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Facteurs de pérennisation d'un réseau de formation par les pairs : le cas des Réseaux d'Echanges Réciproques de Savoirs / Long-term factors of a peer learning network : the case of reciprocal knowledge exchanges networksLe Boucher, Caroline 14 December 2015 (has links)
L’innovation sociale résiste mal à l'épreuve du temps. Quand la plupart des expériences s’épuisent et disparaissent rapidement, certaines parviennent à se pérenniser. Le cas des réseaux de formation entre pairs pose encore d’autres questions. Qu’il s’agisse de réseaux d'apprentissage, de communautés de pratiques, de dispositifs collaboratifs, de Massives Open Online Courses (MOOCs), de groupes d'entraide mutuelle ou de formations par les pairs, ils sont particulièrement soumis à des transformations en fonction des besoins, des actualisations de contenu ou des engagements : quelles sont les caractéristiques particulières de ces dispositifs ? Quelles logiques les acteurs mettent-ils en oeuvre pour les inscrire dans la durée ? Peut-on dégager de leur analyse des facteurs de pérennisation ?C'est principalement à ces questions que cette thèse apporte des éléments de réponse, en prenant appuis sur le cas des Réseaux d’Echanges Réciproques de Savoirs (RERS). Elle présente successivement : une approche sociohistorique des différentes formes de coformation depuis le 19ème siècle ; une revue de la littérature dans le domaine ; un cadre théorique principalement appuyé sur la sociologie des organisations et l’approche sociotechnique ; la méthodologie principalement inspirée de la théorie ancrée ; les résultats les plus pertinents.Ce que cette recherche montre est l’importance des convergences de valeurs, conceptions, récits, aspirations, types d'organisation et outils qui fondent identité du collectif d’acteur engagés qui combinent ces éléments dans des formes locales d’appropriation qui permettent une réinvention du sens des actions et des pratiques. / Social innovation stands up with difficulty to the test of time. While most experiments run down and disappear quickly, some of them perpetuate. The case of knowledge exchanges networks between peers raises other questions. Whether in the case of learning networks, of communities of practice, of collaborative devices, of Massive Open Online Courses (MOOCs), of mutual help groups or fo training by peers, these networks are particularly subject to change according to needs, according to content updating or to commitments. How are these devices characterized? What are their actors’ logics in order to make them perpetuate? Can we bring to light, from their analysis, some factors of perpetuation? Our doctoral thesis tries to provides some answers to these questions, through the example of knowledge exchanges networks. We present research studies about peer training after having described their different forms since the 19th century, in a socio-historical perspective. Based on a methodology inspired from grounded theory, this thesis articulates research studies from the organisational sociology with the socio-technical approach of training. The case of knowledge exchanges networks brings to light the role of shared values, of conceptions, of narratives, of expectations, of types of organisation and of tools that forge a national identity, combined with local forms of appropriation of these components that allow to reinvent the sense of actions and practices.
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Systématisation d’une expérience de production participative de savoirs sur le pouvoir d’agir en santé (buccodentaire) avec des femmes sourdes communiquant en français et signeuses en langue des signes québécoise à Gatineau-Ottawa dans une perspective d’éducation populaireAnnous, Rana 24 January 2020 (has links)
PROBLÉMATIQUE
Au Canada, il y a peu de recherches en santé des populations menées auprès de femmes sourdes pour comprendre leurs perceptions concernant la promotion de la santé. Encore moins d’études de ce type sont effectuées dans la région de Gatineau-Ottawa, selon une approche méthodologique qui cherche à impliquer les participantes dans le processus décisionnel.
OBJECTIFS
Menée en collaboration avec l’Association de l’ouïe de l’Outaouais (ADOO), un organisme communautaire situé à Gatineau (Québec), à la frontière d’Ottawa (Ontario), cette recherche vise à : 1) comprendre et décrire les perceptions de femmes sourdes, communiquant en français et en langue des signes québécoise (LSQ), quant aux définitions de la santé de, manière générale, et de la santé buccodentaire, de manière plus spécifique, ainsi que les actions qu’elles jugent prioritaires; 2) mener des entretiens avec des personnes ressources de leur réseau (proximal ou distal), agissant à titre d’intervenantes, de décideuses ou d’alliées afin d’approfondir la compréhension du contexte des revendications et des stratégies d’action; 3) décrire les démarches de co-production des savoirs et de partage de pouvoir décisionnel opérées durant la recherche, dans un but d’adaptation.
MÉTHODOLOGIE ET MÉTHODES
Prenant appui sur deux approches d’intervention préconisées par l’organisme partenaire (l’éducation populaire et l’empowerment), la présente recherche-action à visée participative s’est basée sur des outils textuels et visuels qui ont été adaptés tout au long du processus. Sept femmes ont participé à douze ateliers en groupe de deux heures chacun. Dix personnes ressources sourdes et entendantes ont participé à des entretiens individuels d’une durée variant de 30 à 60 minutes. Les rencontres ont eu lieu en présence d’interprètes en langues des signes.
RÉSULTATS
Les femmes sourdes participantes aux groupes de discussion conçoivent la santé de manière holistique, intégrant des composantes physiques, mentales, émotionnelles, spirituelles et sociales. La santé mentale et le bien-être occupent une place prépondérante pour elles. La bouche, considérée comme un organe du corps, est associée à l’interaction sociale, à des émotions majoritairement négatives, et à une moindre importance pour la survie. Ces femmes ont discuté également de la promotion de la santé selon une perspective écologique, et ont proposé des pistes d’action, notamment sur le plan relationnel et des services sociaux et de santé.
Les entretiens individuels avec les personnes ressources permettent de décrire des actions importantes, notamment sur le plan politique et organisationnel. Ces entretiens permettent également de spécifier le contexte qui favorise ou entrave l’atteinte des objectifs de revendication et de décrire les stratégies d’action gagnantes.
La communication efficace est unanimement décrite comme condition nécessaire au bien-être, au développement personnel, aux relations sociales, à la participation citoyenne, à l’accessibilité aux activités et services (dans les domaines de l’éducation, l’emploi, la justice, les services de santé et les services sociaux, les loisirs et les activités culturelles). Les principales actions citées sont : 1) la reconnaissance des langues de signes; 2) l’amélioration de la disponibilité et de la qualité des services d’interprétation; 3) le développement des compétences linguistiques et culturelles du réseau social et professionnel; 4) l’amélioration de l’accès à l’éducation et l’emploi dans des domaines critiques; 5) l’utilisation de termes appropriés et non oppressifs lors des interventions; 6) la reconnaissance de l’expertise et des savoirs produits par les personnes sourdes sous formes textuelles et visuelles; 7) les recherches, menées selon des approches participatives inclusives, dans les domaines prioritaires de l’accessibilité et de la santé mentale; 8) la production de données statistiques en utilisant des questionnaires appropriés.
PERTINENCE
Cette recherche est une contribution aux connaissances en santé des populations qui permet de présenter l’opinion des personnes participantes et de reconnaître leurs savoirs. Elle permet également de présenter des outils d’intervention utiles pour l’organisme communautaire partenaire et de scruter les démarches de collaboration. Celles-ci ont nécessité de s’adapter aux exigences de l’action dans un contexte imprévisible et dans un cadre relationnel marqué par l’histoire d’oppression des personnes sourdes.
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Les parents-chercheurs du quartier du Plateau : l'éducation populaire comme facteur d'émancipation : une recherche-action au sein d'un centre social associatif de l'Agglomération Montargoise / A citizen project implemented in an underprivileged area of Montargis, under the aegis of a « Social center » called AMA (Association Montargoise d’Animation) : how a bottum-up education process may contribute to people emancipationPottier, Agnes 08 December 2016 (has links)
Cette étude repose sur l’observation de la mise en oeuvre, sous l’égide du Centre social de l’AMA (Association Montargoise d’Animation), d’un projet participatif dans une zone urbaine sensible.Après avoir rappelé les origines de la politique de la ville en France, et décrit les différents dispositifs qui la constituent, l’auteure analyse le déroulement de ce projet, dans lequel elle a joué un rôle de conseillère méthodologique. Elle montre comment les personnes qui ont choisi d’y participer sont parvenues à former un groupe de recherche en vue de réaliser une enquête sur la réussite scolaire, et comment elles ont su tirer partie des données recueillies pour aboutir à la rédaction d’un livret de 82 pages dans lequel elles exposent leurs conclusions.L’auteure montre enfin que la mise à distance de la réalité sociale qu’implique une démarche d’enquête a permis à ces personnes de surmonter les effets de la stigmatisation sociale dont elles se sentent les victimes pour assumer pleinement leur statut de citoyen.Loin de résulter de la transmission d’un savoir, ce changement d’attitude a été la conséquence du nouveau rôle qu’elles ont ainsi été amenées à jouer. En ce sens, une telle expérience relève de l’éducation populaire, c’est-à-dire d’un modèle d’éducation dans lequel l’enseignant accepte de partir, non pas de son propre savoir, mais de celui des « apprenants ». / This study is based on the observation of a citizen project that was implemented in an underprivileged area of Montargis, under the aegis of a « Social center » called AMA (Association Montargoise d’Animation).First, the author traces the origins of French urban policy, and describes its various administrative and operative levels. Then, she relates how some of the underprivileged citizens of this area joined the particular AMA project she has studied and in which she acted as a methodological consultant. She goes on describing how, together, they decided to conduct a survey with the aim of identifying factors which determine successful results at school, and how they wrote and published an 82 pages booklet in which they develop their findings. She makes it clear that she just recommended some research methods, without directly interfering in the survey itself.Finally, she shows that through the research they themselves conducted, the people involved in the project learned to take a step back from immediate social reality. This allowed them to overcome the effects of social stigmatization and to fully assume their citizen status. Far from submitting to transmitted knowledge, that change of attitude is an outcome of the new part they were induced to play in society. In that sense, such an experiment becomes an experience which belongs in the domain of people’s education (éducation populaire), that is to say a bottom-up education process in which teaching relies on learners’ knowledge instead of relying exclusively on teachers’ knowledge.
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"Education populaire" : les deux ou trois vies d'une formule / Lifecycles of the set phrase ”Éducation populaire” in French public discoursesChateigner, Frédéric 13 December 2012 (has links)
L'expression « éducation populaire » connaît en France une nouvelle fortune depuis les années 1990. La recherche vise à éclaircir le sens et les causes de ce retour en grâce discursif. On définit la séquence « éducation populaire » comme une formule, au sens de l'analyse du discours, en lien avec la notion de catégorie. L'étude du retour contemporain de celle-ci impose un long détour par son histoire. Celle-ci se décompose en deux cycles complet constitués de phases d'émergence, de consécration et de déclin autour d'un usage de la formule comme quasi-catégorie : sous-catégorie de l'Instruction publique entre la Révolution française et les années 1930, puis catégorie détachée de l'École mais associée à des formules concurrentes et bientôt reléguées par elles au rang d'ancêtre mythique. La période contemporaine se présente comme l'émergence d’un usage détaché de l’animation socioculturelle et orientée vers la formation militante et la repolitisation des politiques culturelles ; ce nouvel usage, qui demeure toutefois en concurrence avec une remobilisation du secteur Jeunesse et Éducation populaire, réintroduit en outre les pratiques d’origine scolaires que ce dernier avait écartées. / The set phrase "éducation populaire" has been especially successful in French public discourses since the 1990s. We intend to analyze this lexical comeback. The past life of the phrase can be divided in two cycles, each of them composed of successive phases of emergence, consecration and decline, and revolving around an interpretation of the phrase as a quasi-category. It starts as a subcategory of "Instruction publique" from the French Revolution to the 1930s, then becomes a category detachedfrom schooling but linked with competing phrases, and is soon discarded by these ones as a mythical ancestor. The last years witness a new, yet uncertain phase of emergence which defines "éducation populaire" as a form of radical political education or as a repoliticization of cultural policies. This new use, however, is competing with the remobilization of traditional movements. It also reintroduces the school-rooted practices which had been previously discarded.
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"Suis moi et tu seras autonome!" Ethnographie de la citoyenneté dans le scoutisme laïque des EEDF.Vanhoenacker, Maxime 10 December 2012 (has links) (PDF)
" Suis-moi et tu seras autonome ! " Ethnographie de la citoyenneté dans le scoutisme laïque des EEDF Dans le groupe éclé s'organisent la vie communautaire et les pratiques éducatives propres à cette société de jeunes. Le groupe est l'émanation locale des Éclaireuses et Éclaireurs de France (EEDF), mouvement de scoutisme laïque et mixte, dont l'ambition est de former des citoyens " actifs ", " engagés " et " responsables ". Pourtant, dans le flot quotidien des situations d'animation, des discussions pédagogiques et des engagements militants, les respons, jeunes adultes bénévoles qui conduisent le groupe, ne font pas usage, à première vue, de ce terme de " citoyenneté ". L'existence précaire du groupe éclé impose ses urgences : il y est essentiellement question de réussir à organiser un camp, de renouer des relations avec la Mairie et d'impliquer les familles dans la vie collective. La recherche des situations dans lesquelles les éclés parlent de - ou plus rarement écrivent - la " citoyenneté " va conduire à repérer des fragments de citoyenneté ordinaire dans le groupe local : ils se situent dans les rituels d'engagement organisés durant les camps (la Règle d'Or), dans les discours des respons arrivés à un certain degré de formation militante (second degré), et sont prolifiques dans tous les écrits qui émanent du siège national. En suivant ces pistes, il s'avère que la " citoyenneté aux éclés " est une parole adulte sur ce que doit être ce mouvement de jeunesse : un lieu idéal d'émancipation par l'éducation, aux côtés de l'École publique. La " citoyenneté aux éclés " est une croyance que défendent des initiés qui ont en charge la bonne marche du mouvement au niveau national et qui, donc, sont confrontés aux tendances centripètes des groupes locaux et des engagements individuels. La citoyenneté est affirmée comme symbole d'unité du mouvement. C'est un idiome qui a aussi une portée publique : il renvoie à la position institutionnelle des éclés dans l'arène publique de l'éducation post-scolaire, associés aux autres mouvements laïques de l'éducation populaire. L'évolution des significations de la citoyenneté dans le scoutisme laïque depuis 1911 et jusqu'à Villeneuve en 2006 confirme la portée symbolique de cet élément de culture : unifier des engagements dans l'espace et le temps ; célébrer l'existence publique d'un mouvement de classe moyenne dont le pouvoir est fondé sur une compétence pédagogique.
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La marchandisation de l'engagement des jeunes : les "dérives" du service civique à la Ligue de l'enseignement / Commodifying young people's civic involvement : how state-funded civic service malfunctions in the Ligue de l'enseignementIhaddadène, Florence 14 March 2018 (has links)
Cette thèse se propose d’éclairer la transformation des fédérations associatives et de leur relation à l’État à travers une monographie de la mise en œuvre du service civique à la Ligue de l’enseignement entre 2012 et 2016. En analysant l'idée d'une "dérive" évoquées par les acteurs du dispositif, cette recherche montre les effets de cette politique sur les bénéficiaires, les travailleurs et les organisations. Il s’agit de montrer comment le développement de ce dispositif, dans un contexte de new public management, entraîne dans une association comme la Ligue de l’enseignement une rationalisation des moyens humains et financiers qui servent en fin de compte sa « performance ». La première partie de la thèse présente le contexte dans lequel est créé le dispositif : l’absence de politique globale de la jeunesse et les transformations organisationnelles des associations permettent un consensus global autour du service civique. La seconde partie dévoile le travail gratuit sur lequel s’appuie la mise en œuvre du dispositif : celui des volontaires, en quête d’indépendance, des tuteurs, managers chargés d’invisibiliser le travail qu’ils doivent valoriser, et des référents dont la professionnalisation est empêchée par la standardisation des processus. La dernière partie montre les mécanismes de marchandisation de l’engagement des jeunes : d’un côté, la gestionnarisation masque la mise en concurrence des fédérations, d’un autre, les marchés publics masquent le monopole de la Ligue de l’enseignement. Un épilogue présente les enjeux de la mondialisation de ces volontariats par un pays « exportateur d’aide humanitaire » et leur impact sur l’ethnicisation d’un marché du travail international. / This thesis aims at shedding light on the transformation of public federations and their relationship to government through a monograph about how state-funded civic service was implemented in the Ligue de l’enseignement (a France’s popular education federation) be-tween 2012 and 2016. Through the analysis of several " malfunctions " mentioned by the very people implementing this public policy, this research sheds light on the consequences suffered by its beneficiaries, its workers and the organizations. It will show how, in the context of new public management, the rise of this sort of arrangement in an organization such as the Ligue de l’enseignement leads to a rationalization of the Ligue’s human and financial resources that end up benefitting its “performance”. The first part of this thesis introduces the context in which this arrangement was created: in the absence of a comprehensive policy for youth, the structural transformations of public organizations allowed for an overall consensus on civic service. The second part reveals the unpaid labor on which the existence of this arrangement hinges: first, the volunteer’s, who seek independence, then their supervisors’ or managers’, who have to conceal as well as highlight the work the volunteers are doing, and finally the advisors’, whose training/professionalization is hampered by process standardization. The final part shows how these young people’s willingness to stand up for their causes gets com-modified: on one hand, managerialization hides how federations are put through competitive selections; on the other hand, the existence of government procurements hides the monopoly of the Ligue de l’enseignement. / Esta tesis se propone esclarecer la transformación de las federaciones asociativas y su relación con el estado, mediante una monografía de la puesta en marcha del servicio cívico en la "Liga de la enseñanza" entre 2012 y 2016. Analizando la idea de "deriva" evocada por los actores del dispositivo, esta investigación muestra los efectos de esta política sobre los bene-ficiarios, los trabajadores y las organizaciones. Se trata de mostrar cómo el despliegue de este dispositivo, en un contexto de new public management, produce, en una asociación como la "Liga de la enseñanza", una racionalización de los medios humanos y financieros que sirven, en última instancia, para optimizar su “performance”. La primera parte de la tesis presenta el contexto en el cual se ha creado el dispositivo: la ausencia de políticas globales sobre la ju-ventud y las transformaciones organizacionales de las asociaciones que permitieron un con-senso global respecto del servicio cívico. La segunda parte, devela el trabajo gratuito sobre el que se apoya la puesta en marcha del dispositivo: aquel de los voluntarios en búsqueda de independencia, de los tutores, managers encargados de invisibilizar el trabajo que deben valo-rizar y de los referentes, cuya profesionalización se ve impedida por la estandarización de los procesos. La última parte muestra los mecanismos de mercantilización del compromiso juvenil: por una parte, la gestionarización enmascara la competencia de las federaciones; por otra parte, los mercados públicos enmascaran el monopolio de la "Liga de la enseñanza". Un epílogo presenta aquello que se pone en juego con la mundialización de los voluntarios, por parte de un país “exportador de ayuda humanitaria” y su impacto en la etnización de un mercado del trabajo internacional.
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Les perceptions et les besoins en santé dentaire chez des femmes francophones en situation minoritaire vivant dans un contexte de vulnérabilité sociale à OttawaAnnous, Rana January 2014 (has links)
Se basant sur un engagement bénévole prolongé dans une halte-accueil à Ottawa, l’étude examine les perceptions et les besoins en santé dentaire chez les clientes du centre, femmes francophones en situation minoritaire qui vivent dans un contexte particulier de vulnérabilité sociale. Deux méthodes de recherche ont été utilisées dans une approche participative: des entrevues semi-dirigées (n=7) et des ateliers de discussion en groupe (n=5) utilisant des moyens d’expression littéraires et artistiques. Les participantes font face à différentes barrières à l’accès aux soins dentaires: financières, structurales, émotionnelles, communicationnelles et relationnelles. Ces difficultés majeures interagissent de manière complexe et dynamique et affectent la santé dentaire, mentale et physique. Les résultats avancent la nécessité d’une offre active de communication, des services en français centrés sur le patient, prenant en considération les conséquences de l’abus, ainsi qu’une prise en charge universelle et interdisciplinaire de la santé dentaire dans un cadre communautaire.
Relying on a five month volunteering commitment at an Ottawa drop-in, this study explores dental perceptions and needs among clients of the centre, francophone minority women living in a context of social vulnerability. In a participatory inquiry approach, two research methods were used: semi-structured interviews (n=7) and group discussion workshops using literary and artistic means of expression (n=5). The results show that participants face major access barriers to dental care: financial, structural, emotional, communicational and relational. Those major difficulties interact as a complex and dynamic web affecting dental, mental and physical health. The study argues for an active offer of communication, as well as a supply of patient centered services, offered in French, and accounting for the consequences of sexual and verbal abuse, all within the context of a community-based, universal and interdisciplinary provision of dental care.
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Éducation à la démocratie par la coopération : étude sociohistorique des Coopératives jeunesse de services (CJS) au QuébecOman, Alexia 12 November 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 15 mai 2023) / Le désenchantement actuel à l'égard des démocraties libérales serait alimenté par « un sentiment de dépossession et d'impuissance » (Gauchet, 2018 : 59). Cette remise en question du régime politique des sociétés occidentales, dont les manifestations sont nombreuses et grandissantes, nous amène à réfléchir sur nos manières de concevoir le principe de démocratie. Selon le philosophe et pédagogue John Dewey (2018), la démocratie devrait être comprise comme « mode de vie », c'est-à-dire une manière d'être, de penser et d'agir dans ses dimensions autant politiques que sociales. Pour ce faire, la démocratie doit s'apprendre à travers l'éducation. En ce sens, les projets d'éducation populaire représentent une voie privilégiée pour l'apprentissage de pratiques démocratiques. On compte parmi eux le projet québécois (1988 - ) de Coopérative jeunesse de services (CJS), un programme estival dans le cadre duquel une quinzaine de jeunes « coopérant-e-s » offrent des services aux gens de leur communauté, et ce, aux quatre coins du Québec sous forme d'entreprise coopérative (Favreau et Lévesque, 1991). Depuis ses débuts, le projet (d'origine ontarienne) a évolué en fonction des personnes et des organisations qui l'ont encadré ainsi que du financement et des politiques qui lui ont éventuellement assuré sa pérennité. À partir de rapports évaluatifs du projet, d'observation participante ainsi que de quatorze entretiens semi-dirigés, cette étude analyse le projet CJS dans une perspective sociohistorique. Les résultats de la recherche permettent de conclure que l'expérience CJS, dans sa formule originale, peut être comprise comme une expérience qui participe à construire la démocratie comme « mode de vie », tel que l'entend Dewey. Cependant, les changements occasionnés depuis ses débuts, particulièrement ceux effectués en 2017, semblent être d'ordre sociopolitique, suggérant ainsi un basculement de certains principes d'éducation à la coopération vers d'autres principes qui relèvent davantage de l'entreprise privée. Toutefois, ces changements structuraux ne semblent pas occasionner de modifications importantes en ce qui concerne l'expérience vécue par les participant-e-s. / The current disenchantment with liberal democracies is said to be fueled by "a feeling of dispossession and powerlessness" (Gauchet, 2018: 59). This questioning of the political regime of Western societies, whose manifestations are numerous and growing, leads us to reflect on our ways of conceiving the principle of democracy. According to the philosopher and educator John Dewey (2018), democracy should be understood as a "way of life," that is, a way of being, thinking and acting in its political as well as social dimensions. To do this, democracy must be learned through education. In this sense, popular education projects represent a privileged path for learning democratic practices. Among them is the Quebec project (1988 - ) Coopérative jeunesse de services (CJS), a summer program in which some fifteen young "cooperants" offer services to the people of their community, all over Quebec, in the form of a cooperative enterprise (Favreau and Lévesque, 1991). Since its inception, the project (which originated in Ontario) has evolved according to the people and organizations that have supported it, as well as the funding and policies that eventually ensured its sustainability. Using project evaluation reports, participant observation and fourteen semi-structured interviews, this study analyzes the CJS project from a socio-historical perspective. The results of the research allow us to conclude that the CJS experience, in its original formula, can be understood as an experience that participates in the construction of democracy as a "way of life", as Dewey understood it. However, the changes that have taken place since its inception, particularly in 2017, seem to be of a socio-political nature, suggesting a shift from certain principles of education for cooperation to other principles that are more related to private enterprise. However, these structural changes do not appear to be causing significant changes in the experience of participants.
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Crise et renouvellement des pratiques d'action sociale : une histoire du regroupement en éducation populaire et en action communautaire des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches (RÉPAC-03-12), 1980-2002Harvey, Sébastien 16 April 2018 (has links)
Ce mémoire porte sur la place de l'action sociale dans le développement d'un regroupement d'organismes communautaires de la grande région de Québec entre 1980 et 2002, le Regroupement en éducation populaire et en action communautaire des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches (RÉPAC-03-12). Dans un contexte où les organismes communautaires délaissaient généralement les pratiques de mobilisation et de revendication, j'ai tenté de comprendre comment ce regroupement a pu résister, mais surtout développer des pratiques d'organisation communautaires fidèles à sa conception de l'éducation populaire autonome, proches de l'action sociale telle que définie par Jack Rothman. La méthode privilégiée pour mener à bien cette étude s'inspire d'une analyse de contenu classique de sources écrites issues des archives du RÉPAC-03-12 et d'entrevues menées auprès de six acteurs clés de ce même regroupement.
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Hip hop e educação popular em São Luís do Maranhão: uma análise da organização Quilombo Urbano / HIP HOP ET ÉDUCATION POPULAIRE À SÃO LUÍS DU MARANHÃO : une analyse de l'organisation « Quilombo Urbain »Santos, Rosenverck Estrela 12 December 2007 (has links)
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Previous issue date: 2007-12-12 / Ce travail avait comme objectif comprendre le relation parmi le Hip Hop et l éducation
populaire en le contexte du Maranhão, à travers du movement organisé Quilombo Urbano ,
ayant en vue les leurs activités organisatives et politique-culturel. Pretend analyser à travers
de ces activités la formation d une identité ethnique-racial mobilisatrice et d une conscience
critique, en sens de transformation de la realité. Pour tant, recherchons définir le Hip Hop
comme um mouvement politique-culturel qui réuni trois manifestations artistique: le rap, le
break et le graffiti. Nous cherchons de réflechir, encore, le procès de formation du Hip Hop en
São Luís du Maranhão en le contexte de périphérisation de la ville, principalement en la
décade de 1990. Nous analyson le papier de l éducation et d école, en le contexte marquée
pour une heritage esclavagiste et pour un capitalisme dépendant, ayant en vue la formation
des valeurs stigmatisant en relation à la jeunesse noire et pauvre comme aussi les possibilités
de résistance. Pendant méthodologie, l étude avais realisé au moyen de la combinaision de la
enquête bibliographique, documentée et empirique, car avais l insertion de l enquêteur en le
groupe enquêté. Les analyses proposée sont basée en reflexion théorique sur l identité
ethnique-racial, conscience critique et éducation populaire. Les données utilisé en l étude on
quêteé pour moyen de interview demi-structurée avec les militants et sympathisants de
mouvement à la ville de São Luís et de paroles de rap, au-delà de graffitis et matériels
informatifs, documents, procès-verbal de réunion, statute, etc) produit pour ces militants.
Nous comprenons que le mouvement Hip Hop du Maranhão, pour moyen du Quilombo
Urbano , se constitue comme une possibilité d identification et mobilisation pour une parcelle
considérable de la jeunesse noire et pauvre que cherche une agir colletive. / Este trabalho tem como objetivo compreender as relações entre o Hip Hop e a educação
popular no contexto maranhense, por meio do movimento organizado Quilombo Urbano ,
tendo em vista as suas atividades organizativas e político-culturais. Pretende analisar, em
decorrência dessas atividades, a formação de uma identidade étnico-racial mobilizadora e de
uma consciência crítica, no sentido da transformação da realidade. Para tanto, procuramos
definir o Hip Hop como um movimento político-cultural que reúne três manifestações
artísticas: o rap, o break e o grafiti. Buscamos refletir, ainda, o processo de formação do Hip
Hop em São Luís do Maranhão no contexto de periferização da cidade, principalmente a partir da
década de 1990. Analisamos o papel da educação e da escola, num contexto marcado pela herança
escravista e pelo capitalismo dependente, tendo em vista a formação de valores estigmatizantes
em relação aos jovens negros e pobres, como também de suas possibilidades de resistência.
Enquanto metodologia, o estudo foi realizado mediante a combinação da pesquisa
bibliográfica, documental e empírica, o que levou a inserção do pesquisador no grupo
pesquisado. As análises propostas são baseadas nas considerações teóricas sobre identidade
étnico-racial, consciência crítica e educação popular. Os dados utilizados no estudo foram
coletados por meio de entrevistas semi-estruturadas com militantes e simpatizantes que participam
do movimento na cidade de São Luís e de letras de rap, além de grafites e materiais (informativos,
documentos, atas de reunião, estatuto, etc.) produzidos por esses militantes. Compreendemos que
o movimento Hip Hop maranhense, por meio do Quilombo Urbano , se constitui como uma
possibilidade de identificação e mobilização para parcela considerável da juventude negra e pobre
que buscam um agir coletivo.
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