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Développement socio-affectif des enfants exposés à la violence conjugale : une approche de la sécurité émotionnelle : étude des conduites intériorisées et extériorisées et des symptômes de stress post-traumatique de 46 enfants âgés de 5 ans et demi à 12 ans, et analyse de leurs représentations de la violence et des relations familiales / Socio-emotional development of children exposed to domestic violence : an approach of emotional security : study internalizing and externalizing problems and post-traumatic stress symptoms of 46 children aged 5 and a half to 12, and analysis of their representations of violence and family relationship

Paul, Olivia 12 October 2015 (has links)
L’objectif de cette recherche est d’étudier l’influence spécifique et combinée du contexte de violence conjugale sur le développement socio-affectif des enfants âgés de 5 ans et demi à 12 ans, et d’examiner leurs représentations de la violence et de leurs relations familiales. Notre étude s’appuie sur le modèle de la sécurité émotionnelle de Cummings et Davies (1994). Dans cette perspective, notre échantillon se compose de 32 mères et de 46 enfants âgés de 5 ans et demi à 12 ans, vivant en contexte de violence conjugale. Les mères ont renseigné trois questionnaires qui évaluent l’intensité de la violence conjugale à l’aide du « Conflict Tactic Scale II » (Cyr, Fortin & Chénier, 1997), l’adaptation socio-affective de leur enfant par le questionnaire « Children Behavior Checklist » (Achenbach, 1991), ainsi qu’un questionnaire de renseignements généraux. Les enfants ont, quant à eux, renseigné quatre questionnaires qui permettent de saisir leurs perceptions de la violence avec le « Children’s Perception of Interparental Conflict » (Cyr & Fortin, 2001), le processus de parentification grâce au « Parentification Questionnaire Youth » (Fortin, 2005), les conflits de loyauté à l’aide du « questionnaire des conflits de loyauté » (Fortin, 2005) et les symptômes de stress post-traumatique avec le « Trauma Symptom Checklist for Children » (Briere, 1989). Enfin, le « Systemic Analysis of Group Affiliation » (Compagnone, 2009) a été utilisé avec les enfants afin de saisir leurs représentions de la cohésion et du pouvoir au sein de la famille. Les principaux résultats mettent en évidence que la moitié des enfants présentent des problèmes extériorisés et 82,6% des problèmes intériorisés. Le degré de l’exposition à la violence de l’enfant influence ses représentations de la cohésion familiale, son sentiment de menace et de blâme, ses conflits de loyauté et la présence de certains symptômes de stress post-traumatique. Les représentations de l’enfant sur la violence et les relations familiales, telles que la parentification, le sentiment de blâme, les conflits de loyauté et les représentations de la cohésion et du pouvoir dans la famille, sont prédictives de la présence de symptômes de stress post-traumatique et de troubles de l’adaptation socio-affective. L’effet modulateur de la représentation du pouvoir et de la cohésion familiale, ainsi que les représentations de la violence et les conflits de loyauté ont été mis en évidence. Enfin, plus de la moitié des enfants de l’échantillon, en plus d’être exposés à la violence conjugale, ont aussi été directement maltraités, et les conséquences relevées sont d’autant plus majorées. L’ensemble des résultats obtenus nous permet de proposer des perspectives de recherche et des pistes d’intervention. / The aim of this research is to study the influence of specific and combined context of domestic violence on socio-emotional development of children aged between 5 and a half to 12 and to consider their representations of violence and their family relationships. Our study is based on the model of emotional security Cummings and Davies (1994). With this in mind, our sample consists of 32 mothers and 46 children aged 5 and a half to 12, living in a context of domestic violence. The mothers have filled in three questionnaires assessing first, the intensity of domestic violence using the « Conflict Tactic Scale II » (Cyr, Fortin & Chénier, 1997), the socio-emotional adaptation of their children with the questionnaire « Children Behavior Checklist » (Achenbach, 1991) and then, a general information questionnaire. As for the children, they have filled in four questionnaires that allow to understand their perceptions of violence with « Children's Perception of Interparental Conflict » (Cyr & Fortin, 2001), the process of parentification through the « Parentification Questionnaire Youth » (Fortin 2001), loyalty conflicts with the « loyalty conflicts questionnaire » (Fortin, 2005) and post-traumatic stress symptoms with « Trauma Symptom Checklist for Children » (Briere, 1989). Finally, the « Systemic Analysis of Group Affiliation » (Compagnone, 2009) has been used with the children to understand their representations of cohesion and power within their families.The main results show that half of the children have externalizing problems and 82.6% internalizing problems. The degree of exposure to child abuse influences his representations of family cohesion, his feeling of threat and blames, his loyalty conflicts and the presence of certain symptoms of PTSD. The children’s representations of violence and family relationships, such as parentification, the feeling of blame, loyalty conflicts and the representations of cohesion and power in the family, are predictive of symptoms of post-traumatic stress disorders and social-emotional adjustment. The modulating effect of the representation of power and family cohesion, as well as depictions of violence and conflicts of loyalty have been highlighted. Finally, more than half of the children in this sample, have been exposed to domestic violence but also to direct abuse, that’s why the consequences underlined are all the more important. All these results allow us to propose research perspectives and methods of interventions.
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Intervention sociojudiciaire en violence conjugale au Québec : représentations professionnelles des intervenantes qui en font l'expérience

Lalande, Célyne 07 1900 (has links)
No description available.
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L'identification des expériences de violence sexuelle parmi les femmes en maison d'hébergement : une étude comparative du SES révisé et du CTS2

Moreau, Catherine 05 1900 (has links) (PDF)
Au cours des dernières années, l'évaluation de la violence sexuelle entre partenaires intimes (VSPI) a connu un essor croissant. Toutefois, une incertitude demeure vis-à-vis lesquels des instruments de mesure évaluent le mieux cette problématique. La présente étude a pour objectif de comparer et d'évaluer la concordance de deux mesures couramment utilisées, soit le Sexual Experiences Survey (SES) et le Conflict Tactics Scales (CTS2). Cette étude comporte un deuxième objectif qui vise à élargir le champ de la VSPI en évaluant la présence de gestes pornographiques et de relations sexuelles forcées avec autrui au sein de la dynamique de la violence. L'échantillon se compose de 138 femmes ayant recours aux services de maisons d'hébergement. Les données indiquent que le SES et le CTS2 détiennent un taux de concordance élevé à 76,8 %. Par contre, dans le cadre de cette étude, le CTS2 a su détecter un plus grand nombre de cas de VSPI que le SES. Par ailleurs, les femmes qui ont rapporté des gestes de nature pornographique sont 12 à 20 fois plus susceptibles d'être victimes de violence sexuelle sévère sur les deux mesures. Les résultats sont discutés en lien avec les implications au niveau de la recherche et de l'intervention en maison d'hébergement. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : violence entre partenaires intimes, violence sexuelle, SES, CTS2, pornographie, relations sexuelles forcées avec autrui.
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A la recherche d’événements clés susceptibles d’expliquer le passage à l’acte dans le parcours de vie d’hommes uxoricides

Forgues-Marceau, Sarah 08 1900 (has links)
Les différentes recherches portant sur les homicides conjugaux, et plus spécialement des uxoricides, plus documentés parce que plus fréquents, apportent de nombreuses informations pertinentes concernant le contexte entourant l'homicide, la relation entre les conjoints et son évolution et même, parfois, sur l’enfance de l’homme qui a posé un tel geste sur sa conjointe ou ex-conjointe. Toutefois, des incohérences ont été relevées dans les écrits sur le sujet faisant qu’il est difficile d’identifier la dynamique qui conduit des hommes à tuer leur conjointe. Le déroulement de la vie des hommes ayant enlevé la vie de leur conjointe, c’est-à-dire les événements qu’ils ont vécus tout au cours de leur vie et qui ont pris un sens particulier pour eux, nous est apparue une avenue qui, à notre connaissance, n’aurait pas été étudiée. Il a dès lors été convenu que l’objectif principal de ce mémoire de maîtrise en criminologie consisterait à explorer s’il est possible d’identifier, dans la vie d’un échantillon d’hommes qui ont tué leur conjointe, un enchaînement d’événements qui pourrait contribuer à la compréhension de la dynamique conduisant à l’homicide conjugal. Plus précisément, il s’agissait d’identifier les perceptions qu’ont ces hommes des différents événements qu’ils considèrent comme ayant été marquants dans leur vie et les réactions qu’ont successivement produites ces perceptions. Le devis de cette étude est qualitatif. Dix hommes incarcérés forment l’échantillon. Tous ont été reconnus coupables du meurtre de leur conjointe ou ex-conjointe. Suite aux entrevues semi-structurées de type rétrospectif et thématique, une reconstitution des lignes de vie inspirée de la théorie de Agnew (2006) ainsi qu’une analyse thématique des récits recueillis ont été effectuées. Bien que les événements de la vie de chacun des hommes leur soient particuliers, il ressort néanmoins une structure commune aux lignes de vie. Cette structure est marquée d’un événement ou de conditions de vie marquants se rapportant à l’enfance, d’un événement porteur d’une remise en question survenue plus tard et d’un événement déclencheur conduisant au meurtre. L’événement porteur d’une remise en question paraît occuper une place centrale dans la vie des hommes participant à notre étude. Cet événement porteur d’une remise en question vient modifier les comportements et attitudes de l’homme manifestés subséquemment. Ainsi, à la lumière des résultats de cette recherche, il apparaît que l’ensemble du développement de la vie des hommes uxoricides, et plus spécialement les événements qu’ils identifient comme étant marquants, leur enchaînement et, surtout, leur façon de percevoir ces événements et d’y réagir doivent être pris en compte dans l’étude de la trajectoire qui a finalement abouti au passage à l’acte homicidaire. Autre fait à considérer, plusieurs des hommes interviewés ont mentionné qu’ils sentaient qu’un événement de la sorte se préparait dans leur vie. Ceci suggère une certaine prévisibilité de l’acte qui pourrait être perceptible dans le récit que font les hommes de leur vie et de leur perception d’eux en relation avec les éléments qu’ils identifient comme ayant été marquants pour eux au cours de celle-ci. Il reste toutefois beaucoup à faire dans cette découverte d’un outil de prévention de l’uxoricide. / The different research concerning domestic homicides contribute numerous information relative to the context surrounding the actual homicide, the relationship between the spouses and the evolution, and occasionally on the childhood of the man who committed such an act towards his spouse or ex-spouse. However, certain incoherence’s have been raised among the research making it difficult to identify the pattern which leads husbands to kill their wives. The development of the lives of the men, who have killed their spouses, more precisely the significant events in their lives, is an avenue, to our knowledge, that has not been studied. The main objective of this Masters memoir in the field of criminology aims to explore, from a sample of men who have killed their wives, the possibility of identifying the chain of events that could contribute to the understanding of the pattern which leads to domestic homicide. More precisely, it aims at identifying the perceptions that men have of different events that they consider significant and the reactions which were caused by the said perceptions. The methodology used in this study is qualitative. The sample consists of ten incarcerated men. They all have been found guilty of murdering their wives or ex-wives. Following the semi-structured interviews, which were retrospective and thematic, a reconstruction of their lives, inspired by Agnew’s (2006) theory, was conducted Finally, thematic analysis of the events were also conducted. Although the significant events for each subject have their own specific characteristics, a common structure among the life lines is apparent. This structure is marked by an event or living conditions which had an impact on the subjects during childhood, hence an event which led the subjects to question themselves later on and an event which triggered the behavior leading to the murder. The event leading to the subjects questioning themselves seems to be central in the lives of the men who participated in our study. This questioning modify’s the behaviors and the attitudes manifested by the men. In light of these findings, it appears that the entire development of the lives of the uxoricides men, and more precisely the events they identify as significant and their chain reaction and, especially their self-perception during these events and the way they react must be taken into account when looking at the trajectory leading up to the homicide. Another factor to consider, is that many of the men interviewed mentioned that they felt that a dramatic event was about to take place in their lives. This suggests a certain predictability of the act that could be perceptible from their self-perception. There remains however much to do, in terms of transforming this discovery into a prevention tool applicable to uxoricide.
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Le point de vue de conjoints judiciarisés pour leurs comportements violents sur l'effet qu'ont eu les mesures pénales et thérapeutiques sur leur cheminement

Couto, Éric January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Les facteurs liés au cheminement judiciaire des incidents commis en contexte conjugal

Boudreau, Marie-Ève 06 1900 (has links)
La violence conjugale est un phénomène criminel fréquent au Québec. En 2008, les infractions commises en contexte conjugal représentaient plus de 20 % des crimes contre la personne signalés à la police (Ministère de la Sécurité publique, 2010). L’intervention policière et judiciaire en contexte conjugal est complexe, notamment en raison du lien unissant l’agresseur et la victime. Bien que le pouvoir discrétionnaire des intervenants judiciaires en contexte conjugal ait été grandement limité au cours des dernières décennies, ceux-ci bénéficient toujours d’une certaine latitude dans leur décision de poursuivre, ou non, différentes étapes du processus judiciaire. Au fil du temps, plusieurs études se sont intéressées aux éléments influençant la prise de décision en contexte conjugal. Cependant, celles-ci ne portent généralement que sur une seule étape du processus et certains facteurs décisionnels n’ont jamais été testés empiriquement. C’est notamment le cas des éléments liés aux stéréotypes de la violence conjugale. Certains auteurs mentionnent que les incidents qui ne correspondent pas au stéréotype de l’agresseur masculin violentant une victime qualifiée d’irréprochable et d’innocente font l’objet d’un traitement judiciaire plus sommaire, mais ces affirmations ne reposent, à notre connaissance, sur aucune donnée empirique. Cette étude tente de vérifier cette hypothèse en examinant l’impact de ces éléments sur cinq décisions policières et judiciaires. À partir d’une analyse de contenu quantitative de divers documents liés au cheminement judiciaire de 371 incidents commis en contexte conjugal sur le territoire du Centre opérationnel Nord du Service de police de la Ville de Montréal en 2008, la thèse examine l’utilisation du pouvoir discrétionnaire dans le traitement judiciaire de ces incidents. Elle comporte trois objectifs spécifiques. Le premier objectif permet la description du cheminement judiciaire des incidents commis en contexte conjugal. Nos résultats indiquent que ceux-ci font l’objet d’un traitement plus punitif puisqu’ils font plus fréquemment l’objet de procédures à la cour que les autres types de crimes. Cette judiciarisation plus systématique pourrait expliquer le faible taux de condamnation de ceux-ci (17,2 %). Le second objectif permet la description des principales caractéristiques de ces incidents. La majorité implique des gestes de violence physique et les policiers interviennent généralement auprès de conjoints actuels. La plupart des victimes rapportent la présence de violences antérieures au sein du couple et le tiers veulent porter plainte contre le suspect. Finalement, 78 % des incidents impliquent un agresseur masculin et une victime féminine et 14,29 % des victimes sont soupçonnées d’avoir posé le premier geste hostile ou violent lors de l’incident. Le dernier objectif permet l’identification des principaux éléments associés aux décisions prises en contexte conjugal. Les résultats confirment l’hypothèse selon laquelle les incidents n’impliquant pas un agresseur masculin et une victime féminine ou ceux dont les policiers soupçonnent la victime d’avoir posé le premier geste hostile ou violent font l’objet d’un traitement judiciaire plus sommaire. En outre, la majorité des facteurs décisionnels étudiés perdent de leur influence au cours du processus judiciaire et les décisions prises précédemment influencent fortement les décisions subséquentes. Finalement, le désir de porter plainte de la victime n’influence pas directement les décisions des intervenants judiciaires. / Conjugal violence is a frequent criminal phenomenon in the province of Quebec. In 2008, offences committed in conjugal context represented more than 20% of the crimes against the person reported to the police (Ministère de la Sécurité publique, 2010). Police and judicial intervention in conjugal context is complex, mainly because of the relationship existing between the aggressor and the victim. Even though the discretionary power of the judicial instances has decreased greatly over past decades in conjugal context, law enforcement agencies still benefits of a certain latitude in their decision to continue, or not, various stages of the legal process. Over time, several researches have studied police and legal decision-making in conjugal context. However, these various researches have generally studied only one stage of the judicial process and some decision-making factors have not been empirically tested. It is the case of the elements related to the stereotypes of conjugal violence. Some authors mention that the incidents which do not correspond to the stereotype of a male attacker using violence against an innocent female victim are subject to a more lenient judicial treatment, but these assertions are not based, to our knowledge, on any empirical data. This research will attempt to verify these assumptions by examining the impacts of these elements on five police and judicial decisions. By relying on a quantitative content analysis of various documents related to the judicial process of 371 incidents committed in conjugal context on the territory of Montreal’s police department Centre Opérationnel Nord in 2008, this research examine the use of discretion in the legal treatment of incidents committed in conjugal context. This study has three specific objectives. The first objective describes the judicial treatment of the incidents committed in conjugal context. Our results indicate that these incidents are subject to a more punitive treatment because they are more frequently submitted to court procedures than the other types of crimes. This more systematic judiciarisation could be an explanation for the weaker conviction rate of these incidents (17.2 %). The second objective describes the main characteristics of these incidents. The majority of these incidents involve physical violence and police officers intervene more frequently with people in current unions. The majority of the victims say that they have been previously victim of violence in their relationship and a third of them are willing to file a complaint against their aggressor. Finally, 78% of the incidents imply a male attacker and female victim whereas police officers suspect 14.29% of the victims of having made the first hostile or violent gesture. The last objective focuses on the identification of the elements associated to decision-making in conjugal context. The results confirm the hypothesis according to which the incidents that do not imply a male attacker and a female victim or those in which police officers suspect the victim of having made the first hostile or violent gesture are subject to a more lenient judicial treatment. Moreover, most of the decision-making factors studied lose of their influence during the legal process and the decisions previously taken strongly influence subsequent decisions. Finally, the victim’s desire to file a complaint does not directly influence legal decisions.
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Le développement socio-affectif de l'enfant d'âge pré-scolaire exposé à la violence conjugale : une approche eco-systémique / Socio-emotional development of the preschool child exposed to domestic violence : an ecosystemic perspective

Savard, Nathalie 14 March 2011 (has links)
L’objectif de cette recherche est d’étudier, dans une perspective écosystémique inspirée du modèle de Bronfenbrenner (1986), l’influence spécifique et combinée du contexte de violence conjugale et de stress maternel sur le développement socio-affectif du jeune enfant âgé de 5 à 6 ans. Ainsi, notre étude prend appui sur les questions suivantes : comment l’enfant d’âge préscolaire se développe sur le plan socio-affectif lorsqu’il grandit dans un contexte de violence conjugale ? Quels sont les facteurs environnementaux qui vont avoir des répercussions sur la relation mère-enfant ? Plus précisément, est-ce que le fait pour une mère d’avoir été victime de violence conjugale va engendrer chez elle plus de stress? L’attachement de la mère et le soutien social qu’elle perçoit vont-ils constituer des ressources qui vont venir atténuer le stress maternel et par voie de conséquences contribuer au bon développement de l’enfant ? Existe-t-il des différences entre les mères et les enfants qui ont quitté leur foyer comparativement à ceux qui vivent encore au domicile ? Enfin, quel est le rôle de la culture dans ces différents systèmes ? L’échantillon se compose de 38 enfants, 10 garçons et 28 filles, âgés de 5 à 6 ans et de leur mère, toutes originaires de pays d’Afrique. Parmi ces dyades mère-enfants, 19 ont été exposées à la violence conjugale et sont hébergées en CHRS, 19 sont toujours en situation de violence. Les mères ont renseigné une série de questionnaires évaluant leur attachement, le stress maternel, les violences subies et le soutien social perçu. En ce qui concerne le développement socio-affectif du jeune enfant, trois dimensions ont été considérées : deux émanant de son propre point de vue ; la représentation de l’attachement, appréhendée à l’aide du protocole des « Histoires à compléter » (Bretherton & al., 1990) et la perception des sentiments et des comportements parentaux avec le test de dépistage de la violence parentale (Palacio-Quintin, 1999), ainsi que l’adaptation socio-affective, étudiée par l’intermédiaire du questionnaire « Profil Socio-Affectif » (Dumas & al., 1998) complété par l’animateur du centre de loisirs. Les principaux résultats indiquent que seulement 36,8% des enfants présentent une représentation d’attachement sécurisée. Les représentations d’attachement des enfants toujours en situation de violence apparaissent plus insécurisées que celles des enfants sortis de la violence. Nos résultats montrent que le contexte de violence conjugale affecte également l’adaptation socio-affective de l’enfant. D’autre part, 73,3% des mères de notre échantillon possèdent des représentations d’attachement de type évitant. Nous avons relevé, par ailleurs, que les représentations du soutien social et du soutien relatif aux enfants perçus par les mères quel que soit leur groupe d’appartenance sont relativement peu élevées. Enfin, les mères toujours en situation de violence conjugale sont moins stressées que les mères ayant quitté le domicile. / The objective of this research is to study, in an ecosystemic manner inspired by the Bronfenbrenner model (1986), the specific and combined influence of the context of marital violence and maternal stress on the socio-emotional development of the young child from 5 to 6 years of age. Thus, our study aims to answer the following questions: What about socio-emotional pre-school child development when the child grows up in a context of marital violence? Which environmental factors will affect the mother-child relationship? More precisely, will the fact of a mother having been a victim of marital violence generate more stress for her? Will mother-child attachment and perceived social support constitute resources which will reduce maternal stress and consequently contribute to the positive development of the child? Are there any differences when the mother and child have left their home compared to those who are still living home? Finally, what is the role of the culture in this different system? The sample is composed of 38 children, 10 boys and 28 girls, aged from 5 to 6 years and their mother, all originating from an African country. Among these mother-child dyads, 19 were exposed to marital violence and were living in CHRS, 19 remained in a situation of violence. The mothers filled out a series of questionnaires in order to evaluate their attachment, maternal stress, violence suffered and their perceived social support. Concerning the socio-emotional development of the young child, three indicators were considered: two emanating from the child’s point of view; attachment representation, by means of the protocol of “Stories to be supplemented” (Bretherton & Al, 1990), the perception of parental feelings and behaviors by means of tracking parental violence (Palacio-Quintin, 1999), and socio-emotional adaptation, studied via “Socio-Emotional Profile” (Dumas & Al, 1998) supplemented by an activity leader. Principal results indicate that only 36.8% of children of the sample present a manifestation of secure attachment. The manifestions of attachment of children still living in a situation of violence appear more insecure than those of the children who were removed from violence. Our results show that the context of marital violence also affects the socio-emotional adaptation of the child. In addition, 73.3% of mothers in our sample manifest attachment avoidance. We have raised the issue, elsewhere, that expressions of social support and support relating to children as perceived by mothers, whatever their situation are relatively low. Lastly, mothers remaining in a situation of marital violence are less stressed than mothers who have left home.
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Regards des intervenants sur les stratégies de recherche d’aide des femmes issues de l’immigration victimes d’un mariage forcé marqué de violence au Québec, lorsqu’il y a présence d’enfants

Cherif Sarhani, Jihane 12 1900 (has links)
No description available.
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La masculinité déconstruite : les programmes d’interventions destinés aux hommes auteurs de violence conjugale

Leighton Oliva, Valeria 01 1900 (has links)
No description available.
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Interaction entre les dyades d’attachement et la violence conjugale : le rôle modérateur des traits psychopathiques de l’homme

Cousineau, Catherine 07 1900 (has links)
Thèse de doctorat présenté en vue de l'obtention du doctorat en psychologie - recherche intervention, option psychologie clinique (Ph.D) / La présente thèse, composée de deux études, visait à mieux cerner la complexité des dynamiques de violence conjugale qui représente un enjeu majeur de santé publique au Canada. Selon les statistiques canadiennes de 2013 (Beaupré, 2015), la violence entre les partenaires conjugaux était responsable du quart des crimes violents déclarés à la police. L’ampleur des conséquences associées à ce phénomène justifie l’importance accordée dans la littérature à l’analyse de ses facteurs explicatifs. Parmi les éléments contribuant à l’émergence et à la perpétuation des dynamiques de violence conjugale, cette thèse a ciblé l’attachement des partenaires. Dans cette thèse, l’objet d’étude était la dyade conjugale. En effet, les chercheurs s’entendent aujourd’hui pour dire que pour bien cerner les dynamiques conjugales, il importe d’étudier les facteurs sous-jacents en employant une approche dyadique (Bartholomew et Allison, 2006; Doumas et al., 2008; Kenny et al., 2006; Mikulincer et Shaver, 2016). Cependant, malgré ceci, la majorité des recherches portant sur les liens entre l’attachement et la violence conjugale ne se sont intéressées qu’aux patrons individuels d’attachement des individus. Quant aux recherches s’étant intéressées aux liens entre l’attachement des deux partenaires et la violence conjugale, elles étudiaient les représentations d’attachement des participants de façon indépendante. Ceci signifie que ces études ne tenaient pas compte de l’effet interactionnel des représentations d’attachement des partenaires sur les dynamiques conjugales. Ainsi, les coûts associés au recrutement des dyades étant élevés, la première étude visait à vérifier s’il était possible d’obtenir des informations justes quant au fonctionnement des deux partenaires en n’en sondant qu’un seul. Ceci a été fait en vérifiant si les partenaires faisaient une évaluation similaire des variables à l’étude (c.-à-d. traits psychopathiques de l’homme, représentations d’attachement des partenaires et violence dans le couple). Plus précisément, le degré d’accord entre les mesures autorapportées et celles obtenues par l’évaluation du partenaire a été étudié. Dans la deuxième étude, l’interaction entre l’attachement des partenaires et la violence conjugale a d’abord été mesurée. Ensuite, puisqu’il est bien documenté dans la littérature que les traits psychopathiques des individus modulent le type ainsi que l’intensité des dynamiques de violence conjugale, ces caractéristiques ont été intégrées comme variable modératrice dans le modèle proposé. Pour répondre à ces objectifs de recherche, 266 couples hétérosexuels ont été recrutés dans la population générale. Les résultats de la première étude ont révélé que les partenaires n’avaient pas une perception similaire de l’occurrence de la violence au sein du couple, mais qu’ils faisaient une évaluation similaire des représentations d’attachement de l’un et de l’autre. En ce qui a trait à l’évaluation du degré de traits psychopathiques de l’homme, bien que les évaluations des partenaires étaient positivement corrélées, les hommes avaient tendance à autorapporter un degré de traits psychopathiques plus élevé que leurs conjointes. En ce qui concerne la deuxième étude, celle-ci a permis de formuler diverses hypothèses quant aux facteurs associés à la perpétration de la violence dans les couples de la population générale. D’une part, les résultats ont révélé que lorsque les auteurs de violence conjugale étaient en couple avec un partenaire qui possédait un attachement sécurisant, plus ils présentaient un attachement marqué par un niveau élevé d’insécurité d’attachement, plus les probabilités qu’ils aient commis de la violence envers leur conjoint étaient élevées. Ceci semblait d’autant plus vrai lorsque l’homme possédait un faible niveau de traits psychopathiques. Dans ces cas, la violence commise envers le partenaire pourrait être en partie interprétée comme une tentative inconsciente du sujet de rencontrer un objet d’amour en mesure de survivre à son agressivité, ce qui permettrait éventuellement de réparer les blessures associées aux échecs passés de destructivité. Cependant, lorsque l’homme présentait un degré élevé de traits psychopathiques et que la victime possédait un attachement marqué par un degré élevé d’insécurité d’attachement, les probabilités de violence dans le couple étaient plus élevées si l’agresseur possédait également un attachement caractérisé par un degré élevé d’insécurité. Dans ces cas, cette violence pourrait être comprise comme une forme de décharge surgissant en réaction à un débordement des ressources psychologiques de l’individu. / This thesis, composed of two studies, aimed to a greater level of understanding the complexity of domestic violence dynamics, which is a major public health issue in Canada. According to Statistics Canada (2013; Beaupré, 2015), violence between partners is accounted for a quarter of violent crimes reported to the police. The magnitude of the consequences associated with domestic violence justifies the abundance of literature analyzing its explanatory factors. Among the elements contributing to the emergence and perpetuation of this type of violence, the influence of partner attachment was investigated in this thesis. In this thesis, the marital dyad was the object of study. In fact, researchers agree to say that, in order to fully comprehend the marital dynamics, it is important to study the underlying factors by using a dyadic approach (Bartholomew and Allison, 2006; Doumas and al., 2008; Kenny and al., 2006; Mikulincer and Shaver, 2016). However, the majority of the studies based on the connection between attachment and intimate partner violence has only focused on individuals patterns of attachment. As for the research based on the attachment connection between the two partners and the intimate partner violence, they studied the attachment representations of the participants in an independent way, meaning that these studies did not consider the interactional effect of the attachment representations of partners on the marital dynamics. Considering the recruitment of the dyad is expensive, the first study aimed to verify the possibility of obtaining accurate information about the internal processes of the two partners by probing only one. This has been done by verifying if the partners did a similar evaluation of the studied variables (that is to say, men psychopathic traits, partners attachment representations and intimate partner violence). More precisely, the agreement degree between the self-reported measures and the ones that were obtained by the partner evaluation have been studied. In the second study, the interaction between the partners attachment and the intimate partner violence has been foremost measured. Afterwards, considering it is well documented in the literature that psychopathic traits of individuals are modulating the type and the intensity of the intimate partner violence dynamics, these characteristics have been integrated as moderators variables in this proposed model. To meet these research objectives, 266 heterosexual couples were recruited in the general population. The results of the first study revealed that the partners did not have a similar perception of the occurrence of domestic violence, but they did have a similar evaluation of the attachment representations to each other. Regarding the assessment of the degree of men’s psychopathic traits, although that the partners evaluations were positively correlated, men tended to self-report a higher degree of psychopathic traits compared to their partner’s ratings. About the second study, the results made it possible to formulate diverse hypothesis related to the associated factors of violence perpetration in the general population. On one hand, the results revealed that when the author of the intimate partner violence were in couple with a partner that had a secure attachment, the more they presented an attachment marked by a high level of attachment insecurity, the more likely they had committed violence toward their partner. This seamed truer when the man possessed a low level of psychopathic traits. In these cases, the violence committed toward the partner could be interpreted like an unconscious attempt of the agressor to meet an object of love that could survive his aggressiveness: this could eventually repair past failures of destructivity. However, when the man presented a high degree of psychopathic traits and the victim had an attachment marked by a high degree of attachment insecurity, the probabilities of violence in the couple were higher if the aggressor possessed an attachment characterized by a high level of insecurity too. In theses cases, the violence could be interpreted like a form of emotional discharge appearing in reaction of an overflow of the individual’s psychological resources.

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