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Étude des pratiques de gestion de la prévention des maladies professionnelles dans les PME manufacturières au QuébecRandrianarivelo, Fara January 2019 (has links) (PDF)
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L'évaluation comme processus de construction des risques professionnels et de rationalisation de leur gestion : la place du CHSCT (Comité d'Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail) dans l'action et dans la régulation entre les acteursSotty, Philippe 09 February 2005 (has links) (PDF)
La gestion des risques professionnels repose sur leur construction contextualisée, sur laquelle influent des éléments de contexte politiques, scientifiques, sociaux, juridiques et économiques. Qu'elle soit formelle ou informelle, elle repose d'une part sur les caractéristiques des risques et, d'autre part sur les acteurs et l'inséparabilité de leurs savoirs et relations (Hatchuel). Les savoirs mobilisés sont construits dans le travail (activité réelle de travail), ou constitués hors de celui-ci (règle hétéronome, connaissance scientifique, ...). Les relations professionnelles influent sur l'organisation et les modes de construction. Certaines favorisent les contributions expertes et la construction conjointe des risques, alors que d'autres réduisent le recours à l'expertise interne et développent davantage une régulation par la règle externe. Le travail et les enjeux des salariés constituent la base de la construction « ascendante ». Les risques cibles sont les problèmes concrets, ponctuels, facilement perceptibles, appréhendés à partir de l'activité de travail. Le prescrit externe (connaissance ou règle) constitue le fondement de la construction « descendante », dont les risques cibles sont les plus difficilement perceptibles et/ou ceux qui disposent d'un prescrit externe, ou de savoirs « constitués » forts, comme la radioactivité, l'incendie, les produits cancérogènes, ... Le troisième système « combine » l'ascendant et le descendant. Il requiert une régulation / construction conjointe. Les risques cibles sont ceux pour lesquels une construction contextualisée est nécessaire, soit par absence de prescrit, soit par nécessité de prendre en compte l'activité, comme les accidents avec exposition au sang et la charge mentale. Le CHSCT constitue un sous ensemble régulatoire de cette construction. Quel que soit le mode de construction, la qualité de la régulation détermine celle des actions organisées indispensables à l'apprentissage de la gestion des risques.
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Maîtrise des risques industriels et culture de sécurité : le cas de la chimie pharmaceutiqueChevreau, François-Régis 11 December 2008 (has links) (PDF)
La notion de culture de sécurité, qui a été mise en avant pour expliquer la catastrophe de Tchernobyl en 1986, s'est imposée en 20 ans dans le vocabulaire du domaine de la maîtrise des risques industriels. Elle est devenue indispensable aux praticiens pour donner du sens à leurs actions et impliquer leurs collaborateurs ; elle permet aux chercheurs de prendre en compte sous une seule dénomination de multiples dimensions individuelles et collectives de la maîtrise des risques. Dans un contexte où les risques engendrés par les systèmes industriels sont perçus comme de moins en moins acceptables, le fait de développer et de posséder une culture de sécurité apparaît ainsi comme une source de progrès important pour toutes les parties prenantes. <br/>Pour les industriels du secteur de la chimie pharmaceutique, qui comptent parmi les exploitants des systèmes à risques, le développement d'une culture de sécurité dans les sites de production est une nécessité. Des évolutions techniques et la mise en place de systèmes spécifiques de gestion leur ont en effet permis d'obtenir des résultats largement meilleurs que la moyenne des entreprises mais qui semblent plafonner dans le temps. Développer une culture de sécurité dans les usines nécessite cependant de changer de regard sur la maîtrise des risques. Cela nécessite en effet de prendre en compte toutes les dimensions de l'organisation en replaçant l'être humain au centre des préoccupations.<br/>Ce travail de recherche se situe dans le domaine de la recherche en gestion, dans le courant de l'analyse de l'activité collective. Il vise à répondre à plusieurs objectifs. En premier lieu, décrypter les logiques d'action sous-jacentes à la notion de culture de sécurité afin de déterminer le projet managérial qu'elle implique. Ensuite, identifier les processus de gestion mis en œuvre pour concrétiser ces logiques d'action afin d'observer comment le projet managérial culture de sécurité se met en œuvre. Enfin, analyser certaines activités liées à ces processus, notamment la formation du personnel et le retour d'expérience, afin de faire émerger des leviers d'action permettant de développer la culture de sécurité. <br/>Le terrain d'intervention est constitué des usines de production d'un grand industriel français de la pharmacie. <br/>L'approche proposée a été mise en œuvre dans différentes usines de production de composés chimiques et à l'échelle de la branche chimie du partenaire industrielle. Elle a permis d'identifier les leviers de progrès dans les activités de maîtrise des risques qui contribuent à développer et à renforcer une culture de sécurité devant permettre d'améliorer les résultats de sécurité des sites chimiques étudiés. <br/> La démarche de recherche mise en œuvre peut être adaptée à d'autres secteurs industriels désireux de développer ou renforcer une culture de sécurité et prêts à mettre à plat leurs pratiques de maîtrise des risques industriels.
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"Mains féminines et monstres de fer" : la santé et la sécurité des ouvrières montréalaises durant la Deuxième Guerre mondialeLétourneau-Guillon, Geneviève January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire intègre plusieurs historiographies concernant le travail, les femmes, la Deuxième Guerre mondiale ainsi que la santé et la sécurité. Au Québec et au Canada, peu d'études ont été réalisées sur la santé et la sécurité des travailleurs. Il s'agit d'un champ encore en développement, pour lequel il existe toutefois des études américaines et britanniques bien documentées. Afin de combler ces lacunes, nous explorons dans ce mémoire comment l'urgence et les impératifs de la guerre ont influencé les conditions de travail des ouvrières montréalaises.
Tout d'abord, nous réalisons un portrait du travail des femmes dans les usines de guerre. En nous basant sur des sources émanant du ministère fédéral du Travail (Fonds du ministère du Travail et La Gazette du travail), nous nous penchons plus particulièrement sur les usines elles-mêmes et sur leur production, les besoins en ressources humaines et le rôle que la main-d'oeuvre féminine occupe dans cette production de guerre. Au début du conflit, le gouvernement fédéral s'arroge plusieurs domaines de compétence provinciale dans l'optique de contrôler le front intérieur. L'étude des mesures de santé et de sécurité du travail mises en place avant et durant la guerre, mais aussi les enquêtes qui ont été menées, nous permettent de mettre en lumière les préoccupations du gouvernement dans la gestion des ressources humaines. À partir de treize entretiens oraux réalisés auprès de femmes ayant oeuvré dans des usines durant la guerre dans la région de Montréal, il est possible d'aborder le thème des conditions de travail sous un autre angle. Divers éléments sont alors pris en compte: l'environnement de travail, la protection corporelle, la journée de travail, les dangers reliés à la production et les effets sur la santé. Le gouvernement fédéral est le principal employeur durant la guerre. Il veille à maximiser la production de matériel servant à la guerre. Les ouvrières sont alors vues comme une ressource en main-d'oeuvre servant à combler la pénurie. L'apport de ces femmes inexpérimentées ne se fait pas sans influence sur les conditions de travail. Dans sa gestion de la main-d'oeuvre, le gouvernement veille à éviter les absences qui ralentissent la production, puisqu'un ouvrier malade ou blessé est un ouvrier qui ne produit pas. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Québec, Montréal, XXe siècle, Deuxième Guerre mondiale, Travail, Femme, Santé, Sécurité.
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Contribution à la maîtrise des conformités légales en santé et sécurité au travail / Contribution to legal compliance mastering in occupational health and safety at workAudiffren, Thomas 10 December 2012 (has links)
Le souci du respect de la législation applicable en matière de Santé et de Sécurité au Travail (SST) est longtemps resté absent des politiques managériales des entreprises, et ce quelle que soit leur taille. Cependant, sous l'effet de pressions légales, économiques, sociales ou encore en raison du développement de référentiels normatifs dans ce domaine (exemples : OHSAS 18001), les employeurs sont incités à développer des dispositifs de maîtrise de la conformité légale plus ou moins complexes. Cependant, la mise en œuvre de véritables Systèmes de Maîtrise des Conformités (SMC) implique le déploiement de ressources humaines, financières, temporelles, méthodologiques mais également technologiques importantes. Pour faire face à cette situation, différentes catégories de prestataires de services proposent désormais des solutions de suivi et de gestion de la conformité. Malgré cela, l'étude de l'état des pratiques d'entreprise en matière de maîtrise des conformités légales SST montre que ces dernières sont encore extrêmement hétérogènes et que des besoins en matière de méthodes ou encore d'outils de consolidation des données (rapports de conformité, plans d'actions, ...) apparaissent nettement. En s'appuyant sur ces éléments de contexte, ce travail de recherche propose la modélisation d'un Système de Maîtrise des Conformités répondant aux besoins exprimés par de nombreuses entreprises afin de gérer des aspects tels que la veille réglementaire, les évaluations de conformité ou encore la gestion des plans d'actions. Afin d'évaluer l'intérêt et la pertinence du modèle proposé, plusieurs expérimentations ont été conduites en entreprise. Une synthèse des résultats obtenus est présentée à la fin de ce travail. / The problematic of legal rulings concerning Occupational Health and Safety atwork (OHS) was absent from companies management policies for a long time, regardless of their size. However, because of legal, economic, social pressures and the development of normative references in the field of OHS (such as OHSAS 18001), employers are encouraged to develop more or less complex compliance management devices. Nevertheless, the implementation of a real Compliance Management System (CMS) forces to deploy important human, financial, time, methodological and technical resources. To face this situation, different categories of services providers henceforth propose monitoring and management solutions. Despite this, the study of companies state practices in the field of mastering OHS legal compliance shows that these practices are extremely heterogeneous and that needs concerning methods and data consolidation tools (compliance reports, action plans…) clearly appear. Based on these context elements, this research work proposes the modelling of a Compliance Management System responding to needs expressed by many companies to deal with aspects such as regulatory monitoring, compliance assessment and action plans management. To evaluate the interest and the relevance of the proposed model, several experimentations were conducted in companies. A synthesis of the results obtained is presented at the end of this research work.
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Indicateurs et tableaux de bord pour la prévention des risques en santé-sécurité au travail / Indicators and scorecards for occupational health and safety managementJuglaret, Frédéric 17 December 2012 (has links)
S'il est acquis depuis de nombreuses années que la gestion de la Santé-sécurité au travail (SST) s'effectue par le biais de Systèmes de Management (SMS), la question de la mesure de la performance et du pilotage de ces derniers reste d'actualité. Traditionnellement, la mesure de la performance de ces SMS est fondée sur l'utilisation d'indicateurs de résultats : fréquence et gravité des arrêts de travail et des maladies professionnelles. Ce type d'indicateurs « traditionnels » « a posteriori » présente plusieurs contraintes et limites. Ils sont construits à partir de résultats antérieurs et ne permettent pas, entre autre, de corriger les situations déviantes jamais survenues auparavant. Une transposition du concept de Tableau de Bord « prospectif » appliqué au domaine de la gestion de la SST permet de répondre en partie aux lacunes identifiées avec l'utilisation des seuls indicateurs SST « traditionnels » Un cas pratique de Tableau de Bord « prospectif » en SST appliqué à deux principaux processus de gestion de la Santé-Sécurité (maîtrise des conformités réglementaires et des risques professionnels) est décrit dans le cadre d'une expérimentation conduite avec entreprise du domaine de l'aéronautique. / While it has been established for many years that the management of Occupational Health and Safety (OHS) is carried out by means of Management Systems, the question of how to measure the performance and the control of these systems is still current. Traditionally, the performance indicators used to measure the performance of Management Systems are: the frequency and severity of absences due to sickness, and work-related diseases. These traditional, retrospective indicators have several constraints and limitations which include the fact that they are based on historical results and cannot be used proactively to handle anomalous situations. The use of the concept of the Balanced Scorecard applied to the field of OHS management responds in part to deficiencies identified in the sole use of traditional OHS indicators. A case study of the OHS Balanced Scorecard applied to two key health and safety management processes (regulatory compliance and risk management) is described as part of an experiment with a company in the aerospace sector.
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Le temps sédentaire au travail et les bureaux actifs : compréhension des différences entre les bureaux actifsDupont, François 10 1900 (has links)
Dans nos pays industrialisés, les comportements sédentaires entrainent des enjeux de santé pour de nombreux travailleurs, les exigences physiques de leur travail étant désormais insuffisantes. Afin de répondre à cette problématique, la recherche s’intéresse aux bureaux actifs (poste de travail debout, avec pédalier ou avec tapis roulant) qui comparativement au poste de travail conventionnel permettent aux travailleurs d’augmenter l’apport d’activité physique au travail et ainsi, réduire le temps sédentaire quotidien. Lorsqu’ils sont comparés au poste conventionnel (assis), les bureaux actifs ont des effets sur des biomarqueurs physiologiques et biomécaniques liés à l’amélioration de la santé. En plus, ils offrent quelques avantages sur la productivité et le bien-être au travail des travailleurs. Malgré l’accumulation des connaissances sur les bureaux actifs, les différences entre bureaux actifs sont toujours méconnues. Ce mémoire s’adresse donc à la compréhension et à la comparaison entre les types de bureaux actifs, plus précisément à leurs impacts sur le temps sédentaire au travail, leurs effets sur les biomarqueurs physiologiques et biomécaniques et à leurs effets sur la productivité et le bien-être au travail. Pour ce faire, les résultats et la discussion sont développés autour d’un article de revue systématique (Dupont et al., 2019) et d’un article issu d’une recherche expérimentale soumis en octobre 2019. Dans un premier temps, les avantages associés à chaque type de poste de travail actif (debout, avec pédalier ou avec tapis roulant) ne sont pas équivalents. En effet, les postes avec pédalier et avec tapis roulant semblent apporter de plus grands changements physiologiques à court terme que les postes de travail debout et pourraient potentiellement améliorer la santé. De plus, les postes debout, avec pédalier et avec tapis roulants semblent tous présenter des avantages de productivité à court terme, toutefois les postes avec tapis roulants réduisent les performances des tâches faites à l’aide de clavier et de souris d’ordinateur. Dans un deuxième temps, à court terme (2 semaines), l’introduction d’un poste debout et d’un poste à pédalier dans leur bureau permet aux travailleurs d’accumuler en moyenne 132 minutes de temps actif (ex. travail fait avec poste debout et/ou avec poste avec pédalier) par jour, ce qui représente 46 % du temps total passé dans leur espace de travail personnel. Ce faisant, les travailleurs réduisent de moitié leur temps assis au travail en fractionnant le temps assis en courtes périodes de 30 minutes. Basé sur nos résultats, l’ajout de deux postes de travail actif à même le bureau d’un travailleur permet de diminuer le temps sédentaire au travail. / In our industrialized countries, sedentary behaviours lead to health issues for many
workers, as the physical demands of their work are now insufficient. To answer this problem,
the research focuses on active workstations (standing, with pedals or treadmill workstations)
which compared to the conventional workstation allow workers to increase physical load at
work and thus, reduce daily sedentary time. When compared to the conventional (sit)
workstation, active workstations have effects on physiological and biomechanical biomarkers
related to better health. Also, they offer some advantages over workers’ productivity and wellbeing
at work. Despite the accumulation of knowledge about active workstations, the
differences between active workstations are still unknown. This thesis is aimed at understanding
and comparison between active workstation types, specifically their impacts on sedentary time
at work, their effects on physiological and biomechanical biomarkers and their effects on
productivity and well-being at work. The results and the discussion are developed around a
systematic review article (Dupont et al., 2019) and an article from an experimental research
submitted in October 2019. First of all, the benefits associated with each type of active
workstation (i.e. standing, cycling, treadmill) may not be equivalent. Cycling and treadmill
workstations appear to provide greater short-term physiologic changes than standing
workstations that could potentially lead to better health. Cycling, treadmill and standing
workstations appear to show short-term productivity benefits, while treadmill workstations
reduce the performance of computer-related work. Secondly, in the short term (2 weeks), the
introduction of a standing workstation and a pedal workstation in their office allows workers to
accumulate an average of 132 minutes of active time (i.e. work done with standing and/or
cycling workstations) per day, which represents 46% of the total time spent in their personal
workspace. As a result, workers reduce their total desk-sitting time by half and sat on average
30 minutes per sedentary bout. Based on our findings, adding two active workstations to an
office worker’s helps reduce sedentary time at work.
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La responsabilité sociale des entreprises à la lumière de la santé et de la sécurité au travail / The corporate social responsability of firms in the light of health and safety at workCapron, Sophie 30 May 2016 (has links)
La préservation de la santé et de la sécurité du travailleur est aujourd'hui dans le langage de la gestion, du management et progressivement des juristes, liée au concept de « responsabilité sociale d’entreprise ». Les employeurs doivent en tenir compte dans leurs décisions pour tenter de s'assurer l’adhésion des salariés et contribuer à la préservation d’un environnement plus sain. Ces idées, dont les contours manquent parfois de précision, intègrent progressivement le droit positif. Ainsi, à l’aune de son obligation de sécurité de résultat, dont la violation présente le caractère de faute inexcusable, il incombe à l’employeur, en cas de lien du préjudice subi avec le travail, une réparation allant jusqu’à s’étendre aux préjudices jadis exclus par le livre IV du Code de la sécurité sociale. Il est possible de considérer qu'il s'agit d'une rupture de l’équilibre du régime accordant le bénéfice d’une présomption d’imputabilité au salarié, en contrepartie d’une réparation uniquement forfaitaire, avec éventuellement un complément en cas de faute inexcusable. On peut se demander si au-delà des contraintes normatives qui l’y obligent, l’employeur ne doit adopter un «management de la santé » destinée à assurer le fonctionnement immédiat de l'entreprise et à terme la pérennité de son capital humain. / To save health and safety at work is today, in the language of the management and step-by-step of lawyers, bound with the notion of “corporate social responsibility”. Beyond legal pressures progressively integrated in the positive law, employers must take care about them in their decisions to have the adhesion of employees and to contribute to the conservation of a healthy environment. Goals are as those including by the “triple bottom line” of Elkington (economic, social and legal), as those corresponding to the logic via media and politicians with the management of the appearance of the firm. In addition, it’s possible to ask you: how long can we continue to have a balance about responsibility and reparation around health and safety? How firms can succeed with taking care about interests of actual and future employees too? The answer ask you to study how France choose a “corporate social responsibility” with an important place for the State in opposition of what could be prefered by some authors. But the problem is that this system can be excessively interpreted by Judges. They often accept the responsibility of the employer in cases while it’s not sure that he (or the activity of the firm) created the risk. In addition, the French “corporate social responsibility” can’t be adapted enough and quickly as it’s necessary concerning health and safety at work. That is why, you must see if other ways can been more satisfying. They can be with the same persons (employers and employees or their representatives) or with others stakeholders. It don’t mean that the State can’t be have a role in the “corporate social responsibility” about health and safety at work. But it’s important to see if it can be interesting to give firms possibilities to act voluntarily and ask you if we have to change the repartition of powers concerning this questions in France. An independent control of results must be planned.
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De l'émergence des risques à leur intégration dans une organisation : le cas de l'industrie de la construction / From the emergence of risks to their integration in an organization : the case of building sectorDuret, Roxane 28 November 2016 (has links)
Les grands groupes de l'industrie de la construction souhaitent intégrer le concept de prévention au sein de leurs organisations en recherchant des améliorations techniques et organisationnelles et en déployant des méthodes tantôt coercitives, tantôt participatives visant une maîtrise du facteur humain. L'objectif de cette industrie est de contrôler les risques inhérents aux chantiers dont il est possible de déterminer plusieurs classifications. Le point commun de ces dernières est leur finalité, c'est-à-dire établir une liste exhaustive d'un ensemble infini selon des critères variables. Après avoir analysé les différents facteurs influençant sur la genèse des risques dans un environnement aussi particulier qu'est celui des chantiers de bâtiment, nous proposons un modèle dynamique d'appréhension des risques et d'aide à la décision reposant sur la mobilisation de la TNI et de la théorie des représentations sociales. Plus spécifiquement, en considérant les propriétés des risques « émergents » actuels, nous nous interrogeons sur la pertinence des moyens mis en œuvre par l'organisation pour permettre leur intégration. / The major companies of the construction industry wish to integrate the concept of prevention within their organizations by seeking technical and organizational improvements and by implementing coercive or participatory methods whose goal is to deal with the human factor. This industry aims at controlling the risks inherent to the construction sites of which several classifications can be determined. Those classifications have in common their purpose, which is to draw up an exhaustive list from an infinite set according to variable criteria. After analyzing the different factors that influence the genesis of the risks in such a specific environment as the building sites, we propose a dynamic model for risk understanding and decision-making, based on the mobilization of the TNI and the Theory of social representations More specifically, considering the characteristics of the current emerging risks, we wonder about the relevance of the means implemented by the organization towards their integration.
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Comprendre le travail des professionnels des ressources humaines pour développer leur pouvoir d’agir : le cas d’une intervention ergonomique dans un groupe de l’industrie chimique / Understand the work of human resources professionals to develop their power to act : the case of an ergonomic intervention in a chemical industry groupGrosdemouge, Loic 06 December 2017 (has links)
Au cours des quinze dernières années, les professionnels des ressources humaines ont été de plus en plus mobilisés dans la gestion des questions de santé et sécurité au travail (notamment pénibilité, risques psychosociaux, handicap). Toutefois, les problèmes de santé et sécurité au travail (SST) sont complexes et les professionnels des ressources humaines peuvent éprouver des difficultés à les mettre en congruence avec toutes les missions attenantes à leur fonction. Dans cette thèse, nous proposons de regarder les professionnels RH comme des travailleurs à part entière et d’analyser leur activité de gestion des enjeux de SST dans une approche ergonomique. Notre objectif est d’identifier les déterminants qui génèrent de l’empêchement dans leur activité ou qui permettent de développer leurs marges de manœuvre. Notre analyse se base sur une intervention-recherche de quatre ans dans un groupe de l’industrie chimique. Dans le cadre de cette intervention, nous avons accompagné des professionnels RH, en particulier dans le déploiement d’un accord paritaire sur la prévention de la pénibilité du travail. Nous sommes ainsi parvenu à assembler de nombreuses données sur l’activité des professionnels RH dans le cadre de notre accompagnement. Parallèlement, nous avons également mis en œuvre diverses méthodologies de collecte de données (entretien, chronique d’activité, recueil de courriels). Les résultats de notre analyse mettent en lumière plusieurs sources d’empêchement dans le travail de prévention des professionnels RH : balkanisation de la fonction RH, déficit de régulation conjointe entre leurs prescripteurs, manque de légitimité, hypertrophie des relations sociales, manque d’espaces de débat sur leur travail. Mais nos résultats mettent aussi en évidence la capacité des professionnels RH à développer leur pouvoir d’agir. Ce développement passe en particulier par la construction de collectifs de travail et la réalisation d’activités collectives, au sein de la fonction RH et avec d’autres fonctions clés de l’entreprise. Enfin, notre analyse montre que les ergonomes peuvent être des contributeurs essentiels au développement du pouvoir d’agir des professionnels RH, en participant notamment à l'élaboration d'objets-frontières et d'objets transactionnels utiles aux échanges avec d’autres fonctions de l’entreprise. / Over the past fifteen years, human resource professionals have increasingly been involved in the management of occupational health and safety issues (especially arduousness of the work, psychosocial risks, disability at work).However, occupational health and safety (OHS) issues are complex and human resource professionals may find it difficult to match them with all the missions attached to their function.In this thesis, we propose to look at HR professionals as full part workers and to analyze their OHS management activity in an ergonomic approach. Our objective is to identify the determinants that generate impediments in their activity or that allow them to develop their leeway.Our analysis is based on a four-year research-intervention in a chemical industry group. As part of this intervention, we have assisted HR professionals, particularly in the implementation of a joint agreement on the prevention of the arduousness of the work. Thereby, we manage to assemble a significant amount of data regarding the activity of HR professionals in the context of our support. In addition, we have also implemented various data collection methodologies (interview, activity chronicle, e-mail mining).The results of our analysis highlight several sources of impediments in the prevention work of HR professionals: balkanization of the HR function, deficiency of joint regulation among their prescribers, lack of legitimacy, hypertrophy of social relations, void of spaces for work debate.However, our results also highlight the ability of HR professionals to develop their power to act. This development involves the construction of work collectives and the realization of collective activities, within the HR function and with other company stakeholders.Finally, our analysis shows that ergonomists can be essential contributors to the development of the power to act of HR professionals, especially by participating in the creation of border objects and transactional objects useful for exchanges with other functions of the company.
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