• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 146
  • 9
  • 7
  • 2
  • 2
  • Tagged with
  • 190
  • 190
  • 132
  • 29
  • 27
  • 25
  • 24
  • 23
  • 17
  • 17
  • 17
  • 16
  • 16
  • 15
  • 14
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
171

Figures de Satan : l'art contemporain face à ses démons : de 1969 à nos jours / Figures of Satan : contemporary art facing its demons : from 1969 to the present

Bianciotto, Benjamin 29 September 2018 (has links)
La représentation de Satan et de ses différentes dénominations a constitué un sujet majeur de l’histoire de l’art occidental chrétien des premiers siècles de notre ère jusqu’au début du vingtième siècle. Alors que nous estimions le thème définitivement abandonné suite au fort recul de la pensée religieuse – notamment de la croyance au Diable – dans les sociétés actuelles, nous relevons que l’art contemporain lui accorde une place prépondérante dans sa production et ses manifestations. Le constat de ce décalage ostensible est à l’origine de la volonté d’étudier les raisons, les expressions et les conséquences qui accompagnent la présence de Satan dans l’art d’aujourd’hui. Pour rendre compte de cette discordance, cette thèse se scinde en trois mouvements : une étude comparative de l’histoire de la figure entre son passé et son présent, puis de sa disparition relative à sa réincarnation effective ; une analyse du traitement de l’imagerie diabolique par les artistes, et des messages qu’ils transmettent à travers elle ; une réflexion sur la survie théorique de la figure, et sur le silence du monde de l’art face à l’omniprésence de sa représentation. Le «retour» du Diable s’explique par deux raisons principales : détaché de ses racines théologiques, il est devenu aisément manipulable ; héritière de son glorieux passé, son image possède une force symbolique irremplaçable. La figure de Satan dans l’art contemporain est le reflet de nos sociétés, de nos angoisses, et de nos espoirs de libération – symptôme et possible remède. Vouloir l’ignorer revient à refuser d’affronter la préoccupante situation sociopolitique du monde : un vœu pieux potentiellement dangereux. / The representation of Satan in his various denominations has constituted a major topic for Western Christian art history, from the first centuries A.D. to the beginning of the twentieth century. While, following the large decline of religious thought and of the belief in the Devil, the theme was considered as permanently obsolete in our present day societies, we notice that contemporary art provides it a leading place in its productions and expressions. The genuine will to study the reasons, the manifestations and the consequences accompanying the presence of Satan in today’s art comes from the observation of this blatant discrepancy. In order to figure out this discordance, this thesis is divided in three parts: a comparative study of the figure between its past and its present, then from its relative disappearance to its effective reincarnation; an analysis of the diabolical imagery as it is treated by artists, and of the messages they deliver through it; a reflection on the theoretical survival of the figure, and on the art world’s silence in the face of his omnipresent representation. The Devil’s “come back” can be explained by two main reasons: cut from his theological roots, this character is easily maneuverable; his image possesses an irreplaceable strength inherited from his glorious past. The figure of Satan in contemporary art mirrors our societies, our fears, our hope for liberation – a symptom and a possible remedy. To try to avoid it is to refuse to contend with the worrying socio-political situation of the world: a potentially dangerous vain wish.
172

La gloire de la bêtise : régression et superficialité dans les arts depuis la fin des années 1960 / In praise of dumbness : regression and shallowness in the arts since the late 1960s

Labar, Morgan 24 November 2018 (has links)
Depuis la fin des années 1960 se sont développées différentes pratiques artistiques délibérément bêtes, assumant et parfois même revendiquant leur bêtise. Dans une approche ancrée à la fois dans l'histoire culturelle et la théorie esthétique, prenant en compte les paramètres que sont les modalités d'exposition, l'industrie du divertissement et le rôle des collectionneurs, il s'agit de comprendre comment un phénomène à l'origine excentré, marginal et parfois contestataire, est devenu une donnée centrale de la production artistique contemporaine. Le premier mouvement revient sur la tradition de la bêtise en histoire de l'art. Partant de l'expression « bête comme un peintre », y est proposé une relecture du « retour à la peinture» du début 1980 (Figuration Libre, Mülheimer Freiheit à Cologne, bad painting américaine). Le deuxième moment porte sur les mécanismes de diffusion, d'expansion, de légitimation et d'institutionnalisation de l'art bête dans les années 1990 et 2000, abordant notamment les pratiques Martin Kippenberger, Jeff Koons, Paul McCarthy, Mike Kelley, Richard Jackson, Gelitin, Wim Delvoye ou encore Damien Hirst. Le troisième et dernier temps consiste en une généalogie alternative de cette histoire de la bêtise en prenant la Californie comme paradigme. On y développe l'hypothèse qu'à Los Angeles sont en germe, depuis le milieu des années 1960, les formes de bêtise artistique qui s'imposent à l'échelle internationale depuis les années 1990 : l'industrie du divertissement et le culte du succès, de la célébrité et de la richesse, et son contre-point dynamique, son envers dévoyé, le modèle du bad boy made in L.A. / Stupidity (bêtise) can be apprehended as bodily, vulgar, even regressive. Or it can simply be understood as foolish, silly or childish. I investigate all of these strains of "bêtise" in order to demonstrate the key role it has played in shaping aesthetic styles and debates about contemporary art from the late 1960s to the present day. The dissertation thus traces these fluctuations by looking at the shift from the 1960-l 970s, when dumbness, used as a critical tool, occupied a position at the margins of the art world, to the l 980-1990s when "bêtise" began to constitute an autonomous aesthetics mobilized by the art world's biggest stars. What used to be marginal then became preeminent, what used to be popular culture became high art, while lowbrow turned into highbrow. The first part takes a look back at the tradition of stupidity in art history. Viewed from the popular phrase "stupid as a painter", I propose a reevaluation of the so-called "return to painting" in the early 80s (Figuration libre, Bad Painting, Mülheimer Freiheit Grup in Koln) as an initial step. The second section analyses the mechanisms of diffusion, expansion, legitimation and institutionalization of "dumb art" in the 90s and 2000s, focusing on practices of artists like Martin Kippenberger, JeffKoons, Paul McCarthy, Mike Kelley, Gelitin, Wim Delvoye or Damien Hirst. The third and last part is an attempt to write an alternative narrative to this history of stupidity, in which I propose California as a paradigmatic model. The entertainment industry and the cult of success, fame and wealth, and its dynamic counterpoint, its dark side, the made-in-L.A.-bad-boy model played major roles in that process.
173

Le Parsifal de Jonathan Meese : enquête ethnographique sur un projet de mise en scène contemporaine / The Parsifal of Jonathan Meese : ethnographic Case-Study of a Contemporary Staging Project / Der PARSIFAL von Jonathan Meese : eine ethnografische Fallstudie eines zeitgenössischen Inszenierungsprojekts

Le Calvé, Maxime 05 November 2018 (has links)
La présente monographie s’inscrit dans le champ de l’anthropologie de l’art et dans celui des études théâtrales. Elle est constituée de plusieurs enquêtes ethnographiques qui visent à rendre compte, par une série de récits et d’analyse, du destin singulier d’un projet artistique que j’ai accompagné entre 2014 et 2017 : la conception d’une mise en scène pour l’opéra Parsifal. A travers cet évènement, je raconte l’histoire d’une rencontre paradoxale entre un artiste contemporain, Jonathan Meese, né en 1970, et un artiste du passé, Richard Wagner(1813-1883). Le spectacle devait avoir lieu dans le cadre du Festival de Bayreuth de 2016. Sa mise en scène, avec scénographie et costumes, fut conçue par Meese et ses équipes, et présentée aux intendantes. Mais l’affaire tourna mal : la rupture de contrat fut l’occasion d’une vive polémique. Pourtant la rencontre a bien pris place, comme processus de conception, dans les performances de l’artiste, et engendra un autre opéra – le Mondparsifal – présenté à Vienne puis à Berlin en 2017.Jonathan Meese occupe une place importante dans le paysage contemporain de l’art en Allemagne. Artiste plasticien touche-à-tout, il a fait de son personnage le médium central de son œuvre, par une mise en abysse permanente de sa position de grand artiste, entre génie romantique et artiste brut. Il est célèbre pour ses discours provocateurs – il proclame la « dictature de l’art » et reprend le salut hitlérien dans une esthétique influencée par le mouvement punk.Jouant des ambivalences de l’héritage Richard Wagner, Meese fait intervenir dans ses œuvres la figure du maître de Bayreuth, parmi d’autres figures issues de la haute culture allemande mais aussi de la culture populaire. L’exploration des enjeux de son engagement par le Festival montre que l’association de ces deux personnages, par l’étrange résonnance qu’elle produit,a le potentiel d’actualiser une part de l’héritage de Richard Wagner : la dimension radicale et totale de son œuvre.Cependant, l’enquête ethnographique réalisée parmi les wagnériens, au Cercle Richard- Wagner de Paris et au Festival de Bayreuth, montre que cet héritage est l’objet d’autres enjeux qui rendent le renouvellement difficile. D’autres préoccupations personnelles et d’autres valeurs, liés à l’excellence musicale, à la mondanité élitiste et la convenance touristique, favorisent une rigidification des attentes des publics. Celle-ci aura empêché l’œuvre réunissant Meese et Wagner de voir le jour.Le récit de la conception du spectacle qui fut imaginé pour Bayreuth montre les différents métiers aux prises avec les exigences de cette rencontre entre art contemporain et drame musical. Des divergences importantes y ont été observées quant aux manières de procéder ensemble sur le « sentier » de la création, et ce jusqu’à la présentation finale. Je décris la manière dont les images émergent dans l’espace de la discussion, comment différents supports sont utilisés pour les laisser évoluer ou pour les fixer temporairement. Je montre l’évolution cyclique des « versions » reprises à chaque séance, ainsi que les compétences des collaborateurs de l’artiste dans cet effort cognitif distribué.Enfin, j’ai utilisé la méthode ethnographique du dessin sur le vif pour faire le récit des répétitions de l’opéra contemporain Mondparsifal. Par cette méthode du dessin, par ses développements théoriques et par ses récits en première personne, cette dissertation pose l’étude des ambiances comme élément central dans le compte rendu des processus de création. Cette enquête interdisciplinaire met en évidence la singularité de Jonathan Meese en tant qu'artiste et producteur de théâtre, tout en abordant des questions plus vastes sur les processus créatifs polémiques. / This doctoral dissertation interweaves the fields of anthropology of art and that of performance studies to examine the work of Jonathan Meese around the drama Parsifal. Through several ethnographic inquiries presented as a series of narratives and analysis, this monograph addresses the singular destiny of an artistic project that I followed in participant observation between 2014 and 2017: the conception of a staging for the opera Parsifal. This event allows the telling of the story of a paradoxical encounter between a contemporary artist, Jonathan Meese, born in 1970, and an artist of the past, Richard Wagner (1813-1883), two controversial polemicist creative figures in the Germany of their own times.The show was to take place in the 2016 edition of the Bayreuth Festival. The staging, with scenography and costumes, was designed by Meese and his team, and presented to the intendants. But the affair did not turn out as planned: they were not accepted for the Festival and the breach of contract was the occasion for a lively controversy. Yet the encounter took place, as a design process, in the performance of the artist, and brought forth another opera - the Mondparsifal - presented in Vienna and Berlin in 2017.Jonathan Meese holds an important position in the contemporary art landscape in Germany. A prolific visual artist, he has made his character the central medium of his work, by a permanent mise en abime of his position as a great artist, between romantic genius and art “brut”. He is famous for his provocative speeches - he proclaims the "dictatorship of art" and performs Hitler's salutes in an aesthetic influenced by the punk movement. Playing with the ambivalences of the Richard Wagner legacy, Meese brings into his work the figure of the Bayreuth master since the beginning of Wagner’s’ career – along with pop-culture figures and fairy-tales characters. The exploration of the stakes of his engagement by the Festival shows that the association of these two characters, by the strange resonance that it produces, has the potential to update a part of the heritage of Richard Wagner: the radical and total dimension of his controversial work. However, the ethnographic survey carried out among the Wagnerians, at the Richard-Wagner Circle of Paris and the Bayreuth Festival, shows that this heritage is the subject of a complex set of tensions that make renewal difficult. Personal concerns and long-established aesthetic musical values, discourses related to musical excellence, elitist worldliness and touristic convenience, favour a stiffening of public expectations.The first-person narrative of the staging's conception depicts the professional team struggling with the requirements of this encounter between contemporary art and musical drama. Significant divergences were observed as to how to proceed together on the "path" of creation - until the final presentation. I describe how the images of the staging emerge in the discussion space, how different media is used to let them evolve or to fix them temporarily. I show the cyclical evolution of the "versions" taken up at each session, as well as the skills of the collaborators of the artist in this effort of distributed cognition.Finally, I used ethnographic drawing to relate the rehearsals of the contemporary opera Mondparsifal. Through drawings, theoretical approaches, and ethnographic narrative this dissertation stays linked with the study of atmospheres as a central element in the account of the processes of creation. This interdisciplinary inquiry highlights the singularity of Jonathan Meese as an artist and theatre producer while engaging with larger questions about polemical creative processes. / Diese Dissertation verbindet die Bereiche Anthropologie der Kunst und Performance Studies, um das Werk von Jonathan Meese um das Drama Parsifal zu untersuchen. Durch mehrere ethnografischen Untersuchungen, die als eine Reihe von Erzählungen und Analysen präsentiert werden, widmet sich die Monographie dem einzigartigen Schicksal eines künstlerischen Projekts, das ich zwischen 2014 und 2017 in teilnehmender Beobachtung verfolgt habe: die Konzeption einer Inszenierung für die Oper PARSIFAL. Dieses Ereignis ermöglicht die Narration der Geschichte einer paradoxen Begegnung zwischen einem zeitgenössischen Künstler, Jonathan Meese (Jahrgang 1970) und einem Künstler der Vergangenheit, Richard Wagner (1813-1883) - zwei umstrittene, polemische und schöpferische Figuren in Deutschland.Die Aufführung sollte 2016 im Rahmen der Bayreuther Festspiele stattfinden. Die Inszenierung mit Szenografie und Kostümen wurde von Meese und seinem Team entworfen und den Intendanten präsentiert. Aber die Sache lief nicht nach Plan: Sie wurden für das Festival nicht angenommen, der Vertragsbruch verursachte einen Skandal. Doch die Begebenheit fand als Entwurfsprozess und in einer Performance des Künstlers statt und brachte eine weitere Oper hervor - das MONDPARSIFAL -, das 2017 in Wien und Berlin aufgeführt wurde.Jonathan Meese nimmt eine wichtige Position in der zeitgenössischen Kunstlandschaft Deutschlands ein. Als bildender Künstler hat er seinen Charakter zum zentralen Medium seiner Arbeit gemacht, indem er seine Position als Künstler, zwischen romantischem Genie und der Art "brut", immer wieder hinterfragt. Er ist berühmt für seine provokanten Reden, proklamiert die "Diktatur der Kunst" und führt den Hitlergruß in einer von der Punk- Bewegung beeinflussten Ästhetik aus. Mit den Ambivalenzen des Richard-Wagner- Nachlasses spielend, bringt Meese die Figur des Bayreuther Meisters von Anfang an mit Popkulturfiguren und Märchenfiguren zusammen. Die Erforschung seines Auftrags bei den Bayreuther Festspiele zeigt, dass die Verbindung der beiden Charaktere, durch die besondere Resonanz, die sie erzeugt, das Potential hat, einen Teil des Erbes von Richard Wagner zu aktualisieren: die radikale und totale Dimension dieser kontroversen Arbeit. Die ethnografische Untersuchung der Wagnerianer, des Richard-Wagner-Verbandes in Paris und der Bayreuther Festspiele zeigt jedoch, dass dieses Erbe komplexe Spannungen erzeugt, die eine Erneuerung erschweren. Persönliche Anliegen und alteingesessene ästhetische Vorstellungen von Musik, Diskurse in Bezug auf musikalische Exzellenz, elitäre Weltläufigkeit und touristische Bequemlichkeit begünstigen eine Versteifung der öffentlichen Erwartungen.In der Erzählung des Konzeptionsprozesses wird das professionelle Team dargestellt, das sich mit der Begegnung zwischen zeitgenössischer Kunst und Musiktheater auseinandersetzt. Signifikante Konflikte wurden beobachtet, wie auf dem "Weg" der Schöpfung bis zur endgültigen Präsentation gemeinsam vorzugehen ist. Ich beschreibe, wie die Bilder der Inszenierung im Diskussionsraum entstehen, wie verschiedene Medien dazu benutzt werden, sich zu entwickeln oder temporär zu fixieren. Ich zeige die zyklische Entwicklung der "Versionen", die in jeder Sitzung aufgegriffen wurden, sowie die Fähigkeiten der Mitarbeiter des Künstlers in diesem Bemühen um verteilte Erkenntnis.Schließlich habe ich ethnografische Zeichnungen verwendet, um die Proben der zeitgenössische Oper MONDPARSIFAL zu erzählen. Durch Zeichnungen, theoretische Ansätze und ethnografische Narrationen ist die Dissertation mit dem Studium der Atmosphären als zentralem Element in der Darstellung der Schöpfungsprozesse verbunden. Diese interdisziplinäre Untersuchung beleuchtet die Einzigartigkeit von Jonathan Meese als Künstler und Theatermacher, und beschäftigt sich mit zentralen Fragen zu kreativen Prozessen.
174

Photographie d'art et culture visuelle contemporaines : vers des pratiques photographiques technologiques.

Fiset, Daniel 08 1900 (has links)
No description available.
175

D’où l’hospitalité. Étude du privilège dans l’accueil en dialogue avec l’art participatif

Chartré-Lefebvre, Félix 08 1900 (has links)
La crise des États-nations face aux migrant·e·s, comme la réactivité publique par rapport aux enjeux de justice sociale concernant les groupes minoritaires, participe à faire de l’hospitalité un sujet criant. Pourtant, la notion ne génère en elle-même aucune polémique et ne fait que rarement l’objet de remises en cause. Ce mémoire apporte un regard critique sur ce qu’est l’hospitalité et sur les manières dont elle est pratiquée. À cet effet, l’étude du phénomène est menée à partir du point de vue des privilèges des hôtes plutôt que de celui de la vulnérabilité des personnes accueillies. D’abord, il s’agit de mettre en perspective les acceptions vertueuse et principielle de l’hospitalité. Comprise en tant que pratique de l’accueil, l’hospitalité est ensuite redéfinie selon trois modalités (spatiale, sociale et procédurale) en réponse aux façons dont l’hospitalité est la plus fréquemment problématisée dans les discours savants (autour du chez-soi, de la figure de l’étranger et de l’invitation par exemple). Puis, il est question des manières d’accueillir spécifiques relatives à la frontière, au seuil, au camp et au refuge. Avec l’œuvre Las reglas del juego / The Rules of the Game (2000 ‒ 2001) de Gustavo Artigas, il apparaît que penser l’hospitalité par ses limites renvoie à l’idée d’accessibilité. L’accueil y représente une admission conditionnelle et une régulation des admis·es (frontière) ou un enjeu d’adaptation à autrui (seuil). Le projet État d’Urgence (1998 ‒ 2010) de l’ATSA permet quant à lui d’interroger l’accueil sous l’angle de l’inclusion sociale. Tantôt, l’hospitalité devient synonyme de mise à l’écart d’un régime d’oppression (camp), tantôt du refus de collaborer au dit régime en son sein même (refuge). En somme, le dialogue entre les écrits savants et les œuvres d’art participatif dévoile les relations de pouvoir dans l’accueil qui sont à même de définir l’hospitalité, sa visée opportuniste et ses effets incertains. / The crisis of nation-states regarding migration and public responsiveness to issues concerning minority groups contribute to make hospitality a topic of the hour. However, the concept in of itself does not rise any polemic and appear to be rarely challenged. This paper therefore seeks to provide a critical look at what hospitality actually is and at how it is practiced. The phenomenon was studied from the perspective of the hosts and their privileges rather than the vulnerability of the people welcomed. In the first chapter, the meaning of hospitality as a virtue, as a principle and as a practice, which are common modes of defining the subject in the scholarly publications, was put into perspective. A new definition of hospitality was then proposed drawing on the three modalities of its practice (spatial, social and procedural). This definition respond to the ways in which hospitality is most frequently problematized in the literature (around the home, the figure of the stranger and the multiple actions supposed to provide hospitality such as invitation, accommodation, care, etc.). In the second chapter, each specific way of welcoming that implies the border, the threshold, the camp and the refuge is discussed. Thereon, Gustavo Artigas' Las reglas del juego / The Rules of the Game (2000 ‒ 2001) reveals that the limits of hospitality represent a matter of conditional admission and control (border) or of adaptation to others (threshold). Also, ATSA's État d'Urgence (1998 ‒ 2010) allows to examine hospitality under the paradigm of social inclusion. From this angle, welcoming becomes synonymous either with taking a population aside from an oppressive regime (camp), or with a refusal to collaborate with the regime from the inside (refuge). In short, the dialogue between scholarly literature and participatory art uncovers the power relations that define hospitality, its opportunistic goals and its ambiguous effects.
176

La représentation du vieillissement et de la vieillesse dans la photographie artistique contemporaine : Cindy Sherman et Donigan Cumming

Brideau, Rachel 08 1900 (has links)
Depuis les dernières années, les études démographiques montrent un vieillissement manifeste de la population nord-américaine, alors que les personnes âgées font les frais de nombreux stéréotypes et préjugés qui participent à leur marginalisation de la société. Nous postulons qu’une « culture gérontophobique » se développe et que les comportements âgistes sont intériorisés par les individus. Au sein de cette culture gérontophobique valorisant la jeunesse, la rapidité, l’efficacité, le refus et le rejet de la vieillesse et des « vieux », plusieurs options s’offrent aux personnes âgées; se conformer aux idéaux de jeunesse et de paraitre de la société actuelle ou les contester en assumant pleinement leur âge et leur corps. Ce mémoire est une étude des séries Society Portraits de Cindy Sherman et Pretty Ribbons de Donigan Cumming qui explorent différemment la représentation de l’âge et l’enjeu de la gérontophobie dans leur série photographique respective. Les études gérontologiques culturelles de Julia Twigg et Wendy Martin, les études féministes de Kathleen Woodward, Michelle Meagher et Judith Butler, ainsi que les théories photographiques d’Anca Cristofovici et Olivier Lugon, vont nous servir à l’analyse de ces deux attitudes opposées face à la vieillesse féminine, victime d’un double standard. Ce double standard dénoncé par Susan Sontag et les études gérontologiques féministes positionne les femmes âgées dans une impasse puisqu’elles sont aux prises avec les préjugés sexistes en plus d’être constamment sous la pression des apparences et de l’âgisme. Dans l’histoire de l’art et le régime des images artistiques, nous constatons un récent mouvement de revalorisation de la vieillesse et de l’expérience des personnes âgées et vieillissantes. De nombreux artistes cherchent à changer les perceptions négatives à l’égard de la vieillesse et remettent en question les préjugés gérontophobes qu’on leur porte. Ce mémoire vise à analyser en détail les images de Sherman et Cumming avant de se clore par une étude comparative de leur série et démontrer comment ce mouvement de revalorisation et de déconstruction des stéréotypes prend forme dans les images photographiques contemporaines. / In recent years, demographic studies have shown a clear aging of the North American population, while seniors face many stereotypes and prejudices that contribute to their marginalization from society. We postulate that a "gerontophobic culture" is developing and that ageist behaviors are internalized by individuals. Within this gerontophobic culture, which values youth, rapidity, efficiency, and the refusal and rejection of old age and "old people", several options are available to older people: conform to the ideals of youth and appearance of today's society or challenge them by fully assuming their age and their body. This dissertation is a study of Cindy Sherman's Society Portraits and Donigan Cumming's Pretty Ribbons series that differently explore the representation of age and the issue of gerontophobia in their respective photographic series. The cultural gerontological studies of Julia Twigg and Wendy Martin, the feminist studies of Kathleen Woodward, Michelle Meagher and Judith Butler, as well as the photographic theories of Anca Cristofovici and Olivier Lugon, will be used to analyze these two opposing attitudes towards old age for women who are victims of a double standard. This double standard, denounced by Susan Sontag and feminist gerontological studies, places older women in an impasse, as they are confronted with sexist prejudices, in addition to being constantly under the pressure of appearances and the cult of youth. In the history of art and the regime of artistic images, we see a recent movement to revalue old age and the experience of older and aging people. Many artists are seeking to change negative perceptions of old age and challenge gerontophobic assumptions about it. This thesis aims to analyze Sherman’s and Cumming's images in detail, ending with a comparative study of their series seeking to demonstrate how this movement to revalue and deconstruct stereotypes is taking shape in contemporary photographic images.
177

Entre intégration et rejet : l'utilisation d'Instagram par les artistes visuels à Montréal

Raymond, Maude 08 1900 (has links)
En regard de la convention d’originalité propre à l’art contemporain, l’extraordinaire imprécision des critères visant à déterminer la qualité et la légitimité des œuvres d’art et du statut de l’artiste qui les crée nécessite l’intervention d’intermédiaires dont le mandat est de découvrir et de promouvoir de nouveaux talents. Dans ce contexte, les artistes en quête de reconnaissance doivent se plier aux règles et aux conventions établies au préalable par ces intermédiaires puisque leur légitimité dépend de leur validation commune. Cependant, avec l’arrivée d’Instagram et l’investissement massif des artistes visuels qui utilisent la plateforme pour promouvoir leurs œuvres et leurs expositions, un certain discours émerge des mondes de l’art et prétend que, de plus en plus, les artistes s’autonomisent des déterminants de la légitimité et parviennent à contourner les réseaux traditionnels de légitimation des œuvres d’art, et ce, en vendant directement aux publics. La présente recherche a toutefois montré que la réalité est en fait beaucoup plus complexe que cela. L’objectif de ce mémoire consiste donc à mettre à l’épreuve cette hypothèse largement promue dans les mondes de l’art et de mesurer l’impact réel de l’utilisation d’Instagram sur les dynamiques de pouvoir et les rapports à la légitimité. Pour ce faire, 12 artistes visuels qui utilisent Instagram régulièrement dans le cadre de leur pratique artistique ont été interrogés. Dans un premier temps, l’utilisation de l’application par les artistes visuels a été décrite et documentée dans le but d’offrir un premier aperçu de cette nouvelle pratique. Ensuite, l’analyse et la mise en tension de certains processus a permis de dévoiler la complexité des dynamiques qui y sont véritablement à l’œuvre. Les résultats de la recherche montrent que l’utilisation d’Instagram contribue à inscrire les artistes dans des logiques capitalistes néolibérales et dans un esprit de marchandisation du soi du fait d’une nouvelle injonction à la vente de soi et de l’accentuation des concurrences interindividuelles. Cependant, les résultats attestent aussi d’un fort attachement envers des idéaux anticonformistes et anticapitalistes qui restreignent en retour l’investissement des artistes sur la plateforme. La recherche permet donc de documenter et d’analyser les nuances qu’entraînent la rencontre de ces idéologies opposées sur la plateforme. Ce mémoire constitue une première analyse critique de l’utilisation d’Instagram par les artistes visuels contemporains. / Within the convention of originality specific to contemporary art, the criteria used to determine the quality and legitimacy of works of art and the status of the artist are extremely vague. This is why it requires the intervention of intermediaries whose purpose is to discover and promote new talents. In this context, artists who seek recognition must comply with the rules and conventions established beforehand by these intermediaries as their legitimacy depends on their common validation. However, with the arrival of Instagram and the massive increase of visual artists using the platform to promote their works and exhibitions, a discourse is emerging from the art worlds which claims that, more and more, artists are becoming less dependant on the determinants of legitimacy as they are able to bypass the traditional networks of art intermediaries. However, this research has rather shown that the reality is much more complex. Therefore, the purpose of this thesis is to challenge this hypothesis largely circulating in the art worlds and to observe whether the dynamics of power and legitimacy are actually changing. To do so, 12 visual artists who frequently use Instagram as part of their artistic practice were interviewed. First, the thesis describes the use of the application by visual artists in order to offer a first glimpse at this new practice. Then, the analysis and questioning of some processes reveal the complexity of the dynamics that are really at work. The results of this research show that the use of Instagram constraint artists to deal with neoliberal capitalist ideologies. It also contributes to subscribe them into a state of commodification of the self due to the new injunction of self promotion and increased competition between visual artists on the platform. However, the results also attest of a strong attachment to anti-conformist and anti-capitalist ideals which curbs the way artists use the platform. Therefore, the thesis paints a more nuanced portrait resulting from the meeting of the two opposite ideologies on the platform. This thesis constitutes a first critical analysis of the use of Instagram by contemporary visual artists.
178

Application de la notion d'intention artistique dans l'enseignement des arts plastiques dans les écoles primaires au Québec

Baysset, Arnaud 07 1900 (has links)
La présente recherche porte sur l’existence d’un décalage entre la création artistique dans l’art contemporain et l’enseignement des arts plastiques au primaire au Québec. Plus précisément, après avoir observée l’importance de l’intention artistique dans les mécanismes de création des artistes en art contemporain, cette recherche étudie la place que les enseignants spécialisés en arts plastiques lui accordent dans leur enseignement. En partant de la question de recherche, « Au Québec, les enseignants spécialisés en arts plastiques au primaire entretiennent-ils ou non le décalage entre la création artistique contemporaine et l’enseignement des arts, en prenant ou non en compte le développement d’intention artistique chez les élèves lorsque ceux-ci réalisent des créations personnelles dans les cours d’arts plastiques? », ce mémoire est constitué de plusieurs ensembles d’analyses. La distinction des principaux paradigmes artistiques dans cette recherche définit des attributs pour comprendre respectivement leurs impacts sur l’enseignement des arts et pour saisir les différentes représentations que les enseignants spécialisés en arts plastiques au primaire ont de la création artistique, et plus particulièrement dans le paradigme artistique contemporain. Cette distinction permet de confronter deux représentations de la dynamique de création : celle présente dans la notion de processus de création et celle présente dans la notion d’intention artistique. Ainsi, les entretiens semi-dirigés de douze enseignants spécialistes en arts plastiques dans des écoles primaires au Québec renforcent l’existence du décalage, mais aussi nous renseigne sur la faiblesse des acteurs à définir les enjeux actuels de la création artistique. De plus, cette recherche démontre une absence dans le Programme de formation de l’école québécoise (PFEQ) des mécanismes de pensée de la création observée dans le paradigme artistique contemporain. / This research focuses on the existence of a gap between artistic creativity in contemporary art and visual arts education in elementary schools in Quebec. More precisely, after observing the importance of artistic intention in contemporary artists’ creation mechanisms, this research analyzes how art teachers incorporate it (artistic intention) in their teaching. Based on the research question: “Are Quebec primary school art teachers – by not taking into account the student artistic intention in the production of individual art work – maintaining the gap between artistic creativity in contemporary art and visual arts education?” this thesis consists of several sets of analysis. This research defines attributes that outline and distinguish artistic paradigms in order to comprehend their impact on arts education and art teachers’ different representations of artistic creation particularly in the contemporary art paradigm. This distinction allows a comparison between two representations of the dynamics of creation: one in the concept of creative process and another in the concept of artistic intention. The results of the semi-structured interviews of twelve primary school visual art teachers in Quebec confirm the existence of the gap between artistic creativity in contemporary art and visual arts education in elementary schools. Furthermore, this paper also shows a lack of thought in the Quebec Education Program (QEP), for the creation mechanisms present in the contemporary art paradigm.
179

Dino Buzzati et Claude Louis-Combet entre la chair et l'âme / Dino Buzzati et Claude Louis-Combet between flesh and soul / Dino Buzzati e Claude Louis-Combet tra corpo ed anima

Di Santo Prada, Sara Emilia 12 June 2012 (has links)
Dans le cadre d’une étude comparatiste, ce travail vise à analyser, en les rapprochant pour la première fois, les univers créatifs de l’écrivain italien Dino Buzzati (1906 – 1972) et de son confrère français Claude Louis-Combet (1932 –), selon la dualité chair et âme, qui est une constante de leur oeuvre respective. Les deux auteurs, par le biais de l’autobiographie romancée, de la réélaboration mythique, comme d’une vision originale de l’art figuratif, ont exprimé une sensibilité et un imaginaire étonnamment proches. Ils auront été accompagnés par des figures légendaires et des amis artistes, afin de guider le lecteur vers la dimension fantasmatique et mystique de son inconscient. / As part of a comparative study, this work aims to analyze, by bringing them together for the first time, the creative worlds of the Italian writer Dino Buzzati (1906 – 1972) and his French colleague Claude Louis-Combet (1932 –), according to the flesh and soul duality, which is a constant in their works. Both authors, through the fictionalized autobiography, the mythology reworking, as an original vision of figurative art, expressed sensitivity and imagination surprisingly close. They have been accompanied by legendary figures and fellow artists, to guide the reader into the mystical and fantasy dimension of his unconscious.
180

Art contemporain et documentation : la muséalisation d'un corpus de pièces éphémères de type performance / Contemporary art and documentation : the musealisation of performance works

Giguère, Amélie 24 May 2012 (has links)
Quarante années après la parution de l’article de Lucy R. Lippard et de John Chandler, la notion de « dématérialisation » apparait toujours dans les discours sur l’art contemporain. Elle désigne une tendance de la création qui dévalorise la matérialité de l’objet, ses qualités plastiques, de même que son caractère permanent. En outre, la dématérialisation de l’art peut être interprétée comme une critique du musée et les œuvres qui répondent à ses préceptes, comme des pièces qui « résistent » à la muséalisation. Qu’en est-il de la performance? Est-elle présente aujourd’hui dans les collections muséales? Et si oui, sous quelle forme? Comment les informations colligées, organisées et enregistrées autour de ses propositions assurent-elles une connaissance juste de celles-ci? En somme, par quelles stratégies, artistes ou professionnels, opèrent-ils la muséalisation de la performance? Le « document » s’impose comme notion clé pour éclairer la question de la muséalisation de cette pratique contemporaine. Une hypothèse de travail est formulée : les performances ne se présentent pas sous la forme d’un objet déterminé, mais plutôt sous la forme d’un ensemble de documents. Cet ensemble constitue ce que nous appelons la « face documentaire » de la proposition. En transposant la notion de paratexte de Gérard Genette aux objets de cette analyse, il est dit que la « face documentaire » a pour fonction principale de présenter ou de rendre présentes ces propositions, de réconcilier leurs différents modes d’existence et d’assurer leur muséalisation. C’est à la lumière des sciences de l’information et de la communication qu’est définie la notion de « document », opératoire dans le concept de « face documentaire ». Une étude de cas est menée. Le corpus est composé de sept pièces éphémères de type performance et de leurs objets associés qui appartiennent à musées et des FRAC, en France ou au Canada. L’entretien auprès des professionnels des musées, des artistes et de leurs représentants, de même que la consultation et l’analyse de sources, comme les fiches descriptives, les dossiers d’œuvres et les revues spécialisées et les catalogues, constituent les principales méthodes d’enquête. L’analyse procède par l’identification et la mise en évidence, par le récit, des différents destinateurs, formes, fonctions et statuts des documents qui composent la « face documentaire » des pièces choisies. Sont ainsi interrogées, pour chacune des pièces, la création ou la sélection de documents et leur entrée dans une collection muséale. Sont ensuite questionnées la documentation muséale de ces pièces et enfin, leur présentation publique. L’étude des cas permet de dégager deux stratégies principales de muséalisation : la muséalisation articulée autour d’un prolongement matériel qui tend à faire œuvre et la muséalisation articulée autour d’un projet de réitération. L’étude de cas permet en outre de mettre en évidence trois stratégies de présentation publique des « performances muséalisées », soit l’exposition d’un objet en situation de rencontre, l’exposition documentaire et enfin, la réitération de la performance. Enfin, la recherche montre que la muséalisation de la performance redéfinit les activités muséales de la sélection, de la documentation et de la présentation. Elle interroge l’objet de musée comme élément pivot de ces activités. Elle montre aussi qu’une attention plus grande est portée aux productions paratextuelles de ces travaux artistiques » / Is performance art present in museum collections? If so, how is it documented, preserved and presented/exhibited? How do museum professionals and artists accomplish documenting and archiving performance art? The notion of “document” has emerged as a key concept for understanding the issues surrounding contemporary practices of performance art. A hypothesis is proposed: the performance is not to be considered as an “object,” but rather as a series of “documents.” Transposing the concept of paratext (Genette) to this analysis, I argue that these sets of documents function to present or to “make present” performances and to enable their musealisation. Case studies involving seven performance pieces and their associated documents (objects, accessories, archives, etc.) in collections in museums and Fonds régionaux d’art contemporain (FRAC) in France and Canada were selected for study. Interviews with museum professionals, artists and their collaborators, as well as the analysis of documentary sources such as database catalogs, artists’ dossiers and journals, constituted the primary research materials. The case studies revealed two main strategies of musealisation: 1) musealisation articulated/occurring around a material extension which tends to become a work of art and 2) musealisation articulated around a reenactment project. The case studies also demonstrate three types of presentation: 1) the exhibition, 2) the documentary exhibition, and 3) the live presentation or reenactment. Finally, the research indicates that the musealisation of performance art redefines the traditional museum activities of selection, documentation and presentation by questioning the status of the museum object as a central element of these activities

Page generated in 0.093 seconds