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Une analyse sémiotique des caricatures éditoriales américaines du 12 septembre 2001Surprenant, Nellie 12 1900 (has links)
Quel est le sens et la portée des images et des textes diffusés dans les médias? Voici la première question de recherche suggérée sur la page d'accueil web du département de communication de l’Université de Montréal. Le présent mémoire vise justement à répondre en partie à ce questionnement. Plus particulièrement, nous avons tenté de comprendre comment font sens des caricatures éditoriales publiées dans la presse écrite américaine le 12 septembre 2001. En utilisant une méthode d'analyse qui jumelle la théorie sémiotique de Charles Sanders Peirce et la sémiologie de Roland Barthes, nous avons analysé un corpus constitué de dix caricatures publiées au lendemain des évènements du 11 septembre. Nous avons observé la pertinence d’une analyse sémiotique rigoureuse en tentant d’évacuer la latitude discrétionnaire observée dans certaines analyses de notre revue de littérature. Comme nous le montrons, au lendemain de cet événement catastrophique, la plupart des images analysées renforcent le sentiment de tristesse et de peine alors que d’autres images sont plus bellicistes et suggèrent un appel à la vengeance et donc à la guerre. / What is the meaning and scope of the images and texts that we find in the media? This is the first research question suggested on the web page of the Department of communication of the Université de Montréal. This master’s thesis aims to partly address this questioning. Specifically, we tried to understand how political cartoons published in the American press on September 12, 2001 make sense. Using an analytical method that combines Charles Sanders Peirce’s semiotic and Roland Barthes’s semiology, we examined a corpus made of ten cartoons published the day after the September 11 events. We observed the relevance of a rigorous semiotic analysis by trying to eliminate the discretionary latitude observed in certain analyses found in our literature review. In the aftermath of this catastrophic event, most of the images we analyzed reinforce the feeling of sadness and grief while other cartoons are more hawkish and suggest a call for revenge, and therefore for war.
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Bill C-36: The Creation of Canada's 2001 Anti-Terrorism ActLeppington, Kristen Nicole 06 August 2021 (has links)
Bien que les attentats du 11 septembre 2001 aient pris place aux États-Unis, la réaction du gouvernement canadien a été de proposer la Loi C-36 (la Loi anti-terroriste), une loi qui apporte plusieurs changements au Code criminel canadien et modifie d'autres lois. L´adoption de cette loi s'est faite dans un temps record. Afin de mieux comprendre cette rapidité (du 11 septembre à sa sanction royale en 99 jours) et de mieux cerner la relation avec un événement survenu à l´étranger, ce mémoire cherche à expliquer les facteurs internes et externes qui ont influencé le moment choisi et le contenu de la loi. / Though the terrorist attacks of September 11th, 2001, took place on foreign soil, the Canadian government reacted to this event by proposing Bill C-36 (the Anti-terrorism Act), an omnibus bill outlining multiple changes to the existing Canadian Criminal Code and other acts. With an aim to better understand this anomaly of Canadian public policy in both its record speed (from 9/11 to its Royal Assent in 99 days) and its relation to a foreign catastrophe, this thesis seeks to explore both the internal and external factors that influenced the timing and the content of Bill C-36.
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Les relations américano-saoudiennes à l’épreuve des attaques du 11 septembre 2001 / The American-Saudi Relations Proof Against September 9, 2001 attacksKajja, Kamal 30 September 2014 (has links)
La rencontre historique entre Abdul Aziz Ibn Saoud et le président américain Franklin D. Roosevelt à bord de l’U.S.S Quincy en mer rouge en février 1945, donna lieu à l’instauration des fondements d’une véritable alliance à long terme, basée sur des intérêts communs très forts entre l’Arabie Saoudite et les Etats-Unis. Le royaume a joué d’ailleurs un rôle important dans l’endiguement du nationalisme arabe et dans l’empêchement de toute pénétration soviétique au Moyen-Orient. Il a joué également un rôle central dans l’endiguement de la révolution islamique iranienne de Khomeiny. Cette alliance va mettre cependant du temps pour atteindre le degré au quelle elle est arrivée lors de la guerre du Golfe de 1990-1991, qui a eu comme résultat une présence militaire américaine permanente sur le sol saoudien et la radicalisation de l’opposition islamiste. Les attentats du 11 septembre 2001, qui ont constitué un véritable choc pour les deux pays, provoquèrent un profond malaise dans les relations américano-saoudiennes. Riyad s’est trouvée dans une situation délicate, quinze des dix neuf pirates de l’air étaient Saoudiens ainsi que le chef d’al-Qaida, Oussama Ben Laden. On assista à une détérioration des relations entre les deux pays et une grande suspicion qui eut du mal à se dissiper, malgré les déclarations de bonne volonté des dirigeants des deux pays. Soumise à d’énormes pressions américaines, l’Arabie Saoudite lança une série de réformes en vue de rassurer Washington et faire face également à une situation très compliquée sur le plan interne (problèmes socio-économiques, le rôle de l’institution religieuse wahhabite, l’extrémisme religieux, droits de la minorité chiite, la question de succession…). Le réchauffement constaté dans les relations entre les deux pays à partir de 2003, qui culmina avec l’instauration du « dialogue stratégique » en 2005, laissa rapidement place à une graduelle prise de distance entre Riyad et Washington à propos de plusieurs dossiers régionaux (la situation en Irak, les ambitions régionales ainsi que le programme nucléaire et balistique de l’Iran, le processus de paix, la Syrie…). Cette prise de distance s’est confirmée avec l’éclatement du «printemps arabe » et le lancement par les Etats-Unis d’une nouvelle stratégie, axée sur un désengagement de la puissance américaine vers la zone du Pacifique. / The Historical meeting between Adul Aziz Ibn Saoud and the US President, Franklin D. Roosevelt on bord of U.S.S Quincy in the Red Sea at February, 1945, had set up a real long standing Alliance based on a strong common Interests between Saudi Arabia and the United States. It will take a time for this Alliance to be at the level it had during the Gulf War (1990-1991), Wich had as result a permanent US Military presence in the Kingdom and the radicalization of Islamist Opposition. The 9/11 Attacks, which was a real Choc for the two Countries and provocated an Embarassment in the US- Saudi relations. Riyad was in a delicate situation, Fifteen of the Nineteen Hijackers of September 9, 11 was Saudis such as head of Al-Qaeda Oussama Ben Laden. We assisted then to a deterioration of the relations between the two Countries and a great Suspicion although some declarations of good Intentions by leaders of two Countries. Subject of a tremendous US pressures, the Saudi Arabia has inaugurated a series of Reforms to reassure Washington and to face a complicated internal situation (Socio-economic problems, the role of the Wahhabi religious Institution, religious Extremism, rights of Chia minority, the problem of succession). The warming of the relations between the two Countries by 2003 wich culminated with the instauration of « Strategic Dialogue » in 2005, made rapidly room to a gradual taken distance between Riyad and Washington about some Regional matters (Iraqi situation, the regional ambitions just as the Nuclear and Balistic program of Ira ; Peace Process ; Syria…). This taken distance is confirmed by the events of « Arab Spring » and the New American Strategy of disengagement to the Pacific Zone.
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La pensée juridique de l'exception aux Etats-Unis après le 11 septembre 2001 / Legal thought on state of exception in the United States after September 11 , 2001Benhessa, Ghislain 12 December 2014 (has links)
Les attentats du 11 septembre 2001 ont provoqué une onde de choc aux États-Unis et dans le monde entier. Pour y faire face, le gouvernement a adopté des mesures exceptionnelles. Notre étude se penche sur la doctrine américaine. John Yoo, Professeur à l’Université de Berkeley, a joué un rôle de premier plan au sein de l’Office of Legal Counsel (OLC) au moment des attentats. Depuis cette période, il ne cesse de revenir sur la manière dont le gouvernement des États-Unis a réagi à la suite des évènements. Partant d’une perspective utilitariste, Éric Posner et Adrian Vermeule proposent quant à eux une théorie de l’exception qui renverse la plupart des opinions traditionnellement admises et défendues. La problématique essentielle qui scande l’ensemble de notre travail est de saisir, de l’intérieur, à partir d’une lecture des ouvrages des trois auteurs, les tensions fondamentales de l’approche retenue par le gouvernement des États-Unis, au regard de la tradition constitutionnelle du pays. / The attacks of September 11, 2001 caused a shock wave both in the United States and the wholeworld. In the aftermath, the government adopted extraordinary measures to address the threat. Our study focuses on contemporary American legal scholars. John Yoo, Professor at Berkeley University, played a significant role within the Office of Legal Counsel (OLC) at the time of the attacks. Since then, he has never stopped addressing how the United States government reacted in the wake of these events. Using a utilitarian perspective, Eric Posner and Adrian Vermeule, for their part, bring forward a state of exception theory which dismisses certain views that are commonly accepted and embraced. The main issue that guides the whole of our work is to try and comprehend – from within and through reading of the three authors’ writings – the fundamental tensions of the approach adopted by the United States government in view of the country’s constitutional tradition.
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L'écriture de la catastrophe dans la littérature américaine post-11 septembre 2001 / Writing the catastrophe in post-9/11 literatureVentejoux, Aliette 01 December 2018 (has links)
La catastrophe qui a frappé les États-Unis au matin du 11 septembre 2001 est considérée comme l’une des plus spectaculaires du 21ème siècle. Dès lors, se pose la question de son écriture. Si le monde entier en a été témoin, que peut donc nous apporter la littérature ? Pour répondre à cette question, il conviendra de s’intéresser à l’écriture de la ville après la catastrophe, afin de comprendre comment la béance laissée par la destruction des tours du World Trade Center à New York pourrait être narrée et justifiée. Parce que la catastrophe est tout d’abord physique, géographique, et intervient au cœur même de la ville, elle impose une réappropriation, une relecture et une réécriture de l’espace public. S’étendant au-delà de la question de l’espace urbain, la catastrophe se pense aussi en termes de temps, entre autres à cause de l’expérience traumatique qui en découle : impossible en effet de dissocier temps et trauma. La catastrophe contamine présent, passé et futur, opérant alors un dérèglement temporel. Ce questionnement sur la temporalité mène à une remise en question de l’immédiateté de certaines réponses, notamment politiques, et pousse à s’interroger sur les contre-récits fictionnels qui participent d’une réflexion sur cette temporalité altérée. La littérature post-11 septembre s’apparente donc à une écriture de la survivance, mais aussi à une écriture du questionnement et de la remise en cause de certaines positions, trop immédiates, face à la catastrophe. / The catastrophe that hit the United States of America on the morning of September 11, 2001 is regarded as one of the most spectacular events of the 21st century. Consequently, the possibility of writing about this event has to be questioned. Indeed, if the whole world got to witness this event, what more can literature tell us about it? To answer this question, the way the city of New York has been written about following the catastrophe needs to be considered, so as to understand how the hole left by the destruction of the World Trade Center could be narrated and justified. Insofar as the catastrophe is first and foremost physical and geographical and affects the core of the city, it makes it necessary for writers to reappropriate, re-read and re-write the public space. Beyond the issue of urban space, the catastrophe also needs to be tackled in terms of time, because of – among other factors – the traumatic experience that stems from it, as time and trauma cannot be separated. The catastrophe contaminates the present, the past and the future, inducing temporal disorder. Post-9/11 literature pertains to a writing of survival, but is also a literary form that questions certain positions for being too immediate following the catastrophe.
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Libéralisme et exception : l'état de droit et le système onusien de sécurité collective à l'épreuve du jihadisme international / Liberalism and exception : the rule of law and the united nations collective security system to the test of the international jihadismBeye, Pape Moussa 02 June 2016 (has links)
Évènement exceptionnel, les attentats du 11 septembre ont marqué l'entrée de la politique mondiale dans l'ère de la crise du jihadisme international. Si l'apparition de la menace jihadiste est antérieure à 2001, l'attaque qaidiste perpétrée à l'encontre des États-Unis a en effet représenté un saut qualitatif d'envergure, en ce qu'elle a été synonyme d'agression commise par des acteurs privés aucœur de l'hyperpuissance d'après-Guerre froide, et en ce qu'elle a constitué le point de départ d'un essor considérable du péril jihadiste. De la destruction du World Trade Center aux attentats du 13 novembre, en passant par le rapt des lycéennes de Chibok ou l'érection de l'État islamique, le jihadisme en est ainsi arrivé à représenter un défi protéiforme et véritablement global. Ciblesprivilégiées des forces jihadistes, les démocraties libérales occidentales ont dès lors répondu à ce challenge en s'engageant dans une « guerre contre le terrorisme » aux facettes multiples (interventions armées, mesures antiterroristes, etc.). Si plusieurs intellectuels d'extrême gauche, inscrits dans une perspective de critique du libéralisme politique, ont considéré, en s'inspirant de la réflexion de Carl Schmitt, que les États occidentaux contemporains sont plongés dans un étatd'exception permanent, dont la lutte contre le jihadisme a constitué soit le déclencheur, soit le révélateur, nous estimons pour notre part, que cette thèse ne permet tout simplement pas de se faire une idée exacte des retombées juridico-politiques de l'anti-jihadisme post-11 septembre. D'où la nécessité de la discuter en procédant à l'étude approfondie des éléments contextuels et principiels auxquels elle renvoie. / Outstanding event, September 11 attacks marked the entrance of the world politics to the era of the threat of the international jihadism. If the appearance of this threat is previous in 2001, the qaidiste attack committed against the United States indeed represented a large-scale qualitative jump, in the fact that it was synonymic of aggression committed by private actors at the heart of the cold postwar hyperpower, and in the fact that it constitued the starting point of a considerable development of the jihadist danger. From the spectacular destruction of the World Trade Center to the attacks of November 13th, via the kidnapping of the high school students of Chibok or the erection of the Islamic State, the jihadism came to represent a really global challenge, in the forms as diverse asvaried. Privileged targets of the Jihadist strengths, the western liberal democracies have then answered this challenge by making a commitment in a multifaceted ''war against the terrorism'' (military interventions, antiterrorist measures, etc.). If several extreme left-wing intellectuals, registered in a perspective of critic of the political liberalism, considered, by being inspired by Carl Schmitt's reflection, that the contemporary western States are plunged into a permanent state of exception, which the fight against the jihadism constitued either the trigger, or the revelation, we consider for our part, that this thesis does not simply allow to be made an exact idea of the legal and political effects of the post-September 11's anti-jihadism. Where from the necessity of discussing it by proceeding to the in-depth study of the context and the principles to which refers.
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Fictionnalisation des violences terroristes : de l’étiquette réaliste à l’éthique du réel ? / The Fictionalization of Terrorist Violence : from Realism to an Ethics of the Real?Kadari, Louiza 24 October 2016 (has links)
Le propos de cette thèse est centré sur la fictionnalisation des violences terroristes qui ont ébranlé l’Algérie et les États-Unis au tournant des XXe et XXIe siècles. Deux perspectives polarisent le traitement de ces violences dans les littératures dites « de l’urgence » et « du 11 septembre » : d’un côté, la radicalisation et le passage à l’acte des personnages terroristes ; de l’autre, la terreur et la reconstruction des témoins. Appréhendées suivant le prisme du tremblement, ces perspectives qui sont traitées tout au long de la thèse mettent en jeu des questions d’ordre esthétique, poétique et éthique. Ces trois questions organisent la progression de notre étude. En engageant une réflexion relative à l’incidence du thème sur la forme, elles montrent que les romans examinés ne se contentent pas de décrire le terrorisme ; ils en dégagent les invariants : coupures, dé-liaison, instabilité sémantique, enchevêtrements complexes, sont autant de traits saillants dont les romans du corpus se saisissent, autant d’aspects par lesquels ils illustrent et cristallisent les années noires et le 11 septembre. Si ces invariants mettent en évidence la ténuité du thème et du traitement littéraire, ils ménagent par ailleurs la percée de l’équivoque du sens, du non-totalisable, du non-rapport. Cela, que Jacques Lacan formalise sous l’angle de l’impossible, du réel, ouvre la voie à un décryptage tout à fait singulier de la transgression des terroristes, du faire face des témoins, et des questions portées par le roman contemporain. / The subject of this dissertation is the fictionalization of the terrorist violence that shook Algeria and the United States at the turn of the XXth and the XXIst centuries. Two predominant viewpoints polarize the treatment of this violence in what has been dubbed by French literary critics as « littérature de l’urgence » (« emergency literature ») and « 9/11 literature »: on the one hand, the reader is exposed to the radicalization process of the terrorist characters and to their acting-out, and on the other, to the terror experienced by the witness characters and their reconstruction. These two perspectives, examined throughout the thesis, are apprehended via the prism of the tremor (understood as indecision, doubt and shaking) and involve issues of an aesthetic, poetic and ethical nature. These three issues provide coherence to the general outline and determine the organization of our study. They question the effect of theme on form, thereby demonstrating that the novels studied do not only describe terrorism ; they also bring out the underlying invariables: interruptions, disconnections, semantic instability and complex entanglements are some of the salient features whereby the novels of our corpus describe and crystallize the Algerias’ dark decade and the events of 9/11. While these invariants highlight the subtlety of the theme and its literary treatment, they also point out the equivocal meaning and give the lion’s share to the « non-totalizable » and the « non-rapport ». These aspects, which Jacques Lacan theorized from the angle of the « impossible », the Real, pave the way for a singular decoding of the terrorists’ transgression, of the witnesses’ coping, and of the issues raised by the contemporary novel.
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L'individualisation des épreuves de la vie dans la modernité avancée : une analyse selon la perspective du parcours de vieBergeron, Christian 19 April 2018 (has links)
Cette thèse doctorale porte sur la perception qu’ont les adultes des changements survenus dans leur vie et dans la société, en mettant tout particulièrement l’accent sur ce que les individus ont vécu comme épreuves, à savoir des changements qui ont eu des répercussions majeures et qui ont marqué une rupture dans leur parcours de vie. Notre hypothèse centrale est qu’avec l’avènement de la modernité avancée, les épreuves de la vie, qu’elles soient d’ordre individuel ou provoquées par le contexte sociohistorique, sont davantage vécues et interprétées d’une manière individualisée. Ainsi, nous inscrivons notre démarche de recherche dans une sociologie de l’individu, plus particulièrement dans la perspective du parcours de vie. Notre étude s’inscrit dans le cadre du programme de recherche international Changements et événements au cours de la vie, dirigé par Christian Lalive d’Epinay et Stefano Cavalli de l’Université de Genève. Selon une méthodologie mixte de la recherche, 504 adultes de la Ville de Québec, distribués également en cinq classes d’âges (20-24 ans, 35-39 ans, 50-54 ans, 65-69 ans et 80-84 ans), ont participé à cette étude. L’analyse mixte met en lumière que le divorce et le décès de proches sont identifiés comme des épreuves principales chez les participants. L’analyse de la perception des changements sociohistoriques montre une forte dispersion des réponses, signe d’une tendance à l’individualisation du soi historique. Pour évaluer en profondeur l’individualisation du soi historique, nous avons sélectionné le 11 septembre 2001, soit l’événement le plus mentionné. Les analyses de contenu, lesquelles sont centrées sur le vécu et la gestion des épreuves du divorce et du deuil ainsi que sur les événements du 11 septembre 2001, viennent étayer l’hypothèse du processus d’individualisation des épreuves de la vie. Nous avons repéré des marqueurs sociohistoriques révélateurs des passages entre la première modernité ainsi que la modernité avancée et globalisée. Nous avons aussi observé l’émergence d’éléments de la globalisation dans le soi historique des jeunes cohortes.
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Les facteurs de la radicalisation islamiste violente en Grande-Bretagne à la lumière des attentats de Londres du 7 juillet 2005 : la dimension pakistanaise / Factors of the Islamist Violent Radicalisation in Britain at the Light of the 7 July Bombings 2005 : the Pakistani DimensionHarouit, Farid 30 November 2017 (has links)
Les attentats du 7 juillet 2005 à Londres ont causé un choc et un effroi dans la société britannique non seulement à cause du nombre important des victimes mais aussi en raison de la citoyenneté britannique des kamikazes. A l’exception de Germaine Lindsay qui était d’origine jamaïcaine, les autres membres de la cellule – Mohammed Siddiq Khan, Shehzad Tanweer et Hussib Hussain - étaient tous d’origine pakistanaise. Les kamikazes du 7 juillet 2005 n’étaient pas les seuls Britanniques d’origine pakistanaise impliqués dans des actes de terrorisme. Avant 2005, ils étaient nombreux à aller combattre auprès d’organisations djihadistes pakistanaises au Cachemire ou à commettre des tentatives d’attentat sur le sol britannique, comme ce fut le cas de la cellule de Luton en 2004. Après 2005, d’autres cellules, comme celle de Birmingham en 2011, ont essayé de commettre des attentats à une plus grande échelle. L’origine pakistanaise des auteurs, leur intérêt pour le conflit au Cachemire et leur entrainement paramilitaire dans les camps d’organisations djihadistes pakistanaises sont autant d'éléments communs qui nous ont conduit à nous interroger sur la nature de la radicalisation violente en Grande-Bretagne. Cette thèse examine la dimension pakistanaise de la radicalisation islamiste violente en Grande-Bretagne en se basant sur la théorie des mouvements sociaux, notamment le modèle de Quintan Wiktorowicz, selon lequel la radicalisation est le fruit de griefs politiques, socio-économiques et d’idéologie. Elle s’appuie sur dix études de cas : trois organisations djihadistes pakistanaises (Lashkar e-Toiba, Harakat ul-Mujahideen et Jaish e-Mohammed), trois organisations extrémistes transnationales (Hizb ut-Tahrir, Al-Muhajiroun et Supporters of Sharia) et quatre mouvements de l’islam sud-asiatiques (Ahl e-Hadith, déobandi, Tablighi Jamaat et Jamaat e-Islami). La thèse démontre qu’il y a une dimension spécifiquement pakistanaise de la radicalisation islamiste violente en Grande-Bretagne en raison de l’histoire coloniale, le conflit au Cachemire, la « guerre contre la terreur » et l’intervention militaire en Afghanistan. / The 7 July 2005 London bombings caused shock and awe in the British society not only because of the important number of casualties, but also due to the British citizenship of the bombers. With the exception of Germaine Lindsay, who was of Jamaican descent, all the other members of the cell - Mohammed Siddiq Khan, Shehzad Tanweer and Hussib Hussain - had Pakistani background. The London bombers were not the only British Pakistanis who were involved in acts of terrorism. Before 2005, many went to fight alongside the Pakistani jihadi organisations in Kashmir or plotted against Britain such as the Luton cell in 2004. After 2005, other cells, like the one in Birmingham in 2011, planned attacks on a bigger scale on British soil. The Pakistani origin of the perpetrators, their interest in Kashmir and their paramilitary training in camps belonging to Pakistani jihadi organisations were common features that have raised questions about the nature of violent radicalisation in Britain. This thesis examines the Pakistani dimension of violent radicalisation in Britain by building on social movement theory, especially on Quintan Wiktorowicz’ model, according to which radicalisation is the result of political, socio-economic grievances and ideology. This research is based on ten case studies: three Pakistani jihadi organisations (Lashkar e-Toiba, Harakat ul-Mujahideen and Jaish e-Mohammed), three extremist transnational organisations (Hizb ut-Tahrir, Al-Muhajiroun and Supporters of Sharia) and four South-Asian Islamic mouvements (Ahl e-Hadith, Deobandi, Tablighi Jamaat and Jamaat e-Islami). The thesis shows that there is specifically a Pakistani dimension to the violent islamist radicalisation in Britain due to the colonial history, the conflict in Kashmir, the ‘’war on terror’’ and the military intervention in Afghanistan.
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"Power To the People" : le déclin de la figure du superhéros dans les films américains après 2001 / « Power to the People » : The decline of the Superhero Icon in American Films since 9/11Ducreux, Jean-Guy 26 October 2013 (has links)
L'objectif de cette thèse est de montrer le déclin de la figure du superhéros dans les films américains après le 11 Septembre. Les films de superhéros n?ont jamais été si nombreux. Jamais le moral du superhéros n'a été si bas. Ce paradoxe trouve sa meilleure illustration dans l'image double de Batman relégué au ras du sol, alors que le symbole commercial de la chauve-souris brille au firmament de Gotham City. La marchandise culturelle transcenderait donc un superhéros considérablement amoindri. Ce travail se concentre sur trois domaines en particulier : la perte de masculinité du superhéros à la fin du siècle dernier, qui amène à une confrontation symbolique entre le quarterback et la majorette, ou entre Superman et un hypothétique Everyman, et la réémergence d'un monomythe réactionnaire après 2005 ; les errances d'un Surmoi freudien affaibli, et sa relation fluctuante avec un Ça très séduisant, incarné par le superméchant du vingt-et-unième siècle ; la toile de fond sociopolitique contemporaine hostile aux exploits du superhéros, pour qui l'isothymie fukuyamienne omniprésente constitue une injuste condamnation de son action salvatrice. Icône d'une démocratie libérale qui règne désormais sur notre planète, le superhéros postmoderne semble singulièrement désadapté à la culture qui l'a vu naître. / The main topic of this doctoral thesis is the study of the decline of the superhero icon in American films after 9/11. Superhero productions are at an all-time high, and yet, the superhero's morale is at an all-time low. This paradox is best illustrated with the dual image of Batman stuck at Ground Zero, staring up at the projection of his chevron looming large in the sky of Gotham City. The glowing merchandise transcends an otherwise sullied character. This dissertation focuses on three main realms: the superhero's loss of masculinity at the end of the twentieth century, leading to the formal opposition between the figures of the quarterback and the cheerleader, or between Superman and Everyman, and the reactionary, warpath revival which started in 2005; the travails of the flailing Superego and its shifting relationship to the almighty Id, represented by the twenty-first century glorified supervillain; and, finally, the inimical sociopolitical backdrop for the superhero's prowess, in which Fukuyama's prevalent isothymia eventually denies the superhero his just laurels. The postmodern superhero thus appears as a national misfit, also because this cultural commodity now reaches far beyond the traditional boundaries of the « American Way », to embrace an increasingly globalized market.
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