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Hannah Arendtová a její pojetí banality zla / Hannah Arendt and her concept banality of Evil

WERNEROVÁ, Barbora January 2017 (has links)
The present thesis deals with the concept of the banality of evil philosopher Hannah Arendt Along with other interpretations of the notion of evil. This work aims to introduce the concept of the banality of evil take Adolf Eichmann Nazi criminals Which Mel trial in Jerusalem, on the basis of Arendt created already mentioned the term banality of evil. Further more, the work tasked to introduce more starting positions on the question of evil. The work also focuses Another controversial idea of Jewish elites Collaboration with the Nazis. At work I have stated several perspectives on this issue and presented the views of opponents Arendt. The works appear as philosophical Thus sociological and psychological perspectives on the question of evil. To support the thesis of the banality of evil, I introduced the psychological experiments that partially confirmed the concept of Hannah Arendt.
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La politique de sécurité et de défense dans la corne de l'Afrique : le cas de Djibouti / Defense and Security policies in the Horne of Africa : the case of Djibouti

Mohamed Osman, Roukiya 12 December 2016 (has links)
Cette thèse étudie les politiques de sécurité et de défense développées dans la corne de l’Afrique. Notre objectif principal est de montrer qu’en Somalie, en Érythrée, en Éthiopie et à Djibouti les facteurs politiques, historiques, économiques et sociaux se combinent pour expliquer la situation d’insécurité totale qui règne dans la région. Sa position géostratégique fait d’elle, une zone très convoitée pour mieux lutter contre le terrorisme et la piraterie. Cet avantage géographique est peu rentabilisé à cause des guerres civiles, des contentieux territoriaux et des catastrophes naturelles qui ont engendré l’une des plus grandes crises humanitaires et alimentaires au monde. Devant cet état de fait, les politiques de sécurité et défense, qu’elles soient régionales et continentale, semblent être impuissantes. Les échecs de ces politiques découlent, d’une part ; des discordes entre les chefs d’État et, d’autre part ; du manque de moyens financiers des États, de l’Union africaine et de ses organismes sous régionaux (l’IGAD et le COMESA). En étudiant le cas de Djibouti, nous montrerons que la politique de sécurité nationale souffre de plusieurs maux. En effet, la corruption, le clientélisme, le tribalisme et le détournement des deniers publics affaiblissent la politique sécuritaire et incitent les populations appauvries aux soulèvements. Djibouti, étant l’un des pays le plus stable de la région, constitue un baromètre pour mieux mesurer les nouvelles menaces qui déstabiliseraient la zone. Pays limitrophes des foyers du terrorisme et de la piraterie, il est le choix d’implantation, par excellence, des bases militaires françaises, américaines, japonaise et de plusieurs autres contingents. Ainsi, en bénéficiant de l’aide et de la protection de ces États, il devient, par conséquent, une cible des groupes terroristes. L’apport sécuritaire et économique des bases sont indéniables. Cependant, elles ne manquent pas d’impacter négativement sur son environnement social. / This thesis studies the politics of security and defence that have been developed in the Horn of Africa. Our main objective is to show that in Somalia, Eritrea, Ethiopia and Djibouti there are political, historical, economical and sociological factors that explain the prevailing insecurity within the region. Its geostrategic position makes it a coveted area for fighting terrorism and piracy. Nevertheless this geographical advantage is not as profitable as it could be because of civil wars, boundary disputes and natural disasters that have generated one of the world’s biggest humanitarian and food crisis. Security and defence policies, whether regional or continental, have shown to be powerless when facing these realities. The failures of these policies are due to disagreements between Heads of State and to the lack of financial resources within States, the African Union and its sub-regional agencies such as IGAD and COMESA. By studying the case of Djibouti we will prove that national security policies have been weakened by corruption, clientelism and tribalism, which has lead to the insurgence of the impoverished population. Because Djibouti is one of the most stable States in the region, it serves as a barometer that measures new treats to the stability of the zone. As a neighbouring country to the hotbeds of terrorism and piracy, Djibouti is where the French, the American and the Japanese have settled their military bases; it has also consequently become the target of terrorist groups. The military bases have certainly improved the security and the economy of the area but they have also had a negative impact on its social environment.
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Internet i en Revolution : En undersökning av hur Internet användes som ett verktyg för att påverka statsmakten i Iran samt hur oppositionen använd sig av Internet dvs. före och under, efter valet 2009.

Mohamed Ali, Azad January 2010 (has links)
Syftet med denna uppsats är att undersöka, beskriva, analysera hur internet användes som ett verktyg för att påverka statsmakten i Iran samt hur oppositionen använde sig av internet före, under och efter valet 2009. De teorierna som jag använt mig av i min undersökning är den som Strömbäck bygger i sin bok ”makt, medier och samhället” om förtroende för internet och medialisering, publicitetsmodell och mediekonsumtion i förändring . Den andra teorin som jag utgår från är den som Sunsteins byggde fram i sin bok ” Infotopia: how many minds produce knowledge” angående nya bloggar. Makt var min tredje och sista teori som jag använt mig av i min forskning utifrån det som Manuell Castells, Lukes och Ball Deggers beskrev i sina böcker. Huvudresultaten som jag kommit fram till är att statsmakten i Iran blev mycket påverkat av internet dvs. sedan internet utvecklade i landet. Oppositionen använde internet som ett medel under valet för att nå sitt mål. Samtidigt internet har varit en fördel som verktyg för oppositionerna medan en nackdel verktyg för statsmakten i Iran.
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« Das Mädchen aus der Fremde » Hannah Arendt et la poésie / « Das Mädchen aus der Fremde » Hannah Arendt and poetry

Bertheau, Anne 29 November 2010 (has links)
Hannah Arendt est très célèbre comme historienne d’idées (Les origines du totalitarisme), largement connue comme théoricienne politique (ses essais) et considérée comme philosophe (Condition de l’homme moderne, La vie de l’esprit). Ces dernières années, les spécialistes allemands d’Arendt ont mis également en relief son intérêt pour la littérature. Cette thèse met pour la première fois en évidence de manière systématique les divers aspects concrets du rapport d’Arendt à la poésie : tant ses textes sur la poésie et la littérature de différents auteurs, que ses textes théoriques sur la poésie et finalement ses propres poèmes. / Hannah Arendt is very famous as historian of ideas (Origins of totalitarism) and reknowned as political theorist (her essays) and as philosopher (The human condition, The life of the mind). The last years german scholars working on Arendt have brought out interest on Arendt and literature. For the first time this thesis stresses systematically different aspects on Arendt’s relation to poetry : her texts on poetry and literature of different authors as well as her theoretical texts on poetry and finally her own poetical texts.
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Une « démocratie magique » : politique et littérature dans les romans de Vladimir Nabokov / A "Magic Democracy" : politics and Literature in Vladimir Nabokov's Novels

Edel-Roy, Agnès 19 November 2018 (has links)
Écrite d’abord en russe puis en anglo-américain, l’œuvre romanesque de Vladimir Nabokov (1899-1977), écrivain américain d’origine russe, fascine ses lecteurs, mais leur participation à l’achèvement de cette œuvre artistique a été singulièrement restreinte par sa réception. La publication de Lolita (1955) le transforme en précurseur du postmodernisme américain. Aboutissement de la quête moderne de l’autonomie de l’art et triomphe de l’autotélisme artistique, sa création se trouve alors interprétée en poétique « tyrannique » sur laquelle règne l’auteur en « dictateur absolu ». Vladimir Nabokov, pourtant, n’a cessé d’identifier dans l’Histoire et de combattre dans son œuvre deux questions politiques du vingtième siècle : celle de la soumission de l’art à l’idéologie (quelle qu’en soit le nom) et celle de la tyrannie (actualisée par les régimes politiques nazi et soviétique). Dès l’origine, sa création de langue russe, puis anglo-américaine, est synchronisée avec les conséquences, tant en Russie qu’en Occident, de la Révolution bolchevique, l’événement historique qui change le « partage du sensible » (Jacques Rancière) vingtiémiste. La nature autotélique de sa création, dont les caractéristiques sont à redéfinir en opposition aux formes artistiques prônant l’engagement de l’art, indique en réalité que Nabokov propose une nouvelle « politique de la littérature » (Jacques Rancière) de l’émancipation qu’il a lui-même appelée du nom de « démocratie magique » et fait d’elle un « art critique » dont l’effet politique passe par sa distance esthétique, incluant « dans la forme de l’œuvre la confrontation de ce que le monde est avec ce que le monde pourrait être » (Jacques Rancière). / Vladimir Nabokov (1899-1977), American writer of Russian origin, was the author of fiction written first in Russian and then in American English. His work has been a constant source of fascination for his readers, but their interpretation has been limited by its reception. Upon the publication of Lolita (1955), Nabokov is seen as a precursor of American postmodernism. His writings are interpreted as the climax of the modernist quest for artistic autonomy and a triumph of autotelic creation, and a poetic of “tyranny” is identified in his work, with the author reigning supreme as an “absolute dictator.”However, Nabokov had never ceased to be preoccupied with two political issues in 20th century History, which he continuously denounced in his writings: the issue of the submission of art to any kind of ideology and that of tyranny illustrated by the Nazi and Soviet political regimes. From the very beginning of his career, in his Russian texts and later in his American texts, Nabokov’s work examines the consequences of the Bolshevik Revolution, seen as the historical event that changes the “distribution of the sensible” (J. Rancière) in the 20th century. The autotelic nature of his work, whose features should be defined in opposition to aesthetic forms that celebrate the commitment of art, actually indicates that Nabokov defines a new “politics of literature” (J. Rancière) based on emancipation, which Nabokov calls “a magic democracy” and considers to be a “critical art” whose aesthetic effect is predicated on its distance, thus including “in the form of the work the confrontation between what the world is and what the world may become” (J. Rancière).
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Politické myšlení u Hannah Arendtové / Political Thought of Hannah Arendt

Podlipná, Zdeňka January 2013 (has links)
The thesis deals with the life and work of the most significant political thinker of the 20th century Hannah Arendt. This work seeks to provide an overall view of her work and lays out the most important aspects of her work in the field of political thought. The thesis focuses on human condition, symptoms of crisis related to the loss of tradition of political thought, as well as the question of evil associated with the emergence of mass society and totalitarian regimes. An integral part of this thesis is the presentation of political concepts which repeatedly occur in Hannah Arendt's oeuvre, and which are undoubtedly essential for human political life. key words: human condition - authority - freedom - crisis - totalitarism - evil - plurality - responsibility - tradition of political thought
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Survivre en poésie dans un régime totalitaire : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (pour une tentative de traduction) / Survice in poetry in a totalitarian regime : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (for a translate's attempt)

Mouradian, Élisabeth 16 September 2015 (has links)
Le poète arménien Yéghiché Tcharents (1897-1937) devient victime des répressions staliniennes des années 30. Tcharents est déjà un poète connu lorsque la révolution éclate en Russie. Il voit dans la révolution le sauveur de son peuple au destin tragique. Il croit aux idéaux humanistes de Lénine comme beaucoup de ses contemporains. Cependant, le pouvoir totalitaire de Staline change son regard politique. Sa poésie reflète ses inquiétudes. En 1933, le recueil de poèmes Livre du chemin, un compte-rendu de sa vision poétique de la construction de la nouvelle société, ainsi que de l’éducation de l’homme soviétique, est censuré. Il est publié à nouveau avec des modifications. Tcharents, le poète de tous les combats, ne parvient pas à cacher son désaccord, sa désillusion vis-à-vis du pouvoir politique. Il témoigne à travers sa poésie. Le système répressif ne le laisse plus en paix. Il est inculpé comme contre-révolutionnaire, trotskiste, nationaliste, terroriste. En juillet 1936, il est assigné à résidence. La poésie demeure l’unique espace où il pense et écrit librement. Malade et conscient de l’imminence de sa mort, il survit grâce à sa poésie, dans son univers de visions. L’argumentation de la thèse est construite sur l’analyse littéraire des textes du corpus : le Livre du chemin et les textes poétiques de 1935 à 1937 de Tcharents. Une étude concise du contexte historico-politique de sa poésie et une analyse littéraire de son œuvre avant 1933 sont aussi proposées, permettant de mieux percevoir la complexité des relations entre le poète-individu et son époque, et enfin, de réunir tous les éléments nécessaires de traduction faisant partie de l’objectif de cette étude doctorale. / The Armenian poet Yeghishe Charents (1897-1937) becomes victim of Stalin’s repressions in the Thirties. Charents is already known as a poet when the revolution bursts in Russia. He sees in the revolution the saver of his people with the tragic destiny. Like many of his contemporaries he believes in the humanistic ideals of Lenin. However, the totalitarian power of Stalin changes his political views. His poetry reflects his concerns. In 1933, the collection of poems Book of the way, a report of his poetic vision of the new society, as well as the education of the Soviet man, is censored. It is published with changes. Charents, the poet actively involved in a number of social issues, cannot hide his dissension and disillusion with respect to the political power. He bespeaks through his poetry. The repressive system does not leave him any more in peace. He is accused of being a contra-revolutionist, trotskyist, nationalist, terrorist. In July 1936, he is put under house arrest. Poetry remains the sole space where he thinks and writes freely. Ill and aware of the imminence of his death, he survives in his universe of visions thanks to his poetry.The argumentation of this doctoral thesis is built on the literary analysis of the texts in the corpus: the Book of the way and the poetic texts of 1935 to 1937. A concise study of the historical-political context of his poetry and a literary analysis of his work before 1933 are also proposed. This allows to better perceive the complexity of the relations between the poet-individual and his time and, finally joins all the elements necessary for the translation, which is an objective of this doctoral study.
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Survivre en poésie dans un régime totalitaire : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (pour une tentative de traduction) / Survice in poetry in a totalitarian regime : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (for a translate's attempt)

Venturini, Élisabeth 16 September 2015 (has links)
Le poète arménien Yéghiché Tcharents (1897-1937) devient victime des répressions staliniennes des années 30. Tcharents est déjà un poète connu lorsque la révolution éclate en Russie. Il voit dans la révolution le sauveur de son peuple au destin tragique. Il croit aux idéaux humanistes de Lénine comme beaucoup de ses contemporains. Cependant, le pouvoir totalitaire de Staline change son regard politique. Sa poésie reflète ses inquiétudes. En 1933, le recueil de poèmes Livre du chemin, un compte-rendu de sa vision poétique de la construction de la nouvelle société, ainsi que de l’éducation de l’homme soviétique, est censuré. Il est publié à nouveau avec des modifications. Tcharents, le poète de tous les combats, ne parvient pas à cacher son désaccord, sa désillusion vis-à-vis du pouvoir politique. Il témoigne à travers sa poésie. Le système répressif ne le laisse plus en paix. Il est inculpé comme contre-révolutionnaire, trotskiste, nationaliste, terroriste. En juillet 1936, il est assigné à résidence. La poésie demeure l’unique espace où il pense et écrit librement. Malade et conscient de l’imminence de sa mort, il survit grâce à sa poésie, dans son univers de visions. L’argumentation de la thèse est construite sur l’analyse littéraire des textes du corpus : le Livre du chemin et les textes poétiques de 1935 à 1937 de Tcharents. Une étude concise du contexte historico-politique de sa poésie et une analyse littéraire de son œuvre avant 1933 sont aussi proposées, permettant de mieux percevoir la complexité des relations entre le poète-individu et son époque, et enfin, de réunir tous les éléments nécessaires de traduction faisant partie de l’objectif de cette étude doctorale. / The Armenian poet Yeghishe Charents (1897-1937) becomes victim of Stalin’s repressions in the Thirties. Charents is already known as a poet when the revolution bursts in Russia. He sees in the revolution the saver of his people with the tragic destiny. Like many of his contemporaries he believes in the humanistic ideals of Lenin. However, the totalitarian power of Stalin changes his political views. His poetry reflects his concerns. In 1933, the collection of poems Book of the way, a report of his poetic vision of the new society, as well as the education of the Soviet man, is censored. It is published with changes. Charents, the poet actively involved in a number of social issues, cannot hide his dissension and disillusion with respect to the political power. He bespeaks through his poetry. The repressive system does not leave him any more in peace. He is accused of being a contra-revolutionist, trotskyist, nationalist, terrorist. In July 1936, he is put under house arrest. Poetry remains the sole space where he thinks and writes freely. Ill and aware of the imminence of his death, he survives in his universe of visions thanks to his poetry.The argumentation of this doctoral thesis is built on the literary analysis of the texts in the corpus: the Book of the way and the poetic texts of 1935 to 1937. A concise study of the historical-political context of his poetry and a literary analysis of his work before 1933 are also proposed. This allows to better perceive the complexity of the relations between the poet-individual and his time and, finally joins all the elements necessary for the translation, which is an objective of this doctoral study.
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Survivre en poésie dans un régime totalitaire : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (pour une tentative de traduction) / Survice in poetry in a totalitarian regime : Yéghiché Tcharents, 1933-1937 (for a translate's attempt)

Mouradian, Élisabeth 16 September 2015 (has links)
Le poète arménien Yéghiché Tcharents (1897-1937) devient victime des répressions staliniennes des années 30. Tcharents est déjà un poète connu lorsque la révolution éclate en Russie. Il voit dans la révolution le sauveur de son peuple au destin tragique. Il croit aux idéaux humanistes de Lénine comme beaucoup de ses contemporains. Cependant, le pouvoir totalitaire de Staline change son regard politique. Sa poésie reflète ses inquiétudes. En 1933, le recueil de poèmes Livre du chemin, un compte-rendu de sa vision poétique de la construction de la nouvelle société, ainsi que de l’éducation de l’homme soviétique, est censuré. Il est publié à nouveau avec des modifications. Tcharents, le poète de tous les combats, ne parvient pas à cacher son désaccord, sa désillusion vis-à-vis du pouvoir politique. Il témoigne à travers sa poésie. Le système répressif ne le laisse plus en paix. Il est inculpé comme contre-révolutionnaire, trotskiste, nationaliste, terroriste. En juillet 1936, il est assigné à résidence. La poésie demeure l’unique espace où il pense et écrit librement. Malade et conscient de l’imminence de sa mort, il survit grâce à sa poésie, dans son univers de visions. L’argumentation de la thèse est construite sur l’analyse littéraire des textes du corpus : le Livre du chemin et les textes poétiques de 1935 à 1937 de Tcharents. Une étude concise du contexte historico-politique de sa poésie et une analyse littéraire de son œuvre avant 1933 sont aussi proposées, permettant de mieux percevoir la complexité des relations entre le poète-individu et son époque, et enfin, de réunir tous les éléments nécessaires de traduction faisant partie de l’objectif de cette étude doctorale. / The Armenian poet Yeghishe Charents (1897-1937) becomes victim of Stalin’s repressions in the Thirties. Charents is already known as a poet when the revolution bursts in Russia. He sees in the revolution the saver of his people with the tragic destiny. Like many of his contemporaries he believes in the humanistic ideals of Lenin. However, the totalitarian power of Stalin changes his political views. His poetry reflects his concerns. In 1933, the collection of poems Book of the way, a report of his poetic vision of the new society, as well as the education of the Soviet man, is censored. It is published with changes. Charents, the poet actively involved in a number of social issues, cannot hide his dissension and disillusion with respect to the political power. He bespeaks through his poetry. The repressive system does not leave him any more in peace. He is accused of being a contra-revolutionist, trotskyist, nationalist, terrorist. In July 1936, he is put under house arrest. Poetry remains the sole space where he thinks and writes freely. Ill and aware of the imminence of his death, he survives in his universe of visions thanks to his poetry.The argumentation of this doctoral thesis is built on the literary analysis of the texts in the corpus: the Book of the way and the poetic texts of 1935 to 1937. A concise study of the historical-political context of his poetry and a literary analysis of his work before 1933 are also proposed. This allows to better perceive the complexity of the relations between the poet-individual and his time and, finally joins all the elements necessary for the translation, which is an objective of this doctoral study.
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La notion de "société ouverte" chez Bergson et Popper / The notion of “open society” in Bergson and Popper’s work

Delsart, Didier 06 July 2018 (has links)
On a l’habitude, concernant Bergson et Popper, de souligner que le second emprunte au premier la notion de « société ouverte » en la détournant de son sens. C’est une erreur : au moment où il met cette notion au centre de La société ouverte et ses ennemis, Popper est persuadé d’être l’inventeur de la notion. Lorsqu’il apprend que Bergson en a fait usage avant lui, il marque la différence entre les deux sociétés ouvertes tout en reconnaissant une similitude entre les deux sociétés closes. Mais comment, si la société close s’oppose, par définition, à la société ouverte, et si les deux notions de « société close » sont similaires, les deux notions de « société ouverte » pourraient-elles être fondamentalement dissemblables ? Nous nous demandons, dans une première partie, jusqu’où les deux sociétés closes peuvent être considérées comme similaires et s’il est possible d’en construire une conception unifiée. Nous cherchons d’abord à montrer comment Bergson et Popper, en partant de problèmes différents, finissent par se rejoindre sur la notion d’une morale naturelle close. Nous montrons ensuite que ces deux modalités du clos — exclusivisme guerrier et holisme conservateur — se trouvent chez les deux auteurs, sans qu’ils ne leur accordent la même importance : un certain nombre de différences souterraines annoncent les oppositions à venir sur la société ouverte. Ces différences n’empêchent toutefois pas l’élaboration d’une conception unifiée de la société close. Nous suivons Bergson pour articuler les deux modalités du clos en considérant que la cohésion sociale trouve en partie sa source dans l’hostilité à l’égard des ennemis. Notre deuxième partie se demande si ce qui apparaît au premier abord comme contradictoire entre les deux sociétés ouvertes ne pourrait pas plutôt être considéré comme des tensions au sein d’une même société ouverte. Nous insistons d’abord sur ce qui peut apparaître comme contradictoire en montrant que l’ouverture n’a pas le même sens chez Bergson et chez Popper : passage de la cité à une société comprenant l’humanité pour le premier, passage à une cité où sont libérés les pouvoirs critiques de l’homme pour le second. La société ouverte de Popper est close pour Bergson, la société ouverte de Bergson relève pour Popper d’une nostalgie pour la société close. Mais la contradiction vient du fait qu’on compare la modalité de l’ouvert que chacun privilégie et qui n’est pas la même. Il faut, pour avoir une vision plus juste, comparer la modalité rationaliste de l’ouverture chez les deux auteurs, et la modalité mystique de l’ouverture chez l’un et chez l’autre. En procédant à cette comparaison, on peut montrer que ces deux modalités sont l’une et l’autre une façon, pour une société, de transcender la nature, d’être créatrice. En ce qui concerne la modalité rationaliste de l’ouverture, c’est Popper qui parvient à en montrer le caractère créateur, sur le plan théorique comme sur le plan pratique — Bergson en étant empêché par sa conception de l’intelligence ; pour ce qui est de la modalité mystique, c’est Bergson qui montre comment elle permet à une société de transcender, au moins partiellement, la nature — Popper en étant empêché par sa conception de l’amour. A partir de là, il ne semble pas impossible d’élaborer une conception unifiée de la société ouverte articulant ces deux modalités : la modalité rationaliste de l’ouverture repose sur la foi en la fraternité humaine, laquelle ne peut trouver son plein élan que dans la modalité mystique. Il est vrai qu’il y a tension entre ces deux modalités de l’ouvert, mais leur équilibre est nécessaire à la société qui s’ouvre : la présence de la modalité mystique évite à la modalité rationaliste, qui permet le conflit, une dégénérescence guerrière ; la présence de la modalité rationaliste évite à la modalité mystique, qui transcende les conflits dans l’enthousiasme, de dégénérer en « nationalisme mystique ». / It is usually said, when talking about Bergson and Popper, that the former borrows the notion of “open society” to the latter and diverts its meaning. It is a mistake: when he puts this notion in the center of The open society and its enemies, Popper is convinced that he is the one who came up with the notion. When he learns that Bergson used it before him, he underlines the differences between both open societies, while admitting a similarity between both closed societies. But how, if the closed society opposes, by definition, the open society, and if both notions of “closed society” are similar, could both notions of “open society” be fundamentally dissimilar?We are wondering, in our first part, to what degree the two closed societies can be considered similar, and if it is possible to build a unified conception of both of them. We are first seeking to show how Bergson and Popper, while starting from different issues, end up reuniting on the notion of a closed natural morality. We are then showing that these two modalities of the closed – warrior exclusivism and conservative holism – are found in both authors, although they don’t give it the same degree of importance: a number of underlying differences are announcing the upcoming oppositions on the open society. These differences, however, do not prevent the elaboration of a unified conception for the closed society. We are following Bergson to articulate both modalities of the closed while considering that social cohesion comes partly from hostility towards enemies. Our second part questions if what first shows up as a contradiction between both open societies could not be considered rather as tensions among one same open society. We first insist on what can appear as contradictory by showing that openness doesn’t have the same meaning for Bergson it does for Popper: for the former, it’s stepping from the city to a society containing humanity. For the latter, it’s stepping to a city where man’s critical powers are liberated. Popper’s open society is closed to Bergson, and Bergson’s open society is, to Popper, an expression of the longing for the unity of the closed society. But the contradiction comes from comparing each author’s preferred modality for openness, which differs. It is necessary, to have a better vision, to compare the rationalist modality of openness for both authors, as well as the mystical modality of openness for one and the other.By proceeding to this comparison, we can show that these two modalities are both a way for a society to transcend nature, for it to be inventive or creative. When it comes to the rationalist modality of openness, Popper is the one who manages to show its creative aspect, in both theory and practice – Bergson being restrained to do so by his conception of intelligence; when it comes to the mystical modality, it is Bergson who shows how it allows a society to transcend, at least partially, nature – Popper being restrained to do so by his conception of love.From this point, it doesn’t seem impossible to elaborate a unified conception for the open society articulating both of these modalities: the rationalist modality of openness is based on faith in human fraternity, which can only reach its fullest with the mystical modality. It is true that there is tension between these two modalities of openness, but their balance is necessary for a society that opens up: the mystical modality’s presence prevents the rationalist modality, that allows conflict, to fall into warrior degeneracy; the rationalist modality’s presence prevents the mystical modality, that transcends conflicts in enthusiasm, to degenerate into “mystical nationalism”.

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