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L’archétype masculin de l’amant dans la lyrique de Bernart de Ventadorn et Jaufre Rudel ; suivi de La Canczon de Virès

Cantú Patiño, Diego A. A. 04 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / La poésie lyrique en langue romane, également connue comme lyrique courtoise, est un genre littéraire qui se développe dans les cours aristocratiques du sud de la France, entre les XIIe et XIIIe siècles, sous la plume des troubadours. Ces hommes et seigneurs féodaux issus des cours méridionales composent des textes lyriques, voués à la performance orale, en langue occitane (aussi connue comme langue d’oc), à partir d’un art de composition dont ils sont les inventeurs : le trobar (« art de trouver »). Dans leurs compositions, un thème récurrent concerne une conception particulière du sentiment amoureux dans les rapports socio-érotiques entre les sexes : la fin’amors (« véritable amour »). Alors que le trobar a fait l’objet d’études structurelles et formelles, des approches sociologiques, ethnologiques et même psychologiques ont tenté de comprendre les origines et le fonctionnement de la fin’amors comme idéologie et système culturel. Suivant les études psychologiques, notre projet souhaite considérer la fin’amors comme un chemin d’initiation masculine, hypothèse que nous explorons au moyen de deux dispositifs, l’un critique (l’essai), l’autre narratif (la création). L’essai prend ainsi pour objet d’étude les textes des troubadours Bernart de Ventadorn et Jaufre Rudel, et s’intéresse à certains de leurs thèmes poétiques qui manifestent des dimensions subjectives, spirituelles et genrées, encore problématiques pour la critique, notamment : la nature du joy, les rites de l’asag et de la mort-par-amour chez Bernart, ainsi que la dame lointaine de Jaufre. À travers le filtre d’un cadre théorique tripartite, notre analyse œuvre à réinterpréter et resignifier ces motifs pour pouvoir les exploiter dans notre création littéraire : la Canczon de Virès (« la Chanson de Virès »). Œuvre romanesque et dramatique, vouée à une mise en scène, elle investit l’architecture des chansons de geste pour explorer notre hypothèse de départ et interroger les problématiques liées à l’oralité des textes poétiques. La Canczon chante ainsi le récit épique de huit jeunes hommes dans un village fictif du Midi qui, guidés par les esprits de huit troubadours, traversent des épreuves fantastiques pour atteindre une nouvelle maturité. Cette démarche s’inscrit dans le Mouvement Mythopoïétique Masculiniste du poète Robert Bly, et dans le cadre théorique de la psychologie analytique (Jung, 1981 ; Moore et Gillette, 1990, 1993) et de la mythocritique (Eliade, 1959 ; Campbell, 2008). / Romance language lyric poetry, also known as courtly lyric, is a literary genre that was developed in the aristocratic courts of southern France, between the 12th and 13th centuries, by the troubadour poets. These feudal lords from the southern courts composed lyrical texts, meant to be sung in public, in the Occitan language (also known as langue d’oc), through a poetic art: the trobar (“art of finding”). A recurring theme in their texts touches on a particular conception of love between men and women: fin’amors (“true love”). While the trobar has been subject to structural and formal studies, sociological, ethnological and even psychological approaches have attempted to understand the origins and functions of fin’amors as a cultural system. Our aim in this project is to reconsider fin’amors as a male initiation path; we will explore this hypothesis through a critical (the essay) and a narrative (the creation) device. The essay centers around the texts of troubadours Bernart de Ventadorn and Jaufre Rudel, and focuses on certain poetic themes which manifest subjective, spiritual and gendered dimensions – that remain problematic for research –, such as: the nature of the joy feeling, the asag and death-for-love rituals in Bernart’s poetry, as well as Jaufre’s distant lady. Through the lense of a theoretical framework, our analysis proposes a reinterpretation of these motifs in order to exploit them in our literary creation: the Canczon de Virès (“the Song of Virès”). This dramatic work, meant to be staged, borrows the architecture of the great French epic poems to explore our hypothesis and question the lyric texts’ oral dimension. Thus, the Canczon sings the epic tale of eight young men in a fictional southern French village who, under the guidance of eight troubadours’ spirits, undergoe fantastic trials to reach a new form of maturity. Our approach draws on Robert Bly’s Mythopoietic Men’s Movement, as well as the theoretical framework of analytical psychology (Jung, 1981; Moore and Gillette, 1990, 1993) and mythocriticism (Eliade, 1959; Campbell, 2008).
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Cycles repère et handicap visuel : les rôles du facilitateur dans le contexte d'une création théâtrale

Prud'homme, Chantal 13 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2008-2009 / Cet essai témoigne de mon expérience dans l'animation et l'adaptation d'un processus de création collective suivant les Cycles Repère, et impliquant des participants handicapés visuels non spécialistes du théâtre. En introduction, il présente les méthodologies empruntées pour la création du spectacle Dodo tititit manman, d'une part, et, d'autre part, pour l'étude de mes interventions en tant que facilitatrice dans le contexte de ce projet. Il relate ensuite les grandes lignes de notre parcours créateur avant de définir les différents rôles que j'y ai endossés. En passant par la description des fonctions assumées à titre de facilitatrice et de l'approche privilégiée, illustrées d'exemples concrets tirés de mon expérimentation, je tente de faire ressortir les principaux enjeux reliés à l'utilisation des Cycles Repère auprès d'un groupe de personnes peu expérimentées en théâtre et vivant avec une déficience visuelle.
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La pratique théâtrale dans l'Allemagne de la seconde moitié du dix-huitième siècle (1760 - 1805)

Valipour, Valeska 24 January 2011 (has links) (PDF)
L'Allemagne du dix-huitième siècle est composée de plus de 300 petits pays se différenciant en ce qui concerne la politique, la religion et la langue. S'y ajoutent des territoires qui ne sont pas allemands, mais sous influence de la culture germanophone.Cette étude analyse alors un territoire qui s'étend de l'Alsace jusqu'en Russie et des pays scandinaves jusqu'en Suisse. Embourbés dans des guerres territoriales, les souverains ne montrent que peu d'intérêt pour le théâtre, et si oui, uniquement pour l'opéra italien et le théâtre français. Au début du siècle, le théâtre professionnel allemand est surtout influencé par le théâtre anglais et un peu par la comédie italienne.Le statut social des acteurs est très mauvais. C'est surtout la bourgeoisie qui se méfie d'eux. A partir des années 1730, sous influence du théâtre français, le théâtre allemand s'émancipe. Dans la seconde moitié du siècle, il devient le moteur del'embourgeoisement de la société. Les actrices se sont beaucoup investies dans cette évolution, non malgré, mais en raison de leur statut social particulièrement mauvais. Longtemps, seules les gender studies se sont intéressées à cette période de l'histoire théâtrale. Une de leurs théories de base définit l'homme et la femme comme deux groupes sociologiques distincts. Cette théorie a été reprise, sans en questionner lavalidité pour l'histoire théâtrale. C'est le point de départ de cette étude, qui compare les vies de plus de 400 actrices et acteurs de l'époque. De nombreux aspects de la vie privée et professionnelle y sont abordés : famille, carrière, finances, situation juridiqueet fréquentations. Ce mémoire démontre que le milieu théâtral de l'époque peut effectivement être divisé en deux groupes : les comédiens ayant grandi au théâtre et ceux y étant arrivés plus tard. En effet, la distinction générale de l'homme et de la femme ne peut être appliquée au théâtre allemand qu'à partir de la fin du dix-huitième siècle.
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Une décentralisation théâtrale, 1962-2002. La Comédie de Reims, Centre dramatique national / An example of theatrical decentralization, 1962-2002. La Comédie de Reims, National Drama Centre

Gardet, Annette 16 March 2019 (has links)
Cette thèse traite du cheminement d’une décentralisation théâtrale en Champagne-Ardenne et de ses répercussions hors région, par l’enquête micro-historique d’un modèle, celui de Reims : de la genèse par l’arrivée d’une troupe permanente nationale (1962), de la création de son Centre dramatique national (1979) et de son évolution jusqu’en 2002. Ce travail historique et esthétique balise un terrain peu exploré. Deux axes sont simultanément abordés : la chronologie de l’essor du centre dramatique et l’analyse de pièces significatives éclairant les approches esthétiques des metteurs en scène ayant joué un rôle essentiel sur la scène champardennaise. La première partie privilégie la troupe permanente, celle de la compagnie André Mairal qui fonde le Théâtre de Champagne-Comédie de Reims (1962-1970). Dans la deuxième partie, la réflexion se poursuit par l’étude de continuités et de ruptures depuis 1971, avec la nomination de Robert Hossein qui crée le Théâtre Populaire de Reims dans une des pionnières Maison de la culture (en 1969), puis de celle de Jean-Pierre Miquel qui institue le Centre dramatique national de Reims-Théâtre de la Comédie en 1979, dans une ancienne salle du collège des Jésuites. En troisième partie, nous explorons le développement du CDN et la transmission théâtrale, par les directions successives du CDN, d’abord par Jean-Claude Drouot (1984-1986), puis par Denis Guénoun (1986-1990) qui le renomme Le Grand Nuage de Magellan, enfin par Christian Schiaretti (1991-2002) qui inaugure la Comédie de Reims (1991) affirmant ainsi son ancrage dans l’objectif de la décentralisation. / This PhD deals with the process of theatrical decentralization in Champagne-Ardenne (now part of the Grand-Est region) and its national repercussions. Theatrical decentralization was a national program of the French ministère de la Culture aiming to provide various metropolitan cities – and their surroundings – with theatrical equipments, outstanding directors and actors of national, and international renown. The period covers the prefiguration of the Reims National Drama Centre (1960-1962) until 2002 and beyond. Hence, from the compagnie André Mairal leaving Paris for Reims and founding the Théâtre de Champagne-Comédie de Reims, and the subsequent evolutions under the leadership of the various following directors, Robert Hossein, renaming the institution Théâtre Populaire de Reims in 1971, located in one of the first maisons de la Culture (1969), then Jean-Pierre Miquel with the Théâtre de la Comédie (1979), and Jean-Claude Drouot (1984-1986), then Denis Guénoun (1986-1990), who named it Le Grand Nuage de Magellan and finally Christian Schiaretti (1991-2002) who gave its new and remaining name : La Comédie de Reims (1991). Although in many aspects specific, the Champagne-Ardenne experiment is still significative of the global endeavour of cultural decentralization which implied the implication of regional and local authorities in the process.
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Theâtre et architecture sous le Troisième Reich : les scènes de plein air au service de la propagande de masse / Theatre and architecture under the Third Reich : open-air theaters in the service of mass propaganda

Beaudoin, Antoine 07 December 2018 (has links)
Le mouvement de construction de théâtres en plein air sous le Troisième Reich ou Thingbewegung est un aspect relativement méconnu de la politique culturelle national-socialiste. Ce théâtre de propagande devait réunir plusieurs milliers de spectateurs dans des lieux excentrés, des espaces construits spécialement par le régime afin de célébrer la communauté du peuple dégagée de toute différenciation sociale ou, pour reprendre la terminologie nazie, la Volksgemeinschaft. L’aspect central reste la volonté du régime de faire coïncider, à une échelle considérable, une nouvelle forme d’architecture et de spectacle théâtral de masse. L’objectif, exprimé clairement dès le début du mouvement en 1933, était l’élaboration de 400 scènes sur l’ensemble du territoire. Dès 1934, vingt étaient effectivement en construction et en 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, elles étaient environ au nombre de trente. Ce projet de recherche part de l’hypothèse qu’une meilleure compréhension du phénomène devient possible lorsque ce dernier est restitué dans la tradition historique double du théâtre et de l’architecture. Cette démarche, à la fois synchronique et diachronique, fondée sur une approche pluridisciplinaire, vise à mettre au jour les formes spécifiques de création de ces lieux scéniques tout en soulignant l’appartenance à la politique idéologique totalitaire du national-socialisme. / The open-air theatre construction movement under the Third Reich or Thingbewegung is a relatively unknown aspect of National Socialist cultural policy. This propaganda theatre was to gather several thousand spectators in outlying places, spaces specially built by the regime to celebrate the community of the people free of any social differentiation or, to use Nazi terminology, the Volksgemeinschaft. The central aspect remains the regime’s desire to bring together, on a considerable scale, a new form of architecture and mass theatrical performance. The objective, clearly expressed from the beginning of the movement in 1933, was to develop 400 stages throughout the country. By 1934, twenty were actually under construction and, at the beginning of the Second World War in 1939, there were about thirty of them. This research project is based on the hypothesis that a better understanding of the phenomenon becomes possible when it is replaced within the dual historical tradition of theatre and architecture. This approach, both synchronic and diachronic, based on a multidisciplinary approach, aims to uncover the specific forms of creation of these scenic places while emphasizing the association with the totalitarian ideological policy of National Socialism.
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L'esthétique de la défiguration dans l'écriture théâtrale du vingtième siècle et ses implications philosophiques / Aesthetics of disfiguration in the twentieth century's playwriting, and its philosophical implications

Wiame, Aline 27 February 2012 (has links)
Notre thèse entend développer des concepts « théâtraux », abondants dans la littérature philosophique, en les confrontant aux stratégies représentatives mises en œuvre dans l’écriture théâtrale. Les devenirs de cette rencontre entre philosophie et théâtre sont intimement liés à un processus scénique de défiguration, comprise comme épreuve plastique des figures et de ce qui les excède. En prenant toujours comme point de départ les questions posées par des textes théâtraux et en nous centrant sur leur résonance avec la philosophie française contemporaine, nous avons élaboré divers outils conceptuels afin de cartographier ce travail commun du théâtre et de la philosophie par la défiguration. <p>Notre premier chapitre prend appui sur les textes Matériau-Médée et Hamlet-Machine de Heiner Müller pour analyser les rapports entre mythes et figures ainsi que les critiques de la représentation qu’implique leur mise en scène. Ces questions nous incitent à aborder les processus de démythologisation à l’œuvre dans la pensée critique de la première Ecole de Francfort, et leur reprise par Philippe Lacoue-Labarthe sous le concept de « défiguration ». Nous montrons que cette défiguration est toujours, chez Philippe Lacoue-Labarthe, affaire de scène et de théâtre. Nous sommes amenée à élaborer le concept de dé-dramatisation pour saisir la portée d’une telle pensée philosophique et de ses implications artistiques, à la croisée entre l’histoire du théâtre et celle des pratiques conceptuelles. <p>Dans un deuxième chapitre, nous nous affrontons directement à la conceptualisation de la notion de « scène » à partir des contradictions du « théâtre de parole » créé par Pasolini. Nous approchons la scène à travers le champ de la liturgie et de l’esthétique chrétiennes, et à travers celui de l’image cinématographique (dans une réévaluation du « vieux problème » de la différence entre théâtre et cinéma). Nous définissons la scène comme dispositif de monstration des conditions de possibilité d’un « partage du sensible », selon le concept créé par Jacques Rancière. Nous examinons, notamment à travers les travaux d’Esa Kirkkopelto, comment une telle scène travaille la philosophie entre schème et concept (de Wittgenstein à Althusser et de Nietzsche à Derrida), inventant ainsi une théâtralité de la pratique conceptuelle.<p>Notre troisième chapitre analyse les phénomènes de dédoublement des rôles chez Pirandello, Genet et Müller pour revisiter les fonctions de la « scène psychique » ainsi que de tout le lexique théâtral qui structure l’approche psychanalytique de l’inconscient. Nous proposons de penser la théâtralité à l’œuvre dans la construction de la personnalité en fonction d’une subjectivité « scéno-cartographique » dont l’impact thérapeutique a été éprouvé, notamment, par la psychiatrie institutionnelle. <p>Enfin, dans un dernier chapitre, nous nous laissons guider par le théâtre de Samuel Beckett pour définir l’agencement qui se tisse entre théâtre et philosophie, grâce à la défiguration comme opérateur conceptuel. A travers le « faire » dramatique et sa crise, nous interrogeons la manière dont la question de l’action a été posée par l’histoire de la philosophie. Nous examinons les usages que font Deleuze et Souriau du terme de « dramatisation » et de son impact dans le développement des dimensions virtuelles de l’expérience. Nous évaluons ce qu’apporte la pratique de l’acteur aux modes d’attention philosophiques, et nous proposons de comprendre les rapports du théâtre et de la philosophie en fonction du concept d’ « incorporation ». Nous concluons en démontrant que la prise en compte de l’expérience de la scène théâtrale dans et par la philosophie est une condition sine qua non au façonnement d’une théorie croisant études visuelles et conceptualisation de la représentation par l’image et par l’action. Nous déjouons ainsi toute tentation iconoclaste, en travaillant les dimensions de mouvement et de temporalité que la scène permet de saisir.<p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Traduire la lettre vive, vers une approche théorique de la traduction théâtrale : l’exemple du duo dans le répertoire britannique / Translating for the stage, a theoretical approach based on two-character scenes in British drama

Vatain-Corfdir, Julie 21 November 2009 (has links)
Cette thèse propose une réflexion théorique et esthétique sur la traduction du théâtre, à partir d’un corpus de scènes à deux personnages (duos et duels) tirées du répertoire britannique, de l’époque élisabéthaine à nos jours. Selon la démarche traductologique recommandée par Antoine Berman, un parcours historique des théories fait d’abord ressortir la nécessité croissante, dans la pensée de la traduction, de prendre en compte les exigences spécifiques posées par le genre du texte — par sa forme et par son usage. S’impose alors un travail de définition du langage dramatique comme matière vivante et sonore, qui concentre les effets et prépare l’incarnation. Ceci conduit à l’analyse détaillée de sa traduction, depuis l’expressivité des phonèmes jusqu’aux grandes articulations de toute la scène et aux rapports qui s’établissent entre la voix de personnages venus d’ailleurs et l’écoute du public. La traduction participe ainsi à la recréation de l’œuvre théâtrale, tout en permettant d’explorer sa nature paradoxale, entre le dit et l’écrit. / The aim of this thesis is to provide a theoretical and aesthetic background for the translation of theatre, basing the analysis on a corpus of two-character scenes (love scenes, duels or witty dialogues), from the Elisabethan age to contemporary British authors. Following the method for translation analysis recommended by Antoine Berman, the thesis begins with a historical overview of translation theories which highlights the growing need to take into account the demands of each genre in terms of form as well as use. It is then necessary to define the language of theatre as acting matter—words which are efficient, resonant, and alive. This leads to a detailed analysis of their translation, from the expressivity of phonemes to the mechanics of a whole scene and to the relationship between the voices of foreign characters and the audience’s perception. Thus, translation becomes a way of participating in the recreation of a dramatic work of art, while providing a way to explore its paradoxical nature, halfway between the spoken word and the written word.
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L’architecture théâtrale en France de la Révolution au Second Empire : théorie, innovation, réglementation, réalisations / Theatre architecture in France from French Revolution to Second Empire : theory, innovation, legislation, construction

Casas correa, Maribel 16 December 2017 (has links)
L’architecture théâtrale en France de la Révolution au Second Empire :théorie, innovation, réglementation, réalisationsA l’avènement de la Révolution, la France connait en termes d’architecture théâtrale une période particulièrement foisonnante. L’impulsion donnée sous Louis XV au théâtre porte ses fruits et la société manifeste pendant les dernières décennies du XVIIIe siècle, et ce malgré l’opposition de l’église, un engouement prononcé pour le spectacle, appelé plus tard théâtromanie. Tout au long du XIXe siècle, le théâtre occupe une place privilégiée dans la vie culturelle et sociale de la France. L’édifice théâtral sert alors à cristalliser les aspirations des différents publics qui le fréquentent et fait l’objet de multiples réflexions, aussi bien du point de vue théorique que dans le domaine de l’innovation. Etant parmi les rares bâtiments civils à accueillir un public aussi nombreux et diversifié, il devient également un lieu privilégié d’expérimentation, en termes de salubrité et de systèmes techniques.Les nuisances qui accompagnent son implantation dans la ville et les multiples incendies qui détruisent différents théâtres à travers l’Europe conduisent aux instances au pouvoir à réglementer, de plus en plus, le fonctionnement des théâtres jusqu’à émettre des préconisations qui ont à trait à la configuration même de son cadre bâti.Ainsi, l’architecture théâtrale de la première moitié du XIXe siècle revêt plusieurs facettes qu’il était nécessaire d’explorer afin de comprendre ce qui contribue à modeler l’image du théâtre « à la française » dont l’Opéra de Paris devient le plus haut représentant en France comme à l’international. / Theatre architecture in France fromFrench Revolution to Second Empiretheory, innovation, legislation, constructionAt the dawn of the Revolution, a vague of theatrical constructions embraces France. The impulse which had been given under Louis XV to theatres bear now fruit. Furthermore, despite the opposition of the Church, the French society expresses a real enthusiasm for spectacles that one will later call “theatremania”. During the whole nineteenth century, theatres occupy a privileged position in the cultural and social life in France. The theatrical buildings contribute to crystallize the ambitions of the attended public. By consequence, theatres are an object of thinking, weather it is on the level of architectural theory, or on the level of innovation. Representing a typology of public buildings which host a very numerous and a very diversified public, the theatre becomes a privileged space of experimentation, in terms of public health as well as in terms of techniques. The noise pollution which accompanies its integration within the city, and the numerous fires that destroy a lot of theatres across Europe, lead the public administration to regulate more and more the functioning of theatres, to a point that these new regulations have an enormous impact on the architectural development of theatres.In this context, the theatrical architecture of the first half of nineteenth century takes several aspects which this work explores in order to illuminate the rise of the so-called theatre « à la française », of which Garnier’s Opéra de Paris will become the most prominent example.
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Les alternatives aux processus de symbolisation :une clinique de l’invention: Recherche menée à travers un atelier théâtral réalisé avec des femmes internées dans un établissement de défense sociale.

Bertrand, Delphine 24 June 2017 (has links)
L’hypothèse centrale de notre recherche porte sur les processus de symbolisation du sujet qui sont multiples et singuliers et sur le fait qu’il existe, en dehors d’une voie commune, toute tracée, qui consiste à « symboliser la symbolisation », d’autres chemins psychiques, d’autres formes de symbolisation, d’autres voies d’invention subjective alternatives à ce qu’on appelle la symbolisation, mais qui viennent occuper chez le sujet des fonctions similaires dans son économie subjective et relationnelle (rapport au corps, à l’autre, à l’inscription dans le lien social). Pour mettre à l’épreuve de la clinique ces hypothèses et ces questionnements, nous avons utilisé la médiation théâtrale comme laboratoire offrant quelque chance de saisir ce qui, pour les sujets qui y sont engagés, était susceptible d’acquérir un statut d’invention, de relever le cas échéant leur diversité, leurs caractéristiques et les fonctions psychiques qu’elles peuvent remplir pour le sujet qui l’élabore. Cette recherche a permis de mettre au jour la singularité des solutions repérées, celle des points d’appui et des fonctions y associées, l’importance du parcours de vie pour repérer à la fois la logique du sujet, ses anciennes solutions, et les fonctions qu’il se construit et, enfin, l’importance du cadre, du groupe et du transfert dans le travail d’invention du sujet. Par ailleurs, les fonctions de ces dynamiques inventives présentent également une grande diversité. Que ce soient la remise à l’honneur de l’imaginaire, sa relance, le réglage de la distance à l’autre, l’appui sur le cadre, sur le méta-cadre (avec la notion d’habit, d’étoffe, de masque, de peau psychique qui se tisse, de confrérie), que ce soient les idéaux en « prêt-à-porter » ou même un délire plus à même de cadrer la jouissance, que ce soient encore la polysémisation, l’approche de l’équivoque par la métaphore, par la poésie, par ce que nous avons appelé « la mise en trou », nous pouvons conclure, au terme de ce travail, que si la symbolisation au sens classique du terme constitue bien une suppléance possible pour le sujet, il existe beaucoup d’autres voies d’invention lui permettant de se construire des points d’appui singuliers. Enfin, même si les dynamiques inventives vont souvent concerner plusieurs de ces appuis, leurs fonctions peuvent se regrouper autour de quatre grands axes. Nous avons d’abord les relances de l’imaginaire, et le plaisir à inventer, à représenter ce qui n’est pas là. Nous avons encore la fonction d’un mode d’emploi pour régler son existence, des balises sur lesquelles s’appuyer pour répondre à « que suis-je là » et « que me veut l’autre ». Par ailleurs, le témoignage, la transformation, ou la métaphorisation de ces récits (dans un usage poétique qui permet d’approcher le réel, le hors-sens), demeurent également une fonction possible de l’invention du sujet, mais avec toujours en filigrane le travail de la place du sujet, quand il s’agit d’être aux commandes de son récit et de sa mise en forme. Enfin, le branchement-débranchement est une des fonctions majeures du travail d’invention repéré au cours de l’atelier. Reconstruire du sens, de l’identitaire, du pulsionnel, se bâtir un nouveau mode d’emploi, une nouvelle façon d’habiter le monde, et de « faire avec » soi et l’autre, selon la logique singulièrement subjective de chaque sujet, il nous semble que cette clinique de l’invention ouvre par-là, pour le sujet, des possibilités de mise au travail fécondes. / Doctorat en Sciences psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La pratique théâtrale dans l’Allemagne de la seconde moitié du dix-huitième siècle (1760 – 1805) / Theatre practice in Germany during the second half of the 18th century (1760 – 1805)

Valipour, Valeska 24 January 2011 (has links)
L’Allemagne du dix-huitième siècle est composée de plus de 300 petits pays se différenciant en ce qui concerne la politique, la religion et la langue. S’y ajoutent des territoires qui ne sont pas allemands, mais sous influence de la culture germanophone.Cette étude analyse alors un territoire qui s’étend de l’Alsace jusqu’en Russie et des pays scandinaves jusqu’en Suisse. Embourbés dans des guerres territoriales, les souverains ne montrent que peu d’intérêt pour le théâtre, et si oui, uniquement pour l’opéra italien et le théâtre français. Au début du siècle, le théâtre professionnel allemand est surtout influencé par le théâtre anglais et un peu par la comédie italienne.Le statut social des acteurs est très mauvais. C’est surtout la bourgeoisie qui se méfie d’eux. A partir des années 1730, sous influence du théâtre français, le théâtre allemand s’émancipe. Dans la seconde moitié du siècle, il devient le moteur del’embourgeoisement de la société. Les actrices se sont beaucoup investies dans cette évolution, non malgré, mais en raison de leur statut social particulièrement mauvais. Longtemps, seules les gender studies se sont intéressées à cette période de l’histoire théâtrale. Une de leurs théories de base définit l’homme et la femme comme deux groupes sociologiques distincts. Cette théorie a été reprise, sans en questionner lavalidité pour l’histoire théâtrale. C’est le point de départ de cette étude, qui compare les vies de plus de 400 actrices et acteurs de l’époque. De nombreux aspects de la vie privée et professionnelle y sont abordés : famille, carrière, finances, situation juridiqueet fréquentations. Ce mémoire démontre que le milieu théâtral de l’époque peut effectivement être divisé en deux groupes : les comédiens ayant grandi au théâtre et ceux y étant arrivés plus tard. En effet, la distinction générale de l’homme et de la femme ne peut être appliquée au théâtre allemand qu’à partir de la fin du dix-huitième siècle. / In the 18th century, Germany was composed of more than 300 small states which differed politically, religiously and linguistically. In addition to these, there were non-German territories which were, however, greatly influenced by German culture. As a result, the notion of “Germany” included a territory from Alsace to Russia and from theScandinavian countries to Switzerland. Their rulers were generally preoccupied with battles over dominance. If they devoted any time to theatre it was most likely Italian opera or French theatre. In the beginning of the century, German professional theatre was mainly influenced by English theatre and Italian theatre. The social position of actors was very poor. The bourgeoisie looked on them with particular suspicion.Starting in the 1730s, under French theatre influence, the German theatre started becoming more independent. In the second half of the century, theatre was the driving force behind the embourgeoisement of society. Driven by the desire to improve their low social status, actresses played a leading role in this revolution. For a long time, only gender studies were interested in this part of theatre history. A prominent gender studies theory suggested that men and women were of two different sociological groups. This theory has been accepted without justifying its concurrence with theatre history. That’s the starting point of this work which compares the lives of more than 400 Germana ctresses and actors of the time. Many facets of private and professional life are analysed: family life, career opportunities, finances, legal status and social life. The dissertation shows that the theatrical milieu was already divided into two groups far into the second half of the century: actors who had grown up in theatre and those who came to it later. In fact, the categorical sociological distinction between men and women in German theatre is only justifiable beginning at the end of the 18th century.

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