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Origines cognitives, cérébrales et génétiques des troubles de l'acquisition du langage

Ramus, Franck 27 April 2006 (has links) (PDF)
Le thème général qui m'intéresse et qui unifie les différentes branches de mes recherches passées et présentes est celui du développement cérébral et cognitif. Au sein de ce thème je m'intéresse plus particulièrement à l'acquisition du langage, avec une approche résolument pluridisciplinaire. Les questions qui se situent au cœur de ma recherche sont: Quels sont les mécanismes<br />cognitifs qui permettent l'acquisition du langage par l'enfant? Comment ces mécanismes se développent-ils dans le cerveau du nourrisson? Comment le génome humain peut-il construire un cerveau qui a le potentiel de développer de tels mécanismes? J'utilise plusieurs approches convergentes pour tenter de répondre<br />à ces questions. L'une consiste à étudier les capacités<br />perceptives précoces qui constituent le socle des premières acquisitions linguistiques du nourrisson, leurs bases cérébrales, et leurs origines évolutives. Une autre approche est celle de la pathologie. Ma recherche d'un modèle neuropsychologique de l'acquisition du langage m'a naturellement con\-duit à l'étude de la dyslexie développementale, qui est aujourd'hui mon principal<br />sujet de recherche. Après avoir mené des études expérimentales systématiques des différentes théories de la dyslexie, mes travaux se poursuivent dans deux directions. L'une consiste à explorer en grand détail le déficit phonologique à la base de la plupart des cas de dyslexie, en utilisant les méthodes de la psycholinguistique, dans le but de comprendre dans quelle mesure les mécanismes d'acquisition du langage se développent de manière déviante chez l'enfant dyslexique. L'autre se tourne résolument vers la biologie dans le but de comprendre les origines cérébrales<br />et génétiques du déficit phonologique. En me basant sur les données neurobiologiques disponibles, j'ai proposé un modèle permettant de comprendre l'étiologie et la diversité des symptômes cognitifs associés à la dyslexie et plus généralement à d'autres troubles neuro-développementaux. L'un de mes objectifs est de<br />tester ce modèle par des études d'imagerie cérébrale et de génétique des troubles de l'acquisition du langage (dyslexie et dysphasie). Au-delà de cette approche par la pathologie, la perspective à long terme est d'éclairer les processus biologiques impliqués dans le développement des systèmes neuronaux qui contribuent à certains mécanismes d'acquisition du langage.
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Étude de l'attention spatiale en condition d'interférence émotionnelle chez les enfants avec un trouble autistique

Rondeau, Émélie 10 1900 (has links)
Le déficit social, incluant la perturbation du traitement du regard et des émotions, est au cœur de l’autisme. Des études ont montré que les visages de peur provoquent une orientation rapide et involontaire de l’attention spatiale vers leur emplacement chez les individus à développement typique. De plus, ceux-ci détectent plus rapidement et plus efficacement les visages avec un regard direct (vs regard dévié). La présente étude vise à explorer l’effet de l’émotion de peur et de la direction du regard (direct vs dévié) sur l’attention spatiale chez les enfants autistes à l’aide d’une tâche d’attention spatiale implicite. Six enfants avec un trouble autistique (TA) ont participé à cette étude. Les participants doivent détecter l’apparition d’une cible à gauche ou à droite d’un écran. L’apparition de la cible est précédée d’une amorce (paire de visages peur/neutre avec regard direct/dévié). La cible peut être présentée soit dans le même champ visuel que l’amorce émotionnellement chargée (condition valide), soit dans le champ visuel opposé (condition invalide). Nos résultats montrent que les amorces avec un visage de peur (vs les amorces avec un visage neutre) provoquent un effet d’interférence au niveau comportemental et divergent l’attention de leur emplacement chez les enfants avec un TA. / Autism is characterized by a social deficit, including difficulties in using and responding to facial expressions and gaze. Previous studies showed that fearful faces elicit a rapid involuntary orienting of spatial attention towards their location in typically developing (TD) individuals. In addition, target faces with direct gaze are detected faster and more efficiently than those with averted gaze in TD individuals. The aim of the current study is to explore the effect of fear and gaze direction (direct vs averted) on spatial attention in children with autistic disorder (AD). Six children with AD performed a covert spatial orienting task. Each trial consisted of a pair of faces (fearful/neutral with direct/averted gaze) briefly presented followed by a target presented at the location of one of the faces. Participants had to judge the location of the target (right or left visual field). The target unpredictably appeared on the side of the emotional face (fear, direct) (valid condition) or on the opposite side (neutral, averted) (invalid condition). Our results show that fearful faces have an interferent effect on the performance of AD children and divert attention from their location.
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Mesures du périmètre crânien dans les troubles envahissants du développement : une étude comparative entre adultes

Nguyen, A. K. Danny 02 1900 (has links)
Un nombre significatif d’enfants autistes ont une macrocéphalie. Malgré plusieurs études du périmètre crânien en autisme, peu d’études ont été faites sur des adultes. Aussi, les références actuelles en périmètre crânien (PC) adulte datent d’environ 20 ans. Les objectifs de cette étude étaient de construire une échelle de référence du PC adulte, et de comparer les taux de macrocéphalie entre un groupe d’adultes autistes et un groupe d’adultes neurotypiques. Dans cette étude, 221 sujets masculins adultes étaient recrutés de différents milieux afin de déterminer le meilleur modèle prédictif du PC et de construire l’échelle de référence. La hauteur et le poids étaient mesurés pour chaque participant afin de déterminer leur influence sur les dimensions crâniennes. Pour la partie comparative, 30 autistes et 36 sujets neurotypiques, tous adultes, étaient recrutés à partir de la base de données du laboratoire de recherche. Pour l’échelle de référence, les résultats démontraient des corrélations positives entre le PC avec la hauteur et le poids. Après analyse, la corrélation conjointe de la hauteur et du poids sur le PC a été déterminée comme étant le modèle qui offre les résultats les plus significatifs dans la prédiction du PC. Pour la partie comparative, les taux de macrocéphalie atteignaient 10,00% chez les autistes contre 2,56% chez les neurotypiques selon la formule de régression linéaire obtenue du modèle. Cependant le test d’exactitude de Fisher n’a révélé aucune différence significative entre les 2 groupes. Mes résultats suggèrent qu’il est nécessaire de considérer la hauteur et le poids en construisant une référence du PC et que, même en utilisant la nouvelle référence, les taux de macrocéphalie demeurent plus élevés chez les autistes adultes que chez les adultes neurotypiques en dépit de l’absence de différences significatives. / A significant proportion of autistic children have macrocephaly. Despite numerous head circumference studies in autism, few studies in adults exist. Also, current adult head circumference (HC) references are around 20 years old. The purposes of this study were to construct an adult head measurement reference chart, and to compare macrocephaly rates between a group of autistic adults and a group of typically developing adults. In this study, 221 male adults were recruited from various settings in order to determine the best predictive model for HC and to construct the reference chart. Height and weight were measured for each participant in order to evaluate their influence on head dimensions. For the comparison part, 30 autistic and 36 typically developing adult subjects were recruited from within the research lab’s database. For the reference chart, results showed positive correlations between HC, and both height and weight. After analysis, the combined influence of both height and weight on HC size has was determined to be the model showing most significant results in predicting HC. For the comparison part, macrocephaly rates reached 10.00% in the autistic group against 2.56% in the control group according to the linear regression formula obtained from the model. However, the Fisher’s exact test revealed no significant difference in macrocephaly rates between both groups. My results suggest the necessity of considering both height and weight when constructing a head circumference reference chart and that, even using a new reference, macrocephaly rates remain higher than normal in autistic adults although not significantly different enough from the typically developing adults.
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Bases cérébrales de la perception auditive simple et complexe dans l’autisme

Samson, Fabienne 11 1900 (has links)
La perception est décrite comme l’ensemble des processus permettant au cerveau de recueillir et de traiter l’information sensorielle. Un traitement perceptif atypique se retrouve souvent associé au phénotype autistique habituellement décrit en termes de déficits des habilités sociales et de communication ainsi que par des comportements stéréotypés et intérêts restreints. Les particularités perceptives des autistes se manifestent à différents niveaux de traitement de l’information; les autistes obtiennent des performances supérieures à celles des non autistes pour discriminer des stimuli simples, comme des sons purs, ou encore pour des tâches de plus haut niveau comme la détection de formes enchevêtrées dans une figure complexe. Spécifiquement pour le traitement perceptif de bas niveau, on rapporte une dissociation de performance en vision. En effet, les autistes obtiennent des performances supérieures pour discriminer les stimuli définis par la luminance et inférieures pour les stimuli définis par la texture en comparaison à des non autistes. Ce pattern dichotomique a mené à l’élaboration d’une hypothèse suggérant que l’étendue (ou complexité) du réseau de régions corticales impliquées dans le traitement des stimuli pourrait sous-tendre ces différences comportementales. En effet, les autistes obtiennent des performances supérieures pour traiter les stimuli visuels entièrement décodés au niveau d’une seule région corticale (simples) et inférieures pour les stimuli dont l’analyse requiert l’implication de plusieurs régions corticales (complexes). Un traitement perceptif atypique représente une caractéristique générale associée au phénotype autistique, avec de particularités rapportées tant dans la modalité visuelle qu’auditive. Étant donné les parallèles entre ces deux modalités sensorielles, cette thèse vise à vérifier si l’hypothèse proposée pour expliquer certaines particularités du traitement de l’information visuelle peut possiblement aussi caractériser le traitement de l’information auditive dans l’autisme. Le premier article (Chapitre 2) expose le niveau de performance des autistes, parfois supérieur, parfois inférieur à celui des non autistes lors du traitement de l’information auditive et suggère que la complexité du matériel auditif à traiter pourrait être en lien avec certaines des différences observées. Le deuxième article (Chapitre 3) présente une méta-analyse quantitative investiguant la représentation au niveau cortical de la complexité acoustique chez les non autistes. Ce travail confirme l’organisation fonctionnelle hiérarchique du cortex auditif et permet d’identifier, comme en vision, des stimuli auditifs pouvant être définis comme simples et complexes selon l’étendue du réseau de régions corticales requises pour les traiter. Le troisième article (Chapitre 4) vérifie l’extension des prédictions de l’hypothèse proposée en vision au traitement de l’information auditive. Spécifiquement, ce projet compare les activations cérébrales sous-tendant le traitement des sons simples et complexes chez des autistes et des non autistes. Tel qu’attendu, les autistes montrent un patron d’activité atypique en réponse aux stimuli complexes, c’est-à-dire ceux dont le traitement nécessitent l’implication de plusieurs régions corticales. En bref, l’ensemble des résultats suggèrent que les prédictions de l’hypothèse formulée en vision peuvent aussi s’appliquer en audition et possiblement expliquer certaines particularités du traitement de l’information auditive dans l’autisme. Ce travail met en lumière des différences fondamentales du traitement perceptif contribuant à une meilleure compréhension des mécanismes d’acquisition de l’information dans cette population. / Perception involves the processes allowing the brain to extract and understand sensory information. Atypical perceptual processing has been associated with the autistic phenotype usually described in terms of impairments in social and communication abilities, as well as restricted interests and repetitive behaviours. Perceptual atypicalities are reported across a range of tasks. For instance, superior performance in autistics compared to non autistics is observed for pure tone discrimination as well as for complex figure disembodying tasks. One particular study reported atypical low-level visual processing in autism. In this experiment, autistics displayed enhanced performance for identifying the orientation of luminance-defined gratings and inferior performance for texture-defined gratings in comparison to non autistics. This dichotomous pattern led to the formulation of a hypothesis suggesting an inverse relation between the level of performance and the extent (or complexity) of the cortical network required for processing the stimuli. Specifically, autistics would perform better than non autistics during processing visual stimuli involving one cortical region (luminance-defined or simple stimuli), while they would show decreased performance for processing stimuli involving a network of cortical region (texture-defined or complex stimuli). Atypical perceptual processing is described as a general feature associated with the autistic phenotype and is reported for both the visual and the auditory modalities. Considering the existing parallels between the two sensory modalities, the principal purpose of the presented doctoral dissertation it to verify whether the hypothesis proposed to explain atypical visual processing in autism could also apply to audition. The first article (Chapter 2) is an exhaustive literature review of studies on autistics’ auditory processing abilities. Taken together, the results suggest that the level of performance of autistics on auditory tasks could be related to the acoustic complexity of the stimuli. The second article (Chapter 3) uses quantitative meta-analysis to investigate how auditory complexity is represented at the cortical level in non autistics. This study confirms the hierarchical functional organization of the auditory cortex and allows defining simple and complex auditory stimuli based on the extent of the cortical network involved in their processing, as it was done in vision. The third article (Chapter 4) verifies if the predictions of the hypothesis proposed in vision could also apply in audition. Specifically, this study examines the cortical auditory response to simple and complex sounds in autistics and non autistics. As expected, autistics display atypical cortical activity in response to complex auditory material that is stimuli involving a network of multiple cortical regions to be processed. In sum, the studies in this dissertation indicate that the predictions of the hypothesis proposed in vision could extend to audition and possibly explain some of the atypical behaviours related to auditory processing in autism. This thesis demonstrates fundamentally different auditory cortical processing in autistics that could help define a general model of perceptual differences in autism which could represent a key factor in the understanding of information acquisition.
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Étude biochimique et génétique des anomalies de la voie sérotonine-mélatonine comme facteurs de vulnérabilité à lʼautisme

Pagan, Cécile 08 October 2012 (has links) (PDF)
Les troubles du spectre autistique (TSA) sont définis par l'association de troubles des interactions sociales, de troubles du langage et de comportements stéréotypés et intérêts restreints. Cette entité recouvre en réalité des situations cliniques très hétérogènes, tant par le spectre de sévérité des symptômes que par la variété des comorbidités et signes associés. Si l'étiologie génétique semble prépondérante, les mécanismes moléculaires impliqués semblent complexes et hétérogènes, et les associations génotype-phénotype inconstantes. Une stratégie possible pour décomposer cette hétérogénéité clinique et génétique consiste à s'appuyer sur des endophénotypes, ou phénotypes intermédiaires, pour définir des catégories plus homogènes sur le plan physiopathologique. Parmi les nombreux endophénotypes biologiques décrits dans les TSA, l'augmentation de la sérotonine sanguine est l'un des mieux documentés, mais les mécanismes en sont encore inconnus. Des déficits en mélatonine (qui est un dérivé de la sérotonine) ont également été rapportés par plusieurs études. L'objectif de cette thèse était de caractériser les anomalies de la voie sérotonine-mélatonine dans les TSA, et d'en étudier les mécanismes et les corrélats cliniques. L'exploration exhaustive de la voie sérotonine-mélatonine à partir de prélèvements sanguins dans une grande cohorte de plus de 200 patients avec TSA et leurs apparentés a permis d'estimer la prévalence de l'hypersérotoninémie dans les TSA à 45%, et celle du déficit en mélatonine à environ 60%. Cette étude a mis en évidence des anomalies du catabolisme de la sérotonine ainsi que des anomalies de la synthèse de la mélatonine, et a ainsi permis de proposer des mécanismes biochimiques à ces deux endophénotypes. Les anomalies de synthèse de la mélatonine, qui pourraient s'accompagner d'une augmentation de la N-acétylsérotonine, ont été confirmées sur des échantillons de glandes pinéales et de tractus gastro-intestinal (sources majeures de mélatonine et de sérotonine de l'organisme) issus de patients avec TSA. Les gènes impliqués dans la synthèse de la mélatonine (gènes codant pour les enzymes AANAT et ASMT) ont été étudiés dans les TSA, ainsi que dans des pathologies neurodéveloppementales connexes. Les anomalies de la synthèse de mélatonine pourraient être associées aux troubles du sommeil, fréquents chez les patients avec TSA
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Le traitement social de l'autisme : étude sociologique du diagnostic médical

Borelle, Celine 27 June 2013 (has links) (PDF)
La notion de " traitement social " permet de considérer que l'autisme présente une certaine forme de réalité avant de faire l'objet d'un certain nombre de savoirs et de pratiques. La notion de traitement social a été privilégiée par rapport à la notion de " construction sociale " pour éviter l'idée que l'autisme acquiert une forme de réalité uniquement par le biais de sa construction sociale. Le choix de ce titre marque donc une volonté de déplacement par rapport au constructivisme. Toutes les catégories ont une origine sociale, dans la mesure où elles reposent sur un cadre socialement produit, mais les catégorisations sont sans cesse mises à l'épreuve de la matérialité du monde par le biais nos expériences. Le présupposé de cette thèse est que la réalité de l'autisme fait l'objet d'un constant processus collectif de réaffirmation et de révision. L'autisme est désigné comme un diagnostic médical car c'est l'autisme en tant qu'il fait l'objet d'une connaissance humaine, et parce qu'il devient de ce fait une réalité socialement produite, qui devient analysable par le sociologue. Cette thèse vise à saisir l'accomplissement pratique et continu de la catégorisation de l'autisme. Cette thèse s'appuie méthodologiquement sur une démarche ethnographique et théoriquement sur la sociologie pragmatique pour proposer une étude sociologique du diagnostic médical à partir du cas de l'autisme. La première partie traite du diagnostic médical comme catégorie et vise à montrer que cette catégorie est prise dans différents enjeux socio-politiques. Ces enjeux socio-politiques sont mis en évidence en distinguant quatre dimensions qui travaillent le diagnostic d'autisme : son institution, son institutionnalisation, sa politisation et sa controverse. Ces dimensions permettent de saisir les enjeux qui façonnement le diagnostic tels qu'ils se structurent dans le monde médical, mais également en dehors de ce monde. Cette partie montre comment la catégorie diagnostique est construite au croisement de plusieurs logiques qui circulent dans différents mondes, dans des rapports de pouvoir qui s'établissent entre des acteurs de différentes natures, dans une configuration susceptible d'évoluer au fil du temps. La deuxième partie traite du diagnostic comme processus de qualification. À partir de l'observation menée dans un centre de diagnostic spécialisé sur l'autisme, cette partie propose une sociologie de l'opération de qualification médicale. Dans cette perspective, le diagnostic est appréhendé comme une activité, un travail que l'on peut suivre pas à pas. Ce sont bien les pratiques en elles-mêmes, témoignant de la manière dont le diagnostic médical est produit en situation, qui sont étudiées. Après avoir inscrit la démarche dans une approche pragmatique de l'expertise médicale et proposé une grille d'analyse de l'opération de qualification, cette partie étudie l'enchaînement des différentes étapes de la démarche diagnostique pour penser le diagnostic comme un processus déterminé par la configuration et les supports de la qualification, et situé dans un contexte marqué par la pluralité des pratiques diagnostiques. La troisième partie traite des implications pratiques du diagnostic. Cette partie permet de faire sortir le diagnostic d'autisme du monde médical pour saisir ses implications non seulement dans d'autres contextes d'actions, dans le monde scolaire et le monde administratif, mais également sur la famille, à travers l'étude de la production domestique de soin. Cette partie propose également de saisir les implications du diagnostic sur le traitement de la subjectivité de l'enfant. Elle se termine sur le constat d'un phénomène de dualisation des parcours, en termes d'arrangements pratiques de soin et de quête diagnostique, qui peut être analysé selon différentes grilles de lecture n'appuyant pas la même forme de critique des inégalités sociales.
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Étude descriptive sur les crises de colère chez les enfants autistes d’âge préscolaire

Beauchamp-Châtel, Alexis 08 1900 (has links)
No description available.
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L'enfant autiste : déterminants physiologiques et environnementaux de sa condition physique / Autism : physiological and environmental determinants of physical fitness in children

Pace, Marion 24 November 2016 (has links)
L’autisme est un syndrome neuro-développemental caractérisé par des anomalies qualitatives des interactions sociales, de la communication et un répertoire restreint, répétitif et stéréotypé de comportements, d’activités et d’intérêts. Des anomalies motrices, cardio-respiratoires et autonomiques ont été décrites chez les enfants autistes et pourraient les limiter dans la réalisation d’un effort physique. Ce travail avait pour objectifs d’évaluer la condition physique d’enfants autistes comparés à des enfants témoins au regard de plusieurs déterminants physiologiques et environnementaux. Quarante garçons âgés de 8 à 13 ans ont participé à l’étude : 20 enfants témoins (TEM : 10,0±1,6 ans) et 20 enfants autistes (AUT : 10,7±1,3 ans ; QI>70). Une épreuve d’effort maximal sur tapis a permis de mesurer le débit de consommation maximale d’oxygène (VO2max). De plus, le système nerveux autonome a été évalué sur un test orthostatique par une analyse de variabilité de fréquence cardiaque et des enregistrements nocturnes. Enfin, les capacités motrices ont été déterminées à l’aide de trois batteries de tests moteurs complémentaires (EUROFIT, M-ABC et PANESS) ; et des mesures du sommeil et de l’activité physique ont été recueillies par actimétrie et questionnaires, et mises en lien avec la condition physique. A l’issue de l’épreuve d’effort maximal, les enfants autistes ont des valeurs de VO2pic inférieures ainsi qu’une vitesse maximale et une durée d’effort plus courte. Les évaluations du système nerveux autonome montrent une variabilité de fréquence cardiaque supérieure chez les autistes, avec notamment un tonus parasympathique significativement élevé par rapport aux témoins. Les tests moteurs mettent en évidence des altérations motrices significatives chez les autistes en comparaison aux témoins sur l’ensemble des capacités motrices et plus particulièrement sur l’équilibre statique, l’équilibre dynamique et la force musculaire. Enfin, le niveau d’activité physique des autistes est inférieur alors que les indices du sommeil sont similaires entre les deux groupes. Ces résultats montrent que la condition physique des enfants autistes présente des spécificités qui pourraient les limiter dans la réalisation d’un exercice physique. Cependant dans notre étude, tous les enfants ont montré une aptitude à réaliser une épreuve d’effort maximal. Les enfants autistes seraient davantage limités dans le maintien de cet effort par les caractéristiques propres au handicap autistique (motivation, intérêts restreints…) qui entraîneraient une difficulté à s’engager dans une activité. Les barrières rencontrées par les enfants autistes doivent être levées pour adapter l’activité physique à leurs besoins et capacités et ainsi favoriser leur insertion. / Autism Spectrum Disorder is a neurodevelopmental disorder characterized by social and communication impairments, with abnormal repetitive and stereotypic behaviors. Cardio-respiratory, motor and autonomic disorders are found on autistic children and may limit them in a physical effort. This work has been done to evaluate the physical condition of children with autism compared to control children. Forty boys aged from 8 to 13 had participated in the study: 20 control children (CONT: 10.0±1.6 years) and 20 children with autism (AUT: 10.7±1.3 years; IQ> 70). A maximal effort on treadmill had measured the maximum oxygen consumption rate (VO2max). The autonomic nervous system had been assessed by heart rate variability on an orthostatic test and nocturnal recordings. Motor abilities had been determined by using three batteries of additional motor tests (EUROFIT, M-ABC and PANESS). Sleep and physical activity had been collected by actigraphy and questionnaires, and linked with physical fitness. After the maximal effort, the result of this test had shown that autistic children had lower VO2pic values and shorter exercise duration. Evaluations of the autonomic nervous system also showed greater heart rate variability in autism, including a parasympathetic tone significantly higher compared to controls. The motor tests showed significant impairments in autism compared to controls on all motor skills and especially on static balance, dynamic balance and muscle strength. Finally, children with autism had lower physical activity level than control while sleep indices are similar between the two groups. Then, these results show specificities in the physical fitness for autism children that might limit them in a physical exercise. However, in our study, all children had shown an ability to perform a maximal exercise test. Autistic children seemed to be more limited to maintain this effort by the autistic features (motivation, restricted interests ...) that would lead to limit physical engagement. By this test, we may advance that children with autism may have barriers which must be lifted to adapt physical activity to their needs and abilities and then promote their integration.
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Etude physiopathologique en électrophysiologie et en IRM fonctionnelle des processus de perception automatique du changement visuel dans l'autisme / Visual automatic change perception in autism : an electrophysiological and fMRI study

Clery, Helen 14 December 2012 (has links)
L’intolérance au changement est fréquemment observée dans l'autisme et s'exprime dans toutes les modalités sensorielles. L’objectif de ce travail était d’étudier la perception automatique du changement visuel chez des enfants et adultes avec autisme via un paradigme oddball passif. En utilisant l’électrophysiologie, des réponses atypiques aux changements visuels mêmes mineurs, ont été mises en évidence dans l’autisme, quel que soit l'âge, suggérant une hyperdistractibilité des patients. De plus, l’utilisation de l’IRMf a permis de révéler, lors de la présentation d’un changement visuel, une hyperactivation du cortex sensoriel associée à une hyperactivation du cortex cingulaire antérieur, d’autant plus élevée que les patients avaient des traits autistiques marqués. Cette étude suggère donc qu’une hyper-réactivité sensorielle associée à des troubles de l’attention visuelle sélective contribueraient aux troubles de perception du changement et aux difficultés d'adaptation dans l’autisme. / Resistance to change is often reported in autism spectrum disorders (ASD) and may occur in all sensory modalities. The aim of the present work was to investigate automatic visual change detection in children and adults with ASD using a passive oddball paradigm. Whatever the age, electrophysiological results showed atypical responses to, even minor, changes, suggesting an hyper distractibility in the patients. Besides, fMRI results revealed hyperactivation of the sensory cortex associated with hyperactivation of the anterior cingulate cortex in adults with ASD, the latest being correlated with the degree of autistics symptoms. These studies thus suggest that a sensory hyper-reactivity associated with visual selective attention deficits might contribute to atypical change perception and adaptation in ASD.
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Etude du traitement cérébral d'un contexte visuel prédictif dans l'autisme / Study of the brain mechanisms involved in visual predicitive context processing in autism

Thillay, Alix 08 December 2015 (has links)
Des réactions inhabituelles et disproportionnées face aux changements survenant de manière imprévisible dans l’environnement sont observées dans l’autisme. L’objectif de ce travail est de caractériser chez des adolescents et des jeunes adultes avec autisme les mécanismes neurophysiologiques impliqués dans le traitement d’un contexte visuel prédictif à partir de l’analyse des potentiels évoqués et des oscillations cérébrales. L’étude de la maturation au cours de l’adolescence chez le sujet au développement typique montre que les mécanismes de prédiction sont matures dès l’âge de 12 ans. Les personnes avec autisme parviennent à extraire l’information pertinente dans un contexte simple, certain et explicite, et à l’utiliser pour se préparer à la survenue d’un événement afin d’y avoir une réponse adaptée. Ces résultats suggèrent que les mécanismes de traitement d’un contexte visuel prédictif dans un contexte certain sont préservés dans l’autisme. Toutefois, les personnes avec autisme sur-anticipent les stimulations imprévisibles, en accord avec leur impression de surcharge sensorielle. Elles présentent également des difficultés pour moduler de manière flexible les activités corticales en fonction du niveau d’incertitude du contexte, en accord avec le défaut d’adaptation à un monde en perpétuel changement. Ce travail suggère qu’un dysfonctionnement des mécanismes de prédiction dans un contexte incertain pourrait fournir un cadre théorique permettant de mieux comprendre les particularités rencontrées dans l'autisme. / Individuals with autism react in an unusual and disproportionate way if unpredictable changes occur in their environment. The aim of the present work is to investigate brain mechanisms involved in visual predictive context processing in adolescents and adults with autism using analysis of event-related potentials and brain oscillations. The developmental study shows that mechanisms of prediction are mature by the age of 12 in typically developing adolescents. Individuals with autism are able to extract relevant information from the stimulus train in a simple, certain and explicit context, to use it in order to anticipate the occurrence of an event and to have an appropriate response, suggesting preserved extraction and use of predictive information during a certain context. However, individuals with autism over-anticipate stimuli during an uncertain context, consistent with the sense of being overwhelmed by incoming information, and also cannot flexibly modulate cortical activity according to changing levels of uncertainty, in agreement with atypical adaptation in an ever-changing world. This work suggests that a dysfunction of predictive processing in an uncertain context might provide a theoretical framework to better understand the symptoms encountered in autism.

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