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Signification : communication ou représentation?

Tremblay, Claude 31 January 2022 (has links)
Le but de ce mémoire est d'exposer les théories gricéenne et searlienne de la signification en vue de conclure en faveur de la première. Pour ce faire, nous passerons par trois chapitres. Le premier expose la théorie gricéenne. Outre les fondements de la signification, on y présente les deux genres de signification identifiés par Grice: la signification du locuteur et la signification d'un énoncé. Le second chapitre expose la théorie de Searle. Cela implique d'exposer ses conceptions de la nature de !'Intentionnalité, de la structure de l'action humaine et des intentions de sens. Après avoir discuté des implications de chacune des théories, nous concluons dans le troisième chapitre en faveur de celle de Grice.
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Making sense of biological naturalism

Hodges, Jennefer Anne January 2014 (has links)
Searle’s theory of Biological Naturalism has been largely ignored in the philosophical literature and Searle’s commentators are confused by his seemingly contradictory views. In this dissertation I attempt to make sense of Biological Naturalism. In chapter 2 I will ascertain which concerns prevent Searle’s readers from understanding his position. The remaining chapters aim to dissolve the tensions and dispel any confusion. Chapter 3 considers Searle’s notion of first-person ontology, finding that it expresses a belief that experiences are essentially subjective and qualitative. In chapter 4 I consider the notions of levels of description, causal reduction and what Searle means by causation and realisation. Chapter 5 turns to the question of how to categorise Searle’s position. Many of his critics charge him with being a property dualist. By highlighting the difference between the meaning of irreducibility intended by the property dualist and Searle I show that there is sufficient difference in their use of the term so as to reject an interpretation of Biological Naturalism as a form of property dualism. Chapter 6 is where I turn to the other end of the physicalism/dualism spectrum and assess whether Searle should be seen as holding a form of identity theory. I first argue for a neutral form of identity that I call real identity, which does not include the inherent reductive privileging of standard identity. I then argue that Searle should be seen as advocating a form of real identity theory; a form of token identity theory which does not privilege the physical over the mental. In chapter 7 I return to the main barriers to making sense of Biological Naturalism which I identified in chapter 2 and lay out my response to each. I conclude with a coherent interpretation of Searle’s position.
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Is Searle a Property Dualist?

Schröder, Felix January 2019 (has links)
It has often been argued that John Searle’s theory of mind, biological naturalism, due to its commitment to mental irreducibility amounts to no more than disguised property dualism. I suggest that a thorough analysis of Searle’s somewhat unusual views on the nature of reduction reveals this irreducibility to be not a metaphysical relation between mental properties and physical but one concerned only with the semantics of the respective terms used to refer to these. As a result, I argue, irreducibility in his sense is insufficient to support a metaphysical conclusion like property dualism. Finally, to reinforce this point I give a concrete example of a potential physicalist view which is compatible with the analysis of irreducibility as semantic but not as metaphysical and hence on my reasoning remains open to Searle.
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Argumentace v medializaci komentátorských pořadů a teorie řečových aktů Johna Searla / Reasoning in medialisation of discuss programmes and J.Searle's Theory of Speech Acts

Vozková, Markéta January 2012 (has links)
Given that public television is involved in the public and political life of our society, we believe that it should be necessary to study the debating skills of moderators and especially their role in stimulating public discussion. We explored the role of the moderator, socio-professional aspects of the profession, with emphasis on the study of verbal expression and specific speech acts, which are used in specific discourse. The aim of the study of the public television moderator's communication strategies is to focus on language skills, competences and facilities in terms of moderators defending the public interest - start from the Act on Czech Television and Czech Television Codex. We focused on specific techniques and strategies of the moderator's discourse. We investigated how the induction of the host achieves cooperation and clarity in communication, as well as how the moderator achieves a minimum of manipulative or persuasive communication. Moderators should in particular avoid any signs of manipulative or persuasive rhetoric, and they should be able to recognise this. For this they may use the entire system of the language and all types of speech acts.
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Les pouvoirs du langage : la contribution de J.L. Austin à une théorie contextualiste des actes de parole.

Ambroise, Bruno 25 March 2005 (has links) (PDF)
J.L. Austin est le promoteur, non pas seulement d'une théorie novatrice, mais aussi, en premier lieu, d'une méthode bien particulière en philosophie : la " phénoménologie linguistique ", qui entreprend de scruter " ce que nous dirions quand ", pour déterminer la manière dont le langage ordinaire, dans toutes ses nuances, est un véritable " révélateur " de la réalité, dans ses moindres détails. Cela est dû au fait qu'ayant passé l'épreuve de l'histoire, il est le plus à même de nous révéler les distinctions importantes, c'est-à-dire celles qui importent dans notre vie humaine. La philosophie d'Austin n'a donc pas tant le langage comme objet que comme méthode.<br /> Or, révélateur de la réalité, le langage est aussi révélateur de l'action, d'une façon beaucoup plus fine que les concepts ordinairement utilisés en philosophie. Il nous donne un concept de l'action, qui nous permet de comprendre que l'identification d'une action est un processus complexe, puisque l'action peut être appréhendée de différentes façons, selon les objectifs visés dans la description. Chaque type de description permet en effet de déterminer une action différente, qui n'est pas réductible à une autre et joue un rôle spécifique, et qui a donc une réalité propre, même si elle n'est pas explicable en termes physicalistes. C'est pourquoi on comprend que l'identification d'une action est toujours relative à une certaine façon d'appréhender le réel, orientée par des valeurs. Mais cette intervention des valeurs dans la description ne remet pas en cause l'objectivité de la description effectuée – elle la rend au contraire possible. Ce que la philosophie du langage d'Austin révèle ainsi en premier lieu, c'est qu'une description objective n'est pas une description qui s'interdit des considérations évaluatives, mais plutôt celle qui utilise les bonnes évaluations. Austin entend ainsi remettre en cause le fétiche de la distinction entre faits et valeurs, comme il remettra plus tard en cause le fétiche de la distinction entre vrai et faux.<br /> Si la description d'une action prend nécessairement en compte des aspects évaluatifs, alors celle-ci n'est saisie qu'en fonction de la pratique qui comporte ces aspects et qui oriente l'action effectuée en lui donnant un objet et une motivation. L'action fait donc toujours partie d'un plan d'action plus global, qui lui donne un sens en l'orientant, et c'est pourquoi elle ne peut pas être saisie indépendamment de son contexte de réalisation. Cela annonce l'idée qu'il en ira de même pour les actes de parole : on ne pourra pas les isoler de leur contexte de réalisation pour étudier abstraitement leurs caractéristiques, mais il faudra toujours identifier les pratiques (non nécessairement discursives) à laquelle ils contribuent plus largement pour comprendre leurs spécificités.<br /><br /> Traditionnellement, on considère que le langage est soit vrai, soit faux, et qu'il peut donc s'évaluer en fonction de conditions de vérité. Si je dis ainsi " Le chat est sur le tapis ", on considère que la signification de la phrase permet de déterminer la situation dans laquelle l'énonciation de la phrase serait vraie ; ici, on pourrait dire que cette phrase serait vraie dans une situation où un chat serait sur un tapis. Toute phrase, en fonction de la signification qu'elle porte, peut donc être évaluée, en situation, en fonction de sa vérité ou de sa fausseté. Mais dès lors que l'on montre que le langage peut échouer pour d'autres raisons que son évaluation en termes de vérité ou de fausseté, on est obligé de poser qu'il a d'autres conditions de réalisation, propres aux actions – des conditions qui ne sont plus des conditions de vérité. Tout le propos d'Austin dans How to do Things with Words est de relever ces conditions de manière la plus exhaustive possible. C'est ainsi qu'il accomplit une véritable révolution en philosophie du langage.<br />La tradition philosophique veut, en effet, que le propre du langage soit de décrire le monde en s'effaçant devant lui et que ce soit sa seule raison d'être. Un énoncé quelconque ne vaudrait ainsi qu'à dire le monde, que cet énoncé soit " Le chat est sur le tapis " ou " Je t' ordonne de te laver les mains ". Ces deux énoncés n'auraient d'usage qu'à avoir une signification identifiable en termes de conditions de vérité (selon le procédé vu précédemment) qui détermineraient la situation du monde dans laquelle ils seraient correctement utilisables. Dès lors, soit le langage dit ce qui est, il représente le monde, et il est vrai ; soit il ne dit pas ce qui est, et il est faux. Un langage sensé est donc soit vrai, soit faux, et tout énoncé qui n'est ni vrai, ni faux n'a pas vraiment de sens (c'est ainsi qu'on range généralement les énoncés de type éthique ou esthétique). Or Austin montre que des énoncés qui ne sont ni vrais, ni faux, sont tout à fait sensés et pertinents. Prenons en effet le maire qui dit devant un couple : " Je vous déclare unis par les liens du mariage ". Cet énoncé n'est pas vrai, car le maire ne décrit pas une réalité (les liens du mariage, qui n'existent pas au moment où l'énoncé est prononcé) ; mais il n'est pas faux non plus, car, dans la bonne situation, cet énoncé sera totalement accepté et aura même une efficacité. Il faut donc poser des énoncés qui ne fonctionnent pas selon une logique représentationnelle et véri-conditionnelle, qui ne cherchent pas à dire ce qui est, mais qui ont une autre fonction.<br /> Parmi ces énoncés tout à faits sensés qui ne disent ni le vrai, ni le faux, il existe une classe d'énoncés qui font véritablement quelque chose – une preuve en étant qu'ils modifient la description que l'on va donner de la réalité. Ces énoncés sont appelés par Austin des énoncés performatifs : ils semblent indiquer ce qu'ils font, mais on ne peut expliquer leur action ni en fonction de ce qu'ils disent, ni par leur caractère auto-référentiel. Ainsi, après que j'ai dit " Je te promets de faire la vaisselle ", je suis véritablement engagé à faire la vaisselle, un nouvel engagement est pris, qui n'était pas présent avant cette énonciation. Or cet engagement ne peut pas être pris par une simple description de la réalité : une description n'engage pas comme le fait une promesse. Dès lors, ce n'est pas parce que ce que je dis a pour signification que je promets de faire la vaisselle, évaluable en termes de vérité ou de fausseté, que je promets de faire la vaisselle. Il faut faire intervenir autre chose pour expliquer la réalisation d'un acte qu'une composante purement sémantique.<br /> Si l'action des énoncés ne peut pas s'expliquer par leurs significations, c'est parce qu'elle résulte de l'établissement de certaines conventions, qui vont définir, de manière arbitraire, certaines procédures linguistiques comme réalisations d'actes aux conséquences déterminées et obligatoires. L'action vient ainsi de la reconnaissance sociale qui est accordée, par convention, à certaines paroles. C'est le caractère conventionnel de l'acte de parole qui explique son caractère normatif, puisque les hommes appartenant à une même communauté linguistique ne peuvent faire autrement que de reconnaître la réalisation d'un acte d'un certain type lors de la profération de certaines paroles.<br /> Ces conventions qui définissent les performatifs sont par ailleurs multiples et ne concernent pas qu'un aspect de la réalité linguistique (l'aspect sémantique). La plupart ne sont d'ailleurs pas linguistiques. Elles impliquent ainsi de prendre en compte des paramètres variés (lieu, moment, personnes, habillement, gestes, statut social, passé, etc.), dont la présence ou l'absence déterminent autant de types de ratages possibles des énoncés. Les performatifs peuvent dès lors réussir en fonction de différents paramètres, qui forment autant de conditions de félicité, et non plus de vérité. On voit donc que le langage ne se met plus en place en fonction seulement de ce qu'il dit, mais aussi en fonction de la situation dans laquelle il est dit. Se met ainsi en place une forte dépendance contextuelle de l'usage du langage.<br /> On remarquera qu'il existe deux types d'énoncés performatifs : des performatifs explicites, dont l'action semble explicitée dans le contenu de l'énoncé, et les performatifs implicites qui n'indiquent pas ce qu'ils font. Mais le fait que certains indiquent ce qu'ils font ne leur donne aucune priorité (en fait, selon Austin, ils suivent des seconds) et leur efficacité ne s'explique pas plus par cette caractéristique. Les performatifs explicites sont simplement plus codifiés que les performatifs implicites et résultent d'un travail historique de clarification et n'ont pas de spécificité autre.<br />Puisque certains performatifs sont explicites, on pourrait, en effet, rechercher des critères linguistiques qui permettent de les identifier, et encore rechercher une explication de type sémantique à leur efficacité (l'efficacité de " Je te promets de " s'expliquerait ainsi par le fait qu'il dit que je promets de faire quelque chose). Mais on ne trouvera en fait aucun critère linguistique qui identifie un performatif, car on va comprendre que des énoncés peuvent réaliser la même chose que des performatifs explicites sans dire en rien ce qu'ils font. C'est donc que les critères de ces énoncés sont pragmatiques, et, en réalité, s'appliquent aussi aux énoncés non performatifs. Mais c'est dire que tout énoncé est relatif, pour son efficacité, au contexte ; dès lors, on peut poser que tout énoncé comporte un aspect performatif : tout énoncé peut alors être requalifié comme acte de parole.<br /> Car il convient, en fait, de distinguer trois niveaux actifs dans tout énoncé. Le premier niveau, celui de ce qui est dit (aspect locutionnaire), comporte lui-même trois aspects. Les deux premiers aspects, celui de la profération de sons et de la formulation d'énoncés grammaticalement corrects n'introduisent pas encore à la parole humaine (un perroquet peut les réaliser). Le troisième niveau de l'acte locutionnaire est celui où l'on dit véritablement quelque chose par l'usage des mots. Tout le problème est de savoir si le contenu porté par l'énoncé à ce niveau de réalisation est purement sémantique et indépendant des conditions pragmatiques de réalisation. Austin montrera qu'il n'est purement sémantique qu'abstraction faite de son aspect d'acte de parole. Ainsi, il est exact que l'énoncé " Je te promets de faire la vaisselle ce soir " est un acte locutionnaire au sens où il dit que je promets de faire la vaisselle ce soir. Mais, en réalité (concrètement), il ne peut le dire que parce qu'il est un acte de parole consistant à promettre, c'est-à-dire uniquement parce qu'il comporte un autre aspect. En effet, l'aspect locutionnaire de l'acte, celui où il porte une signification, n'est qu'une façon de décrire l'activité réalisée par l'acte – celle qui consiste à dire des choses douées de sens. Mais cet acte ne forme pas un énoncé complet, car il ne peut pas advenir indépendamment de l'aspect illocutionnaire, tributaire d'un autre mode de description. (Pour le dire autrement, un acte de parole est toujours complet.)<br /> Le deuxième niveau de l'acte de parole, l'aspect illocutionnaire, correspond à l'aspect performatif – celui où l'on fait en disant. Cet acte est accompli quand l'auditoire reconnaît qu'il est accompli, mais il ne se réduit pas pour autant à un simple effet sur l'auditoire, car il possède une forte objectivité qui oblige à sa reconnaissance. Le caractère promissif de l'énoncé " Je te promets de faire la vaisselle ce soir " dérive ainsi du fait que mon interlocuteur le prend nécessairement, dans cette situation, comme un acte de promesse, et non pas du simple fait qu'il comprend ce que cet énoncé veut dire. L'objectivité, dans ce cas, est forte, car elle est conférée à l'acte de parole par les conventions qui définissent ce deuxième niveau. L'action réalisée n'est pas une action naturelle, mais une action conventionnelle, en ce sens qu'elle est définie arbitrairement par une communauté humaine, qui dote de certains pouvoirs l'énonciation de certains mots dans certaines circonstances. Et lorsqu'une action illocutionnaire est réalisée, alors elle s'évalue de manière spécifique, en fonction de ce qu'elle accomplit et du rapport au réel qu'exige cet accomplissement (par rapport, ici, à ce que j'ai promis). Ce rapport au réel est médiatisé par le contenu locutionnaire, qui spécifie partiellement le réel en rapport avec l'action. On peut alors relever un trait marquant de l'acte illocutionnaire : sa capacité à toujours pouvoir être réalisé en première personne. Cela témoigne de la subjectivité qui s'inscrit dans l'acte et qui, par là, s'engage. Une responsabilité est en effet toujours prise quand un acte illocutionnaire est accompli. Par là, une condition par défaut de la réalisation adéquate de l'acte est de le faire sérieusement, sans arrière-pensée, de manière non-humoristique, non feinte.<br /> Le troisième niveau de l'acte de parole est qualifié de perlocutionnaire par Austin : il concerne les conséquences qui s'ensuivent de la réalisation d'un acte illocutionnaire et qui reprennent en partie les effets rhétoriques analysés par Aristote. Comme conséquences, ceux-ci ne sont pas nécessaires, mais résultent de la manière contingente dont l'auditoire prend l'énoncé, comme par exemple quand la maman est triste en assistant au mariage de son fils. La tristesse de la maman n'est pas logiquement impliquée par l'énoncé de mariage, mais elle en est néanmoins une conséquence directe. Par conséquent, les actions perlocutionnaires ne sont toutefois pas indépendantes de l'action illocutionnaire qui en est la cause, mais elles consistent dans une certaine façon de l'appréhender : du point de vue des effets, des suites, parmi une multitude, que celle-ci est susceptible d'engendrer. Mais ce qui distingue bien l'action perlocutionnaire des deux autres types d'actions, c'est son caractère aléatoire : les effets qui s'ensuivent de l'acte illocutionnaire ne sont pas déterminés par cet acte, car ils ne sont pas réglés par convention. Ils sont plus des effets naturels et, par suite, ils n'engagent pas la responsabilité de l'agent au même titre que l'acte illocutionnaire, qui détermine l'agent à un certain nombre de choses. On peut parfois confondre les conséquences (perlocutionnaires) de l'acte avec ses effets (illocutionnaires) nécessaires, notamment parce que la nature humaine réagit à peu près uniformément aux mêmes actes de parole, de telle sorte que l'éventail des réactions perlocutionnaires n'est pas inattendu. Mais toute la différence réside dans le caractère non-normatif de ces conséquences : l'une n'est pas plus nécessaire qu'une autre.<br /> Une fois caractérisés selon leur trois dimensions, les actes de parole sont alors soumis à plusieurs formes d'échecs, selon le type de conditions conventionnelles qui n'est pas respecté par l'agent. Ces échecs peuvent se cumuler, car ils sont eux-mêmes relatifs au mode de description adopté, au point de vue adopté sur l'acte. Un échec ne l'est en effet qu'en fonction du but considéré et comme un acte peut s'inscrire dans différentes pratiques ou servir plusieurs fins à la fois, on peut considérer qu'il échoue de différentes manières. Toutefois, les échecs ont d'abord été identifiés en tant qu'ils concernaient les performatifs, et ils ne concernent pas vraiment le niveau locutionnaire, même si celui-ci joue un rôle dans la réussite de l'acte de parole total, quant à la détermination du rapport à la réalité exigé. En tout cas, les échecs étant relatifs au respect de règles conventionnelles, ils ne peuvent pas affecter le niveau perlocutionnaire qui n'est pas réglé par des conventions.<br /> Comme les échecs de l'illocution sont alors relatifs à l'application de la convention, on comprend qu'ils s'assimilent essentiellement à des échecs dans la reconnaissance de l'exécution de l'acte. Dans ce cas, on ne parvient pas à faire reconnaître la procédure conventionnelle utilisée, c'est-à-dire qu'on ne parvient pas à faire comprendre ce qu'on a voulu faire et à entraîner les conséquences normatives qui s'ensuivent normalement de cette compréhension ou reconnaissance conventionnellement réglée.<br /> Cependant, les échecs relevés par Austin ne permettent pas d'identifier des règles a priori, qui gouverneraient de manière totalement déterminée l'usage du langage. Celui-ci admet bien des variations et les échecs n'ont lieu que lorsque les variations sont trop importantes par rapport au paradigme d'usage accepté dans la communauté linguistique. Les règles ne sont donc pas des principes rigides qu'il faudrait respecter à la lettre ; elles admettent au contraire une marge d'indétermination, qui est suppléée par une interprétation contextuelle de leur application correcte.<br /> Pour mesurer cette application, il faut toutefois considérer le rapport des énoncés avec le réel où ils s'appliquent. Par conséquent, il convient d'analyser la pertinence des actes de parole eu égard à leur contexte. C'est dire que, contre le positivisme logique qui considère que seuls les énoncés constatifs ont un rapport aux faits sous la modalité du vrai ou du faux, Austin montre que tous les actes de parole entretiennent certains rapports avec les faits, en fonction de leur dimension d'évaluation spécifique et du contenu locutionnaire, qui vient le spécifier. Ainsi, l'énoncé " Je promets de faire la vaisselle " entretient un certain rapport à la réalité en ce que son statut de promesse m'engage à transformer l'ordre de la réalité de manière à la réaliser. Elle ne peut par ailleurs être réalisée qu'en fonction de ce qui est dit au travers de cet acte : il s'agit de faire la vaisselle et non pas de promener le chien. Le contenu locutionnaire de l'acte détermine ainsi le rapport spécifique qu'il doit entretenir avec les faits. Par conséquent, la réussite des actes de parole va dépendre de plusieurs rapports aux faits spécifiques, propres aux différentes règles conventionnelles définissant les actes de parole. Chaque règle détermine en effet un certain rapport aux faits, que ce soit un rapport contextuel, un rapport de présuppositions, un rapport de sincérité, etc.<br /> Austin va alors montrer que, parmi ces rapport aux faits, figurent différents types de présuppositions. Tout acte de parole ne réussit en effet qu'à présupposer un certain nombre de faits, qui déterminent la pertinence de l'usage d'un énoncé. Ainsi, généralement, je ne peux te souhaiter de réussir ton examen que si la réussite à cet examen est quelque chose qui t'apporte quelque chose. Est donc présupposé le fait que cette réussite t'est favorable. Mais les présuppositions austiniennes consistent à poser des conditions réelles relatives aux contextes d'usage et non pas des règles nécessaires et a priori de conversation, qu'il faudrait suivre à la lettre en toute occasion. Il peut en effet s'avérer que la situation demande à ce que telle chose ne soit pas présupposée, ou que soit présupposé autre chose, d'autres faits. La position d'Austin est donc contraire à celle de Grice, puisqu'elle ne permet pas de déterminer a priori la situation d'usage correct des énoncés.<br /> Dans le même ordre d'idée, on a souvent tendance à considérer, avec Searle, qu'une des conditions essentielles de réussite des actes de parole est leur doublure par une croyance ou une intention. On prend généralement comme exemple, pour le montrer, le cas de la promesse, qui ne réussirait qu'à être sincère, c'est-à-dire à correspondre à une intention de tenir la promesse. Si je faisais une promesse sans avoir l'intention de la tenir, alors, en fait, je ne promettrais pas. La réalité de la promesse résiderait donc dans l'acte mental ou l'intention qui la sous-tend. Austin montre que cette explication de la promesse est contre-productive et offre justement la possibilité de ne pas s'engager par la promesse, en alléguant l'absence (toujours possible) de l'intention correspondante. En réalité, il faut poser que la condition de sincérité ne réside pas dans l'état d'esprit accompagnant la promesse, mais, bien plus objectivement, dans la procédure conventionnelle utilisée pour la réaliser. Ce n'est pas qu'un engagement mental doive toujours accompagner l'énonciation d'une promesse, mais c'est simplement que cette énonciation engage conventionnellement à la tenir.<br /> Strawson a lui aussi proposé une analyse des actes de parole qui fait dépendre leur bonne réalisation de la reconnaissance des intentions qu'ils exprimeraient. Mais à supposer même que des actes de parole expriment des intentions, celles-ci n'auraient aucune possibilité d'entraîner la réalisation de l'acte de parole, car elles n'ont aucune contrainte normative. Ce n'est en effet pas parce que j'exprime une intention que je m'oblige à quoi que ce soit en fonction de cette intention. Il faut bien plutôt tout le poids de la convention pour que s'ensuive d'une énonciation un certain nombre de conséquences nécessaires. Par conséquent, il convient de rejeter comme illusoires tout aussi bien l'analyse searlienne que l'analyse strawsonienne.<br /> Grice a, quant à lui, proposé de rendre compte de la signification historique portée par les énoncés en contexte au moyen des intentions du locuteur. C'est ainsi parce que j'aurais l'intention de promettre de faire la vaisselle ce soir qu'il faudrait comprendre que je promets de faire la vaisselle ce soir au moyen de l'énoncé " Je te promets de faire la vaisselle " - le caractère promissif dérivant de la reconnaissance de l'intention exprimée. Mais c'est là encore enlever toute objectivité à ce qui est dit et se priver de son identification, en ajoutant un niveau supplémentaire qui empêche bien plutôt toute saisie de l'engagement. Il convient au contraire de déterminer la signification historique portée par un énoncé à la fois par les conventions linguistiques et le contexte d'énonciation.<br /> La qualification intentionnelle des actes de parole a toutefois un sens : elle répond à des conditions normales d'usage. Généralement, en effet, j'agis bien de manière intentionnelle, au sens où je suis conscient de mes gestes, sauf s'il y a des raisons valables de considérer que je ne le fais pas ou ne peux pas le faire. La qualification intentionnelle est donc en réalité une qualification rétrospective par défaut, qui n'a aucun rôle déterminant, ni explicatif.<br /> Par ailleurs, si on rabat toute la charge de l'explication sur les conventions définissant les actes de parole, on ne peut pas distinguer des actes de parole plus conventionnels que d'autres, et donc plus efficaces que d'autres. Ils sont tous définis par le même type de conventions, même si celles-ci sont plus ou moins explicites, codées et n'ont pas toutes la même importance sociale. Par conséquent, ils ont tous le même type d'efficacité. C'est ce nécessaire caractère conventionnel de l'acte de parole qui vient garantir son objectivité, car c'est uniquement parce que la communauté linguistique contrôle mon usage du langage que celui-ci acquiert une normativité. Les conventions déterminant l'objectivité de l'usage de l'énoncé sont de deux ordres : il y a des conventions descriptives qui donnent un contenu linguistique à une phrase, et des conventions démonstratives qui donnent une référence historique à l'énoncé. Ce sont les conventions démonstratives, et non pas des caractéristiques représentationnelles, qui sont nécessaires pour permettre au langage de renvoyer à la réalité, d'en dire quelque chose, en ce qu'elles fixent des conditions d'usage.<br /> En raison de ces conventions, on comprend qu'un énoncé n'acquiert un sens historique déterminé que s'il est adéquat au contexte d'utilisation, puisque les conventions mettent toujours en rapport l'énoncé avec des types de situation, dont il peut alors parler. C'est dire que la seule valeur sémantique de l'énoncé ne suffit pas à déterminer son application. L'adéquation de l'énoncé n'est en effet pas déterminée a priori par les conventions démonstratives, qui ne prévoient pas leur application. Cela laisse la place à l'intervention d'une faculté humaine, le jugement, qui doit venir évaluer, dans chaque contexte d'usage, la pertinence de l'énoncé et son contenu, et ainsi décider quel usage il est fait de l'énoncé à chaque occasion. Mais cette multiplicité des déterminations permises par les conventions nécessite que, pour dire ou faire quelque chose de déterminé par l'usage d'un énoncé, le locuteur prenne un engagement vis-à-vis de ce qu'il dit et du contexte dans lequel il le dit, qui permette de faire reconnaître de manière objective la partialité du contenu de l'énoncé. Car, ainsi, le locuteur situe l'énoncé et se situe par rapport aux circonstances, ce qui permet à tous les interlocuteurs d'évaluer objectivement l'énoncé dans l'espace des possibles interprétatifs ouvert par les circonstances précises de l'énonciation auxquelles renvoie le locuteur. Car, s'il est possible de dire de multiples choses au moyen de l'usage de conventions données dans un contexte donné, toute interprétation de ce qui est dit n'est pas admise dans ce contexte, puisqu'elle est déterminée par la pratique du langage qui y est mise en œuvre et qui exige la prise en compte de certaines conventions et de certains traits contextuels. En m'engageant vis-à-vis de ce que je dis et de la situation dans laquelle je le dis, je permets ainsi de fixer une compréhension donnée de mon énoncé, d'autres n'étant pas admises par la procédure d'énonciation utilisée en ces circonstances. Autrement dit, en m'engageant à l'occasion de l'usage de mon énoncé, je permets de déterminer l'appréciation qu'il mérite à cette occasion.<br /><br /> En identifiant tout usage de la parole à l'accomplissement de certains actes, Austin opère une véritable révolution en philosophie du langage et s'interdit toute conception représentationnaliste du langage, notamment en ce qui concerne les énoncés de connaissance, qui sont censés dire quelque chose du monde. Il s'inscrit par là dans une tradition anti-représentationnaliste oxonienne, dont le principal représentant est J. Cook Wilson, qui refuse toute conception représentationnaliste de la connaissance pour la ramener bien plutôt à des jugements fondés sur des raisons, se distinguant radicalement des jugements de croyances. Mais Cook Wilson fonde la connaissance sur un concept de certitude circulaire, qui provient du caractère absolu des raisons recherchées, en ce que, selon lui, si je sais, je ne peux pas me tromper, car je sais absolument, ou pour des raisons qui ne peuvent pas être remises en cause. En effet, si ces raisons pouvaient être remises en cause, elles ne seraient pas des raisons fondant un savoir, mais seulement une croyance. Or Austin ne peut pas accepter cela : pour lui, il n'y a rien d'absolu, car cela ne permet plus de rien justifier du tout, et les raisons fondant la connaissance seront toujours des raisons relatives à une occasion d'énonciation.<br /> Il faut en fait comprendre qu'un jugement de connaissance s'exprime nécessairement à travers un acte de parole particulier, un acte de parole descriptif, qui vise à dire des choses à propos du monde. Comme tout acte de parole, celui-ci doit respecter des conditions contextuellement déterminée pour réussir à faire ce qu'il vise. Dès lors, ce qui détermine un énoncé descriptif comme un énoncé de connaissance, et non pas comme un énoncé de croyance, ce sont les conditions particulières qui fondent son emploi, qui sont autant de raisons d'utiliser cet énoncé tel qu'on l'utilise. La connaissance doit alors bien être justifiée, et non plus validée, comme le voulait la tradition empiriste dans une optique qui restait représentationnaliste. Il ne s'agit en effet plus de vérifier si mes énoncés correspondent au réel, mais s'ils sont fondés à dire quelque chose du réel. Dès lors, il convient assurément de préserver l'idée que la connaissance, en tant qu'elle s'exprime dans des énoncés, repose sur des raisons de prononcer ces énoncés. Les énoncés de connaissance sont, en effet, des actes de parole comme les autres, fondés sur des raisons. Mais ces raisons de les prononcer, qui fondent une certaine position prise par cet acte, sont relatives au contexte et non pas absolues, comme le voulait Cook Wilson. On n'utilise en effet un énoncé de connaissance que dans des circonstances précises qu'en fonction de raisons qui valent précisément dans ces circonstances précises et qui fondent mon usage. C'est ainsi que mon énoncé de connaissance gagne une objectivité et une prétention légitime à parler du réel – parce qu'il est contextuellement justifié. On aboutit donc à l'idée d'une conception performative de la connaissance, selon laquelle importe plus les conditions d'usage de l'énoncé que sa teneur représentationnelle.<br /> Or Strawson a voulu réutiliser l'idée austinienne de la performativité pour caractériser les énoncés vrais, et ainsi construire une " théorie performative de la vérité ". Dire que P est vrai, ce ne serait ainsi que s'engager en faveur de ce qui est dit par P, ce qui permettrait d'éliminer le prédicat de vérité de la valeur sémantique de l'énoncé. Austin, paradoxalement, récuse totalement cette idée et soutient qu'un énoncé performatif, par définition, ne peut pas être vrai. Austin considère plutôt que la vérité concerne deux choses particulières : d'une part, ces actes de parole particuliers que sont les affirmations, qui décrivent le réel ; d'autre part, les faits du monde dont parlent ces affirmations, tels qu'ils sont appréhendés dans une certaine situation, et non pas dans l'absolu. Il s'agit donc de mettre en relation un contenu situé avec une situation appréhendée dans une occasion particulière d'évaluation – il s'agit de porter un jugement contextuellement déterminé sur l'adéquation entre un énoncé porteur d'un certain contenu à l'occasion de son énonciation et une situation qui demande à être appréhendée d'une certaine manière à cette occasion. Cela implique que le prédicat de vérité n'est pas éliminable, car son attribution prend précisément en compte une relation entre une affirmation et un état du monde, ce qui n'est pas le cas de la simple affirmation, qui ne prend en compte que le réel. Or ce qui est jugé vrai, c'est l'affirmation, et non pas l'état du monde.<br /> Selon Austin, il faut comprendre la vérité comme une relation conventionnelle entre des types de situations historiques auxquelles on fait référence et des situations-types signifiées par les mots utilisés. Il s'agit d'une relation conventionnelle mais qui laisse, là encore, la place à un jugement, qui doit intervenir pour évaluer la relation de correspondance entre ces deux types. Le jugement ne peut cependant pas juger abstraitement de l
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Institution und Handlung Hermann Hellers Staatslehre im Lichte analytischer Theorien sozialen Handelns

Gassmann, Vera January 2006 (has links)
Zugl.: Freiburg (Breisgau), Univ., Diss., 2006
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Ist das Sollen ableitbar aus einem Sein? eine Ontologie von Regeln und institutionellen Tatsachen unter besonderer Berücksichtigung der Philosophie von John R. Searle und der evolutionären Erkenntnistheorie

Gärtner, Janina-Maria January 2006 (has links)
Zugl.: Kiel, Univ., Diss., 2006/2007
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O estatuto ontológico do inconsciente em Freud: uma discussão a partir da crítica de John Searle

Sabes, Tereza Cristina Firmo da Silva [UNESP] 17 December 2009 (has links) (PDF)
Made available in DSpace on 2014-06-11T19:25:28Z (GMT). No. of bitstreams: 0 Previous issue date: 2009-12-17Bitstream added on 2014-06-13T20:13:50Z : No. of bitstreams: 1 sabes_tcfs_me_mar.pdf: 1062613 bytes, checksum: 2bc3034767ead3fe85dbb169fe945c40 (MD5) / Pretendemos neste trabalho tratar do estatuto ontológico do inconsciente em Freud, dentro de sua proposta de mente, vendo esta mente como reflexo do inconsciente. Nosso ponto de partida foi a crítica de John Searle em A redescoberta da mente à ideia de um inconsciente mental e da analogia feita por Freud entre a consciência e a percepção. Para tratar dessa temática e desenvolver uma reflexão a partir de Freud sobre os problemas apontados por Searle, tomamos como objeto de análise as teorias Tópicas do mental, como o Projeto (1895), considerando-o também como uma tópica, A interpretação dos sonhos (1900) e O ego e o id (1923). Também abordaremos outros textos freudianos que trazem conceitos relevantes para nos direcionar no sentido de entender o estatuto ontológico do inconsciente freudiano, bem como, de textos de estudiosos da psicanálise. Entendemos que Freud propõe em sua teoria um estatuto ontológico para o inconsciente com bases orgânicas levando em conta o psíquico, vendo os dois pólos dessa relação, mente e corpo, como não excludentes ou de uma forma não reducionista / This work deals with the ontological status of Freud’s Unconscious within his proposal of mind, viewing this as an Unconscious’ reflex. Our starting-point was John Searle’s criticism in The rediscovery of the mind to the idea of a mental Unconscious, and Freud’s analogy between consciousness and perception. In order to develop a reflection from Freud’s point of view on the problems pointed out by Searle, our object of analysis are the mental topic theories such as The Project (1895), taking it also as a topic, The Interpretation of Dreams (1900) and The Ego and the Id (1923). We will also take into account other Freud’s texts having relevant concepts related to the theme as well as those of psychoanalysis scholars. We understand that Freud proposes an ontological status for Unconscious with organic bases taking into account the psychic, viewing the two poles of this relationship, mind and body, as non excludent or of a non reductionist way
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Uma investigação sobre o problema mente-corpo segundo o ponto de vista de John Searle

Ventura, Wander [UNESP] 06 October 2009 (has links) (PDF)
Made available in DSpace on 2014-06-11T19:25:29Z (GMT). No. of bitstreams: 0 Previous issue date: 2009-10-06Bitstream added on 2014-06-13T20:27:38Z : No. of bitstreams: 1 ventura_w_me_mar.pdf: 215574 bytes, checksum: fcee56aab10161ecebd5ae59514185ab (MD5) / Neste trabalho investigamos o problema da relação mente-corpo segundo o ponto de vista de John Searle. Ao se estabelecer mente e corpo como duas entidades autônomas e opostas ao longo da história filosófica, criou-se um abismo quase que intransponível entre elas, a respeito de uma explicação coerente sobre as interações que mantêm entre si. Denominamos este abismo de “o problema da relação mente-corpo”, em torno do qual, se formou toda uma tradição de pesquisadores interessados em resolvê-lo. Atualmente esta questão se traduz na possibilidade de se saber como os estados mentais interagem com os estados neurocerebrais e, desde sua origem, ainda não se chegou a um consenso teórico sobre uma resposta definitiva. John Searle apresenta como resposta uma proposta bastante peculiar e ao mesmo tempo polêmica, conhecida como “Naturalismo Biológico”. Nosso objetivo consistiu na exposição desta teoria observando seus pontos favoráveis e desfavoráveis em confronto ao contexto teórico no qual está inserida. Primeiro, resgatamos as raízes históricas do problema, buscando as razões pelas quais é considerado um problema filosófico específico a partir do pensamento cartesiano; segundo, apresentamos a teoria do naturalismo biológico propriamente dita, ressaltando o modo como se relaciona com a tradição de filosofia da mente; por último, discutimos uma de suas principais hipóteses: a teoria da causalidade e a noção de emergência como uma resposta ao clássico problema. / In this thesis we investigated the problem of the relationship between mind and body in accordance to the point of view of John Searle. Having been established that the mind and body are two autonomous and opposed entities through the length philosophical history, an almost insurmountable abysm was created between them, in respect to a coherent explanation of the interactions maintained between them. We named this abysm “the problem of the relation between mind and body”, around which, has been formed a tradition of researchers interested in solving it. Nowadays this question translates into the possibility of knowing how mental states interact with neural cerebral states and, its origin, one still hasn’t come to a theoretical agreement on a definitive answer. John Searle presents as an answer a quite peculiar and at the same time polemical proposal, known as “Biological Naturalism”. Our objective consisted in the exposition of this theory observing its favorable and unfavorable points in confrontation to the theoretical context in which it is inserted. First, we redeemed the historical roots of the problem, in search of reasons which are considered a specific philosophical problem derived from Cartesian thoughts; second, we presented the theory of the biological naturalism properly said, emphasizing the way it relates to the traditional philosophy of the mind; finally, we discussed one of its main hypotheses: the theory of cause and effect, and the notion of emergency as a reply to the classic problem.
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Searle interpretando Austin : a retorica do medo da morte nos estudos da linguagem

Nogueira, Claudiana 20 February 2006 (has links)
Orientador: Kanavillil Rajagopalan / Tese (doutorado) - Universidade Estadual de Campinas, Instituto de Estudos da Linguagem / Made available in DSpace on 2018-08-05T21:00:02Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Nogueira_Claudiana_D.pdf: 8055525 bytes, checksum: 0d52e5c03f6bf121feaf9c874a6ae0a7 (MD5) Previous issue date: 2005 / Resumo: Nesta tese, decidi estudar a estrutura retórica dos discursos teóricos sobre a linguagem para refletir sobre a prática discursiva na produção do conhecimento lingüístico questionando-lhe o discurso cientificista, o qual postula a adoção de determinados conceitos e determinado método de formalização como pressuposto de qualificação desse conhecimento. A partir de uma perspectiva teórica integracionista (Harris, 1981, 1998), cuja concepção de linguagem, de inspiração wittgensteiniana, permite questionar os mitos da lingüística e valorizar as ações integralizadoras na situação comunicacional, escolhi como objeto de investigação a tradicional interpretação da teoria dos atos de fala de J. Austin pelo filósofo J. Searle, através da análise da estrutura retórica da obra Speech Acts- An Essqy in the Philosophy of Language(1969). Partindo da idéia de que a reformulação teórica de Austin por Searle, sua aceitação e repercussões na lingüística e na filosofia são frutos do mito da linguagem, analisei os processos de produção, interpretação e distribuição do texto de Searle e concluí que as concepções tradicionais do discurso cientificista e positivista, bem como a sua retórica da formalização, configuram - se numa ordem do discurso específica aos estudos da linguagem que, neste trabalho, denomino medo da morte.Para efetuar esta análise, discuti o lugar da retórica numa teoria do discurso, promovendo uma revisão teórico-metodológica do método proposto por Margutti Pinto (1998) em sua análise dos procedimentos argumentativos de Wittgenstein. Desse modo, elaborei, através do estudo da retórica de Searle interpretando Austin, uma proposta de análise retórica através de uma abordagem crítico-discursiva (Fairclough, 2001) condizente com o programa integracionista que inclui em seus objetivos uma tomada de consciência do caráter integral de nossas ações como lingüistas e acadêmicos, originadas da natureza política, interativa, e social de nossa experiência lingüística / Abstract: In this thesis I decided to study the rhetorical structure of theoretical studies of language, aiming to reflect upon the discursive practice involved in the production of linguistic knowledge. In doing so, I have questioned the cientificist discourse that postulates the adoption of certain concepts and a certain method of formalization as a precondition for the characterization of knowledge. Based on an integrationist theoretical perspective (Harris, 1981,1998) centred on a concept of language inspired on Wittgenstein which enables us to question the founding myths of linguistics as well as to emphasise the actions of integration in communication, I have chosen as an object of research the traditional interpretation of J. Austin's theory of speech acts carried out by the philosopher J. Searle, through the analysis of the rhetorical structure of the text "Speech Acts -An Essay in the Philosophy of Language"(1969). Starting from the idea that the theoretical reformulation of Austin done by Searle together with its acceptance and resulting repercussions on linguistics and philosophy are the result of language myth, I analysed the processes of production, interpretation and distribution of Searle's text and concluded that the traditional conceptions of the cientificist and positivist discourse as well as its formal rhetoric configure an order of discourse which is specific to the studies of language which, in this work, I call 'fear of death'. In order to carry out this analysis, I discussed the place of rhetoric in a theory of discourse, promoting a theoretical/methodological revision of the method proposed by Margutti Pinto (1998) in his analysis of the argumentative procedures of Wittgenstein. Thus I elaborated, by studying the rhetoric Searle used when interpreting Austin, a proposal of rhetorical analysis by a criticaldiscursive approach (Fairclough, 2001) which is in tine with the integrationist program which includes amongst its objectives a conscious realisation of the integral character of our actions as linguists and academics, originating in the political, interactive and social natures of our linguistic experience / Doutorado / Doutor em Linguística

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