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Intervalle suivi de Filiations et ruptures chez Catherine Mavrikakis : le cas de Ça va allerLeclerc Guay, Maude 31 July 2019 (has links)
Intervalle : Roman autofictif composé de courts chapitres qui alternent entre le présent et le passé de la narratrice. Le lecteur est convié à suivre le fil des questionnements identitaires et des péripéties qui surviennent sur le chemin du personnage de Maude, alors qu’elle tente de trouver sa place dans un monde qu’elle ne comprend pas toujours. Elle veut sortir de sa torpeur, causée notamment par un emploi aliénant en restauration ainsi que par l’angoisse et l’appréhension d’entamer des études aux cycles supérieurs en littérature. Sa quête identitaire commence par un voyage dans le Maine lors duquel elle rencontre un humoriste connu. Mais le fil conducteur du récit tient surtout aux questionnements de Maude – comment se retrouver soi-même, comment continuer seule, après son histoire avortée avec Antoine. Si les nouvelles connaissances ou les amis.es de longue date de Maude traversent le texte pour la conseiller et changer, à leur façon, sa vision du monde et de sa personne, c’est le personnage du grandpère, appelé affectueusement Papi, qui revient sans cesse appuyer la narratrice, que ce soit par des souvenirs d’enfance ou par une visite à sa maison sur le bord de la grève, à Saint- Jean-Port-Joli. Filiations et ruptures chez Catherine Mavrikakis : le cas de Ça va aller : Publié en 2002, Ça va aller de Catherine Mavrikakis est un curieux roman aux allures de pamphlet. L’auteure nous y présente la quête identitaire d’un personnage féminin, inscrite dans les profondeurs de la psyché québécoise. Elle y expose la relation que l’improbable et explosive narratrice, Sappho-Didon Apostasias, entretient avec la littérature, ambiguë s’il en est du fait qu’elle s’en réclame autant qu’elle la rejette. L’auteure fait de Réjean Ducharme un personnage mythique du récit, et Hubert Aquin y est apparenté à un spectre aux allures de prophète. Ces auteurs sont ici dépeints comme des figures paternelles, même s’ils y demeurent absents et fantomatiques, ce qui place la narratrice dans une posture d’héritière de ces deux grandes figures de la littérature québécoise. Cet essai s’intéresse au fait que, malgré une première lecture qui tend vers une rupture nette avec le monde littéraire, il y aurait, dans l’écriture de Mavrikakis, des traces d’une probante filiation, que ce soit par des marqueurs généalogiques, institutionnels, sociologiques, narratifs, stylistiques ou littéraires. Puisque Ça va aller pose la question de l’héritage, cherchant à distinguer ce qu’il faut conserver de ce qu’il faut, au contraire, évacuer, la posture d’héritière mélancolique de l’auteure et de sa narratrice peut être associée à un deuil irrésolu qui permettrait de préserver les liens avec les disparus, mais qui offrirait aussi la possibilité de faire advenir de nouvelles formes littéraires et identitaires.
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”Med hvita bälten om lifvet, röda ränder på benkläderna och kornblå Stanleyhattar med silfversnodder” : Visualitet kontra språklig konkretion i Allersreportage 1905‒2019Larsson, Camilla January 2021 (has links)
Denna uppsats undersöker huruvida språklig konkretion i Allers 1905–2019 förändras över tid i takt med att de visuella inslagen ökar. Det studien syftar till är att utröna på vilket sätt visuella inslag och språklig konkretion i texten förändrats i förhållande till varandra. Detta genomförs på så sätt att ett antal om sju reportage, med intervaller om cirka tjugo år mellan dem, undersöks, och fenomenen visuella inslag och språklig konkretion i dessa reportage analyseras. Det viktigaste resultatet är att även om två av de sju undersökta exemplen på språklig konkretion minskar, så är två i stort sett konstanta medan tre ökar.
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Vivre avec un chien. Étude en psychologie clinique de la relation à l'animal à partir des cliniques psychosociales et des effets du contre-transfert social. Proposition des concepts de compagnon de relation paradoxal et d'objet social de la rue / Living on the street with a dog. A clinical study of the relationship with the animal from a psychosocial perspective and the effects of social counter-transference. Construction of the concepts of a paradoxical companion relationship and of social object in the streetChevalier, Julie 27 November 2017 (has links)
Les personnes SDF et leurs chiens restent à la marge de la majorité des dispositifs sociaux et sont l’objet d’un contre-transfert social généralement négatif. L’objectif de ce travail est de comprendre pourquoi certaines personnes ont des chiens dans la rue. En s’appuyant sur un référentiel psychanalytique, cette recherche se fonde sur les discours d’acteurs rencontrés sur le terrain et sur des entretiens semi-directifs réalisés auprès de neuf SDF possédant au moins un chien, rencontrés au sein d’un CAARUD et d’un CHRS. Les entretiens ont été traités à l’aide de l’analyse de contenu (Bardin, 1977 ; Castarède, 1983) et d’une analyse clinique de cas (Castro, 2005 ; Pedinielli, 2005). Les résultats soulèvent un paradoxe. D’une part, le chien apparaît notamment comme un support d’étayage aux besoins du moi (Roussillon, 2008a); comme un objet de relation (Gimenez, 2002) et la relation à l’animal comme une voie d’accès à l’aire transitionnelle (Winnicott, 1971b) où œuvrent les processus d’identification projective normale et d’identification introjective (Bion, 1962, 1967). D’autre part, cette relation peut incarner une défense psychique contre une souffrance psychosociale et une stratégie de survie conduisant, paradoxalement, ces personnes à se suradapter à leurs conditions de vie délétères sans pouvoir le penser. Seules une véritable préoccupation sociétale et des prises en charges adaptées pourront soutenir le chien comme un moyen par lequel le sujet peut négocier sa souffrance psychique, son identité et développer sa subjectivité. Comprendre cette relation implique par ailleurs une approche en santé mentale, soucieuse des ressources du sujet et de son environnement. / Homeless people and their dogs remain on the fringe of most social structures and are subject to a generally negative social counter-transference. This study aims at a better understanding of why some people living on the street have a dog. Within a psychoanalytical frame of reference, this research is based on speeches of actors encountered on the field and includes semi-directive interviews conducted on nine homeless people possessing at least one dog encountered in a CAARUD and a CHRS. A content analysis (Bardin, 1977; Castarède, 1983; Pedinielli, 2009) was conducted on all these interviews. The nine dog owners were each object of a clinical case study (Castro, 2005; Pedinielli, 2005; Schauder, 2012; Thurin, 2012). The results showed a paradox. On the one hand, the dog appeared as a way of supporting the needs of the ego (Roussillon, 2008a) and as an object of relation (Gimenez, 2002). Similarly the relationship with the animal appeared as a means of gaining access to the transitional area (Winnicott, 1971b) where processes of normal projective identification and introjective identification develop (Bion, 1962, 1967). On the other hand, this relationship may embody a psychic defense against psychosocial suffering and a survival strategy paradoxically leading these people to unconsciously over-adapt to their nefarious living conditions. Only real societal concern and appropriate care can support the dog as a way for the subject to become a real subject and for him a way to soothe the psychical pain and shore up his identity. Understanding this relationship also implies using a mental health approach, taking into account the resources of the subject and his environment.
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Technik und Bildung in der verwissenschaftlichten LebensweltLumila, Minna 02 June 2023 (has links)
Die Studie versucht, Husserls Modell einer nicht-wissenschaftlichen Lebenswelt für pädagogische Untersuchungen zum Verhältnis von Technik und Bildung in der verwissenschaftlichen Welt zu öffnen. Sie diskutiert Entwicklungsprobleme der Spätmoderne unter pluralen Fragestellungen und führt Ansätze und Traditionen zusammen, die unterschiedliche Wege zur Weiterentwicklung der modernen Bildungstheorie beschritten haben. Im Zentrum steht die Frage, wie moderne Technik einerseits als lebensweltliche Entfremdung des Menschen problematisiert und andererseits als Produkt menschlicher Freiheit und Weltgestaltung gewürdigt werden kann. In vier Kapiteln werden die methodischen Ansätze und Antworten vorgestellt, die der Philosoph und Pädagoge Eugen Fink (1905–1975), der Philosoph Martin Heidegger (1889–1976), der Philosoph und Erziehungswissenschaftler Theodor Litt (1880–1962) und der Soziologe Helmut Schelsky (1912–1984) auf die Frage nach dem Verhältnis von Bildung und Technik gegeben haben. Im Durchgang durch ihre Positionen wird ein Konzert erarbeitet, dessen Originalität darin liegt, Abstimmungsprobleme von Bildung, Technik und Lebenswelt aus postdualistischer, praxistheoretischer sowie posthumanistischer Perspektive zu thematisieren. / The study attempts to open Husserl's model of a non-scientific lifeworld for pedagogical investigations of the relationship between technology and “Bildung” in the scientific world. It discusses developmental problems of late modernity under plural questions and brings together approaches and traditions that have taken different paths to the further development of modern “Bildungs”-theory. The central question is how modern technology can be problematized on the one hand as the alienation of human beings from the world of life and on the other hand be appreciated as a product of human freedom and the shaping of the world. Four chapters present the methodological approaches and answers that philosopher and educator Eugen Fink (1905–1975), philosopher Martin Heidegger (1889–1976), philosopher and educationalist Theodor Litt (1880–1962), and sociologist Helmut Schelsky (1912–1984) have given to the question of the relationship between education and technology. In the course of their positions, a concert will be developed whose originality lies in addressing the coordination problems of “Bildung” (education), “Technik” (technology) and “Lebenswelt” (lifeworld) from a post-dualist, praxis-theoretical as well as post-humanist perspective.
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