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Le culte marial chez les Sulpiciens au XVIIe siècleBoutin, Julie January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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De la prise de conscience à la prise de parole : construction, déconstruction et reconstruction identitaires dans Garçon manqué, de Nina BouraouiDesrochers, Marie-Julie January 2010 (has links) (PDF)
Garçon manqué (2000), premier récit autobiographique de Nina Bouraoui, raconte l'enfance d'une narratrice partagée entre quatre identités conflictuelles -française et algérienne, féminine et masculine -qu'elle cherche à concilier. Bouraoui y expose un cheminement identitaire complexe: alors que le texte s'ouvre sur le désir, très fort, de la jeune Nina de quitter ce qu'elle nomme « le camp » des femmes, il se ferme sur sa réconciliation totale et heureuse avec une féminité apparemment stéréotypée, mais en réalité renouvelée. Cette confusion identitaire est attribuée à la force de pressions sociales et familiales contradictoires à laquelle la narratrice sent devoir se soumettre. Garçon manqué montre comment, de sa prise de conscience du caractère construit de ces diktats, la narratrice en vient à une prise de parole littéraire salvatrice. Notre mémoire s'intéresse à l'évolution de la perception de son genre par la narratrice. D'abord éprouvé comme une structure aliénante et figée, il est finalement considéré comme malléable et potentiellement libérateur. Nous croyons que ce cheminement identitaire se déploie selon trois mouvements principaux, soit la construction, la déconstruction et enfin la reconstruction identitaires. Alors qu'on lit généralement Bouraoui sous l'angle post-colonialiste, l'originalité de notre projet se trouve dans le parti pris que nous adoptons, soit celui de considérer Garçon manqué comme un texte fondateur de son oeuvre en raison avant tout du questionnement sur l'identité sexuelle et sur le désir qu'il renferme. Notre approche intègre les théories féministes matérialistes, les gender studies, les queer studies, et les théories de l'agentivité (« agency »). En premier lieu, nous convoquons principalement des féministes travaillant à étudier les mécanismes d'oppression des femmes selon un point de vue constructiviste et matérialiste. Puis, nous faisons appel à une discipline émergente, les queer studies, qui permettent de lire le rapport de la narratrice à son genre et à ses désirs à l'intérieur d'un espace de réflexion qui fait éclater les frontières de la pensée binaire. Ensuite, nous nous inspirons des théories de l'agentivité (« agency ») et du pouvoir des mots afin de montrer comment le texte littéraire permet à Nina Bouraoui de reprendre possession de sa propre histoire. Enfin, la « théorie du placard » développée par Eve Kosofsky Sedgwick guide notre lecture de l'affirmation du lesbianisme par l'auteure de Garçon manqué, pensée comme un acte de langage risqué, mais stimulant et nécessaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Agentivité (Agency), Féminisme, Garçon manqué, Genre, Gender Studies, Nina Bouraoui, Queer Studies, Théorie du placard.
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Violence au féminin en juges 4-5 : entre normativité et subversion du genreLétourneau, Anne January 2008 (has links) (PDF)
Ce mémoire est un projet d'exégèse biblique féministe. Il a pour objet les personnages féminins de Déborah et de Yaël dans les chapitres 4 et 5 du livre des Juges. Ces femmes font figure d'exception dans le livre des Juges dont les nombreux personnages féminins sont surtout des victimes. En effet, Déborah et Yaël exercent violence et/ou pouvoir: l'une en raison de son leadership pluriel auprès du peuple d'Israël et de son armée; l'autre en tant que meurtrière de Sisera, le chef de l'armée cananéenne. Elles apparaissent toutes deux dans le récit de Jg 4 et le chant de Jg 5, deux versions de la même histoire. Ce mémoire s'inscrit à la suite des travaux de Bal (1988; 1995) sur les rapports entre genre féminin et meurtre en Jg 4-5 et s'inspire de la théorie de la performativité du genre de Judith Butler (2006). Il porte précisément sur les thématiques du genre, de la violence et du pouvoir, et a pour but de cerner les représentations du genre féminin déployées par Déborah et Yaël à travers leurs actes violents et leurs gestes de souveraineté. Deux hypothèses sous-tendent un tel projet. D'abord, l'acte violent, et par extension le geste de souveraineté, sont le véhicule de contenus genrés. Ensuite, bien que l'idéologie patriarcale imprègne l'ensemble de la bible hébraïque, des espaces de liberté pour les femmes existent à l'intérieur des passages relatifs aux personnages de Déborah et de Yaël. De nombreuses méthodes aussi bien diachroniques que synchroniques ont été requises afin de mener a bien une telle recherche: critique textuelle, traductologie, philologie, analyse littéraire, analyse structurelle, critique des formes et narratologie. Le premier chapitre a permis d'établir le texte à partir duquel l'exploration des féminités de Déborah et de Yaël a été possible. En effet, s'y trouvent la critique textuelle et la traduction des chapitres 4 et 5 du livre des Juges. Le second chapitre porte sur les représentations du genre féminin de Déborah, la prophétesse et la juge du récit en prose de Jg 4. Nous avons pu constater que, dans le cas de ce personnage, féminité et puissance sont étroitement liées. De cette « femme de flammes » dépend non seulement le déclenchement des combats, mais aussi la présence divine dont elle est la porte-parole. Par ailleurs, sa fonction de juge s'exerce à la fois dans ses dimensions judiciaire, religieuse, politique et militaire. À travers Déborah, le féminin apparaît clairement comme le sexe fort du récit en prose. Le troisième chapitre traite de nouveau de Déborah, mais telle qu'elle apparaît dans le cantique. Cette puissante chantre dispose d'un pouvoir à la fois lyrique, religieux et politico-militaire. Son discours, particulièrement violent dans les derniers versets portant sur Yaël et la mère de Sisera, évoque à la fois une conscience aiguë de la condition féminine en contexte de violence guerrière et l'impossibilité d'une réelle solidarité féminine en contexte patriarcal. La Yaël du récit en prose est le sujet du quatrième chapitre. La meurtrière y fait la démonstration d'une féminité où se côtoient les stéréotypes féminins de la mère et de la femme adultère/étrangère et plusieurs traits « typiquement » masculins. Sa masculinisation va de pair avec la féminisation et l'anéantissement de l'ennemi qu'elle assassine, Sisera. Le cinquième chapitre du mémoire porte sur les représentations féminines de Yaël dans le cantique. La féminité de Yaël y apparaît d'abord en termes « héroïques », entre autres en raison de la bénédiction qu'elle reçoit. Cette femme étrangère et nomade évoque, à travers les représentations de sa féminité, à la fois l'idéal de la femme nourricière et l'anti-modèle de la femme séductrice. Elle se caractérise avant tout par son ambiguïté et sa grande violence. L'agonie de Sisera entre ses cuisses suggère une imagerie maternelle particulièrement souffrante alors même que c'est un homme qui est violé et violenté. Bref, Déborah et Yaël apparaissent toutes deux comme de véritables héroïnes. C'est en effet un type de féminité héroïque, forte de plusieurs traits dits masculins, que leur fréquentation des lieux de pouvoir et de violence a contribué à construire. Cette féminité constitue une alternative à l'idéal biblique de la « femme de valeur » ainsi qu'à la féminité réifiante de la « femme-utérus ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bible hébraïque, Livre des Juges, Exégèse, Traduction, Déborah, Yaël, Féminisme, Genre, Violence.
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La diversité du genre dans le système de gouvernance de la santé : cas du conseil d'administration du CHU Sainte-Justine à MontréalBougueddach, Khadija January 2010 (has links) (PDF)
Le système de gouvernance de la santé représente de véritables défis, étant donné la multiplicité, l'enchevêtrement, et même la divergence, des intérêts encourus. Les femmes administrateures apportent une nouvelle vision qui imprègne profondément les pratiques dans ce domaine et ce, sur le plan structurel, culturel et de la mission du système. L'objectif principal de cette recherche est de favoriser une meilleure compréhension des questionnements découlant de la problématique du genre en gouvernance de la santé. Plus précisément, il s'agit d'analyser empiriquement la dynamique de la diversité du genre au sein du conseil d'administration du Centre Hospitalier Universitaire Sainte Justine à Montréal. L'architecture de cette recherche est fondée sur une structure constructiviste suivant une approche exploratoire. Le cadre conceptuel de la recherche est établi à partir d'une revue des notions théoriques dans le domaine de la gouvernance publique, et celles concernant la recherche sur le genre dans l'organisation. Les questions tremplins identifiées ont permis de proposer des filons de compréhension, ayant eux mêmes servi de trame pour effectuer la triangulation des données empiriques issues de sources multiples. Suivant une démarche multidimensionnelle, qui s'inspire pleinement des principes du système complexe, un modèle est proposé pour représenter la dynamique du genre dans le conseil d'administration. En définitive, les résultats de cette recherche, qui s'appuient sur une étude de cas, explicitent les visions exprimées par les femmes et les hommes administrateurs concernant l'accès au conseil d'administration, l'insertion en son sein, l'interaction entre ses membres, et la différenciation des conceptions de notions fondamentales, notamment, la compétence, la composition, la performance, la pratique de gouvernance, et finalement le rôle de l'administrateur. Ces résultats auront des applications aussi bien théoriques que pratiques. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Conseil d'administration, Administrateur, Santé, Gouvernance, Diversité, Genre, CHU Sainte Justine.
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“Cette jolie muse chrétienne” : la figure de sainte Cécile dans la littérature et les arts en Europe au XIXe siècle / “This pretty Christian muse” : the figure of saint Cecilia in literature and arts in Europe in the 19th centuryLebarbier, Amandine 09 December 2017 (has links)
Cette thèse s’attache à montrer le rôle important qu’a joué la figure de sainte Cécile au XIXe siècle dans l’imaginaire musical européen. La première partie de ce travail est consacrée à l’historiographie de sainte Cécile, du Ve siècle au XIXe siècle, et à l’inscription de la figure dans l’espace culturel européen. Différents media ont contribué à faire de la patricienne romaine légendaire une sainte patronne reconnue et célèbre dont, au premier chef, le tableau de Raphaël, L’Extase de sainte Cécile. Cette œuvre du patrimoine artistique européen fait l’objet d’une véritable fascination auprès des écrivains, des musiciens et des peintres de la première moitié du XIXe siècle et ce travail tente d’en comprendre les raisons. Dans un deuxième temps, cette thèse montre que la figure de sainte Cécile est une figure trope, une allégorie vive, utilisée par de nombreux écrivains pour construire un discours sur la musique, sur l’art et sur le rapport entre les arts. Il y a véritablement des moments sainte Cécile au XIXe siècle qui conduisent à recharger la figure d’un souffle vivant ; elle s’impose alors, non plus comme une figure de rémanence, mais bien comme la possibilité de penser une transcendance et de construire un discours esthétique. Le troisième axe de cette recherche s’inscrit dans une perspective d’études de genres. Héritière de plusieurs types de traditions de représentations féminines, sainte Cécile apparaît comme un outil analogique riche de présupposés idéologiques sur la représentation de la femme et en particulier de la femme musicienne. Représentantes d’un Éternel féminin fantasmé, les femmes musiciennes comparées à sainte Cécile sont les garantes d’une mémoire idéologique qui enferme la femme musicienne dans un champ très restreint de la pratique musicale. / This thesis aims to show the important role played by the figure of Saint Cecilia in the European musical psyche in the 19th century. The first part of this work is devoted to the historiography of Saint Cecilia, from the fifth century to the 19th century, and to the inclusion of the figure in the European cultural space. Various media have contributed to make this legendary Roman patrician a celebrated and famous patron saint but, first and foremost, is the picture of Raphael, The Ecstasy of St. Cecilia. During the first half of the 19th century this artistic European heritage artwork is the subject of a true fascination for the writers, musicians and painters. This thesis tries to understand the reasons why. In the second phase, this thesis shows that the figure of Saint Cecilia is a trope figure, a vivid allegory, used by many writers to construct a discourse on music, art and the relationship between the arts. During the 19th century there were several strong phases of focus on Saint Cecilia, each leading to recharge the figure with a vivid breath. She then imposes herself, no longer as a figure of persistence only, but rather as the possibility of thinking about transcendence and of constructing an aesthetic discourse. The third axis of this research focuses on gender studies. Heiress to several types of feminine representations, Saint Cecilia appears as an analogical tool, rich in ideological presuppositions on the representation of women and women musicians. Representation of an eternal feminine fantasy, the female musicians associated to Saint Cecilia are the guarantors of an ideological memory which encloses the female musician in a very restricted area of the musical practice.
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"Devenir" femme leader indigène : impacts d'un projet de genre et développement en Amazonie équatorienneLemoyne-Dessaint, Sophie January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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"Devenir" femme leader indigène : impacts d'un projet de genre et développement en Amazonie équatorienneLemoyne-Dessaint, Sophie January 2009 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Travailler fort et vendre du temps: Interdisciplinarité des effets individuels et de genre du virage productiviste de la pratique du droit au QuébecLemaire, Christine 12 1900 (has links)
Approche interdisciplinaire / La présente recherche adopte une approche interdisciplinaire. Elle s’appuie sur deux axes fondamentaux. Le premier instaure un dialogue entre une recherche théorique de type macrosociologique et une étude empirique réalisée selon les principes de la méthodologie de la théorisation enracinée (MTE). Le second conjugue les perspectives synchronique et diachronique, afin de mieux comprendre les deux principaux concepts à l’étude : l’éthos professionnel et la productivité.
Depuis son avènement dans les années 1980, le néolibéralisme a instauré une manière spécifique d’être au monde et, plus particulièrement, un rapport au temps considéré comme une ressource rare qu’il faut utiliser de la manière la plus efficiente possible. À cause de ses accointances nouvelles avec l’État de droit, ce système économique impose dorénavant à la communauté juridique des préceptes, croissance illimitée et concurrence, qui sont en opposition avec ses valeurs traditionnelles axées sur le corporatisme. Afin de nourrir la croissance, la manière de penser typique des sciences économiques et managériales de type néolibéral établit une normativité centrée sur le concept de productivité. Celui-ci peut se résumer par l’injonction paradoxale suivante : produire toujours plus avec toujours moins de ressources. Le temps est l’une d’entre elles et, sous cette pression, il s’accélère et se densifie. Or, du côté des praticien·ne·s du droit, une résistance se crée, celle de l’éthos professionnel. Celui-ci ne s’oppose pas à la croissance, à la rentabilité, ni aux gains financiers; il impose simplement qu’ils ne se réalisent jamais aux dépens de la qualité du service. L’éthos professionnel défend néanmoins une culture du temps basée sur un modèle de pratique désuet qui confond la qualité du service avec la quantité d’heures de travail. Chez les praticien·ne·s du droit, la norme de la semaine socialement et juridiquement acceptable de travail est établie à 50 heures ou plus, si nécessaire…
Dans un tel contexte, l’expansion de la normativité productiviste produit le phénomène suivant : chaque heure de travail s’intensifie jusqu’à égaler une heure de production, c’est-à-dire une heure facturée. Ce processus obéit à une équation mathématique et, en l’occurrence, il ne semble pas avoir de limite; c’est pourquoi on parle d’un temps abstrait, décroché du temps concret et fini des personnes. Tous ces gains de productivité n’ont aucun impact sur la norme établie par l’éthos : ils servent donc à nourrir et renforcer les velléités de croissance du système, ce qui le rend de plus en plus malsain. La thèse a permis de montrer que ce processus abstrait ne fait pas disparaitre la part des activités humaines qu’il ne parvient pas à saisir et à comptabiliser. Les personnes subissent donc à la fois la matérialité de leurs activités et les exigences abstraites de la productivité sans limites. Chez les femmes, l’éthos professionnel vient se greffer à un autre, préexistant, soit celui de la parentalité, et forme avec lui une synergie qui accentue encore les difficultés d’aménagement du temps.
Chaque jour, les praticien·ne·s sont confronté·e·s à des dilemmes et doivent faire des compromis pour arriver à fonctionner. Conséquemment, ce phénomène construit de la souffrance qui, à la longue, menace la santé physique et psychologique des individus et, paradoxalement, jusqu’à la qualité même du service juridique que l’on prétend vouloir protéger. Afin de résister autant que possible à ces pressions contradictoires, le management offre un outil qu’il prétend tout-puissant et adaptable à toutes les circonstances de la vie : la gestion du temps. Les conclusions de la thèse relativisent cette toute-puissance et remettent en question le rôle apparemment neutre et bienfaisant de ces méthodes.
Défaire ce nœud ne sera donc pas chose facile. Il faudra compter sur de bons arguments, des allié·e·s et le temps. Toutefois, le concept d’éthos, tout en permettant de mieux comprendre le phénomène à l’étude, permet aussi de dégager certaines pistes d’intervention. D’abord, il montre qu’il est possible d’agir sur lui, sans pour autant menacer les règles déontologiques rigoureuses que la profession s’est fixées. Ensuite, il indique que ce sont les premières expériences au sein d’un champ donné qui sont les plus déterminantes, ce qui ouvre la porte à des actions possibles de la part des facultés de droit et de l’École du Barreau. / This research takes an interdisciplinary approach. It is based on two fundamental axes. The first one establishes a dialogue between a theoretical research of macrosociological type and an empirical study carried out according to the principles of Grounded Theory. The second one combines synchronic and diachronic perspectives, in order to better understand the two main concepts under study: professional ethos and productivity.
Since its advent in the 1980s, neoliberalism has established a specific way of being in the world and, more particularly, a relationship to time considered as a scarce resource that must be used in the most efficient way possible. Due to its new connections with the rule of law, this economic system now imposes precepts on the legal community, unlimited growth and competition, which are in opposition to its traditional values based on corporatism. In order to nurture growth, the way of thinking typical of neoliberal economics and management establishes a normativity centered on the concept of productivity. This can be summed up by the following paradoxical injunction: to produce always more with always less resources. Time is one of them and, under this pressure, it accelerates and becomes denser. However, on the side of legal practitioners, resistance is being created, that of the professional ethos. This is not opposed to growth, profitability or financial gain; it simply requires that they never come about at the expense of quality of service. The professional ethos nevertheless defends a culture of time based on an outdated practice model that confuses the quality of service with the quantity of work hours. Among legal practitioners, the norm for a socially and legally acceptable work week is 50 hours or more, if necessary ...
In such a context, the expansion of productivist normativity produces the following phenomenon: each hour of work intensifies to equal one hour of production, that is to say one hour billed. This process obeys a mathematical equation witch, in this case, does not seem to have any limit; this is why we speak of an abstract time, detached from the concrete and finite time of people. All of these productivity gains have no impact on the standard set by the ethos, so they serve to nourish and strengthen the system’s growth aspirations, making it increasingly unhealthy. The thesis has shown that this abstract process does not eliminate the part of human activities that it fails to capture and account for. People therefore undergo both the materiality of their activities and the abstract demands of limitless productivity. In women, the professional ethos is grafted onto another, pre-existing one, that of parenthood, and forms with it a synergy which further accentuates the difficulties of planning time.
Every day, practitioners are faced with dilemmas and must make compromises in order to function. Consequently, this phenomenon builds on suffering which, in the long run, threatens the physical and psychological health of individuals and, paradoxically, even the very quality of the legal service that it claims to want to protect. In order to resist these contradictory pressures as much as possible, management offers a tool that it claims to be all-powerful and adaptable to all life circumstances: time management. The conclusions of the thesis relativize this omnipotence and question the apparently neutral and beneficial role of these methods.
Undoing this knot will not be easy. It will be necessary to find the right arguments, allies and time. However, the concept of ethos, while allowing a better understanding of the phenomenon under study, also makes it possible to identify certain avenues for intervention. First, it shows that it is possible to act on it, without threatening the rigorous ethical rules that the profession has set for itself. Then, he indicates that it is the first experiences within a field that are the most decisive, which opens the door to possible actions on the part of law faculties and the Quebec Bar School.
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