forme d’ambivalence française. C’est ainsi qu’à partir des années 1980, des hésitations constantes sur le rôle qu’il devait jouer dans la fabrication du vivre-ensemble sauront incarner l’obligation faite au politique de proposer un discours dépassant l’opposition classique entre individu et collectif. / As an instrument of public action, the history of french moral and civic education can be seen as an effective indicator of the evolution of the spirit of the time between 1944 and 2014. He was promoted, from the immediate post-war by neo-pedagogues with, both Republican and emancipatory points of view, this teaching has been convened in 1944 to ward off "the degradation of moral conscience". Highlighted, even manipulated by emancipation ideology promotors, it was observed through the services this could get to a decidedly unitary republican morality. Held like in its early to awake national consciousness in children, it was mainly concerned with the requirement to consolidate the links damaged during the occupation, but also later, during the war in Algeria. Secondly, however, the fate that will be gradually awaiting for it between 1965 and 1984 in particular was indeed to reveal the advent of a new man, more hedonistic, more free, more vindictive and, in fact, resolutely individualistic. Despite the intervention of intellectuals anxious to see it used as railing against the excesses of postmodernism, this course will also be abolished in 1977. The « educator-state » later noting the harm of excessive individualism and ending with taking into account the unique nature of the issues contained in the management of a France more mixed than it was, will finally react symptomatising a form of french ambivalence. Thus, in the 1980s, constant hesitations about the role of moral and civic education in « together-life spirit » production will embody the obligation for politics to provide discourses beyond the classical opposition between individual and collective.
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La céramique tardo-républicaine en Italie centro-tyrrhénienne : établissement et confrontation des faciès du Latium septentrional et d'Etrurie méridionale entre le IIe s. et le Ier s. av.n.è. / The Late republican pottery in centro-Tyrrhenian Italy : establishment and confrontation of the northern Latium and southern Etruria faciès between the IIth and Ist c. B.C.

Motta, Lucie 14 January 2019 (has links)
La céramique n’est désormais plus à établir comme élément fondamental de nos connaissances des mondes anciens, que ce soit d’un point de vue chronologique, économique ou culturel puisqu’au-delà de son rôle d’élément datant auquel s’arrêtent encore bien trop d’études, elle est une des principales sources d’informations en étant un produit direct de la culture qui l’a produite. Sa quasi-omniprésence dans le mobilier archéologique et les fortes quantités excavées ne sont alors pas sans liens avec la solidité du matériau. En effet, bien que les objets ainsi réalisés soient aisément brisables, la matière constitutive – l’argile cuite – est particulièrement résistante et ne se détruit que difficilement, que ce soit par le sol et sa nature, le temps, l’action de l’homme ou la combinaison de ces divers facteurs. Elle n’est notamment pas recyclable comme peuvent l’être le verre ou les métaux, et encore moins périssable comme les matières organiques.Le choix d’orienter cette recherche sur l’Italie centro-tyrrhénienne tardo-républicaine n’est évidemment pas anodin et résulte de la constatation d’une lacune flagrante dans nos connaissances de sa céramique, bien qu’il s’agisse d’un ancrage, aussi bien chronologique que géographique, charnière de l’Histoire romaine. Ainsi, la ligne directrice de ce travail vise à constituer une première tentative de caractérisation du faciès céramique, aussi bien dans son uniformité que dans ses spécificités régionales et de déterminer son évolution interne, que ce soit en matière de classes, catégories, formes et types.Pour ce faire, une méthodologie rigoureuse a été mise en place afin de disposer d’un corpus composé d’éléments suffisamment similaires pour établir un raisonnement fiable. Trois axes ont notamment été au cœur de cette réflexion : la nature des contextes, la possibilité de disposer de l’intégralité du matériel céramique et la quantification.L’étude s’est alors concentrée sur deux aires géographiques bien précises – le Latium septentrional et l’Étrurie méridionale – pour lesquelles il a fallu établir les faciès respectifs et leurs évolutions en s’interrogeant sur les rapports des classes, catégories, formes, types et provenances à travers trois ères chronologiques – la première moitié du IIe s., la seconde moitiédu IIe s., et le Ier s. av. n.è. Des études macroscopiques ont également été réalisées sur les pâtes du matériel provenant des études de cas. Les groupes techniques mis en évidence ont alors été confrontés aux données déjà existantes afin de faire ressortir les zones d’approvisionnement, les questions d’échanges commerciaux, d’importations et de productions locales ou régionales.Plus modestement, cette étude a également tenté d’ouvrir le discours aux tendances et pratiques alimentaires en confrontant les résultats, notamment morphologiques et fonctionnels, obtenus lors de l’établissement du faciès avec les sources littéraires et les études déjà menées sur le sujet. Notons enfin que ce travail, loin d’être définitif, devra être nourri par d’autres recherches afin de s’amplifier pour confirmer ou infirmer les hypothèses proposées. / Pottery artifacts are now considered without any doubts as essential elements of our knowledge in ancient worlds in chronological, economical or cultural points of view. Indeed, beyond its use as a dating guide in which so many studies are limited, it's one of the most important source of information beeing a direct product of the society who made it. Itsomnipresence in the archaeological rests and the hight quantity of sherds are linked to the solididy of the material. Indeed, even if the objects are easily breakable, the material – the fired clay – is particularly resistant and destroyable only with difficulty, whether it is by the ground and its nature, the time, the human action or the combination of these various factors. Moreover,it's not recyclable as can be it the glass or the metals, and even less perishable as the organic matters.The choice to focus this research on Late republican centro-Tyrrhenian Italy is not obviously harmless and results from the observation of a blatant gap in our knowledge of its ceramic, although it is about an anchoring, so chronological as geographical, hinge of the Roman History. So, the guideline of this work aims at constituting a first attempt of characterization of the ceramic faciès, as well in its uniformity as in its regional specificities and to determine its internal evolution, whether it is regarding classes, categories, forms and types.To do it, a rigorous methodology was organized to have a corpus compound of enoughsimilar elements to establish a reliable argument. Three axes were in particular at the heart ofthis reflection : the nature of contexts, the possibility of having all the rests and thequantification.The present study focus on two very precise geographical areas - the northern Lazio and the southern Etruria - for which it was necessary to establish the respective faciès and their evolutions by questionning the reports of classes, categories, forms, types and proveniance, through three chronological erae - the first half of IIth s, the second half of IIth s, and Ier s B.C. Macroscopic studies were also realized on clays of the material from two case studies. The technical groups were then confronted with the already existing data to highlight the zones of supply, the questions of trade, imports and local or regional productions.More modestly, this study also tried to open the research to the food practices by confronting the results, in particular morphological and functional, obtained during the establishment of the faciès with the literary sources and the studies already led on the subject. Finally this work, far from being definitive, must be fed by other researches to increase to confirm or counter the proposed hypotheses.
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Le partenariat militaire Belgique-RDC après Sun City :entre « logique néomanagériale » et « logique néopatrimoniale ». Analyse de l'appui de la Belgique au "chantier FARDC".

Nsala Botshimo, Joris 04 March 2016 (has links)
Cette étude tente de répondre à deux questions majeures. La première question consiste à expliquer pourquoi la Belgique avait décidé, au cours de la législature 1999-2003, de relancer le partenariat militaire avec son ancienne colonie après plus d’une décennie de rupture de la coopération technique militaire datant de l’ère Mobutu. Ensuite, il s'agit de comprendre pourquoi et comment la reprise de cette collaboration militaire entre les deux pays n’a pas permis d’engranger des résultats significatifs dans le cadre de la réforme des FARDC. Par rapport à cette double préoccupation, la présente étude montre clairement que les considérations humanitaires et éthiques ne sauraient, à elles seules, expliquer l’initiative belge en faveur de la réforme des FARDC et suggère d'insister aussi sur d’autres facteurs, notamment la défense des intérêts économiques et géostratégiques, y compris l’espérance de futures opportunités économiques de la Belgique en RDC. Ainsi à cause de ses intérêts et de son « obsession électorale », la Belgique n’aurait pas pris en considération certains facteurs dans son évaluation des besoins de la population congolaise en matière de sécurité d’une part, et aurait, d’autre part, surtout sous-estimé le poids de la vision et des pratiques « néopatrimoniales » des autorités congolaises héritées de précédents régimes. En agissant de la sorte, elle aurait contribué à ce bilan plus ou moins négatif de son PPM avec la RDC. Cette étude montre par ailleurs que l’expérience dans le cadre du présent PPM avec la Belgique confirme effectivement la nécessité qu’il y a, pour la classe politique congolaise, d’opérer une révolution des mentalités afin de relever le défi de la reconstruction du pays. Enfin, elle insiste aussi sur l’utilisation du terme « partenariat » qui, au-delà de l’accent qu’elle met théoriquement sur l’originalité et la nouveauté de la relation entre les deux pays, doit surtout avertir les « ex-warlords » congolais que l’aide extérieure, aussi utile qu’elle soit, ne pourra porter ses fruits que si elle s’intègre dans des structures motivationnelles endogènes et dynamiques. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Citoyenneté, Laïcité, Diversité : l'école et la transmission des principes républicains / Citizenship, secularism, diversity : school and the transmission of republican principles

Arnold, Elodie 30 November 2015 (has links)
En France, les analyses du modèle républicain d’intégration en histoire ou en philosophie politique ont très bien décrit les principes politiques et les valeurs qui sont au cœur de ce modèle, mais elles ont rarement débouché sur des analyses empiriques concrètes permettant de dépasser la réflexion théorique. Ainsi, nous disposons de très peu d’informations concernant les aspects psychologiques du modèle républicain. Cette thèse est structurée en trois chapitres composés au total de sept études empiriques distinctes. Elle cherche à répondre à deux questions fondamentales: 1) Quels sont les facteurs qui expliquent la forte adhésion des individus aux principes républicains d’égalité et de laïcité? et 2) quelles sont les incidences de cette adhésion pour le vivre ensemble? Dans le premier chapitre, deux études examinent la nature et la signification des principes républicains dans l’esprit des individus. Les résultats confirment la très forte adhésion des individus au modèle républicain, qu’il s’agisse d’enseignants de collèges et de lycées (N = 82, étude 1), ou d’étudiants à l’université dans des facultés aussi différentes que la psychologie (N = 72) ou le droit (N = 234, étude 2). En utilisant une mesure de l’attachement à la laïcité, distincte d’une mesure de l’adhésion à des principes qui caractérisent théoriquement la laïcité, l’étude 2 met en évidence, pour la première fois à notre connaissance, l’importance de distinguer deux conceptions de la laïcité: la laïcité historique égalitaire axée sur la liberté de conscience et l’égalité de respect à l’égard de toutes les croyances, rejoignant ainsi le principe d’égalité citoyenne, et la nouvelle laïcité qui valorise la relégation des pratiques religieuses à l’espace privé et l'interdiction du port de signes religieux ostensibles dans les espaces publics. Dans le deuxième chapitre, trois études examinent les facteurs psychologiques sous-jacents à l’attachement aux principes républicains (études 1, 2 et 3, chapitre 2). Comme prévu, les résultats montrent, auprès d’un échantillon représentatif de la population française (N = 1001) que l’égalité républicaine et la nouvelle laïcité sont des variables qui expliquent une part significative des préjugés anti-immigrés au delà des facteurs considérés habituellement en sociologie ou en psychologie sociale. De plus, alors que les personnes égalitaires adhérent normalement davantage à ces principes républicains que les personnes inégalitaires, les résultats montrent aussi que les personnes qui cherchent à maintenir les inégalités et la hiérarchie sociale entre les groupes se disent très attachées à la laïcité lorsqu’elles se sentent menacées culturellement (étude 1, chapitre 2), lorsqu’elles sont dans une situation potentiellement menaçante (étude 2, chapitre 2) ou lorsqu’on induit expérimentalement une menace culturelle ou symbolique (étude 3, chapitre 2). Ces résultats confirment l’hypothèse selon laquelle l’adhésion à la laïcité est malléable et peut servir de moyen socialement acceptable de parvenir à certains objectifs socialement indésirables. Le troisième et dernier chapitre porte sur le rôle de l’école dans la transmission des principes républicains. Deux études (étude 1 auprès de 300 collégiens et lycéens; étude 2 impliquant plus de 1000 élèves) valident un modèle théorique proposant que l’école publique en France a des effets importants sur l’adhésion aux principes d’égalité républicaine et de nouvelle laïcité et que les effets de l’école sur les préjugés anti-immigrés sont médiatisés par l’adhésion à ces principes. On note cependant une évolution à travers le temps, avec un déclin de l’influence du principe de l’égalité républicaine et une augmentation du rôle joué par la nouvelle laïcité. La discussion souligne les implications théoriques et pédagogiques de ces résultats. / In France, research in history and political philosophy has produced a body of knowledge describing the values and principles that are at the heart of the « republican model of integration ». However, this work has been theoretical and conceptual in nature such that we have in fact very little knowledge about the psychological aspects of the republican model. This thesis is organized in three chapters that present in total seven distinct empirical studies It addressed two major questions: 1) What factors explain the strong support that is observed in France for the principle of republican equality and laïcité? and 2) what are the consequences of this support for prejudice and intergroup relations? In chapter one, the research confirms this strong endorsement of the republican principles among teachers in high schools (Study 1, N = 82) or among university students in widely different fields of study such as psychology (N = 72) or law (N = 234, Study 2). Using a measure of attachment to laïcité that is distinct from a measure of support for principles that are theoretically linked with laïcité, Study 2 showed, for the first time to our knowledge, the distinction between two types of laïcité: an historic laïcité based on freedom of conscience and equality of respects for all beliefs and a new laïcité that emphasizes the need for keep religion private and to ban conspicuous religious signs from public places. In chapter two, three studies examined the psychological motives underlying attachment to the republican principles. As expected, it was shown first, among a representative sample of the French population (N = 1001), that support for republican equality and new laïcité are two variables that explain variance in antiimmigrant prejudice over and above factors that are usually considered in sociology or social psychology. Moreover, whereas egalitarian individuals are usually more supportive of these principles compared to inegalitarians, the results also showed that people who wish to maintain group-based inequality and the social hierarchy becomes strong supporters of laïcité when they perceive an intergroup threat of a symbolic nature (Study 1, chapter two), when they are in a situation of intergroup threat (Study 2, chapter two), or when an intergroup threat of a symbolic type is experimentally induced (Study 3, chapter 2). These results confirm the hypothesis that laïcité is a malleable ideology that can be used as a socially accepted mean of defending a socially undesirable agenda. The third and last chapter of the thesis examined the role of the school in the process of cultural transmission. Study 1 of chapter three (N = 300 pupils) and Study 2 of chapter three (N = more than 1000 pupils) supported a theoretical model proposing that public schools in France lead to a stronger support for republican principles and that this process of cultural transmission mediates the effects of schooling on anti-immigrant prejudice. A decline in the impact of republican equality and a corresponding increase in the impact of new laïcité was however observed. The discussion outlines the theoretical and pedagogical implications of these results.
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Ariane, vision parlante ? : l’ekphrasis illusionniste chez Catulle et les épigrammatistes hellénistiques / Ariadne, a speaking vision? : illusionist ekphraseis in Catullus and Hellenistic epigrams

Iff-Noël, Flora 04 July 2019 (has links)
Catulle, dans le poème 64, invente une ekphrasis d’un nouveau genre : au lieu de décrire une œuvre d’art dans sa matérialité pour la mettre sous les yeux des lecteurs selon la tradition rhétorique, il fait parler son personnage principal, Ariane. En quoi la figure d’Ariane a-t-elle permis à Catulle d’entériner une évolution de l’ekphrasis entamée par la littérature hellénistique, à savoir la focalisation non sur la matérialité de l’objet, mais sur son sens, une réflexion sur les liens entre vision et diction ? Il convient d’éclairer ce poème majeur de la littérature latine en le réintégrant, d’une part, aux multiples représentations figurées d’Ariane dans l’Antiquité et, d’autre part, à la lignée des ekphraseis précédentes, concept entendu au sens de « texte consacré à une œuvre d’art » pour inclure descriptions mais aussi narrations ou courts dialogues comme ceux des épigrammes ecphrastiques. En particulier, la prise de parole de l’objet d’art se révèle un topos épigrammatique hellénistique qui nécessite une étude systématique. Ce motif, baptisé topos de l’illusionnisme de l’art, mesure la qualité d’une œuvre d’art à sa capacité à sembler sur le point de parler, se mouvoir ou prendre vie. La typologie de ce topos met en évidence l’évolution de l’esthétique et de la relation entre poésie et arts figurés. Le poème 64 de Catulle se révèle alors reprendre ce topos – comme de nombreux textes après lui – pour constituer une surenchère illusionniste dans l’ekphrasis où l’œuvre d’art prend vie. La poétique de Catulle trouve un éclairage nouveau qui permet de mieux tracer la réception de l’esthétique alexandrine à Rome et l’influence de Catulle sur les poètes latins postérieurs. / This interdisciplinary dissertation uses text and image studies, intertextuality and metapoetics to analyze the relationships between vision and diction in ekphraseis understood as texts devoted to works of art, and particularly in Catullus’s canonical poem 64. Poem 64 has puzzled many critics by its “disobedient ekphrasis” of a coverlet: not only does it scarcely describe its subject, but it turns into a long monologue by Ariadne, the main figure woven into the coverlet. I argue that, far from disregarding the coverlet, Catullus elaborates on a topos of Hellenistic ekphrastic epigrams that measures an artwork’s value by its illusionist capacity to “seem about to speak” and “come to life”. My extensive classification of the epigrammatic variants of this topos reveals its presence in Catullus through specific keywords. Ariadne’s representation on the coverlet is so lifelike that it starts to speak. Instead of following the critical tradition which considers Ariadne’s speech as another instance of epic or tragic monologue, I analyze it as a major Catullan innovation, in dialogue with the aesthetic debates of his day. Bringing together Hellenistic and Roman figurative arts and literatures sheds a new light on Catullan poetics and, more generally, on the reception of Alexandrian aesthetics in Rome and on Catullus’s influence on posterior Latin poets.
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Omnis Aetas - Les âges de la vie chez les historiens de l’époque républicaine et chez Tite-Live : définitions, représentations, enjeux

Cimolino, Emmanuelle 10 December 2011 (has links)
Cette thèse consiste en un travail sur la représentation des groupes d’âge et de leurs rapports entre eux, dans le récit de Tite-Live en s’appuyant sur une comparaison avec d’autres écrits à caractère historique datant de l’époque républicaine et du début du principat. Loin d’envisager la question de la définition de ces âges sous l’angle des différents gradus aetatum, il s’agit plutôt de se concentrer sur l’étude comparée de la vision individuelle des âges de la vie chez Tite-Live, Salluste, César, et les historiens de la République. Ce travail propose une définition de ce que nous considérons, selon les critères anthropologiques modernes, comme des catégories d’âge, en tenant compte de la disparité entre termes masculins et termes féminins, de la multiplication des termes pour désigner une même catégorie, et enfin de l’emploi de certains termes à des fins idéologiques. On s’attachera également à dresser une typologie des rapports entre les différents groupes d’âge, et à voir comment ils contribuent à structurer la vie collective en même temps que les rapports interindividuels. La représentation de ces rapports, entre idéal d’obéissance et de concorde et conflits durables, permet également d’envisager les moments d’une réflexion sur ce qui est censé caractériser la société romaine du passé. Car l’intérêt de l’étude repose aussi sur l’époque de bouleversements et de restauration à laquelle sont écrites les œuvres du corpus, où la politique du principat succède aux troubles de la fin de la République, et cherche à renouer avec les anciennes valeurs romaines. Or, ce moment de redéfinition des valeurs implique une réflexion sur ce qui les définit, et de fait une nécessaire innovation dans les définitions. Comparer les différentes représentations des âges de la vie touche alors à l’étude d’une représentation de l’organisation politique et sociale à Rome aussi bien qu’à l’étude des mentalités / The purpose of this work is to investigate the representation of age groups and their relationship in Titus Livius’s Ab Vrbe condita, through a comparison with other historical accounts dating back to the Republican period and the early Principate. This study does not examine how to define age groups by means of the different gradus aetatum, but rather focuses on the comparative study of Livy’s, Sallust’s, Caesar’s and the Roman historians’ own visions of the ages of life. It introduces a definition of what in modern anthropology terms is considered as age category, while taking into account the contrast between grammatical genders, the large number of different words for a same category, as well as the use of lexis for rhetorical purposes. It also presents a typology of the relationship between the different age groups, documenting the part they play in structuring collective life and individual interactions as well. The representation of a relationship ranging from an ideal of obedience and harmony to long-lasting conflicts allows analysing the working of a mind over what supposedly characterizes life in Ancient Rome. As a matter of fact, it is worth noticing that the text corpus of this study is written at a time rife with upheavals and restorations, when the Principate eventually replaces the troubled Roman Republic and attempts to restore its traditional values, which implies working out anew what they actually are. Therefore, comparing the different representations of the ages of life naturally merges into a representation of political and social organisation as well as a survey of mores in Ancient Rome
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Penser et représenter la nature à l'école primaire française entre 1870 et le début des années vingt / Thinking and representing nature in primary school between 1870 and the 1920s

Dasi, Pierre 11 December 2018 (has links)
Penser, représenter et étudier la nature a constitué un axe majeur du projet éducatif de l’école de la Troisième République. Pour comprendre les enjeux autour des façons de penser et d’éduquer à la nature, il est nécessaire de garder à l’esprit que la géographie, les sciences, l’histoire, l’agronomie et la littérature ont déversé une foule de savoirs et soulevé autant de questions, aux réponses parfois indisciplinées. L’essentiel pourtant n’est pas dans la recherche des contradictions que le discours a immanquablement générées. Non, il est à trouver dans le cap que les fondateurs ont tracé : éduquer et instruire. A notre sens, l’un des leviers pour atteindre ce double objectif a consisté à rendre l’enseignement le plus attractif possible. On s’en doute, les pédagogues n’ont pas été à court d’idées mais l’étude de la nature a plus que d’autres, servi à enchanter l’école républicaine. Pas toujours, pas partout évidemment : le succès et l’essor de l’Education nouvelle ne peuvent se comprendre si l’on oublie que beaucoup d’écoles dirigées par des maîtres consciencieux rechignèrent à rompre avec les méthodes et les contenus pédagogiques classiques. Cet arrachement à la tradition, l’Education nouvelle l’incarne parfaitement. Porté par le souffle de la rénovation pédagogique, ce mouvement progressiste a emboîté le pas des réformateurs de l’école traditionnelle pour faire de la nature le pivot de son enseignement… Au milieu des finalités de l’éducation à la nature à l’école, la dimension enchanteresse de la nature fut absolument centrale. Toute la littérature scolaire a participé à cette entreprise de fabrication d’une nature capable de dire la grandeur de la nation, apte à concurrencer les interprétations théologiques du monde et susceptible de faire oublier les malheurs du temps. Acharnée à former des petits républicains volontaires, l’école a également promu, avec la nature, des méthodes actives. Jardins, promenades, voyages, leçons sur le vif, géographie de terrain dessinent une école moderne, davantage en phase avec les besoins des enfants. C’est autour de ce double mouvement de construction de représentations : l’enchantement de l’école d’un côté, et une nature enchantée de l’autre, que nous avons articulé l’essentiel de notre réflexion. En gardant à l’esprit qu’il y a eu là un processus de fabrique d’une nature dont l’image – et non sa matérialité - se reflète encore dans la mémoire collective. / Thinking, representing and studying nature has been a major component of the educational project of Third Republic Schools. To understand the issues surrounding ways of thinking and educating people about nature, it is necessary to keep in mind that geography, science, history, agronomy and literature have brought out a wealth of knowledge and raised as many questions, sometimes with unruly answers. However, the essential thing is not in the search for the contradictions that the discourse has inevitably generated. No, it is to be found in the course that the founders have set: to educate and instruct. In our opinion, one of the levers to achieve this dual objective has been to make education as attractive as possible. As we can imagine, pedagogues were not short of ideas, but the study of nature has more than others served to enchant the republican school. Not always, not everywhere, of course: the success and development of new education cannot be understood if we forget that many schools run by conscientious teachers were reluctant to break with traditional teaching methods and content. This tearing away from tradition is perfectly embodied in the new Education. Carried by the wind of pedagogical renovation, this progressive movement followed in the footsteps of the reformers of the traditional school to make nature the pivot of its teaching... In the midst of the aims of nature education at school, the enchanting dimension of nature was absolutely central. All school literature has participated in this process of manufacturing a nature capable of expressing the greatness of the nation, capable of competing with the theological interpretations of the world and capable of making people forget the misfortunes of time. Hard at work training young volunteer Republicans, the school has also promoted, with nature, active methods. Gardens, walks, trips, lessons, geography of the field draw a modern school, more in tune with the needs of children. It is around this double movement of building representations: the enchantment of the school on the one hand, and an enchanted nature on the other, that we have organized the essential of our reflection. Bearing in mind that there has been a manufacturing process of a nature whose image - and not its materiality - is still reflected in the collective memory.
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L'IRA : de la violence armée au désarmement (1969-2005) : enjeux, symboles et mécanismes / IRA : from armed violence to decommissioning (1969-2005) : stakes, symbols and mechanisms

Ducastelle, Lison 09 December 2011 (has links)
L’Irish Republican Army (IRA), le principal groupe paramilitaire républicain, fut fondé en 1969. Dès lors, il lutta contre la présence britannique en Irlande du Nord et pour la réunification de l’île d’Irlande. Le désarmement de l’IRA, considéré comme irréalisable jusqu’en 2001, s’accomplit pourtant bel et bien entre 2001 et 2005 dans le cadre du processus de paix. Le 26 septembre 2005, l’IRA avait officiellement déposé les armes. Quels mécanismes avaient alors permis, au sein du processus de paix nord-irlandais, d’aboutir à la "mise hors d’état de nuire" de l’arsenal de l’IRA qui déclarait pourtant encore en 1998 qu’il n’accepterait pas de rendre les armes ? Comme l’annonce le titre de cette thèse, trois questions sous-tendent notre analyse : quels étaient les enjeux de l’abandon de la violence et du désarmement pour l’IRA et le Sinn Féin durant tout le processus de paix ? Quelle était la portée symbolique du désarmement pour le groupe armé clandestin et pour le mouvement républicain dans son ensemble ? Enfin, quels mécanismes, tant diplomatiques que psychologiques, avaient pu convaincre l’IRA d’abandonner la violence puis de désarmer ? À la demande du groupe clandestin, la nature du dispositif de désarmement et le nombre d’armes détruites demeurent confidentiels. Cette étude ne prétend donc pas révéler des secrets d’État, mais bien de mettre en évidence la dynamique du processus qui a mené l’IRA de la violence armée à l’abandon des armes. / The Irish Republican Army (IRA), the main Republican paramilitary group in Northern Ireland was founded in 1969. From then on it fought to put an end to the British presence in Northern Ireland and to achieve the unification of Ireland. The decommissioning of the IRA, which seemed unrealizable until 2001, was indeed accomplished between 2001 and 2005, as part of the Peace Process. On 26 September 2005, the IRA officially laid down its weapons. What mechanisms played a role in the IRA putting its arsenal beyond use during the Northern Ireland Peace Process, despite the armed group’s declaration in 1998 that there would be no disarmament? As mentioned in the title of this thesis, three questions underlie our analysis: What was at stake in the giving up of violence and in decommissioning for the IRA and Sinn Féin during the Peace Process? What was the symbolic significance of decommissioning for the IRA and for the whole Republican movement? Finally, what diplomatic and psychological mechanisms managed to convince the IRA to give up violence and then to disarm? At the clandestine group’s own request, the technical aspects of decommissioning and the number of arms which were destroyed still remain confidential. Therefore, this study does not reveal any State secrets, but rather underlines the dynamics of the process which led the IRA from armed violence to the giving up of arms.
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Culture d'ordre et identités régionales : la gendarmerie dans les départements pyrénéens (1939-1944) / Cultures of order and regional identities : gendarmerie in the Pyrenean departments (1939-1944)

Nativité, Jean-François 02 December 2010 (has links)
Figurant parmi les études pionnières du chantier historique de la Gendarmerie nationale, ce travail s’efforce de revisiter sous l’angle méconnu des départements pyrénéens frontaliers de l’Espagne, la délicate question du rôle des forces de l’ordre durant la Seconde Guerre mondiale. L'interrogation centrale de cette thèse repose sur les bouleversements physiques et psychiques d'une police à statut militaire soumise à différents facteurs déstabilisants. En prenant d'une part comme base initiale la structure spécifique, le cadre juridique, les missions et l'état d'esprit qui constituent l'identité de la gendarmerie d'avant-guerre et d'autre part, le terreau politique, économique et psychologique pyrénéen, l'objectif est de croiser les données endogènes et exogènes liées à la restructuration de l'arme des années quarante, pour obtenir une typologie comportementale capable de répondre à trois types d’interrogations. Tout d’abord, comment les gendarmes stationnés dans les Pyrénées ont-ils vécu la campagne de 1939-1940 et quelle a été leur contribution à l’effort de guerre ? Puis, pendant la période de l’Occupation née de la défaite de la France, alors que la quasi-totalité de l’espace Pyrénéen reste en zone libre jusqu’au mois de novembre 1942, dans quelle mesure les gendarmes locaux ont-ils été concernés par les ordonnances prises par les vainqueurs ? Quelle a été la résultante des transformations voulues par le régime de Vichy et des nouvelles tâches imposées aux gendarmes en poste à la frontière espagnole ? Enfin, dans une région qui s’est longtemps présentée comme un territoire s’étant lui même libéré du joug de l’occupant, comment les gendarmes ont-ils passé le cap de la Libération et du rétablissement de la légalité républicaine ? À la faveur de la soudure symbolique de l’année 1939, la première partie de cette réflexion s’attache à rappeler et à définir la place de la gendarmerie en tant que corps militaire chargé du maintien de l’ordre, dans le contexte socio-historique pyrénéen. Ce bilan de compétences se veut avant tout comme un trait d’union reliant la chaîne des temps et servant de point d’encrage à la compréhension des métamorphoses postérieures. La seconde partie de ce travail est elle dévolue aux « chemins de l’abîme », cette trajectoire événementielle, qui de la chute de Barcelone à l’occupation totale des Pyrénées en novembre 1942, a fait subir à la gendarmerie locale des contorsions réglementaires, fonctionnelles et psychologiques auxquelles elle n’était pas préparée. Enfin pour finir, la dernière partie de cette étude est consacrée à la période allant de l’hiver 1942 à la fin du mois de novembre 1944, qui marque la résurgence et l’indépendance retrouvée de la Gendarmerie nationale. / Appearing among the first studies of the new historical building site of the national Gendarmerie, this work endeavours to revisit under the ignored angle of the frontier Pyrenean departments of Spain, the delicate question of the role of the police force lasting the Second World War. The central interrogation of this PhD rests on the physical and psychic upheavals of a police force with military statute subjected to various destabilizing factors. While taking on the one hand as bases initial the specific structure, the legal framework, the missions and the state of mind which constitute the identity of the gendarmerie of pre-war period and on the other hand, compost political, economic and psychological Pyrenean, the objective is to cross the endogenous and exogenic data related to the reorganization of the weapon of the Forties, to obtain a behavioural typology able to answer three types of interrogations. First of all, how the gendarmes stationed in the Pyrenees did live the countryside of 1939-1940 and which was their contribution to the effort of war ? Then, for the period of the Occupation born of the defeat of France, whereas the near total of Pyrenean space remains in free zone until November 1942, up to what point were the local gendarmes concerned with the ordinances taken by the winners ? Which was the resultant of the transformations wanted by the mode of Vichy and of the new tasks imposed to the gendarmes in post office at the Spanish border ? Lastly, in an area which was presented a long time in the form of a territory being even released to him of the yoke of the occupant, how did the gendarmes pass the course of the Release and the re-establishment of republican legality ? To the favour of the welding symbolic system of the year 1939, the first part of this reflexion attempts to point out and define the place of the gendarmerie as military body in charge of the maintenance of law and order, in the context Pyrenean socio-history. This assessment of competences wants to be before just like a feature of union connecting the chain of times and being used of point of inking for comprehension of the posterior metamorphoses. The second part of this work is it reserved for the "ways of the abyss", this event-driven trajectory, which fall of Barcelona to the total occupation of the Pyrenees in November 1942, subjected the local gendarmerie of the lawful, functional and psychological distortion with which it was not prepared. Finally to finish, the last part of this study is devoted to the period going of the winter 1942 at the end of November 1944, which marks the resurgence and the found independence of the national Gendarmerie.

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