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La coopération Sud-Sud du Mexique, au sein de la nouvelle configuration de la coopération internationale pour le développement post-2015 / South-South Cooperation of Mexico, within the new configuration of international development cooperation post-2015

Cortes Zéa, Carlos 23 June 2016 (has links)
L’éventail de concepts disponibles aujourd’hui, n’est plus pertinent pour comprendre les nouveaux enjeux auxquels sont confrontés les acteurs qui agissent au sein de la coopération internationale pour le développement. La fin du contexte bipolaire d’où elle est le résultat, l’affirmation politique des « pays émergents » et l’activisme croissant des acteurs non-étatiques (ONG, secteur privé, fondations, universitaires, etc…) bousculent les dynamiques depuis les années 90. Puis, l’importance des flux privés face à la stagnation relative des montants d’APD redéfini le rôle des donateurs traditionnels. Dans ce sens, il est nécessaire de reconsidérer le cadre d’analyse afin de comprendre ce phénomène international. Malgré les nombreux défis en termes d’inégalités et de pauvreté auxquels ils doivent encore faire face, ces « Coopérants du Sud » sont en train d’étendre leurs programmes de coopération. Par conséquent, la Coopération Sud-Sud n’a cessé d’augmenter depuis les années 2000. C’est ainsi qu’en 2013, ces flux ont représenté un total de $23,5 milliards de dollars, tandis que l’Aide Publique au Développement des pays de l’OCDE s’est élevée à $135,1 milliards de dollars pendant la même année. Ce constat peut parfois être perçu par les donateurs traditionnels comme une menace. A l’intérieur de ceux qu’on appelle les « Coopérants du Sud », l’ampleur des politiques de coopération est souvent méconnue voire ignorée. C’est le cas du Mexique, où l’entrée en vigueur d’une loi en 2011 a mis en place un nouveau système de coopération internationale pour le développement. Formulée pour asseoir sur des bases juridiques les projets qu’il mène en Amérique Centrale (considérée par les acteurs politiques mexicains comme leur « zone d’influence naturelle »), cette loi prévoit d’étendre ce type d’actions au-delà. Face à ces ambitions renouvelées, il y a un besoin pour mieux comprendre ce qui est fait par le Mexique dans ce domaine. A ce titre, on estime qu’en 2013 la coopération du Mexique s’élève à environ $551 millions de dollars.De ce point de vue, la mise à jour du clivage entre la coopération traditionnelle et la Coopération Sud-Sud soulève plusieurs problématiques. Si les pratiques des donateurs traditionnels sont discutées et font l’objet d’une concertation au sein du Comité d’Aide au Développement de l’OCDE, celles relatives aux Coopérants du Sud restent hors de sa portée. De ce fait, l’architecture classique de l’aide internationale pour le développement est en train d’être bouleversée. Proposer de nouveaux cadres d’analyse devient alors nécessaire. De ce point de vue, le nouvel environnement issu de l’adoption de l’Agenda de Développement Post-2015 nécessite d’adopter de nouveaux cadres théoriques. Dans cette thèse, la notion de « configuration », formulée par Norbert Elias, nous permet d’appréhender le phénomène autrement. Dans ce sens, analyser la nouvelle configuration de la coopération internationale pour le développement, c’est tenter de comprendre une nouvelle répartition des forces entre tous les acteurs présents. La « configuration » actuelle est de nature dynamique, et elle est modelée par les stratégies des acteurs qui la constituent afin d’augmenter leur marge de manœuvre. Il s’agit d’une configuration qui est définie par la position des acteurs dans l’espace commun qu’est la scène internationale. / Theoretical frameworks no longer explain our understanding of the new challenges faced by international development cooperation stakeholders. The end of the Cold War, the political affirmation of “emerging countries”, and the growing activism of non-state actors (NGOs, private sector, foundations, academia, etc.) are shattering the traditional paradigm. Furthermore, the increasing importance of private flows alongside the relative stagnation of ODA is redefining traditional donor’s role. In this sense, it is necessary to revitalize the analysis to comprehend this international phenomenon.Over the last twenty years, the economic success of emerging economies contrasts with the persisting inequalities and marginalization problems that they shelter. Despite the various challenges that they still face, these “Southern Providers” are increasing their cooperation programs. South-South Cooperation has risen steadily since the year 2000. In 2013 these flows represented a total of $23.5 USD billion, while Official Development Assistance of OECD countries attained $135.1 USD billion during the same year.Inside the so-called "Southern Providers”, the scope is often overlooked or ignored. In Mexico for instance, the approval of a law in 2011 implemented a new international development cooperation system. The wide range of projects in Central America (considered by Mexican stakeholders as their “natural influence zone”) are formulated to sit within a legal framework, while the law is planned to be extended beyond these type of projects. Given these renewed ambitions, there is a need to better understand what is being done by Mexico in this area. As such, it is estimated that Mexican cooperation flows accounted for $551 USD millions in 2013.In this respect, the current discrepancies between traditional and South-South Cooperation raises several issues. If traditional donors’ practices are discussed within the Development Assistance Committee of the OECD, those of Southern Providers remain out of reach. Therefore, the classic international aid architecture is being eroded.Proposing new analytical frameworks has become necessary. In this regard, the international environment following the adoption of the Post-2015 Development Agenda cannot be capitalised upon with outdated concepts. As a central part of this thesis, the concept of “configuration” formulated by Norbert Elias allows us to understand the phenomenon further. In this sense, the analysis of the new configuration of international development cooperation aims to understand a new distribution of power between relevant stakeholders. While the “architecture” needs to be conceived and planned, a “configuration” has a dynamic nature, and is shaped by the players’ strategies to increase their power. The result is a configuration defined by the positioning of actors within the common space, and the international scene.This research is structured in three parts. First, it explains the new configuration of international cooperation for development. Second, it analyses Mexico’s "systemic responsibilities" as an emerging country towards Central American countries. Finally, it addresses Mexican South-South Cooperation, in the context of the implementation of its new international development cooperation system. / La gama de conceptos disponibles ya no es suficiente para comprender los nuevos retos que enfrentan los actores que operan dentro de la cooperación internacional para el desarrollo. El fin de la Guerra Fría, la afirmación política de los “países emergentes” y el creciente activismo de los actores no-estatales (ONG, sector privado, fundaciones, universidades, etc…) han modificado la dinámica que regía las relaciones internacionales durante los años 90. Aunado a esto, la importancia de los flujos privados ante el estancamiento de la Ayuda Oficial al Desarrollo (AOD) está redefiniendo el rol de los donantes tradicionales. En este sentido, es necesario proponer nuevos marcos conceptuales que nos permitan analizar este fenómeno internacional.A pesar de los múltiples desafíos en términos de desigualdad y pobreza a los que se enfrentan, los “Cooperantes del Sur” están ampliando sus programas de cooperación. En consecuencia, la Cooperación Sur-Sur ha aumentado en forma constante desde el año 2000. En el 2013, estos flujos representaron un total de $23,5 mil millones de dólares, mientras que la AOD ascendió a $135 mil millones durante el mismo año. Esta tendencia puede a veces ser percibida por los donantes tradicionales como una amenaza.Al interior de los llamados « Cooperantes del Sur », el alcance de las políticas de cooperación a menudo se pasa por alto o es ignorado. Es el caso de México, en donde la entrada en vigor de una ley en el 2011 estableció un nuevo sistema de cooperación internacional para el desarrollo. Formulada para aumentar la eficacia de los proyectos llevados a cabo en Centroamérica (subregión considerada la “zona natural de influencia” de México), la ley favorece la implementación de proyectos de cooperación en otras partes del mundo. Frente estas ambiciones renovadas, es necesario estudiar las acciones del país en el campo. Como tal, se estima que la cooperación mexicana se elevó a aproximadamente $551 millones de dólares en el 2013.Desde este punto de vista, la actualización de la escisión entre la cooperación tradicional y la Cooperación Sur-Sur plantea varios problemas. Si las prácticas de los donantes tradicionales son discutidas y son objeto de concertación dentro del Comité de Asistencia para el Desarrollo de la OCDE, aquellas relativas a la Cooperación Sur-Sur permanecen fuera de su alcance. Por lo tanto, nos encontramos ante la erosión progresiva de la arquitectura clásica de la ayuda internacional para el desarrollo.Proponer nuevos puntos de referencia se vuelve necesario. A partir de aquí, la coyuntura que resultó de la adopción de la Agenda de Desarrollo post-2015 requiere la adopción de marcos teóricos alternativos. Para esta tesis, la noción de “configuración”, formulada por Norbert Elias, nos permite entender el fenómeno desde otro enfoque. El análisis de la “nueva configuración de la cooperación internacional para el desarrollo post-2015”, es un intento por comprender la nueva distribución del poder entre los actores que la conforman. La “configuración post-2015” es de naturaleza dinámica, moldeada por las estrategias de los actores que la constituyen, cuyo objetivo es aumentar su margen de maniobra. Se trata en definitiva de una “configuración particular”, definida por el posicionamiento de los actores internacionales.
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La migration de transit au Mexique : expériences de transit et besoins des migrants centraméricains en route vers les États-Unis

Bertrand Robitaille, Anaïs 24 April 2018 (has links)
Le Mexique est emprunté chaque année par des milliers de migrants irréguliers désirant rejoindre les États-Unis. Ces migrants, qui proviennent majoritairement d’Amérique Centrale, soit du Guatemala, du Honduras, et d’El Salvador, se retrouvent alors en migration de transit, c’est-à-dire en chemin, quelque part entre leur pays d’origine et leur destination finale. En transit sur le territoire mexicain, les migrants irréguliers centraméricains rencontrent plusieurs dangers et doivent surmonter plusieurs épreuves. De nombreux auteurs ont fait état des différentes formes de violence et d’exploitation dont ils sont victimes. La violation de leurs droits humains est fréquente, révélant ainsi une grave crise humanitaire. Par une méthodologie qualitative, inductive et exploratoire, cette étude vise à documenter l’expérience de la migration de transit des Centraméricains au Mexique et à répertorier leurs différents besoins (besoins ressentis, exprimés et normatifs). Des entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès de douze participants (N=12), soit quatre participants migrants honduriens et huit participants informateurs-clés. De façon générale, la migration de transit est vécue de manière très pénible ; plusieurs difficultés notables ont été identifiées par les participants à l’étude. À l’inverse, peu d’éléments facilitateurs ont été relevés. Conséquemment, les migrants centraméricains ressentent et expriment de nombreux besoins. Par ailleurs, plusieurs ressources d’aide humanitaire, actions gouvernementales, politiques sociales en matière d’aide aux migrants et aux réfugiés, ainsi que plusieurs changements macro-sociaux manquent pour que soient assurés la sécurité, le bien-être et la dignité des migrants en transit au Mexique. Quelques recommandations générales sont proposées en conclusion afin de favoriser la satisfaction des besoins des migrants centraméricains, de diminuer leur vulnérabilité et d’éliminer les difficultés qu’ils rencontrent pendant leur transit au Mexique. / Each year, thousands of undocumented migrants pass through Mexico in order to reach the United States. These migrants mainly come from Central America, either from Guatemala, Honduras or El Salvador. In Mexico, they find themselves in transit migration; it is to say that they are in their way, somewhere between their country of origin and their final destination. In transit through Mexico, Central American migrants face multiple dangers and overcome several challenges. Scholars have shown the many different types of violence and exploitation forms they suffer. The violation of their human rights is usual, which reveals the existence of an important humanitarian crisis in Mexico. By a qualitative, inductive and exploratory methodology, this study aims to document the transit experiences of Central American migrants in Mexico and to classify their different needs (felt, expressed and normative needs). Semi structured interviews were conducted with twelve respondents (N=12): four honduran migrants and eight key informants. In a general manner, transit migration is a painful journey; respondents have identified many difficulties encountered by migrants while they are in transit through Mexico. Conversely, only a few facilitators have been identified. Consequently, Central American migrants feel and express a lot of needs. Furthermore, humanitarian aid, governmental actions, social politics encompassing migrants and refugees assistance, as well as many macro-social changes are missing in order to achieve the security, the well-being and the dignity of migrants transiting through Mexico. Some general recommendations are proposed in order to fulfill the needs of Central American migrants, to reduce their vulnerability and to eradicate the difficulties experimented in transit through Mexico. / México es atravesado cada año por miles de migrantes irregulares que desean llegar a Estados Unidos. Migrantes cuya mayoría es originaria de América Central, como Guatemala, Honduras y el Salvador, se encuentran en algún punto en la ruta entre su país de origen y su destino final. Dicha condición es conocida como migración de tránsito. En tránsito por el territorio mexicano, los migrantes irregulares centroamericanos se enfrentan a diferentes peligros y obstáculos difíciles de superar. Numerosos autores han dado cuenta sobre las diversas formas de violencia y explotación de las cuales son víctimas. La violación de sus derechos humanos es frecuente y revela una grave crisis humanitaria. Por medio de un método cualitativo, inductivo y exploratorio, el presente estudio tiene como objetivo la documentación de la migración de tránsito de Centroamericanos en México, así como el recuento de sus diferentes necesidades (las necesidades que resienten, que expresan y las necesidades establecidas por los informantes-claves). Se realizaron entrevistas semi-dirigidas a doce participantes (N=12), de los cuales cuatro migrantes hondureños y ocho participantes informantes-claves. De manera global, la migración de tránsito se vive de manera muy penosa; muchas dificultades han sido señaladas por los participantes de este presente estudio. En contraparte, muy pocos elementos facilitadores han sido revelados. Consecuentemente, los migrantes centroamericanos resienten y expresan diversas necesidades. Además, distintos recursos de ayuda humanitaria, acciones gubernamentales, políticas sociales en materia de ayuda a los inmigrantes y refugiados, así como diversos cambios macro-sociales son necesarios para que se les pueda brindar seguridad, bienestar y dignidad a los migrantes en tránsito por México. Se hacen algunas recomendaciones en conclusión con el fin de satisfacer las necesidades de los migrantes, de disminuir su vulnerabilidad y de eliminar las dificultades halladas en su tránsito por México.
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La Cathédrale de León a-t-elle des chances de remplir les conditions d’inscription à la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO?

St-Denis, Myriam 04 1900 (has links)
La Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO exerce une forte attraction à l’échelle internationale. Cette recherche aborde des démarches accomplies par l’État du Nicaragua en vue de l’inscription de la Cathédrale de León, et tente de déterminer le potentiel de réussite de cette candidature. En premier lieu, nous faisons une réflexion sur la Liste du patrimoine mondial, en regard de la Convention du patrimoine mondial et des États parties. En deuxième lieu, à partir de la décision du Comité concernant le projet du Nicaragua, nous mettons en lumière le manque de coordination entre les parties prenantes, soit entre les instances nationales, locales et diocésaines. Les données récoltées à León nous permettent d’observer que la coordination entre les parties prenantes est essentielle à la réalisation du projet d’inscription, tant pour la consolidation du dossier que pour la protection du bien. Nous soulevons ensuite les enjeux et les solutions envisageables. Afin de favoriser la participation de toutes les parties prenantes au projet, nous appliquons l’approche du « développement de consensus ». Les résultats de l’analyse révèlent néanmoins que la présence de conflits de valeurs empêche la création d’accords. Conséquemment, nous considérons que l’inscription de la Cathédrale de León est peu probable. Le processus d’inscription est une tâche ambitieuse, d’autant plus qu’il fait appel à la contribution d’une propriété privée sous l'égide d’une institution: l’Église Catholique. L’aboutissement du projet est confronté inévitablement à des enjeux de pouvoir, présents en toile de fond. / UNESCO’s World Heritage List is widely recognized and of great importance internationally. This research outlines the steps undertaken by the State of Nicaragua to register the Cathedral of León on the List and attempts to determine the chances of success of its nomination. Firstly, we study the World Heritage List, in regards to the World Heritage Convention and the States Parties. Second, looking at the Committee’s decision concerning the Nicaragua project, we highlight the lack of coordination between the principal stakeholders, namely the national, local and diocesan levels. Data collected in León allow us to observe that coordination between the stakeholders is essential for the registration project, affecting the consolidation of the dossier as well as the protection of property. We then analyze the issues and the possible solutions. To promote the participation of all stakeholders, we apply the approach of "consensus building". However, the results of the analysis show that ”conflicts in values” prevent the creation of agreements. We therefore conclude that the Cathedral of León has a low chance of being registered on the World Heritage List. The registration process is an ambitious task, all the more as the project requires the implication of a private property under the aegis of an institution: the Catholic Church. Its fulfillment is inevitably impacted by issues of power underlying the nomination project.
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La participation des pêcheurs artisanaux à la gestion des activités halieutiques artisanales tropicales : étude de cas dans le Golfo Dulce, Costa Rica. / The participation of small scale fishers in the management of tropical coastal marine resources. : case study of Golfo Dulce, Costa Rica

Fargier, Luc 21 June 2012 (has links)
La participation des pêcheurs artisanaux a longtemps été écartée de la gestion institutionnelle des activités halieutiques marines côtières dans la zone intertropicale, notamment au sein des États centralisés d’Amérique Centrale. L’objectif majeur de cette thèse était de déterminer le potentiel de cogestion des activités halieutiques artisanales au sein du Golfo Dulce (Pacifique Sud du Costa Rica). La réflexion s’organise en deux parties. La première est consacrée à l’étude de la gestion des activités halieutiques artisanales exploitant les ressources marines côtières, ressources communes, dans les pays en développement tropicaux, et la seconde, à une étude de cas du Golfo Dulce. Dans un premier temps, le secteur halieutique artisanal costaricain a été caractérisé, notamment au travers de son évolution historique et de sa gestion déconcentrée et pluri-institutionnelle. Les différentes modalités de participation des pêcheurs artisanaux à la gestion de leurs activités halieutiques sont illustrées par plusieurs études de cas (Cahuita, Marino-Ballena, Palito, Tárcoles, Golfo Dulce). Dans un second temps, les pratiques de pêche et le profil socio-économique des pêcheurs artisanaux des trois communautés de Bahía Pavones (sud-est du Golfo Dulce) ont été caractérisés. L’activité de pêche artisanale y repose sur huit espèces, dont les deux principales, Lutjanus gutattus (vivaneau rose) et L. peru (vivaneau garance) seraient surexploitées. La participation des pêcheurs artisanaux aux organisations locales est importante malgré un déficit de confiance envers ces dernières. Enfin, la comparaison des différentes études de cas a mis en évidence l’existence de huit conditions nécessaires au développement d’un processus de cogestion d’activités halieutiques artisanales au Costa Rica. Au sein de l’Aire Marine de Pêche Responsable du Golfo Dulce, malgré la volonté des pêcheurs artisanaux de participer à une pêche durable, c’est la manipulation de ces derniers par divers acteurs qui entrave le processus de cogestion. / The participation of small scale fishers in institutional management of tropical coastal marine fisheries activities has long been excluded, notably in the centralized states of Central America. The major objective of this study was to determine the potential of co-management of coastal marine small scale fisheries activities in Golfo Dulce (South Pacific of Costa Rica). The study consists of two main parts. The first analyses the management of small scale fishing activities exploiting coastal marine resources in tropical developing countries, and the second is devoted to the case study of Golfo Dulce. In a first step, the Costa Rican small scale fishery sector was characterized, especially its historical evolution and its decentralized and multi-agency management. The various modalities of the participation of small scale fishers in its management were illustrated by several case studies (Cahuita, Marino-Ballena, Palito, Tárcoles, Golfo Dulce). Second, fishing practices and socio-economic profile of small scale fishers of the three communities of Bahía Pavones (southeast of Golfo Dulce) were characterized. The small scale fishing activity is essentially based on eight species, of which the two main ones, Lutjanus gutattus (spotted rose snapper) and L. peru (Pacific red snapper) could be overexploited. The participation of small scale fishers to local organizations is significant despite a general lack of confidence towards these organizations. Finally, comparing the different case studies revealed the existence of eight key conditions for the development of a successful co-managed small scale fishery in Costa Rica. Within the Marine Responsible Fishing Area of the Golfo Dulce, it is the manipulation of small scale fishers by various user groups (in particular government and the tourism sector) that hinders the process of co-management.
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La coopération internationale dans le domaine du tourisme : pratiques régionales et innovation. La Région du Monde Maya / International cooperation in the field of tourism : regional practices and innovation. The Maya World Region / La cooperación internacional en el ámbito del turismo : prácticas regionales e innovación. La región Mundo Maya

Hernández López, Enrique 17 December 2015 (has links)
Cette thèse analyse l’articulation entre les technologies de l’information et de la communication (TIC) et le tourisme dans l’optique de la coopération internationale. Elle étudie les relations internationales entre le Mexique, le Belize, le Guatemala, le Honduras et le Salvador (1992-2012) dans le contexte de l’Organisation du Monde Maya (OMM) dans laquelle le tourisme est placé comme un vecteur de développement économique. Elle répond à la problématique suivante : le tourisme électronique peut-il favoriser la création et la consolidation des liens de coopération entre les pays de la multi-destination de l’OMM ? Ce travail de recherche montre comment, en dépit des difficultés liées au principe de la concurrence, aux intérêts nationaux et de politique extérieure, l’accord de coopération en matière de tourisme électronique s’est concrétisé à travers une offre englobant toute la Région du Monde Maya à partir de la marque Monde Maya sur le Web. La thèse souligne l’intérêt du tourisme électronique tout en préconisant son renforcement afin d’accentuer la coopération régionale entre États et de consolider le rôle du tourisme dans les régions à partir d’une perspective commune, ce qui permettrait de créer une synergie dynamisante et constructive. Cette recherche vise à apporter une contribution à l’étude de thèmes : tourisme, coopération internationale, Région du Monde Maya. / The linkage between information and communication technology (ICT) and tourism is analyzed in the context (1992-2012) of international cooperation between Mexico, Belize, Guatemala, Honduras and Salvador in the framework of the Maya World Organization (MWO). Tourism is a vector of economic development for this organization. Can electronic tourism create and consolidate cooperation in tourism between the countries taking part in the MWO with its multiple tourist destinations? Despite the difficulties of competition, national interests and foreign policies, the agreement on cooperation in e-tourism has led to an offer for the whole Maya region through the Maya World website. This thesis emphasizes the importance of e-tourism and advocates strengthening it so as to foster cooperation among countries in the region from a joint perspective, thus creating a constructive, dynamic synergy. It contributes to the study of tourism, international cooperation and the World Maya Region. / Esta tesis analiza la articulación entre las tecnologías de la información y de la comunicación (TIC) y el turismo en la óptica de la cooperación internacional. Estudia las relaciones internacionales entre México, Belize, Guatemala, Honduras y El Salvador (1992-2012) fen el marco de la Organización Mundo Maya (OMM) en la cual el turismo es identificado como un vector de desarrollo económico. La tesis responde a la cuestión siguiente: ¿El turismo electrónico en el marco de la OMM puede favorecer la creación y la consolidación de los lazos de cooperación entre los países de la multidestinación de la OMM? Este trabajo de investigación muestra cómo, pese a dificultades vinculadas con el principio de competencia, a los intereses nacionales y de política exterior, el acuerdo de cooperación en materia de turismo electrónico se materializó a través de una oferta turística abarcando toda la Región Mundo Maya a partir de la marca Mundo Maya en la Web. La tesis subraya el interés acerca del turismo electrónico y recomienda su reforzamiento con el fin de acentuar la cooperación regional entre Estados y consolidar el papel del turismo en las regiones a partir de una perspectiva común, lo que permitiría crear una sinergia dinámica y constructiva. La investigación pretende contribuir al estudio de los siguientes temas: turismo, cooperación internacional, Región Mundo Maya.
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Le discours américain sur le terrorisme : Constitution, évolution et contextes d’énonciation (1972-1992) / The American discourse on terrorism : Constitution, evolution and contexts of enunciation (1972-1992)

Brulin, Rémi 19 November 2011 (has links)
Depuis les attaques du 11 septembre 2001 contre New York et Washington, D.C. le terme de « terrorisme » a pris une place prépondérante dans le discours politique américain. Profondément péjoratif et s’accompagnant indéfectiblement d’une forte condamnation morale, il a été utilisé afin d’expliquer et justifier le recours à la force armée dans de multiples régions de monde et l’imposition de limites aux libertés civiles des citoyens américains, et ce malgré l’absence de définition claire de ce concept au niveau américain comme au niveau international. Le discours américain sur le terrorisme fit son apparition sur la scène politique durant la dernière décennie de la Guerre froide, l’Union Soviétique et ses alliés « totalitaires » étant décrits par Ronald Reagan comme recourant au « terroriste international » afin d’assouvir leurs velléités hégémoniques et de mener une véritable guerre contre l’ensemble du monde civilisé, d’abord en Amérique centrale puis, de plus en plus souvent, au Moyen-Orient. Le président américain, s’exprimant dans un contexte d’énonciation protégé, n’eut jamais à proposer de définition explicite de ce terme. Les débats devant le Congrès, l’Assemblée Générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies révèlent eux par contre que ce concept était à l’époque fortement contesté au sein du pouvoir américain tout comme au niveau international, et que les représentants du gouvernement américain défendirent non pas un mais de multiples discours très différents les uns des autres et adaptés aux contextes d’énonciation propre à chacun de ces forums. Grâce à cette compartimentation rendue possible par l’absence d’une définition claire et acceptée par tous du « terrorisme », mais aussi au rôle joué par les experts et les médias, le discours américain put ainsi s’imposer malgré ses contradictions flagrantes, et après l’interlude des années 1990, faire son retour triomphant après le 11 septembre 2001. / Since the attacks of September 11, 2001 against New York and Washington, D.C., the term of « terrorism » took a dominating place in the American political speech. Deeply pejorative and always accompanied by a strong moral judgment, it has been used to explain and justify the use of force in several regions around the world and curbs on the civil liberties of American citizens, all in spite of the absence of a clear definition of this concept at the American as well as at the international level. The American discourse on terrorism made its appearance on the political scene during the last decade of the Cold war, the Soviet Union and its « totalitarian » allies being described by Ronald Reagan as resorting to « international terrorism » in order to fulfill their hegemonic goals and as waging a war against the whole civilized world, initially in Central America and then, more and more often, in the Middle East.The American president, expressing himself in a protected context, never had to put forth an explicit definition of the term. However, the debates in Congress, at the General Assembly and the Security Council of the United Nations reveal that this concept was strongly disputed at the time both within the American government and at the international level, and that the representatives of the American government defended not one but multiple and very different discourses, each adapted to its specific context of enunciation. Through this process of compartmentalization, made possible by the absence of a clear and widely-accepted definition of « terrorism » but also by the role played by experts and the media, the American discourse was able to impose itself on the political scene in spite of its internal contradictions and, after the interlude of the 1990s, to complete its triumphant comeback after September 11, 2001.
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El laicado y la cuestión social en América Central (1970-1992)

Coto Flores, Luis Alonso 10 February 2005 (has links)
§ 1- La thèse cherche à décrire les processus de changement et d'engagement des Églises catholiques d'Amérique Centrale, spécialement la prise de conscience ecclésiale des chrétiens de la base, dans des contextes socio-politiques et ecclésiaux fort complexes et mouvants. § 2- Traditionnellement, en Amérique Centrale, l'Église et notamment sa hiérarchie ont vécu en bonne intelligence avec les classes dirigeantes. Cette liaison, héritage de l'histoire du continent, est aussi conforme à une certaine conception de la religion comme instance légitimatrice des pouvoirs dominants actuellement en place. Les Églises d'Amérique centrale adoptent, à la fin années cinquante et au début des soixante, l'idéologie desarrollista (« développementaliste ») et promeuvent, dans ce but, le développement d'écoles et de centres de formation. Ceci dans l'optique d'un combat pour le progrès et d'une liaison étroite entre la promotion sociale et individuelle à l'évangélisation qui attendent de l'Église la sanctification du « mystère de l'ordre social ». § 3- Le Concile Vatican II va ébranler ces certitudes et remettre en question une « paix constantinienne » qui profite à des régimes autoritaires qui se prétendent défenseurs des « valeurs de l'Occident chrétien ». C'est l'époque d'une actualisation pastorale où l'enseignement social se renouvelle à partir des encycliques sociales de Jean XXIII et Paul VI qui éclairent l'ensemble des problèmes socio-économiques contemporains. Le réveil théologique, spirituel et social de l'Église rencontre un écho profond en Amérique Latine et tout particulièrement dans l'isthme centraméricain. La graine du renouveau est tombée sur un terrain fertile : une Amérique centrale en pleine mutation sociale qui, dans les années septante et quatre-vingts se trouve confrontée à une crise sociale grave, à des répressions violentes et à des guerres révolutionnaires. § 4- Dans le sillage de Vatican II, les Églises catholiques d'Amérique Centrale se mettent en devoir de répondre aux exigences du monde de ce temps, en assumant le destin de « tous les hommes et tout l'homme ». L'Église assume alors de nouveaux choix, qui la rapprochent du « peuple de Dieu » et l'encourage à s'engager dans la promotion et la formation du laïcat : les pastorales spécialisées, les mouvements d'Action Catholique, la pastorale d'ensemble, la création des centres de formation et des « communautés ecclésiales de base » (CEBs), sont les moyens choisis pour manifester « l'option préférentielle pour les pauvres ». Cette option essentielle est conforme aux nouvelles priorités et la formation systématique d'un laïcat plus actif et plus conscient de son rôle dans l'Église et dans la société. Les grandes assemblées des évêques à Medellin (Colombie, 1968), à Puebla (Mexique 1979), et à Santo Domingo (République Dominicaine, 1992) ont largement contribué à cet élan rénovateur initié par Vatican II. Les expériences vécues par les laïcs à la base, permettent de rapprocher l'Église des fidèles, tout en palliant le manque des prêtres. Elles sont encouragées par le clergé progressiste et par la « théologie de la libération » en Amérique Centrale. Ces expériences à la base ecclésiale, engendrent une « conscientisation » des participants, qu'ils soient paysans, ouvriers, indigènes, étudiants, etc. On assiste à un effort de conscientisation des masses par les Délégués de la Parole, laïcs formés grâce à des cours de pastorale et d'évangélisation de manière à pouvoir dénoncer à bon escient les « structures de péché ». L'organisation et l'engagement des laïcs, animés par les « délégués de la Parole » reflètent une conception de la foi marquée par de nouvelles orientations pastorales. § 5- Quel modèle d'Église sous-tendaient ces expériences ? Il s'agit en fait de la mise en pratique d'une « nouvelle manière d'être Église », laquelle n'excluait pas le conflit. Celui-ci se développa à l'intérieur de l'Église elle-même comme vis-à-vis des pouvoirs en place. Ce sont de nombreux laïcs qui deviendront, par la suite, les piliers de cette nouvelle orientation grâce à leur participation aux organisations populaires et, parfois, aux luttes armées menées dans la région. Devait se poser, dans ce contexte, la question des rapports entre foi et politique, entre foi et conflits sociaux, bref entre la foi et la vie. Les Églises, en particulier leur hiérarchie, tenteront de répondre à cette situation très particulière par des lettres pastorales, par des plans pastoraux ou même, quand le conflit devient plus aigu, par des mesures disciplinaires. A l'arrière-plan de la problématique sociale et ecclésiale en Amérique Centrale, c'est bien un modèle d'Église qui est en crise. D'où la nécessité de proposer, voire de chercher une manière originale d'« être Église », qui puisse réagir à la situation spécifique d'une région frappée en outre par des guerres, des inondations et de tremblements de terre meurtriers.
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Revendications sociolinguistiques et identitaires de la population caribéenne au Costa Rica / Sociolinguistic and identity claims of the Caribbean population in Costa Rica

Dudreuil, Lucie 15 June 2016 (has links)
Tout au long du XIXe siècle, le Costa Rica a construit son identité nationale sur l’idée de « pureté et de blancheur de la race costaricienne ». C’est dans ce paradigme identitaire qu’une population afro-caribéenne provenant majoritairement de la Jamaïque est arrivée sur la côte caribéenne pour travailler à la construction du chemin de fer et dans les plantations bananières à partir des années 1870. Cette population « noire », qui ne parlait pas l’espagnol, mais l’anglais et un créole à base d’anglais, constituait « un obstacle » au projet d’identité nationale. L’année 2015 marque un tournant, car le Costa Rica vient de se redéfinir comme une « République […] multiethnique et pluriculturelle » par un amendement constitutionnel de l’article premier. Cette thèse retrace le processus complexe d’intégration de la population afro-caribéenne au Costa Rica de 1870 à 2015 et défend l’idée qu’une reconfiguration du paradigme de l’identité nationale costaricienne s’est amorcée depuis la zone la plus périphérique du Costa Rica (la province de Limon) et en grande partie par le biais des revendications sociolinguistiques et identitaires de la population caribéenne. En effet, la politique linguistique concernant l’espagnol et les langues indigènes centrées sur la relation du citoyen à la langue officielle est contrariée par la pratique fortement ancrée du créole de Limon dans la Caraïbe costaricienne. L’apport théorique des linguistes Robert Le Page et Andrée Tabouret-Keller qui ont mis en évidence comment les choix langagiers constituent des « actes d’identités » par lesquels les locuteurs exposent discursivement leur identité personnelle, leurs affiliations à certains groupes et leurs aspirations à certains rôles sociaux a retenu notre attention pour montrer que l’utilisation du créole de Limon avec ses concepts et ses symboles propres dans le contexte plurilinguistique et diglossique de la Caraïbe costaricienne révèle des positionnements identitaires favorisant une reconfiguration de l’identité nationale. En 2010, l’UNESCO a classé le créole de Limon dans son Atlas des langues du monde en danger. Existe-t-il une campagne de revitalisation au Costa Rica ? Dans une perspective intersémiotique de l’étude des reconfigurations identitaires, la littérature et les arts de la Caraïbe costaricienne ont été envisagés comme des espaces privilégiés de représentation des identités plurielles et plurilingues et d’expression des revendications sociolinguistiques et identitaires de la population caribéenne. / Throughout the 20th century, Costa Rica built its own national identity on the “purity and whiteness” of the Costa Rican race. This is the identity paradigm in which the Jamaican population found itself upon arriving on the Caribbean coast in 1870 in order to work on the construction of railways and the banana plantations. This black, non-Spanish-speaking community was a barrier to the Costa Rican national identity project. However, the year 2015, marked a turning point. In virtue of an amendment to the first article of the Constitution, Costa Rica redefined itself as a “multiethnic, multicultural Republic”. This thesis retraces the complex process of integration undergone by the Costa Rican Afro-Caribbean community from 1870 to 2015. This study claims that the existence of this recent reconfiguration of the Costa Rican identity paradigm was in part fostered by one of the country’s most peripheral areas: Limon. The works of linguists such as Robert Le Page and André Tabouret-Keller have proven that linguistic choices can be considered as “identity claims or acts” by means of which a given speaker demonstrates his identity, his background and his aspirations. The people from Limon, by means of their sociolinguistic and identity claims, have thus helped start the aforementioned process of reconfiguration. The well-established use of Creole English clashes with the government’s official policy regarding the use of the official language of Spanish and the indigenous languages. Even though Creole English is spoken in Limon, in 2010 UNESCO classified it in its Atlas of the World’s Endangered Languages. Is there thus a campaign of revitalization in Costa Rica concerning Creole English? In an attempt to analyze the changing identity paradigm from an intersemiotic perspective, this study has chosen to focus on Caribbean literature and art as they both represent powerful mediums through which the expression of the Caribbean identity is portrayed and claimed.

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