Spelling suggestions: "subject:"tempo verbaux""
1 |
Temps verbaux, point de vue et composition dans les romans de Claude Simon : approche stylistique et génétique / Verb tenses, viewpoint, and composition in the novels by Claude Simon : a stylistic and genetic aproachKahn, Olivier 30 June 2017 (has links)
Cette thèse met en valeur les liens que les temps verbaux et la construction textuelle du point de vue entretiennent avec la composition des romans de Claude Simon écrits à partir du Vent (1957). En nous appuyant sur la théorie des systèmes de temps et en la revisitant à partir de l’emploi des temps verbaux dans ses romans, nous montrons en quoi l’écriture de l’écrivain conteste des systèmes verbotemporels et un système narratif historiquement datés au regard d’une écriture qui s’émancipe des schémas qui les motivent. Nous démontrons de même que la temporalité et la construction textuelle du point de vue dans ces romans sont au service de la plasticité de la composition romanesque. L’analyse verbotemporelle de notre corpus s’articule, conjointement à celle de la ponctuation, de la syntaxe, de l’énonciation et du point de vue narratif, avec la composition des romans. L’approche stylistique de tous ces aspects se conjugue à l’approche génétique, qui permet dans de nombreux cas d’expliquer plus justement le processus d’élaboration de la composition et du style. La prise en compte de la composition nous paraît s’imposer au vu des ruptures radicales avec un système romanesque périmé, qui nous amènent à déplacer le champ des repères de l’analyse critique. On pourrait dire, en paraphrasant Mallarmé, que dans les romans de Claude Simon, la composition rémunère le défaut des repères traditionnels du temps. De même que la syntaxe et la ponctuation ne se pensent plus à l’échelle de la phrase, chez Claude Simon, nous considérons que les temps verbaux et la notion de point de vue doivent aussi s’envisager à l’échelle du roman et de ses macrostructures, ce qui nous conduit à mettre particulièrement en valeur la composition de deux romans, La Route des Flandres et Le Jardin des Plantes, qui, faisant alterner temps présent et temps du passé, permettent de bien rendre compte de leur composition verbotemporelle. Cette recherche, qui s’intéresse en premier lieu au renouvellement de la langue littéraire par Claude Simon, contribue par voie de conséquence au renouvellement de la méthodologie critique qui permet de la mettre en valeur. Elle montre à partir de l'étude stylistique et génétique du roman simonien comment la littérature conduit à revoir l'approche linguistique de la langue au-delà de la phrase mais aussi comment la poétique narrative rouvre l'usage de la langue. / This thesis highlights the relations between verb tenses and textual viewpoint construction and the composition of Claude Simon’s novels as of Wind (1957).Adopting the tense systems theory and revisiting it in connection with the use of verb tenses in the author’s novels, we show how his writing challenges verb-tense systems and a narrative system historically dated with respect to a writing that breaks free from the frames that motivate them. We shall equally show that in these novels temporality and textual viewpoint construction contribute to the plasticity of the novelistic composition. The verb-tense analysis of our corpus, together with that of punctuation, syntax, enunciation, and narrative viewpoint, is articulated in keeping with the composition of the novels. The stylistic approach of all these aspects is combined with the genetic approach, in many instances allowing to explain more accurately the elaboration process of composition and style. Composition must be kept in mind if we consider the radical breaks with a dated novelistic system that lead us to shift the field of reference of the critical analysis. We might say, paraphrasing Mallarmé, that in Claude Simon’s novels, composition makes up for the absence of the traditional timeline. Just as syntax and punctuation are no longer conceived on the scale of the sentence, in Claude Simon we consider that verb tenses and the notion of viewpoint should also be analyzed on the scale of the novel and its macrostructures. This induces us to dwell particularly on the composition of two novels, The Flanders Road and Le Jardin des Plantes: by alternating present time and past time they allow to fully account for their verb-tense composition. This study, that above all concerns Claude Simon’s renewal of the literary idiom, as a consequence contributes to the renewal of the critical methodology allowing to highlight it. Starting from the stylistic and genetic study of Simon’s novels, it shows how literature incites to revise the linguistic approach to language beyond the sentence, but also how narrative poetics reopen the use of language.
|
2 |
Les formes verbales surcomposées en français / Double compound verbal forms in FrenchBorel, Marine 07 June 2019 (has links)
Ma recherche consiste en une analyse sémantique et morphologique des formes verbales dites « surcomposées » en français (j’ai eu fait, j’avais eu fait, j’aurai eu fait, etc.). La forme la plus fréquemment employée et la mieux représentée est la forme appelée « passé surcomposé », du type j’ai eu fait. Mais à des degrés divers, toutes les formes du paradigme sont attestées.Le passé surcomposé connaît deux emplois distincts. Le premier, appelé « standard », est attesté dans toute la francophonie. Cette forme peut être décrite comme un passé résultatif, car, par son aspect « accompli », elle pointe la phase qui, dans le passé, fait suite au procès. Utilisée en relation avec le passé composé à valeur aoristique, qui pointe le procès en cours de déroulement, elle crée des effets d’antériorité (quand il a eu mangé, il est parti).Le second emploi, dit « régional », n’est attesté que dans les domaines à substrat occitan et francoprovençal. Ce second passé surcomposé peut être décrit comme un parfait d’expérience, car il possède toujours une valeur « expérientielle », qui indique qu’il est arrivé au moins une fois à une situation donnée de se produire à l’intérieur d’un certain intervalle temporel. Pour les locuteurs qui emploient ces formes, un énoncé comme j’ai eu mangé du requin signifie ainsi il m’est arrivé au moins une fois de manger du requin. Les formes « standard » et les formes « régionales » ne sont pas seulement distinctes sémantiquement. Elles sont également différentes sur le plan morphologique : tandis que les premières sont construites par composition de l’auxiliaire (avoir eu + fait), les secondes se construisent par l’insertion du morphème eu, marqueur expérientiel, dans le syntagme verbal composé : avoir (+eu) fait. Cette différence n’est certes pas « visible » pour les formes qui se construisent avec l’auxiliaire « avoir ». Mais elle se révèle avec les verbes qui demandent l’auxiliaire « être » : les formes résultatives se construisent en effet sur le modèle de avoir été + parti (quand il a été parti, je suis allée me coucher), tandis que les formes expérientielles se construisent sur le modèle de être (+eu) parti (on est eu partis en vacances en Italie). La correspondance entre sens et forme étant absolue, la thèse défendue dans mon travail est qu’il ne s’agit pas seulement de types d’emploi distincts, mais bien de formes verbales différentes / My research consists in a semantic and morphological analysis of the so-called “surcomposé” verbal forms in French (j’ai eu fait, j’avais eu fait, j’aurai eu fait, etc.). The most frequently used and best-represented form is called “passé surcomposé”, such as j’ai eu fait. However, all the forms of the paradigm are attested to some degree.The passé surcomposé displays two distinct uses. The first one, known as the “standard use”, is attested throughout the French-speaking world. This type can be described as a resultative past. Indeed, through its “perfect” aspect, it points to the phase, in the past, following the process. Used in association with the passé composé with an aoristic value, which points to the on-going process, it creates anteriority effects (quand il a eu mangé, il est parti).The second use, referred to as “regional”, is only attested in the areas with an Occitan and a Franco-Provencal substrate. This second passé surcomposé can be described as an experiential perfect because it always has an “experiential” value that indicates that a given situation has occurred at least once within a certain temporal interval. Speakers who use these forms understand an utterance like j’ai eu mangé du requin as I have eaten shark at least once.The “standard” and “regional” forms do not only differ in terms of semantics. They are also different at the morphological level: whereas the former are constructed by auxiliary composition (avoir eu + fait), the latter are constructed by the insertion of the morpheme eu, which is an experiential marker, in the composed verbal phrase: avoir (+eu) fait. Of course this difference is not “visible” for forms constructed with the auxiliary “avoir”. It is however revealed with verbs requiring the auxiliary “être”: resultative forms are constructed on the model avoir été + parti (quand il a été parti, je suis allée me coucher), while experiential forms are constructed on the model être (+eu) parti (on est eu partis en vacances en Italie).As the form-meaning correspondence is absolute, the present work proposes a view according to which these forms correspond to different verbal forms and not only distinct uses
|
3 |
Analyse formelle et conceptuelle des formes verbales du français contemporain : A la croisée du passé simple et de l'imparfait, du futur et du conditionnel, les concepts "+/-potentiel" et "+/-défini".Camussi-Ni, Marie-Armelle 11 December 2006 (has links) (PDF)
L'analyse formelle des variantes fléchies du verbe à l'indicatif aboutit à la mise en évidence de la combinaison de deux morphèmes [Ø/(±R)] et [Ø/ai/a]. C'est ainsi que le conditionnel et le futur se différencient des autres temps de l'indicatif par la présence du (+R)- dont on peut postuler qu'il est commun également à l'infinitif- mais se distinguent l'un de l'autre par l'opposition ai/a, opposition qui différencie également l'imparfait du passé simple en se combinant au (–R). <br />Ce constat éclaire de façon nouvelle la relation qui se construit entre les différents « temps » du mode indicatif. En effet, la prise en compte d'une opposition supplémentaire conduit à réinterroger la prédominance de la temporalité dans les analyses des « temps » de l'indicatif au profit d'une déconstruction de la combinaison des valeurs. Cette analyse permet alors de rendre compte de la diversité des effets de sens tout en évitant l'atomisation des explications temporelles, modales, aspectuelles au gré des occurrences. <br />La première partie de la thèse s'articule autour de la relation entre cette analyse morphologique et les différentes analyses formelles du futur et du conditionnel qui ont pu être menées auparavant.<br />Dans un second temps, se nourrissant de la confrontation avec les analyses conceptuelles existantes de l'infinitif, du passé simple, de l'imparfait, du futur et du conditionnel, elle explore le versant sémantique de l'hypothèse de l'existence d'un morphème ±R qui se combine avec un autre morphème a/ai. Hypothèse qui oblige, d'une part, à caractériser la valeur sémantique du morphème dénoté par ±R et c'est le concept ±potentiel qui lui sera associé, d'autre part, à redéfinir l'opposition imparfait/passé simple puisque c'est cette même opposition qui se retrouve dans le couple futur/conditionnel. C'est le trait ± défini qui sera proposé.<br />La prise en compte de la combinaison de ces deux traits sémantiques permet de déjouer la complexité d'énoncés dont la richesse n'a d'égal que la variété.
|
4 |
Polysémie et polyfonctionnalité du mot "si" : propriétés syntaxiques, sémantiques et pragmatiques en français préclassique / Polysemy and polyfunctionality of the word "si" (if) : syntactic, semantic and pragmatic properties in pre classical FrenchDhiabi, Tijani 26 January 2019 (has links)
S’inscrivant dans le cadre des recherches portant sur les changements linguistiques, cette thèse a une double visée : d’une part, élaborer une description de tous les emplois du mot si en français préclassique et, d’autre part, signaler les formes en usages à l’époque préclassique qui ont disparu au bénéfice de nouvelles formes devenues en usage en français moderne. La première partie constitue un état des connaissances sur le terme si depuis les remarqueurs de la langue préclassique jusqu’aux recherches contemporaines. Les deuxième et troisième parties sont consacrées à l’étude des emplois adverbiaux et conjonctionnels du mot si tel qu’ils se manifestaient dans la langue préclassique. Cette étude, s’appuyant sur des exemples empruntés à des œuvres littéraires du début, du milieu et de la fin de la période allant de 1550 jusqu’à 1650, se situe dans la lignée des théoriciens des approches de l’analyse du discours dont les postulats permettent de rendre compte des différents types d’analyse syntaxiques, sémantiques, énonciatives et pragmatiques. Ainsi, le si préclassique, s’il partage des propriétés communes avec ses emplois modernes, s’en singularise toutefois sur quelques points dans la mesure où aucun emploi de la langue préclassique ne correspond parfaitement à son vis-à-vis de la langue actuelle. Malgré cette divergence, les emplois préclassiques du mot si tendent à s’écarter de ses usages de l’époque médiévale et à se rapprocher progressivement du système de la langue d’aujourd’hui. / This thesis is a part of researches that deals with linguistic change has two main objectives. Firstly, to elaborate a full description of all the usages of the French word “si” (if) in pre-classical French. Secondly, to indicate the forms its uses in the pre-classical era, which is no longer used where they give way to other forms and other usages in French modern language. The first part deals with the history of the term “si” (if), dating from the pre-classic era to our contemporary age, however the second and the third examines the adverbial and conjunctional uses of this word as it appears in the pre-classical language. This study, which relies on examples taken from old literary works written during the beginning, the middle and the end of this era from 1550 to 1650, is on line with the theorists of Discourse analysis approaches whose postulates make it possible to account for the different types of syntactic, semantic, enunciative and pragmatic analysis. Then, the pre-classic “si” (if), if he shares common properties with its modern usage, there it is worth noting that no use of the pre-classical language corresponds perfectly to its current language. Furthermore, the modern “si” (if) is closer in its usage to modern than the medieval one. Despite this divergence, the pre-classical uses of the word “si” (if) tend to deviate from its uses of the medieval period and move progressively towards the system of the language of today.
|
5 |
L’acquisition des temps verbaux du passé chez les apprenants chinois du français première langue et seconde langue étrangères : une analyse portant sur un corpus de récits écrits / Acquisition of French past tense by Chinese learners of French as first foreign language (FL2) and second foreign language (FL3) : an analysis based on a corpus of written narrativesZhang, Xingzi 28 September 2017 (has links)
Cette étude comparative porte sur un corpus de récits écrits d’apprenants chinois du français première langue (FL2) et seconde langue étrangères (FL3) en milieu scolaire. Elle a trait à deux groupes d’apprenants de même L1 (le chinois) ayant des accès différents à la langue cible, le français (avec ou sans anglais L2). L’analyse tient compte des différences entre les trois langues, une langue romane (le français), une langue germanique (l’anglais) et une L1 qui ne leur est pas typologiquement apparentée (le chinois). La thèse vise à répondre aux questions suivantes : comment les apprenants chinois en FL2 et FL3 utilisent-ils les temps verbaux du passé à différents niveaux d’apprentissage ? Quels rôles jouent respectivement la L1 et de la L2 dans l’apprentissage de la L3? L’analyse des données s’exerce au niveau sémantique (l’hypothèse de l’aspect, Andersen & Shirai 1994) et fonctionnel (l’hypothèse du discours, Hopper 1979). Les résultats montrent que l’emploi de l’imparfait chez les deux groupes d’apprenants ne suit pas l’hypothèse de l’aspect. Ils montrent aussi que les apprenants ont des difficultés à distinguer trame et arrière-plan du récit. Par ailleurs, on montre quel type d’influence l’acquisition de la L2 exerce sur celle de la L3. / This comparative study deals with a corpus of written narratives of Chinese FL2 and FL3 learners in school settings. The two groups of learners have the same L1 (Chinese), but different access to the target language, French (with or without English L2). The analysis takes into account the differences between the three languages, a Romance language (French), a Germanic language (English), and a typologically different L1 (Chinese). The thesis deals with the following research questions : how do Chinese FL2 and FL3 learners use past verbal tense at the beginner and intermediate levels. What are the roles of L1 and L2 for FL3 learners ? The data are analysed from a semantic (aspect hypothesis, Andersen & Shirai 1994) and a functional (discourse hypothesis, Hopper 1979) point of view. The results show that the use of the imparfait in both groups of learners does not follow the AH. They also show that learners have difficulties distinguishing the foreground from the background of the narrative. Moreover, both L1 and L2 exert influence over L3 acquisition.
|
6 |
Función-significado-forma: un modelo para el estudio de los tiempos verbales del españolCruz Enríquez, Maura 07 1900 (has links)
No description available.
|
7 |
Vers une approche par concepts pour l'apprentissage des temps du passé en français langue étrangère dans le contexte de l'université au Japon / Towards a concept-based approach for the teaching of past tenses in French as a foreign langage in a Japanese university context.Renoud, Loïc 25 March 2016 (has links)
Cette thèse porte sur l'apprentissage des temps verbaux du passé composé, de l'imparfait et du plus-que-parfait en français langue étrangère (L2) par des étudiants de première langue (L1) japonaise à l'université au Japon. Dans ce contexte, nous avons expérimenté une approche d'inspiration vygotskienne pour l'enseignement de ces temps, appelée « approche par concepts », où les concepts en jeu (temps physique, aspect, phase du procès) sont présentés initialement pour favoriser un emploi plus conscient, et rendre les apprenants capables d'utiliser les temps selon à la fois leur intention communicative et la norme. On rend compte de deux versions mises en œuvre en 2012 sur 21 semaines et en 2013 sur 12 semaines. Mais l'analyse des résultats nous a conduit à réorienter notre problématique pour prendre en compte le rôle de la L1 dans la conceptualisation. Cela nécessitait de décrire le processus d'énonciation tel qu'il se déroule en temps réel, en L1 et en L2. On a ainsi proposé une nouvelle hypothèse, selon laquelle les concepts médiatisés en L1 sont investis au moment de l'énonciation par l'apprenant pour constituer le niveau conceptuel du verbe au centre de la scène de l'énoncé en L2. En outre, cet investissement correspondrait au développement vers les structures conceptuelles de la L2. Suivant la méthode microgénétique, une trentaine d'extraits issus de verbalisations et de tâches de résolution de problèmes en binômes et individuelles (en pensée à voix haute) sont analysés. Les résultats montrent que pour justifier le choix du temps verbal en L2, les apprenants s'engagent dans une activité métalinguistique spécifique sur des formes de la L1 impliquées dans les renditions verbales. L'interprétation proposée est que c'est un moyen pour eux de focaliser leur attention sur des concepts du japonais jugés adéquats pour constituer le niveau conceptuel du verbe de l'énoncé en français. À la fin de la thèse, des pistes sont proposées pour élaborer une approche par concepts pour les niveaux initiaux dans ce contexte, en tenant compte de cette stratégie d'apprentissage mais aussi en la cadrant. / This thesis deals with the learning of the compound past (passé composé), imperfect (imparfait) and pluperfect (plus-que-parfait) in French as a foreign language (L2) by Japanese first language (L1) students at a university in Japan. In this context, a vygotskyan approach, known as “concept-based approach”, was experimented with for the teaching of these tenses. The concepts that are involved (time, aspect, tense phase) were initially introduced to promote a more conscious use, and enable learners to employ the tenses according to the intended communicative goal as well as L2 norms. Two implementations with second year students in 2012 and 2013, carried out over 21 weeks and 12 weeks respectively, are reported on. An analysis of the outcomes of these implementations in turn led to a shift in focus of the research problem to also account for the role of the L1 in the process of conceptualization. As a result, this required describing the process of oral enunciation, as it unfolds in real time, in the L1 and L2. A new hypothesis is then proposed that, at the moment of speaking, L1 mediated concepts are used by learners to constitute the conceptual level of the verb at the center of the L2 utterance. Furthermore, we suggest that the use of L1 corresponds to the development towards L2 conceptual structures. About thirty extracts from verbalizations, and peer and individual (think aloud) problem-solving tasks were analyzed, using a microgenetic method. The results show that learners engage in a specific metalinguistic activity on L1 forms involved in verbal construals. An interpretation is then proposed that by doing so, it enables learners to focus on the concepts of the Japanese language they consider adequate to form the conceptual level of the verb predicated in the utterance in French. Finally, suggestions are made to improve a concept-based approach for initial levels in this context, by taking into account this learning strategy and providing a frame for it.
|
8 |
La danse des temps dans l'épopée, d'Homère au Roland / Dancing with Tenses in Epic, from Homer to the Song of RolandLakshmanan-Minet, Nicolas 21 November 2017 (has links)
Les épopées d’Homère et de Virgile, la Chanson de Roland sont marquées par une alternance qui peut paraître capricieuse. En fait, on la saisit beaucoup mieux dès lors qu’on prend en compte la présence des corps : ceux du jongleur, de l’aède, du récitant ; le corps du public. Postures, gestuelle, mouvements, regard, souffle, musique s’articulent à cette alternance pour en faire une véritable danse. Cette thèse étudie d’abord comment dansent chacun des temps principaux du récit dans ces épopées, en accordant la priorité à Homère et au Roland ; puis elle étudie comment cette danse des temps prend corps dans chacune des petites pièces dont nous décelons que sont composées les épopées anciennes comme le Roland : les laisses. / The Homeric and Virgilian epics, as well as the Chanson de Roland are full of tenseswitching, the use of which might seem capricious to the modern reader. It is in fact much better understood when bodies’ presence is taken into account — these bodies being the bard’s one as well as the audience’s. Postures, gestures, moves, eyes, breath, music are joint partners to tenseswitching, so that tenses really dance in epics. This study is firstly about how each one of the main narrative tenses dances in Homer and the Roland, and also in the Æneid. Then it studies the way tenses dance in each of the small pieces we find in the classical epics as well as in the Roland : the laisses.
|
Page generated in 0.0593 seconds