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L'Oscillation de Madden-Julian et la variabilité pluviométrique régionale en Afrique SubsahariennePohl, Benjamin 03 July 2007 (has links) (PDF)
Le rôle de l'Oscillation de Madden-Julian ("MJO") sur la variabilité pluviométrique de l'Afrique Subsaharienne est ici examiné, à l'aide de relevés pluviométriques quotidiens et des réanalyses NCEP-DOE AMIP-II. Le signal convectif et dynamique associé à la MJO est extrait à l'aide de deux méthodes statistiques, les indices journaliers du BMRC (Wheeler & Hendon 2004) et une analyse en modes locaux ("LMA", Goulet & Duvel 2000). Dans un premier temps, la variabilité temporelle de l'oscillation est abordée à l'échelle de la ceinture tropicale (période, amplitude, saisonnalité, localisation des anomalies convectives). Si l'amplitude globale du signal n'apparaît pas reliée à El Niño, les oscillations se produisant lors des années El Niño (La Niña) tendent à être plus courtes (longues). Les conditions de surface (dont les température de surface marine) et le cycle annuel sont également des paramètres influant fortement sur la localisation des anomalies convectives les plus marquées associées à la MJO. Dans un second temps, la réponse de la pluviométrie à la MJO est examinée dans 3 ensembles régionaux de l'Afrique Subsaharienne. Dans les 3 cas examinés, la (les) saison(s) des pluies est (sont) significativement affectée(s). Sur l'Afrique de l'Est Equatoriale (Kenya, nord de la Tanzanie), les Hautes Terres d'Afrique montrent l'alternance d'une phase humide et d'une phase sèche au cours du cycle de la MJO. Les mécanismes pluviogènes font intervenir essentiellement la convection atmosphérique profonde. Sur les Basses Terres de l'est en revanche, et sur les plaines littorales, le pic de pluie est enregistré en opposition de phase par rapport aux Hautes Terres, et est relié à un renforcement des alizés depuis l'océan Indien. Une influence significative est également trouvée en Afrique Australe (sud de 15°S), et résulte d'un renforcement de l'anticyclone des Mascareignes, qui favorise via une circulation anticyclonique sur l'Afrique, un apport d'humidité sur la région depuis l'océan Indien tropical. Sur l'Afrique de l'Ouest enfin, la MJO est avant tout impliquée dans une baisse récurrente de la pluviométrie, et très secondairement seulement dans une amplification des cumuls journaliers. Cette dernière ne semble pas résulter uniquement de processus convectifs. L'exemple des Long Rains d'Afrique de l'Est (mars à mai) est ensuite utilisé pour explorer les interactions d'échelle dont la MJO est à l'origine. Aux pas de temps "courts", le cycle diurne de la convection est sensiblement modifié d'une phase de la MJO à l'autre ; les dates de démarrage de la saison des pluies et les évènements pluviométriques exceptionnels montrent également un calage très bon sur la phase de la MJO. Aux pas de temps "longs", une partie significative de la variabilité interannuelle des Long Rains est statistiquement corrélée à l'amplitude saisonnière moyenne de la MJO, qui semble dont rajouter régulièrement de la pluie sur la région plutôt que d'amplifier seulement les écarts entre les phases les plus humides et les plus sèches.
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Les implications de l'Accord de l'OMC sur les Aspects de Droits de Propriété Intellectuelle qui touchent au Commerce (ADPIC) sur l'accès aux médicaments en Afrique subsaharienneGollock, Aboubakry 12 December 2007 (has links) (PDF)
L'incitation à la recherche et développement, l'innovation et le prix sont au coeur de la problématique de l'accessibilité aux médicaments dans les pays en développement en général et dans les pays d'Afrique subsaharienne en particulier. La question centrale que pose cette thèse est de savoir dans quelle mesure l'Accord de l'OMC sur les Aspects des droits de propriété intellectuelle (DPI) qui touchent au Commerce (ADPIC) favorise l'innovation sans détériorer l'accessibilité aux médicaments dans ces pays. La thèse revient sur les fondements historique et théorique de l'Accord, analyse sa dynamique et examine sa rétroaction sur les lois nationales, les accords bilatéraux, régionaux et multilatéraux. Il semble in fine difficile de partager l'optimisme des partisans du renforcement et de l'harmonisation de la protection des DPI. Leurs effets sont doublement décevants pour les pays en développement. L'élévation des standards dans le domaine de la protection des brevets pharmaceutiques n'a pas induit une augmentation qualitative et quantitative des nouvelles molécules contre les maladies du type I et II qui touchent aussi bien les populations des pays pauvres que les populations des pays riches. Elle n'a pas stimulé les dépenses de R&D consacrées aux maladies du type III qui sévissent essentiellement dans les pays pauvres. Par ailleurs, l'accessibilité totale aux médicaments est contrariée. La baisse de l'accessibilité financière engendrée par des prix plus élevés n'est pas compensée par une hausse de l'accessibilité qualitative. En définitive, les effets pervers se cumulent. Nous formulons quelques propositions alternatives et complémentaires à l'Accord de l'OMC sur les ADPIC.
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Planification de l'électrification rurale décentralisée en Afrique subsaharienne à l'aide de sources renouvelables d'énergie : le cas de l'énergie photovoltaïque en République de DjiboutiPillot, Benjamin 04 September 2014 (has links) (PDF)
La remise en question du mode de développement des sociétés humaines a, sur ces 40 dernières années, profondément transformé le contexte énergétique mondial, se traduisant ainsi par l'instauration d'un nouveau cadre politique, dont les engagements auront notamment favorisé l'essor des énergies renouvelables. Par ailleurs, si l'électricité apparaît comme un vecteur fondamental du développement humain, le contexte des populations majoritairement rurales d'Afrique subsaharienne incite également à la recherche d'alternatives énergétiques adaptées. En substance, si les ressources renouvelables peuvent répondre de manière pertinente au défi de l'électrification décentralisée des zones rurales de la région, elles doivent toutefois représenter une solution qui, avant d'être politique, soit crédible sur les plans technique et économique. La République de Djibouti, petit pays situé dans la corne de l'Afrique, symbolise parfaitement les défis social, économique et énergétique de l'ensemble de la région, et des populations rurales en particulier. Avec un pays pauvre en ressources traditionnelles, mais présentant a priori un gisement solaire intéressant, nous avons alors privilégié l'étude des systèmes photovoltaïques (PV) dans le cadre de l'électrification décentralisée des populations rurales du pays. Comme d'autres ressources, ces systèmes, bien que reposant sur une technologie relativement ancienne, ont réellement pris leur essor au début des années 2000 avec les mesures incitatives du Protocole de Kyoto. Au cours de ces travaux, la République de Djibouti aura servi de cas d'étude à l'élaboration d'une méthodologie scientifique générale, centrée sur l'énergie photovoltaïque dans un cadre décentralisé, dont les résultats principaux ont vocation à être réutilisés par des pays structurellement voisins, c.-à-d. présentant le même contexte socio-énergétique. Evaluer la pertinence de la technologie photovoltaïque nécessitait, dans un premier temps, d'estimer le niveau et la répartition de la ressource solaire au sein du pays. Pour cela, nous avons construit un atlas de l'irradiation solaire horaire incidente sur le territoire, pour la période 2008-2011, à partir d'un modèle satellitaire de rayonnement. Afin de valider les estimations issues de cet atlas, nous les avons comparées aux mesures in situ relevées par deux stations météorologiques temporaires déployées, entre 2010 et 2013, sur quatre sites présentant des caractéristiques distinctes. Les résultats de cette comparaison ont montré que les estimations présentaient une bonne précision, avec notamment, pour l'irradiation journalière, une erreur relative maximale de 8,05 % et un coefficient de corrélation minimal de 0,8892. Finalement, la carte annuelle extraite de l'atlas a confirmé que le gisement solaire du pays, avec une irradiation moyenne de 5,87 kWh/m^2 par jour, constituait l'un des plus importants au monde. Si les modèles utilisant des données satellitaires permettent de retrouver le flux solaire incident au sol, ils ne tiennent en revanche pas compte des effets du relief local sur ce dernier. Ainsi, afin de tenir compte des effets d'ombrage engendrés par le terrain, nous avons développé une procédure dite de désagrégation, couplant l'utilisation d'un maillage numérique de terrain (MNT) aux cartes de rayonnement issues du modèle satellite. Pour ce faire, nous avons élaboré un modèle théorique afin de retrouver l'horizon autour d'un point donné, et validé celui-ci à l'aide d'une campagne de mesures topographiques en Corse. Ce dernier apparaît ainsi plus performant que les modèles existants, avec, d'une part, une précision plus élevée et, d'autre part, un temps d'exécution fortement réduit qui le rend bien adapté au traitement cartographique (nombre important de points). En définitive, en intégrant au rayonnement le gradient d'altitude et l'ombrage dû à l'horizon pour chaque pixel du MNT, nous avons pu enrichir le niveau de l'information fournie par la cartographie de l'irradiation globale. Bien que le gisement solaire soit l'indicateur principal du potentiel photovoltaïque, il est également nécessaire de considérer des paramètres secondaires, éléments de technologie et caractéristiques environnementales, qui permettent d'évaluer avec précision l'énergie électrique produite par un système PV quelconque. En combinant l'utilisation de différents modèles, nous avons ainsi pu intégrer à l'estimation finale du productible l'influence du rayonnement et de la température sur le rendement de conversion d'un module photovoltaïque. A cet égard, nous avons d'ailleurs développé une méthodologie empirique qui, en s'appuyant sur l'utilisation d'un réseau de neurones artificiels, permet de retrouver la température ambiante à travers un territoire à partir de données satellitaires de la température de surface terrestre. Finalement, nous avons construit une cartographie spatiotemporelle du productible PV qui, couplée à une évaluation multicritère de la pertinence de la technologie PV vis-à-vis des alternatives énergétiques classiques en matière d'électrification rurale, est destinée à faciliter la prise de décision pour les différents acteurs, publics ou privés, du domaine de l'énergie.
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Sélection des risques de morbidité et de mortalité en Afrique subsaharienne aux fins d’une tarification en assurance-vieOuedraogo, Nabassinogo 03 1900 (has links)
Résumé:
Les progrès réalisés dans le domaine médical ont permis un prolongement de l’espérance
de vie, l’amélioration de la qualité de vie des patients; ce qui implique aussi des
changements dans des domaines comme l’assurance-vie.
Le principe de la tarification en assurance-vie est basé sur la comparaison du risque
(probabilité) de décès d’un individu candidat à une police d’assurance à celui d’une population de référence la plus proche possible du candidat. C’est ainsi que l’analyse de la littérature médicale est devenue un outil indispensable dans la sélection des risques.
L’assurance-vie est présente en Afrique subsaharienne depuis environ deux cents ans, mais les assureurs ne disposaient pas jusqu'à nos jours d’outils de tarification spécifiques au contexte africain.
A notre connaissance notre travail est le premier effort de ce type à s’intéresser à ce sujet. Son objectif est d’élaborer un outil de tarification qui tiendra compte des aspects spécifiques de la mortalité et de la morbidité sur le continent africain.
Dans une première partie nous avons conduit une revue de la littérature médicale disponible sur différents problèmes de santé; dans une seconde étape nous avons identifié les facteurs de risque de morbidité et de mortalité afin de proposer une sélection des risques pour une
tarification.
Les résultats montrent que les études de mortalité, et principalement les cohortes de suivi à long terme sont rares en Afrique subsaharienne; la majorité des études sont de courte durée et en plus elles enrôlent un nombre restreint de patients. Ces insuffisances ne permettent pas une analyse actuarielle approfondie et les résultats sont difficiles à extrapoler directement dans le domaine de la tarification. Cependant, l’identification des facteurs
d’aggravation de la mortalité et de la morbidité permettra un ajustement de la tarification de base.
Le sujet noir africain présente un profil de mortalité et de morbidité qui est sensiblement différent de celui du sujet caucasien, d’où la nécessité d’adapter les outils de tarification actuellement utilisés dans les compagnies d’assurance qui opèrent en Afrique subsaharienne.
L’Afrique au sud du Sahara a besoin aujourd’hui plus que jamais de données
épidémiologiques solides qui permettront de guider les politiques sanitaires mais aussi
servir au développement d’une sélection des risques adaptés au contexte africain.
Ceci passera par la mise en place d’un réseau coordonné de santé publique, un système de surveillance démographique fiable et un suivi continu des mouvements de la population.
Pour atteindre un tel objectif, une collaboration avec les pays développés qui sont déjà très avancés dans de tels domaines sera nécessaire. / Abstract:
Progress in medical research has prolonged life expectancy, improved patient quality of
life; these changes translate in such domain as life insurance underwriting.
The principle of underwriting in life insurance is based on the comparison of the probability of death of an individual candidate for an insurance policy to the probability of death of a reference population closed to the candidate. A review and analysis then becomes an of the medical literature become an indispensable tool for risk selection.
Life insurance has been present in sub-Saharan Africa for approximately two hundred
years, but up to date the insurers do not have specific underwriting tools which are adapted to the African context. This work is the first one in our knowledge to explore risk selection for Life insurance in Africa. Its purpose is to elaborate underwriting tools which will take into account specific aspects of mortality and morbidity in sub-Saharan Africa. First, we made a literature review of all available medical publications on different health problems; then, in a second step, we sorted out the risk factors for both morbidity and mortality, in order to suggest algorithms for underwriting risk selection. It appeared rapidly that
mortality studies, and mainly long-term follow-ups, are scarce in sub-Saharan Africa. When they exist, they are of short duration, and enrol a limited number of patients. This makes our analysis and extrapolation of risk difficult for underwriting purposes. However identification of morbidity and mortality factors is important to allow some basic
underwriting. The black African has a mortality and morbidity profile which are
appreciably different from the one of a Caucasian subject. Consequently it will be
important to adapt the underwriting tools used for underwriting life insurance in sub-
Saharan Africa. Sub-Saharan Africa needs more than ever solid epidemiological data, and health policies implementation for the development of risk selection in insurance medicine.
These changes mean the implementation of a coordinated public health network, a reliable
demographic monitoring system and a continuous follow-up of the population’s migration.
To reach such objectives, the collaboration with developed countries which are already
very advanced in these fields will be very useful.
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La démocratisation au Togo et au Bénin : l'influence des stratégies des groupes d'oppositionMorency-Laflamme, Julien 10 1900 (has links)
Le Bénin et le Togo sont deux pays partageant plusieurs similitudes : ils ont tous les deux été colonisés par la France; leur niveau de développement économique est équivalent; leur histoire postcoloniale est marquée par les coups d’états et, à la fin des années 1980, par des vagues de revendications démocratiques. Celles-ci se sont soldées dans chaque cas par une conférence nationale et l’organisation d’élections générales. Malgré cette trajectoire similaire, seul le Bénin est devenu une démocratie consolidée. Pour expliquer cette différence, ce mémoire se penche sur l’influence des stratégies de l’opposition et sur les processus de transition. Ce mémoire démontre que le degré de cohésion des groupes d’opposition et les accords de ces derniers avec les gouvernements en place ont eu une profonde influence sur le succès ou l’échec des transitions démocratiques. / Benin and Togo have much in common: both countries are former French colonies; throughout the 20th century, both have achieved a comparable level of economic development; both are characterized by a postcolonial history marked by coups d’états and waves of protestations in favour of democracy in the 1980s. Moreover, in both cases, these waves of protestations resulted in National Conferences and multiparty elections in the early 1990s. Yet, in spite of these similarities, only Benin has succeeded in establishing a democratic state. This thesis attempts to determine why this is the cases. By examining the influence of the opposition parties’ strategies in the overall transition process of Benin and Togo, one concludes that the degree of unity among opposition groups and the various compromises made with the government exerts a critical influence on the success or failure of democratic transitions.
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Problématique d'une éducation à la sexualité en milieu scolaire dans les pays d'Afrique Subsaharienne : L'exemple du Cameroun / Issue of education about sexuality in schools in the countries of Sub-Saharan Africa : The example of CameroonWafo, François 07 June 2012 (has links)
L’éducation à la sexualité est une réponse opposable au comportement sexuel à risque desjeunes. Plusieurs instances internationales (Unesco, OMS, Onusida, Unicef) encouragent sonintégration à l’école, notamment dans les pays d’Afrique subsaharienne où la prévalence desITS et VIH/sida demeure élevée. Toutefois, l’absence d’un corpus littéraire de référence enéducation à la sexualité rend difficile cette intégration. L’implémentation de cette éducation àl’école dans les pays d’Afrique subsaharienne nécessite une prise en compte des spécificitéssocioéconomiques, culturelles, institutionnelles et des conceptions individuelles des jeunessur la sexualité, qui sont des déterminants de leurs comportements sexuels. La mobilisationdes enseignants sur cette tâche n’est pas acquise, notamment en raison de multiplesrésistances dont ils font preuve, et dont il convient d’isoler les origines.Cette thèse est consacrée d’une part à l’étude des conceptions des élèves sur l’éducation à lasexualité et leurs besoins éducatifs exprimés et d’autre part, à l’étude des conceptions et despratiques professionnelles des enseignants en éducation à la sexualité au Cameroun. Dans laperspective d’élaborer des modèles théoriques d’intervention, et des dispositifs de formationdes enseignants en éducation à la sexualité qui soient adéquats au contexte africain, notrerecherche explore les facteurs susceptibles d’influer tant sur la mise en œuvre que la réussitede cette action à l’école dans les pays d’Afrique subsaharienne en s’appuyant sur l’exempledu Cameroun. Elle repose sur une enquête par questionnaire menée auprès des élèves desclasses de quatrième et de troisième d’enseignement général (n=3071), et des enseignants dupremier cycle de l’enseignement général (n=368) du Cameroun.Cette recherche montre que les conceptions individuelles des élèves sont plutôt favorables àl’éducation à la sexualité à l’école et qu’ils considèrent l’école et les enseignants comme desacteurs légitimes de cette éducation. Discutant peu de sexualité avec leurs parents, leursprincipales sources d’information est la télévision, l’école et Internet. Les élèves émettent desbesoins éducatifs s’articulant autour des cinq dimensions de la sexualité.Contrairement aux élèves, les enseignants ont des conceptions plutôt défavorables àl’éducation à la sexualité à l’école, renforcées par le peu de pratique qu’ils ont en éducation àla sexualité et le manque de formation. Près de la moitié des enseignants se dédouanent decette mission et remettent en cause son inclusion à l’école. Ils affichent une méconnaissancetant des besoins et des attentes réelles des élèves en éducation à la sexualité que des effets decette action éducative sur la santé des jeunes. Ils entretiennent également un fort sentimentd’incompétence pour cette action éducative. Pourtant, ces enseignants sont majoritairement enaccord avec le fait que l’éducation à la sexualité des jeunes est vraiment nécessaire. / Education on sexuality or “sex education” aims to reduce risky sexual behaviour amongadolescents and young adults in particular. Several international organisations (UNESCO,WHO, UNAIDS, UNICEF) encourage sex education in schools, particularly in countries ofsub-Saharan Africa where sexually transmitted infections (STI) and HIV/Aids remainfrequent. However the lack of literature on sex education in schools makes implementing suchpolicies difficult. Developing sex education in schools of sub-Saharan Africa requires takinginto account the specific socio-Economic, cultural and institutional contexts of these countries,as well as the individual conceptions that young people have of sexuality and whichdetermine their sexual behaviour. Teacher involvement in this task is not evident either, asteachers tend to resist implementing sex education for various reasons that should beidentified and analyzed.These PhD thesis studies pupil conceptions of sex education and the needs they identify inthis domain on one hand, and the conceptions and professional practices of teachers in sexeducation on the other hand, in the country of Cameroon. With the purpose of contributing thedevelopment of theoretical models of intervention and a framework for teacher training in sexeducation adapted to the African context, our research attempts to identify the factors thataffect the implementation and the success of sex education in sub-Saharan Africa via the caseof Cameroon. Our study is based on a survey of middle-School pupils (n=3071) and a surveyof general education teachers (n=368) in Cameroon.Results show that pupil individual conceptions are favourable to sex education in schools, andthat pupils consider their teachers and their schools to be legitimate providers of sexeducation. Pupils rarely discuss sexuality with their parents, whereas their main sources ofinformation on sexuality are the television, school, and the internet. The pupils expressededucational needs encompassing the five dimensions of sexuality.In contrast, we found that teachers do not tend to perceive sex education in schoolsfavourably. This position appears to be to be linked to their limited experience of teachingsexual education, and the lack of training they have received in the teaching of sex education.Nearly half of the teachers interviewed do not feel concerned by the subject and feel that sexeducation should not be taught in schools. Also teachers demonstrated an overall lack ofunderstanding of pupil needs and expectations as well as the impact that sex education couldhave on the health of their pupils. Many teachers maintain the position that they are notcompetent and in sex education and even that it is not their role. However the majority of theteachers investigated do agree that there is a real need for sex education for adolescents and young adults.
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Utilisation du modèle CEPAC en appui à la recherche clinique dans le domaine de la prise en charge des adultes infectés par le VIH en Afrique sub-saharienne / The use of the CEPAC model to support clinical research in the era of the care of HIV-infected adults in sub-Saharan AfricaOuattara, Eric 17 December 2012 (has links)
Dans la première partie de ce travail, nous passons en revue les sujets qui ont fait l’objet d’essais thérapeutiques randomisés dans le domaine de la prévention et de la prise en charge de l’adulte infecté par le VIH en Afrique sub-saharienne. Nous en tirons deux conclusions : (i) que beaucoup de questions de recherche n’ont pas été explorées par des essais, soit parce qu’elles n’ont pas été jugées prioritaires, soit parce qu’un essai pour répondre à la question n’était pas jugé possible ; (ii) que les essais ayant des résultats positifs débouchent souvent eux même sur de nouvelles questions, notamment sur l’interprétation à donner à leurs résultats, les implications pratiques, les projections à long terme, et la réplicabilité dans différents contextes. Il arrive que ces questions paralysent les décisions. La question se pose donc d’utiliser au mieux les outils complémentaires aux essais thérapeutiques, incluant l’outil « modélisation ». Dans la deuxième partie, nous situons les modèles multi-états d’histoire naturelle de la maladie dans le spectre des différents modèles mathématiques utilisés en recherche médicale, et nous décrivons en détail un de ces modèles, le modèle « Cost Effectiveness of Preventing Aids Complication » (CEPAC) conçu aux USA, et développé puis appliqué ensuite dans la collaboration « CEPAC international » avec des équipes françaises, ivoirienne, Sud-Africaine et indienne pour des analyses cout-efficacité. Dans la troisième partie, nous utilisons le modèle CEPAC pour explorer deux questions : La première question porte sur le choix entre efavirenz, potentiellement tératogène, et la névirapine, pouvant être responsable d’une toxicité sévère, pour servir de base à la première ligne de traitement antirétroviral chez les femmes en âge de procréer en Afrique subsaharienne. En projetant à 10 ans la survie chez la mère et le nombre cumulé de malformations chez l’enfant, nous montrons que la tératogénicité de l’efavirenz devrait être 2,3 fois plus élevée que celle de la nevirapine pour que le nombre de malformations chez les enfants dont les mères ont pris de l’efavirenz soit supérieur au nombre de décès chez les femmes qui ont pris de la nevirapine. La deuxième question porte sur l’efficacité et le coût-efficacité de plusieurs stratégies thérapeutiques après l’échec de la deuxième ligne de traitement ARV chez des adultes en Côte d’Ivoire. Cette analyse montre que l’utilisation des médicaments ARV de troisième ligne serait dores et déjà non seulement efficace mais également coût-efficace en Côte d’Ivoire, si elle était utilisée dans une stratégie comportant une phase de renforcement intensif de l’adhérence avant décision de changement de ligne. En conclusion, nous proposons de définir en quatre groupes les situations dans lesquelles la modélisation peut aider la recherche clinique : (i) pour aider à la conception d’un essai clinique ; (ii) pour mettre en perspective les résultats d’essais cliniques, en les projetant à plus long termes ou dans différents contextes ; (iii) pour étudier une question pour laquelle un essai clinique n’est pas faisable ; (iv) pour stimuler la réflexion sur de nouvelles questions sur lesquelles il n’y a pas encore eu d’essai. En même temps qu’on expérimente l’utilisation pratique de ces modèles, il y a également une réflexion à avoir sur les aspects de validation, de transparence et de standardisation, notamment au moment de la publication des études, pour les rendre accessibles aux cliniciens et aux chercheurs qui ne sont pas familiers avec la modélisation. / In the first part of this work, we review the issues that have been the subject of randomized clinical trials in the field of prevention and care of HIV-infected adults in sub-Saharan Africa. From this research, we draw two conclusions: (i) many research questions have not been explored with clinical trials, either because they were not considered as a priority, or because conducting a trial was not a feasible way to answer the question; (ii) trials with positive results often lead to new issues, especially regarding interpretation of results, practical implications, long-term projections, and replication in different contexts. At times, these issues paralyze health decisions. The question therefore becomes how to best use tools that complement clinical trials, including "disease modelling" tools. In the second part of this work, we place multi-state models of natural history of disease within different mathematical models used in medical research. We describe, in detail, one of these models--the “Cost Effectiveness of Preventing Aids Complication” (CEPAC) model, designed in the USA and then developed and implemented by the “CEPAC-International” collaboration, which includes French, Ivorian, South African and Indian teams, to conduct cost-effectiveness analyses. In the third part, we use the CEPAC model to explore two questions: The first question is concerned with whether to use efavirenz, which is potentially teratogenic, or nevirapine, which can induce severe toxicity, in first-line antiretroviral regimen for women of child-bearing age in sub-Saharan Africa. Projecting at 10 years the survival of the mothers and the cumulative number of malformations in their children, we show that the teratogenicity of efavirenz would have to be 2.3 times higher than that of nevirapine for the additional number of defects in children whose mothers are taking efavirenz to be greater than the number of additional deaths among women who are taking nevirapine. The second question focuses on the effectiveness and cost-effectiveness of different treatment strategies after the failure on second-line antiretroviral therapy (ART) in HIV-infected adults in Côte d'Ivoire. This analysis shows that the use of third-line ART would be effective and cost-effective in Côte d'Ivoire, if used within a strategy that mandated an intensive adherence reinforcement intervention before deciding to switch patients to third-line. In conclusion, we define four situations within which modelling can help inform clinical research: (i) to assist the design of clinical trials, (ii) to put in perspective the results of clinical trials, by projecting the results in the long term or in different contexts, (iii) to study any questions for which a clinical trial is not suitable, (iv) to fuel the discussion on new issues for which testing has not yet be done. While we experiment with the practical use of these models, we also have to reflect on the validation, standardization, and transparency of the model, especially at the time of publication, to make sure studies are accessible to clinicians and researchers who are not familiar with modelling.
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Les entreprises privées dans l’action publique de lutte contre le VIH/sida en Côte d’Ivoire : un acteur comme les autres ? / Private companies and public action engagement in the struggle against HIV/AIDS in Ivory Coast : an actor like the rest ?Bekelynck, Anne 13 March 2015 (has links)
A la fin des années 1990, en Afrique subsaharienne, des grandes entreprises privées mettent en œuvre des programmes pionniers d'accès aux antirétroviraux (ARV) pour leurs employés. A partir des années 2000, elles sont invitées à poursuivre leurs efforts et à devenir des partenaires de cette action publique, de la prévention et de la prise en charge thérapeutique. Dans ce contexte, elles interviennent aux côtés d’autres acteurs : Etats, organisations internationales, organisations non gouvernementales (ONG), réseaux de professionnels de santé et associations. Ces initiatives des entreprises privées sont communément relatées comme des stratégies rationnelles de préservation du « capital humain » et de la productivité des entreprises. Cette thèse de sociologie politique vise à explorer l’articulation des logiques bioéconomiques, politiques, sociales et symboliques qui ont été au cœur de la mobilisation du secteur privé dans la lutte contre le VIH/sida en Côte d’Ivoire. Les modalités et les effets de cette « publicisation » inédite d’un acteur privé lucratif au sein d’une action publique de santé sont explorés à un niveau local. Cette recherche s’appuie sur une enquête qualitative conduite en Côte d’Ivoire auprès des acteurs de 30 entreprises privées. Des entretiens ont été réalisés avec des membres du personnel médical des entreprises, des cadres, des employés vivant avec le VIH, des responsables de politiques publiques, professionnels de santé et acteurs associatifs. Une comparaison asymétrique avec le Cameroun a également été opérée afin de confirmer et de nuancer les hypothèses de recherche. La mobilisation des entreprises privées dans la lutte contre le VIH/sida est portée par une rhétorique mondiale, laquelle promeut la synergie des partenariats public-privés. En proposant une sociologie politique de l’action publique au prisme des entreprises privées, cette recherche met en évidence les paradoxes des politiques multisectorielles. Elle montre la manière dont la politisation d’une action publique tend à « dé-différencier » les entreprises privées des autres acteurs, c’est-à-dire à gommer leurs spécificités (rôle de modèle, lieu de production de vulnérabilités, accès à la santé différencié). / By the end of the 1990s in sub-Saharan Africa, huge companies in the private sector commenced the implementation of antiretroviral therapy (ART) programmes for the benefit of their employees. From the early 2000s, these companies have been invited to pursue efforts to also engage as partners in prevention and treatment policies, alongside other diverse actors: states, international organisations, NGOs, health professionals, civil society, etc. These private initiatives are usually reported as rational strategies aimed at preserving the “human capital” and productivity of the organisations. Approaching this study from a political sociology perspective, this PhD dissertation analyses the interaction of the bioeconomic, political, social and symbolic rationales that have underpinned the mobilisation of private companies in the struggle against HIV/AIDS in Ivory Coast. This research also explores the modalities and effects of this unprecedented “publicisation” of a private actor within the context of wider public health action at a local level. This study is supported by qualitative investigation conducted among 30 private companies in Ivory Coast. In addition, series of in-depth interviews were conducted with various actors involved in the HIV/AIDS sector (international organisations, the government, physicians, employees living with HIV/AIDS, civil society, etc.). Furthermore, an asymmetrical comparison with Cameroon has benefited this research by helping to confirm and refine the hypothesis. Global rhetoric advocating the synergy of public-private partnership has indeed supported the mobilisation of private companies in the fight against HIV/AIDS. By examining public action in regard to private companies, this research highlights the paradoxes of multisectoral policies. It demonstrates how these private actors, through the dynamics of politicisation, tend to be “de-differentiated” from other actors, thereby erasing their characteristics (social model, employee vulnerabilities, differentiated access to public health).
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Ce que le « dispositif » fait au travailleur « sans-papiers » : analyser l'emploi et les rapports à l'emploi de migrants dits « sans-papiers », originaires de la vallée du fleuve Sénégal, à Paris, au prisme de la régularisation exceptionnelle au titre du travail / What the "scheme" does to the undocumented worker : analyse the employment and employment relationships of undocumented workers from the Senegal valley, through the prism of the exceptional legalization through workingZougbede, Emeline 23 November 2016 (has links)
La présente recherche entend analyser les emplois occupés par des migrants dits « sans-papiers », originaires majoritairement de la vallée du fleuve Sénégal, à Paris, à la lumière des processus de régularisation par le travail dont ils sont l'objet. En mobilisant les notions d'« identités de papiers » (Dardy [1991] 1998 ; Noiriel, 1998, 2007 ; Bruno, 2010) et d'« interstices de jeu », la thèse, basée sur une approche sociologique qualitative et inductive, cherche à mettre à jour les mécanismes et logiques à l’œuvre dans la mise au travail d'une population particulière qui est celle d'étrangers en situation irrégulière. Aussi, l'absence d'un titre de séjour en règle a-t-il pour effet la mise en relation de ces migrants avec des secteurs d'emploi déterminés dans un espace économique particulier, et pour lesquels les emplois observés relèvent du marché du travail dit secondaire, voire exogène, aux formes d'emploi précaires et instables. Si les migrants rencontrés acceptent ces emplois précaires et quelque peu dévalorisés, c'est parce que le travail (et le salariat qu'il permet) définit les situations migratoires observées. Pour autant, l'adéquation entre une offre et une demande de travail tire en partie sa légitimité de l'État français. Aussi, les processus de régularisation par le travail en viennent-ils à déterminer partiellement la rencontre entre cette offre et cette demande de travail, la justifier en la normalisant pour partie. Du reste, si l’État en vient à légitimer cette rencontre, c'est aussi au moyen d'une récupération au profit d'une « instrumentation » (Lascoumes, 2003) de la figure du « Travailleur Sans-papiers », énoncée et revendiquée par la grève de 2008-2010. En somme, l'observation des situations d'emploi (notamment dans la répétition des postes occupés et des formes d'emploi) amène à considérer la constitution d'une population au travail, permise par la reconnaissance par l’État de la figure du « Travailleur Sans-papiers ». Les procès de régularisation au titre du travail dessinent la figure du « Travailleur Sans-papiers » et décident si l'étranger en situation irrégulière peut être régularisé par le travail ou non, par le jeu de catégorisations que produit l’État. Et la thèse défendue est la suivante : l'emploi des migrants dits « sans-papiers » s'arrime à des logiques économiques qui assurent la mise en place et la permanence de formes d'emploi particulières. Ces formes d'emploi se nourrissent de la précarité des postes occupés et de la relation salariale contractée. Dans le cas des migrants rencontrés, elles renvoient à la production de formes d'infra-citoyenneté, sous-tendues par des logiques politiques (dans la gestion des flux migratoires et des politiques de main-d’œuvre) que la régularisation par le travail vient couronner. La figure du « Travailleurs Sans-papiers » telle que l'a promue la grève de 2008-2010, mais reprise dans les processus de régularisation au titre du travail, est alors l'archétype du travailleur régularisable et le travail des sans-papiers en est sa logique-même. Ils sont tous deux déterminés par un dispositif singulier de biopolitique. / This research deals with the employment of undocumented people from the Senegal valley, in Paris and the legalization processes. Mobilizing the two concepts of "identify of papers" Dardy [1991] 1998; Noiriel, 1998, 2007; Bruno, 2010) and "interstices of game", this doctoral thesis, based on an sociological and inductive approach, highlights the mechanisms and logics that are inherent to putting undocumented people into work. From there, the lack of residence permit implies the inscription of these migrants in specific sectors of activities. Therefore, employments are registered in the secondary labour market, if not an exogenous market, where employment and its forms are very precarious. If migrants take these jobs, it is because work is the key parameter in the migratory situations. The balance between supply and demand of labour draws its legitimacy from the French State. Indeed, leglization processes determine this balance, and justify it by normalizing it. The legitimacy of French State is allowed by a recovery and "instrumentation" (Lascoumes, 2003) of the figure of "Undocumented Worker", which was first introduced during the strike of 2008-2010. In other words, the employment situations lead to discuss of the production of a specific labour force by the State. The legalization processes are based on the figure of "Undocumented Worker" and by this manner elect the alien in an irregular situation who will be regularized. This lead to formulate the following argument: the employment of undocumented migrants is due to economic logics which establish specific forms to putting undocumented people into work. This is guaranteed by precariousness of status employments, enables to produce forms of a low citizenship that political logics reinforce. Thus, the legalization process supports this perspective. The figure of "Undocumented Worker", from the strike of 2008-2010, is used by the French State to justify the legalization process by work. All these elements are included by a manner of governing that is attached to a particular scheme of biopolitic.
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La liaison entre les nouvelles formes de crédit et le développement en Afrique subsaharienne / The linkage between new forms of credit and develompent in sub-Saharian AfricaDjade, Komi 02 July 2008 (has links)
Cette recherche est une contribution au débat sur la possibilité de concilier rentabilité, faible coût du crédit et large portée relative des institutions de microfinance. Elle discute aussi l’efficacité des subventions accordées à ces institutions. Enfin elle cherche à articuler la microfinance et la croissance économique dans les pays d’Afrique subsaharienne. Notre étude produit des résultats qui tendent à montrer qu’en Afrique subsaharienne les institutions de microfinance issues de la privatisation directe ou indirecte d’anciens réseaux de collecte étatiques ont une rentabilité négative mais touchent un grand nombre de personnes. A l’inverse les institutions de microfinance d’origine locale ont une taille relative beaucoup plus faible, leur part dans la distribution du crédit total à l’économie est faible, mais elles sont rentables. Deuxièmement la politique de subventions doit encourager les institutions à devenir autonomes plutôt que chercher à pérenniser les situations acquises d’endettement, tout en cherchant à réduire l’effet des coûts fixes sur le taux du crédit. Finalement, de la nature de la politique économique dépendra le développement relatif des secteurs formel et informel. Par exemple, une politique monétaire restrictive favorisera le secteur informel alors qu’une politique monétaire expansionniste favorisera le secteur formel. / The aim of this dissertation is to contribute on the debate about the possibility to reconcile return, low cost of credit and high relative outreach of microfinance institutions. It deals with efficiency of the granted subsidies to these institutions and at last with the interaction between microfinance and economic growth in sub-Saharan Africa. The results of our study tend first of all to suggest that, in sub-Saharan Africa, microfinance institutions coming from the direct or indirect privatization of public development banks have a negative return but a high level of outreach, whereas microfinance institutions coming from local groups have a relative low size but are profitable and self-sufficient. The ratio of their gross loan portfolio to total loan is marginal. Secondly, subsidy policy should enforce microfinance institutions to become self-sufficient rather than perpetuate overdraft situations coming from the past. It should also aim at reducing fixed cost on loan rate. The development of formal and informal markets will depend on the nature of economic policy: a restrictive monetary policy will increase the informal market while an expansionist monetary policy will increase the formal market.
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