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La langue bretonne à Arradon au XXe siècle : réflexion sociolinguistique sur l'histoire du breton à travers un exemple particulier / Breton language in Arradon during the XXth century : a sociolinguistic reflection about the history of Breton through a particular example

Faby-Audic, Armelle 21 September 2013 (has links)
Arradon est une commune littorale du sud de la Bretagne, située aux portes de Vannes. Le breton a été la langue de la quasi totalité de sa population jusqu’au XXe siècle. Les témoignages recueillis auprès de quelques bretonnants locaux montrent la vitalité de sa pratique jusqu’à la seconde guerre mondiale ; récits de vie, recueil de littérature orale (contes, chansons, comptines ...) et plus rares exemples d’utilisation à l’écrit l’attestent. Dès la fin de la première guerre mondiale cependant, se produit une rupture dans la transmission de la langue. Dès lors le clivage linguistique, auparavant sociologique, devient aussi générationnel. Le breton est connoté négativement : corrélé dès le début du siècle avec la pauvreté car les élites économiques sont francophones et avec l’ignorance car le français est la seule langue admise à l’école, il semble désormais lié au passé et à une civilisation paysanne traditionnelle qui disparaît Après la seconde guerre mondiale, seules les personnes âgées parlent breton et le bond démographique de la commune à partir de 1965 accentue encore cette marginalisation. À la fin du XXe siècle, le breton suscite un regain d’intérêt mais la distance entre le parler local et la norme standard ne favorise pas le lien entre anciens et nouveaux locuteurs, entre pratique populaire souvent confinée à l’oralité et pratique scolaire influencée par l’écrit. La mise en perspective historique et la confrontation de différents regards sur cette mutation linguistique permettent d’en analyser les causes et les processus, et aussi d’étendre la réflexion à la place des langues à l’heure de la mondialisation. / Arradon is a commune on the shore of south Brittany, located close to Vannes. Breton has been the language of quite its whole population right up the 20th century. Accounts from some native Breton speakers show how lively was its practice until the 2nd world war : in the daily life, through the oral culture (tales, songs, rhymes etc.) and more rarely in written uses. However, since the end of the 1st world war a break happened in the transmission of the language. Therefore the linguistic divide which was sociological became a divide between generations. Breton language had negative connotations : at the beginning of the century, associated with powerty because economic elites were French speakers and with ignorance because French was the only language allowed at school ; later, it seemed tied up to the past and the vanishing traditional rural civilization. After the 2nd world war, only old people can speak Breton and the demographic jump of the commune since 1965 increased their different being. At the end of the XXth century, Breton is getting more consideration in the public sphere but the gap between the local dialect and the standard makes difficult the links between popular practice often enclosed to oral uses and scholar practice influenced by the written norm. Historic context and comparison of different points of view on this linguistic major change let highlight its causes and process, and also think wider about the place of languages at globalization time.
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Etude sociolinguistique et dialectologique des parlers urbain et bédouin au sein du réseau social de la "diwaniyya" au Koweït / Sociolinguistic and dialectological study of Urban and Bedouin dialects whithin the social network of the "diwaniyya" in Kuwait

Hajji, Ali 13 December 2012 (has links)
Nos recherches ont porté sur l'étude des différences de prononciation pouvant exister pour certains phonèmes arabes, dans deux parler, urbain et bédouin, en fonction des intervenants évoluant au sein d'un espace social particulier, la diwaniyya, au Koweït. La diwaniyya est un espace réservé propre à la structure sociale koweïtienne. Elle regroupe une salle principale aménagée pour la réception des invités. L'atmosphère qui y règne est semblable à celle des clubs sociaux, cercles culturels et littéraires et salons politiques. Notre problématique, ancrée dans le champ sociolinguistique, explore l'impact d'une variable extralinguistique, ici un lieu de rencontre qui est la diwaniyya, sur les productions langagières des sujets qui la fréquentent et sur les éventuelles influences qu'exercent les sujets les uns sur les autres au sein de cette structure sociale. Nous nous posons également la question de savoir comment se manifeste concrètement cette influence et si le chef de la diwaniyya, au centre du réseau social, exerce une emprise sur ses frères et ses amis, en agissant sur leur façon de parler. Nous avons principalement eu recours aux travaux de Labov ainsi que ceux de Milroy et de Gordon. Nous représentons les relations existant entre les personnes constituant le réseau en nous inspirant des schémas établis par Milroy et Gordon et de la notion de réseau "dense" et de réseau "lâche". L'intérêt de ce travail de recherche est donc d'analyser la réalisation de phénomènes choisis selon les locuteurs et de quelle façon celle-ci peut varier en fonction des membres appartenant à un groupe social donné. En outre, le paramètre à l'origine bédouine ou urbaine des locuteurs est prise en compte et analysée dans le cadre d'une étude phonétique et phonologique, en vue d’expliquer certaines variations des phénomènes cités. / Our research focuses on the study of differences occuring in the pronunciation of certain Arab phonemes in Urban and Bedouin dialects, depending on the speakersand operating within a particular social space, the diwaniyya in Kuwait. The diwaniyya is particular to the Kuwaiti social structure. This space includes a main hall equipped for the reception of guests. The atmosphere that prevails is similar to that social clubs, cultural and literacy circles and political salons. Our problematic is rooted in the field of sociolinguistics. It explores the impact of extra linguistic variables - i.e. the diwaniyya as a meeting place - on the language productions of the speakers as well as the possible influences of each others' within this social structure. We also analyze the way this influence occurs concretely and wether the chief of the diwaniyya, as the center of the social network, exercices control over his brothers and friends, thus influencing their way of speaking. We mainly had recourse to the work of Labov and those of Milroy and Gordon. We represent the relationships between the persons in the network with established diagrams inspired by Milroy and Gordon and the concept of "dense" and "loose" networks. The interest of this research is to analyze the realization of chosen phonemes according to the speakers and the way this realization can vary according to members belonging to a particular social group. In addition, the parameter of the Bedouin or urabn origin of speakers has to be taken into account and analyzed in the frame of a phonetical and phonological study, in order to explain the variations of some of the phonemes.
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Langue et identité en Lozère : singularités sociolinguistiques à l'aune d'un positionnement de chercheur de terrain-résident. / Language and Identity in Lozère : sociolinguistic singularities with regard to the positioning of a field researcher/resident.

Sacleux, Patrick 11 December 2015 (has links)
Lorsqu'un chercheur s'installe sur un terrain de recherche durablement, en tant que résident, il est à même d'obtenir des réponses plus véridiques, de la part de ses enquêtés, que s'il était uniquement de « passage ». L'analyse thétique a été de mesurer le lien entre la faculté des natifs Lozériens de communiquer en langue vernaculaire avec leur sentiment identitaire dans une situation diglossique où la péjoration du « patois » n'est plus aussi prégnante que dans le passé. Dans le département le moins peuplé de France où la ruralité ne rime pas nécessairement avec l'isolement rural, les influences séculaires des départements limitrophes, ainsi que le mode de vie ancestral des Lozériens, ont forgé une identité commune ancrée autour de l'entraide, la convivialité, la générosité des propos, le partage des valeurs traditionnelles et l'accueil de l'Autre. L'utilisation du cadre théorique de l'interaction symbolique permet d'encadrer cette recherche pour cerner des représentations sociolinguistiques liées à la culture occitane. L'histoire de la Lozère, sa géographie, les zones géolinguistiques définies pour les enquêtes par entretiens, sont autant d'éléments épistémologiques qui permettent de mettre en exergue la ruralité, l'enclavement et la survie des populations autochtones et de tenter d'endiguer la substitution linguistique pour assurer une transmission de la langue d'héritage dans les générations futures afin d'éviter de répéter le traumatisme qu'ont subi les « anciens » lorsque l'emploi du « patois » était réprimandé dans le cadre d'une hégémonie linguistique en français à l'école. / When a researcher settles for a long time, as a resident, in his research field, he is able to obtain answers, from his/her interviewees, that are more truthful, than if he were to simply stay for a limited time there. The analysis of this dissertation was to measure the link between the ability from Lozerian natives to communicate in the vernacular language with their sense of identity in a diglossic situation where the stigmatization of that dialect is not longer as pregnant as in the past. In the least populated area in France where rurality does not necessarily mean rural isolation, the secular influences of nearby areas, as well as the ancestral way of life of the Lozerian natives, have forged a common identity anchored around mutual assistance, conviviality, the generosity of discourse, the sharing of traditional valeues and the welcoming of the Other. The use of the theoretical framework of symbolic interaction allows us to structure this research to grasp sociolinguictical representations linked to the Occitan culture. The history of Lozère, its geography, the geolinguistic zones defined for the field research, are all epistemologic elements that permit to showcase rurality, isolation and the survival of indigenous populations in order to try to contain the linguistic substitution to ensure the transmission of the heritage language in future generations so that we prevent the repetition of the trauma that older folks have felt when the use of the regional dialect was prohibited in the linguistic hegemonic framework in French, while in school.
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Pour une approche interculturelle de l'enseignement/apprentissage du FLE en milieu universitaire colombien : contexte, manques, besoins, propositions / For the integration of the intercultural component in the teaching / learning process of the FLE in the Colombian academic world : context, missings, needs, proposals

Soler Millan, Germana 28 November 2016 (has links)
Ce travail propose de décrire le contexte de l’enseignement/apprentissage du FLE en milieu universitaire colombien à travers l’exemple de l’université de Caldas, d’en identifier les manques, les besoins et de faire des propositions pour y remédier. Pour ce faire, il s’agira de décrire la situation du FLE en Colombie, puis de développer les notions théoriques qui guideront ce travail : interculturel, représentations, stéréotypes, didactique du FLE, etc. Nous décrirons ensuite notre méthodologie basée sur l’étude de deux terrains. Le premier est composé de deux corpus : étudiants et enseignants de l’université de Caldas à Manizales. Chaque corpus est constitué de deux enquêtes, un questionnaire sociolinguistique diffusé auprès de 258 apprenants et 20 entretiens d’étudiants ; un questionnaire diffusé auprès de l’ensemble des enseignants de FLE de l’université et l’entretien de tous ces enseignants. Enfin, le corpus du deuxième terrain est composé des entretiens de 6 professeurs de FLE colombiens installés en France. L’étude quantitative des questionnaires, et l’étude lexicométrique et de contenu de ces corpus nous aident à décrire un contexte d’enseignement où l’interculturel a peu de place dans l’enseignement du FLE, où le matériel et les conditions requis facilitant le travail d’une telle composante font défaut et où les représentations des apprenants et des enseignants peuvent influencer négativement la motivation et l’apprentissage du français. Par ailleurs, le deuxième terrain permet de confirmer que l’enseignement du FLE dispensé dans les universités colombiennes ne transmet pas les compétences interculturelles ni pragmatiques pour évoluer en contexte réel. A partir de ces résultats, nous ferons des propositions au niveau didactique comme politique pour l’amélioration de l’enseignement/apprentissage du FLE dans les universités colombiennes et pour une mise en valeur du FLE dans le pays. / The piece's aim is to describe the teaching and learning of French as a Foreign Language (FLE) in Colombia using the University of Caldas as an example. It is about identifying what is lacking, the needs and proposing what is necessary to remedy the situation. We will first describe the situation of FLE and develop theoretical concepts that guide this work : intercultural, representations, stereotypes, FLE teaching, etc. Furthermore, we describe our methodology based on the study of two fields. The first one is composed of two bodies of work: students and teachers of the University of Caldas. Each data consists of two surveys, a sociolinguistic questionnaire distributed to 258 students and 20 semi-structured interviews; a questionnaire distributed to all the FLE teachers of the university and an interview of all these same teachers. Finally, the body of the second field consists of 6 expatriate Colombian FLE teachers who have settled in France. The quantitative study of the questionnaires, and the lexicometric and content study of the data help us to describe an educational context where the intercultural does not have enough emphasis in the teaching of FLE, where the right material and the right conditions to aid the development of this skill do not exist and where representations of learners and teachers can negatively influence the motivation for learning French. Moreover, the second field confirms that the teaching of FLE in Colombian Universities does not transmit intercultural and pragmatic skills to evolve as one would receive living in France. From these results, we will make didactic and political proposals for improving the teaching/learning of FLE in the Colombian universities and for the development of the status of French in the country.
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L'adaptation de la didactique du français au contexte sociolinguistique du Vietnam / Adaptation of the didactic of French to sociolinguistic context of Vietnam

Nguyen, Thi Phuong Hong 30 November 2012 (has links)
« Kem », « sôcôla », « actisô », « sơ mi », « cà ra vát », « cao su », « buýt », « ampli », « xăng », « xi măng », etc.. Ces mots vietnamiens sonnent-ils plus ou moins français ? Une partie du lexique de la langue vietnamienne vient du français qui a marqué le Vietnam de sa présence par la colonisation française durant environ un siècle (XVIIIe-XIXe) en Indochine en général et au Vietnam en particulier. Aujourd’hui, le régime colonial relève d’ouvrages historiques mais ces traces francophones perdurent encore dans les usages linguistiques actuels au Vietnam. Toutefois, ces ressources sociolinguistiques, qui ouvrent un riche potentiel en matière linguistique et culturelle, sont ignorées en didactique du français aux apprenants vietnamiens. Dans le but de vérifier l’importance de ces éléments, notamment à travers leur perception sociale par les Vietnamiens à l’heure actuelle, une enquête sociolinguistique a été réalisée sur le terrain. Les propositions didactiques présentées par la suite permettent de confirmer que la mise en avant de ces ressources francophones ou d’origine francophone au Vietnam constitue un facilitateur d’appropriation du français dans ce pays et ouvre vers une dynamique didactique plurilingue. / « Kem », « sôcôla », « actisô », « sơ mi », « cà ra vát », « cao su », « buýt », « ampli », « xăng », « xi măng », etc.. These Vietnamese words sound more or less French ? A part of vocabulary of the Vietnamese language comes from French which marked Vietnam from its presence by the French colonization for about a century (XVIII-XIX) in Indochina in general and in Vietnam in particular. Today, the colonial regime raise from history books but these French traces persist still in actual linguistic uses in Vietnam. However, these sociolinguistic resources, opening a rich potential for linguistic and cultural material, are ignored in teaching French to Vietnamese learners. In order to verify the importance of these elements, particularly through their social perception by the Vietnamese currently, a sociolinguistic survey was conducted in the field. Didactic proposals then presented permit to confirm that the highlighting of these French or French origin resources in Vietnam is a facilitator of appropriation of French in this country and opens to a dynamic multilingual didactic
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Étude sociolinguistique du français acadien du nord-est du Nouveau-Brunswick

Chiasson, Mélissa January 2017 (has links)
Cette étude porte sur le français acadien du nord-est du Nouveau-Brunswick en adoptant l’approche de la sociolinguistique variationniste (Labov, 1966, 1969, 1971, 1982, 1984). L’étude est basée sur 16 entrevues sociolinguistiques recueillies en 2013 à Caraquet et à St-Simon, deux municipalités dans la Péninsule acadienne. Le corpus est entre autres stratifié selon le réseau social, le sexe, l’âge des locuteurs afin d’explorer le conditionnement social et linguistique des variables ciblées par l’étude et de repérer des changements potentiels en cours par le biais des analyses effectuées en temps apparent. Les objectifs principaux de la recherche sont de découvrir le fonctionnement de la grammaire sous-jacente du français acadien en menant une étude empirique et quantitative sur la variabilité sociolinguistique de deux variables morphosyntaxiques : (i) l’expression du futur et (ii) l’accord sujet-verbe de la troisième personne du pluriel. Pour ce qui est du futur, le Nouveau-Brunswick est la seule province à ne pas avoir été étudiée d’un point de vue sociolinguistique. Les résultats viennent alors compléter le portrait dressé sur le futur de quatre régions de chacune des provinces atlantiques (King et Nadasdi, 2003 ; Comeau, 2011) et montrent comment le futur en français acadien du Nouveau-Brunswick se comporte par rapport à celui des provinces voisines considérées comme conservatrices. Sur le plan de l’accord sujet-verbe de la troisième personne du pluriel, les résultats de cette étude sont comparés à celles menées avec des données datant d’il y a environ 25 ans (Beaulieu, 1995) d’une région voisine pour entre autres vérifier si les taux sont semblables ou à la baisse et voir si d’autres facteurs que le réseau social joue un rôle dans le maintien de la flexion. Un troisième domaine a aussi été étudié : les emprunts à l’anglais. L’analyse quantitative des emprunts dans un contexte francophone majoritaire permet d’examiner ce qui est emprunté, la fréquence et comment les emprunts sont intégrés dans la langue des locuteurs. Cette étude permet aussi de vérifier si la croyance populaire que le français canadien serait truffé d’anglicismes est fondée ou non.
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Réalités, situations, rôles, statuts des langues arabe et française en Algérie : étude phonétique et syntaxique / Realities, situations, roles, status of Arabic and French languages in Algeria : phonetic and syntactic study

Besbas, Fatima Zohra 31 March 2017 (has links)
Le contexte algérien est fait de plusieurs langues en contact, dont les interactions varient suivant les situations géographiques, socio-culturelles et socio-économiques observées. Leur coexistence/leur concurrence créent des situations d’enseignement/apprentissage complexes et particulières, dont l’étude précise est nécessaire pour que l’école algérienne puisse tirer parti de la richesse du plurilinguisme, car actuellement le plurilinguisme est la règle et le monolinguisme est l’exception. Cela dit, il est à noter que l’arabe standard moderne tout comme le français ne constituent nullement la langue maternelle du locuteur algérien même si l’on retrouve ces deux langues dans des domaines multiples et variés comme les média, l’administration, l’économie, les sciences…néanmoins un conflit existe et perdure, ce sont les parlers du quotidien, les idiomes locaux, régionaux qui dominent dans ce pays et qui influent sur ce processus d’enseignement/apprentissage des deux langues . / The algerian context is composed of several languages in contact, of which the interactions varie according to the geographical locations, sociocultural and socio-economic observed. Their coexistence/their competition create sophisticated and particular situations of teaching and learning. Their precises studies are necessary so that the algerian school takes advantage of the richness of the plurilingualism, because currently the plurilingualism is the rule and the monolingualism is the exception. However, it should be noted that neither modern standard arabic nor french constitute the mother tongue of any algerian speaker even if one finds these two languages in multiple and varied fields such as the media, the administration, the economy, sciences… nevertheless a conflict exists and continues : it is a matter of the daily speeches, the local and regional idioms which dominate in this country with their influence on the process of teaching and learning these two languages .
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Enjeux et dynamiques de la prise en compte et du rejet de la pluralité linguistique et culturelle des enfants dans les pratiques d’éducation scolaire et de soin orthophonique : Algérie-France : comparais(s)on / Issues of the consideration of children’s linguistic and cultural plurality in teacher’s and speech-therapists’ practices : comparisons between Algeria and France

Marchadour, Matthieu 11 October 2018 (has links)
Ce travail propose une étude de la prise en compte des plurilinguismes des enfants dans les cadres scolaires et orthophoniques français et algériens. Nous y analysons les façons qu’ont les acteurs professionnels de l’éducation et du soin interrogés, d’agir vis-à-vis des différentes langues et cultures des enfants, tantôt élèves tantôt patients. Les problématiques centrales abordées sont notamment celles de la norme, de l’étrangeté ou de l’écart, et de la traduction. Dans ces contextes scolaires et thérapeutiques liés, nous souhaitons ainsi nous questionner sur les possibilités d’écarts et de « dissensus », à la fois conditions et stimulations du politique et du culturel, dont disposent les enfants qui y sont éduqués et soignés. En d’autres termes, comment les enseignants « ordinaires » et les orthophonistes (dont le préfixe peut laisser entendre une certaine idée de « droiture ») agissent avec et réagissent face à des enfants qui ne correspondent pas aux normes ou à la norme linguistico-culturelle attendue et exigée par l’éducation nationale et la société françaises? Le langage étant une création permanente, ces enseignants et ces orthophonistes ont-ils une vision d’un « ordre » linguistique et langagier influencé par une conception monolingue de la société ? Quelle part de liberté et de création, d’inattendu, eux aussi définitoires d’une certaine compréhension du politique, laissent ces éducateurs et ces thérapeutes aux enfants vis-à-vis de leur langage et de leurs langues ? Face à ces interrogations, c’est la figure de l’ « allophone », dont la nomination même pose grandement question, qui aura fonction de miroir et de révélateur des normes implicites des contextes étudiés. / This work provides an overview on consideration of children’s plurilinguism in the frame of french and algerian school education and speech-therapist care. We analyse how professionals of education and care we interviewed act with, or react to children’s different languages and cultures. The main issues we approached are norms, strangeness or « deviation », and translation. In these educational and care frames, which are bound, we aim to think about children’s possibilities of « deviations » and dissensus, which are at the same time conditions and stimulations of politics and culture. In other words, how speech therapists and « ordinary » teachers act with and react to children who don’t correspond to norms or to the linguistic and cultural norm waited and required from french « national education » and french society ? Language being a permanent creation, do these teachers and speech therapists consider that there is a linguistic and language « order », influenced by a monolingual conception of society ? What part of freedom, creation and unexpectedness, all three that can also define a certain idea of politics, do teachers and speech therapists give to children about their languages ? To consider and throw light on these issues, we will be using the figure of pupils french educational system call « allophones » as a reflecting mirror to reveal implicit norms of the contexts we’ve been studying.
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Sociolinguistique de la surdité, didactisation de la pluralité linguistique : parcours de parents entendants en France et regards croisés sur la scolarisation des élèves sourds : France - États-Unis / Sociolinguistics of deafness, didactisation of linguistic plurality : experience of hearing parents in France and cross-views on the education for deaf students : France - United States

Rannou, Pauline 20 September 2018 (has links)
Le dépistage néonatal de surdité rendu systématique en maternité depuis 2014 est venu modifier considérablement le diagnostic puis l’annonce aux parents. Cette recherche a pour objectif d’étudier les représentations et les parcours de parents entendants d’enfants sourds, à partir du dépistage de surdité, jusqu’au diagnostic, à l’annonce, puis aux « choix » de communication et de scolarisation. Un deuxième volet développe les programmes de scolarisation mis en place pour les enfants sourds en France, et particulièrement le Pôle d’éducation pour les jeunes sourds (PEJS), créés en 2017, qui viennent répondre au principe d’inclusion en milieu ordinaire, tout en offrant la possibilité d’une scolarisation en accord avec les choix linguistiques de la famille. Au total, soixante-et-un entretiens ont été menés. Pour moitié auprès de familles dont les enfants sourds ont aujourd’hui entre six et dix ans, et auprès de personnes sourdes adultes communiquant en langue des signes et à l’oral vocal. Ces différents témoignages croisés donnent à voir des expériences contrastées et nous ont amené à questionner les notions de handicap, d’identité, de langue et de culture. L’autre moitié concerne les responsables pédagogiques et enseignants d’établissements scolairesaccueillant des élèves sourds en France et dans plusieurs états des États-Unis, d’est en ouest. Ces entretiens et observations ont apporté un regard complémentaire sur les pratiques didactiques à destination des élèves sourds et nous ont amené à proposer des pistes d’adaptations pédagogiques, décrites comme étant peu développées en France selon plusieurs enseignants interrogés. / Newborn screening of deafness, made systematic in maternity since 2014, came to modify considerably the diagnosis and then the announcement to the parents. This research aims to study the representations and the experience of hearing parents of deaf children, from the screening of deafness, to the diagnosis, the announcement, and the "choices" of communication and education. A second component develops the schooling programs in place for deaf children in France, and particularly the Pole for Education for Deaf Youth (PEJS), created in 2017. The PEJS responds to the principle of inclusion in an ordinary environment, by offering the possibility of schooling in accordance with the language choices of the family. Sixty-one interviews were conducted for this research. Half of them with families whose deaf children are between the ages of six and ten, and with deaf adults communicating in sign language and oral-voice. These different testimonies show different experiences and have led us to question the notions of disability, identity, language and culture. The other half concerns educational supervisors and school teachers who welcome deaf students in France and in several states of the United States, from east to west. These interviews and observations provided additional insights into didactic practices for deaf students and led us to suggest ways of adapting teaching methods, described as being poorly developed in France according to several teachers interviewed.
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Représentations linguistiques et plurlinguisme

Petitjean, Cécile 16 October 2009 (has links) (PDF)
La notion de représentation linguistique (RL) constitue aujourd'hui un enjeu théorique majeur en sociolinguistique. En effet, si l'on s'est prioritairement intéressé, dans ce domaine, à la dimension variationnelle des productions langagières, on a également pu constater que l'analyse des dynamiques linguistiques ne pouvait reposer sur la seule prise en compte des pratiques : les savoirs sociaux partagés dont les locuteurs disposent quant à leur langue jouent également un rôle déterminant dans la manière dont un groupe parvient à gérer l'hétérogénéité de son espace linguistique. L'objectif de ce travail est donc dans un premier temps de proposer une approche spécifiquement sociolinguistique des RL, et ce aux niveaux théorique et méthodologique : qu'est-ce qu'une RL, comment l'observer et la décrire ? En s'intéressant aux représentations du plurilinguisme de deux communautés périphériques francophones, nous verrons s'il existe des variations aux niveaux de la forme et/ou du contenu représentationnels, et, si oui, s'il est possible de dévoiler les contraintes sociales sous-jacentes à ces variations. Nous nous centrerons plus spécifiquement sur le versant institutionnel de la gestion de l'espace linguistique, à savoir le type de politique linguistique : peut-il influencer les RL de la communauté au sein de laquelle il est défini ? Inversement, est-ce que les RL peuvent avoir un effet sur l'efficience d'une politique linguistique ? Si l'étude qui est présentée ici constitue une recherche fondamentale sur le fonctionnement des RL, elle dispose donc également d'une dimension appliquée, en cela qu'elle est susceptible d'engendrer des résultats pouvant éclairer les choix décisionnels réalisés dans le cadre d'une politique publique des langues.

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