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La collaboration au féminin : les livres surréalistes de Lise DeharmeBeauchamp Houde, Sarah-Jeanne 03 1900 (has links)
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Rimbaud et le rimbaldisme. XIXe-XXe siècle / Rimbaud and rimbaldism. 19th century-20th centuryCavallaro, Adrien 18 November 2017 (has links)
Notre thèse a pour but de refonder les études de réception rimbaldiennes en substituant à la notion négative de mythe, forgée par Étiemble dans les années 1950, la notion positive de rimbaldisme. Alors que le mythe envisage la réception rimbaldienne comme une erreur d’interprétation collective et veut séparer l’œuvre de Rimbaud de sa réception, le rimbaldisme entend évaluer ce qui unit l’œuvre et sa réception, en adoptant un point de vue avant tout poétique. Notre corpus comprend les auteurs de réception les plus importants de la fin du XIXe siècle, moment de la réception symboliste de Rimbaud, au début des années 1950, au moment où la critique universitaire prend le relais d’une critique d’écrivains : Aragon, Breton, Claudel, Jacques Rivière, Léon-Paul Fargue, Max Jacob, Gustave Kahn, Verlaine notamment en sont les figures les plus importantes. Les enjeux d’une telle réflexion (historiographiques, herméneutiques, poétiques) sont rimbaldiens et extrarimbaldiens. L’approche littéraire de la réception permet de penser le devenir de l’œuvre rimbaldienne au XXe siècle, tout en livrant des enseignements sur cette œuvre elle-même. Elle permet aussi d’envisager une langue de la modernité poétique, une grammaire mentale selon laquelle la poésie moderne elle-même est théorisée sur notre période. / The aim of this thesis is to reforge the rimbaldian reception studies by substituting rimbaldism, a positive notion, for the negative notion of myth, invented by Étiemble in the early 1950’s. While myth is described as a collective error of interpretation and distinguishes between Rimbaud and the reception, rimbaldism is a way to pay attention to the links between these two fields ; the point of view is strictly poetical. The corpus includes the most important rimbaldian authors from the end of the 19th century, at a time when a symbolist reception was promoting Rimbaud’s works, to the middle of the 20th century, at a time when the writers criticism is progressively overwhelmed by universitary criticism : Aragon, Breton, Claudel, Jacques Rivière, Léon-Paul Fargue, Max Jacob, Gustave Kahn, Paul Verlaine are the most important authors of this corpus. The issues of such an analysis (historiographical, hermeneutical and poetical) are rimbaldian and extrarimbaldian. The literary approach of reception is a way to think about what becomes of Rimbaud’s poetry during the 20th century, and at the same time it is an original way to study this poetry. But the main issue is the approach of an original modern language, a sort of collective mental grammar according to which modern poetry itself is theorized during the period.
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La postérité du scandale : petite histoire de la réception critique de Sade dans la première moitié du XXe siècle françaisTrahan, Michaël 08 1900 (has links) (PDF)
Dans une perspective historique, ce mémoire s'intéresse à une certaine tradition interprétative de l'œuvre du marquis de Sade, de Guillaume Apollinaire à Pierre Klossowski en passant par Georges Bataille et le groupe surréaliste. S'inspirant à la fois des travaux en esthétique de la réception et des théories de la lecture (Jauss, Fish, Charles), ainsi que de la notion de figure (Auerbach, Gervais), il procède à une « critique de la critique » en retraçant les grands moments de la période dite de la « dialectisation » de la réception de l'œuvre de Sade - celle qui fait suite à la « médicalisation » et qui précède sa « textualisation », selon les catégories mises de l'avant par Michel Delon. S'il s'agit en premier lieu de faire l'archéologie de la figure de Sade pendant le XIXe siècle français, il s'agira ensuite de montrer que c'est sous un mode conflictuel que l'œuvre sadienne circule au sein de l'avant-garde dans la première moitié du siècle suivant. Dans les lectures de Sade qui seront convoquées, une place particulière sera faite à la polémique qui éclate entre Georges Bataille et André Breton dans les années vingt, puisqu'au cœur de cette querelle d'interprétation sont mis à nu certains enjeux de pouvoir qui travaillent toute gestion d'héritage. En ce sens, ce mémoire se propose, dans l'esprit de ce que Nathalie Heinich nomme l'« anthropologie de l'admiration », de mesurer ce que l'on pourrait appeler l'« effet Sade » dans l'entre-deux-guerres français : la glorification souterraine dont sa figure a été l'objet et qui amène ceux qui veulent s'en prendre à un certain ordre du monde à chercher sous son « envergure contradictoire » (Annie Le Brun) le terreau fertile qui leur est nécessaire pour ancrer leurs révoltes. Autrement dit, il s'agira de cerner comment et pourquoi, après que le sceau de l'interdit ait pesé aussi longtemps sur l'œuvre sadienne, elle est devenue l'une des références majeures de la critique française du dernier siècle.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : littérature et scandale, anthropologie de l'admiration, conflits de lecture, réception critique, posture de l'héritier, figures, marquis de Sade, Georges Bataille, André Breton, surréalisme.
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Continuité et métamorphoses du surréalisme bruxellois : la poétique de l’illisible chez Christian DotremontLupu-Onet, Raluca 11 1900 (has links)
Cette thèse pose la question de la fortune remarquable du surréalisme en Belgique et porte particulièrement attention à la poétique de Christian Dotremont qui, après une période surréaliste, trace le premier logogramme en 1962. La partie initiale de notre recherche interroge ses rapports avec le groupe surréaliste bruxellois (Paul Nougé et René Magritte), préoccupé par le refus de l’œuvre. Cette démarche subversive se transforme dans l’art expérimental du groupe Cobra (communauté artistique fondée en 1948 par Dotremont). Nous nous intéressons à cette évolution d’une préoccupation logocentrique (où le mot compte pour le contenu qu’il véhicule : il s’agit de la poétique « primitive » de Nougé et des objets bouleversants de Magritte) vers l’exploration du mot comme trace, comme scription et, par là même, comme source de poésie. La deuxième partie de notre recherche traite de l’époque Cobra où se forge ce que nous appelons la poétique du visible chez Dotremont dont le résultat est la découverte du pouvoir créatif du mot en tant que matière, en tant que trace manuscrite. Ces expérimentations centrées sur la matérialité du langage préparent le cheminement artistique de Dotremont vers l’invention du logogramme (objet d’analyse de la troisième partie de la thèse).
Dans l’idée d’une légitimation du logogramme en tant que nouveau genre poético-pictural, nous relevons ses invariants créateurs : sans pour autant se soumettre au modèle pictural, celui-ci n’est ni peinture des mots, ni mot-tableau, il exploite la matérialité de la lettre comme source poétique : genre transfrontalier qui ne cesse de mettre en question et d’inclure dans sa cinétique la métamorphose de sa réception. / The main focus of our research points out the noteworthy longevity of the Belgian surrealist group. Thus, we have chosen to analyze the poetic and artistic works of one of its most important representative, Christian Dotremont. His interartistic poetics (beginning with a surrealist phase and continuing until the invention of the logograms in 1962) is in fact symptomatic for the complete transformation of the Belgian movement. Consequently, the first part of our research examines Dotremont’s contacts and collaborations with the surrealist group (Paul Nougé and René Magritte), mainly interested by subversive creative works. Their negative technique is transformed by Dotremont into experimental art along with his own group founded in 1948, Cobra. The second part of this research would particularly like to draw attention to this evolution from a logocentric artistic point of view in which the word is important for its meaning (Nougé’s “primitive” poetry theory or Magritte’s praxis of “objets bouleversants”) toward Dotremont and Cobra’s discovery of the word as materiality, as scription, and as poetic source. This is the object of the second part of our thesis, where we explore Cobra “poetics of visible”: the pictorial and poetic importance of painted not written texts, words or letters. Cobra collective inventions investigate the aesthetic results of in-between artistic techniques and also emphasize Dotremont progression from a subversive surrealist literary point of view to the invention of logograms. This hybrid creation, the logogram, is examined in detail in the third and last part of our thesis.
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L’humanisation dans l’œuvre de Jules Supervielle / Humanization in Jules Supervielle’s worksFischbach, Sophie 21 November 2014 (has links)
Dans « En songeant à un art poétique », Jules Supervielle définit sa poésie comme une entreprise d’humanisation. Quelle acception convient-Il de donner à ce terme, et en quoi se révèle-T-Il pertinent pour aborder l’œuvre de l’écrivain ? C’est à cette question que tente de répondre cette thèse, en cherchant à déterminer le sens qu’il convient de donner à l’humanisation à partir du double héritage de l’humanisme de la Renaissance et de l’humanitarisme romantique, et en s’appuyant sur des manuscrits et des correspondances en partie inédits. Dans une première partie, l’étude de la théorisation de l’humanisation chez Supervielle nous amène à mener une réflexion ressortissant de l’histoire des idées et de l’histoire littéraire, en nous penchant sur l’idée de la littérature développée par l’écrivain, et en analysant le rôle joué par Jean Paulhan et par René Étiemble dans l’apparition de cette idée. La seconde partie analyse la genèse diachronique de l’humanisation, au sein d’un essai de géographie poétique qui se focalise sur le tournant que constituent les années 1920 et 1930. La troisième partie est consacrée à l’étude de la genèse synchronique, considérant l’apparition de l’humanisation dans les divers états d’un texte, en poésie, en prose et au théâtre. L’étude de l’humanisation dans l’œuvre de Jules Supervielle permet ainsi de préciser le paysage littéraire et l’interpénétration des idées de la littérature qui se développent dans la première moitié du XXe siècle, en marge du surréalisme. / In « En songeant à un art poétique », Jules Supervielle defines his poetry as an attempt at humanization. How should this term be understood, and how does it enlighten Supervielle’s work ? In order to answer this question, this dissertation sets out to define the meaning of humanization through the lens of the double legacy of the humanism of the Renaissance and the humanitarianism of Romanticism, and in the light of partly unpublished manuscripts and letters. In the first part, this dissertation studies how Supervielle theorizes humanization. It leads to an analysis of a history of ideas and of literature, in order to define Supervielle’s conception of literature and in order to assess Jean Paulhan’s and René Étiemble’s roles in this theorization. The second part is a chronological study of humanization that takes the form of an essay of poetic geography. It focuses particularly on the work of the 1920’s and 1930’s. The third part is a genetic one : we study how humanization appears in the different states of a poem, a prose and a drama. The Study of humanization in Supervielle’s works enables us to have a better understanding of the literary landscape and of the entanglement of literary ideas in the first half of the twentieth century, in the margins of Surrealism.
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Le poids du réel. Les surréalistes bruxellois et l'objet dans les années 1940Godet, Marie 18 January 2017 (has links)
Cette thèse se propose d’étudier le surréalisme bruxellois durant les années 1940, à travers le prisme de l’objet. Les termes d’héritage, de poncif, de génération, d’avant-garde et de scandale en façonnent le cadre. Le poids des événements historiques s’y fait continuellement ressentir. Particulièrement peu unifiées sur le plan politique et artistique, les années 1940 sont synonymes d’intenses turbulences pour le surréalisme, officiellement lancé en 1924. Les jeunes poètes qui entament leur parcours à cette époque sont pratiquement nés au même moment que le mouvement dans lequel ils s’insèrent. La rencontre entre ces surréalistes débutants et un mouvement ayant ses principaux coups d’éclat derrière lui crée une dynamique à laquelle l’énergie de ces années difficiles est en grande partie redevable. Divers phénomènes sont observés : la constitution d’une « deuxième génération » surréaliste, une interrogation sur la pertinence et les moyens d’action du mouvement, des modifications dans les relations avec les surréalistes parisiens. Enfin, l’instabilité politique force chaque membre du mouvement à repenser ses rapports au réel. L’utilisation de l’objet par les surréalistes est intimement liée à ces soubresauts continuels. Suivant un déroulement chronologique, la thèse aborde quatre épisodes de l’histoire du groupe surréaliste bruxellois durant cette décennie, en suivant plus particulièrement le parcours de Marcel Mariën, Christian Dotremont et René Magritte. Elle s’ouvre à la veille de la Seconde Guerre mondiale ; la deuxième partie est consacrée à l’Occupation. La troisième partie étudie l’année 1945 et en particulier une exposition organisée par René Magritte en décembre 1945 et janvier 1946, dans laquelle les objets sont présents en nombre. La quatrième partie se consacre aux dernières années de la décennie. Christian Dotremont quitte le surréalisme via la création du surréalisme-révolutionnaire et de Cobra avant de réaliser une exposition d’objets en été 1949. L'étude de cette décennie dans sa globalité permet plus largement de donner un éclairage inédit sur cette partie de l'histoire du surréalisme. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Joseph Cornell (1903-1972) et ses muses: étude monographique à partir des sources iconographiques et littérairesLecomte, Isabelle 25 June 2010 (has links)
Joseph Cornell (1903-1972) est un artiste américain très connu dans son pays mais peu étudié en Europe. Le catalogue raisonné de son œuvre n'est toujours pas établi à ce jour. <p><p>Tout au long de sa vie, ses sources d'inspiration sont intimement liées à la femme. Cette thèse souhaite aller plus loin que les études existantes: d'une part en envisageant la femme dans tous ses rôles (danseuse, diva, écrivaine, amie, starlette,) et d'autre part, en étudiant la série qui lui est consacrée. Ce regard minutieux sur les variations au sein d'une série est l'un des points forts et totalement inédits de cette thèse. Il permet d’observer le renouvellement de l’obsession et le goût pour la collection, au sens où Baudrillard l’entend.<p><p>En première partie, l'angle d'approche consiste à observer, les stratégies de l'artiste qui tente de s'approprier la femme par la mise en boîte, en bouteille, en dossier, <p><p>En deuxième partie, nous observerons la manière dont il installe une distance qui permet à la muse de rester inaccessible – au sens romantique voire nervalien du terme. La distance peut-être d'ordre surnaturel: la femme prend alors les traits d'une fée ou d'une sylphide ;temporelle (la muse est imaginée enfant) ;spatiale (la muse prend vie sous forme de constellation). Autre stratégie d'évocation: "le portrait sans visage" où le corps de la muse est totalement absent, seul « un objet symbolique) fait référence à la femme désignée. Il peut s’agir d’une chambre ou d’une lampe de mineur pour évoquer Emily Dickinson ou une poupée pour évoquer La Belle au Bois dormant. Vers la fin des années cinquante, Cornell réalise des « boîtes-mémoriaux » en hommage à des jeunes trop tôt disparues. <p><p>La troisième partie tente d’étudier comment Cornell « transcende » l’idée de mort. <p><p>Enfin, en quatrième partie, nous dresserons un bref inventaire des collages des années soixante ayant comme thème central le nu féminin. Cornell quittant un matériel « nostalgique » afin de « charge d’innocence » des images qu’il considère comme érotiques.<p> <p><p>Cette étude s'appuie, entre autres, sur une vingtaine d'œuvres analysées qui n'ont jamais été publiées, une trentaine d'autres qui n'ont jamais été commentées. Plus d'un tiers des œuvres choisies bénéficient d'une recherche de sources totalement inédites, se voyant ainsi placée sous un nouveau regard interprétatif. Et enfin, les œuvres sont mises en rapport avec les sources littéraires qui les ont nourries (Aurélia de Gérard de Nerval, Le Portrait de Jennie, la poésie d’Emily Dickinson, la biographie de Marilyn Monroe ou les écrits de Mary Eddy Baker, …). <p> / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La poésie graphique : Christian Dotremont, Roland Giguère, Henri Michaux et Jérôme Peignot / Graphic poetry : Christian Dotremont, Roland Giguère, Henri Michaux and Jérôme PeignotPelard, Emmanuelle 01 March 2013 (has links)
L’objet de cette thèse est de définir un type de poésie visuelle moderne (XXe-XXIe), que nous avons nommé la poésie graphique et qui attache une importance considérable à l’expérimentation plastique du signe graphique, qui manifeste une conscience aiguë des ressources visuelles de la graphie et entend réaliser la poésie dans la matérialité des formes de l’écriture. La poésie graphique désigne une pratique de la poésie à caractère spécifiquement graphique, qui recouvre tant une peinture du signe qu’un travail typographique de la lettre pour élaborer le poème. Cette pratique graphique et plastique du poème s’inscrit dans la continuité, mais également dans un certain renouveau des avant-gardes poétiques et artistiques du XXe siècle, notamment du surréalisme. Les logogrammes de Christian Dotremont, les poèmes-estampes et les livres d’artistes (Éditions Erta) de Roland Giguère, les recueils de signes inventés et d’encres d’Henri Michaux et la typoésie de Jérôme Peignot constituent des formes de poésie graphique. Notre étude porte donc sur des œuvres francophones, issues des domaines belge, français et québécois, produites entre 1950 et 2004. Trois caractéristiques définissent principalement la poésie graphique : l’ambiguïté et le nomadisme du signe du poème par rapport aux ordres sémiotiques — scriptural, iconique et plastique —, la présence d’un rythme et d’un lyrisme graphiques, comme modalités de l’expression du sujet dans la matière graphique, et une remise en cause de la ligne de partage entre les arts autographiques et allographiques, nécessitant de nouveaux modes de perception et de lecture du poème et du livre, soit une « iconolecture » et une « tactilecture ». / The purpose of this thesis is to define a type of modern visual poetry (20th – 21st), that we called graphic poetry. The graphic poetry focuses on a plastic and visual experimentation of the graphic sign, demonstrates an important conscience of the visual potential of the written form and tries to produce poetry in the materiality of the writing shapes. The graphic poetry refers to a practice of poem which is specifically graphic and includes a painting of the sign as a typographic work of the letter in order to produce the poem. This artistic practice of poetry follows and also renews the poetic and plastic avant-gardes of the 20th century, more particularly surrealism. Christian Dotremont’s logograms, Roland Giguère’s artists’ books (Editions Erta) and prints-poems, Henri Michaux’s anthologies of invented painted signs and Jérôme Peignot’s typoems are some forms of graphic poetry. Our study focuses on francophone works, which come from Belgian, French and Quebec fields, published between 1950 and 2004. Three characteristics mainly define the graphic poetry : the ambiguity and the nomadism of the sign in relation to the semiotic systems (graphic, iconic and plastic), graphics rhythm and lyricism, as modalities of the expression of the subject in the graphic material, and a questioning of the distinction between autographic arts and allographic arts, requiring new ways of perception and reading of the poem and the book, that we called visual-reading and touch-reading.
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La mise en pièces de l'héritage surréaliste après 1945 / Integration and desintegration : the surrealist heritage in post-1945 dramaClara, Christine 09 June 2016 (has links)
À son retour en France en 1946, André Breton reçoit avec enthousiasme des pièces de théâtre qui parviennent à renouveler les pratiques dramatiques de l'époque. Ionesco, Schehadé, Gracq, mais aussi Adamov, Arrabal, Audiberti, Limbour, Obaldia, Vian et Weingarten, créent entre 1945 et la fin des années soixante des pièces audacieuses qui ont tout pour séduire le chef de file du surréalisme.Même si la plupart des auteurs n'entretiennent qu'un lien tenu voire inexistant avec le mouvement surréaliste, ils héritent de certaines préoccupations du premier surréalisme par le truchement de dramaturges et théoriciens de théâtre (tels que Artaud et Jarry), de penseurs (philosophes ou psychanalystes) mais aussi de metteurs en scènes. Les vingt pièces étudiées ici questionnent l'existence humaine en analysant tantôt la perception de l'absurdité du monde, l'incapacité à communiquer, tantôt la perte des valeurs et de repères, poussant les personnages à s'interroger sur leur identité, leurs souvenirs et leurs désirs.Au-delà de ces réflexions caractéristiques de la production dramatique de l'après-guerre, les dramaturges de notre corpus explorent de nouvelles voies dramatiques. Les uns proposent un travail linguistique qui vise à retrouver la poésie au sein des conversations quotidiennes. D'autres interrogent les certitudes établies par le biais de l'humour et de l'ironie. Enfin, d'autres encore se tournent vers l'exploration de l'inconscient, des rêves et de la folie. Ces trois démarches nées d'initiatives individuelles des dramaturges s'inscrivent dans une esthétique surréaliste, mais il n'est pas sûr qu'elles suffisent à résumer la diversité des entreprises dramatiques ni à définir a posteriori une nouvelle conception du théâtre surréaliste / When André Breton comes back to France in 1946, he's thrilled with theatre plays which manage to renew the dramatic practices of the time. Between 1945 and the late sixties, Ionesco, Schehadé, Gracq, and also Adamov, Arrabal, Audiberti, Limbour, Obaldia, Vian and Weingarten create daring plays which have everything to allure the leader of surrealism.Even if most authors only have a tenuous or even non-existent link with the surrealist movement, they inherit certain notions of first surrealism through playwrights and theatre theorists - such as Artaud and Jarry-, thinkers -philosophers or psychoanalysts- but also stage directors.The twenty plays studied here question human existence by either analyzing the perception of the nonsense of the world and the incapacity to communicate, or the loss of values and reference markers, leading the characters to wonder about their identities, their memories and their desires. Beyond these reflections characteristic of the dramatic production of the post-war period, the playwrights of our corpus explore new dramatic paths. Some propose a linguistic work which aims at finding poetry within daily conversations. Others question what we take for granted through humour and irony. Finally, others turn to the exploration of one’s unconscious, dreams and madness.These three approaches born of individual initiatives of the playwrights get close to a surrealist aesthetics, but they may not by themselves summarize the diversity of dramatic attempts nor define a posteriori a new idea of surrealist theatre.
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De la magie au magique. Conscience, réalité-humaine et être-dans-le-monde chez Sartre (1927-1948). / From magic to the magical. Consciousness, human reality and being-in-the-world in Sartre (1927-1948).Dassonneville, Gautier 10 February 2016 (has links)
Notre recherche interroge la philosophie existentielle du premier Sartre en la replaçant dans le paysage de la philosophie française post-comtienne du début du XXe siècle et en restituant un moment anthropologique où le problème de la magie traverse les sciences psychologiques et sociales. En suivant les différentes voies du transfert de conceptualité par lequel la notion de magie devient chez Sartre le magique, nous étudions trois pôles de l'ontologie phénoménologique sartrienne, à savoir la conscience intentionnelle, la réalité-humaine et l'être-dans-le-monde. Notre hypothèse est que, selon différentes modalités allant de la thématisation à l'effacement, le magique joue un rôle déterminant dans l'élaboration de l'existentialisme dont nous retraçons la genèse à partir des premiers travaux philosophiques et écrits littéraires de 1927. Face à l'héritage d'une anthropologie positiviste à la méthodologie analytique, Sartre privilégie une approche synthétique et conçoit la conscience dans ses dimensions affective et irrationnelle. Les figures de la pensée magique sont alors mobilisées pour penser l'ouverture au monde de la conscience ainsi que ses rapports à soi et aux autres dans les termes d'une spontanéité irréfléchie et absolue. Nous faisons ensuite retour sur l'anthropologie sartrienne telle qu'elle conçoit la réalité-humaine à partir de ses attitudes et de ses conduites, et notamment à travers la manière dont elle affronte sa propre liberté, fondamentalement et irrémédiablement exposée à la contradiction. Cette structure de la réalité-humaine comme projet existentiel conduit Sartre à repenser l'être-dans-le-monde à partir de ce que nous appelons la dépossession originaire par laquelle l'ontologie est ramenée au magique. / This research deals with Sartre's early existential philosophy by resituating it in the field of French post-Comtian philosophy in the early twentieth century and by re-establishing an anthropological moment in which the issue of magic is explored in the psychological and social sciences. Following the different paths of the conceptual exchange through which the notion of magic becomes that the magical in Sartre's view, we study three poles of sartrian phenomenological ontology : intentional consciousness, human reality and being-in-the-world. The hypothesis advanced by this thesis is that the magical, according to different modes ranging from topicalization through obliteration, plays a determining role in the elaboration of existentialism whose genesis is traced here from Sartre's very first writings in 1927.Faced with the legacy of a positivist anthropology in terms of an analytical methodology, Sartre privileges a synthetic approach and conceives consciousness in its affective and irrational aspects. Images of magical thought are called upon for rethinking openness to the world of consciousness and its relationship to itself and to Others. Returning to Sartrian anthropology, we question how consciousness can be grasped as an irreflexive and absolute spontaneity and how human reality is interpreted through its attitudes and behaviours; in particular through the way it faces its own freedom which is fundamentally and irremediably exposed to contradiction. This structure of human reality as existential project leads Sartre to reconsider being-in-the-world as based in originary dispossession through which ontology is brought back to the magical.
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