• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 87
  • 25
  • 16
  • 1
  • Tagged with
  • 181
  • 70
  • 47
  • 41
  • 32
  • 29
  • 29
  • 28
  • 25
  • 23
  • 22
  • 22
  • 21
  • 21
  • 21
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
81

Poetry as a Theoretical Framework for Resurgence : Indigenous Knowledge in the Verse of Fontaine, Bordeleau and Bacon

Truemner-Caron, Simone-Hélène 08 1900 (has links)
Dans le sillage de l'héritage des pensionnats, les théoriciens critiques autochtones rejettent le modèle de réconciliation proposé par la commission de vérité et réconciliation du Canada parce qu'elle perpétue le programme colonial. L’alternative proposée par ces théoriciens est la résurgence, ou l'utilisation des paradigmes autochtones dans le développement de politique. La résurgence jaillit d’une célébration des cultures et des traditions autochtones. Cette thèse établit la présence de résurgence dans la poésie de trois poètes autochtones québécoises de trois générations: Joséphine Bacon, Virginia Pasamapéo Bordeleau et Natasha Kanapé Fontaine. Le premier chapitre est composé d'une analyse documentaire qui focalise sur deux éléments: 1) mon droit en tant que critique « non autochtone » à analyser la littérature autochtone, et 2) le rejet de la réconciliation et la promotion de la résurgence par les principaux théoriciens critiques autochtones au Canada. Le deuxième chapitre établit l'oralité comme un aspect clé de la résurgence, et sa présence dans la poésie des trois auteurs. Le troisième chapitre établit la présence de la terre et des histoires dans la poésie, comme preuve supplémentaire de la présence de résurgence. Employant l'analyse de la remédiation, de la décolonisation de langue, et de divers autres facteurs explorés tout au long de cette thèse, il est confirmé que Bacon, Bordeleau et Fontaine intègrent la résurgence dans leurs travaux, ce qui inspire les lecteurs de toutes cultures à prendre des mesures sur les questions environnementales et autochtones. / In the wake of the devastating residential school legacy, Indigenous critical theorists are rejecting the model of reconciliation proposed by the Truth and Reconciliation Commission because it perpetuates colonial agendas. Their alternative to reconciliation is resurgence, or the use of Indigenous schools of thought in policy development. Resurgence springs from a celebration of Indigenous cultures and traditions. This thesis establishes the presence of resurgence in the poetry of three Indigenous female québecois poets of three generations: Joséphine Bacon, Virginia Pasamapéo Bordeleau, and Natasha Kanapé Fontaine. The first chapter is comprised of a literature review focusing on two subjects: 1) my right as a non-Native critic to analyze Indigenous literature, and 2) the rejection of reconciliation in favour of resurgence by leading Indigenous critical theorists in Canada. The second chapter identifies orality as a key aspect of resurgence, and its presence in the poetry of the three authors. The third chapter maps the poets’ work in connection to land-based knowledge and stories, as further proof of the presence of resurgence. Through the analysis of remediation, decolonizing language and various other factors explored throughout this thesis, it is confirmed that Bacon, Bordeleau and Fontaine all incorporate resurgence into their work, thus inspiring readers of all cultures to take action on environmental and Indigenous issues.
82

Co-construire le tourisme autochtone par la recherche-action participative et les Technologies de l’Information et de la Communication : une nouvelle approche de la gestion des ressources et des territoires / Co- constructing aboriginal tourism through participatory-action research and Information and Communication Technologies : a new approach to managing resources and territoiries

Blangy-Martin, Sylvie 30 September 2010 (has links)
Les Peuples autochtones ont fait l’objet de nombreuses recherches dans le passé. Ils explorent aujourd’hui des nouvelles façons de reconquérir leur langue, leur culture, leur identité et sont en voie de se réapproprier les processus, concepts et outils de recherche. En vue de revisiter la recherche-action participative et de l’adapter au contexte autochtone, nous avons développé des collaborations de recherche avec 13 communautés du Nord Canada (Cri et Inuit) et du Nord Scandinavie (Saami) et organisé 20 ateliers utilisant les techniques de recherche collaborative et outils d’analyse développés par Chevalier et Buckles de l’université de Carleton. Cette approche et la boite à outil que nous avons produite se sont révélées utiles et opportunes. Nous avons pu traiter les préoccupations et les défis auxquels sont confrontés les communautés, développer des collaborations de recherche entre les Cris, les Inuit et les Saami, étudier les processus d’engagement social dans les projets touristiques et explorer de nouvelles méthodologies de recherche autochtone. Au même moment, pendant ces 3 années de bourse de recherche Marie Curie, nous avons exploré les possibilités de recherche collaborative en ligne via le Web 2.0 et les TIC. Nous avons mis en ligne les 200 initiatives de tourisme autochtone publiées dans le Guide « Destinations Indigènes » mise en relation leurs auteurs à travers un site de gestion de contenu SPIP (www.aboriginalecotourism.org) dans lequel nous avons intégré; des cartes Google™ qui permettent de géoréférencer lescommunautés; un questionnaire Internet qui traduit en données quantitatives les informations qualtitatives fournies par les initiatives; et un forum de discussion pour compléter les données produites. / Aboriginal communities have been over researched in the past. They are looking at new ways to regain and recapture their culture, language and identity and are in the procès of taking ownership of research processes, concepts and tools. In an attempt to revisit participatory-action research approach and adapt it to aboriginal contexts, we have developed research collaborations with 13 communities from Northern Canada (Cree and Inuit) and Northern Scandinavia (Saami) and organised 20 workshops using collaborative research techniques and tools developed by Chevalier and Buckles from Carleton University. This approach and the tool kit we produced prove to be useful and timely. We were able to address the concerms and challenges that the communities have to face, develop research collaborations between the Cree, the Inuit and the Saami, study community engagement processes in tourism projects and explore new aboriginal research metholodogies. At the same time and during this 3 year Marie Curie research fellowship, we have been exploring the possibilities of developing collaborative research on line via the web 2.0 and ITC. We uploaded 200 aboriginal tourism initiatives represented in the “Aboriginal Destinations” Guidebook, connected their authors in a Content Management System SPIP (www.aboriginal-ecotourism.org), incorporating a variety of integrated technologies: Google Maps™ to provide the geographic placement of the communities; a webbased survey to produce dynamic statistical data to translate the information provided in the narratives/articles into statistical data; discussion forums to add qualitative comments to the quantitative data.
83

À la convergence des savoirs : la transmission des connaissances entre des Atikamekw et des archéologues

Ly, Yvonne Thuy-Vy 04 1900 (has links)
Ce mémoire s’intéresse à la relation entre des archéologues et des Atikamekw de la communauté de Wemotaci, située en Haute-Mauricie. Cette relation est abordée sous l’angle de la transmission des savoirs. En effet, archéologues et Amérindiens possèdent des systèmes de connaissances distincts et c’est de la dynamique de rencontre entre ces deux corpus de savoirs dont il est ici question. Contrairement à ce que décrit généralement la littérature, les différences de conceptions à divers niveaux comme le rapport au passé, au territoire ou à l’objet n’empêchent pas une reconnaissance mutuelle des savoirs entre les archéologues et les Atikamekw. Chacun des groupes acquiert et intègre même les connaissances de l’autre selon ses préoccupations et ses besoins. Cette transmission des connaissances ne se limite pas à l’échange entre les archéologues et les Atikamekw, elle a également eu lieu entre les différentes générations amérindiennes. À travers une histoire où se conjuguent colonisation, éducation et sédentarisation, les savoirs des Atikamekw se trouvent au cœur du changement. C’est ainsi que la pratique archéologique peut devenir un moyen pour mettre en valeur des connaissances autochtones en permettant une rencontre intergénérationnelle sur un terrain de fouilles archéologiques. Enfin, dans un contexte où les nations autochtones désirent participer à tout ce qui concerne la protection de leur patrimoine culturel, l’archéologie peut également devenir un outil de réappropriation culturelle. / This thesis concerns the relation between archaeologists and the Atikamekw from the Wemotaci community, located in the Haute Mauricie region. This relation will be studied from the perspective of knowledge transmission. Archaeologists and Native Americans each possess a distinct knowledge and it is the dynamic nature of the encounter between these two knowledge systems that will be discussed here. Different viewpoints on many themes, such as the way the past, territory or the objet are perceived do not, however, impede a mutual recognition between the archaeologists and the Atikamekw. Indeed, each group gains and incorporates the knowledge of the other according to their preoccupations and needs. This transmission of knowledge is not limited to that between archaeologist and Atikamekw; it also occurs between the different Atikamekw generations. Within the history of colonization, education and settlement in sedentary communities, Atikamekw knowledge is changing. Thus, archaeology can become a way to promote Indigenous knowledge by favouring an intergenerational encounter on an archaeological field project. Finally, within a context where First Nations want to become more involved in their cultural heritage, archaeology can also be a means of cultural reappropration.
84

Entre politique et thérapeutique : usages du rituel de la tente à sudation dans le cadre de la revitalisation culturelle amérindienne au Québec

Desaulniers Turgeon, Sébastien 09 1900 (has links)
Depuis la fin des années 1980, le phénomène de revitalisation culturelle amérindienne observé à l’échelle continentale s’est enraciné au Québec. Ce phénomène panindien, qui se définit entre autres par un mouvement de guérison dit communautaire – c’est- à-dire qui s’organise à l’intérieur-même des communautés (par opposition à ce qui vient de l’extérieur) – est caractérisé par la prise en charge des problèmes sociaux rencontrés par les populations amérindiennes. Par l’analyse du rite de la tente à sudation, une pratique emblématique de la spiritualité panindienne et du mouvement de guérison, ce mémoire explore la dualité des stratégies de relation d’aide qui y sont déployées. Pour ce faire, l’expérience en milieu carcéral et en communauté d’aînés et d’intervenants autochtones a été prise à témoin. L’enquête de terrain révèle ainsi qu’en parallèle avec la fonction de mobilisation sociale et politique associée à la revitalisation culturelle amérindienne, on assiste à une instrumentation du rituel à des fins psychothérapeutiques. Tout en s’inscrivant dans la structure cosmologique commune à plusieurs traditions orales algonquiennes, cet usage particulier de la symbolique du rituel met à jour une vision plus clinique, plus individualisée et plus dépolitisée de la guérison autochtone habituellement revendiqué dans le discours panindien. / Since the end of the 1980’s, the Native cultural revitalization observed in North America has taken hold in Québec. This panindian phenomenon has defined itself through the aboriginal healing movement. In turn, this healing movement has been addressing the numerous social problems encountered by the Native populations both inside and outside of their communities. While connecting these events, this thesis explores, through the study of the sweat lodge ceremony, the duality of the counseling strategies deployed both in the panindian spirituality and the aboriginal healing movement. In this regard, the counseling experience of elders and professionals in prison and in the community reveals that besides the social and political functions usually associated with aboriginal healing, we can observe a psychotherapeutic instrumentation of the sweat lodge ritual. While capturing the cosmological structure of many Algonquian oral traditions, this particular use of the sweat lodge symbolism shows a more clinical, more individualized and more apolitical vision of aboriginal healing than the one that is usually described in the panindian discourse.
85

Native Spiritual Appropriation : Words of Power, Relations of Power - Creating Stories & Identities

Moller, Franzisca E. 12 1900 (has links)
L'appropriation culturelle possède une diffusion très large et est un phénomène essentiellement intemporel. L'appropriation culturelle est définie comme «the taking- from a culture that is not one’s own- of intellectual property, cultural expressions or artifacts, history and ways of knowledge» (Ziff et Rao 1997: 1). Cela comprend tous les aspects de la spiritualité, les objets sacrés, des valeurs, des histoires et des rites. L'appropriation est étroitement liée aux relations de pouvoir et à la politique. Avec la montée de la popularité du chamanisme et du néo-chamanisme dans la société occidentale, les peuples amérindiens de l'Amérique du Nord (ou d’Australie) expriment leurs inquiétudes et leur désapprobation en ce qui concerne l’appropriation de leurs cérémonies, rituels et croyances sacrées par les Occidentaux. Par le discours contre l'appropriation, les populations autochtones (re)gagnent et (re)créent une identité qui avait été négligée, supprimée et assimilée au cours de la colonisation. Cette création identitaire s’effectue par l'intermédiaire de l'écriture, dans les milieux universitaires, aussi non-académiques, et le partage des pratiques rituelles avec d'autres autochtones (pan amérindianisme). Les auteurs autochtones contestent le statu quo et désirent contribuer à faire avancer le débat concernant l'appropriation spirituelle, les relations de pouvoir et le néo-colonialisme. Les arguments et les opinions concernant l'appropriation spirituelle présentés ici traitent de génocide culturel, d’abus sexuels, de néo-colonialisme, de non-respect et d'inquiétude face aux dangers liés à une mauvaise utilisation des rituels et autres pratiques sacrées. Ce débat est lié au processus de guérison en contexte amérindien (Episkenew 2009). En participant à ce débat sur l'appropriation spirituelle, les peuples autochtones sont activement engagés dans la (re)définition de leur identité. C'est cet engagement actif qui permet à la guérison d’avoir lieu. Ce mémoire aborde quelques-uns des auteurs autochtones contemporains et examine leurs écrits. L'importance de l'histoire et du mot dans la création identitaire est explorée. L’analyse de certains textes portant sur la médecine, la sociologie, la religion et la culture de consommation rend explicite le lien entre identité et politique. / Cultural appropriation is a very wide spread and essentially timeless phenomenon. Cultural appropriation is defined as “the taking- from a culture that is not one’s own- of intellectual property, cultural expressions or artifacts, history and ways of knowledge” (Ziff and Rao 1997: 1). This includes all aspects of spirituality, sacred items, values, stories and rites. Appropriation is closely linked to power relations and politics. With the rise of popularity of shamanism and neo-shamanism in Western society, the Indigenous people of North America (and Australia) are voicing their concerns, disapproval and opinions with regards to Western people appropriating Native ceremonies, rituals and sacred beliefs. Through the discourse of countering appropriation the Indigenous, people are (re)gaining and (re)creating an identity which had been neglected, suppressed and assimilated during the course of colonization. It is through the medium of writing in the academic, as well as non-academic, and the sharing of practices with other Natives (Pan-Indianism) that an identity is created. Native authors are challenging the status quo and engage, contribute and advance the debate of spiritual appropriation, power relations and neo-colonialism. The arguments and opinions with regards to spiritual appropriation presented here range from cultural genocide, sexual abuse, neo-colonialism, and disrespect to concern of improper use that can be dangerous for the user/practitioner. By engaging in the debate Indigenous culture is engaging in the healing process (Episkenew 2009). By participating in the debate of spiritual appropriation the Indigenous people are actively engaging in (re)defining their identity. It is this active engagement that allows healing to take place. The thesis brings together some of the current, Native authors and examines their opinions. The importance of the story and the word as creating identities is explored. By using diverse literature, some texts focusing on medicine, sociology, religion and consumer culture the debate of spiritual appropriation and the link to identity and politics is made more explicit.
86

Territoires émergents de citoyenneté pour des jeunes des Premières Nations du Québec : contraintes et ouvertures de dialogues aux voix/es multiples

Guimont Marceau, Stéphane 06 1900 (has links)
Les territoires et les relations sociospatiales liés au vivre-ensemble entre Autochtones et non-Autochtones au Québec sont en transformation. Ces bouleversements prennent place dans de nouveaux lieux de rencontre où s’ancrent des expériences de subjectivation politique et de citoyenneté. Le Wapikoni mobile, un atelier de création audiovisuelle qui visite les communautés des Premières Nations du Québec pour offrir une formation aux jeunes de 15 à 30 ans, semble s’inscrire dans ces processus. Depuis 2004, le Wapikoni mobile dénombre 2400 participants, 500 courts-métrages réalisés et une soixantaine de prix remportés. Ces vidéos de jeunes des Premières Nations sont projetées dans différents évènements au Québec et à l’étranger ; des lieux où les réalisateurs sont parfois invités à prendre la parole. Cette recherche étudie les pratiques, les relations et les lieux liés à ces actes de parole en personne, afin de dégager les transformations sociopolitiques auxquelles ils participent. Elle montre que les parcours de ces personnes sont limités par les contextes politicoéconomiques locaux, nationaux et mondiaux, mais qu’ils permettent néanmoins l’appropriation de lieux et l’apparition de relations qui reterritorialisent les espaces de représentation(s) et de visibilité. Ces mutations sont provoquées par la mise en place de dialogues aux voix et aux voies multiples qui participent à la formation de territoires émergents de citoyenneté. / The territories and the socio-spatial relationships between Indigenous and non-Indigenous peoples in Québec are changing. Those changes take place in meeting sites connected to processes of becoming political and becoming citizens. The involvement of young Indigenous peoples with the Wapikoni mobile project is part of these processes. The Wapikoni mobile is an indigenous video training project that addresses the First Nations communities of Québec. Through this project, which offers workshops to people between the ages of 15 and 30, certain young people are taught to produce and direct films. In addition, some are invited to show their creations in public events and venues in Québec and abroad. Since 2004, the Wapikoni mobile has reached over 2400 participants, produced 500 videos and has won over sixty prizes. Through the concept of citizenship, this investigation has sought to examine the spaces of dialogue opened for and by indigenous youth of Québec through the Wapikoni mobile. The research attempted to understand the sites, practices and relationships developed through their speech acts, and to reveal the changes of which they are part. It shows that the trajectories of these young people are limited by political and economical contexts at multiple scales, but that nevertheless serves to appropriate sites and relations that reterritorialize spaces of representation(s) and visibility. Those modifications come, in part, from multi-vocal and multi-directional relationships of dialogue and by the creation of emergent territories of citizenship.
87

La "zone grise" de l'indianité : ambiguïtés et logiques identitaires chez les Métis de l'Abitibi

Tremblay, Fabien January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
88

Femmes autochtones et intersectionnalité : féminisme autochtone et le discours libéral des droits de la personne

Belleville-Chenard, Sarah-Maude 07 1900 (has links)
Les femmes autochtones vivent une discrimination intersectionnelle, en ce qu’elle provient d’au moins deux sources: le genre et la race (ou la culture), et qu’elle est plus complexe que la somme de ses sources. Par conséquent, les revendications des femmes autochtones se situent sur au moins deux plans: elles ont des revendications comme autochtones au sein de la population canadienne et comme femmes à l’intérieur de leurs communautés. Partant de la prémisse que l’État canadien doit reconnaître le droit à l’autodétermination des peuples autochtones et par le fait même le droit autochtone, nous nous interrogeons sur les moyens qui permettraient aux femmes autochtones d’exercer l’influence nécessaire pour faire reconnaître et accepter leurs revendications politiques et juridiques dans les processus décisionnels de leurs communautés. Féminisme et revendications autochtones sont-ils nécessairement antinomiques? Pour certaines auteures autochtones, une approche libérale fondée sur la « structure des droits » est incompatible avec les valeurs autochtones. Comment surmonter ces objections en apparence inébranlables? Le problème des femmes autochtones est-il simplement une affaire de « droits » non reconnus? N’est-ce pas plutôt un problème de rapports de pouvoir à l’extérieur, mais également à l’intérieur, des communautés? Nous tentons dans ce qui suit de démontrer qu’au-delà d’un cadre théorique basé sur les droits de la personne, une approche basée sur le principe démocratique permettrait aux femmes autochtones de faire valoir leurs revendications en tant que femmes et en tant qu’autochtones d’une manière plus efficace. En effet, la participation démocratique de tous les membres de la communauté permettrait de contourner les problèmes théoriques liés à une dichotomie entre droits individuels et collectifs, en mettant l’accent sur le processus décisionnel plutôt que sur la valeur des décisions en découlant. Dans cette perspective, féminisme et revendications autochtones peuvent s’allier avantageusement. / Indigenous women live an intersectional discrimination, in that it comes from at least two sources: gender and race (or culture), and is more complex than the sum of its sources. Therefore, the claims of indigenous women are on at least two fronts: as Aboriginals, they claim their right to self-determination, but they also claim their rights as women inside their own communities. Starting from the premise that the Canadian state must recognize the right of self-governement to indigenous peoples and thereby indigneous law, we question the ways in which indigenous women are to exercise influence to gain recognition and accept their political and legal claims in decision-making process of their communities. Are feminist and indigenous claims necessarily contradictory? For some indigenous authors, a liberal approach based on human rights is incompatible with indigenous values. How to overcome these apparently unshakable objections? Is the native women's problem simply a question of unrecognized rights? Is it not rather a problem of power relations outside, but also inside communities? In what follows, we try to show that beyond a theoretical framework based on human rights, the democratic principle-based approach would allow indigenous women to assert their claims as women and as an indigenous in a more efficient manner. Indeed, the democratic participation of all community members would bypass the theoretical problems related to a dichotomy between individual and collective rights, with an emphasis on decision-making rather than on the value of the resulting decisions. In this perspective, feminism and native claims can ally advantageously.
89

Migration interne et éducation : transrégionalisme et développement. Cas de la commune rurale de Lohariandava dans la région Atsinanana à Madagascar / Internal migration and education : transregionalism and development. Cases of rural municipality of Lohariandava in region Atsinanana at Madagascar

Rasoloarivony, Theis Lala Voahangimampionona 20 December 2017 (has links)
Dans le cadre de l’implantation de la compagnie d’eau et d’électricité Jirama, depuis 1978, plusieurs types de migration interne ont été pratiqués dans la commune rurale de Lohariandava, dans la région Atsinanana, sur le côte-est de Madagascar. Ces déplacements ont l’aspect transrégional du fait que ces migrants investissent sur deux ou sur plusieurs régions de la grande île pour les développer. Les résultats des enquêtes socioanthropologiques ont permis d’expliquer comment le transrégionalisme influe non seulement sur la vie économique mais aussi sur la vie éducative des enfants des migrants et des autochtones à Lohariandava. Les caractéristiques rurbaines de la zone d’études participent effectivement à la mise en place de toute sorte d’action de développement. La non-considération de la culture de chaque Acteur peut entraver à l’éradication des sentiments d’incompréhension et de la xénophobie. La théorie multirationnelle de Jean-Pierre Olivier De Sardan permettra de confronter et de considérer les différentes logiques de la présence de tous les Acteurs dans la zone migratoire, et elle propose des solutions pour aboutir à un seul but : le développement réel du pays. / As part of the implementation of the Jirama water and electricity company since 1978, several types of internal migration are practiced in the rural commune of Lohariandava in the Atsinanana region on the east coast of Madagascar. They have the transregional aspect of the fact that the migrants invest on two or more regions of the island’s hill to develop them. The results of the socio-anthropological surveys helped explain how transregionalism affects not only the economic life but also the educational life of the children of migrant and indigenous people in Lohariandava. The rurban characteristics of the study area participate in the implementation of all kids of development action. Each transmigrant is a development Actor. The non-consideration of the culture of each Actor can hamper the eradication of feelings of incomprehension and xenophobia. The multirational theory of Jean-Pierre Olivier De Sardan will make it possible to confront and consider the different logics of the presence of all Actors in the migratory zone and proposes solutions to achieve a single goal: the real development of the country.
90

La voix du territoire : représentations territoriales plurielles dans l’œuvre d’Eruoma Awashish.

Ruestchmann, Clara 06 1900 (has links)
No description available.

Page generated in 0.0707 seconds