• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 87
  • 25
  • 16
  • 1
  • Tagged with
  • 181
  • 70
  • 47
  • 41
  • 32
  • 29
  • 29
  • 28
  • 25
  • 23
  • 22
  • 22
  • 21
  • 21
  • 21
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
51

Noms et déplacements : étude de l’espace-temps dans les romans autochtones, canadiens et québécois du XXIe siècle

Lak, Zishad 23 June 2020 (has links)
Le colonialisme européen depuis des siècles passe par l’établissement d’une temporalité dominante et hégémonique. Cette temporalité, selon cette doctrine, est la seule qui dote le sujet d’une subjectivité et de la possibilité de s’auto-définir. Les sujets marginaux adhèrent ainsi à un temps marginal qui se situe derrière le temps linéaire du progrès et de la domination. Ce temps, comme le montrent les études postcoloniales, se reproduit et s’affirme dans les récits coloniaux. Depuis les mouvements anticolonialistes du XXe siècle, et face à cette impasse temporelle, l’attention est tournée vers les études spatiales qui tiennent compte des multitudes. Or une étude chronotopique, comme la théorisent Mikhail Bakhtine et Mark Rifkin, nous aide à décentrer et à déloger le temps linéaire et hégémonique et à repérer les trajectoires temporelles qui déterminent la conception de l’espace et l’interaction entre les espaces-temps multiples dans un contexte particulier. Ce contexte, dans le cadre de cette étude, est le colonialisme de peuplement. Cette étude explore l’excès du récit national dans les romans écrits au Canada. Elle tâche de repérer les spatiotemporalités dominantes dans des romans allochtones du XXIe siècle qui dissimulent la colonisation et l’occupation du territoire, légitiment la souveraineté absolue de l’État settler et omettent les compétences des peuples autochtones sur les territoires. Cet effacement passe tout d’abord par la tension ou la conciliation entre l’histoire nationale et la mémoire familiale. Celles-ci interagissent selon l’espace dominant du récit à partir duquel nous avons structuré cette étude. Nous analysons ainsi des romans de la réserve, des romans ruraux, des romans urbains et des romans suburbains dans les quatre chapitres consacrés à l’analyse des œuvres. Chacun de ces espaces met en relief un rapport particulier entre l’histoire et la mémoire. Le premier chapitre, consacré aux récits autochtones de la réserve et à l’espace-temps de la résurgence, souligne l’importance du territoire et de la mémoire ancestrale dans le trajet futur de la communauté et insiste sur la permanence autochtone face aux tentatives d’élimination orchestrées par l’État. Cette permanence trouble les récits ruraux qui, par l’intermédiaire de la famille nucléaire, de la lignée et de l’histoire familiale, réaffirment le récit national et la doctrine de la découverte. Ces récits tracent la genèse de la nation en fonction de l’arrivée des ancêtres européen.ne.s des personnages sur une terre inhabitée. Le moment d’arrivée ne marque pas pour les personnages racialisés des romans urbains le début de l’histoire de la nation. L’histoire familiale de ceux-ci situe plutôt le Canada dans un réseau mondial et dans une histoire coloniale qui remet en question la bienveillance de l’État multiculturel. La prévalence de l’espace contemporain de la ville et la dominance du passé extranational dans les romans urbains risquent toutefois d’éclipser l’histoire coloniale de l’espace canadien et la colonisation sur lesquelles est fondée la ville. Finalement, les romans suburbains soulignent l’importance du sujet individuel et son adhésion temporelle à la nation pour renforcer et reproduire l’idéologie nationale. Ils mettent en scène une citoyenneté privée qui réalise les valeurs et les idéaux de la nation par une série de décisions et de gestes individuels et par la reproduction de l’oubli, qui est garant de la continuité de l’État settler. Les romans suburbains de notre étude tracent le processus de suburbanisation depuis ses premières phases pour en arriver à une contemporanéité extrême qui évacue toute histoire du territoire, mais qui évacue aussi de celui-ci toute vision de l’avenir. La progression des chapitres qui portent sur les romans allochtones relève ainsi d’un mouvement temporel. Elle part de l’espace rural, de l’atomisation et de la reproduction du temps hégémonique par la famille nucléaire pour s’achever dans les romans suburbains où la nation s’incarne dans les gestes immédiats, privés et quotidiens des individus. Cette individualisation relève toutefois, de plus en plus, de l’impossibilité d’une vision singulière de l’avenir. À l’encontre de l’individualisation et de l’atomisation progressive des romans allochtones, les récits autochtones affirment une socialité souveraine et politique en renouvelant le contact avec le territoire et les ancêtres. Ainsi, une analyse spatiotemporelle des œuvres écrites au Canada met en relief les différents processus de formation du sujet-citoyen. Les théories queer qui examinent les sociospatialités et les intimités non hégémoniques, ainsi que les études culturelles abordant l’émergence de la citoyenneté privée dans la phase tardive du capitalisme nous aident à analyser les enjeux spatiotemporels de la subjectivité. Cet engagement théorique vient décentrer et déloger le temps hégémonique de la nation tout en remettant en cause les processus de formation du sujet. Il offre, suivant la vision de Bakhtine, une approche analytique pour étudier le temps, l’espace et l’idéologie dominante dans les récits littéraires dans le contexte du colonialisme de peuplement.
52

Demythologising the native : exploding the noble savage in the novels of Achebe, Ngugi, and Armah

Finn, Shaun January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
53

Les habits neufs du colonialisme : aménagement urbain des communautés autochtones et persistance des politiques coloniales : le cas de Wendake

Desjardins-Dutil, Guillaume 07 1900 (has links)
Cette recherche vise à offrir un portrait de la pratique de l’aménagement urbain d’une communauté autochtone, Wendake, selon un cadre d’analyse tenant compte du contexte colonial dans lequel elle a évolué et évolue toujours. L’imposition de la juridiction de la Couronne fédérale sur les terres indiennes et les politiques subséquentes de la Loi sur les Indiens font partie d’un cadre politique colonialiste de peuplement qui est toujours bien en place, tel que démontré par le pouvoir limité de gestion sur la planification urbaine de leurs communautés qu’exercent les conseils de bande en vertu de la Loi sur les Indiens, ainsi que par les règles du ministère des Affaires autochtones et du Développement du Nord du Canada, qui posent de sévères contraintes à toute volonté de développement ou d’amélioration. / This research describes specific urban planning practices in the aboriginal community of Wendake, while acknowledging the colonial context in which they were created and are still exercised. It argues that the imposition of Crown jurisdiction on Indian land and the subsequent Indian Act policies are part of a settler colonialist framework that is still largely at play, as demonstrated by the limited management power that band councils do have over their communities’ urban planning according to the Indian Act, and by the rules set out by the Canadian Ministry of Aboriginal Affairs and Northern Development, which pose severe constraints on any development or improvement measures.
54

L'explosion démographique des populations autochtones du Canada de 1986 à 2001

Guimond, Éric January 2009 (has links)
Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
55

L'explosion démographique des populations autochtones du Canada de 1986 à 2001

Guimond, Éric January 2009 (has links)
Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.
56

L’Association des Indiens du Québec (1965-1977) et le militantisme autochtone dans le Québec des années 1960-1970

Turcotte, Yanick 01 1900 (has links)
No description available.
57

La notion d'Indirect rule / Indirect rule

Rivron, Sarah 13 October 2014 (has links)
L'administration coloniale a pris de nombreuses formes au fil des siècles, et l'Indirect rule est l'une des plus représentatives de la colonisation britannique. A ce titre, il convient de s'intéresser aux causes et aux conséquences de ce système de gouvernement, ainsi qu'aux spécificités qui y sont liées en pratique. Cette analyse portera donc essentiellement sur sa mise en application au Nigeria, ainsi que sa diffusion dans l'empire colonial britannique d'Afrique. Afin d'approfondir cette étude, l'Indirect rule sera également abordé d'un point de vue plus théorique, notamment concernant l'évolution de sa perception par les historiens du droit. De même, sa spécificité sera questionnée, notamment en la comparant à d'autres systèmes de gouvernement coloniaux européens. / Colonial administration evolved a lot through centuries, and Indirect rule is one of the most representative of the British one. As such, it is interesting to look at the reasons and the issues of the particular system of government, as well as the particularities linked to Indirect rule in the facts. This analysis will be more specifically about how Indirect rule worked in Nigeria, as well as its diffusion through the British colonial empire in Africa. In order to complete the study, Indirect rule will also broached from a theoretical point of view, in particular regarding the evolution of how historians of law considered it. Moreover, its specificities will be observed, in particular by comparing indirect rule with other Europeans colonial governments.
58

Conception et mise à l'essai d'un programme de métaphonologie bilingue français-anicinapemowin : une étude exploratoire en milieu scolaire anicinape auprès d'élèves au premier cycle du primaire au Québec

Wiscutie-Crépeau, Nancy 25 May 2022 (has links)
Cette étude exploratoire menée au Québec dans une école située dans une communauté anicinape porte sur le développement des capacités métaphonologiques d'élèves anicinapek (n=9) scolarisés en français au premier cycle du primaire. Son principal objectif était de concevoir et de mettre à l'essai un programme de métaphonologie en français et en anicinapemowin fondé sur la typologie de Yopp (1988), en exploitant une littérature de jeunesse culturellement pertinente au vécu des élèves. D'une part, les sous-objectifs de la recherche étaient de 1) décrire les connaissances initiales des élèves dans les deux langues (conscience phonologique, décodage, compréhension en lecture); 2) documenter leurs représentations des langues et 3) documenter les changements potentiels quant à ces connaissances et représentations des langues à la suite du programme de métaphonologie. De l'autre, nous voulions 4) décrire les pratiques pédagogiques initiales des enseignants; 5) dresser un portrait de leurs représentations des langues et 6) documenter les changements potentiels quant à leurs pratiques pédagogiques et représentations des langues à la suite de nos interventions en classe. Pour décrire le développement des aspects examinés, nous avons convoqué un cadre théorique fondé sur les travaux traitant de l'apprentissage de la lecture en langue première et seconde et fait appel à différents instruments. Pour les élèves, nous avons retenu trois sous-épreuves standardisées (dont deux ont fait l'objet d'une adaptation dans leur version française avant d'être traduites en anicinapemowin) et utilisé un questionnaire sur les représentations des langues. Pour les enseignants, nous avons recouru au questionnaire et à l'entretien semi-dirigé. Nos activités en métaphonologie, conçues en fonction du contexte sociolinguistique de la recherche, ont ciblé des activités litéraciques propices à la création d'un environnement linguistique sécurisant, qui se sont tenues sur une période de 10 semaines. En concomitance avec ces interventions, la prise des données a été ponctuée par trois moments stratégiques, soit avant, pendant et après la mise à l'essai de notre dispositif d'enseignement. En vue de mieux appréhender ce développement, nous avons mis en relation les facteurs cognitivo-langagiers et socioaffectifs avec certains aspects de notre programme de métaphonologie. Pour compléter cette analyse, nous avons porté notre regard sur les pratiques des enseignants (les facteurs socioéducatifs), en mettant en relation leurs représentations des langues et leurs pratiques pédagogiques. Les résultats montrent que les élèves, davantage familiers avec des pratiques discursives orales, ont progressé sur le plan de leurs habiletés métaphonologiques dans les deux langues, cette progression étant plus rapide chez certains. De plus, la prise en compte de leur répertoire langagier a contribué à soutenir ce développement. Malgré la fragilité de leurs connaissances sur le plan du décodage, la compréhension en lecture des élèves s’édifie progressivement. Les interventions en classe ont également eu des bénéfices tangibles sur les représentations des langues de quelques élèves. Enfin, notre étude montre que les deux enseignants participants à notre recherche, qui ont recours à des pratiques pédagogiques centrées sur les attentes ministérielles, reconnaissent d'emblée la légitimité des langues des élèves dans leur enseignement. Si cette recherche n'a pas amené de changement marquant dans les pratiques enseignantes, elle a toutefois le mérite d'avoir suscité certaines prises de conscience qui ont eu une incidence sur leurs représentations des langues. Les conclusions invitent les acteurs de la scène éducative à cibler des actions afin de mieux soutenir la formation professionnelle initiale et continue des futurs enseignants et à reconsidérer la place des langues autochtones dans l'éducation des élèves des Premières Nations.
59

De l'enchevêtrement des frontières à la précarité identitaire : une étude de la représentation des lieux dans Ourse bleue de Virginia Pésémapéo Bordeleau et Kuessipan de Naomi Fontaine

Sioui, Cassandre January 2014 (has links)
L’étude de la représentation des lieux, du territoire, notamment dans les romans, occupe une place de plus en plus marquée au sein de la recherche universitaire, l’espace menant à une compréhension accrue de l’univers diégétique. La littérature des Premières Nations du Québec étant cependant peu analysée de ce point de vue, le présent mémoire vise à montrer la pertinence d’une étude de la représentation des lieux et du territoire dans les romans autochtones Ourse bleue de l’auteure crie Virginia Pésémapéo Bordeleau ainsi que Kuessipan de l’auteure innue Naomi Fontaine. Pour ce faire, le mémoire se sépare en trois parties. La première, dédiée aux diverses théories retenues, pose les assises de l’analyse textuelle à venir. Les notions de topos et de chôra d’Augustin Berque, de hauts-lieux de Mario Bédard, de figures spatiales de Christiane Lahaie et de Fernando Lambert, lesquelles servent à mieux cerner la nature du lieu, y sont détaillées. La seconde se penche sur l’œuvre de Pésémapéo Bordeleau en s’attardant successivement aux figures de la route, des communautés autochtones, des cours d’eau et de la forêt, du territoire cri. Ce chapitre met en lumière une prégnance d’éléments topographiques, de même qu’une quête identitaire de la protagoniste fortement ancrée dans le territoire de ses ancêtres. La dernière se consacre à l’analyse de l’œuvre de Fontaine et s’applique à décrire le même type de figures. Une chorésie se dessine, les personnages innus ayant été transformés au contact de l’harmonie sylvestre, laissant entrevoir le caractère essentiel de la forêt et des pratiques ancestrales qui y sont associées. Cette étude de la représentation des lieux diégétiques dans deux romans autochtones permet de cerner l’importance majeure qu’occupe le territoire au sein des récits, des pérégrinations des divers personnages, cris ou innus. De fait, cette figure spatiale éveille les sens par sa beauté prenante, convie à l’introspection, à la réflexion, fait ressurgir la culture et les traditions ancestrales. Plus important encore : elle conduit les divers personnages à se questionner quant à leur identité et favorise l’accomplissement de soi.
60

L’ontologie du non-humain en Amazonie selon les écrits de Philippe Descola et d’Eduardo Viveiros de Castro

Leroux-Chartré, Aude 08 1900 (has links)
Le non-humain et son ontologie sont définis dans ce mémoire en fonction des écrits de Philippe Descola et d’Eduardo Viveiros de Castro, deux figures-clés en anthropologie contemporaine sur l’Amazonie. L’animisme de Descola prête aux non-humains une intériorité humaine et les différencie par leur corps. Le perspectivisme de Viveiros de Castro, quant à lui, suppose que les points de vue différents créent des mondes et établissent ce qui est humain ou non. L’humain correspond au sujet cosmologique à la position pronominale de la première personne du singulier, ou « I », au sein d’une relation. De la sorte, un non-humain se perçoit comme un humain à cette position pronominale « I » et voit l’Autre à la position pronominale « it », position du non-humain. Dans ces deux ontologies, le non-humain est conçu comme une personne capable d’agir dans les mondes. La diversité des êtres inclus dans cette ontologie relationnelle est démontrée par des illustrations provenant de l’ethnographie achuar et araweté de ces deux auteurs. Puis, les relations de parenté, d’alliance et de prédation que les non-humains tissent entre eux et avec les humains exposent l’homologie des rapports non-humains avec les rapports humains. Finalement, l’analyse des méthodes de communication entre le non-humain et l’humain élucide comment la reconnaissance du non-humain dans une communication permet le traitement de ces êtres en tant qu’humains. Le non-humain ne serait donc pas un sujet permanent, mais temporaire le moment de l’interaction. / The non-human and its ontology are defined in this paper based on the writings of Philippe Descola and Eduardo Viveiros de Castro, two key figures in contemporary anthropology concerning the Amazon. Animism, according to Descola, grants a human interiority to non-humans and differentiates them by their bodies. Viveiros de Castro’s perspectivism, meanwhile, assumes that various points of view create different worlds and establish what is human and what is not. The human corresponds, then, to the cosmological reflexive pronoun "I" in a relationship. Thus, a non-human perceives itself as a human and sees the Other to the impersonal pronoun "it", the position of the non-human. In both ontologies, the non-human is conceived as a person capable of acting in the worlds. The diversity of beings included in this relational ontology is illustrated with the ethnography of these two authors regarding the Achuar and the Araweté. Also, relationships of kinship, alliance and predation weaved among the non-humans and with the humans exhibit a homology based on human relationships. Finally, the analysis of the various methods of communication between non-humans and humans elucidates how the recognition of non-humans in a communication addresses them as humans. The non-human is therefore not a permanent subject, but a temporary one during the interaction.

Page generated in 0.0556 seconds