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Les auditoria dans le monde romain : Archéologie des salles ou édifices de la paideia, des recitationes et declamationes, du Ier siècle avant notre ère au VIIe siècle de notre ère / Auditoria in the Roman world

Villetard, Michèle 25 October 2017 (has links)
L’étude archéologique des auditoria dans le monde romain en tant que salles de cours, de lectures publiques, de démonstrations rhétoriques pouvait sembler impossible. En effet les sources littéraires indiquent que ces activités se pratiquaient, semble-t-il, dans des lieux indifférenciés, portique, salle du conseil local, temple, thermes, théâtre, cubiculum etc. Les sources épigraphiques sont très pauvres et ne peuvent être corrélées à des vestiges archéologiques précis. En outre, à supposer que de tels lieux aient existé, comment pourraient-ils être identifiables ? Y a-t-il une structure spécifique à une salle de cours comme il y a en a pour des latrines, un théâtre, une basilique civile ? La découverte au XXe siècle de plus d’une vingtaine de salles au centre de l’Alexandrie antique ainsi que celle, plus récente, des « Auditoria d’Hadrien » à Rome incite à rouvrir le dossier archéologique ; en outre certaines salles ou édifices avaient été par le passé caractérisés comme ayant une fonction d’enseignement ou de divertissement intellectuel. Mais aucune synthèse n’avait été proposée jusqu’à maintenant. Le catalogue ici constitué étudie 127 salles édifices ou espaces, dont 84 relèvent de sources archéologiques. Il en ressort un tableau d’une grande diversité tant du point de vue de la dimension des salles ou édifices et donc de leur capacité, que du point de vue de la structure (plans en hémicycle ou quadrangulaire, salles dans un complexe ou édifices indépendants, salles ou édifices à gradins droit, courbes, sans gradin…) ; les données sur l’élévation sont pauvres en général tout comme celles sur la décoration, sauf exception. Cette grande diversité, ainsi que les difficultés mentionnées initialement, conduisent à interroger explicitement les critères d’identification des salles ou édifices comme lieu de la paideia ou des monstrations rhétoriques. Celle-ci ne repose pas sur l’identification d’une structure, comme on peut le fait pour un théâtre, une basilique, des latrines etc… En fait, il n’y a aucune critère permettant l’identification : la décoration n’est pas spécifique et même si l’itération est un trait souvent présent il n’est ni nécessaire ni suffisant. Aussi, l’identification repose, non sur des critères, mais sur une méthode, qui combine plusieurs approches : certes la prise en compte de la structure, de l’itération mais aussi la considération de la syntaxe architecturale, l’insertion dans la topographie urbaine ainsi que l’étude du contexte culturel, sans oublier la polyfonctionnalité de l’architecture romaine. Les identifications auxquelles on parvient ainsi n’ont pas un caractère de certitude absolue ; elles relèvent de tous les degrés de la croyance et sont donc soumises à discussion et révision. / The archaeological study of the auditoria in the Roman world, as class-room, spaces for recitationes or declamations could seem impossible. From literary sources, these activities was performed in no specific spaces, as portico, bouleuterion, templum, theater, cubiculum and so on…Epigraphical sources are scarce and can’t be linked to well-defined archaeological finds. Furthermore, even such spaces have been real, it seems impossible to identify them: a class-room has not a proper structure. In the XXth century, 20 class-rooms were unearthed in the center of antic Alexandria and more recently, “the Hadrian auditoria” were discovered in the center of Rome; in the past, some spaces or building have been characterized as auditoria but a synthesis has never been tried till now. In the catalogue, 127 rooms or buildings, 84 from archaeological sources, are studied. These rooms or buildings are very various; they have different plans; the elevation is often unknown; the decoration is not specific; the capacity is variable. From this diversity and the difficulties listed up, the problem of the identification of the paideia spaces rises. In fact there is no criterion for the identification: neither the structure, nor the decoration or the ‘iteration’ are specific features. The identification is possible through a method and not from criterion. The method combines different points of view: the study of the structure and iteration of course, but also the architectural syntax, the urban topography, the cultural context and the ‘polyfunctionality’ of the Roman architecture. So the degrees of the belief concerning the suggested identifications are various; so they can be discussed and reappreciated.
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Classicisme et résonances contemporaines : une lecture des Discours leuctriens (or. xi-xv) d'Aelius Aristide

Voyer, Martin 17 April 2018 (has links)
Les Discours leuctriens sont un groupe déclamatoire d'Aelius Aristide mettant en scène la question des alliances athéniennes dans l'après-Leuctres. Ce sujet a été considéré comme éloigné des préoccupations politiques des Grecs du IIe siècle de notre ère. Le mémoire prend le relais des avancées historiques et rhétoriques pour redéfinir la résonance que pouvait avoir cette oeuvre à la période romaine. L'approche est principalement littéraire mais donne une grande importance à la situation politique des cités grecques de la province d'Asie. Nos conclusions sont que la vision de l'histoire véhiculée par ces discours est conforme à celle que développe Aristide dans la défense de la concorde; que les passages comportant des parallèles verbaux et thématiques avec la description de Rome ne portent aucun jugement direct sur celle-ci, mais des réflexions pertinentes dans l'appréhension de son pouvoir; finalement, que ces résonances contemporaines ne sont pas contradictoires avec la fonction littéraire des déclamations.
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De la garnison royale dans les cités du sud-ouest de l'Asie Mineure de la fin IVe siècle au début du IIe siècle a.C.

Nombret, Romain 17 April 2018 (has links)
Après la mort d'Alexandre le Grand et le morcellement de son Empire en grands royaumes, les nouveaux souverains hellénistiques cherchèrent à dominer les cités grecques situées à l'intérieur de leurs territoires afin de leur faire payer l'impôt, de les surveiller et de légitimer leur pouvoir nouvellement acquis. Afin d'avoir un contrôle direct sur elles, les rois eurent recours à une administration civile assez complexe mais aussi à la force armée. Des garnisons royales, composées de mercenaires étrangers, furent donc envoyées dans ces cités afin de veiller à l'ordre. Le présent mémoire propose de faire une étude approfondie de la situation sociopolitique des garnisons royales dans les cités grecques du sud-ouest de l'Asie Mineure, de la fin du IVe siècle au début du IIe siècle a.C. Le matériel épigraphique et les sources littéraires anciennes forment une base de réflexion riche en exemples et en informations pertinentes au sujet des relations entre les citoyens des cités et les soldats royaux, du retrait des garnisons, des révoltes liées à ces dernières et des conséquences associées au départ des troupes royales dans les cités. Par ailleurs, l'ensemble de cette étude permet une meilleure compréhension des relations diplomatiques entre les royaumes lagide et séleucide et les cités en question.
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Les relations entre Grecs et Perses en Asie Mineure occidentale à l'époque achéménide (VIe-IVe siècle av. J.-C.) / Relations between Greeks and Persians in Western Asia Minor during the Achaemenid domination (6th-4th Centuries B.C.)

Bouzid-Adler, Fabrice 30 June 2015 (has links)
De la conquête de Cyrus II en 547 av. J.-C. à celle d'Alexandre le Grand en 334 av. J.-C., l'Asie Mineure occidentale a fait partie de l'empire achéménide. Les Grecs d'Asie ont donc vécu pendant plus de deux siècles en contact avec des populations perses, qu'il s'agisse des satrapes ou des membres de la diaspora impériale venus s'installer dans les régions conquises. Cette proximité géographique a donné lieu à de très nombreux échanges institutionnels, culturels et personnels. Cette thèse s’intéresse à la diversité des relations ayant existé entre les membres des deux communautés. Elle s'efforce de montrer de quelle manière deux peuples souvent présentés comme des ennemis héréditaires ont vécu dans un même espace géographique. / Western Asia Minor was part of the Achaemenid Empire from the conquest of Cyrus II (547 B.C.) to that of Alexander the Great (334 B.C.). Thus, during more than two centuries, Asian Greeks have lived in touch with Persians, either satraps or members of the imperial diaspora who settled in the conquered regions. This geographical closeness gave rise to a number of institutional, cultural and personal exchanges. This thesis explores the variety of relationships having existed between members of the two communities. It seeks to show how two peoples traditionally presented as enemies actually cohabited in the same geographical space.
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Culte et sanctuaires d'Asclépios dans les îles Egéennes et dans les cités côtières d'Asie Mineure (IV° s. a. C. - III° s. ap. C.) / The cult and the sanctuaries of Asclepius inside the Aegean Sea islands and in Asia minor (IV th BC - III th s AD)

Piguet, Emilie 23 November 2012 (has links)
Aucune région du monde gréco-romain n’est véritablement restée à l’écart de ladiffusion du culte d’Asclépios, au point qu’au IIe s. p.C., on ne dénombre pas moins de 320Asclepieia. A partir du IVe s. a.C. – ou du moins c’est à ce moment que nous en avons destraces effectives – et pendant toute l’époque hellénistique, le culte se propage notamment dansle monde insulaire et dans les cités côtières d’Asie Mineure, ce qui donne lieu à laconstruction de complexes parmi les plus célèbres du monde antique (Cos, Pergame, Lébèna),mais aussi une foule de sanctuaires moins importants dont l’influence est restéeessentiellement locale ou régionale. Notre thèse porte donc sur l’étude du culte et dessanctuaires d’Asclépios dans les îles égéennes et sur les côtes occidentales de l’Asie Mineureà l’époque hellénistique et au Haut-Empire romain, essentiellement à partir de ladocumentation épigraphique. Plusieurs thèmes de recherche sont développés : notamment lesétapes de la diffusion et l’origine du culte d’Asclépios ; le rôle économique, politique et socialet la gestion des sanctuaires ; le dieu (épiclèses, fonctions, famille mythique, relations avec lessouverains hellénistiques et les empereurs) et son culte (modalités et actes constitutifs) ; lepersonnel religieux, les individus et les groupes sociaux fréquentant les sanctuaires ; lesmotifs pour lesquels ces centres furent des lieux de « pèlerinage » célèbres et enfin lesinteractions entre savoirs médicaux profanes et puissance divine de guérison. / No region of the Greco-Roman world really stayed away from the distribution ofAsclepius’ cult, to the point that in IIth s p.C., we count not less than 320 Asclepieia. FromIVth s a.C. - or at least this is when we have it effective tracks - and during all the Hellenisticperiod, the cult propagates in the Aegean islands and in the coastal cities of Asia Minor. Inthis time, the complexes among the most famous of the antique world (Kos, Pergamon,Lebena) are built, as well as of numerous less important sanctuaries the influence of whichremained essentially local or regional. In our thesis, we study the Asclepius' cult and hissanctuaries in the Aegean islands and on the western coast of Asia Minor in the Hellenisticand Roman times, essentially from the epigraphic documentation. Several themes aredeveloped : the stages of the distribution and the origin of Asclepius' cult ; the economic,political and social role and the management of sanctuaries ; the god (epithets, functions,mythical family, relations with the Hellenistic sovereigns and the emperors) and his cult ; theclergy, the individuals and the social groups frequenting sanctuaries ; the motives for whichthese centers were famous places of "pilgrimage" and the interactions between profanemedical knowledges and divine power of healing.
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Phylétika : divisions et subdivisions civiques en Ionie, en Carie, à Rhodes et dans les îles proches du continent de la mort d'Alexandre le Grand à l'arrivée des Romains / Civil Divisions and Subdivisions in Ionia, in Caria, Rhodes and in the islands close to the continent from Alexandre the Great’s death to the Romans’ arrival

Marre, Sébastien 03 September 2018 (has links)
La recherche doit d’abord étudier les divisions et subdivisions civiques en Ionie, en Carie, à Rhodes et dans les îles proches du continent à l’époque hellénistique et montrer les évolutions entre la période antérieure à Alexandre et les débuts de la domination romaine. Dans le monde grec, les citoyens étaient répartis en grands groupes héréditaires : les tribus (phylai) et les phratries (phratriai). Ces institutions représentaient le fondement de l’organisation politique. La recherche doit montrer ensuite si la parenté joue encore un rôle dans la répartition des divisions et subdivisions civiques dans les cités d’Asie Mineure de l’époque hellénistique puisque le principe d’affiliation héréditaire semble avoir été la règle, l’affiliation en fonction de la résidence étant semble-t-il un phénomène assez tardif. Les membres de ces tribus considèrent qu’ils descendent d’un ancêtre commun, le plus souvent mythique. Leurs subdivisions sont souvent des phratries qui sont des associations qui regroupent plusieurs familles considérées par ses membres comme apparentées. Il s’agit enfin de montrer les ressemblances et les différences en ce qui concerne les divisions et les subdivisions civiques dans les différentes cités d’Asie Mineure occidentale à l’époque hellénistique. On peut étudier ainsi comment fonctionne le statut de citoyenneté en fonction de l’appartenance aux corps civiques. On peut également se demander comment se fait l’exercice des droits de citoyen, probablement différent d’une cité à l’autre et qui doit même évoluer au cours de la période considérée. Cette étude doit faire la part entre ce qui relève du rôle des divisions et subdivisions civiques dans le fonctionnement des cités et ce qui concerne uniquement l’organisation interne de ces institutions en tant que structures politiques. / Research has first to study civil divisions and subdivisions in Western Asian Minor cities at Hellenistic times and then show the changes between the pre-Alexander time and the birth of Roman domination. In the Greek world, citizens were divided into large groups: the tribes (phylai) and the phratries (phratriai). Those institutions were the basis of political organization. Then research has to show if kinship plays any role in the repartition of civil divisions and subdivisions in Western Asian Minor cities at Hellenistic times, since the principle of hereditary kinship seems to have been the norm; residential affiliation being, so it seems, a late phenomenon. Those tribe members consider they are descended from a common ancestor, most often a mythic character. Their subdivisions are often phratries which are associations that gather together several Families whose members consider they are kins. Last we have to show the similitudes and differences as to civil divisions and subdivisions in the different Western Asian Minor cities at Hellenistic Times. Thus we can study how citizenship status works in accordance to civil bodies. We may also wonder how citizens could exercise their rights, rights which were probably different from one city to the other and that surely developed in the said period. This study has to make allowances for what is from the role of civil divisions and subdivisions in the way cities are run and for what only concerns the inner organization of those institutions in matters of political structures.
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Recherches sur les rituels d'Héroïsation dans le monde grec (de l'époque archaïque au IIIe s. ap. J. -C.) / Researches on the Rituals of Heroization in the Greek World (from the Archaic Period to the Third Century AD).

Carvalho, Paulo 17 September 2013 (has links)
Si les héros peuplant la mythologie grecque sont particulièrement connus, les héros historiques, eux, le sont beaucoup moins. Pourtant le phénomène dit d'héroïsation concerna de nombreux personnages. Cette étude propose de se pencher sur ces personnages à l'existence historique avérée, qui se virent reconnaître le statut de héros et qui accédant ainsi à la sphère divine bénéficièrent d'honneurs mais également de cultes. Cette étude se propose également de comprendre l'ensemble de ces rites en rapport avec les héros et l'héroïsation. Elle présente aussi l'évolution que connu ce phénomène pendant toute la période allant de l'époque archaïque au IIIe siècle ap. J. -C. mais également met en lumière les différences et les points communs entre les différentes régions et cités qui composèrent l'ensemble du monde grec. Cette étude tente également d'en apprendre plus sur l'identité de ces personnages qui pour nombre d'entre eux restent inconnus de la « grande Histoire ». Pourtant ces personnages méritent une attention toute particulière car leur étude éclaire singulièrement et permet une bien meilleure compréhension de la vie religieuse des Grecs de l'Antiquité. / If the heroes of Greek mythology are particularly well known historical figures themselves, are much less. Yet the phenomenon known as heroization concerned many characters. This study proposes to examine these characters for whom the historical existence is proven, and who had been assigned the status of heroes and thus accessing to the divine sphere benefited honors but also cults. This study also aims to understand all of these rites in connection with the hero and heroization. It also presents the evolution knew by this phenomenon during the period from the Archaic period to the third century AD. But also highlights the differences and similarities between the different regions and cities that composed the entire Greek world. This study also tries to learn more about the identity of these characters, who, for many of them remain unknown of the "great history." Yet these characters deserve special attention because their study singularly clarifies and provides a much better understanding of the religious life of the ancient Greeks.
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La sépulture collective 163D de la nécropole nord de Hiérapolis (Phrygie, Turquie, période Augustéenne -VIIe s. de notre ère) : fouille et enregistrement des dépôts, gestes et pratiques funéraires, recrutement / Collective burial 163D in north necropolis of Hierapolis (Phrygia, Turkey, Augustan period – 7th century ad) : excavation, analysis and interpretation of funerary treatment and burial practices

Laforest, Caroline 15 December 2015 (has links)
Les cités antiques d’Asie Mineure comprennent à leurs périphéries de vastes ensembles funéraires dont seulsl’épigraphie et les monuments, pour la plupart pillés anciennement, sont généralement étudiés. Les modalités de dépôts et degestion de ces tombes, a priori collectives, n’ont jusqu’alors pas ou très peu été analysés. La découverte d’une chambresouterraine (tombe 163d) non pillée dans la « Nécropole nord » de Hiérapolis (ancienne province de Phrygie dans le sud-ouestde la Turquie), a été l’occasion de mettre en oeuvre une analyse archéo-anthropologique afin d’aborder le fonctionnement de cetype de tombe. Cette investigation a impliqué de reprendre et d’achever la fouille initiée en 2003, nécessitant quatrecampagnes (2010-2013) au cours desquelles une stratégie d’intervention adaptée aux contraintes de temps imposées a étéélaborée dans le cadre de la Mission Archéologique Italienne de Hiérapolis. Après avoir défini le cadre chronologique del’utilisation de la tombe, notre travail s’est attaché à comprendre les modalités de dépôts des défunts (traitement du corps,milieu de décomposition, mode d’inhumation) mais également les gestes témoignant de la gestion et de la dynamique del’espace funéraire. L’analyse stratigraphique des dépôts a démontré que la tombe avait été utilisée entre la périodeaugustéenne et le début du VIIe siècle, afin d’accueillir les restes de 293 individus. Au IIIe siècle, une famille juive la rachète,comme l’indiquent les inscriptions gravées sur le monument. L’étude taphonomique des squelettes empilés en connexionanatomique a révélé que la majorité des dépôts avait été réalisée dans des cercueils. Il est apparu, d’une part, que la famillejuive a laissé une partie des os des premiers occupants en place, conformément aux lois romaines définissant le sepulchrumcomme locus religiosus, et, d’autre part, que la gestion des os disloqués reposait davantage sur des considérations pratiquesliées au volume des os que sur le souci de conserver l’individualité des sujets inhumés. Ces conclusions permettent d’apporterde nouveaux éléments de discussion sur les relations entre les différents groupes religieux vivant à Hiérapolis à traversl’organisation des espaces funéraires et, plus largement, sur les pratiques funéraires pendant l’antiquité romaine et la périodeprotobyzantine en Asie Mineure. / The roman cities of Asia Minor are surrounded by vast necropolises, amongst which funerary complexes are mostoften plundered. While monuments and inscriptions have been studied in great detail in the past, the depositional context andfunerary treatment of the dead and the management of collective burials have not been submitted to detailed analysis. Thediscovery of Tomb 163d, a subterranean funerary chamber not plundered in the North Necropolis of Hierapolis (ancientprovince of Phrygia, in the South-West of Turkey) provided a unique opportunity to apply archeo-anthropological analysis inorder to understand funerary treatment and burial practices. This study reinvestigated the excavations which took place in2003, to complement another four campaigns (2010-2013). For these excavation campaigns a specific intervention strategywas developed as part of the Archeological Italian Mission of Hierapolis. After discussing the chronological framework, thisstudy analyses funerary treatment (modes of inhumation, body treatment, depositional context) as well as the burialmanagement to the management within the dynamic of the funeral space. The stratigraphic analysis demonstrated that thegrave was utilized from the Augustan period to the 7th century and contained 293 individuals. During the 3rd century, a Jewishfamily rebought the tomb for further use, as indicated by the inscriptions engraved on the monument. The taphonomic study ofthe articulated skeletons revealed that the majority of the deceased were buried in wooden coffins. It appeared that the Jewishfamily left some skeletal remains from the first occupiers in situ, in accordance with the Roman law defining the sepulchrum asa locus religious. However, the management of human remains was more related to practical considerations, linked to thevolume of the remains, than to the concern of respecting the deceased. By analyzing and interpreting the organization offuneral spaces, the conclusions of this study provide new evidence on relationships between different religious groups living inHierapolis, and on aspects of burial practices during Roman Antiquity and Proto-Byzantine period.
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Le sort des cités hellénistiques au coeur des conflits entre Mithridate et Rome : le cas de Stratonicée de Carie

Bélanger, Sara 13 April 2018 (has links)
À la fin de l'époque hellénistique, Mithridate VI Eupator, roi du Pont, donna un second souffle à l'hellénisme en tentant de repousser la puissance romaine dans son entreprise impérialiste en Orient. Les visées annexionnistes d'Eupator aboutirent aux guenes dites « mithridatiques ». Les cités hellénistiques se retrouvèrent au cœur de ces hostilités entre le souverain pontique et Rome. Certaines se joignirent à Mithridate et d'autres firent alliance avec Rome et ses représentants. Le sort des cités impliquées dans les guenes demeure un aspect peu traité à ce jour. Un sénatus-consulte (81 a. C), inscrit dans la cité de Stratonicée, faisait l'éloge de la population stratonicéenne qui avait été fidèle à Rome au moment des guenes de Mithridate. Dans le document, la cité recevait plusieurs privilèges en remerciement de son soutien à la cause romaine. Cette précieuse source permet de saisir les difficultés qu'ont pu rencontrer les habitants de Stratonicée durant les hostilités et de cerner le destin exceptionnel des Stratonicéens à la fin de l'époque hellénistique.
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Construire la parole des dieux : les rites mantiques et leurs agents dans les grands sanctuaires oraculaires du monde grec aux époques hellénistique et romaine

Lesgourgues, Manfred 10 1900 (has links)
Co-tutelle avec l'Université Paris-Nanterre / La pratique de la divination en Grèce ancienne est un phénomène bien connu du grand public, qui l’associe au personnage emblématique de la Pythie de Delphes. Inspirée par Apollon, cette prophétesse délivrait ses oracles en répondant aux questions que lui posaient les fidèles et l’on trouve dans de nombreux textes anciens le déroulement des consultations du dieu résumé sous la forme de deux affirmations complémentaires : « le fidèle a demandé » et « le dieu a répondu ». Pourtant, on ne saurait réduire la pratique divinatoire qui prenait place dans les sanctuaires oraculaires à un tête-à-tête entre deux personnes. Loin de se limiter à un agent inspiré, le personnel sacerdotal des sanctuaires oraculaires était nombreux et se trouvait mobilisé dans des rites complexes pour permettre de mettre en communication le monde des hommes avec celui des dieux. C’est à la diversité de ces agents et à la manière dont leurs interactions permettaient qu’advienne la parole divine qu’est consacré ce travail. Dans une première partie, sont étudiés les agents qui participaient aux rites mantiques des sept sanctuaires oraculaires les mieux attestés du monde grec aux époques hellénistique et romaine : celui de Zeus à Dodone, d’Apollon à Didymes, Claros et Delphes, celui de Trophonios à Lébadée, d’Amphiaraos à Oropos et de Glykon à Abonoteichos. Chaque sanctuaire est l’objet d’un chapitre dans lequel sont considérés, un à un, tous les agents, humains ou non, qui prenaient part au rituel afin de reconstituer les rites d’interrogation du dieu dans leur spécificité. Dans un second temps, cette pratique est pensée de manière transversale comme une pratique institutionnelle qui mobilisait des acteurs distincts à trois niveaux différents : celui de la cérémonie, du rituel et de l’échange verbal. / Divination in ancient Greece is a well-known phenomenon, often associated with the emblematic character of the delphic Pythia. Inspired by Apollo, this prophetess delivered her oracles by answering the questions asked to her, and in many ancient texts the oracular consultations are summarized in the form of two complementary statements: "a man asked" and "The god has answered". However, the practices that took place in the oracular sanctuaries can’t be reduced to a tête-à-tête. Far from being limited to an inspired agent, the priestly staff of the oracular sanctuaries was numerous and took part in complex rites to enable the world of men to be put in communication with the gods. This work studies the diversity of these agents and the way in which their interactions allowed the divine word to come out. In the first part, we study the agents who participated in the rites of the seven oracular sanctuaries best attested in the Greek world in the Hellenistic and Roman times: the shrine of Zeus in Dodona, Apollo in Didyma, Claros and Delphi, Trophonios in Lebadeia, Amphiaraos in Oropos and Glykon in Abonoteichos. Each sanctuary is the subject of a chapter in which all the agents, human or not, who took part in the ritual are taken into consideration, in order to reconstitute the rites of questioning the god in their specificity. In a second part, this practice is thought more broadly as an institutional process who associated distinct actors at three different levels: the ceremony, the rite and the verbal exchange.

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