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L’argument de la pente glissante : analyse rhétorique de son usage en bioéthique (avortement et euthanasie)Voyer, Kevin 08 1900 (has links)
Cette étude examine comment l’argument de la pente glissante est employé dans les débats sur l’avortement et sur l’euthanasie. L’hypothèse est la suivante : l’argument de la pente glissante peut être utilisé de manière fallacieuse dans certains cas, mais il peut également s’avérer raisonnable dans d’autres. L’objectif de cette étude est d’étudier certains arguments récurrents du discours bioéthique afin de tester leur pertinence, leur validité et leurs conséquences sur le plan philosophique. Cette étude se divise en deux parties. La première partie s’intéresse à l’usage de la pente glissante de type « sorite » dans le débat sur l’avortement. La deuxième partie se penche sur l’argument de la pente glissante complète telle qu’il est employé dans le débat sur l’euthanasie. / This study examines how the slippery slope argument is used in debates on abortion and euthanasia. The hypothesis is that the slippery slope argument can be used wrongfully in some cases, but it may also be reasonable in others. The objective of this study is to investigate some of the recurring arguments in bioethics in order to test their relevance, validity and their impact on the philosophical level. This study is divided into two parts. The first part focuses on the use of the “sorites” slippery slope argument in the abortion debate. The second part focuses on the “full slippery slope argument” as used in the debate on euthanasia.
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Jalons pour une théorie pragmatique de l’interprétation du contrat : du temple de la volonté à la pyramide de sensCaron, Vincent 12 1900 (has links)
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James Joyce, Raymond Roussel : modalités du lisible / James Joyce, Raymond Roussel : modalities of the readableJung, Mathieu 19 December 2014 (has links)
Ce travail a pour pour but d’étudier les œuvres de Raymond Roussel (1877-1933) et de James Joyce (1882-1941). Il consiste à mettre ces auteurs en regard l’un de l’autre, en vue de l’éclairage réciproque de leurs textes, souvent qualifiés d’illisibles. Une pareille étude n’a pas encore été menée à ce jour, bien que le rapprochement de ces écrivains semble d’ores et déjà aller de soi : on range conjointement Joyce et Roussel auprès de Stéphane Mallarmé, quand on n’apparente pas leur usage du langage à celui du schizophrène Louis Wolfson. Il s’agit d’établir quelles sont les stratégies d’écriture propres à Joyce et à Roussel, de confronter l’opacité joycienne, combien problématique, à la difficile transparence – l’apparente clarté – dont témoigne l’œuvre de Roussel. L’étude comparative de Joyce et Roussel ne saurait faire l’économie d’une réflexion sur la place occupée par le commentaire au sein de l’œuvre. Cette opération revient à questionner l’autorité critique de Joyce et de Roussel. Ces auteurs produisent des textes autonomes, lesquels parlent essentiellement d’eux-mêmes. Tout en étant gros de leur projet, ils constituent leur propre objet. L’analogie avec la machine s’impose irrésistiblement. Ces manières de machines célibataires (Michel Carrouges) sont également des œuvres ouvertes (Umberto Eco). L’imaginaire des machines relie Joyce et Roussel tout en les intégrant à un espace plus vaste comprenant aussi bien Jules Verne que Marcel Duchamp. Les machines permettent d’envisager l’écriture de Joyce et de Roussel en termes de surface et de profondeur, mais elles mettent également en lumière les paradoxes du manifeste et du caché. / This thesis aims to examine the writings of Raymond Roussel (1877-1933) and of James Joyce (1882-1941). Both writers are to be put into comparison so as to shed a reciprocal light upon one another’s works, which are often deemed illegible. Such a study has not yet been carried, although connecting the two writers seems already self-evident : Joyce and Roussel are simultaneously ranked beside Stéphane Mallarmé, when their use of language is not linked with that of schizophrenic Louis Wolfson. What is at stake is to define Joyce and Roussel’s writing strategies, to bring face to face Joyce’s opacity - with all the issues it entails - and the problematic transparency - the seeming clarity - displayed by Roussel’s work. The comparative study of Joyce and Roussel could not dispense with a pondering over the weight of commentary deriving from both canons. This amounts to questionning Joyce’s and Roussel’s authority in the field of criticism.These authors generate autonomous texts which essentially deal with themselves. While fortified by their project, they are fed on their own object. An analogy to the machine seems necessary and compelling. These bachelor machines (Michel Carrouges) are also open works (Umberto Eco). The machine imagination binds Joyce and Roussel while incorporating them into a wider space that comprises Jules Verne as well as Marcel Duchamp. Machines thus make it possible to consider Joyce and Roussel’s writings in terms of surface and depth, but they also highlight the paradoxes of the manifest and of the hidden.
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La cryptique chez Montaigne / Crypsis in Montaigne's EssaysKnop, Déborah 08 December 2012 (has links)
« A sauts et à gambades » : de cette formule des Essais, la critique a souvent conclu au décousu de leur écriture. Notre travail montre qu'il n'en est rien dans de nombreux chapitres des Essais, en s'appuyant sur l'idée de « cryptique » chez Ramus (Dialectique, 1555) et Canaye (L'Organe, 1589) et sur le concept rhétorique de ductus ou progression du discours : l'écrivain-dux déjoue réticences ou hostilité de son lecteur, sa repugnantia. La première partie précise, à partir des grands traités rhétoriques, dont Quintilien traduit par Gedoyn (1718), ce que recouvrent les notions de propositum, d'oratio, de sermo, de contentio, de digressio, de delectare et de repugnantia ; et, dans le domaine de la dialectique, de syllogisme et de preuve, ce qui permet d'exhumer la structure profonde de l'argumentation. La seconde partie définit la notion d'insinuatio et son pendant dialectique, la « méthode de prudence », dont Ramus donne les préceptes détaillés. Nous en tirons de nombreux outils en vue de l'analyse des textes littéraires. Nous examinons la notion de dissimulatio en rhétorique, notamment la dissimulatio artis, apanage de Socrate, lequel est si important pour Montaigne. La dernière partie expose différentes formes de ductus dans les Essais, pour séduire le lecteur et le mener sur la voie d'un progrès moral. Ce but suppose une rhétorique extrêmement sensible à ce qui « répugne » à son auditoire, comme à ce qui le « passionne ». Le cheminement ressemble de près à la méthode antique de l'exercice spirituel, qui impliquait une certaine familiarité entre auteur et lecteur, un retour sur soi concomitant et symétrique du maître et du disciple. / “A sauts et à gambades”: from this expression in the Essays, critics often came to the conclusion of a rambling speech. Our work shows that this is not the case in many chapters, by referring to the “cryptical method” in the writings of Ramus (Dialectique, 1555) and Canaye (L'Organe, 1589) and to the rhetorical concept of ductus or progression of speech in which the dux-writer circumvents his reader's opposition or hostility, or repugnantia. The first part, which is based on major rhetorical theories, including those of Quintilian translated by Gedoyn (1718), defines the notions of propositum, oratio, sermo, contentio, digressio, delectare and repugnantia ; and, in the field of dialectics, syllogism and proof. It provides a means of digging out the deep structure of arguments. The second part defines the notion of insinuatio and its counterpart in dialectics, the “method of prudence”, on which Ramus gives detailed precepts. These give us many tools for the purpose of literary text analysis. We look into the notion of dissimulatio in rhetorics, including the dissimulatio artis, specific to Socrates – Socrates is an important figure for Montaigne. The last part outlines various forms of ductus in the Essays, so as to lure the reader and lead him on the path to moral progress. This goal requires the rhetoric to be finely attuned to what the reader is averse to, or what he is passionate about. The whole closely resembles the ancient method of spiritual exercise, which involved some familiarity between the writer and the reader, a concurrent and symmetric introspection from the master and his disciple.
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Les pamphlets d'avant le Pamphlet : formes stylistiques et rhétorique du genre. A l'exemple de l'affaire Calas / The pamphlets before the Pamphlet : Stylistic forms and Rhetoric of the genre. The example of the Calas caseRejeb, Sara 12 January 2018 (has links)
Cette thèse porte sur le pamphlet au XVIIIe siècle, à travers une étude de ses formes stylistiques et la rhétorique du genre - à l’exemple de l’affaire Calas. Nous avons opté pour une crise religieuse, relevant de l’engagement littéraire d’un écrivain, autour d’un axe événementiel, propice à l’apparition d’une production pamphlétaire. Notre analyse s’est orientée vers un détour lexicographique des différentes étapes, menant le pamphlet à son acception actuelle. Ce terme, apparu en 1842 avec P.-L. Courriel, constituait un anglicisme chez Voltaire, et se manifestait dans une multiplicité de formes connexes. Notre hypothèse considérait le pamphlet comme un genre littéraire à part entière, aux côtés des formes canoniques. Nous avons décrit et analysé les dimensions structurelles du pamphlet pour dégager ses traits définitoires. C’est à partir de l’analyse spécifique de notre corpus, et tout en évitant de plaquer un modèle préétabli, que nous avons dégagé une structure typologique propre au pamphlet. Nous avons repéré, dans un corpus délimité, des réseaux de genres et sous-genres, à partir de la répartition statistique des traits grammaticaux, et des procédés rhétoriques et stylistiques. Ainsi, il s’est avéré que celui-ci recélait dix dimensions structurelles : pragmatique, énonciative, polyphonique, intellective, idéologique, axiologique, passionnelle, stylistique, et rhétorique ou argumentative. En empruntant à la rhétorique et à la stylistique certains de leurs instruments conceptuels, nous avons démontré que les écrits relatifs à l’affaire Calas répondaient potentiellement à la définition moderne du genre, proposée par M. Angenot et O. Ferret. Certaines caractéristiques définitoires nous ont permis d’admettre l’existence du pamphlet avant son apparition officielle, et donc l’existence de sa pratique avant sa théorisation. / The current work deals with pamphlet in XVIIIth century. It concerns the stylistic and the rhetoric forms of this literature’s kind as the Calas case by Voltaire. This religious crisis showed the implication of a writer and which probably led to the emergence of the pamphlet. Our analysis was based on lexicographical study and which aimed to plot the different steps that have led the pamphlet to its current meaning. The term pamphlet appeared in 1842 with P.-L. Courriel and was considered by Voltaire as an Anglicism and which was appeared in several related forms. Our hypothesis considers the pamphlet as a full independent literary genre, alongside the canonical forms. We tried to analyze and describe the structural dimensions of the pamphlet to reveal its defining lines. By a specific analysis of our instance case and without applying a pre-established model, we provided a specific typological structure to the pamphlet. Based on a delimited corpus and using the statistical distribution of the grammatical traits and the rhetoric and stylistic processes, we were able to identify networks of literary genres and subgenres. By this analysis we showed that there are ten structural dimensions: pragmatic, enunciative, polyphonic, intellective, ideological, axiological, passionate, stylistic, and rhetoric or argumentative. According to the conceptual features of rhetoric and stylistic, we showed that relative papers to Calas case were potentially in accordance with the modern definition of pamphlet as proposed by M. Angenot and O. Ferret. Some of the defining characteristics admit the existence of the pamphlet before its official appearance, and thus the existence of its practice before its theorization.
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Estudo dos dispositivos retóricos em La promenade Vernet, de Denis Diderot / Étude des dispositifs rétoriques dans La promenade Vernet, de Denis Diderot / Estudio de los dispositivos retóricos en La promenade Vernet, de Denis DiderotDezen, Rômulo Titton 23 March 2018 (has links)
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Previous issue date: 2018-03-23 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES) / Denis Diderot, auteur d'une oeuvre vaste et pluridimensionnelle, est une personnalité très reconnue et importante aux Sciences Humaines. La Promenade Vernet, partie intégrante du Salon de 1767, reflète bien la complexité de l'oeuvre du philosophe dans son intégralité car on peut observer des traits caractéristiques à plusieurs genres de texte tel que la fiction, l'essai et la critique. Le court texte est une « promenade » dans laquelle Diderot décrit avec maîtrise une série de sept « sites » sous prétexte de mettre en cause diverses sujets de nature philosophique et esthétique. Ce que le lecteur n'a pas d'accès — et arrive à apprendre seulement à la fin — est au fait que les descriptions des éléments des paysages ne font pas référence à sept campagnes, mais à sept tableaux d'un célèbre paysagiste français, Joseph Vernet. Pendant la « Promenade », Diderot et l'abbé, son interlocuteur et personnage fictif, débattent, dramatiquement, en longues journées, les convictions quant à l'art, à la position de l'homme dans le monde et aux moeurs. Cette recherche vise mettre en évidence les dispositifs rhétoriques utilisés par l'auteur, spécialement l'ekphrasis et le hiéroglyphe, tous les deux associés, directe ou indirectement, au rapport entre le verbal et l'imagerie (ut pictura poesis). Pour le développement de la recherche, des auteurs des époques variés sont utilisés, tel que Horace (18 a.C.), qui a inventé le terme ut pictura poesis ; Lessing (1768), qui a été fondamental au développement de la rhétorique ; et Lichtenstein (1994), dont l'oeuvre trace un parcours approfondi de l'histoire de la rhétorique visuelle et sur laquelle ce mémoire se base avec un certain accent. Dans le texte de Diderot, on remarque une importance significative de références classiques, ainsi, des articles qui éclairent-ils l'oeuvre de Diderot par ce point de vue ont été choisis pour constituer la recherche. À part cet apparat théorique, il est fait appel à textes composant l'oeuvre de Diderot qui ne font pas partie du Salon de 1767, ainsi que la Lettre sur les sourds et muets à l’usage de ceux qui entendent et qui parlent, dans laquelle on trouve l'expression « hiéroglyphe » pour la première fois. En plus des textes du critique philosophe, on se sert d'une riche fortune critique et essentiellement française qui s'applique à l'étude de l'oeuvre de Diderot, y compris Bukdahl (1980), Chouillet (1987), Starobinski (1991) et Delon (1995). Dans ce travail il est aussi possible de trouver une certaine exploration de l'esthétique et de la peinture, compte tenu de la nature plurielle du texte qui a été objet d'étude. Après cette recherche, on peut avoir une compréhension plus importante des rapports établis entre le visuel et l'écrit. Finalement, et par conséquence, l'examen de cet auteur et de son texte met en lumière ce qui a été les Salons, genre littéraire créé au XVIIIème siècle, qui, malgré sa courte duration (n'a survécu que pendant un siècle), a provoqué des importants dédoublements vers l'art et la littérature modernes. / Denis Diderot, autor de uma obra vasta e multifacetada, é tido como uma personalidade muito importante para as ciências humanas. La Promenade Vernet, trecho integrante do Salão de 1767, reflete bem a complexidade da obra do filósofo como um todo, pois é nele em que se observam traços de diferentes gêneros como ficção, ensaio e crítica. Esse curto texto é um “passeio” em que Diderot descreve com maestria uma série de sete “sítios”, com o pretexto de discutir diversas questões de natureza filosófica e estética. O que o leitor não sabe — e só vem a saber no final — é que as descrições dos elementos das paisagens não fazem referência a sete campanhas, mas sim a sete quadros de um famoso paisagista francês, Joseph Vernet. No “Passeio”, Diderot e o Abade, seu interlocutor e personagem fictício, discutem, dialogicamente, em longas jornadas, sobre suas convicções quanto à arte, ao lugar do homem no mundo e a questões morais. Esta pesquisa visa colocar em foco os dispositivos retóricos utilizados pelo autor, especialmente a ekphrasis e o hieróglifo, ambos associados, direta ou indiretamente, à relação entre o verbal e o imagético (ut pictura poesis). Para o desenvolvimento da pesquisa, são utilizados autores de variadas épocas, como Horácio (18 a.C.), que cunhou o termo ut pictura poesis; Lessing (1768), que foi determinante para o desenvolvimento da retórica; e Lichtenstein (1994), cuja obra traça um percurso aprofundado da história da retórica pictórica e na qual esta dissertação se apoia com certo destaque. No texto de Diderot, nota-se significativa importância de referências clássicas, portanto, alguns artigos que esclarecem a obra de Diderot por esse olhar também foram elencados para a constituição da pesquisa. Além desse aparato teórico, recorre-se a alguns textos da obra de Diderot que não são especificamente o Salão de 1767, como a Carta para os surdos-mudos ao uso daqueles que ouvem e falam, no qual o termo “hieróglifo” aparece pela primeira vez. Junto a textos do crítico-filósofo, faz-se uso de uma fortuna crítica rica e predominantemente francesa que se aplica ao estudo da obra diderotiana, entre eles Bukdahl (1980), Chouillet (1987), Starobinski (1991) e Delon (1995). Neste trabalho também é possível encontrar algum aprofundamento sobre estética e sobre a pintura, dada a natureza plural do texto que foi objeto de estudo. Há, a partir desta pesquisa, uma maior compreensão das relações estabelecidas entre o visual e o escrito. Finalmente, e por consequência, o exame desse autor e de seu texto traz à luz um pouco do que foram os Salões, gênero literário criado no século XVIII que, embora tenha sido de curta duração (sobreviveu por cerca de um século, apenas), teve desdobramentos importantes para a arte e a literatura modernas. / Denis Diderot, the author of a vast and multidimensional work, is a renowned personality to the Human Sciences. Promenade Vernet, an integral part of the 1767 Salon, reflects the complexity of the work of the philosopher in its entirety as we can observe some traces of genres such as fiction, essay, and criticism. The short text is a "walk" in which Diderot masterfully describes a series of seven "sites" under the pretext of questioning various subjects of a philosophical and aesthetic nature. What the reader does not have access to - and only learns at the end - is that descriptions of landscape elements do not refer to seven campaigns, but to seven paintings by the famous French landscape artist, Joseph Vernet. During the "Walk", Diderot and the abbé, his interlocutor and fictitious character, discuss dramatically, in long journeys, the beliefs about art, the position of man in the world and morality. This research aims to highlight the rhetorical devices used by the author, especially ekphrasis and hieroglyph, both associated, directly or indirectly, with the relationship between verbal and imagery (ut pictura poesis). For the development of the research, authors from different periods are used, such as Horace (18 b.C.), who coined the term ut pictura poesis; Lessing (1768), which was fundamental to the development of rhetoric; and Lichtenstein (1994), whose work traces an in-depth journey into the history of rhetoric of figures and on which this memoir is based with a certain accent. In Diderot's text, we note a significant importance of classical texts in other that articles that enlighten this perspective in Diderot’s work were chosen to constitute the research. Apart from this theoretical apparatus, it is appealed to texts composing the work of Diderot which are not part of the 1767 Salon, as well as the Letter on the Deaf and Dumb, for the Use of those who hear and speak, in which we find the expression "hieroglyph" for the first time. In addition to the texts of the critic philosopher, we use a rich critical and essentially French fortune that applies to the study of the work of Diderot, including Bukdahl (1980), Chouillet (1987), Starobinski (1991) and Delon (1995). In this work is also possible to find some exploration of aesthetics and painting, given the plural nature of the text that has been object of study. After this research, one can have a further understanding of the relationships between the visual and the written. Finally, and therefore, the examination of this author and his text highlights what the Salons was, a literary genre created in the eighteenth century, which has caused significant duplication towards modern art and literature despite its one-century duration.
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Image de l'autre, image de soi : ressemblances et divergences thématiques entre la presse américaine et la presse britannique pendant la crise et la guerre du Golfe / Image of the Other, image of the Self : Similarities and differences of themes between the American press and the British press during the crisis and the Gulf War.Deweweire, Ingrid 13 December 2013 (has links)
L’invasion du Koweït par les troupes irakiennes le 2 août 1990 déclenche une vaste opération militaire menée par Washington ainsi qu’une campagne médiatique intense. Cette étude s’attache à comparer la presse américaine avec la presse britannique pendant la crise et la guerre du Golfe. L’objectif principal est d’examiner le discours journalistique d’opinion tel qu’il est élaboré par les journaux appartenant à la presse dite de qualité et de décomposer la fabrication de ce discours. Il s’agit ainsi de s’interroger sur la nature des positions énonciatives des éditorialistes et des journalistes et en particulier sur la manière dont l’Autre – ennemi et alliés ‒ et Soi ‒ États-Unis et Royaume-Uni ‒ ont été décrits d’une part par les quotidiens américains, le New York Times et le Washington Post, et d’autre part par les quotidiens britanniques, le Times, le Guardian, et les journaux dominicaux, le Sunday Times et l’Observer, pendant la période considérée. La thèse se base sur une lecture comparative des éditoriaux, articles d’opinion et courriers envoyés par les lecteurs des journaux retenus afin de mettre en lumière les thèmes et référents en relation avec l’image de l’Autre et de Soi et de faire apparaître les différences et similitudes dans le traitement des informations entre les deux presses. / The invasion of Kuwait by Iraqi troops on 2 August 1990 triggered a large-scale military operation conducted by Washington as well as a huge media campaign. This study seeks to compare the American press with the British press during the crisis and the Gulf war. The main objective is to examine the journalistic discourse of opinion as developed by newspapers belonging to the so-called quality press and deconstruct the ways in which this discourse was developed. This raises questions about the language adopted by editorialists and journalists and in particular about the way in which the Other ‒ enemy and allies ‒ and the “Self” ‒ the USA and the UK ‒ were described by the American daily papers, the New York Times and the Washington Post and the British daily papers, the Times and the Guardian and the Sunday newspapers, the Sunday Times and the Observer during the crisis and the war. The thesis is based on a comparative study of editorials, opinion editorials and letters to the editor published in selected newspapers in order to highlight subjects and themes in connection with the image of the Other and the Self and show the differences and similarities in the processing of information in both the American and the British press.
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"Je n'estime pas moins tes lettres que ses armes" : la poésie d'éloge du premier xviie siècle dans les recueils collectifs de Toussaint du Bray / "Je n’estime pas moins tes lettres que ses arme" : the eulogy poetry of the beginning of the XVIIth century in the poetic collections of Toussaint Du BrayBrottier, Beatrice 08 October 2011 (has links)
La poésie d’éloge est particulièrement fréquente au début du XVIIe siècle et se publie sous diverses formes. Or le lieu n’est pas indifférent quant à la lecture des pièces, notamment lorsqu’il s’agit de recueils collectifs. Ces recueils sont nombreux au début du siècle, mais ceux édités par Toussaint Du Bray ont une organisation particulière, les pièces étant regroupées par auteur avec un paratexte important. Ce mode de diffusion contribue à désancrer les textes du contexte de leur écriture pour les réinscrire dans un cadre poétique. L’équilibre des trois grandes fonctions (sociale, politique et poétique) de la poésie d’éloge en est modifié. La relation mécénique n’apparaît plus que dans les mises en scène qui en sont faites. La fonction politique s’infléchit en une réécriture des événements politiques et en la fixation d’un récit, la fonction idéologique perdurant dans la célébration des dédicataires et par la démarcation implicite entre ce qui est loué ou non. Surtout, la publication en recueil redonne la primauté au caractère poétique des pièces ; elle permet aussi de lire ce qui restait plus discret lorsque les poèmes étaient dispersés : parce que le poète doit justifier sa parole laudative, parce que la valeur de l’éloge ne dépend pas seulement de celui qui est loué mais aussi de la qualité du chant, les pièces font entendre un discours identitaire et métapoétique qui s’interroge sur le rôle du poète, la force de sa parole et son statut social, en ces années où les écrivains recherchent une plus grande autonomie. Dans les recueils collectifs, la poésie d’éloge valorise tout autant le poète que le grand. / Eulogy poetry is especially frequent at the beginning of the XVIIth century and its type of publication is diverse. Now the place of publication has an impact on the reading of the pieces, in particular when it is about collective collections. Amongst the numerous collections of the beginning of the century, those edited by Toussaint Du Bray are being grouped in a special manner, the pieces being collected by authors with an important paratext. This mode of publication contributes to outsource the pieces from their writing context aiming to inscript them in a poetical frame. Hence the balance of the three great functions (social, political and poetical) of the eulogy poetry is modified. The patronage’s relationship doesn’t appear anymore in the layout done. The political function is redirected on a rewriting of the political events and on a fixation of a narrative; the ideological function stays on in the celebration of the persons and by the implicit partition between what is or isn’t praised. Then, the publication in a collection restores its primary aim to the poetic character of the piece, it also allow to read what was more discreet when the poems were scattered; because the poet must justify his own laudative discourse, because the value of the eulogy doesn’t only depend from the one praised but also from the quality of the song, the pieces present an identitarian and metapoetic discourse which ask on the role of the poet, the power of his word and of his social status, on those years when the writers are seeking a greater autonomy. In those collections, the eulogy poetry value as much the poet as the great.
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Politiques de la parole filmée dans le cinéma de fiction. A quoi pensent les films quand ils parlent? / Politics of the filmed speech in fiction films. What do films think about when they talk ?Verraes, Jennifer 07 December 2012 (has links)
Se pourrait-il que le cinéma ne se soit pas mis à parler parce qu’il avait quelque chose à dire, mais afin de faire parler la parole, de la mettre sur écoute, de renseigner les imaginaires discursifs qui configurent notre expérience commune ? Se pourrait-il que le langage soit ainsi inscrit au cœur du septième art, comme il fut au centre des savoirs de la modernité théorique ? Notre époque a inventé les moyens de reproduire techniquement la parole, mais n’a sans doute pas tout à fait pris la mesure de la révolution anthropologique induite par la visibilité exceptionnelle que ceux-ci lui donnent. Nous partons de l’hypothèse qu’il y a une pensée cinématographique du langage et de ses usages, un savoir (esthétique, rhétorique, poétique) qui s’ajoute à la parole dès lors qu’elle est représentée dans les films. Plaçant la parole filmée au centre de l’analyse de quatre fables cinématographiques — Fury (1936) de Fritz Lang, Fail Safe (1963) de Sidney Lumet, Salò (1975) de Pier Paolo Pasolini et Film Socialisme (2010) de Jean-Luc Godard —, ce travail donne à entendre quatre "leçons de langage", interrogeant les puissances et les infortunes de la parole dans un monde persuadé qu’il communique massivement. À quoi pensent les films quand ils parlent ? Entre autres choses, ils méditent la portée sociale et politique des actes de parole. / Could it be that movies did not started talking because they had something to say, but in order to make the speech speak, to overhear it, to inform the discursive imaginaries that shape our common experience ? Could it be that language is at the very heart of the art of film, as it has been at the centre of modern theoretical knowledges ? Our times have invented the means of reproducing speech technically, but we have probably not fully appreciated the importance of the anthropological revolution induced by the exceptional visibility that it provides to it. Our hypothesis is that there is a cinematographic thought of language and of its uses, an aesthetical, rhetorical and poetical knowledge that is added to speech when it is represented in films. Putting the filmed speech in the centre of the analysis of four cinematographic fables — Fritz Lang’s Fury (1936), Sidney Lumet’s Fail Safe (1963), Pier Paolo Pasolini’s Salò (1975) and Jean-Luc Godard’s Film Socialisme (2010) — our work proposes four « language lessons », questioning the powers and misfortunes of speech in a world convinced that we communicate massively. What do films think when they talk ? Among other things, they meditate the social and political significance of speech acts.
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La "comédie latine" du XIIe siècle : rhétorique et comique / The "Latin comedy" in the 12th century : rhetoric and comicGlinska, Klementyna Aura 12 December 2015 (has links)
Le corpus des ‘comédies élégiaques’ ou ‘comédies latines’ du XIIe et du XIIIe siècle a été perçu comme un ensemble de textes étranges, dont la place dans la tradition littéraire était, pourtant, clairement définie. La notion de ‘comédie élégiaque’ désigne en effet la tradition théâtrale comme point de référence essentiel dans la formation du ‘genre’. L’objectif de la présente thèse est de déconstruire le concept de ‘comédie élégiaque’ et de décrire les textes du corpus, composés au XIIe siècle, tout en respectant leur historicité. Le mot ‘comique’ se rapporte ici à comoedia en tant que phénomène historique et non pas aux catégories anthropologique, philosophique ou psychologique ; ‘faire rire’ n’est ici qu’une des réponses possibles. La révision des sources fondamentales pour la formation des savoirs médiévaux de la comédie antique, ainsi que la lecture des poetriae du XIIe et XIIIe siècle, permet de préciser le sens du terme comoedia, employé par les auteurs des comoediae du Val de Loire et par leurs lecteurs. L’étude des rapports des comédies élégiaques avec la tradition de la comédie antique implique, en outre, l’examen de leurs paratextes et de leurs cotextes, dont l’ensemble est déterminé par les manuscrits conservés. Ainsi, l’analyse du contexte historique, idéologique et théorique, ajoutée à l’étude des manuscrits des comédies élégiaques, permet de définir ces compositions en tant que textes qui forment et incarnent les règles rhétoriques et éthiques exposées dans les poetriae. / The corpus of ‘elegiac comedies’, or 12th and 13th-century ‘Latin comedies’, was perceived as an anthology of some curious texts, the literary tradition of which was, nevertheless, clearly defined. Indeed, the notion of 'elegiac comedy’ designates the theatrical tradition as a point of reference, which is essential for the formation of' the ‘genre’. The objective of this thesis is to deconstruct the concept of ‘elegiac comedy’ and to describe the 12th-century texts of the corpus in exact accordance with their historicity. The word ‘comic’ refers here to comoedia as a historical phenomenon and not to some categories of anthropological, philosophical or psychological nature; the ‘laughter’ is not but one of the possible answers. The revision of the sources fundamental for the formation of medieval knowledge of ancient comedy as well as the interpretation of 12th- and 13th-century poetriae help to shed light on the meaning of the term comoedia employed both by the authors of comoediae from the Loire Valley and by their readers. The study of the relations of the elegiac comedies with the tradition of ancient comedy involves, moreover, the examination of their paratexts and co-texts, the body of which is determined by the preserved manuscripts. Thus, the analysis of the historical, ideological and theoretical context, as well as the study of manuscripts of the elegiac comedies, define these compositions as the texts that form and embody the rhetorical and ethical rules exhibited in the poetriae.
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