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Étude contrastive des tournures concessives en français et en chinois / Contrastive studies on concessive markers in French and in Chinese

Huang, Ming 10 July 2019 (has links)
La concession est une relation logique « secondaire » complexe qui se nourrit de plusieurs notions de base : l’hypothèse, la temporalité, la causalité, la négation, l’intensité, la subjectivité, etc. En reliant toutes ces notions, nous traitons les quatre locutions concessives les plus utilisées ainsi que leurs homologues dérivés de la même série en chinois : ji shi « bien que » « même si », sui ran « bien que » « malgré » (et zong ran « bien que » « même si »), na pa « bien que » « même si », jiu shi « même si » (et jiu suan « bien que » « même si »). L’objectif de notre travail est d’explorer le mécanisme concessif dans ces deux langues typologiquement distantes et différentes. En nous inscrivant en principe dans la même ligne que A. Meillet (1912), R. Martin (1982 et 1987) et O. Soutet (1987, 1990 et 1992), etc., nos recherches démontrent non seulement l’évolution diachronique de ce marqueur concessif étudié, mais mettent également en évidence ses rapprochements avec certains connecteurs analogues français (tels que cependant, alors, si, ja, nonobstant, etc.) pendant leur processus de grammaticalisation d’une manière à la fois sémantico-logique et syntaxico-discursive. Notre étude comprend divers corpus allant du chinois archaïque au chinois moderne, ainsi que des méthodologies linguistiques pour classer et traduire les exemples choisis. Nous constatons une ressemblance frappante entre la combinaison des notions de base au cours de la formation du mécanisme concessif dans les deux langues étudiées. / The concession is a “secondary” or “composed” linguistic concept since it combines many fundamental linguistic notions: hypothesis, temporality, causality, negation, intensity, subjectivity, etc. By relating all these crucial notions, our research examines the four most used concessive markers as well as their homologues derived from the same series in Chinese: ji shi "although" "even if", sui ran "although" "despite" (and zong ran "although" "even if"), na pa "although" "even if", jiu shi "even if" (and jiu suan "although" "even if"), as well as their equivalents in French based on previous theories and analyses in the two languages. The aim of the work is to explore the concessive mechanism in these two languages that are typologically distant and different. In the same line as A. Meillet (1912), R. Martin (1982 and 1987) and O. Soutet (1987, 1990 and 1992), etc., our research not only demonstrates the historical evolution of the studied concessive markers, but also highlights its rapprochements with certain French concessive connectors (such as cependant, alors, bien, si, ja, nonobstant, etc.) during their grammaticalization processes from semantic-logical and syntactic-discursive points of view. Our study involves various corpuses from archaic to contemporary Chinese and French, as well as technical linguistic methodologies to categorize and translate the extracted examples. The results of our present research show surprising similarities in terms of the concessive evolution despite the enormous etymological and cultural divergences of the two studied languages.
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Les récits de Platon sur le passé : entre le mythe et l'histoire / Plato's accounts on the past : between myth and history

Solntseva, Irina 18 September 2015 (has links)
Face à la diversité des textes platoniciens consacrés au passé, les commentateurs ont le plus souvent proposé d'y voir soit une philosophie de l'histoire unitaire et profondément pessimiste, soit une simple forme rhétorique permettant à Platon de défendre ses différentes idées. En mettant en cause la lecture historiciste des récits sur l’origine et la chute de l'État idéal dans la République et du mythe cosmologique du Politique, nous en présentons une lecture analytique, tout en prenant en compte le rapport qu'entretiennent ces textes avec la tradition hésiodique et sophistique des récits sur le passé. Nous proposons de distinguer, d'autre part, la catégorie particulière des textes platoniciens qu'on pourrait appeler les « mythes sur le passé d'Athènes » : le récit atlante et la partie historique du Discours funèbre de Socrate dans le Ménexène, dont la spécificité se comprend le mieux, à notre avis, compte tenu de l'idée de noble mensonge proposée par Platon dans la République. Nous nous intéressons enfin au statut du récit des Lois III, considéré souvent comme le texte le plus historique chez Platon, et nous nous efforçons de montrer, à l'aide de cet exemple, comment Platon réussit à combiner le matériau historique concret et ses théories politiques et psychologiques, en adoptant ainsi la même démarche que dans les récits de la République II et VIII – IX. / In view of the diversity of Plato's texts about the past, the commentators have most commonly suggested to consider them either as a unitary, profoundly pessimistic, conception of history or as a rhetoric form that enables Plato to defend his different ideas. By calling into question the historicising interpretation of the narratives discussing the origin and the decline of the ideal state in the Republic and of the cosmic myth of the Statesman, we offer an synchronic reading of them, taking in consideration the connections between these passages and the Hesiodic and Sophistic tradition of narratives about the past. We suggest to distinguish, on the other hand, a specific category of the Platonic historical accounts that could be called the «myths about the past of Athens» : the Atlantis story and the historical section of the Funeral oration of Socrates in the Menexenus that we could understand the most clearly, in our opinion, if we take in consideration the notion of the “Noble Lie” that Plato introduced in the Republic. Finally, we're focusing our attention on the status of the narrative of the past in the Laws III, often considered as the most historical text in Plato, and we try to show, from this example, how Plato manages to combine the concrete historic facts and his political and psychological theories, following the same approach as in his accounts in the Republic II and VIII – IX.
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L’histoire écoutée aux portes de la mythologie : l’écriture du mythe troyen autour des Illustrations de Lemaire de Belges / History Eavesdropping on Mythology : The Illustrations of Lemaire de Belges and the Rewriting of the Trojan Myth

Desbois-Ientile, Adeline 21 November 2015 (has links)
Ce travail étudie l’écriture de l’histoire et de la fiction mythologique à la Renaissance, à partir du mythe des origines troyennes des Français. Notre corpus est centré sur les Illustrations de Gaule et singularitez de Troye (1511-1513) de Lemaire de Belges, fresque généalogique qui comprend en son cœur le récit mythologique des amours de Pâris et de la guerre de Troie, que nous avons replacé dans un vaste réseau intertextuel comprenant notamment les œuvres de Bouchet, Thenaud, Helisenne de Crenne et Ronsard. La singularité des Illustrations en fait un observatoire privilégié des relations entre l’histoire et la fiction poétique à la Renaissance, permettant d’analyser les différents degrés d’intégration de la fable dans un discours de nature historiographique, sur les plans poétique, rhétorique et stylistique. Nous avons d’une part retracé l’histoire du mythe troyen entre la fin du Moyen Âge et la fin de la Renaissance, de façon à mesurer le renouvellement auquel a procédé Lemaire et l’influence que son œuvre a exercée au XVIe siècle ; nous avons d’autre part analysé le traitement différencié qu’il réserve à la mythologie à l’intérieur de l’œuvre, montrant que le mythe y est à la fois l’objet d’une quête des origines et un récit vraisemblable qui tend vers la fable ; enfin, étudiant les évolutions rhétoriques et stylistiques entre les différentes parties, nous avons mis en évidence la tension entre l’exigence de propriété du discours historiographique et l’élaboration d’une prose « poétique » nouvelle, haute en « couleurs de rhétorique » et en partie artificielle. L’œuvre nous donne ainsi accès à l’imaginaire historique et poétique de la Renaissance. / This dissertation studies historical writing and mythological fiction in the Renaissance, taking its starting point in the myth of the Trojan origins of the Franks. Although centered upon Lemaire de Belges’s Illustrations de Gaule et singularitez de Troye (1511-1513), a grand genealogical fresco containing the legendary narratives of the loves of Pâris and of the Trojan War, the corpus extends to a vast intertextual network that includes the works of Bouchet, Thenaud, Helisenne de Crenne, and Ronsard. The uniqueness of the Illustrations is such that it allows us to observe and analyze with conspicuous acuity the interactions, at the time of the Renaissance, between history and poetic fiction. In particular, it enables us to measure the extent to which fiction may be merged with historical narrative, and to articulate the distinctive features of the two writing styles from poetic, rhetorical, and stylistic points of view. On the one hand, we consider the history of the Trojan myth from the Middle Ages to the end of the Renaissance. On the other, we analyze the special treatment reserved for mythology within the work, showing that the Trojan myth is both a quest in search of the true origins of a people and a plausible narrative embellished in highly imaginative prose. Finally, observing the differences among the various parts of the work, we shed light on the tension between a neutral and matter-of-fact style of the sort required by historical writing and a newly invented “poetic prose” enriched with rhetorical devices and freshly crafted expressions. The Illustrations is thus seen to open an exceptional window upon the historical and poetic worlds of the Renaissance.
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Meglio il turbante del sultano della tiara latina : Giovanni Dokeianos e la transizione bizantino-ottomana a Costantinopoli nel secondo Quattrocento / Mieux vaut le turban du sultan que la tiare latine : Jean Dokeianos et la transition byzantine-ottomane à Constantinople dans la 2ème moitié du XVème siècle / Better the Sultan's Turban than the Latin Miter : John Dokeianos and the Byzantine-Ottoman Transition in Constantinople in the 2nd Half of the XVth Century

Calia, Anna 20 October 2016 (has links)
Contrairement à la diaspora des intellectuels et des manuscrits grecs en Occident au XVème siècle, le rôle joué par les savants byzantins à Constantinople après la conquête ottomane de 1453 est un sujet encore peu connu. Dans le premier chapitre de ma thèse je dresse un tableau de Constantinople avant et après la Chute, tout en soulignant le développement de l’idéologie impériale ottomane et l’importance des réseaux marchands et des archontes grecs en tant qu’intermédiaires entre la cour ottomane et le Patriarcat. Le deuxième chapitre se concentre sur la présence grecque dans la cour ottomane de Mehmed II. J’aborde en particulier le cosmopolitisme culturel dans la cour à partir de l’intérêt ottoman pour l’héritage culturel byzantin, qui est attesté aussi par la circulation des savants byzantins et de quelques manuscrits grecs. La deuxième partie de la thèse est consacrée au rhéteur et copiste Jean Dokeianos, un personnage représentatif de la transition byzantine-ottomane. J’offre une édition commentée de ses ouvrages rhétoriques inédits, écrits pour les membres de la dernière cour byzantine de Mistra. Initialement proche de Pléthon, il s’approcha au cercle anti-unioniste de Gennadios Scholarios après son déplacement à Constantinople autour de 1460, où il travailla pour le Patriarcat et pour la cour ottomane. Dans le dernier chapitre je présente l’éclectique collection manuscrite de Dokeianos et son activité de copie à Mistra et à Constantinople, tout en proposant des nouvelles identifications. Dans l’appendice j’offre une édition de quelques ouvrages Byzantines inédits de la moitié du XVème siècle écrites par des auteurs liés à différents égards à Dokeianos / Unlike the XVth century diaspora of Byzantine intellectuals and Greek manuscripts to the West, the role played by Byzantine scholars in Constantinople in the aftermath of the Ottoman conquest in 1453 is still a little-explored subject. In the first chapter of my dissertation I provide an overview of the conditions of Constantinople before and after the conquest, discussing the emergence of an Ottoman imperial ideology and the importance of Greek merchant networks and Greek archons as intermediators between the Ottoman court and the Patriarchate. The second chapter focuses on the Greek presence in the Ottoman court during Mehmed II’s reign. In particular, I address cultural cosmopolitism in the sultan’s court by looking at the Ottoman interest for the Byzantine cultural legacy, which is also attested by the circulation of Byzantine scholars and by a number of Greek manuscripts in the Ottoman court. The second part of the dissertation is devoted to the rhetorician and copyist John Dokeianos, a representative figure of the Byzantine-Ottoman transition. I provide a commented edition of his unedited rhetorical works written for members of the Byzantine court of Mistra. Formerly close to Pletho, he became close to the anti-Unionist circle of Gennadios Scholarios when he moved to Constantinople around 1460, where he worked for both the Patriarchate and the Ottoman court. In the last chapter I discuss Dokeianos’ eclectic book collection and his copying activities in Mistra and Constantinople, proposing new manuscripts identifications. In the appendix I provide an edition of some unedited XVth century Byzantine works written by authors connected in various degrees to Dokeianos.
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L’elocutio en 1 Corinthiens. Inventaire, stratégie et herméneutique / Elocutio of 1 Corinthians. Inventory, strategy and hermeneutics

Villeneuve Merda, Rachel de 27 October 2017 (has links)
Cette thèse analyse 1 Co comme une œuvre de la littérature grecque du 1er siècle. L’hypothèse heuristique est la suivante : il y a un style épistoral mis en œuvre par Paul pour porter au mieux son message. Destinée à être lue, l’épître est aussi discours, et la lettre joue avec les modalités de l’écrit et de l’oral, ce qui lui confère un style original. Cette recherche se focalise donc sur l’elocutio, élément qui définit en rhétorique le style, et regroupe tous les procédés, qu’ils soient lexicaux, syntaxiques ou poétiques, propres à caractériser le mode d’expression. Notre étude propose une lecture minutieuse, in extenso, de 1 Co, en laissant le texte révéler sa dimension sonore. La méthodologie comprend une phase de repérage des procédés les plus fréquents qui soutiennent l’oralité de l’écriture de Paul. À partir de cet inventaire, les grands traits stylistiques sont identifiés. Le processus poétique éclaire le développement thématique de la missive, riche d’une dynamique propre au dialogue et d’une cartographie sonore destinée à la mise en voix de la lettre. La conclusion à laquelle aboutit une telle lecture est que l’oralité constitue une composante essentielle de la stratégie de Paul en 1 Co. Il y a un lien entre le style déployé par l’auteur et les enjeux de la lettre. On peut dès lors parler d’une herméneutique de l’oralité. À partir des critères du style oral proposés par Walter Ong, cette thèse propose pour finir une définition de l’elocutio de 1 Co qui montre à quel point Paul met en œuvre une poétique au service de sa politique. Celle-ci est double : rectifier et édifier. Entre un style combattif et un style réconciliant, la lettre déploie un discours tout orienté vers la figure du Christ ressuscité. L’inouï du kérygme paulinien donne lieu à une créativitéstylistique qui convertit la rhétorique, au sens large du terme, en une rhétorique de la conversion. / This dissertation analyzes 1Co as a work of Greek literature from the 1stcentury. The heuristic hypothesis is as follows: there is an epistoral style which Paul used to convey his message the best he could. As the letter was meant to be read, and is also a discourse, it played with the modalities of both writing style and orature, which is what makes its style distinctive. This research focuses on elocutio, an element that defines style in rhetorics, and which covers all processes, whether lexical, syntactic or poetic, that characterize the mode of expression. Our study proposes a thorough, in-depth reading of 1Co, allowing the text to reveal its aural dimension. The methodology includes a phase of identification of the most frequent processes that support the orality of Paul's writing. With this inventory, the main stylistic traits are identified. The poetic process illuminates the thematic development of the missive, whose dynamics is proper to dialogue and whose sound cartography suggests that the letter has to be voiced aloud. The conclusion reached by such a reading is that orality is an essential component of Paul's strategy in 1Co. There is a link between the style used by the author and the purpose of the letter. We can then speak of a hermeneutics of orality. Based on the criteria which Walter Ong suggested to distinguish orature, this thesis proposes a definition of the elocutio of 1Co, which shows to what extent Paul’s poetics was meant to serve his policy. This one is twofold: to rectify and to edify. Between a fighting style and a style of reconciliation, the letter deploys a discourse fully oriented towards the figure of the resurrected Christ. What had been so far unheard of in Paul’s kerygma gives rise to a stylistic creativity which subverts rhetorics in the broader sense of the term to change it into a rhetorics of conversion.
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Jean Chrysostome exégète et pasteur. Les homélies sur la Deuxième épître aux Corinthiens / John Chrysostom As Exegete and Pastor. His Homiletical Commentary on Second Corinthians

Molinié, Pierre 14 January 2017 (has links)
Les homélies de Jean Chrysostome (v. 349 – 407) sur la Deuxième épître aux Corinthiens fournissent un témoignage important sur la pratique de l’exégèse et de la prédication dans l’Antiquité. Sur le plan oratoire, elles sont marquées par de fortes interactions entre Jean et son auditoire et par ce que l’on peut nommer une rhétorique biblique : un discours où l’Écriture est omniprésente, dans le texte commenté comme dans les outils mobilisés dans le commentaire. Sur le plan exégétique, le prédicateur explique l’épître paulinienne de manière littérale, i.e. phrase par phrase ou mot par mot, attentif à la pédagogie de Paul. La notion de salut joue un rôle capital dans cette perspective, car elle guide l’interprétation des moindres variations du ton de l’apôtre ; celle d’amplification n’est pas moins importante, car elle rend compte des larges développements parénétiques qui constituent, à l’intérieur de chaque homélie, un moyen supplémentaire de faire comprendre le texte commenté. Sur le plan théologique, enfin, ce commentaire homilétique permet à Jean Chrysostome de faire écho à quelques thèmes pauliniens : la kénose du Christ, la place de l’Esprit saint dans la communauté chrétienne et l’action de grâce. Prise globalement, une telle pratique homilétique et exégétique pourrait être caractérisée comme une forme d’actualisation de l’Écriture. Toutefois, deux mots empruntés au langage chrysostomien semblent mieux correspondre à cette pratique : l’anamnèse et l’anaphore, qui font jouer la proximité entre l’acte de commenter l’Écriture et la célébration de l’Eucharistie. / The primary aim of this work is to read John Chrysostom’s homilies on Second Corinthians as an insight into the practice of exegesis and preaching in Antiquity. After reviewing the historical background of John’s homilies (chapter 1), I will deal with their rhetorical features, that is: the literary genre of the homiletical commentary (chapter 2), the interactions between John and his audience (chapter 3) and the “biblical rhetoric”, i.e. John’s overwhelming use of Scripture in both the commented text as his own commentary (chapter 4). Secondly, I will describe his exegetical skills, by reviewing the literal explanation of Paul’s wording (chapter 5), the overall understanding of the epistle (chapter 6) and the use of larges hortatory sections as an “amplification” of Pauline moral and spiritual themes (chapter 7). Lastly, I will approach John’s theology on the aspects of the doctrinal teaching of his homilies (chapter 8), his spiritual guidance (chapter 9) and the processes of retrieval and enactment involved in the preacher’s hermeneutics (chapter 10). The results of this work suggest that John’s exegetical practice can be described as a process of anamnesis (rememoration) and anaphora (elevation) of Paul’s text – an exegetical, but also liturgical and existential process.
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La voix-son des personnages à l'aube de la communication de masse : l'exemple des romans de Hugo et de Dickens, et des opéras de Verdi / Characters's voice-son in early mass communication : exemples from Hugo's and Dickens' novels and from Verdi's operas

Arienta, Sonia 01 July 2015 (has links)
La voix dans sa substance acoustique est un trait primaire dans l'identité d'un individu : c'est une partie de l'habitus social, elle indique l'appartenance à un groupe, à une classe, à une culture. L'importance de la gestion vocale, déjà mise en évidence par la Actio dans la rhétorique, réside dans la capacité de susciter ou d'éteindre les émotions et l'attention ; d'exercer le pouvoir de persuasion d'un discours, soit auprès d'une grande audience, soit auprès d'un seul interlocuteur.En fonctions des contextes, elle se pose comme un instrument d'échange, de dévoilement de l'intériorité, de contrôle (de soi et des autres). Par rapport à ces conditions, cette recherche porte sur l'imaginaire vocal de la période 1830-1871, très conflictuelle au niveau politique-social, avec des establishments restaurateurs en lutte contre des spectres révolutionnaires. Une période qui témoigne, aussi, d'un renforcement de la notion d'opinion publique et de la naissance de produits annonçant la communication de masse, où la persuasion exprimée par la voix, acquiert un rôle de premier plan. On considère donc l'emploi de la voix dans une typologie spécifique de conversations, celles qui sont insérées dans les produits culturels pour le grand public, comme le roman et l'opéra à cette époque-là. Les dialogues fictifs « transfigurés », assignés aux personnages sont analysés comme une forme particulière des témoignages d'une période dépourvue de technologies d'enregistrement audio. Grâce à la diffusion minutieuse sur le territoire et à l'emploi socialement stratifié, le mélodrame en Italie, le roman en France et en Grande Bretagne, sont parmi les principaux instruments dans la circulation des idées et, par conséquent, dans la proposition de modèles de comportement et de goût. Ces textes permettent de se mesurer avec le rôle et avec les fonctions de la voix, révélateurs de rapports sociaux filtrés par les auteurs. Notamment, lorsque ces derniers sont Victor Hugo, Giuseppe Verdi et Charles Dickens, des monuments nationaux de la société post-Révolution et appartenant à des cultures et à des modèles d'Etat, avec des problématiques spécifiques et ayant un rapport différent avec 1789. Le concept-clé, dans cette recherche, est le rôle d'interstice de la voix-son dans le texte écrit, par laquelle, selon notre thèse, émergent des informations fondamentales (et conflictuelles) sur la vision du monde proposée et sur la société d'appartenance, au-delà de ses stratégies officielles de communication. En particulier, par rapport au contrôle des émotions et à l'exercice du pouvoir, à l'intérieur et à l'extérieur du cadre de l'intrigue, c'est-à-dire entre les personnages-individus et entre l'auteur et le public. La Première Partie analyse l'habitus vocal ; les rapports de pouvoir, le jugement des différentes émotions reconnaissables dans les modèles du comportement vocal proposés même au niveau subliminal ; le degré d'ouverture ou de défense dans la communication. Soit dans le protagoniste-locuteur (avec ce qui ensuit, même en fonction de sa crédibilité, de son ethos) ; soit dans les personnages principaux engagés dans des conversations significatives, concernant la sphère affective (entre partenaires, parents et fils) et celle politique (entre sujets et souverain). La deuxième partie s'occupe du rôle de la voix-son par rapport aux autres deux éléments de la persuasion, pathos et logos. On prend en considération les problématiques posées par les protagonistes comme orateurs, par rapport à leurs performances dans les points principaux du texte (exorde, finale, dialogues où le personnage principal joue son destin). On porte l'attention sur l'Actio et sur la « bienséance », sur leurs effets référés aux personnages à l'intérieur de l'intrigue, aussi bien que sur le conséquences vis-à-vis du public. Notamment émerge le sens attribué à la parole-sonore, à une forme paradoxale « d'oralité écrite », ou « d'écriture oralisée » dans la société du XIX siècle. / The voice, in its acoustic essence, is the main signal of identity of an individual, it is a part of his social habitus. It shows his membership to a group, to a class, to a culture. The importance of vocal behaviour it was stressed by the Actio since ancient rhetoric and it resides in the capacity of raising or extinguishing emotions and attention; in the power of persuasion towards a big audience, or towards a single interlocutor. Voice is a means of contact, it reveals or it hides interiority, it is an instrument of self or of social control. This research concerns the vocal imagination during the years between 1830 and 1871, a period of strong political and social disputes. A period where mass communication starts his way, and with it, the importance of the persuasive effects of the voice takes an important place. This research turns its particular attention to a specific use of the voice: fictional conversations, in novels and operas, enjoyed by a large audience. Opera in Italy, novels in France and in Great Britain are the main instruments for divulgation of ideas and for promotion of patterns of behaviour, thanks to their diffusion in that period. These texts deal with the role and functions of the voice, and discover social relations and the interpretation of the reality traced by the authors. Especially when they are national monuments like Victor Hugo, Giuseppe Verdi and Charles Dickens, who live in a post-revolutionary historic context, in Countries having different social and economical structures, and different relations with 1789 events. The key-concept of this research is the interstice role played by the voice in a written text. Through it, very important (and conflicting) information may appear, concerning the interpretation of the reality advanced by the author, outside his same conscious control about emotions and exercise of power, inside and outside the plot dimension. Among the characters, and between authors and public. The first part considers the vocal habitus; the power relations, the “right” and the “censured” emotions; the degree of opening or closing of a communication. In the protagonist-speaker (with his credibility, his ethos) and in the main characters involved in speeches with a symbolic significance, in affection context (partners and parental relationships) and authority context (sovereign-subjects). The second part analyses the role of voice-sound towards the other elements of persuasion: pathos and logos, and especially the problems prompted by the protagonists as orators in their performances in the main point of the text (exordium, end, speeches where the character fights for his destiny). This research pays attention to the Actio, and to the “decorum-prepon”, to their effects on the characters inside the plot, and outside of it. So, the significance given to the resonant words can emerge, a paradoxical form of written orality, or “oralized” writing in XIX century society.
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La notion d’adab chez Ibn Qutayba : étude générique et éclairage comparatiste / The Work of Ibn Qutayba and the concept of Adab : a Generic Study and Comparatist Perspective

Guellati, Amel 30 January 2010 (has links)
Cette recherche s’inscrit dans une double démarche : restitution d’une cohérence globale à l’œuvre d’Ibn Qutayba et essai de définition de la littérature d’adab. Elle s’articule autour de la fonction auteur dans les 'Uyºn al-AÏbær, et dans ce type de textes, ainsi que de la fonction rhétorique de cet ouvrage qui l’apparente à un recueil d’exempla de l’Occident médiéval. La parenté des 'Uyºn al-AÏbær avec le genre de l’encyclopédie y est également abordée. Enrichie d’un éclairage comparatiste apporté par la littérature médiévale occidentale, la confrontation critique de ce texte avec les interprétations qui en ont été données est fondée sur l’analyse rhétorique et stylistique du prologue des 'Uyºn al-AÏbær, ainsi que sur la lecture transversale des introductions des trois ouvrages fondamentaux d’adab d’Ibn Qutayba, que sont l’Adab al-Kætib, les 'Uyºn al-AÏbær et les Ma'ærif. La traduction annotée des deux dernières citées accompagne cette recherche. / The objectives of this thesis were twofold : the first was to restore to the work of Ibn Qutayba its overall coherence ; with this primary objective in view, it was necessary to elucidate its literary context : adab literature.The analysis is conducted firstly in terms of the author-function both in the 'Uyûn al-Akhbâr and in texts similar to it, and secondly in terms of the rhetorical function wich allies it with the Medieval exempla collections of the Western tradition. Drawing on rhetorical and stylistic analysis of the Prologue of the 'Uyûn al-Akhbâr, as well as on a transversal reading of the introductions to the three primary adab works : the Adab al-Kâtib, the 'Uyûn al-Akhbâr and the Ma'ârif of Ibn Qutayba, it was possible to confront the original with critical interpretations of the work. Annotated translations of the introductions to two of these three sister works (the 'Uyûn al-Akhbâr and the Ma'ârif) accompany this study.
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L’acte de commencer : étude comparée de débuts d’œuvre dans plusieurs genres poétiques de la période augustéenne / Beginning : comparative study of the opening of works from several poetic genres of the Augustan period

Hubert, Gwenaelle 15 December 2016 (has links)
Cette thèse s'inscrit dans une démarche de comparaison – encore peu entreprise malgré l'intérêt que suscitent les débuts d’œuvre – entre des œuvres des genres épique, didactique et élégiaque de la période augustéenne. Nous cherchons à saisir les principes guidant la composition des débuts d’œuvre en poésie et à expliquer les variations apparaissant dans la pratique. En resituant les œuvres augustéennes dans une tradition, nous établissons qu’il existe à cette époque des rituels de début différenciés entre les proèmes épiques et didactiques, à tel point qu’ils contribuent à l’inscription des œuvres dans deux genres distincts. Puis en mobilisant les éléments que les comparaisons font apparaître comme marqueurs de début en raison de leur récurrence, mais aussi les outils de la pragmatique et le concept de paratexte, nous mettons en évidence les caractères qui, au-delà d’une représentativité programmatique, qualifient les pièces liminaires des recueils élégiaques pour ouvrir l’œuvre. Il apparaît alors que seul Ovide se positionne par rapport à l’épopée en jouant avec les codes de début de celle-ci, parce qu’il écrit à un moment où le genre élégiaque a gagné en maturité et où le proème de l’Énéide a établi un modèle de début épique de référence en latin. Mais au stade du premier livre de Properce et de Tibulle, aucun rituel de début d’œuvre spécifiquement élégiaque n’est institué, le positionnement de l’élégie par rapport à l’épopée ne se traduit pas dans la forme du début d’œuvre, et il ne sera formulé plus explicitement en termes méta-littéraires que dans les livres suivants. D’une manière générale, le premier début est moins réflexif que les débuts de livres intermédiaires. / This thesis aims at comparing different epic, didactic and elegiac writings from the Augustan period. Although the beginnings of literary works have been extensively studied, comparisons are still needed. We try to understand the principles at work in the beginning of poetry writings. We also explain the variations observed between them.By placing Augustan texts in a tradition, we notice that there are characteristic differences between the rites of epic and didactic proems. These differences are so important that they contribute to the identification of a work's genre.Then mobilizing elements that comparisons reveal as markers for their recurrence, but also the tools of pragmatics and the concept of paratext, we highlight the characters which, beyond programmatic representativity, qualify the poems opening elegiac collections as beginnings.It appears that only Ovid describes his position in relation to epic, by playing with beginning codes of that genre, because he wrote at a time when the elegiac genre had matured and when the proem of the Aeneid had established a Latin model for epic proems. But at the time of the first book of Propertius and Tibullus, no specific ritual of beginning is established for elegiacs. Elegy's relationships to epic do not appear in the form of the beginning and they will be described more explicitly in metaliterary terms in the following books. Generally speaking, the first beginning is less metapoetic than the beginnings of intermediate books.
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Représentations du désir dans la poésie narrative élisabéthaine [Venus and Adonis, Hero and Leander, The Faerie Queene II et III] : de la figure à la fiction / Representations of Desire in Elizabethan Narrative Poetry (Venus and Adonis, Hero and Leander, The Faerie Queene II and II) : Figure and Fiction

Sansonetti, Laetitia 18 November 2011 (has links)
À partir de définitions empruntées à la philosophie antique (Platon, Aristote), à la littérature païenne (Ovide), à la théologie chrétienne (Augustin, Thomas d’Aquin), ou encore à la médecine (de Galien à Robert Burton), cette thèse étudie les représentations du désir dans la poésie narrative élisabéthaine des années 1590, en particulier chez Shakespeare (Venus and Adonis), Marlowe et Chapman (Hero and Leander) et Spenser (The Faerie Queene, II et III). Le postulat de départ est que le désir détermine les conditions de sa représentation : il est ainsi à la fois objet poétique et principe de création littéraire. L’approche rhétorique cible les figures de style associées au mouvement : la métaphore et la métonymie, mais aussi les figures de construction qui jouent sur l’ordre des mots et les figures de pensée qui se dévoilent progressivement, comme l’allégorie. Si le désir fonctionne comme un lieu commun dans les textes de la Renaissance anglaise, le recours à une rhétorique commune et le partage d’un même lieu physique ne garantissent pas nécessairement le rapprochement des corps. C’est face à face que sont envisagés le corps désiré, caractérisé par sa fermeture et considéré comme une œuvre d’art intouchable, et le corps désirant, organisme vivant exposé à la contamination. La perméabilité gagne le poème lui-même, dans son rapport à son environnement politique et social, dans son utilisation de ses sources et dans sa composition. Parce qu’il joue un rôle en tant que mécanisme de progression du récit, notamment dans la relation entre description et narration, le désir invite à envisager la mimésis comme un processus réversible. / Starting from definitions of desire borrowed from ancient philosophers (Plato, Aristotle), classical poets (Ovid), Christian theologians (Augustine, Thomas Aquinas), and physicians (from Galen to Robert Burton), this dissertation studies the representations of desire in Elizabethan narrative poetry from the 1590s, and more particularly in Shakespeare’s Venus and Adonis, Marlowe and Chapman’s Hero and Leander, and Spenser’s Faerie Queene (II and III). The guiding hypothesis is that desire determines the terms and images in which it is represented; it is therefore both a poetical object and a principle of literary creation. Using a rhetorical approach, I focus on stylistic devices linked with motion: metaphor and metonymy, but also figures of construction which play on word order, and figures such as allegory, which progressively unravel thought. Although desire does act as a commonplace in Early Modern texts, sharing the same language and the same locus does not necessarily entail physical communion for the bodies involved. The body of the beloved, enclosed upon itself and depicted as an untouchable work of art, is pitted against the lover’s organism, alive and exposed to contamination. The poem itself becomes permeable in relation to its social and political environment, in its use of sources, and in its compositional procedures. Desire articulates description and narration, leading the narrative forward but also backward, which suggests that mimesis can be a reversible process.

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