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Les usagers des campus universitaires marseillais face à la délinquance et aux incivilités / University campuses users in Marseille confronting delinquency and incivilityWeiss, Pierre Olivier 03 December 2018 (has links)
La question de la sécurité et du sentiment d’insécurité à Marseille se résume trop souvent à la problématique des « cités » et à l’image des trafics de drogue et des règlements de compte qu’ils évoquent. Ces sujets sont certes réels et importants, mais ils ne doivent pas occulter les problèmes de « délinquance » et d’« incivilités » plus classiques et autrement plus nombreux qui se posent dans toutes les grandes villes, de multiples manières. Les années 1980, sous l’influence des recherches anglo-saxonnes, marquent justement un tournant majeur puisque, conscient des limites de la statistique administrative, on commence à mesurer ces phénomènes sociaux du point de vue de la victime. Alors que des enquêtes en population sont réalisées en France depuis plusieurs années, aucune d’entre elles ne s’intéresse aux usagers des campus universitaires quand bien même les effectifs d’étudiants explosent dans le dernier quart du 20e siècle. En effet, aujourd’hui, l’université représente un passage obligé pour une part importante de la jeunesse.Comment, les campus universitaires, des espaces sociaux similaires au premier regard, laissent-ils apparaître des différences en termes de victimation et de sentiment d’insécurité ? Quelle est le volume des victimations recensées et qui sont les victimes ? Peut-on comprendre l’origine des peurs éventuelles des étudiants et des personnels de l’université ? En quoi l’organisation de la sécurité, les problèmes de délinquance locale ainsi que les représentations sociales forment-ils un ensemble de phénomènes qui s’articulent et s’alimentent ? / The question of security and fear of crime in Marseille is all too often limited to the problem of "cités", the image of drug trafficking and the settling of accounts they evoke. These topics are certainly real and important, but they should not overshadow the more classic and numerous "delinquency" and "incivility" problems that arise in many ways, in all major cities. The 1980s, under the influence of Anglo-Saxon research, mark a turning point. Aware of the limits of administrative statistics, we began to measure these types of social phenomena from the point of view of the victim. While population surveys have been carried out in France for several years, none of them are interested in members of university campuses even though the student population exploded in the last quarter of the 20th century. Indeed, today, the university represents a necessary passage for a substantial part of the youth.How do social spaces, which are similar at first glance, reveal differences in terms of victimization and fear of crime? What is the intensity of victimization and who are the victims? Can we understand the origin of the fears of students and university staff? In what way are the security organizations, the problems of local delinquency as well as the social representations a set of phenomena that articulate and feed each other?This thesis, which is a part of the sociology of delinquency and urban sociology fields, does not resolutely lean towards spectacular crime incidents absent from the campus landscape, but rather, towards everyday life problems of members of 3 main Marseilles’ campuses.
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La ville et les quartiers en train de se faire au rythme des projets urbains : une sociologie de l’expérience socio-spatiale des nouveaux quartiers. / Sociological study of a processing district, rhythmed by urban projects.Aimé, Julien 16 November 2018 (has links)
Plusieurs villes moyennes de l’est de la France se sont lancées, dans le courant des années 2000, dans la conception de nouveaux quartiers principalement dédiés à l’habitation. Dix ans plus tard, les premiers logements sont livrés aux propriétaires et aux locataires qui investissent les lieux et commencent à se les approprier. Ce travail de thèse a pour objectif de rendre compte de l’expérience socio-spatiale de ces habitants à partir d’une méthode de recherche qualitative et d’une approche sociologique compréhensive. Cette recherche porte plus précisément sur trois quartiers en train de se faire dans deux villes moyennes de l’est de la France et s’appuie sur un matériau empirique constitué d’entretiens semi-directifs et non-directifs menés auprès des habitants des quartiers, indépendamment de leur statut d’occupation, et des concepteurs (élus, techniciens, urbanistes, etc.). À la manière d’Henri Lefebvre, l’espace des nouveaux quartiers est analysé au prisme de la triplicité de l’espace, laquelle distingue l’espace conçu, l’espace perçu et l’espace vécu. Ces différents moments de l’espace sont étudiés séparément – afin de mettre en exergue la dialectique propre à chaque moment – puis assemblés à nouveau dans le but de montrer la tension qui les anime. Porter attention à l’espace conçu invite à questionner le mode de production contemporain de la ville qui s’incarne depuis les années 1980 dans la notion de projet urbain. L’espace conçu est aussi un espace vendu, un espace virtuel, modélisé en 3D dans des publicités qui présentent les lieux en construction de manière utopique et les donnent comme « prêts-à-habiter ». Pourtant, ces espaces idéaux sont aseptisés, lissés et standardisés. Les nouveaux quartiers existent également dans la pratique concrète de l’espace, dans l’espace vécu. Même si les habitants sont pris dans divers réseaux d’appartenances, mêmes s’ils pratiquent la ville à la carte, en fonction de leurs histoires, de leurs habitudes ou de leurs compétences propres de mobilité, le nouveau quartier est un espace qui fait sens, à la fois comme lieu, comme territoire et comme milieu. Seulement, la présente étude montre que le nouveau quartier ne fait pas toujours sens de la même manière, qu’il est dépendant des moments, des contextes et des situations dans lesquels il est mobilisé, qu’il est un enjeu identitaire et représentationnel / In the course of the 2000 s, several medium-size cities in the East of France decided to design new neighborhoods dedicated mostly to housing. Ten years after, the first accommodations were made available to both homeowners and tenants, who began to occupy and appropriate those locations. The aim of this research, which relies on a ‘‘comprehensive’’ sociological approach in conjunction with qualitative research methods, is to give full account of the socio-spatial experience of the residents. More precisely, this PhD focuses on three neighborhoods in the making located in two medium-size cities in the East of France and is based on empirical material that includes semi-structured as well as unstructured interviews of the residents – independently of their occupancy status – and of the designers (elected officials, technicians, city planners, etc.). The space of the developing neighborhoods is analyzed following Henri Lefebvre’s model of the “spatial triad”, which divides space into “the conceived space” (or representations of space), “the perceived space” (or spatial practice) and “the lived space” (or representational space). Each of these moments is studied separately – to highlight the dialectic behind each moment – then together again to show the tensions at work. Focusing on the conceived space invites us to question the contemporary production method of cities which is embodied since the 1980 s by the concept of ‘‘urban project’’. The conceived space is also a marketed space, a virtual space, a 3D model space appearing in advertisements presenting the accommodations which are still under construction as a ready-to-live-in utopia. However, these ideal spaces are aseptic, bland and standardized. The developing neighborhoods also exist through their concrete practice, through the lived space. Although the local residents develop multiple identities and affiliations, even if they practice the urban world differently because of their backgrounds, their habits or their own mobility capabilities, the new neighborhood is a significant place both as a location, a territory and a milieu. Nevertheless, this research shows that new neighborhoods do not always carry the same significance but are highly dependent on the moments, contexts and situations when they are mobilized, that they truly represent an identity and representational issue
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Periferia: conceito, práticas e discursos; práticas sociais e processos urbanos na metrópole de São Paulo / Periphery: concept, social practices and discourses Social practices and urban processes in São Paulo´s metropolisTanaka, Giselle Megumi Martino 07 December 2006 (has links)
Esta dissertação de mestrado tem como objetivo analisar como o conceito de periferia foi construído socialmente, ao longo da segunda metade do século XX, como um conceito que se pretendeu explicativo dos fenômenos urbanos na metrópole de São Paulo. A idéia da metrópole como uma estrutura urbana configurada por um centro e uma periferia tem sido uma forma geral de descrever e mesmo explicar as dinâmicas de crescimento urbano de São Paulo. Trata-se de um modelo de entendimento resultante de um rico período de debates, pesquisas e processos sociais que levaram à construção da noção de periferia como uma noção explicativa das particularidades do desenvolvimento urbano de uma metrópole em um país industrial subdesenvolvido. A dissertação procura identificar o contexto do debate acadêmico em que periferia passa a ser utilizada com um sentido específico na literatura do campo de pesquisas urbanas da década de 1970, marcadamente do pensamento crítico brasileiro (sobre a formação da sociedade brasileira que visava a formulação de um projeto de desenvolvimento nacional com a superação das desigualdades sociais) e da sociologia urbana francesa. Apresenta pesquisas e ensaios que conceituam periferia e a colocam no centro da questão urbana no Brasil, e que levaram à incorporação da periferia como objeto de estudo e tema central da pesquisa urbana. A noção de periferia é uma construção social relacionada a práticas e discursos de sujeitos sociais e políticos de um contexto histórico específico, de ascensão dos chamados movimentos sociais urbanos, e de intensas mudanças na sociedade brasileira: a transição de um regime político autoritário e centralizador, para uma abertura democrática; e a passagem de um contexto de intenso crescimento econômico de base urbana-industrial para um período de recessão e agravamento dos problemas urbanos e sociais. Ao abordar a noção de periferia, procurando entender em que condições, este conceito adquire uma centralidade na questão urbana brasileira e como este conceito reforça uma chave de leitura das contradições da sociedade brasileira, pretendemos contribuir para a construção de um pensamento urbano que busque constituir questões relacionadas aos reais problemas das cidades brasileiras. Esta é certamente uma tarefa muito mais ampla que o âmbito deste trabalho. Escolhemos explorar este caminho de estudos, entendendo que a noção de periferia, está ainda fortemente presente nas leituras da metrópole de São Paulo, mas esvaziada da carga teórica que a constituiu. Superar esta visão significa voltar a pesquisa urbana para os fatores determinantes no processo de produção do espaço urbano, da segregação sócio-espacial, de deterioração do ambiente urbano e da qualidade de vida na cidade. Por meio da crítica e da identificação das limitações das formas de conhecimento que temos sobre as questões urbanas hoje, podemos construir novas bases para a apreensão das lógicas efetivas que regem a produção da cidade. / This essay intends to analyze how the concept of periphery was socially built, during the second half of the 20th century, as a concept that meant to explain the urban phenomena that took place in São Paulos metropolis. The idea of ametropolis structured by a center and a periphery has been a dominant way to describe and even to explain urban growth in São Paulo. This view of the urban environment based on a certain approach is resultant from a rich period of debates, researches and social processes, in which periphery has been built as a notion related to the particularities of the urban development in a metropolis of an underdeveloped country. The essay identifies the historical moment in which periphery turns out to be employed in a specific sense in the academic literature of the urban research in the 70s. The concept of periphery receives great influence of the Brazilian critical intellectual production, that started to understand the particularities of Brazils social structure in order to propose alternative development paths (aiming at overcoming the social inequalities); and also received the influence from French urban sociology. This work presents researches and essays produced in the field of Brazilian urban research, that focus on the conception of periphery as the central idea to understand the urban question in Brazil. The notion of periphery is a social construction related to social practices and discourses of social and political subjects that took place in a specific historical context, marked by the rise of the so called urban social movements, and by intense political and economic change, such as the transition from an authoritarian and centralized government to a democratic government, and the transition from a period of intense urban and economic growth, to a period of economic depression and growth of urban and social problems. By studying the notion of periphery and trying to understand why, and in which conditions this notion becomes central to urban studies, and how it reinforces a view of the contradictions of Brazilian social structure, we intend to contribute to the construction of a urban approach linked to the real problems of Brazilian cities. This is certainly a larger task than we are capable of undertaking. But we chose to exploit this theme understanding that the notion of periphery is still very present in the view of São Paulo Metropolis urban structure, though its theoretical basis has lost significance. Overcoming this view of the metropolis means to point urban research toward the real determinant factors of the production of urban space, the production of social spatial segregation, of the deterioration of the urban habitat, and life quality in the city. By identifying the limitations of the notion of periphery and the usual ways of explaining urban matters, it is possible to build new bases that will allow to apprehend the effective logics that conduct the production of urban space.
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Segregação racial em São Paulo: residências, redes pessoais e trajetórias urbanas de negros e brancos no século XXI / Racial segregation in São Paulo: residences, personal networks and urban trajectories in the 21st centuryFrança, Danilo Sales do Nascimento 28 September 2017 (has links)
Esta tese propõe uma interpretação sobre a relevância da segregação residencial como dimensão estruturante das relações raciais no Brasil, a partir da análise de dados da Região Metropolitana de São Paulo. Comparações com situações de segregação racial típicas de cidades norte-americanas, aliadas a narrativas de dissimulação das manifestações do racismo no Brasil, têm alimentado discursos que desprezam a importância da segregação para as relações raciais, argumentando que em nossas cidades ocorre segregação apenas por classe social. Esta pesquisa posiciona-se contrariamente a tais discursos e apresenta evidências da segregação residencial por raça nos diferentes estratos sociais. Por um lado, através de abordagens quantitativas mais tradicionais que partem dos diferenciais de localização das residências de grupos sociais, constatamos pequenos níveis de segregação racial em camadas sociais mais baixas que se tornam significativos nas camadas médias e altas. Os brancos de classes médias e superiores residem nas áreas mais privilegiadas da metrópole, estando muito isolados e distantes de todos os outros grupos, até mesmo de negros de classe média e alta. Trata-se, portanto, de segregação residencial por raça e classe. Por outro lado, a partir de uma crítica das formas como a própria noção de segregação residencial tem sido mobilizada pela sociologia, propomos uma abordagem mais aprofundada que revele em que medida a separação das moradias se associa a diferenciais de integração social e acesso à cidade. Para tanto, empreendemos uma estratégia empírica baseada no mapeamento de trajetos e locais frequentados pelos indivíduos no espaço da cidade e na espacialização de suas redes pessoais de relações. As informações foram coletadas através de pesquisa qualitativa na qual entrevistamos 28 indivíduos de classe média negros e brancos, mulheres e homens em três diferentes áreas da cidade de São Paulo: São Miguel Paulista, Tatuapé e Itaim Bibi. Demostramos a importância do local de residência na medida em que a maior parte dos relacionamentos pessoais e dos locais frequentados localizam-se no entorno do distrito no qual residem os entrevistados. Ou seja, na medida em que negros e brancos estão residencialmente segregados, são segregadas também suas redes pessoais e locais frequentados. Além disso, nossos resultados apontam que brancos, independentemente do local de residência, possuem redes pessoais compostas preponderantemente por outros brancos e frequentam mais as áreas nobres da metrópole. Nossos achados realçam o papel do espaço urbano em processos de fechamento social que reforçam barreiras à integração de negros nas classes médias. Ademais, argumentamos que as classes médias se organizam como grupos de status cujas fronteiras são fortemente baseadas, não apenas em características raciais, mas também no espaço urbano (habitado e frequentado). / This thesis proposes an interpretation on the relevance of residential segregation as a structuring dimension of race relations in Brazil, based on the data from the Metropolitan Region of São Paulo. Comparisons with cases of racial segregation typical of North American cities, coupled with narratives that disguise manifestations of racism in Brazil, have fueled discourses that despise the importance of segregation for race relations, arguing that in our cities segregation occurs only by social class. This research opposes such discourses and presents evidence of residential segregation by race in the different social strata. On the one hand, through more traditional quantitative approaches based on the differentials of location of residences, we find small levels of racial segregation in lower social strata that become significant in the middle and upper classes. The white middle and upper classes reside in the most privileged areas of the metropolis, being very isolated and distant from all other groups, even from middle and upper-class blacks. This is, therefore, residential segregation by race and class. On the other hand, from a critique of the ways in which the very notion of residential segregation has been mobilized by sociology, we propose a more in-depth approach that reveals the extent to which the separation of housing is associated with differentials of social integration and access to the city. Therefore, we undertook an empirical strategy based on mapping of paths and places frequented by individuals in the city space and on the spatial distribution of their personal networks of relationships. The information was collected through qualitative research in which we interviewed 28 middle class individuals blacks and whites, women and men in three different areas of the city of São Paulo: São Miguel Paulista, Tatuapé and Itaim Bibi. We demonstrate the importance of place of residence to the extent that most of the personal relationships and the places attended are located around the district in which the respondents reside. That is, to the extent that blacks and whites are residentially segregated, their personal networks and urban paths are also segregated. In addition, our results indicate that whites, regardless of their place of residence, have personal networks that are predominantly composed of other whites and frequent more the elite areas of the metropolis. Our findings highlight the role of urban space in social closure processes that reinforce barriers to the integration of blacks in the middle classes. Furthermore, we argue that the middle classes are organized as status groups whose boundaries are strongly based not only on racial characteristics, but also in urban space (inhabited and frequented).
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Operação Delegada e seus desdobramentos: militarização urbana em São Paulo? / Operação Delegada and its unfolding: urban militarization in São Paulo?Zambo, Eduardo Parras 08 March 2017 (has links)
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Previous issue date: 2017-03-08 / Conselho Nacional de Pesquisa e Desenvolvimento Científico e Tecnológico - CNPq / The following dissertation is about the Operação Delegada, an agreement
signed between the Municipality of São Paulo and the State Government so
that the military police officers work, in their free time, to the municipality,
uniformed, armed and under the command of the Military Police. The municipal
government of São Paulo, on the other hand, pays a gratification to the police
officers, since they end up assuming municipal assignments not foreseen,
initially, for the performance of their position. The Operação Delegada, or at
least its principle, the hiring of police officers to work in different urban functions,
continues to be expanded to several other cities, becoming, more and more, a
state policy. However, its developments have not yet been described, nor
analyzed. Thus, the central objective of this research is to identify and
investigate the developments of the Operação Delegada, arguing that they are
part of a broader process of militarization of urban space, which has also been
described in the major metropolises of the world. Therefore, through the
analysis of Operação Delegada and the legislation that regulates it, in addition
to monitoring its actions, both through news published in the media, and
through field visits, including the elaboration of a critical discussion about the
concept of militarization, it is maintained that the Operação Delegada works as
a mechanism that extends the urban militarization in São Paulo, a phenomenon
that advances at full speed / A seguinte dissertação tem como objeto a Operação Delegada, um convênio
firmado entre a Prefeitura Municipal de São Paulo e o Governo Estadual para
que os policiais militares trabalhem, em seus horários de folga, para o
município, fardados, armados e sob comando da Polícia Militar. A prefeitura de
São Paulo, em contrapartida, paga uma gratificação aos policiais, já que eles
acabam assumindo atribuições municipais não previstas, inicialmente, para o
desempenho de seu cargo. A Operação Delegada, ou ao menos o seu
princípio, a contratação de policiais de folga para atuarem em diferentes
funções urbanas, continua sendo expandido para diversas outras cidades, se
transformando, cada vez mais, em uma política de Estado. Entretanto, os seus
desdobramentos ainda não foram descritos, e nem analisados. Desse modo, o
objetivo central desta pesquisa é identificar e investigar os desdobramentos da
Operação Delegada, argumentando que eles se inserem em um processo mais
amplo de militarização do espaço urbano que, aliás, também já foi descrito nas
principais metrópoles do mundo. Assim, através da análise de seu
funcionamento e da legislação que a regula, além do acompanhamento de
suas ações, tanto por meio de notícias publicadas na mídia, quanto por meio
de visitas de campo, incluindo a elaboração de uma discussão crítica sobre o
próprio conceito de militarização, sustenta-se que a Operação Delegada
funciona como um mecanismo que amplia a militarização urbana em São
Paulo, um fenômeno que avança a todo vapor
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Posições de classe e modos de vida em uma cidade interiorana / Class positions and ways of life in a provincial townMeira, Pedro Iemma 11 January 2010 (has links)
Este trabalho trata da estratificação social, e mais especificamente sobre a questão da relação entre posições de classe e modos de vida. O estudo da estratificação social se justifica pela relevância deste tema na sociologia, uma vez que sempre foi objeto de discussão, desde os autores clássicos até os contemporâneos. O aspecto dos modos de vida escolhido para a pesquisa foi o local de moradia. O objeto de estudo escolhido foi a cidade de São Carlos, e buscou-se analisar a relação entre as posições de classe e o local de moradia naquele município por meio de mapas e dados obtidos a partir do Censo 2000 do IBGE. A divisão da população em posições de classe foi feita por meio de um esquema baseado no de Erik Wright, e que foi considerado o mais adequado aos nossos objetivos e aos dados disponíveis. Os dados mostraram diferenças interessantes entre padrões de distribuição espacial de alguns conjuntos de posições de classe, levando-nos a crer que a posição de classe tem, sim, alguma influência nos modos de vida. / This work is about social stratification, and more specifically about the question of the relation between class locations and ways of life. The study of social stratification is self-justified by the relevance of this subject in sociology, as it has always been a discussion object since the classic authors to the contemporary ones. The aspect of the ways of life which we have chosen for this research was the place of living. The chosen object of study was the city of Sao Carlos, and we tried to analyze the relation between class locations and place of living in that city by using maps and data from the Census 2000, of IBGE. The division of the population within class locations was made by the use of a scheme based in Erik Wrights one, which we considered the most appropriate to our goals and with the available data. The maps and data had shown interesting differences between the patterns of spatial distribution of some sets of class locations. This has made us believe that the class location has, indeed, some sort of influence in the ways of life.
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Expansão e estrutura urbana de Santos (SP): aspectos da periferização, da deterioração, da intervenção urbana, da verticalização e da sociabilidade / Expansion and structure urban of Santos (SP): deterioration aspects, verticalization, urban intervention and the suburbanizationMello, Gisele Homem de 18 August 2008 (has links)
No intuito de identificar aspectos importantes que levem ao reconhecimento da estrutura urbana de Santos, a pesquisa analisa as modificações sócio-espaciais dessa cidade decorrentes de seus processos de modernização e expansão a partir de fins do século XIX, procurando compreender as ações dos principais agentes e fatores; os usos do solo e a vida urbana nos circuitos locais, destacando aspectos da deterioração, da verticalização, da periferização e da intervenção urbana. Adotamos uma análise pertinente a um amplo período da história territorial santista, dentro de uma escala intra-urbana, visando apreender aspectos efetivamente estruturais, ou seja, formadores desse espaço. / This research analyses the social and spacial modifications in Santos, resulted from its process of modernization and expansion since the end of the 19th century, and from this analysis, the research intends to identify important aspects which acknowledge the urban structure in Santos. It tries to comprehend the actions of the main subjects and the factors involved in it, as well as the land usage and the urban life on local basis, highlighting the deterioration aspects, verticalization, urban intervention and the suburbanization. We adopted an appropriate analysis applied to a wide period of the land history of Santos, within an intraurban scale, aiming to apprehend structural aspects, in other words, the formation of this space.
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Education, poverty and schooling : a study of Delhi slum dwellersTsujita, Yuko January 2014 (has links)
Poverty reduction and Education for All (EFA) are important policy issues in many developing countries as they are both Millennium Development Goals (MDGs). As the existing literature suggests, education positively influences poverty reduction, while poverty, or low income, adversely affects the quality and quantity of education. Accordingly, if education fails to facilitate poverty reduction, the following generation's schooling is likely to be adversely affected, thus perpetuating a vicious education–poverty circle. It was against such a background, and employing a mixed methods approach to data collection and analysis, that this study investigated the relationship between education and multidimensional poverty at an individual as well as household level, and the influence of deprivation on children's education, in the context of the slum in Delhi, India. The thesis reveals that education – particularly primary and middle schooling – enhances the earnings of male slum dwellers in particular, the overwhelming majority of whom suffer from informality and instability of employment. It also emerges that education plays an important role in the ability to participate with confidence in the public sphere. At the household level, education proves to have a positive association with monetary poverty, but a higher level of education per se does not necessarily facilitate escape from non-monetary poverty. In such a nexus of poverty and education, the thesis found that household wealth in association with social group and migration status tends to be positively correlated with child schooling, education expenditure, and basic learning. There may be a chance of escaping poverty through education, but such a likelihood is limited for those households that are underprivileged in terms of caste and religion owing to slow progress in basic learning, as well as migrant households due to lack of access to schooling. The thesis concludes by proposing some education policies drawn from the major findings of the study that may be implemented in the Indian slum context.
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Expansão e estrutura urbana de Santos (SP): aspectos da periferização, da deterioração, da intervenção urbana, da verticalização e da sociabilidade / Expansion and structure urban of Santos (SP): deterioration aspects, verticalization, urban intervention and the suburbanizationGisele Homem de Mello 18 August 2008 (has links)
No intuito de identificar aspectos importantes que levem ao reconhecimento da estrutura urbana de Santos, a pesquisa analisa as modificações sócio-espaciais dessa cidade decorrentes de seus processos de modernização e expansão a partir de fins do século XIX, procurando compreender as ações dos principais agentes e fatores; os usos do solo e a vida urbana nos circuitos locais, destacando aspectos da deterioração, da verticalização, da periferização e da intervenção urbana. Adotamos uma análise pertinente a um amplo período da história territorial santista, dentro de uma escala intra-urbana, visando apreender aspectos efetivamente estruturais, ou seja, formadores desse espaço. / This research analyses the social and spacial modifications in Santos, resulted from its process of modernization and expansion since the end of the 19th century, and from this analysis, the research intends to identify important aspects which acknowledge the urban structure in Santos. It tries to comprehend the actions of the main subjects and the factors involved in it, as well as the land usage and the urban life on local basis, highlighting the deterioration aspects, verticalization, urban intervention and the suburbanization. We adopted an appropriate analysis applied to a wide period of the land history of Santos, within an intraurban scale, aiming to apprehend structural aspects, in other words, the formation of this space.
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Posições de classe e modos de vida em uma cidade interiorana / Class positions and ways of life in a provincial townPedro Iemma Meira 11 January 2010 (has links)
Este trabalho trata da estratificação social, e mais especificamente sobre a questão da relação entre posições de classe e modos de vida. O estudo da estratificação social se justifica pela relevância deste tema na sociologia, uma vez que sempre foi objeto de discussão, desde os autores clássicos até os contemporâneos. O aspecto dos modos de vida escolhido para a pesquisa foi o local de moradia. O objeto de estudo escolhido foi a cidade de São Carlos, e buscou-se analisar a relação entre as posições de classe e o local de moradia naquele município por meio de mapas e dados obtidos a partir do Censo 2000 do IBGE. A divisão da população em posições de classe foi feita por meio de um esquema baseado no de Erik Wright, e que foi considerado o mais adequado aos nossos objetivos e aos dados disponíveis. Os dados mostraram diferenças interessantes entre padrões de distribuição espacial de alguns conjuntos de posições de classe, levando-nos a crer que a posição de classe tem, sim, alguma influência nos modos de vida. / This work is about social stratification, and more specifically about the question of the relation between class locations and ways of life. The study of social stratification is self-justified by the relevance of this subject in sociology, as it has always been a discussion object since the classic authors to the contemporary ones. The aspect of the ways of life which we have chosen for this research was the place of living. The chosen object of study was the city of Sao Carlos, and we tried to analyze the relation between class locations and place of living in that city by using maps and data from the Census 2000, of IBGE. The division of the population within class locations was made by the use of a scheme based in Erik Wrights one, which we considered the most appropriate to our goals and with the available data. The maps and data had shown interesting differences between the patterns of spatial distribution of some sets of class locations. This has made us believe that the class location has, indeed, some sort of influence in the ways of life.
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