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Autographie / AutographyLamotte, Clarisse 05 April 2014 (has links)
AUTOGRAPHIE : écriture de soi par soi. Dessin du sujet par le sujet. Mise en oeuvre de ce regard retourné sur lui-même. Enfin, langage graphique sur l'existence jusqu'à l'oubli de soi.L'autoportrait n'est qu'un point de départ pour un questionnement plus universel. C'est littéralement la mise en oeuvre, et de ce fait la mise en acte, de l'être témoignant aux autres de sa propre conscience. Poignante tentative de mise en lien avec soi-même pour rendre possible le lignage avec autrui. Troublante relation au monde qui nous révèle acteur et spectateur de son infinie révolution ombilicale. Soudaine perception de ceux qui réalisent qu'en témoignant de moi, je témoigne d'eux. / AUTOGRAPHY : The writing about oneself in one's own handwriting. The drawing of the subject by the subject. The realization of this self-focused perspective. Finally, the graphical language about existence up to self-oblivion.Self-portrait is only the starting point for a more universal questioning. lt is literally the realization - and thus the action - of a (human) being conveying his self-awareness toothers. The poignant attempt to relate to oneself so as to relate to others. Our troubling relation to the world leaving us actors and spectators of its endless umbilical revolution. The sudden perception of those who become aware that accounting for oneself is accounting for them.
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L’origine de la « ressemblance » d’Alberto Giacometti et l’« informe » de Georges Bataille : 1927-1947 / The origin of Alberto Giacometti’s “resemblance” and Georges Bataille’s “formless” : 1927- 1947Choi, Hyung-sun 08 January 2010 (has links)
Tout ce qui compte pour Giacometti c’est la « ressemblance ». Cette « ressemblance » n’est pour lui ni définissable ni « parfaite ». Elle est juste « une masse » qui n’est visible que dans un instant extrêmement tendu de la mise en mouvements continuels, altérants et interrogatifs, de la forme à la forme, de l’« être » au « non-être », du « connu » à l’« inconnu ». Elle se voue au défaut et à l’échec. À cet égard, cette « ressemblance » se lie essentiellement à l’« informe » de Bataille. Notre étude consiste en ce lien, originel, historique et esthétique, entre cette « ressemblance » et cet « informe ». Cependant, notre étude n’est pas d’une étude comparative : elle est plutôt une recherche afin de mieux appréhender cette « ressemblance » grâce à cet « informe ». Elle se limite à la période de 1927 à 1947 : une période à partir du jour où Giacometti découvre les signes de l’« informe » de Bataille, jusqu’à la date où l’artiste illustre Histoire de rats de l’écrivain et réalise Le Nez matérialisant merveilleusement l’instant fulgurant de la vérité qui se confond avec l’échec et le défaut. / All which counts for Giacometti it is the "resemblance". This "resemblance" is for him neither definable nor "completed". It’s just "a mass" which is visible only directly extremely tightened by the stake in continual movements, alternating and inquiring, from the shape to the shape, from the "being" to the "non-being", of the "known" to the "stranger". It dedicates itself to the defect and to the failure. In this respect, this "resemblance" is essentially bound in the "formless" of Bataille. Our study consists of this link, original, historic and aesthetic, between this "resemblance" and this "formless". However, our study is not of a comparative study: it is rather a research to dread better this "resemblance" thanks to this "formless". It limits itself to the period from 1927 till 1947: a period from the days when Giacometti discovers the sign of the "formless" of Bataille, until the time when the artist illustrates Story of rats of the writer and realizes The Nose realizing magnificently the lightning moment of the truth which becomes confused with the failure and the defect.
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La théodicée de John Hick. Présentation et réflexions critiquesCochinaux, Philippe 27 February 2004 (has links)
John Hick, théologien et philosophe de la religion anglais, est un auteur prolixe, peu connu cependant dans le monde francophone européen. Ces dernières décennies, il a dominé la pensée liée à la théologie traitant de la question du mal et de la justice de Dieu et cela plus spécifiquement dans le monde anglo-saxon. Alors que ses écrits récents concernent principalement le pluralisme religieux, J. Hick a d'abord travaillé la question de la théodicée en publiant Evil and the God of Love en 1966. C'est par cette monographie qu'il s'est fait connaître au monde académique anglophone. La théodicée traverse d'ailleurs l'œuvre entière de l'auteur.
La première partie de la dissertation est dévolue à la présentation de la théodicée qu'il propose. J. Hick choisit d'aborder ce thème à partir d'un long parcours historique où il s'intéresse tout spécialement à la pensée d'Augustin. Il montre ensuite les faiblesses de la théodicée augustinienne. Cette approche lui permet alors de s'inspirer de la pensée d'Irénée de Lyon et de F. Schleiermacher en vue de construire sa propre théodicée. Selon J. Hick, l'être humain a été créé à l'image de Dieu mais il n'a pas encore atteint la ressemblance. L'individu est donc un être inachevé dans un monde qui l'est tout autant. Afin d'accomplir sa destinée, l'être humain a reçu la liberté. Cette dernière lui permet d'entrer dans le « soul-making process » qui est inscrit en chaque individu. L'être humain ne s'étant toutefois pas « réalisé » lors de son parcours terrestre, la théorie hickienne présuppose non seulement une vie dans l'au-delà mais également la perspective d'un salut universel.
Au terme de cette présentation, cinq thèmes ont particulièrement retenu notre attention car ils représentent les fondements de la théodicée hickienne. Il s'agit de la dynamique « image-ressemblance », du silence de Dieu, de la christologie, de la liberté et de la grâce ainsi que de l'universalité du salut. Chacun de ces thèmes fera l'objet d'un chapitre de la seconde partie de la dissertation. Les réflexions et propositions de foi de J. Hick étant originales, éclectiques et assez dispersées tant elles balayent un large spectre d'idées, il a été nécessaire de le faire dialoguer avec plusieurs auteurs qui s'étaient également intéressés à ces diverses questions théologiques. En plus d'Irénée de Lyon et de F. Schleiermacher déjà mentionnés, il s'agit principalement, de Thomas d'Aquin, H.-U. von Balthasar, J. Dupuis, E. Gaziaux, A. Gesché, H. Jonas, J. Moltmann et A. Wénin. L'articulation de la pensée hickienne à la réflexion de ces auteurs nous a permis de démontrer certaines faiblesses de sa pensée mais également de renforcer quelques unes de ses intuitions théologiques et philosophiques. Au cours de cette recherche, nous avons constaté que, à plusieurs reprises, J. Hick s'éloignera de la tradition chrétienne. Cette prise de distance est due à son épistémologie qui se fonde sur le statut cognitif de l'expérience ainsi que sur une volonté de pluralisme religieux. J. Hick est par excellence un penseur pragmatico-empiriste soucieux du salut de chaque être humain. De plus, en rejetant la pensée augustinienne, la théodicée hickienne opère un changement d'accent en anthropologie théologique en passant d'une question des origines à la question des fins. Cette théodicée est donc téléologique et eschatologique car elle présuppose que l'être humain se réalisera au terme d'un long processus qui prendra le temps de plusieurs vies à vivre dans plusieurs univers. La vie terrestre est le commencement de ce long chemin de réalisation. L'approche hickienne de la question du mal a donc sa propre pertinence. Certaines faiblesses conceptuelles relevées au cours de la recherche peuvent être comblées lorsqu'elles sont articulées à la pensée d'autres auteurs. Sa pensée peut dès lors donner sens à la réalité souffrante des êtres humains sans pour autant prétendre résoudre la question du mal qui demeurera toujours un profond mystère qui ne se résoudra qu'en Dieu.
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Dramaturgický a estetický vývoj principu Deux ex machina ve vybraných dílech Pierra Corneille a Jeana Racina / Dramaturgical and Aesthetical Development of Deux ex Machine in Selected Works by Pierre Corneille and Jean RacineBalucha, Martin January 2016 (has links)
The present study focuses on a theatrical principle known as a Latin calque Deus ex machina meaning "God from the Machine". Although this plot device used to resolve a seemingly unsolvable problem is already mentioned in the Aristotle's Poetics, its application and understanding keeps developing. Moreover, the status of Deus ex machina among other theatrical constraints changes as well. The aim of this M.A thesis is to describe the evolution of this particular theatrical device in terms of aesthetics and dramaturgy of the 17th Century French Tragedy. The first part of the study is dedicated to a theoretical analysis of Deus ex machina. Therefore, we introduce the opinions of three French classicist theorists, namely Jean Chapelain, abbé d'Aubignac and Hippolyte-Jules Pilet de La Mesnardière. In each of these theoretical works the theatrical device is analysed in the context of individual dramaturgical doctrines as well as in a close correlation with other theatrical rules. In the second part of the work we study the practical integration of Deus ex machina in six selected tragedies dealing with the legends on Iphigenia and Medea. In the entire work Deus ex machina is described mainly in the context of other "irrational" elements of the plot as they represent an inevitable part of a tragic action. Powered by...
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La pratique de l'image et de la ressemblance chez Platon et dans la théologie ascétique du IVeme au VIIeme siècle recherche phénoménologique /Popa, Catalina Escoubas, Éliane. January 2007 (has links) (PDF)
Thèse de doctorat : Philosophie : Paris 12 : 2005. / Version électronique uniquement consultable au sein de l'Université Paris 12 (Intranet). Titre provenant de l'écran-titre. Bibliogr. : 612 réf.
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Métaphore et Traduction : pour une étude épistémologique de la traductologie / Metaphor and Translation For an Espistemological Analysis of Translation StudiesKim, Hyeon-Ju 28 January 2015 (has links)
Durant ces dernières décennies, la traductologie a connu un essor remarquable. En côtoyant des disciplines voisines, elle a élargi ses champs d’investigation. Ainsi le champ conceptuel de la traduction s’étend-il désormais à divers domaines bien au-delà du transfert interlinguistique. Or, dans ce champ d’étude complexe où se croisent de multiples approches, il n’existe guère de consensus au sein de la traductologie et l’expansion de la notion de traduction risque de provoquer la dilution de son objet d’étude.Face à cette situation, la nécessité de mener des réflexions épistémologiques se manifeste au sein de la discipline. Dans cette mouvance, ce travail se propose d’étudier sur un terrain commun différentes positions théoriques sur l’activité de la traduction en revisitant les lieux de convergence entre métaphore et traduction, qui nouent un lien étroit sur le plan historique et conceptuel dans l’espace culturel de l’Occident. Pour cette analyse critique et métathéorique, les métaphores deviennent tantôt un instrument cognitif permettant de comprendre l’acte de traduire, tantôt un procédé argumentatif visant à imposer de nouveaux modèles théoriques, tantôt l’objet de la traduction, tantôt le miroir des théories de la traduction. / Over the last few decades, remarkable headway has been made in Translation Studies. Interaction withother neighboring disciplines has made Translation Studies expand its field of investigation. In particular,the conceptual field of translation reached an extensive area well beyond the interlingual transfer. Yet, acomplex picture of discipline that consists of multiple approaches reveals that there is little consensusamong scholars in the field of Translation Studies. Moreover, the expansion of the notion of translationmay seem obscure the main subject of study. Given this situation, there is a greater need to undertake theepistemological reflections within the discipline.In line with this, this thesis proposes to investigate on a common ground between various theoreticalpositions on the translation activity by revisiting the points of convergence between metaphor andtranslation that are closely linked, both historically and conceptually in the domain of Western culture.For this critical and meta-theoretical analysis, the metaphor take many different forms including cognitivetool to provide the understanding of the act of translation, argumentative method to impose newtheoretical models, the object of translation, and the mirror of translation theories.
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Métaphore et Traduction : pour une étude épistémologique de la traductologie / Metaphor and Translation For an Espistemological Analysis of Translation StudiesKim, Hyeon Ju 28 January 2015 (has links)
Durant ces dernières décennies, la traductologie a connu un essor remarquable. En côtoyant des disciplines voisines, elle a élargi ses champs d’investigation. Ainsi le champ conceptuel de la traduction s’étend-il désormais à divers domaines bien au-delà du transfert interlinguistique. Or, dans ce champ d’étude complexe où se croisent de multiples approches, il n’existe guère de consensus au sein de la traductologie et l’expansion de la notion de traduction risque de provoquer la dilution de son objet d’étude.Face à cette situation, la nécessité de mener des réflexions épistémologiques se manifeste au sein de la discipline. Dans cette mouvance, ce travail se propose d’étudier sur un terrain commun différentes positions théoriques sur l’activité de la traduction en revisitant les lieux de convergence entre métaphore et traduction, qui nouent un lien étroit sur le plan historique et conceptuel dans l’espace culturel de l’Occident. Pour cette analyse critique et métathéorique, les métaphores deviennent tantôt un instrument cognitif permettant de comprendre l’acte de traduire, tantôt un procédé argumentatif visant à imposer de nouveaux modèles théoriques, tantôt l’objet de la traduction, tantôt le miroir des théories de la traduction. / Over the last few decades, remarkable headway has been made in Translation Studies. Interaction withother neighboring disciplines has made Translation Studies expand its field of investigation. In particular,the conceptual field of translation reached an extensive area well beyond the interlingual transfer. Yet, acomplex picture of discipline that consists of multiple approaches reveals that there is little consensusamong scholars in the field of Translation Studies. Moreover, the expansion of the notion of translationmay seem obscure the main subject of study. Given this situation, there is a greater need to undertake theepistemological reflections within the discipline.In line with this, this thesis proposes to investigate on a common ground between various theoreticalpositions on the translation activity by revisiting the points of convergence between metaphor andtranslation that are closely linked, both historically and conceptually in the domain of Western culture.For this critical and meta-theoretical analysis, the metaphor take many different forms including cognitivetool to provide the understanding of the act of translation, argumentative method to impose newtheoretical models, the object of translation, and the mirror of translation theories.
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Haec est logica nostra : le concept de ressemblance dans la pensée de Bonaventure. / Haec est nostra logica : the concept of ressemblance in Bonaventure's toughtSolignac, Laure 02 February 2011 (has links)
Comment définir la déroutante pensée de Bonaventure ? Étienne Gilson y voyait à l’œuvre une « logique de l’analogie », tandis que Hans Urs von Balthasar la présentait comme une « monadologie sans harmonie préétablie ». Dans les deux cas, c’est l’expressionnisme du Docteur séraphique qui se trouve mis en valeur : les créatures représentent leur Créateur par tout leur être, et le Créateur lui-même exprime ses créatures. Toutefois, cet expressionnisme universel et divin n’est que la face visible d’une structure dynamique et tripartite plus vaste que l’on peut appeler, en s’appuyant sur d’importantes déclarations de Bonaventure, la logique de la ressemblance. S’émancipant des restrictions et des interdits dionysiens et augustiniens, Bonaventure a étendu le champ sémantique et conceptuel de similitudo en réunissant sous ce vocable toutes les entités « mineures », c’est-à-dire tous les êtres dépendant radicalement d’une origine qu’ils expriment et vers laquelle ils reconduisent ou sont reconduits : le Fils, les créatures images, les créatures vestiges, les espèces sensibles, etc. Dans ce dispositif dont l’homme et le Christ occupent le centre, c’est la réconciliation du ciel et de la terre, de Dieu et du monde, de la théologie et de la métaphysique, que Bonaventure donne à voir. / Bonaventure’s puzzling thought seems to challenge any attempt to define it. Étienne Gilson saw it as a « logic of analogy », while Hans Urs von Balthasar summed it up as a « monadology without preestablished harmony ». Both of them thus emphasize the seraphic Doctor’s expressionism : each creature represents its Creator through its whole being, and the Creator himself expresses his creatures. However, this universal and divine expressionism is but the visible side of a dynamic and threefold structure that we suggest to call, according to several Bonaventure’s important texts, the logic of resemblance. Liberating himself from Dionysian and Augustinian restrictions and proscriptions, Bonaventure broadened the semantic and conceptual field of similitudo by gathering in this noun all « minor » entities, i.e. all beings that completely depend on an origin that they express and towards which they lead or are led back : these are the Son, the image creatures, the vestige creatures, the sensible likenesses (species), etc. Throughout this device, whose center is occupied by the human being and Christ, Bonaventure makes us see the reconciliation of heaven with earth, of the world with God, of theology with metaphysics.
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Die Relationen der Identität und Gleichheit nach Johannes Duns Scotus Untersuchungen zur Ontologie der Beziehungen.Beckmann, Jan Peter. January 1967 (has links)
Diss.--Bonn. / On spine: J. Duns Scotus.
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[pt] UMA INVESTIGAÇÃO NA INTIMIDADE DO PORTRAIT FOTOGRÁFICO / [fr] UNE ENQUÊTE DANS L´INTIMITÉ DU PORTRAIT PHOTOGRAPHIQUE02 October 2007 (has links)
[pt] Esta tese dirige seu foco para o portrait fotográfico,
examinando-o
enquanto um gênero de reprodução da imagem e enquanto
duplo processo
interativo que envolve o retratado, o fotógrafo e o
observador da foto nos
momentos que precedem o ato fotográfico e se sucedem a
este. Interessa à
reflexão aqui desenvolvida, considerar o portrait como
campo de forças, capaz de
materializar uma imagem convencionalmente tomada pela
identidade de um
indivíduo, mas também questionada pelo olhar que distancia
a foto de qualquer
referente e destaca sua composição e sua força enquanto
imagem. Sem perder de
vista o panorama histórico da representação humana,
escolheu-se para formar o
corpus da pesquisa a produção de portraits dos fotógrafos
franceses do século
XIX, Félix Nadar (1820-1910) e Eugène Disdéri (1819-1889).
Os dois são
considerados cânones da fotografia oitocentista,
trabalharam durante o chamado
período de ouro do gênero na França; e seus estilos
influenciaram a fotografia
no mundo inteiro, inclusive no Brasil. Esses fotógrafos
dedicaram-se também às
escritas autobiográfica e ensaística, objetos paralelos de
trabalho interpretativo. O
olhar com que o século XIX se dirigia ao portrait oscilava
entre o reconhecimento
da semelhança identificadora e a revelação da intimidade
secreta. A perspectiva
escolhida foi a de situar a intimidade e a semelhança na
contraposição entre uma
noção de profundidade proveniente da visão romântica e
arraigada no senso
comum e uma noção de superfície, a partir da ótica
contemporânea que destitui
o sujeito desse espaço profundo e o constrói na
exterioridade, no fora. / [fr] Le but de cette thèse est le portrait photographique,
examiné comme un
genre de reproduction de l´image mais aussi comme un
double processus interactif
capable de réunir le portraituré, le photographe et le
spectateur de la photo dans le
moment qui précède et succède l´acte photographique. La
réflexion développée ici
s´intéresse à considérer le portrait comme un champ de
forces capable de
matérialiser une image conventionnellement prise par
l´identité d´un individu,
mais aussi questionnée par le regard qui éloigne la photo
de tout référent et en
détache sa composition et sa force, comme image. Sans
perdre de vue le panorama
historique de la représentation humaine par la
photographie, on a choisi de faire
des recherches à partir des ouvres de deux photographes
français du XIX siècle:
Félix Nadar (1820-1910) et Eugène Disdéri (1819-1889). Ils
ont fourni une grande
production d´images. Ils ont travaillé pendant l´âge d´or
du genre en France. Leurs
styles ont beaucoup influencé la photographie dans le
monde entier. Ces
photographes se sont dédié également aux écritures
autobiographiques et d´essais,
objets parallèles de travail interprétatif. Le regard du
XIX siècle sur le portrait
photographique oscillait entre la reconnaissance de la
ressemblance identificatrice
et la révélation de l´intimité secrète. La perspective
choisie a été de travailler
l´intimité dans la contreposition entre une notion de la
profondeur du sujet,
provenant de la vision romantique et enracinée dans le
sens commun et une notion
en surface, à partir de la position post-moderne qui
destitue le sujet de l´espace
profond et le construit en externe, en dehors.
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