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A la croisée des genres : masculin et féminin dans la littérature et l'iconographie féériques victoriennes et édouardiennes / Genre meeting gender : the masculine and the feminine in Victorian and Edwardian fairy literature and iconographyDoussot, Audrey 04 July 2011 (has links)
Le genre féerique opère sous le règne de Victoria, un retour triomphant sur le devant de la scène littéraire et en profite pour s’immiscer dans les arts visuels. Sous la plume, le crayon ou le pinceau d’auteurs et d’artistes aussi bien masculins que féminins, textes et images prennent alors pour prétexte la peinture d’un monde merveilleux pour se jouer des conventions sociales et culturelles et examiner les idéaux, les angoisses, et les contradictions de la société de l’époque. D’un côté, les textes, visant un public tantôt juvénile, tantôt adulte, ou les deux à la fois, prolongent la tradition ancestrale du conte tout en la remettant au goût du jour. De l’autre, l’image, qui se met à envahir le quotidien, se charge, à travers la peinture et l’illustration, de doter le genre féerique d’une iconographie spécifique. A la croisée des deux, la littérature illustrée connaît un développement sans précédent. De par sa nature hybride, l’inspiration qu’elle tire du contexte socio-culturel, et son association privilégiée au domaine du féminin, la littérature féerique illustrée est propice à une analyse des rapports entre texte et image tout autant que des rapports entre genre masculin et genre féminin. En effet, la sexualité, tabou par excellence, et la question du genre (au sens anglo-saxon de gender, réalité sexuelle et construction, historique, sociale et artistique, d’un univers masculin et d’un univers féminin, avec tout ce que cela suppose comme normes, conventions, clichés, représentations…) devient, à cette époque, une thématique incontournable. Et elle a d’autant plus de pertinence en lien avec le féerique que ce genre n’inspire pas que les artistes et les auteurs masculins et qu’en tant que genre mineur il est traditionnellement, et symboliquement, considéré comme féminin – un statut qu’il partage d’ailleurs avec l’illustration. A plus d’un titre donc, la création féerique se trouve au croisement d’idées, complémentaires ou conflictuelles (masculin et féminin, texte et image, peinture et illustration, art et artisanat, culture savante et culture populaire, âge adulte et enfance, conformisme et subversion, tradition et innovation …). Cette étude, centrée sur le concept d’« entre deux » se propose, par conséquent, d’examiner le domaine féerique en tant qu’espace de rencontre entre toutes ces idées en considérant des toiles, des textes et des livres illustrés d’inspiration féerique et de confronter deux genres, gender et genre féerique, afin de mieux percevoir les liens qui ont pu être les leurs à l’époque victorienne, puis édouardienne. / Under the reign of Victoria, the fairy genre, after many years of banishment, is back on the literary scene and introduced as a major source of inspiration for the visual arts. Artists and authors create texts and pictures that turn the depiction of a fantasy world disregarding current cultural and social norms into an opportunity for the exploration of the ideals, anxieties and contradictions of the time. Original texts written for the adult and juvenile readerships keep the age-old tradition of the fairy tale alive, renewing its themes and representations in accordance with the current British tastes. Simultaneously, paintings and illustrations, at a time when pictures take an increasingly prominent place in everyday life and culture, provide the fairy genre with a specific iconography. At the crossroads of text and picture, illustrated literature goes through an unprecedented phase of popularity marked by two periods of golden age, in the 1860s and the 1890s. With its hybrid form, its inspiration derived from the social context and its privileged association with the feminine, the nineteenth-century and early twentieth century illustrated fairy literature is a cultural form most appropriate for the analysis of text/image relationships as well as the gender notions of the feminine and the masculine. Sexuality – the greatest taboo of the period – and gender matters are indeed key-topics at that time and they are all the more relevant in the fairy genre since, not only does it inspire both male and female creators, but, being a minor genre, it is traditionally and symbolically considered to be feminine. And so is illustration, for the same reason. In many respects, Victorian and Edwardian fairy creation is then at the crossroads of a number of notions, both complementary and antagonistic : masculine/feminine, text/image, painting/illustration, art/craftsmanship, high culture/low culture, adulthood/childhood, conformism/subversion, tradition/innovation…. Structured around the idea of an ‘in-between’ status, the present study shall therefore examine the field of literary and pictorial fairy creation as a space in which all these ideas meet through the analysis of fairy paintings, texts and illustrated books. Gender and fairy genre shall be considered jointly as an attempt to define and explore their relationships during the Victorian and Edwardian eras.
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Les d'Espinose aux jardins : attentes, intégration et occupation d'un espace par les noblesses de province au Grand Siècle / D'Espinose and their gardens : space's expectation, integration, appropiation by provincial nobility during the Grand SiècleBourniche, Kevin 04 December 2018 (has links)
Le jardin constitue un angle d'approche des complexes habitables et des paysages, autant que de la société d'Ancien Régime. Durant le Grand Siècle, trois générations de la famille d'Espinose et de leurs alliés, qu'elles soient issues de la bourgeoisie ou de la noblesse, ont occupé et investi, dans la moitié orientale de l'ancienne province bretonne, des jardins de ville et de campagne. Ces enclaves ont cherché à répondre au mieux aux logiques du milieu dans lequel elles prenaient place. Urbaine ou rurale, leur implantation au sein du domaine répondait à des exigences esthétiques, sociales, économiques et techniques. Une des pierres angulaires du domaine foncier et de sa gestion, les jardins sont également le reflet d'une évolution des goûts et, à ce titre, sujets à des transformations. Les marques du temps et la situation des propriétaires s'y dessinent, offrant des signes visibles du prestige d'une famille, comme de ses difficultés. Ainsi, le jardin, lieu de promenade et de cultures horticoles, s'impose autant comme l'expression d'un savoir que d'un statut social. / The garden enables one to approach dwelling places and landscapes as well as society of the Ancient Régime. During the Grand Siècle, three generations of the Espinose family and their relations, whether the latter are descended from the bourgeoisie or the nobility, have put their stamp on gardens in town or in the countryside in the eastern part of ancient Brittany. These enclosed areas have tried to meet at best the logical requirements of their environment. Whether in town or in the countryside, the garden of the estate met aesthetic, social, economic and technical requirements. And as the cornerstone of the landed property and its management, the garden also reflects an evolution in tastes, and therefore is liable to mutations. The marks of time and the status of the owners are apparent, with obvious signs of the prestige and/or the difficulties of the family. Thus the garden as a place where to take walks or grow flowers and plants is the expression of a knowledge as well as of a social status.
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La question des ministères dans les relations entre l'église d'Angleterre et les méthodistes [1791-1979] / The question of the ministries in the relations betweeen the church of England and the methodists (1791-1979)Grosclaude, Jérôme 01 July 2011 (has links)
Si l’on porte un regard d’ensemble sur les pratiques par lesquelles, dès leur naissance en 1738, les méthodistes se démarquaient de l’orthodoxie de leur « Eglise-mère », l’Eglise d’Angleterre, il est possible d’identifier une base commune, qui serait une conception différente des ministères. C’est en effet, sur cette question que se cristallisèrent les divergences entre les disciples de John Wesley d’une part, et l’Eglise d’Angleterre d’autre part. Le père du méthodisme considérait en effet que prêtres et évêques étaient du même ordre presbytéral et que, en conséquence, ils avaient les mêmes pouvoirs, et notamment celui d’ordonner. Les méthodistes se distinguaient également des anglicans par leur conception du ministère de la Parole, puisqu’ils estimaient que Dieu pouvait désigner des laïcs pour prêcher l’Evangile. C’est donc à la question des ministères que l’on peut,en fin de compte, rattacher toutes les divergences qui se firent jour entre méthodisme et anglicanisme. Ces divergences se prolongèrent après la mort de John Wesley en 1791. Tout au long du XIXe siècle, les deux Eglises s’éloignèrent de plus en plus l’une de l’autre en raison du désaccord qui existait quant à la validité du ministère méthodiste qui ne s’inscrivait pas dans la succession apostolique. Il fallut attendre les années 1950-1960 pour que l’idée d’une fusion du méthodisme britannique et de l’Eglise d’Angleterre au sein d’une même Eglise épiscopalienne germe au plus haut niveau, avant d’échouer définitivement en 1972 devant le refus de l’Assemblée de l’Eglise puis du Synode général de l’avaliser / If we cast a global look on the practices through which, from the beginning of the movement in 1738, the Methodists deviated from Church of England’s (their « mother-Church »’s) orthodoxy, we can identify a common factor: a different conception of the ministries. It is on this single question that John Wesley and his disciples fundamentally diverged from the Church of England’s principles, since the father of Methodism considered that priests and bishops formed essentially a single “presbyter” order and consequentially had the same powers, including that of ordination. The Methodists also had a different conception of the Ministry of the Word, since they considered that God could call lay people to preach the Gospel. All the differences that arose between Methodism and the Church of England can then be traced to the question of the ministries. These differences continued after the death of John Wesley in 1791. Throughout the XIXt! h century, the two denominations grew further apart because of their disagreement concerning apostolic succession. In the 1950s and 1960s, however, the reunion of British Methodism and the Church of England in a single Episcopalian confession was contemplated but finally abandoned in 1972 because of the refusal of the Church of England’s Church Assembly and then of its General Synod to approve this union
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'The Better Sort' : ideas of Race and of Nobility in Eighteenth-Century Great Britain and Ireland / « The Better Sort » : race et noblesse dans la pensée et la littérature des Îles britanniques au XVIIIe siècleMc Inerney, Timothy 04 December 2014 (has links)
Durant des siècles, la noblesse britannique a défendu une hiérarchie fondée sur la lignée et la généalogie, qui s’inscrivait dans la tradition occidentale de l'ordre universel. En 1735, cependant, l'Homo sapiens de Linné marque le début d'un nouveau discours sur les hiérarchies humaines, désormais fondées sur la « variété » physique. Cette étude veut cerner l’influence de la tradition noble sur les conceptions de la race, en Grande-Bretagne et en Irlande, au cours du long XVIIIe siècle. Nous examinons un ensemble de textes de nature diverse, dans l'espoir de mettre en lumière la continuité des hiérarchies généalogiques à travers plusieurs disciplines et sur plusieurs centaines d'années. La première partie retrace l'histoire du privilège héréditaire comme « identité généalogique » à partir d’œuvres comme A British Compendium, or, Rudiments of Honour (1725-7) de Francis Nichols et l’Essay on Man (1734) d’Alexander Pope. La seconde partie réexamine ces mêmes traditions sous l'angle de la théorie de la race au XVIIIe siècle. Elle s'intéresse aux idées de la race et du breeding dans le roman anonyme, The Lady’s Drawing Room (1744), et à la rhétorique de la variété humaine dans plusieurs ouvrages d’histoire naturelle, dont A History of the Earth and Animated Nature (1774) d’Oliver Goldsmith. La troisième partie étudie l'influence des Lumières et de la Révolution française sur l’idée de « race noble » telle qu'elle apparaît dans les Reflections on the Revolution in France (1790) d'Edmund Burke, ainsi que le rôle de la « noblesse naturelle » dans des œuvres abolitionnistes, notamment Slavery, or, the Times (1792) d’Anna Maria Mackenzie. Ainsi, cette étude entend démontrer que la tradition de la « race » noble a été, et demeure, une composante fondamentale dans la construction d'un concept de « race » humaine, qui fait de la pureté du sang, de la supériorité des mœurs et de l’anatomie des principes définitoires de la hiérarchie humaine. / For centuries, British nobility promoted an elite hierarchy based on genealogical precedence within the greater Western tradition of universal order. In 1735, however, Carolus Linnaeus’s Homo sapiens signalled the beginning of an entirely new discourse of human hierarchy based on physical ‘variety’. This study aims to identify how noble tradition influenced conceptions of race in Great Britain and Ireland during the long eighteenth century. Tracing the persistence of a ‘pureblood’ model of human superiority in the West, it traverses a vast range of historical material in order to highlight the continuity of genealogical hierarchies across multiple disciplines and over hundreds of years. The first section reviews the history of hereditary privilege as a backdrop to noble culture in eighteenth-century Britain: examining works such as Francis Nichols’s British Compendium, or, Rudiments of Honour (1727-7) and Alexander Pope’s Essay on Man (1734), it considers how nobility as a genealogical identity was accommodated in the ‘Great Chain of Being’ understanding of human hierarchy. The second section considers these same traditions in terms of the eighteenth-century ‘race’ construct: it considers the notion of ‘breeding’ in works such as the anonymous The Lady’s Drawing Room (1744) and the rhetoric of human variety in naturalist texts such as Oliver Goldsmith’s History of the Earth and Animated Nature (1774). The third and last section considers the influences of Enlightenment and the French Revolution on ideas of noble race in Edmund Burke’s Reflections on the Revolution in France (1790), and the role of ‘natural’ nobility in abolitionist texts such as Anna Maria Mackenzie’s Slavery; or, the Times (1792). In short, this study demonstrates that the tradition of noble ‘race’ was, and is, a fundamental component of the human ‘race’ construct, asserting blood purity, anatomical superiority, and inimitable excellence as defining principles of human hierarchy.
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Le grand schisme. La France, la Grande-Bretagne et les problèmes euro-atlantiques, 1957-1963 / The Great Schism : France, Britain and the Euro-Atlantic Issues, 1957-1963Gloriant, Frederic 27 November 2014 (has links)
Dès janvier 1957, après la crise de Suez, Macmillan donna toute priorité à la refondation de la « relation spéciale » anglo-américaine ; en juin 1958, de Gaulle revint au pouvoir, avec l’ambition de pratiquer une politique étrangère fondée sur l’indépendance nationale vis-à-vis des Etats-Unis. La volonté gaullienne de faire émerger une autonomie européenne entra en opposition avec la politique de la Grande-Bretagne, visant à maximiser son influence globale au sein de l’Alliance atlantique. Le heurt entre ces deux orientations fondamentales, d’abord latent, déboucha sur un schisme politico-stratégique entre Paris et Londres, que de Gaulle choisit de proclamer publiquement le 14 janvier 1963 en refusant l’entrée de la Grande-Bretagne dans la Communauté Economique Européenne et l’offre anglo-américaine de partenariat nucléaire. A la lumière des archives diplomatiques françaises et britanniques, cette thèse se concentre sur une question essentielle, mais jusqu’ici insuffisamment étudiée : le rôle qu’aura joué la relation franco-britannique et en particulier sa dimension politico-stratégique à une époque cruciale pour la constitution de l’architecture de sécurité euro-atlantique dans un monde dominé par la guerre froide. En croisant les perspectives européenne et transatlantique, cette étude montre le lien entre la construction politico-stratégique de l’Europe et les évolutions de l’OTAN et permet ainsi de mieux comprendre certaines tendances fondamentales de la politique étrangère de la France et de la Grande-Bretagne dans la longue durée, ces deux pays représentant depuis lors des positions extrêmes dans le débat opposant atlantistes et partisans de l’« Europe européenne ». / From January 1957 onwards, following the Suez crisis, Macmillan prioritised the rebuilding of the Anglo-American “Special Relationship”; in June 1958, de Gaulle returned to power, with the ambition to deliver a foreign policy grounded in the principle of French national independence from the United States. De Gaulle’s desire to promote a strategic European autonomy came into conflict with a British foreign policy designed to maximise British influence within the framework of the Atlantic Alliance. The fundamental clash between these two directions of travel, latent at first, resulted in a politico-strategic schism between Paris and London, which de Gaulle chose to expose publicly on January 14, 1963, by vetoing the British entry into the European Economic Community and turning down the Anglo-American offer of a nuclear partnership.Drawing on the French and British diplomatic archives, this thesis will examine a crucial question which, until now, has been insufficiently analysed: the role that Anglo-French relations played, especially their politico-strategic dimension, during a period which proved crucial for building the architecture of Euro-Atlantic security, in a world dominated by the Cold War. By bringing together European and transatlantic perspectives, this study demonstrates the links between the politico-strategic dimension of the European project and the development of NATO, and thus improves our understanding of fundamental long-term trends in British and French foreign policies, namely how, from that point on, Britain and France came to represent two antagonistic positions within the debate between Atlanticists and supporters of “European Europe”.
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Crédits à l'exportation et industrialisation de la Grande Bretagne durant le dix-neuvième siècle / Export credits and Industrialization in Great Britain in the nineteenth centuryTriki, Mohamed-Ali 16 December 2013 (has links)
Les révolutions industrielles ont été caractérisées par un rôle des banques joué en premier via le capital circulant, plus que via le financement du capital fixe. Le poids du commerce extérieur dans l’économie Britannique du dix-neuvième siècle pose la question de l’importance d’une catégorie de crédits, les crédits à l’exportation. Le dix-neuvième a vu la croissance des financements des exportations par prêts, ces prêts rencontrant l’engouement aussi bien des banques que des entreprises. A partir de la mi-dix-neuvième siècle, le role historiquement joué par l’escompte connait un déclin relatif, concrétisé par un financement des exportations par prêts devenant dominant dans l’actif des banques. La prolifération des banques, malgré les crises récurrentes, et la concurrence interbancaire qui en a découlé, ont joué dans le sens d’une réduction du rationnement au niveau du financement des exportations. La pression sur le rationnement est d’autant plus notable que les structures de l’assurance-crédit à l’exportation n’ont commencé à s’affirmer qu’en fin de dix-neuvième siècle, et n’ont commencé à bénéficier du soutien de l’Etat qu’après la première guerre mondiale. Malgré cela, les marchés proches des pays d’Europe continentale ont été dépassés en direction des marchés géographiquement éloignés, en principe caractérisés par un niveau de risque plus élevé. L’interaction entre l’élargissement des débouchés à l’exportation et la croissance de la production a bénéficié de l’appui d’une offre de crédits à l’exportation relativement peu sensible au risque. D’où la possibilité de parler de révolutions industrielle, financière, et commerciale. Du point de vue institutionnel, si l’Etat a essentiellement agi dans le sens de l’élargissement de l’accès aux marchés pour les exportations Britanniques, la banque d’Angleterre a, pour sa part, rempli le rôle vital de préteur ultime, permettant de maintenir le flux de financement en direction des entreprises, via le refinancement des banques. / The industrial revolutions were characterized by a role of banks played mainly via the circulating capital, rather than via the financing of fixed capital. The weight of the foreign trade in the nineteenth century British economy raises the question of the importance of a category of credits, the export credits. The nineteenth century saw the growth of loan-financed exports, these loans meeting the craze of banks as well as that of companies. From the mid-nineteenth century, the role historically played by the discount witnessed a relative decline, concretized by a financing of the exports by loans which became dominant among bank activities. The proliferation of banks, in spite of the recurring crises and the interbank competition which ensued from it, resulted in a reduction of the rationing at the level of exports financing. The pressure on the rationing is more considerable than the structures of export credit-insurance began to assert themselves only at the end of nineteenth century, and began to benefit from state support only after World War I. Nevertheless, markets close to countries of continental Europe were exceeded in the direction of geographically remote markets, usually characterized by a level of higher risk. The interaction between export outlets extension and production growth benefited from the support of an export credits offer relatively less risk sensitive. Hence the possibility to speak about industrial, financial and commercial revolutions. From an institutional point of view, if the state has essentially acted in favor of the extension of access to markets for the British exports, the Bank Of England has played, for its part, the vital role of ultimate lender, allowing to maintain the flow of financing in the direction of companies, via the refinancing of banks.
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Les ports d'Auray et de Vannes aux XVIIe et XVIIIe siècles : ville, architecture et identité portuaire sous l'Ancient RégimeDanielo, Julien 25 November 2008 (has links) (PDF)
Une des images les plus marquantes de la Bretagne est celle de ses ports et de leur vocation maritime. Sous l'Ancien Régime, la société portuaire, telle qu'elle peut se concevoir à Nantes, St Malo ou Lorient, s'est caractérisée par des professions relatives au commerce maritime et à la construction navale. Elle s'est aussi spécifiée par un goût prononcé pour le voyage, la mer et l'exotisme, et enfin par une ouverture à l'esprit du siècle des Lumières. Du point de vue de l'aménagement urbain, les ports se sont attelés à maîtriser l'espace en gagnant du terrain sur la mer et en la domestiquant par la construction de quais, de ponts et d'écluses. L'embellissement a donné à ces quartiers un caractère urbain, surtout grâce à l'initiative politique du groupe négociant souvent appuyé par le pouvoir royal. La ville s'est appropriée l'espace maritime en y implantant des résidences destinées à loger cette société portuaire dont le groupe négociant est l'élite à part entière. Les intérieurs vont révéler l'état d'ouverture et l'originalité de cette société. Vannes et Auray ne sont pas des villes portuaires mais elles possèdent des quartiers qui le sont pleinement. Les caractéristiques morbihannaises seront différentes sur certains points de celles de leurs modèles nantais, malouin ou lorientais. Instabilité politique, économie défavorable basée sur le commerce des grains, société dominée par le groupe marchand mais pénalisée par sa culture et son éducation, forment un tout qui ont forgé un espace et un bâti aux caractéristiques propres aux anciennes petites villes bretonnes de fond d'estuaire. Ces deux villes essaient aujourd'hui de revaloriser l'identité portuaire de leur quartier
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LA NAVIGATION DE PLAISANCE : TERRITOIRES DE PRATIQUES ET TERRITOIRES DE GESTION EN BRETAGNE<br />Entre dualité et nécessité de fusion pour une évolution progressiste de l'activitéSonnic, Ewan 09 December 2005 (has links) (PDF)
Depuis les années 1960 la plaisance connaît un essor sans précédent et la Bretagne est directement concernée. Sa flotte de plus de 76.000 bateaux et ses centaines de ports et mouillages l'attestent. Mais au-delà de ces chiffres, la navigation de plaisance a sa propre logique territoriale découlant de la localisation des ports et mouillages, de pratiques plaisancières spécifiques et d'un arrière pays terrestre accueillant les entreprises de la filière nautique et les lieux de domiciliation des plaisanciers. Cette étude individualise plusieurs espaces de pratiques, associant une partie terrestre et un versant maritime. Si les collectivités locales reconnaissent la légitimité de telles entités territoriales, force est de constater qu'un décalage profond perdure avec le découpage administratif en vigueur. Ces espaces de pratiques étant appropriés dans une perspective de gestion mais difficilement identifiables, ce travail de recherche se propose d'apporter quelques clefs pour y parvenir.
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Histoire scolaire, impérialisme(s) et décolonisation(s) : le cas du Soudan anglo-égyptien (1945-1958)Seri-Hersch, Iris 17 May 2012 (has links) (PDF)
Réinscrivant le Soudan anglo-égyptien dans l'histoire impériale britannique, cette thèse explore l'histoire scolaire soudanaise à l'ère de l'"ébranlement colonial" qui succéda à la Seconde Guerre mondiale. Les matériaux didactiques, les contenus prescrits et les pratiques pédagogiques sont analysés à la lumière de cinq développements majeurs des années 1945-1953 : le virage "paterno-progressiste" des politiques coloniales britanniques en Afrique, dont l'objectif était désormais de préparer les peuples colonisés à l'autogouvernance ; la polarisation des positions britannique et égyptienne sur la question du Soudan ; la concurrence accrue entre les deux courants du nationalisme soudanais (indépendantiste et unioniste) ; l'unification hâtive du Nord et du Sud-Soudan après plus d'un demi-siècle de gestion séparée ; et la tentative des élites nord-soudanaises de construire un État-nation arabo-musulman. Le second volet de la thèse est consacré à une mise en perspective diachronique et synchronique de l'histoire scolaire soudanaise de fin d'Empire : celle-ci marqua-t-elle une véritable rupture par rapport à l'histoire scolaire pratiquée au Soudan jusqu'en 1945 ? Quelles étaient les convergences et les divergences entre l'histoire scolaire du Soudan et celle d'autres territoires de l'(ex-)Empire britannique (Ouganda, Rhodésie du Nord, Nigeria, Égypte, Inde, Grande-Bretagne) ? Ma réflexion s'achève sur deux problèmes cruciaux de l'ère postcoloniale : la décolonisation - ou non - des récits historiques scolaires après l'indépendance (1956) et le rôle catalyseur de l'histoire scolaire dans la guerre civile entre le Nord et le Sud-Soudan.
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Nationalism as a Social Imaginary: Negotiations of Social Signification and (Dis)Integrating Discourses in Britain, France and PolandSayegh, Pascal Yan 08 April 2011 (has links) (PDF)
Depuis 1989, le nationalisme est progressivement redevenu un thème discursif majeur dans les espaces publics et politiques européens. Le nationalisme s'est alors " banalisé " (selon l'expression de Michael Billig), reléguant le complexe des histoires sociales à de simples altérités culturelles. Les tensions sociales et symboliques ainsi produites trouvent leur origine commune dans les discours nationalistes centrés autour de l'Etat et des institutions nationales. Percevant une remise en cause en présence d'altérités multiples, il apparait que le discours dominant sur les identités nationales œuvre à reproduire une continuité de valeurs et des histoires nationales traditionnelles. Cette étude transversale a pour but de présenter une analyse sociale-historique de l'endurance des imaginaires nationaux et du paradigme moderne d'exclusion qu'ils entretiennent. En élaborant un cadre théorique sous la forme d'un système ouvert (Edgar Morin) pour exprimer les relations complexes entre les textes, l'idéologie et l'imaginaire social (Cornelius Castoriadis), le but de la thèse est l'analyse de la dynamique de promotion, d'expression et de contestation symbolique - des négociations de signification sociale - des imaginaires nationaux. C'est dans ce cadre que, à travers l'étude de textes exprimant certaines de ces négociations, que sont articulées la formation et la consolidation des imaginaires nationaux britannique, français et polonais pendant la période moderne. L'analyse est ensuite centrée sur des discours de dirigeants politiques britanniques, français et polonais entre 2004 et 2009, mis en contraste par l'analyse de textes de la culture populaire contemporaine.
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