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Le projet d'aménagement hydroélectrique de la Rivière Bersimis, 1952-1956

Landry, Richard January 2009 (has links) (PDF)
Au début des années cinquante, alors qu'il semble probable qu'une centrale hydroélectrique va se construire sur le fleuve Saint-Laurent, en face de Montréal, Hydro-Québec entreprend plutôt de bâtir une centrale sur la rivière Bersimis, à 600 km de Montréal. Pourquoi ce projet fût-il lancé, comment a-t-on procédé à la réalisation des travaux et quels furent les principaux acteurs mêlés à ce projet? Avec l'aide des archives d'Hydro-Québec et de ceux qui les conservent, nous pensons avoir levé un peu plus le voile sur une période encore souvent négligée par les chercheurs. En mars 1952, le gouvernement de Maurice Duplessis lance donc un important projet d'aménagement hydroélectrique sur la rivière Bersimis. Pour se justifier, le premier ministre invoque la nécessité de développer les ressources minières et industrielles de la Côte-Nord et de la Gaspésie. Au regard du projet de canalisation du fleuve Saint-Laurent, il y a lieu de croire à une manoeuvre politique pour se soustraire à l'empiètement du gouvernement d'Ottawa sur les ressources naturelles de la province de Québec. Plutôt qu'au privé, c'est à Hydro-Québec que la réalisation des travaux est confiée. Pour la jeune société d'État, le projet Bersimis est l'occasion de mettre en branle le réseau d'interconnexion qui, à terme, permettra une gestion intégrée de l'ensemble de ses équipements de production et de transport, au profit de Montréal. Si la phase préliminaire du projet baigne dans l'improvisation, une organisation efficace est rapidement mise sur pied, appuyée sur une gestion souple des ressources et une structure de contrôle rigoureuse. Les talents des administrateurs et des ingénieurs sont particulièrement mis à l'épreuve dans le perçage d'un tunnel de 12 km de longueur et dans la construction d'une ligne de transport d'énergie à haute tension de 600 km. Ces exploits seront bien salués par les spécialistes. Toutefois, il aura fallu la chute d'une plateforme entraînant dix ouvriers dans la mort pour réussir à soulever l'attention des journaux quotidiens ainsi qu'une tempête parlementaire à Québec. La mise en service de la centrale débutera à l'intérieur des délais fixés, en octobre 1956. L'étude du projet Bersimis montre comment Hydro-Québec s'est transformée pour être capable d'entreprendre les grands travaux qui ont marqué les années soixante et soixante-dix. C'est en bâtissant Bersimis que la jeune société d'État a permis à ses ingénieurs et techniciens de développer expertise et savoir-faire pour construire des grandes centrales et les mettre en réseau avec les grands centres de consommation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Hydro-Québec, Hydroélectricité, Projet de construction, Innovation technologique, Québec (Province), Duplessis Maurice.
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L'État québécois et les autochtones : la construction d'une politique, 1960-1970

Ducharme, Émilie January 2009 (has links) (PDF)
Les années 1960 ont été négligées dans l'histoire des relations entre l'État québécois et les Autochtones au profit d'études sur la Convention de la Baie James et du Nord québécois (CBJNQ). Pourtant, cette période a vu survenir d'importantes transformations: alors que le Québec était en pleine Révolution tranquille, le Fédéral tentait de redéfinir sa politique indienne et les Autochtones se mobilisaient. Ce mémoire porte donc sur les relations entre l'État québécois et les Autochtones du début de la Révolution tranquille, fixée ici à l'élection des Libéraux en 1960, jusqu'à l'annonce du projet de la Baie James, au début de 1971. L'approche retenue est centrée sur l'État et vise à montrer que Québec avait commencé à élaborer une première politique à l'égard des Indiens et des Esquimaux bien avant la CBJNQ. Ce processus s'inscrivait dans le cadre plus large de l'extension de l'intervention de l'État et des transformations sociétales caractéristiques de la Révolution tranquille, et a contribué à une certaine configuration des relations politiques entre les différents acteurs en présence, en amenant le gouvernement provincial et les Autochtones à la même table de discussions et en favorisant l'émergence du cadre dans lequel la province a envisagé son implication dans les affaires indiennes et esquimaudes. Bien que cette étude ne rende pas compte du point de vue autochtone sur cette question, elle permet tout de même de conclure que cette période a été déterminante pour la suite des choses et que l'étude du contexte administratif est essentielle pour comprendre le processus de construction d'une politique gouvernementale, malgré son caractère rébarbatif. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Québec, Autochtones, Relations avec l'État, Révolution tranquille.
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La révolution tranquille : période de rupture ou de continuité?

Dickson, Olivier January 2009 (has links) (PDF)
Plus qu'une simple expression, la Révolution tranquille est une période historique charnière pour le Québec. Débutant avec l'élection des libéraux de Jean Lesage en 1960, la Révolution tranquille marque l'imaginaire québécois depuis près de 50 ans déjà. Pour mieux comprendre la société québécoise contemporaine, nous croyons qu'il est important de s'attarder à l'interprétation de la Révolution tranquille qui a eu cours depuis 1960, c'est-à-dire, à la façon dont les intellectuels québécois ont interprété et analysé cette période historique et les conclusions qu'ils en ont tirées. Ces interprétations de la Révolution tranquille alimentent en fait un débat entre les intellectuels québécois. Essentiellement, ce débat porte sur la question à savoir si la Révolution tranquille doit être qualifiée comme une période de rupture ou plutôt comme une période de continuité. Nous présenterons tout d'abord différentes définitions de la Révolution tranquille. Ensuite, nous exposerons chacune des interprétations, soit celle de la rupture et celle de la continuité. Nous élaborerons ensuite notre analyse autour de quatre thèmes principaux: l'utilisation du mot révolution pour définir le Québec des années 1960, le nationalisme, l'identité et l'imaginaire. Chacun de ces thèmes sera présenté autour d'un argumentaire détaillé qui nous permettra d'évaluer laquelIe des interprétations de la Révolution tranquille est la plus plausible. Selon nous, la thèse de la continuité est la plus plausible, surtout par rapport à l'identité et au nationalisme. De même, l'utilisation du mot révolution pour définir le Québec des années 1960 nous semble plutôt excessif. Mais la thèse de la rupture possède un argument de taille, celui du choc imaginaire. Ce que nous proposons dans les pages suivantes est une revue de littérature détaillée, une présentation de concepts clés à l'analyse de la Révolution tranquille, combinée à une approche basée sur la création de liens avec chacun des concepts clés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Révolution tranquille, Rupture, Continuité, Identité, Nationalisme, Imaginaire.
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« Le personnel est politique » : la figure de l'inceste dans l'oeuvre de Christine Angot

Baillargeon, Mercédès January 2010 (has links) (PDF)
Dans L'Usage de la vie, Christine Angot soulève le fait que la littérature française est aujourd'hui accusée de nombrilisme. Selon nombre de critiques littéraires, les écrivains actuels ne s'intéresseraient qu'à eux-mêmes et à leur propre histoire, comme en fait preuve la place importante qu'occupe l'autofiction dans la production contemporaine. Alors que, d'une part, nous avons l'impression que la littérature n'aborde plus de front les questions sociopolitiques et les évacue, il apparaît que, d'autre part, l'engagement social se joue maintenant à un autre niveau. En effet, plusieurs théoriciens poststructuralistes issus de diverses disciplines des sciences sociales sont d'avis que nous assistons à un déplacement du pouvoir, qui passe des hautes sphères de décision à l'individu. Ce dernier est non seulement soumis aux normes et aux règles qui régissent la société, mais participe à leur diffusion et, conséquemment, à leur transformation. À cet égard, Christine Angot, une des auteures actuelles le plus souvent accusée de narcissisme, se défend pourtant d'écrire des livres qui ne parlent que d'elle. Au contraire, le contenu autobiographique permet l'expression d'une pensée politique qui passe par une réflexion sur ce qu'est l'identité. Ce mémoire s'intéressera à l'oeuvre de cette écrivaine française, et plus particulièrement au roman L'Inceste paru en 1999 et qui l'a propulsée à l'avant-scène du monde littéraire. De façon générale, ses ouvrages, narrés à la première personne, mettent en scène un personnage éponyme qui, selon toute apparence, livre un récit personnel de son expérience incestueuse thème qui revient au fil de ses publications. Cependant, si l'auteure s'attache à inclure des portions de sa vraie vie dans son univers fictif, c'est bien pour provoquer une réflexion chez le lecteur sur la nature du texte littéraire et sur la coïncidence à soi. Nous démontrerons ainsi de quelle manière le sujet Angot parvient à remettre en cause le concept même d'identité sur lequel repose la structure sociale. Ce questionnement prendra forme autour de la figure de l'inceste qui permettra de mieux comprendre la portée politique de l'oeuvre de Christine Angot. Dans cette perspective, l'inceste cessera donc de référer uniquement à l'expérience que l'auteure a vécue adolescente, mais renverra de plus en plus à une figure qui permet de questionner la notion de sujet cartésien. En somme, ce mémoire se penchera sur les implications politiques qu'entraîne une telle conception du sujet dans L'Inceste, et aux différents processus de déplacements et de resignifications que met en scène Angot; bref, le potentiel subversif du projet angotien sera au coeur de cette analyse. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Christine Angot, Inceste, Identité, Politique, Subversion.
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Les discours sur la recherche scientifique au Canada français : 1945-1965

Fabi, Cynthia January 2010 (has links) (PDF)
Au cours de l'après-guerre et de la Révolution tranquille, le Canada et le Québec s'engagent dans un processus de modernisation de leurs structures sociales, économiques et politiques auquel les sciences prennent part. Elles sont de plus en plus perçues comme essentielles à la bonne marche de la société, à la croissance économique, ainsi qu'à la gestion publique éclairée. Dans ce mémoire, notre objectif est d'abord de prendre connaissance des discours sur la recherche scientifique au Canada français au cours de cette période et, par la suite, de comprendre leur évolution. Pour ce faire, nous avons étudié tous les mémoires et annexes qui abordent de près ou de loin la question de la recherche scientifique déposés par des intervenants francophones à la Commission royale d'enquête sur l'avancement des arts, des lettres et des sciences au Canada (Massey, 1949-1951), à la Commission royale d'enquête sur les problèmes constitutionnels (Tremblay, 1953-1956) et à la Commission royale d'enquête sur l'enseignement dans la province de Québec (Parent, 1961-1966). Nous avons observé des éléments de continuité comme de rupture entre les discours propres à chaque commission. La prise en charge publique de la recherche, la plus grande implication du pouvoir provincial dans le champ scientifique, de même que la modernisation de l'État québécois sont toujours considérées comme cruciales pour le développement scientifique qui contribue à une société plus juste, à une économie plus solide, à un exercice éclairé du pouvoir et au rayonnement national. Toutefois, le règlement du litige constitutionnel relatif au financement des universités par Ottawa a pour résultat l'évacuation de cette question lors de la Commission Parent. Le rattrapage des francophones et la place des femmes dans la société y sont également évoqués pour la première fois. Enfin, le rayonnement du Québec y est présenté comme un argument de poids en faveur du développement scientifique soutenu par l'État québécois. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Discours, Sciences, Recherche, Canada, Québec, Après-guerre, Révolution tranquille, XXe siècle.
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Les régies de lecture du lecteur-performeur et du lecteur-auditeur de l'oeuvre sonore de fiction

Gendron, Geneviève January 2010 (has links) (PDF)
Ce mémoire se situe avant toute chose dans une perspective de réception et de lecture. Les études sur le sujet sont aussi vastes qu'établies. En ce sens, dans le cadre de celles-ci, nous ne proposons pas un travail innovateur, mais davantage une réflexion qui porte sur les enjeux que pose l'oeuvre sonore en matière d'oralité des formes littéraires ainsi que de pratiques de la lecture qui y sont rattachées. Particulièrement, c'est en fonction de l'étude des deux lecteurs (performeur et auditeur) impliqués dans la réception de l'oeuvre sonore que s'élabore la majeure partie de ce mémoire. Leur rapport singulier au texte, en lien avec son format (écrit ou oral), constitue le coeur de notre travail. D'ailleurs, les effets de la voix sur la réception de l'oeuvre représentent un questionnement majeur auquel nous avons tenté de répondre. Une revue des théories de la lecture ouvre notre étude et mène à l'établissement des régies de lecture du lecteur-performeur, celui dont la voix sera enregistrée. Il est question de la lecture préparatoire à la performance vocale ainsi que des modalités mêmes de la lecture à haute voix. À l'oeuvre sonore correspond une figure singulière de lecteur: le lecteur-auditeur. Ce dernier se situe dans une situation bien particulière de réception du texte littéraire, celle de l'écoute et par conséquent, de l'absence de support écrit. Son rapport au texte se construit simultanément à celui de la voix du lecteur-performeur. L'oeuvre sonore implique d'envisager la lecture en fonction de la réception de la voix. Finalement, une double lecture de L'inceste de Christine Angot permet de compléter l'établissement des régies de lecture de l'oeuvre sonore de fiction. En considérant les formats écrit et sonore, nous avons tenté de faire ressortir la nature des troubles interprétatifs que peut poser l'adaptation. Cette lecture en deux temps a pour objet de comprendre dans quelles mesures la voix, par son intonation et les choix du lecteur-performeur qu'elle porte, ainsi que le contexte de réception orientent la lecture auditive d'une oeuvre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Oeuvre sonore, Lecture, Lecteur, Réception, L'inceste (Christine Angot).
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Par-delà la ténacité et l'abnégation : la presse musicale au Québec 1890-1959

Tremblay, Jean-Philippe January 2006 (has links) (PDF)
La presse spécialisée en musique semble avoir été négligée comme acteur dans la composition d'un milieu plus accueillant à l'art des sons. En effet, dans la jeune historiographie de la musique au Québec et au Canada, lorsqu'on a fait appel à la presse musicale c'est généralement en tant que source d'information sur le milieu. C'est peut-être là ce qui a le plus intrigué les chercheurs. Ces publications se prêtent pourtant à diverses analyses. C'est en cherchant à explorer leur rôle spécifique que nous avons abordé la presse musicale. Ces rôles sont de nature commerciale, pédagogique et professionnelle. Chaque périodique étudié assume plusieurs rôles à la fois. De plus ces rôles varient dans le temps. Les fonctions commerciales et pédagogiques ressortent davantage au début de la période considérée, alors que la fonction professionnelle s'affirme après la Deuxième Guerre mondiale. Plusieurs raisons expliquent cette évolution. On peut évoquer le développement d'une structure d'encadrement des musiciens, l'apparition d'un milieu d'enseignement de meilleure qualité, le développement d'associations dévouées à la musique ou encore l'engagement de l'État dans les arts. Nous avons aussi tenté de faire un lien entre le développement de la presse et le milieu dans lequel elle évolue. Chaque périodique a une trajectoire qui lui est propre et qui est influencée par ses artisans. Car derrière toutes ces démarches, il y a des individus aux intérêts divers. Chacun d'eux mettra sur pied une publication qui répondra à ses besoins, ou qui tentera de le faire. Éventuellement, il se pourra que ces individus s'effacent derrière une organisation dont les besoins nécessitent également un organe de presse. Ce sera surtout le cas vers la fin de la période étudiée alors que s'est construit un milieu plus favorable à l'exercice des métiers de la musique. La presse musicale y aura contribué. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Histoire, Musique, Presse, Culture, Québec.
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Prémices de la Révolution tranquille dans Les Plouffe de Roger Lemelin : religion et politique

Véronneau-McArdle, Mireille 11 1900 (has links) (PDF)
L'intrigue des Plouffe de Roger Lemelin (1948) se situe à Québec entre 1938 et 1945, une époque où le clergé catholique exerce toujours une influence considérable sur la population canadienne-française. Les bouleversements politiques générés par la Deuxième Guerre mondiale entraînent un déséquilibre dans les rapports entre l'Église et l'État. Le roman de Lemelin expose certaines thématiques découlant de l'influence de ces perturbations politiques et sociales. Par exemple, l'œuvre traite de la progression de l'influence américaine, de la remise en question du nationalisme canadien-français conservateur et de l'internationalisation engendrée par la guerre; ces thèmes font tous évoluer dans le récit l'interaction des domaines religieux et politique. Vu les enjeux qu'il aborde, ce roman suggère déjà l'entrée du Québec dans l'ère moderne, même si son contexte de création précède d'une vingtaine d'années la période qu'on nomme la Révolution tranquille. Aussi, grâce à la recherche récente sur la période 1930-1960, à laquelle s'intéressent récemment plusieurs historiens, Les Plouffe peut désormais être réinterprété en fonction de la dimension moderne qu'il contient. Le style littéraire de Lemelin et le contenu social des Plouffe sont reliés, et cela apparaît dans multiplicité de discours déclinés dans l'œuvre. Les procédés de dialogisme, identifiés par Bakhtine dans Esthétique et théorie du roman, permettent de discerner, parmi les divers discours idéologiques de l'œuvre, les positions modernes adoptées dans certains cas par l'Église, par le personnage de Denis Boucher et par l'auteur, actualisant ainsi la lecture du roman. L'étude de la forme nous permet donc d'en révéler l'aspect moderne. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Les Plouffe, Roger Lemelin, Révolution tranquille, Modernité, Société québécoise.
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Le parcours de formation et les stratégies de diffusion de femmes galeristes à Montréal entre 1941 et 1963 : Denyse Delrue, Estelle Hecht, Agnès Lefort et Rose Millman

Lafleur, Geneviève 01 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire traite du phénomène des femmes ayant fondé et géré une galerie d'art à Montréal entre 1941 et 1963. L'objectif de cette recherche est de déterminer le rôle que ces galeristes ont joué dans la diffusion des arts visuels à Montréal et si leur condition féminine a influencé ce rôle. Nous supposions alors que les femmes de notre corpus avaient participé à la diffusion de l'art moderne canadien en éduquant les publics aux esthétiques modernes. Mais encore, nous émettions l'hypothèse que le fait qu'elles soient femmes ait eu une double influence sur la gestion de leurs galeries, en les limitant au plan législatif et en leur imposant socialement un certain nombre de valeurs dites féminines. Pour cette étude à caractère historique, nous avons choisi d'emprunter une approche théorique davantage sociologique développée par Max Weber, soit l'individualisme méthodologique, qui explique les phénomènes sociétaux à partir des gestes individuels. Cette approche nous a permis de considérer les femmes de notre corpus en tant que personnes dont les actions ont pu participer au développement de l'histoire de l'art au Québec. Cette approche propose que, pour comprendre une action dans sa globalité, il s'avère nécessaire d'en comprendre l'environnement ainsi que ses effets et répercussions. Nous avons donc étudié le contexte socio-historique de la période de notre étude, en portant une attention particulière à la situation des femmes sur les plans social et législatif ainsi qu'au milieu des arts visuels. Ensuite, nous avons analysé plusieurs éléments biographiques des femmes de notre corpus afin de déterminer quelles étaient leurs motivations à ouvrir et diriger une galerie d'art, mais également afin de constater s'il y avait eu certaines expériences communes chez ces femmes qui auraient pu les orienter vers l'exercice de cette fonction. Puis, nous nous sommes intéressés aux stratégies de diffusion que ces galeristes avaient entreprises afin d'évaluer comment elles ont répondu aux objectifs de promotion artistique que ces femmes s'étaient fixés. De plus, nous avons analysé plusieurs articles de la presse écrite afin de définir les effets véritables et la réception de ces stratégies. Finalement, nous avons constaté que les galeristes de notre corpus ont participé à la diffusion de formes d'art n'ayant pas encore de public établi, mais aussi que leur condition féminine aura eu une influence significative sur cette participation. Ce mémoire constitue un ouvrage descriptif et historique dont le travail de défrichage documentaire était nécessaire pour entamer notre projet doctoral. Le phénomène ici étudié n'avait encore jamais été développé, outre par l'étude de cas uniques; c'est pourquoi il était indispensable, à l'intérieur de ces pages, de procéder au regroupement des informations préexistantes que nous allions complémenter de nos propres recherches. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Galeries d'art, Stratégies de diffusion, Montréal, Femmes
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Trace, empreinte, collecte : les formes d'inscription du corps de l'artiste dans la ville dans un contexte de mobilité

Barnabé, Catherine 12 1900 (has links) (PDF)
Cette recherche vise à montrer que, dans le contexte actuel d'une mobilité croissante, les artistes développent un nouveau rapport à la ville marqué par un déplacement de la figure moderne du flâneur vers ce que nous appelons la figure contemporaine du marcheur. Notre démonstration s'appuie sur trois artistes : Francis Alÿs, Gabriel Orozco et Gilbert Boyer. Si la modernité identifiait le flâneur comme paradigme de la mobilité des villes, le contexte contemporain appelle à une réévaluation de cette figure. Les pratiques artistiques de la mobilité se définiraient comme création où l'artiste se met en autoreprésentation. Le corps devient le point de départ, le centre et le matériau de l'œuvre qui, en pleine action, en plein mouvement, se redéfinit sans cesse. Partant des travaux de Walter Benjamin, la figure du flâneur est reconsidérée à la lumière d'auteurs contemporains (Régine Robin, Thierry Davila, Michel de Certeau) qui ont soulevé la nécessité de la redéfinir. C'est par une analyse des œuvres que la marche se révèle comme un véritable geste artistique qui intègre le quotidien. Nous étudions ensuite le contexte dans lequel ces pratiques artistiques prennent forme : l'hétérogénéité de la ville et ce que Marc Augé a nommé la surmodernité. En marchant, les artistes transforment potentiellement les non-lieux caractérisés par l'éphémère, le mouvement, l'absence de récit et de mémoire, en des lieux au sens anthropologique du terme. Si ces caractéristiques de la ville représentaient pour le flâneur le moyen de disparaître dans la foule, elles représentent aujourd'hui pour les artistes la possibilité de s'inscrire dans l'espace. Pour étudier cette transformation, nous identifions et analysons trois formes d'inscription : la trace, l'empreinte et la collecte. Celles-ci nous amènent à envisager, non seulement un nouveau rapport à l'espace, mais aussi au temps. La trace marque le parcours de l'artiste et établit un lien avec la mémoire de la ville. L'empreinte capte le parcours de l'artiste et en permet une reconstitution poétique. La collecte déplace les fragments de la ville et permet de constituer une archive des promenades et de mettre en jeu différentes expériences anachroniques du temps : le temps de la marche, le temps du passage, le temps de l'exposition. Ce nouveau rapport à la ville au « ras du sol » qui caractérise le marcheur contemporain instaure donc un nouveau rapport à l'espace, hétérogène, et au temps, anachronique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : art et ville, flânerie, marche, Francis Alÿs, Gabriel Orozco, Gilbert Boyer

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