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La question indienne en Équateur dans les premières années du XXIème siècle à travers la publication KIPU. El mundo indígena en la prensa ecuatoriana. Perception d’une réalité / The Indian issue in Ecuador during the first years of XXIth century in KIPU. El mundo indigena en la prensa ecuatoriana. Perception of a reality

Vitry, Didier 02 December 2013 (has links)
En Équateur, les « nationalités et peuples indiens » sont devenus des acteurs incontournables de la scène publique, depuis plus d'une vingtaine d'années. Le caractère plurinational de l'État, longtemps réclamé, est finalement inscrit dans la Constitution de 2008. Selon les chiffres officiels, les Indiens représentent 7% de la population totale. Leur principale organisation avance parfois le chiffre de 45%. Leurs fédérations et confédérations ont su conquérir des espaces afin de participer plus directement à la vie du pays. Les Indiens ont gagné en visibilité et en respectabilité, bien que leurs actions - après avoir bénéficié du soutien de la population « blanche-métisse » - n'aient cessé d'être discréditées tout au long de la première décennie du XXIème siècle. L'intérêt que les Indiens ont pu susciter en Équateur a sans doute contribué à la publication par les Éditions Abya Yala de Quito, de 1987 à 2007, d'une compilation d'articles de presse consacrés à la question indienne, intitulée KIPU. El mundo indígena en la prensa ecuatoriana. Ces textes ont constitué un terrain d'étude satisfaisant pour tenter d'intercepter le regard de la société globale sur cette « forte minorité ethnique ». Nous nous sommes limité à la période 2000-2004, qui représente sans doute le deuxième grand tournant dans l'histoire des mouvements indiens contemporains dans le pays. Il est difficile d'obtenir un instantané très net de ces cultures sans cesse en mouvement. La société équatorienne garde, au cours de ces années, une image floue de « ses » Indiens. Ils se révèlent cependant au monde moderne, en s'inscrivant dans un processus global d'« indigénisation de la modernité ». En Équateur et dans la plupart des pays d'Amérique latine, l'Indien se déclare d'ailleurs plutôt indígena que indio. Il reste insaisissable pour beaucoup et on le dit parfois assimilé ou disparu. Mais il semble que son histoire future soit la chronique d'une survie et d'une vitalité annoncées. / In Ecuador, « indigenous nationalities and peoples » have taken an active part in the public domain, especially for the last twenty years. The « plurinationality » claimed for a long time, was finally enshrined in the Constitution of 2008. According to official figures, Indians represent 7% of the total population. Their main organisation claims the figure of 45%. Their federations and confederations have won areas to participate more directly to the country's life. Indians have gained greater visibility and respectability but after having support of blanco-mestiza population, their actions have been incessantly discredited throughout the first decade of the XXIst century. The interest aroused by the Indians may have contributed to the publication by Abya Yala from Quito of a compilation of press articles about the Indian question, entitled KIPU. El mundo indigena en la prensa ecuatoriana. These press articles make it possible to intercept how the global society looks upon this « important ethnic minority ». We selected the period from the year 2000 to 2004. This period probably represents the second great turning point in the history of contemporary Indians movements.It's difficult to get a clear picture of cultures constantly in motion. People in Ecuador keep in mind a hazy image of « their Indians ». These reveal themselves to modern world by enrolling in a global process of « indigenization of modernity ». In Ecuador as in most countries of Latin America, the Indian claims to be more indígena than indio. He remains elusive for many and is often portrayed assimilated or disappeared. But it seems like his future history is a chronicle of a survival and vitality foretold.
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“Lo indígena" tratado por les organizaciones internacionales : Los casos de la UNESCO y de la FAO / La pensée institutionnelle sur les peuples autochtones. : Les cas de l’UNESCO et de la FAO (1945-2012) / Institutional thinking in relation to indigenous peoples in international organizations : The cases of UNESCO and FAO (1945-2012)

González González, Verónica 10 January 2014 (has links)
Les activités menées au sein de l’ONU, ainsi que de son prédécesseur, la Société des Nations, ont jouées un rôle fondamental dans la détermination de la position qu’occupent actuellement les “peuples autochtones” dans le champ politique international. En adoptant une approche constructiviste, l’auteure montre que le comportement des organisations internationales face aux peuples autochtones relève de processus anciens, qui sont désormais codifiés dans les “identités” de ces institutions. Elle explique en suite comment l’interaction entre un tel héritage et des conjonctures historiques et politiques particulières (le système colonial, la décolonisation et le scénario postcolonial contemporain) a généré une “pensée institutionnelle sur les peuples autochtones”, définie comme un ensemble de catégories, de connaissances et de normes que ces organisations associent aux peuples autochtones, et qui déterminent leur relation institutionnelle avec eux. A l’aide des outils méthodologiques et conceptuels propres à l’anthropologie politique et au droit international, l’auteure analyse en perspective historique l’évolution de la “pensée institutionnelle sur les peuples autochtones” au sein de l’UNESCO et de la FAO. Jusqu’aux années quatre-vingt-dix, ces organisations ont établi une relation avec les peuples autochtones qui reproduisait la domination exercée sur eux dans le cadre du système international westphalien. Cette recherche démontre que la relation institutionnelle entre ces agences spécialisées et les peuples autochtones change graduellement, sous l’influence du développement des “questions autochtones” au sein de l’ONU et notamment après l’adoption de la Déclaration des droits des peuples autochtones en 2007. Si les initiatives prises par les deux agences en réponse aux nouveaux contextes ne réfléchissent qu’un premier stade de transformation institutionnelle, elles ouvrent tout de même une fenêtre d’opportunités pour que les peuples autochtones jouent un rôle dans la construction de leur réalité et, par conséquent, dans la concrétisation de leurs aspirations politiques au niveau national et international. / The activities of the United Nations, and its predecessor, the League of Nations, has been fundamental to determining the position which the collectivities recognized today as “indigenous peoples” have occupied in the international political field. Adopting a social constructivist approach, this thesis posits that the behaviour of international organizations vis-à-vis indigenous peoples is rooted in processes which date back centuries and which have been codified in the “identities” of these institutions. This historical baggage has subsequently been remolded in different historical and political contexts (the colonial system, the decolonization era, and the contemporary postcolonial scenario), transforming the set of categories, knowledge, and norms which these organizations have associated with indigenous peoples, and which we refer to as “lo indígena”, into an object which has had distinct meanings and connotations throughout the years.With the assistance of tools borrowed from the disciplines of political anthropology and international law, this thesis analyzes, from a historical perspective, the manner in which UNESCO and FAO have treated “lo indígena”. Until the nineties, these organizations had, in the main, constructed a relation with indigenous peoples which reproduced the domination the State exerted over them in the context of the Westphalian system. The thesis illustrates that today, encouraged by the institutionalization of indigenous issues in the UN, in particular following the adoption of the Declaration on the rights of indigenous peoples in 2007, this relation is gradually changing. The initiatives being implemented by these specialized agencies, in order to satisfy the expectations which this new international context has given rise to, reflect an initial step in institutional transformation. They nevertheless open a window of opportunity for indigenous peoples to have a role in the construction of their own realities and, in doing so, to realize their political aspirations at national and international levels. / El trabajo realizado por la ONU, así como el de su predecesora, la Sociedad de Naciones, ha sido fundamental en la determinación del lugar que las colectividades que hoy día se reconocen como “pueblos indígenas” han ocupado en el campo político internacional. Partiendo de un enfoque constructivista social, consideramos que el comportamiento de las organizaciones internacionales frente a los pueblos indígenas encuentra sus raíces en procesos que remontan a muchos siglos y que se han codificado en sus “identidades”. Ese bagaje ha interactuado con coyunturas históricas y políticas precisas (el sistema colonial, la descolonización y el escenario postcolonial contemporáneo), volviendo lo indígena (un conjunto de categorías, conocimiento y normas que esas organizaciones han asociado a los pueblos indígenas) un objeto que ha tenido significados diferentes a lo largo de los años. Con la ayuda de herramientas de antropología política, así como de derecho internacional, analizamos en perspectiva histórica el tratamiento de lo indígena en la UNESCO y la FAO. Hasta los años noventas, esas organizaciones construyeron una relación con los pueblos indígenas que reproducía la dominación que sobre ellos recayó en el marco del sistema internacional westfaliano. Demostramos que actualmente esa relación cambia de manera gradual, en el marco de la institucionalización de las “cuestiones indígenas” en la ONU y, de modo particular, tras la adopción de la Declaración de los derechos de los pueblos indígenas en 2007. Si las iniciativas de esos organismos especializados para satisfacer las expectativas del nuevo contexto reflejan aún los primeros estadios de una transformación institucional, éstas abren una ventana de oportunidad para que los pueblos indígenas tengan un rol en la construcción de su realidad y, por lo tanto, para que concreticen sus ambiciones políticas, a nivel nacional e internacional.
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Les Peuples autochtones et la confiance dans la police au Canada : exploration des facteurs influents

David, Jean-Denis 03 August 2018 (has links)
Depuis la ratification de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens en 2006, on vit au Canada une intensification de la mise en cause des relations entre le gouvernement canadien, ses institutions et les Peuples autochtones. Une des institutions ayant fait face à cette mise en cause est la police. Les contextes historique, politique et sociologique de la relation entre la police et les Peuples autochtones au Canada amènent plusieurs commentateurs à caractériser leur relation comme en étant une de méfiance. Or, bien que les données indiquent que les Autochtones au Canada ont effectivement moins de confiance dans la police que les non-autochtones, ces données démontrent également que la majorité des Autochtones au Canada disent avoir au moins une certaine confiance dans la police. S’ancrant théoriquement dans le modèle expressif sur la confiance dans la police, la thèse explore ce constat contre-intuitif et examine pourquoi certains Autochtones ont confiance dans la police alors que d’autres non, et pourquoi plus d’Autochtones que de non-autochtones se méfient de la police. Les résultats de la thèse suggèrent que la confiance dans la police des Autochtones et des non-autochtones est associée à leur perception au niveau des considérations expressives, soit le lien social dans leur communauté, la présence de désordres sociaux et physiques dans cette dernière, leur sentiment de sécurité face au crime, mais également leur jugement concernant le fait que la police traite les gens équitablement ou non. Or, bien que ces facteurs soient saillants chez les Autochtones et les non-autochtones, les résultats suggèrent que ceux-ci ont une force explicative plus importante du côté des Autochtones au Canada. Conformément, ces facteurs s’alignent à plusieurs niveaux avec les contextes historique, politique et sociologique de la relation entre la police et les Peuples autochtones au Canada. Ce dernier point semble expliquer en partie la différence entre les Autochtones et les non-autochtones en ce qui a trait à leur niveau de confiance dans la police.
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Les revendications territoriales des autochtones et l'intégrité du territoire québécois

Durocher, Serge January 1996 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'économie des populations de l'Anse à Henry à Saint-Pierre et Miquelon entre 2800 et 500 AA : analyse fonctionnelle et comparaison entre les données tracéologiques et typologiques des outils lithiques pré-inuits et amérindiens

St-Pierre, Éloïse 28 September 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 25 septembre 2023) / Le site archéologique de l'Anse à Henry, situé sur l'archipel français de Saint-Pierre et Miquelon, a été occupé par des populations pré-inuites et amérindiennes pendant plus de 5000 ans. Les archéologues ont proposé que l'Anse ait essentiellement servi à l'exploitation des ressources maritimes puisque son emplacement géographique aurait favorisé la chasse aux mammifères marins et la pêche. Cependant, cette hypothèse n'a pas pu être vérifiée puisqu'aucune donnée zoo archéologique n'a été découverte. Ce mémoire s'intéresse donc aux activités économiques qui ont été pratiquées sur le site par les différents groupes culturels qui y ont séjourné. L'analyse fonctionnelle a été utilisée pour étudier les outils lithiques que les Pré-Inuits et les Amérindiens auraient employés quand ils ont occupé le site de l'Anse à Henry. Une analyse comparative des deux composantes a ensuite été effectuée pour distinguer le profil économique de chacun des groupes et vérifier si les ressources exploitées étaient similaires. Ce projet de recherche contribue à la mise en valeur du seul site pré-inuit découvert sur le territoire français. Il permet aussi d'élaborer un référentiel expérimental qui regroupe les traces d'utilisation de la rhyolite de Saint-Pierre et Miquelon; une matière lithique largement employée par les populations préhistoriques de l'archipel et du sud de Terre-Neuve. Ce référentiel permet également d'étudier les traces diagnostiques qui témoigneraient de neuf activités de subsistance qui pourraient avoir été pratiquées par ces communautés. Par ces expérimentations, il a été possible d'analyser et de déterminer la fonction des outils en rhyolite de l'Anse à Henry. Les données tracéologiques ont par la suite été comparées à la morphologie des artefacts étudiés. Cette comparaison avait pour objectif de vérifier si les outils lithiques avaient été façonnés en fonction des ressources exploitées ou non. / The archaeological site of Anse à Henry located on the French archipelago of Saint-Pierre et Miquelon was occupied by paleoeskimo and amerindian populations during more than 5000 years. Archaeologists suggest than the site was used for the exploitation of its marine resources. Indeed, its geographic location would have favored the hunting of marine mammals and the fishing. However, this hypothesis could not be verify since no zooarchaeology data was collected. This Master's thesis focuses on the economic activities that were practiced on the site by the different cultural groups who lived there. Use-wear analysis used to study the lithic tools associated to the Pre-Inuit and Amerindian people who occupied the site of Anse à Henry. A comparative analysis was realized on the two Pre-Inuit components to identify and distinguish the economic profile of each group and to verify whether the resources exploited were comparable. This research was also the opportunity to highlight the only Pre-Inuit site on French territory. It allowed us to create a use-wear experimental reference regarding the Saint-Pierre et Miquelon rhyolite use wear; a lithic material widely used by the prehistoric populations of the archipelago and in south Newfoundland. Also, this frame of reference allowed us to study the diagnostic use-wear patterns of nine subsistence activities that were often practiced by these communities. Furthermore, this frame of reference gave us the opportunity to analyze and determine the function of the rhyolite tools found at Anse à Henry. The data, provided by tracaeology was then compared to the shape of the tools were studied. The aim of this comparison was to verify whether the lithic tools were shaped according to the specific resources exploited.
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Acculturation et socio-économie chez les Montagnais et les Naskapi du Lac John près de Schefferville

Désy, Pierrette. 09 April 2024 (has links)
No description available.
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Le droit des peuples autochtones à l’autodétermination : contribution à l’étude de l’émergence d’une norme en droit international coutumier / The right of indigenous peoples to self-determination : contribution to the study of the emergence of a rule in customary international law

Merlin, Jean-Baptiste 09 January 2015 (has links)
À la faveur d’un long processus coutumier, les peuples autochtones comptent aujourd’hui parmi les peuples titulaires du droit des peuples à l’autodétermination. Si l’existence du droit des peuples autochtones à l’autodétermination (la norme) comme principe de lege ferenda a fait son apparition vers 1980, ce droit a aujourd’hui achevé son passage dans la lex lata et constitue une norme du droit international coutumier, ce qui est attesté par l’examen des deux éléments du processus coutumier. Le processus coutumier à l’étude puise ses racines dans un passé lointain et s’est accéléré à partir des années 1970 à la faveur de son institutionnalisation au sein de l’Organisation des Nations Unies. Le processus d’élaboration de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones puis son adoption par l’Assemblée générale en 2007 constituent autant d’étapes importantes dans le processus d’accession de la norme à l’étude à la normativité, dont le cadre institutionnel des Nations Unies a contribué à renforcer la cohérence. L’examen du processus coutumier permet également de déterminer les fondements, le contenu et la portée de la norme coutumière ainsi que ses principes d’application. Il s’agit notamment d’examiner la spécificité de la norme à l’étude par rapport aux droits des minorités nationales ainsi que sa relation avec la question de la sécession. Ces dimensions témoignent de l’émergence des peuples autochtones comme segment particulier de la catégorie des peuples, donnant lieu à une application contextuelle du droit des peuples à l’autodétermination de nature à sauvegarder ou à restaurer leur intégrité autochtone. / As a result of a long customary process, indigenous peoples today count as one of the holders of the right of peoples to self-determination. The existence of the right of indigenous peoples to self-determination (the norm or standard) as a principle de lege ferenda first appeared around 1980, and this right has now completed its path into lex lata as a norm of customary international law, as suggested by an in-depth analysis of the two elements of the customary process. The customary process under examination here has its roots in a distant past. It accelerated from the 1970s onwards due to its institutionalization within the United Nations. The drafting process of the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples and its final adoption by the UN General Assembly in 2007 constitute important steps in the accession of the standard under consideration to full normativity. The UN institutional framework contributed to consolidate the consistency of this process. Analyzing the customary process also compels to determining the foundations, content and scope of the customary norm as well as it principles of application. In particular, this involves an examination of the specificity of the standard under consideration in comparison with the rights of national minorities as well as its relation with the question of secession. These aspects are indicative of the emergence of indigenous peoples as a particular segment of the category of peoples in international law, resulting in a contextual application of the right of peoples to self-determination in order to safeguard or restore indigenous integrity.
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La nécessité d'une nouvelle conception de la responsabilité au service de l'en-commun : une approche à partir de champs spécifiques : genre, peuples autochtones, environnement

Canovas, Julie 23 March 2012 (has links) (PDF)
L'expansion du capitalisme a suscité des luttes à travers le monde, qui se sont exprimées contre les formes de domination et les divers types de déstructurations - sociopolitiques, économiques, culturelles, environnementales, notamment - issues d'un modèle homogénéisant. Face à l'amenuisement de la capacité de résilience de l'Ecosphère et à l'accroissement des inégalités inter et intra-sociétales, les acteurs de ces résistances anti-systémiques soulignent l' " insoutenabilité " du système dominant qui porte atteinte au respect de la dignité des êtres humains et de l'intégrité de la Nature. Au sein de ces luttes, trois champs se distinguent par la fécondité de leur articulation à l'heure actuelle : le genre, les peuples autochtones et l'environnement. Peu étudiées dans leurs interrelations, ces catégories représentent des sphères essentielles dans l'analyse de la naissance et de la construction d'un autre ordre mondial, par les liens existants mais souvent masqués entre ces pans et par le potentiel de leur articulation avec d'autres groupements. L'émergence d'un socle de valeurs partagées par ces acteurs sociaux souligne une convergence autour d'une responsabilité éthique, qui implique de repenser la perception prédominante de l'altérité au sein du système dominant. Dans ce cadre, la redéfinition de la responsabilité, fondée sur les notions de réciprocité, de " care " et de " bien vivre ", a permis de rassembler ces groupements autour d'une approche qui peut être qualifiée de solidaire et d'écocentrée. Si face à l'urgence sociale et environnementale actuelle, la reconnaissance de l'interdépendance de l'ensemble des composantes de l'Ecosphère, l'humanité y compris, est devenue une nécessité pour divers mouvements sociaux, les peuples autochtones et les mouvements écoféministes constituent les principaux sous-ensembles porteurs de cet en-commun. Reconnaître l'appartenance de l'humanité à l'Ecosphère implique d'adopter une vision du monde respectueuse des êtres humains et de la Nature qui doit se matérialiser dans la pratique par une organisation sociale fondée sur la justice sociale et environnementale. Partir des propositions existantes émanant des acteurs sociaux afin de penser à la construction d'un autre ordre mondial fondé sur une responsabilité solidaire et écocentrée permet de poser les fondements de l'élargissement futur de l'en-commun.
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La cuestión indígena y el estado nacional : análisis crítico de discursos oficiales contemporáneos en Chile

Smith, Sara January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Politiques de reconnaissance dans les musées d’ethnographie et des cultures au XXIe siècle / Politics of Recognition in Museums of Ethnography and Cultures in the 21st Century

Pagani, Camilla 30 June 2014 (has links)
À partir d’une approche généalogique et à la lumière des théories sur le multiculturalisme, ce travail analyse le musée en tant qu’institution publique nationale, fabrique d’identités, instrument de l’État-nation et lieu d’exercice des politiques de reconnaissance. L’objet de cette recherche est le musée d’ethnographie et des cultures qui depuis les années ’80 a été témoin de nombreuses critiques et d’une crise d’identité, du fait notamment de son héritage colonial et de sa mission anachronique dans le contexte du monde postcolonial et globalisé d’aujourd’hui. Suite aux mouvements des peuples autochtones et au développement des normes internationales relatives à la diversité culturelle et au retour des biens culturels promues par différentes agences des Nations Unies comme l’UNESCO ainsi que par les institutions européennes, les musées d’ethnographie sont devenus des théâtres où se négocient et se construisent des identités et où s’arbitrent les demandes de reconnaissance. De nouvelles stratégies institutionnelles ont ainsi été adoptées afin de dépasser le modèle ethnographique. Le principe de reconnaissance est notamment une clé de lecture essentielle pour interpréter et comprendre ce changement de paradigme. En suivant une perspective pluridisciplinaire et à travers des études de cas en Europe et aux États-Unis, ce travail vise à établir une passerelle entre la philosophie politique et la muséologie. Il propose ainsi une analyse de différentes institutions selon quatre principes de reconnaissance concernant le cas des peuples autochtones, le rapport à l’universalisme, la relation à l’histoire coloniale et la globalisation. / Through a genealogical approach and in the context of theories on multiculturalism, this work intends to analyse museums as public institutions, builders of identity, nation-state instruments and venues for the exercise of politics of recognition. The following research focuses on ethnographic and cultural museums, which have subject to criticism since the1980's due to their colonial legacy and anachronic mission in today's global and post-colonial world. Thanks to indigenous people movements and the development by European institutions and UN agencies such as UNESCO of international norms on cultural diversity and return of cultural property, museums have turned into theatres where indentities are builtand claims for recognition are negotiated. As a result, new institutional strategies have been adopted in order to go beyond the ethnographic approach. The principle of recognition is key to understand this paradigm shift. Following a pluridisciplinary approach and through case studies in Europe and in the United States, this work aims at building a bridge between political philosophy and museum studies. It proposes an analysis of various institutions based on four principles of recognition in relation to indigeneous peoples, universalism, colonial history and globalisation.

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