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LES PLANS D'ORGANISATION TEXTUELLE EN FRANÇAIS ET EN JAPONAIS<br />De la rhétorique contrastive à la linguistique textuelleTakagaki, Yumi 18 December 2008 (has links) (PDF)
Cette étude à la fois culturelle et linguistique a pour but de décrire et d'expliquer certaines différences dans les modes d'organisation textuelle en français et en japonais.<br />La Partie I de cette thèse décrit des différences d'organisation textuelle entre les deux langues et tente d'en trouver les origines du point de vue de la rhétorique contrastive. Sont identifiées, entre autres, neuf spécificités du japonais qui contribuent à créer des différences : 1. le schéma organisationnel ki-syô-ten-ketu, 2. la structure relâchée et le cadre, 3. le sujet comme point de départ, 4. le goût du symbole, 5. l'expression de soi, 6. l'interaction, 7. l'expression indirecte, 8. le caractère fragmentaire, 9. l'évocation et les liens associatifs. L'examen de ces spécificités, avec d'autres caractéristiques, se fait sur le plan de la production (la comparaison de manuels scolaires français et japonais) et sur le plan de la représentation (une enquête auprès d'étudiants japonais et de professeurs français).<br />La Partie II est consacrée à l'examen des facteurs proprement linguistiques et à la caractérisation des deux langues. En adoptant le cadre théorique de Jean-Michel Adam (2008), nous examinons cinq aspects textuels : la continuité, la discontinuité et les trois dimensions d'une proposition-énoncé. Entre les deux langues sont observées cinq différences fondamentales. 1. La cohésion est plus forte en français qu'en japonais. 2. La référence est plus explicite en français qu'en japonais. 3. La prise en charge énonciative est moins explicite en français qu'en japonais. 4. La valeur illocutoire est moins forte en français qu'en japonais. 5. La segmentation textuelle est plus forte en français qu'en japonais. Pour vérifier ces hypothèses, les quatre phénomènes suivants sont examinés : les connecteurs, le non-dit, oui/si/non (et leurs équivalents japonais hai/îe) et les personnes.
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Histoire et rhétorique : Grégoire de Tours et les guerres civiles mérovingiennesFilion, Sébastien 08 1900 (has links)
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"Rhétorique de la conception" : pour une prise de conscience des stratégies de l'outil de création : proposition d'une typologie de postures d'auteurs / A “rhetoric for creative authoring” : becoming aware of the strategies inherent in the creative authoring tools : Proposing a typology for authors’ positionsFarge, Odile 08 December 2014 (has links)
Les outils de création numériques, conçus pour faciliter la publication des textes en ligne ou la création d’animations interactives, proposent et parfois imposent des façons de présenter les contenus. Les auteurs sont-ils conscients de la possible influence de ces présupposés, anticipations de pratiques et contraintes ? Jusqu’à quel point l’écriture est-elle conditionnée par l’outil que l’auteur emploie ? Quelles sont ses effets sur l’écriture numérique ? Dans cette thèse, nous montrons que les outils-logiciels sont structurés comme des « discours » adressés à l’auteur-concepteur, fondés sur des stratégies que nous nommons « rhétorique de la conception ». Comme l’auteur d’un texte numérique anticipe lors de l'acte d'écriture sur les pratiques du lecteur, l’outil propose des discours qui constituent un ensemble de présupposés, de sous-entendus et d'implicites anticipant sur les pratiques de l'auteur. Il s’agit alors de se pencher sur les relations de pouvoir ainsi établies, et nous nous demanderons si certains éléments de discours de l’outil-logiciel ne sont pas de nature à influencer considérablement le créateur, pour qu’il adhère aux propositions défendant les intérêts ou les stratégies de l'industrie culturelle du logiciel. La création à partir d’éléments préfabriqués remet-elle alors en cause le statut de l’auteur ? / The tools for digital creation, designed as they are to facilitate the publication of online texts or the creation of interactive animations, propose and sometimes impose ways of presenting contents. Are writers aware of the possible influence of these assumptions, patterns of practice and constraints? How much is the act of authoring conditioned by the tool used by the writer? What effect do such tools have on digital creation? In this thesis we will show that software tools are structured as « frameworks » aimed at the writer-designer and based on strategies that we have called « rhetoric for creative authoring ». Just as, in the act of authoring, the writer of a digital text anticipates the practices of the reader, the tool itself proposes a framework which amounts to a number of underlying or implicit givens which anticipate the practices of the author. We therefore need to look into the power relationship thus established and to ask ourselves whether certain elements of the software-tool framework are not strongly influencing the author in order to make him/her adhere to propositions which defend the interests or strategies of the software cultural industry. When starting from prefabricated elements does the creative act not call into question the very status of the author?
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La Plume et le Lys : carrière, publication et service de la politique royale chez Blaise de Vigenère (1523-1596) / The secretary and the lily : Blaise de Vigenère’s career, publication and service of monarchy (1523-1596)Desarbres, Paul-Victor 08 December 2016 (has links)
Cette thèse traite de la carrière politique et du « service de plume » de Blaise de Vigenère (1523-1596), agent du roi et voyageur, puis traducteur et commentateur érudit dans le dernier tiers de sa vie. À travers une étude biographique et contextuelle, elle met en évidence une figure sociale trop méconnue du champ des lettres et de l’histoire : celle du secrétaire. Elle interroge ensuite du point de vue de la poétique le statut d’observateur que Vigenère se donne dans ses écrits : le sens de la merveille et l'analyse de la raison technique y vont de pair. La riche expérience de serviteur de l'ombre théorisée dans les traités italiens, et surtout les pratiques d’écritures qui rejoignent l’humanisme constituent un héritage que Vigenère dépasse cependant. L’entreprise de publication, abondante et efficace, est remise en contexte et peut être comprise comme une prudente tentative de courtiser et de conseiller le pouvoir par l’image ou l’allusion. Dans les dernières œuvres où l’allusion le cède au symbole, Vigenère manie le plan littéral et le plan symbolique. Il se montre kabbalisant catholique et pré-nationaliste. En « Politique » de la fin des guerres de religion, il défend alors l’institution monarchique contre la Ligue catholique. Mais les images du Discours sur l’histoire du roy Charles VII (1594) sont les derniers feux d’une herméneutique inquiète. / This study deals with the career and the service to the monarchy of the penman Blaise de Vigenère (1523-1596), who was an agent to the king and was travelling through Europe. He became a translator and scholarly annotator during the last period of his life. I study biography, historical and sociological context, in order to highlight an essential yet overlooked figure : the secretary. I try to show that the personal point of view in his writings is double : while he admires wonders and signs in nature, he is also a sceptical analyst looking for technical explanations. He inherits the experience of those shadowy figures, awarely described in italian trattati, and their practices of writing – those of humanists. But he goes over. Publishing a lot of manuscripts in a short time, he tries to have an effect on the monarch and to court him. His last works are more explicit. Vigenère combines litteral meaning and symbolic interpretation : he uses a kind of catholic kabbalah in a pre-nationalist purpose. As a « Politique », at the end of the Civil Wars, he is a partisan of the monarchy against the Catholic League. But the images of the Discours sur l’histoire du roy Charles VII (1594) might be the swansong of the Renaissance hermetic symbolism.
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Seneca theologus : la religion d'un philosophe romain / Seneca theologies : the religion of a Roman philosopherMerckel, Cécile 01 December 2012 (has links)
Cette étude des différents aspects de la théologie et de la religion de Sénèque, basée sur l’ensemble du corpus sénéquien, offre une perspective sur l’évolution et l’adaptation de la doctrine stoïcienne en contexte romain. Elle considère le phénomène religieux à la fois du point de vue de la religion civile du citoyen et de la piété intérieure de la personne. La diversité d’une œuvre mi-philosophique mi-poétique impose un point de vue plus synchronique que diachronique (même si l’évolution de la pensée de l’auteur est prise en compte), qui privilégie l’exégèse en fonction des genres littéraires et de leurs codes. La 1ère partie analyse les dominantes de la conscience religieuse romaine (l’opposition religio/superstitio), éclairées par l’héritage critique. La 2ème partie démontre que Sénèque cherche toujours à trouver une valeur aux discours de la religion traditionnelle et des poètes sur le dieu. Sa situation de philosophe homme d’état le contraint à faire des concessions, notamment au sujet du culte impérial. La 3ème partie fait un bilan doctrinal sur le monisme stoïcien et sur son appropriation par Sénèque, qui laisse la place à une vraie émotion religieuse à l’égard du deus rationnel. La hiérophanie progressive de la divinité par le progressant en sagesse implique un glissement de la physique vers l’éthique. La 4ème partie s’attache à la question de la recherche d’un langage adéquat pour définir la divinité. La 5ème partie traite du rapport de l’individu à la divinité. L’homme, héroïque dans son dépassement de la contingence, se hisse par un exercice de la pensée au rang du deus, jusqu’à leur communion dans la sagesse pure, notamment grâce à la prière philosophique. / This study of various aspects of Seneca’s religion and theology, drawn from the entirety of his body of work, offers a perspective on the evolution and the adaptation of the Stoic doctrin in the Roman context. The religious phenomenon is considered here simultaneously from two standpoints: the Citizen’s civil religion, as well as the inner piety of the individual. The diversity of a half-philosophical, half-poetical work would warrant a synchronic rather than diachronic view (even taking into account the evolution of the author’s thought), which favors an exegesis based on literary genres and their codes. The first part analyzes the dominant principles of Roman religious consciousness (the opposition religio/superstitio), in the light of critical heritage. The second part demonstrates that Seneca constantly tries to find some value in traditional religious discourse, as well as in the words of the poets. His situation as a philosopher/statesman forces him to make concessions, especially on the imperial cult. The third part constitutes a doctrinal summary of stoic monism and its appropriation by Seneca, who leaves room for a true religious emotion towards the rational deus. The progressive hierophany by an individual growing in wisdom implies a transition from physics towards ethics. The fourth part treats the question of the search for adequate language to define the divinity. The fifth part explores the relationship between the individual and the divinity. Man, heroic in his rise above contingencies, elevates himself through an exercise of thought to the rank of deus, up to communing with the god in pure wisdom, chiefly through philosophical prayer.
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Les parterres des jardins à compartiments en France et dans le monde (1450-1650) : entre figures de pensée et ornements de verdure / The parterres of the compartmentalised gardens in France and around the world (1450-1650) : between figures of thought and green ornamentsPaya, Laurent 27 November 2012 (has links)
Il est possible de mener une étude sur les « Parterres » considérés comme des « lieux communs » de la fabrique des Jardins de plaine de la Renaissance, au sens rhétorique, fédérateur et prospectif du terme. Comme les tropes d'un discours, ils sont répartis sur la « plate forme » du jardin afin d'agir sur les émotions, dans les catégories rhétoriques et poétiques de l'amplificatio, l'inventio, la dispositio, l'elocutio, l'imitatio et la copia. Ces ornements sont des moyens d'expression au service d'un vaste projet d'harmonisation décorative de la demeure aristocratique et de son environnement à toutes les échelles matérielles et imbriquées ; cette coordination formelle doit satisfaire la double exigence de concinnitas et de varietas comme principes de plaisir et de bienséance. Afin d'expliciter la conception des jardins intégrés à ce « grand dessein », les artistes font intervenir une représentation cognitive par analogie (paradeigma) impliquant le revêtement décoratif des sols, soit la ressemblance de la composition du jardin avec celle d'un « tapis de Turquie » orné de « Moresques ». La diffusion de ces formes est assurée par des suites de modèles imprimées dont nous faisons la bibliographie critique. Nous abordons aussi leur mise en œuvre au jardin qui est obtenue par la compartimentation de la matière première végétale déclinée dans les catégories changeantes et mélangées du « Verger », de « Préau », du « Potager », du « Jardin de Simples », et du « Bouquetier » / It is possible to undertake a study on the "Paterres" (Flower beds) regarded as 'common places" of the invention of the plain Gardens of the Renaissance, in the rhetorical, inclusive and forward sense of term. Like the Tropes of a speech, they are divided on the "plate forme" of the garden to act on emotions in poetic and rhetorical categories of amplificatio, inventio, dispositio, elocutio, imitatio and copia. These ornaments are a means of expression in the service of a larger project of decorative harmonization of a place and its environment at all scales and imbricated material, which must satisfy the dual requirement of concinnitas and varietas as principles of pleasure ad propriety. In order to clarify the design of gardens included in this "grand design", artists involve a cognitive representation by analogy (paradeigma) involving decorative coating of soil or the resemblance of the composition of the garden with a "Turkey carpet" decorated with "Moresques". The diffusion of these forms is provided by sequences of models of which we create a critical bibliography. Their implementation in the garden is achieved by compartmentalization of vegetable raw materials declined in changing and mixed categories of "Orchad", "Medow", "Potager", "Jardin de simples" and "Bouquetier"
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« La plume en l'absence » : le devenir familier de l'épître en vers dans les recueils imprimés de poésie (1527-1555) / “La plume en l’absence" : familiar verse epistles in early printed poetry collections (1527-1555)Dorio, Pauline 22 April 2017 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier comment, entre 1527 et 1555, l’affermissement de l’épître en vers à l’intérieur du champ poétique s’est produit par une diminution paradoxale de son statut, depuis le prestige de l’héroïde ovidienne jusqu’à la forme modeste et familière dépréciée par Du Bellay dans la Deffence et Illustration de la langue Françoise (1549). Lieux de construction d’une figure auctoriale affirmée, les recueils d’auteur ont constitué le medium privilégié de cette « personnalisation » du genre épistolaire. Dans une première partie, une analyse diachronique révèle qu’aux balbutiements imprimés de l’épître personnelle (1527-1532) succède une période d’hégémonie éditoriale du modèle familier (1532-1549), avant que la diffusion imprimée de l’épître ne soit corrélée à la défense d’une poétique « marotique » (1549-1555). La deuxième partie examine les représentations de l’épître personnelle à l’intérieur du corpus : celle-ci s’affirme en exhibant sa modestie, que ce soit par la revendication d’un intertexte récent, par l’élaboration d’un decorum soulignant la marginalité du poète ou par la mise en œuvre d’une poétique du sermo. La troisième partie articule les approches matérielle et poétique pour monter comment la dispositio des sections épistolaires donne à voir le surgissement d’une familiarité débordant les principes de composition chronologiques et hiérarchiques, en même temps qu’elle exprime la singularité de cette nouvelle poétique épistolaire. / This dissertation offers to uncover how, between 1527 and 1555, the establishment of the French verse epistle as a poetic genre paradoxically happened through a diminishing of its status, from the prestigious Ovidian héroïde to the “low” familiar type criticized by Du Bellay in his Deffence et Illustration de la langue Françoise (1549). It argues that the marotique-type printed collections, which are built around the assertion of a strong auctorial figure, played a great part in this transformation, as they proved to be a designated supporting medium for the “personalization” of the epistle. The first part of this thesis analyzes from a diachronic perspective the interplay between the poetic establishment of the genre and its anthologization: this led to the singling out of a first period in which poets explored the genre through the debuting medium of the recueil d’auteur (1527-1532), a second period that consecrated the printed familiar epistle (1532-1549) and a third period during which epistles’ authors redefined the genre in order to challenge Du Bellay (1549-1555). The next part investigates the way printed epistolary collections reflect a specific image of the genre, which asserts itself by highlighting its own modest status, whether this means hiding its Horatian background, emphasizing the humble social status of the poet or elaborating a decorum that revolves around marginality. Finally, a third part analyzes the dispositio of several emblematic epistolary collections, arguing that the order through which the epistles were displayed was orientating the readers’ reception of the genre as well as expressing the singularity of the epistolary poetics elaborated by our authors.
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Le sacrifice comique de Valère Novarina : étude rhétorique de la période 1975-2010 / The comic sacrifice of Valère Novarina : a rhetorical study of the period 1975 to 2010Toulze, Thierry 10 December 2010 (has links)
Comique, tonique, rythmée, inventive, chaotique, esthétique et parfaitement incompréhensible, la langue de Valère Novarina est ici considérée sur un plan formel. A travers une description panoramique et nuancée de l’arsenal rhétorique novarinien, cette thèse se propose d’établir un bilan complet du travail accompli jusqu’à présent par le dramaturge. Une recension systématique des figures de style les plus récurrentes se présente, universitairement parlant, comme une des façons d’explorer ce nouveau continent. S’il y a rupture, il y a aussi reconduction de traditions parfois très anciennes (farce, carnaval, mystère), ce qui n’empêche pas Novarina d’être au cœur de la modernité. Les pièces mises en avant le sont en fonction de l’aspect formel étudié : retravail de la matière biblique, critique des medias et des institutions, tribut payé à Shakespeare, cirque, nourriture, vide, kénôse, « pantinité », etc. En somme, cette étude se propose d’atteindre les objectifs suivants : montrer la fantastique diversité rhétorique de ce théâtre et braquer les projecteurs sur sa dimension comique, aller sur des pistes peu explorées pour l’instant (sport, bestiaire, « logodynamique », science-fiction, taoïsme, enfance, pataphysique, correspondances avec Lewis Carroll), dresser une cartographie de cet imaginaire labyrinthique, fixer un cadre de travail en semant des cailloux à la manière du Petit Poucet, essayer de définir l’adjectif « novarinien » et toucher du doigt le mystère de cette œuvre-sphinx en faisant nôtre un des cris de guerre du démiurge : « Ce dont on ne peut pas parler, c’est cela qu’il faut dire ». / At once comic, tonic, rhythmic, inventive, chaotic, aesthetic and utterly incomprehensible, the language used by Novarina is here considered on a formal level. Through a panoramic and subtle description of the rhetorical “Novarinian” arsenal, this work intends to establish a comprehensive evaluation of the work the playwright has done to this day. A systematic study of the most recurrent figures of speech amounts to exploring this new domain ; if there is novelty, there is also a subtle reneval of age-old traditions (farce, carnival, mystery) which does not prevent Novarina from being at the very heart of modernity. The plays will be selected and put forward according to the formal aspect studied : variations on biblical themes, critical of the media and other institutions, tribute to Shakespeare, circus, food, emptiness, kénôse, “pantinity”, etc. In sum, this study aims to achieve the following objectives : emphasizing the incredible rhetorical variety found in this plays and highlighting their comic dimension, finding new ways of exploring Novarina works (sport, bestiary, “logodynamic”, science-fiction, Taoism, childhood, Pataphysic, connections with Lewis Carroll), mapping this labyrinthine imagination, setting up a work-structure and marking out the path with pebbles as did Tom Thumb, attempting to define the adjective “Novarinian” and trying to explore the mystery of his sphinx-like work, accepting as our own one of the demiurge’s war cries : “What we cannot speak about, is precisely what we must say”.
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Les enchantements de l'éloquence : contes de fées et stratégies hyperboliques au XVIIème siècle / The charms of eloquence : fairy tales and hyperbolic strategies in the seventeenth centuryRousseau, Christine 19 October 2013 (has links)
Les nombreux contes de fées qui paraissent à la fin du XVIIe siècle sont modélisés par un système hyperbolique omniprésent. Du niveau le plus micro-structural jusqu'aux macrostructures poétiques, l'hyperbole définit, justifie et confirme le genre merveilleux. Profusion, foisonnement, démultiplications, redoublements, dérivations ou créations débridées sont ainsi les déclinaisons prolifiques de l'hyperbole. Saturant les récits par des procédés récurrents, la distribution lexicale déborde des cadres alors insuffisants pour exposer des inventions originales et fantaisistes, et s'amplifie jusqu'à submerger les contes de néologismes, de listes ou de syntagmes figés dans une expansion logorrhéique. A un niveau supérieur, le discours du narrateur, comme celui des personnages, s'énonce et s'affiche ostensiblement dans une mise en scène générique exponentielle qui (se) joue de multiples formes pour divertir et se développer. Entre ingérence auctoriale fréquente et discordances démonstratives, le conte révèle une énonciation scalaire complexe et inédite dans un genre hérité d'une tradition orale univoque. Redoublant une elocutio composite et enchevêtrée, la dispositio supplétive des contes additionne, intercale et annexe les épisodes diégétiques dans une surcharge narrative qui prolonge les limites d'un genre paradoxalement bref. Les nombreux personnages qui dé/re/doublent le protagoniste participent à la mise en œuvre d'intrigues plurielles qui trouvent leur cohérence dans la figure centrale du conte. Marqué par une emphase systématisée qui se propage autour de lui, le héros rassemble et dirige tous les motifs diégétiques. Inscrit dans un environnement à sa mesure, distingué par des attributs outranciers, entouré de spectateurs enthousiastes, le héros domine le récit par la théâtralisation de son statut hors du commun. Genre hybride, kaléidoscopique et protéiforme, le conte propose une politique paradoxale de la surenchère permanente, du surnombre, de la surqualification, du grossissement, saturant le texte, et ce d'autant plus qu'il est bref, dans un processus jubilatoire. En concentrant dans un espace restreint les multiples éléments du conte, l'esthétique de l'hyperbole, si elle peut exister dans d'autres corpus et dans d'autres déclinaisons, permet spécifiquement d'accéder à la vérité du genre tel qu'il est pratiqué dans l'écriture mondaine des années 1690-1710. / Many fairy tales that appear at the end of the seventeenth century are modelled by a pervasive hyperbolic system. From the most micro-structural level to poetic macrostructures, hyperbole defines, justifies and confirms the wonderful genre. Wealth, abundance, repetitions, derivations or unbridled creations are so prolific versions of hyperbole. Saturating stories by recurring processes, the lexical distribution goes beyond the bounds regarded as inadequate to expose the original and fanciful inventions, and builds up to overwhelm tales with neologisms, lists or phrases stuck in a logorrheic expansion. At a higher level, the discourse of the narrator, and of the characters, reads and is ostensibly displayed in a generic exponential scene playing multiple forms to entertain and grow. Between frequent authorial interference and demonstrative discrepancies, the tale reveals a complex and unique scalar enunciation as if inherited from a univocal oral tradition. Repeating a composite, entangled elocutio the proxy from the stories dispositio adds, inserts and attaches the diegetic events in an overloaded narrative that extends the limits of a short paradoxically short genre. The numerous characters who dub the hero and increase his charisma are involved in the implementation of plural intrigues which find some coherence in the hero. Marked by a systematic focus that spreads around him, the hero collects and directs all diegetic motives. Enrolled in a tailor-made environment for him, distinguished by outrageous attributes, surrounded by enthusiastic spectators, the hero dominates the story by dramatizing his unusual status. As a hybrid genre, a kaleidoscopic and protean, the tale offers a paradoxical policy of continuing escalation of redundancy, over-qualification, magnification, saturating the text, and especially since it is short, in a joyful process. By focusing in a confined space the multiple elements of the tale, the aesthetics of the hyperbole, if it does exist in other corpus and other variations, specifically allows access to the truth of the genre, such as is practiced in the worldly writing years of 1690-1710.
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Délibérer en régime de démocratie représentative : la forme de vie politique à l'aune de la raison pratiqueHuot Couture, Maxime 09 1900 (has links)
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