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La mobilité ethnique intergénérationnelle chez les populations autochtones au canada lors des recensements de 1996 et de 2001Boucher, Alexandre January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Traduction française de récits autochtones du Canada comportant des mots empruntés aux langues indigènesThéberge, Sarah January 2009 (has links)
Canada's Native literature is rooted in an oral tradition, like many other aboriginal literatures. This literature's main characteristics are often distinct from those of the Western literary tradition. Throughout years and history, scholars and theorists from English Canada and Quebec have more or less ignored the members of the First Nations of this country, and their literature. However, since the late sixties, we have been witnessing a great revival of Native writing in Canada, which suggests a better and stronger image of the Native protagonist. Consequently, the contribution and image of Native literature on the English-Canadian and Quebec literary scenes have changed. The French translation of the literary works of Native authors contributes to the survival of this often marginalized literature. This transfer from one language to another implies, in this particular case, the keeping of borrowings from various Native languages used in the story. This is the central element of this M.A. thesis. The texts that I have here chosen to translate from English to French--stories from Brian Maracle, Basil Johnston, Alexander Wolfe and Marion Tuu'luq--originate from oral traditions, and all contain Native words. The same applies to their French translations, which adopt a"foreignizing" strategy by keeping those Native words in the target text. In order to help readers understand them, the authors have used various strategies which were maintained in the French translations. In addition, the specific rhythmic and syntactical characteristics of the source language, derived from the oral tradition of Native storytelling, have all been taken into account and explained in relation with translation studies.
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L'écrit et les Inuit du QuébecHot, Aurélie January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La modélisation de scénarios d'aménagement forestier à l'échelle du paysage : un outil d'aide à la décision en foresterie autochtoneLarouche, Mario January 2008 (has links) (PDF)
L'élaboration d'outils d'aide à la décision permettant de faire une évaluation plus objective et critique des différentes approches d'aménagement forestier est désormais nécessaire dans un contexte où il devient indispensable de concilier les besoins des communautés autochtones à la planification forestière. Les Algonquins de Kitcisakik (Grand-Lac-Victoria) se sont engagés dans un processus de consultation impliquant les principaux acteurs du milieu forestier, incluant plusieurs chercheurs, des industriels forestier et le Ministère des ressources naturelles et des Parcs. Ces travaux de recherche visent à identifier les principes et stratégies d'une foresterie qui cadre mieux avec les valeurs et aspirations de la communauté. Cela avec l'intension de jeter les bases de ce que pourrait être une foresterie québécoise dite
« autochtone ». Les objectifs de ce projet de recherche consistaient, d'une part, à développer un outil d'aide à la décision pouvant servir au développement et à l'exploration de scénario d'aménagement forestier à l'échelle du paysage et sur une longue période de temps. L'élaboration de ce modèle (Modèle d'aménagement forestier de Kitcisakik (MAFK)) s'est faite à l'aide de la plateforme de modélisation spatiotemporelle SELES (Spatially Explicit Landscape Event Simulator), qui permet de simuler la dynamique forestière à l'échelle du paysage et sur de longues périodes de temps. Et d'autre part, a se servir du MAKF afin d'explorer les effets de trois scénarios d'aménagement forestier sur le paysage forestier en regard au contexte de la communauté algonquienne de Kitcisakik. Les scénarios explorés dans ce mémoire représentent le passé récent (normes du RNI de 1996: scénario Statu quo), le présent (la coupe mosaïque: scénario Mosaïque) et une proposition pour l'avenir (l'aménagement écosystémique: scénario Écosystémique). Pour chacun des scénarios, l'état de critères autochtones de foresterie a été évalué grâce au suivie d'indicateurs. Ceux-ci ont été mesurés périodiquement pendant une période de 300 ans. Les simulations ont été faites en appliquant un seul type d'aménagement exclusivement et sans avènement de feux de forêt sur le territoire. Les résultats montrent que le scénario Écosystémique a permis de maintenir de plus grandes proportions de peuplements de plus de 100 ans et leur répartition est plus uniforme entre les territoires de trappe familiales que les deux autres scénarios à l'étude. Par contre, ces peuplements sont plus morcelés que les autres scénarios et peuvent avoir fait l'objet de coupes partielles. Le scénario Écosystémique a saturé le territoire de routes moins rapidement que les deux autres. C'est le scénario Mosaïque qui a nécessité le plus de routes primaires. Il a saturé le territoire d'une route au kilomètre carré en 40 ans comparativement à 80 ans pour les scénarios Écosystémique et Statu quo. Puisque la présence de vielles forêts et l'accessibilité au territoire sont des critères autochtone de foresterie important, nous concluons que le scénario écosystémique serait probablement le plus adéquat pour la communauté de Kitcisakik parmi les alternatives à l'étude dans ce mémoire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Foresterie autochtone, Modélisation spatio-temporelle, Scénarios d'aménagement, Outil d'aide à la décision, Aménagement écosystémique.
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Mécanismes de développement propre de reboisement : développement durable ou éco-colonialisme pour les communautés autochtones? Études de cas d'Ipeti-EmberáHutchinson, Saleema January 2008 (has links) (PDF)
Afin d'aider les pays industrialisés à atteindre leurs objectifs de réduction de gaz à effet de serre, le protocole de Kyoto inclut trois mécanismes de flexibilité, dont le Mécanisme pour un Développement Propre (MDP). L'article 12.2 du protocole stipule que l'objet du MDP est également d'aider les « pays en développement » à parvenir à un « développement durable ». Cette recherche se penche sur la pertinence d'un mécanisme de marché, conçu par des instances internationales, mais appliqué dans des communautés locales. À l'aide d'une étude de cas, employant des stratégies de collecte de données qualitatives, la recherche explore le rapport que la communauté autochtone d'Emberá à Ipeti au Panama entretient envers le projet de séquestration de carbone de reboisement qui s'élabore sur leur territoire. L'étude s'inspire du champ théorique des représentations sociales et tente d'exposer les différentes visions du monde impliquées dans l'établissement d'un projet de MDP. En identifiant les éléments de représentations sociales qu'ont les Emberá de la forêt, du développement et du projet de MDP, la recherche met de l'avant les besoins concrets d'une communauté dépendant de la nature pour leur survie et ainsi, offre une analyse critique du développement durable et de l'approche technoscientifique des stratégies employées pour répondre aux problèmes liés aux changements climatiques. À la lumière des changements que le développement de la région implique dans les sphères tant individuelle que collective et environnementale de la réalité des Emberá, plusieurs questions sont soulevées quant à la capacité d'un projet MDP de reboisement de participer à l'amélioration de la qualité de vie d'une communauté autochtone, pauvre et marginalisée. De plus, les objectifs du marché d'échange de
« crédits de carbone » sont remisent en question. Le fait de planter des arbres dans les pays du Sud pour compenser les émissions excessives de gaz à effet de serre dans les pays du Nord apparaît comme une forme de colonialisme écologique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Mécanisme de développement propre (MDP), Communauté autochtone, Emberá, Forêt, Reboisement, Développement durable, Qualité de vie, Représentations sociales, Éco-colonialisme.
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Comparaison des processus de conception de deux campagnes de sensibilisation à la violence conjugale en ÉquateurGagnon, Mélanie January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire porte sur les campagnes de sensibilisation à la violence faite aux femmes dans leur milieu conjugal en Équateur. Considérant le contexte multiculturel de l'Équateur nous avons décortiqué les processus de conception des messages de deux campagnes de sensibilisation, une nationale et l'autre locale destinée à des populations autochtones. Ceci afin de voir dans quelle mesure les contextes culturel, historique et social des publics concernés par les messages avaient été considérés. Différentes perceptions de la violence et de la domination de l'homme sur la femme ont été discutées, particulièrement à l'aide des écrits de Pierre Bourdieu et de Sélim Abou, ainsi qu'à travers les études empiriques de José Sánchez Parga chez différents peuples autochtones équatoriens. Les observations interculturelles de Margalit Cohen-Émerique ont été empruntées pour introduire les prédispositions nécessaires à la communication en situation d'interculturalité. Afin d'explorer plus en profondeur les programmes d'aide et de sensibilisation à la violence conjugale avec les populations autochtones, nous avons considéré, entre autres, les résultats des expériences cliniques de Ricardo Carrillo et Jerry Tello, de même que les constatations de Roberto Santana au milieu des Andes équatoriales. A ces concepts s'ajoute la valeur accordée aux regroupements communautaires dans les sociétés autochtones, valeur que nous avons appréciée notamment à partir des travaux de Finnegan et al. et de Richard W. Pollay. Du point de vue méthodologique, une approche qualitative a été privilégiée. Nous avons séjourné plusieurs semaines en Équateur dans le but premier de réaliser des entretiens avec les concepteurs des deux campagnes de sensibilisation. Ce séjour allait également permettre des rencontres avec différents acteurs sociaux impliqués dans des projets d'aide avec les communautés autochtones, afin de comprendre en quoi il pouvait être particulier de s'associer avec cette partie de la population équatorienne. Suite à une analyse comparative des éléments utilisés dans les processus de conception des messages des campagnes, l'approche des communautés autochtones équatoriennes s'est imposée comme un élément incontournable pour tout projet ou programme d'aide leur étant adressé. Par ailleurs, les contextes culturel, historique et social des communautés autochtones ont permis, d'une part, de révéler la méfiance de ces communautés à l'égard de la société blanche-métisse dominante, et d'autre part, de constater l'impasse devant laquelle se retrouvent les organismes sociaux qui souhaitent réaliser des programmes touchant aux conceptions des relations homme-femme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Équateur, Communication interculturelle, Campagne de sensibilisation, Violence conjugale, Autochtone.
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Mouvements transnationaux autochtones en Amazonie et dans les Andes : tension entre les échelles nationale et internationale d'actionMondor, Marie-Michèle 05 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire se penche sur l'échelle transnationale d'action des mouvements sociaux autochtones en Amérique latine. En effet, alors que plusieurs études existent sur les mouvements autochtones à l'intérieur des États nationaux ou au niveau international, l'échelle transnationale d'action est pratiquement absente de la littérature sur les mouvements autochtones. Nous étudions les mouvements transnationaux en Amazonie et dans les Andes en ciblant deux organisations régionales qui représentent les peuples autochtones de l'Équateur, de la Bolivie et du Pérou : la Coordination des organisations autochtones du bassin amazonien (COICA) et la Coordination andine des organisations autochtones (CAOI). Les mouvements transnationaux ont une nature distincte des autres mouvements sociaux, puisqu'ils sont constitués par des interactions permanentes entre les différentes échelles d'action. D'une part, les mouvements transnationaux autochtones subissent l'influence des sphères internationales. Ils entretiennent des liens étroits avec la coopération internationale et adoptent des cadres d'interprétation issus des forums internationaux, tels que le cadre des changements climatiques, ce qui a un impact sur leur plateforme d'action. D'autre part, les mouvements transnationaux autochtones doivent rester sensibles aux préoccupations de leurs bases, en évitant la cooptation et l'institutionnalisation par des intérêts extérieurs. Nous concluons que les théories des mouvements sociaux doivent être adaptées à l'objet transnational d'étude. Les notions (tirées de différents courants théoriques) de mobilisation des ressources, de formulation de cadre d'interprétation et d'institutionnalisation ne peuvent s'appliquer de la même façon à un mouvement qui agit dans un espace purement national qu'à un mouvement dont la nature est située à la rencontre de plusieurs échelles d'action.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mouvements sociaux, transnational, autochtones, Amazonie, Andes.
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Contribution à la définition d'une foresterie autochtone : le cas des Anicinapek de Kitcisakik (Québec)Saint-Arnaud, Marie January 2009 (has links) (PDF)
Anicinape Akîkak, c'est la « Terre des Algonquins » où le sapin baumier est vigoureux mais où les grands pins blancs ont presque disparu. Comme c'est le cas pour de nombreuses communautés autochtones du Canada, cette
« terre indienne » a fait l'objet d'interventions forestières continues depuis la fin du XIXe siècle. Pour les gens de Kitcisakik, les kîckatikweninî, ceux qui coupent les arbres, sont devenus un autre symbole de la colonisation. Entre manâden, leur représentation de la forêt dévastée et minokwa, celle de la belle forêt qu'ils ont perdue, se joue l'avenir de nopimik, la forêt identitaire, lieu de déploiement de la culture anicinape. Partageant les mots, les savoirs, les attitudes, les histoires, mais également les espoirs qui décrivent leur relation à la forêt et à la foresterie, les Anicinapek parlent ainsi d'eux-mêmes et de leur avenir. Si la plupart des aînés de cette petite communauté qui compte aujourd'hui 420 personnes ont travaillé entre les années 1940 et 1970 pour les premières compagnies forestières de l'Abitibi-Témiscamingue, tous diront qu'ils « n'avaient pas pensé » et que
« la coupe en Blancs » crée aujourd'hui le
« désert » et des « forêts synthétiques ». Confrontés à la dégradation de leur milieu de vie et à l'aliénation culturelle, les gens de Kitcisakik ont voulu se donner les moyens de renégocier l'aménagement de la forêt sur leur territoire ancestral. C'est dans ce contexte que notre équipe interdisciplinaire, composée de biologistes, d'ingénieurs forestiers, d'anthropologues et de spécialistes des sciences de l'éducation, a été invitée à accompagner les Anicinapek dans cette démarche émancipatrice d'appropriation de la problématique forestière. Conjointement avec les membres du Comité Forêt de Kitcisakik et un regroupement de partenaires industriels et gouvernementaux, nous avons mis en place un processus de recherche-intervention collaborative qui s'est articulé autour de la question de recherche suivante: Quels seraient les fondements et les pratiques d'une foresterie dite « autochtone » qui serait adaptée au mode de vie, aux valeurs et aux aspirations des Anicinapek de Kitcisakik? Nous avons développé un projet en quatre volets dont chacun comportait des objectifs scientifiques et des objectifs communautaires. Un volet ethnographique (volet 1) visait la caractérisation du système de représentation anicinape de la forêt et de la foresterie, dans le but d'identifier des critères et des indicateurs de foresterie autochtone. Le deuxième volet était de nature stratégique et visait l'élaboration et la discussion de scénarios d'aménagement forestier pour le territoire de Kitcisakik. Le troisième volet qui sera complété en 2009 permettra de réaliser une synthèse des éléments théoriques et pratiques d'une foresterie autochtone à Kitcsakik. Enfin, l'ensemble du projet s'est articulé autour d'un volet transversal qui visait le renforcement de la dynamique participative et des capacités communautaires en aménagement forestier. Cette thèse présente les résultats du volet ethnographique (volet 1) et du volet transveral de notre projet de recherche. Le volet 1 a permis de clarifier la dimension phénoménologique de la relation Anicinapek/forêt/foresterie. En nous appuyant sur une méthodologie multi-stratégique adaptative, nous avons mis au jour le caractère fortement identitaire et traditionnel du rapport qu'entretiennent les Anicinapek envers la forêt. Nos résultats montrent également que la représentation de la « forêt colonisée » domine le discours des Anicinapek sur la forêt et la foresterie. Les activités des kîckatikweninî sont associées à un ensemble d'éléments représentationnels à connotation fortement négative: menace à la survie culturelle, usurpation du territoire, aliénation, dégradation du milieu de vie et manque de respect. Dans ces circonstances, il était difficile pour les Anicinapek d'imaginer une alternative à la foresterie conventionnelle. Toutefois, la dimension participative et éducative que nous avons développée à travers le volet transversal de la recherche a permis d'accompagner la communauté dans l'élaboration de l'idée d'un « compromis forestier » qui permettrait de cheminer vers la mise en oeuvre d'une foresterie autochtone. Pour donner forme à cette idée, nous présentons ici un cadre anicinape de critères et indicateurs de foresterie autochtone. Cette proposition comprend 5 principes (culturel, éthique, éducatif, écologique et économique) et 28 critères qui pourraient concourir à la mise en oeuvre d'une foresterie plus acceptable pour les gens de Kitcisakik. Cette thèse décrit également les résultats du volet participatif et éducatif, articulé autour d'un cadre de référence en éducation relative à l'environnement. La « communauté d'apprentissage » que nous avons mise sur pied au sein du Comité Forêt a soutenu le développement d'un réel pouvoir-faire à Kitcisakik face aux enjeux forestiers.
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La co-création à l'épreuve : enjeux éthiques et épistémologiques de la pratique du cinéma documentaire en milieu autochtoneJulien, Frédéric 02 1900 (has links) (PDF)
Le cinéma et l'ethnologie sont apparus presqu'à la même époque et partagent, de ce fait, un certain nombre de caractéristiques. Partant, la critique des pratiques ethnographiques et des théories anthropologiques opérée entre autres par Clifford Geerz et James Clifford peut en partie être transposée dans le champ du cinéma documentaire. Outre l'intérêt méthodologique qu'il présente au plan du renouvellement des pratiques, cet exercice s'avère nécessaire du point de vue éthique dans un contexte où les documentaristes, comme les ethnologues, ne peuvent plus poser le même regard qu'hier sur des « Observés » désormais conscients de leur image et des enjeux de leur représentation dans les productions audio-visuelles. Prenant acte de ce contexte et en nous appuyant principalement sur la critique postmoderne de l'anthropologie, nous avons retenu des critères épistémologiques et éthiques en vue de l'élaboration d'une méthodologie de recherche-création en milieu autochtone visant à réaliser un film non pas sur un personnage, mais bien avec un sujet, et à plus forte raison un sujet formé en communication. Concrètement, il s'est agi de tourner une œuvre documentaire intimiste d'environ 70 minutes en collaboration avec le sujet-personnage même de cette œuvre, et ce dans une région autochtone de Bolivie à l'occasion des fêtes de Noël. Inspirée des approches participatives et réflexives de Jean Rouch et d'Eduardo Coutinho, cette démarche que nous définissons comme une expérience de « co-création » s'est avérée fructueuse sous plusieurs aspects. En effet, si elle a effectivement mené à la réalisation d'un documentaire plus ouvert à la participation de l'Autre, elle a en outre permis de nouer une relation de confiance et une complicité très particulières entre le cinéaste et son sujet qui teinte l'ensemble de l'œuvre, en plus de déboucher sur une certaine originalité formelle.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : ethnographie, cinéma documentaire, Autochtones, création cinématographique, altérité
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??tude sur la sant?? et l'exp??rience de vie des femmes de KitcisakikBrisson, Mario January 2014 (has links)
Contexte : La violence subie par les femmes autochtones est reconnue comme un probl??me de sant?? publique majeur, mais les donn??es pour juger de son ampleur r??elle sont peu disponibles. Cette ??tude a pour but de documenter ce ph??nom??ne dans une communaut?? algonquine du Qu??bec. Objectifs : 1) Mesurer la pr??valence de la violence physique, sexuelle et psychologique provenant d'un partenaire intime dans une population de 116 femmes ??g??es de 15-49 ans, pour l'ann??e qui a pr??c??d?? l'??tude et pour la vie enti??re; 2) confirmer les associations entre la violence et certains facteurs de risque d??j?? identifi??s dans la litt??rature : abus sexuels pendant l'enfance, surpeuplement des logements, niveau de scolarit??, consommation d'alcool, pr??sence de violence familiale pendant l'enfance, violence physique ou sexuelle subie apr??s l'??ge de 15 ans; 3) v??rifier l'association entre la violence subie et la pr??sence de troubles psychologiques; 4) mais aussi avec l'auto??valuation de la sant?? des r??pondantes. M??thodologie : ??tude descriptive transversale ?? l'aide d'un questionnaire standardis?? et d'une m??thodologie d??velopp??e par l'OMS, administr?? par des intervieweuses d'origine autochtone sp??cialement form??es. L'association entre les variables est examin??e en utilisant des tests de Mantel-Haentzel. R??sultats et conclusion : 80,5 % (I.C. 95 % : 72,0-89,1 %) des femmes ayant eu un partenaire intime ont d??clar?? la pr??sence de violence physique ou sexuelle au moins une fois au cours de leur vie et 43,9 % (I.C. 95 % : 33,2-54,7 %) au cours de l'ann??e qui a pr??c??d?? la collecte de donn??es. Les facteurs de risque pour lesquels une association a ??t?? identifi??e avec la pr??sence de violence physique ou sexuelle sont pour la vie enti??re : l'agression de la m??re de la r??pondante par son propre partenaire intime (R.C. 2,9, I.C. 95 % 0,9-9,1, p=0,071), la violence physique provenant d'autres personnes > 15 ans (R.C. 4,1, I.C. 95 % 1,2-14,0, p=0,026) et la violence sexuelle > 15 ans subie d'autres personnes (R.C. 11,8, I.C. 95 % 1,5-94,3, p=0,020). Pour l'ann??e pr??c??dente, la consommation d'alcool par la r??pondante a ??t?? li??e ?? la pr??sence de la violence (R.C. 6,5, I.C. 95 % 1,2-24,3, p=0,006) et la violence sexuelle d'autres personnes > 15 ans (R.C. 3,6, I.C. 95 % 1,4-9,1, p=0,008). Il y a une association significative (p < 0,05), sauf pour la violence sexuelle (p=0,094), entre toutes les formes de violence subie pendant la derni??re ann??e et la pr??sence de d??tresse psychologique au cours des quatre semaines qui pr??c??dent le questionnaire. L'auto??valuation de la sant?? n'a pu ??tre associ??e ?? aucune des formes de violence mesur??e. Ces r??sultats seront utiles pour estimer la situation d'autres communaut??s aux caract??ristiques semblables et pour identifier des interventions pertinentes au milieu autochtone.
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