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Liturgie et organisation de l'espace dans un groupe cathédral : le cérémonial de la cathédrale de Metz (XIIè-XIIIè siècles) / Liturgy and organization of space in a cathedral group : the ceremonial of the cathedral of Metz (XIIth-XIIIth centuries)Trimbur, Virginie 14 December 2018 (has links)
Le Liber de ordinatione et officio totius anni in ecclesia Metensi, ordinairement désigné sous le nom de Cérémonial de la cathédrale est un manuscrit liturgique médiéval, aujourd’hui disparu, conservé en dernier lieu à la Bibliothèque Municipale de Metz (ms. 82). Ce manuscrit vraisemblablement daté du XIIe siècle, perçu très vite comme une copie du XIIIe siècle, a toujours intrigué les chercheurs et suscité des débats à propos de son classement typologique. Ordinaire canoniale, ce texte décrit avec précision les particularismes liturgiques de la cathédrale de Metz et détaille l’ordonnance de chaque célébration, établissant ainsi le lien entre les différents acteurs et les différents espaces liturgiques. Jamais étudié pour lui-même, ce texte n’a été utilisé que pour décrire la cathédrale ottonienne, dans laquelle il a été conçu, parallèlement à certaines découvertes archéologiques de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. Le principal intérêt de ce travail est d’analyser un texte médiéval fondamental de la liturgie messine. Le document présente la cathédrale construite par Thierry Ier et consacré le 27 juin 1040 par Thierry II, flanquée du baptistère Saint-Jean sur son parvis et d’un cloître sur son flanc sud, espace auquel a succédé en 1754 l’actuelle place d’Armes. Il nomme les cinq églises qui y étaient attenantes : Saint-Pierre-le-Majeur, Sainte-Marie, Saint-Paul, Saint-Pierre-le-Vieux et Saint-Gall. Ce groupe cathédral est un héritage du claustrum tel qu’il fut pensé par l’évêque Chrodegang au VIIIe siècle, dans le cadre de la grande réforme liturgique. Premier texte liturgique connu pour la cathédrale de Metz, l’étude du Cérémonial permet donc de comprendre l’organisation du groupe canonial par le déploiement de la liturgie dans cet ensemble architectural. Les espaces sont organisés, hiérarchisés et unifiés par ce qui fait la particularité de la liturgie messine : son caractère stationnal, à l’image de la liturgie romaine rapportée de Rome par Chrodegang. Cette spécialisation des sanctuaires participe au « marquage » spatial de la liturgie et permet une meilleure compréhension des pratiques liturgiques. L’approche fonctionnaliste de l’espace devient de ce fait une approche très symbolique, dans laquelle le quartier canonial est pensé comme un tout, comme un espace organisé où chaque lieu ecclésial est nécessaire à l’unité du groupe. Les renseignements contenus dans ce texte liturgique touchent également la topographie de la ville elle-même. D’autres manuscrits messins viennent compléter les informations contenues dans notre texte. Les pratiques cultuelles du groupe cathédral de Metz au XIIe siècle ne sont pas aussi singulières qu’on pourrait le croire. Nous connaissons pour le XIIIe siècle de nombreux ordinaires attachés à des communautés de chanoines cathédraux. / The Liber de ordinatione et officio totius anni in ecclesia Metensi, usually designed under the name Cérémonial, is a lost medieval liturgy manuscript which was last kept at Metz municipal library (ms. 82). Nowadays, the full text is fortunately known thanks to the scientific edition led by Bishop Pelt. This text was likely dated from the XIIth century but the manuscript was quickly perceived as a copy from the XIIIth century. It has always intrigued researchers and gave rise to numerous debates due to its typological classification. As a canonical ordinary, this text describes with precision the liturgical particularisms of Metz cathedral, and details the ordinance of each celebrations, thus linking the various players with the various spaces. It has never been studied for itself and was only used to describe the Ottonian cathedral in which it was written, in parallel to some archaeological discoveries at the end of the XIXth century and beginning of the XXth century. The main interesting feature of this work is its analysis of a fundamental medieval text about the liturgy at Metz. The document also details the architecture of the cathedral built by Thierry Ist, and consecrated by Thierry IInd on June 27th, 1040, flanked by the Saint-Jean baptistry on its forecourt, and by a cloister on its southern flank, with the latter becoming the current Place d’Armes in 1754. It also names the five adjacent churches: Saint-Pierre-le-Majeur, Sainte-Marie, Saint-Paul, Saint-Pierre-le-vieux and Saint-Gall. This cathedral group is a legacy of the claustrum devised by Bishop Chrodegang in the VIIIth century, during the great liturgical reform. Hence, the study of the Ceremonial enables the understanding of the canonical group’s organisation by the deployment of the liturgy in that architectural environment. Spaces are organised, hierarchised, and unified by what makes the particularity of Metz’ liturgy: its stational feature, similar to the Roman liturgy brought from Rome by Chrodegang during the VIIIth century. This specialisation of sanctuaries plays a part in the spatial ‘marking’ of liturgy and allows a better understanding of it. The functionalist approach of space thus becomes a highly symbolic approach, in which the canonical district is considered both as a whole, and as an organised space where each ecclesial is necessary for the group’s unity. The information also includes the city’s topography, and other manuscripts from Metz complete the data contained in our text. The worship’s practices of Metz cathedral group during the XIIth century are not as singular as one might believe. We know of numerous of the XIIIth century ordinairies that were attached to canon cathedral communities.
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L'étiquette en sursis : le développement du protocole de cour français durant la phase monarchique constitutionnelle de la Révolution française : 14 juillet 1789 - 10 août 1792Racette, David January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Cérémonial et statut : l’impact des négociations westphaliennes sur l’évolution du cérémonial diplomatique / Ceremonial and status : the role of the Westphalian Peace Negotiations in the development of diplomatic ceremonial / Zeremoniell und Status : die Bedeutung der Westfälischen Friedensverhandlungen für die Entwicklung des diplomatischen ZeremoniellsMay, Niels 08 December 2012 (has links)
Cette étude analyse le rôle des négociations westphaliennes (1643-1648) dans le développement du cérémonial diplomatique au XVIIe siècle en s’appuyant sur les correspondances entre les diplomates et leurs princes. La perspective des acteurs a été privilégiée pour mieux comprendre l’importance des différentes querelles et leurs logiques. Sur le plan méthodologique, nous nous interrogeons sur les implications et les limites des concepts utilisés pour appréhender le « cérémonial » en tant que phénomène historique. Une analyse se fondant sur la fonction représentative des diplomates laisse de côté plusieurs problèmes importants. La démonstration du rang princier ne constitue pas l’unique motif des querelles de cérémonial. Les diplomates provoquent en effet de nombreuses altercations non pas pour défendre le statut de leur prince mais plutôt pour asseoir le leur. Le cérémonial utilisé lors des négociations westphaliennes mélange ainsi le statut du représentant et celui du représenté. En outre, la signification des signes utilisés au cœur du cérémonial fait l’objet d’une discussion permanente et permet aux acteurs d’interpréter les incidents de différentes manières. Or, au cours du XVIIe siècle, le cérémonial renvoie de plus en plus à une signification précise, ce qui entraine une multiplication des querelles. Par ce processus, le cérémonial constitue désormais un instrument qui révèle moins la hiérarchie entre les différents princes que leur appartenance au cercle des Souverains. / This dissertation analyses the role of the westphalian negotiations (1643-1648) in the development of the diplomatic ceremonial in the 17th century through the examination of correspondence between diplomatic representatives and their princes. In order to better appreciate the importance of the different conflicts and their inherent logic, the study focuses on the actor’s perspective. Methodologically, the concepts utilized for understanding and describing the historical phenomenon « ceremonial » are critically analysed with respect to their implications and limits. This research suggests that an analysis solely based on the representative role of the diplomats would neglect important aspects given that the demonstration of rank is not the only motive in ceremonial conflicts. As such, the diplomats studied provoked many altercations not to confirm their prince’s status, but rather first and foremost to define and cement their own. Thus, the ceremonial of the westphalian negotiations blends the statuses of representative and represented. Furthermore, as the meanings of the signs used in the context of the ceremonial were not commonly defined, the various actors are able to interpret the events differently. In the course of the 17th century however, the ceremonial significations become more and more fixed and unified, which in turn leads to a multiplication of conflicts. This process lead to a situation where the function of the ceremonial was no longer to reveal the specific hierarchy among prince, but rather to display their adhesion to a group of Sovereigns.
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Éloge et critique de l’empereur chez Ambroise de Milan et Symmaque : au confluent de deux conceptions idéologiques du pouvoir impérial romainGamache, Valérie 05 1900 (has links)
L’expression idéologique du pouvoir impérial romain au IVe siècle apr. J.-C. fut profondément marquée par les contextes religieux, culturel et littéraire dans lesquels elle s’inséra et dans lesquels coexistèrent deux religions et donc deux systèmes différents de pensée et de représentation du monde, soit le paganisme, religion traditionnelle de l’État romain, et le christianisme, religion émergente qui s’imposa de plus en plus dans l’Empire, notamment à partir du règne de Constantin. Cette trame de fond, loin de signifier à cette époque la fin totale du paganisme – comme il a longtemps été admis – au profit de la religion chrétienne qui entretint, grâce au support impérial, une relation nouvelle avec le pouvoir politique, modela de nouveaux critères d’exercice du pouvoir et des conceptions de l’idéal impérial qui s’exprimèrent dans les discours d’éloge destinés à l’empereur. Miroir du prince et moyen de communication entre ce dernier et l’élite, les éloges d’Ambroise de Milan et de Symmaque s’insérèrent dans le débat politique de leur temps en élaborant un archétype de l’empereur et en déterminant ses devoirs. Pour mesurer toute l’ampleur de la symbolique véhiculée dans de tels discours, il importe, pour le IVe siècle, de considérer la mentalité des auteurs, chrétiens et païens, d’où émanaient les éloges – ou encore les critiques – de la personne impériale.
Ce mémoire propose ainsi d’analyser l’idéologie du pouvoir impérial selon les discours chrétien et païen, à travers les éloges d’Ambroise et de Symmaque, afin de relever les points de rencontre, d’influence ou de divergence entre ces représentations du monde et, plus spécifiquement, du pouvoir impérial, qui ont longtemps été considérées comme totalement opposées et incompatibles. / The ideological expression of Roman Imperial power in the fourth century AD was profoundly marked by the religious, cultural and literary contexts of which it was a part, and within which two religions, and thus two different systems of thought and of representation of the world, co-existed: paganism, the traditional cult of the Roman state, and Christianity, increasingly ascendant throughout the Empire beginning notably during the reign of Constantine. Contrary to the long-held view, this framework, far from signifying a complete end to paganism to the benefit of the Christian religion (which, with Imperial support, engaged in a new relationship with political power), in fact conditioned new criteria for the exercise of power and for the conceptions of the Imperial ideal expressed in the panegyric discourse directed at the Emperor. As mirrors of the prince and means of communication between him and the elite, the encomia of Ambrose and Symmachus became part of the political debate of their time, constructing an archetype of the Emperor and determining his duties. To gauge the full scope of the symbolism conveyed by such discourse, it is important, with regard to the fourth century AD, to consider the mentalities of the authors, both Christian and pagan, who praised—as well as criticized—the Imperial person.
In analyzing the ideology of Imperial power according to the Christian and pagan discourses through the encomia of Ambrose and Symmachus, the author seeks to discern points of contact, influence or divergence between these representations of the world—and, more specifically, of Imperial power—which have long been viewed as entirely antithetical and incompatible.
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Les voyages officiels et les déplacements des personnages publics en Orient de la mort d'Alexandre Le Grand au début de l'Empire romain (323-30 AV. J.C) : entre cérémonial politique et pratique culturelle / The official trips and the travels of public personalities in the East from the death of Alexander the Great to the beginning of the Roman Empire (323-30 B.C.) : between political ceremonial and cultural practiceFlamment, Emerik 05 December 2008 (has links)
A travers l’analyse des déplacements des souverains hellénistiques et des imperatores romains en Orient, ce travail entend éclairer le concept moderne de voyage officiel et démontrer la validité de cette catégorie pour caractériser les voyages de ces personnalités politiques antiques. Au-delà du critère du statut du voyageur, les sources mettent en lumière le rôle discriminant de l’infrastructure du voyage, ainsi que l’importance des procédures d’accueil public dans la reconnaissance collective de l’officiel. L’enquête conduit à souligner la dimension à la fois protocolaire et populaire de ce type de déplacement dont le caractère spectaculaire contribuait à assurer le retentissement exceptionnel pour en faire un [événement] local de grande ampleur. Manifestation de souveraineté, le voyage officiel s’inscrivait dans un processus de légitimation du pouvoir et constituait le cadre privilégié de la mise en scène de la personnalité politique : l’apparat et la théâtralisation du voyage autant que ses enjeux politiques majeurs peuvent être considérés comme des caractéristiques déterminantes du déplacement officiel. Cette réflexion pose également le problème de la pertinence de la dichotomie public/privé. Celle-ci n’est opératoire qu’à Rome où le concept de voyage fonctionnel est attesté, mais où l’on peut néanmoins observer une confusion entre la sphère de l’officium et celle de l’otium dans le cadre des déplacements des imperatores qui étaient l’occasion de démarches touristiques, culturelles ou religieuses révélatrices de la curiosité intellectuelle de ces personnages dont les séjours d’études puis les voyages officiels en Orient permettaient de satisfaire le philhellénisme. / Through the analysis of the travels of the hellenistic kings and the roman imperatores in the East, this work intends to throw light on the modern concept of official trip and to demonstrate the validity of this category to characterize the travels of these ancient political personalities. Beyond the criterion of the status of the traveller, sources bring to light the discriminating role of the infrastructure of the trip, as well as the importance of public reception in the collective recognition of the official. The inquiry leads to underline the formal and the popular dimension of this kind of trip whose spectacular character contributed to ensure his exceptional impact and turn it into a large-scale local event. As a demonstration of [sovereignty], the official trip was part of a process of legitimization of power and provided the privileged framework for the staging of the political personality : the pageantry and dramatization of the journey as much as [its] major political stakes can be considered as distinctive characteristics of the official trip. This study also raises the problem of the relevance of the public/private dichotomy. The latter is only effective in Rome where the concept of functional trip is attested, but where a confusion of the sphere of the officium and the otium can nevertheless be observed within the travels of the imperatores which were the opportunity of touristic, cultural and religious initiatives revealing the intellectual curiosity of these characters whose study tours and official trips in the East made it possible to satisfy their philhellenism.
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Éloge et critique de l’empereur chez Ambroise de Milan et Symmaque : au confluent de deux conceptions idéologiques du pouvoir impérial romainGamache, Valérie 05 1900 (has links)
L’expression idéologique du pouvoir impérial romain au IVe siècle apr. J.-C. fut profondément marquée par les contextes religieux, culturel et littéraire dans lesquels elle s’inséra et dans lesquels coexistèrent deux religions et donc deux systèmes différents de pensée et de représentation du monde, soit le paganisme, religion traditionnelle de l’État romain, et le christianisme, religion émergente qui s’imposa de plus en plus dans l’Empire, notamment à partir du règne de Constantin. Cette trame de fond, loin de signifier à cette époque la fin totale du paganisme – comme il a longtemps été admis – au profit de la religion chrétienne qui entretint, grâce au support impérial, une relation nouvelle avec le pouvoir politique, modela de nouveaux critères d’exercice du pouvoir et des conceptions de l’idéal impérial qui s’exprimèrent dans les discours d’éloge destinés à l’empereur. Miroir du prince et moyen de communication entre ce dernier et l’élite, les éloges d’Ambroise de Milan et de Symmaque s’insérèrent dans le débat politique de leur temps en élaborant un archétype de l’empereur et en déterminant ses devoirs. Pour mesurer toute l’ampleur de la symbolique véhiculée dans de tels discours, il importe, pour le IVe siècle, de considérer la mentalité des auteurs, chrétiens et païens, d’où émanaient les éloges – ou encore les critiques – de la personne impériale.
Ce mémoire propose ainsi d’analyser l’idéologie du pouvoir impérial selon les discours chrétien et païen, à travers les éloges d’Ambroise et de Symmaque, afin de relever les points de rencontre, d’influence ou de divergence entre ces représentations du monde et, plus spécifiquement, du pouvoir impérial, qui ont longtemps été considérées comme totalement opposées et incompatibles. / The ideological expression of Roman Imperial power in the fourth century AD was profoundly marked by the religious, cultural and literary contexts of which it was a part, and within which two religions, and thus two different systems of thought and of representation of the world, co-existed: paganism, the traditional cult of the Roman state, and Christianity, increasingly ascendant throughout the Empire beginning notably during the reign of Constantine. Contrary to the long-held view, this framework, far from signifying a complete end to paganism to the benefit of the Christian religion (which, with Imperial support, engaged in a new relationship with political power), in fact conditioned new criteria for the exercise of power and for the conceptions of the Imperial ideal expressed in the panegyric discourse directed at the Emperor. As mirrors of the prince and means of communication between him and the elite, the encomia of Ambrose and Symmachus became part of the political debate of their time, constructing an archetype of the Emperor and determining his duties. To gauge the full scope of the symbolism conveyed by such discourse, it is important, with regard to the fourth century AD, to consider the mentalities of the authors, both Christian and pagan, who praised—as well as criticized—the Imperial person.
In analyzing the ideology of Imperial power according to the Christian and pagan discourses through the encomia of Ambrose and Symmachus, the author seeks to discern points of contact, influence or divergence between these representations of the world—and, more specifically, of Imperial power—which have long been viewed as entirely antithetical and incompatible.
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Les Bijoux et leurs représentations dans les images de l’Italie du Nord aux XIVe et XVe siècles : Vallée d’Aoste – Piémont – Ligurie – Lombardie : États et rang social, emblématique et fonctions des objets de parure des laïcs : L’apport de l’Iconographie / Jewels and their Representations in Images of northern Italy (Aosta Valley, Piedmont, Liguria and Lombardy) in 14th and 15th centuryZingraff, Sarah 11 December 2014 (has links)
L'étude des bijoux - notion complexe pour la période prise en examen - et de leurs représentations, s'appuie sur l'analyse des images en deux dimensions de la Vallée d'Aoste, du Piémont, de Ligurie et de Lombardie aux XIVe et XVe siècle. Elle vise à observer les contextes et les types de support permettant d'observer des détails comme les objets précieux, ainsi qu'à déterminer les grands groupes de commanditaires des images mettant en scène ces objets. Elle vise ensuite à analyser la fréquence d'apparition des différents bijoux et accessoires de parure, ainsi qu'à déterminer les catégories de personnages les plus ornées, tout en confrontant ces résultats avec les autres sources à notre disposition: mobilier archéologique, objets d'orfèvrerie, documentation comptable, inventaires après décès, lois somptuaires, récits de chroniqueurs, sermons, correspondance, poésie, ainsi que les Lapidaires dédiés aux gemmes. Sont abordées les particularités mises en avant par les images, qui insistent sur les différentes valeurs morales attachées à chaque type d'objet de parure, à l'endroit du corps auquel il était destiné ainsi qu'au rang de celui qui les portait.Le recours à plusieurs études relevant du domaine de l'anthropologie historique permet d'observer le rôle important des occasions qui requéraient le port de ces objets ou qui en commandaient les échanges, découlant des nécessités imposées par un cérémonial très ritualisé, lors duquel les objets de parure jouaient un rôle de représentation et de protection.L'analyse s'oriente sur la « stratégie » déployée par les images et leurs commanditaires, au sein d'une logique des apparences visant à légitimer leur position. / The study about jewels and adornment accessories - a complex notion for the period in examination - and their representations, leans on the analysis of the two-dimensions images produced in Aosta Valley, Piedmont, Liguria and Lombardy in the 14th and 15th century.It aims at observing contexts and types of medium allowing images to show such details as jewels and adornment accessories, when still visible, and to determine the different groups of people who subscribed the images where these objects appear.It aims at analyzing the frequency of appearance of the various jewels and dress adornments, as well as determining which are the most decorated categories of characters, while confronting these results with the other sources at our disposal: archeological and goldsmiths' work finds, account books, inventories, sumptuary laws, chroniclers narratives, sermons, correspondence, poetry, and a particular genre of literature dedicated to gemstones: Lapidaries.The particularities advanced by images insist on the various moral values attached to every type of jewel and adornment object, their location on the body, as well as the rank of their owner.The recourse to several studies belonging to the historic anthropology domain allows focusing on the important role played by the occasions which required the bearing of these objects or which commanded their exchanges, ensuing from a ritualized ceremonial, during which the finery objects played a role of representation as well as protection.Finally, the analysis turns on the "strategy" displayed by images and, especially by those who ordered them, joining within logic of appearances, in order to legitimize their position. / Lo studio dei gioielli – nozione complessa per il periodo preso in esame – e delle loro rappresentazioni, si basa sull’analisi delle immagini a due dimensioni prodotte nella Valle d’Aosta, in Piemonte, Liguria e Lombardia ne Trecento e Quattrocento. Mira innanzitutto ad osservare quali sono i contesti ed i tipi di produzione che permettono di osservare dettagli come gli accessori ornamentali, quando questi sono ancora reperibili, così come a determinare i grandi gruppi di promotori delle immagini raffiguranti questi oggetti. Mira poi ad analizzare in modo quantitativo la frequenza delle apparizione di quei differenti tipi di gioielli ed accessori preziosi, nonchè a determinare quali sono le categorie di personaggi più ornati, pure confrontando questi risultati con le altre fonti a disposizione. Tra queste si annoverano reperti archeologici e oggetti di oreficeria, ma anche fonti scritte : documentazione archivistica contabile, inventari, leggi suntuarie, opere di cronisti, sermoni, corrispondenza, poesia, così come une tipo particolare dedicato alle gemme : i Lapidari. Sono così evidenziate le particolarità messe in luce dalle immagini, che insistono sulle differenti caratteristiche morali legate ad ogni tipo di oggetti presi in conto, alla parte del corpo alla quale era destinato, così come al rango sociale di chi lo portava. Il ricorso a parecchi studi che rientrano nel campo dell’antropologia storica permette di osservare il ruolo importante delle occasioni che richiedevano di ornarsi con questi oggetti o che ne determinavano gli scambi, il che dérivava dalle necessità imposte da un cerimoniale molto ritualizzato, nel quale quegli oggetti preziosi assumevano nello stesso tempo una funzione di rappresentazione et di protezione. Infine, l’analisi si orienta sulla « strategia » sviluppata dalle immagini, e sopratutto dai loro donatori, iscrivendosi in una logica delle apparenze che tendeva a legittimare la loro posizione.
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La construction rituelle de l'espace parlementaire dans la Roumanie communiste : la Grande Assemblée Nationale (1948-1989)Banu, Aurel Cezar 13 April 2018 (has links)
Le sujet de cette thèse est inspiré par le procès du couple Ceauçescu. le 25 décembre 1989. Pendant cet événement dramatique de l'histoire roumaine contemporaine qui a fait le tour du monde, N. Ceauçescu a invoqué maintes fois la Grande Assemblée Nationale comme étant la principale source de légitimité de son pouvoir. Je me suis demandé alors, tout comme d'ailleurs plusieurs concitoyens roumains, ce que la GAN était exactement et quel a été son rôle dans les "rouages" du pouvoir communiste roumain? À partir de ces questions et de l'analyse du déroulement des séances de la GAN, ma recherche essaie de déconstruire l'image mythifié et mystifié bâtie par la propagande PCR dans la mémoire collective roumaine concernant le parlement roumain à l'époque communiste. En utilisant une approche d'anthropologie politique et en partant du concept de "rituel politique", ma thèse démontre de manière analytique que durant toute son existence, la GAN a été une institution docile, ayant pour but la légitimation festive et formelle des décisions prises auparavant par la direction du PCR. À mon avis, le déroulement des sessions de la GAN est une forme de ritualisation politique dans la Roumanie communiste, les constructions rituelles de l'espace parlementaire ayant pour objectif d'obtenir juste une confirmation cérémonielle du régime par les Roumains. Ma thèse propose d'identifier toute une série d'usages pratiques et symboliques du législatif communiste roumain. Dans une perspective plus globale, ma recherche tente d'apporter une certaine lumière sur la façon d'exercer et de transmettre le pouvoir politique dans la Roumanie communiste, éclairage qui se réalise dans une optique non seulement juridique et fonctionnaliste qui réduit la politique à un simple inventaire d'institutions et de règlements.
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La Furūsiyya des Mamlûks : Une élite sociale à cheval (1250-1517)Carayon, Agnès 26 June 2012 (has links)
Les Mamlûks sont réputés pour avoir porté les arts de la furūsiyya à leur plus haute expression. Cette thèse a pour objectif de cerner à la fois les enjeux de leur dextérité, et ses caractéristiques. La première partie porte sur la littérature de la furūsiyya. Après un bilan historiographique, plusieurs ouvrages de furūsiyya sont analysés et comparés, afin de mieux appréhender les héritages et les apports proprement mamlûks. Un traité anonyme de maniement de dabbūs et de lutte à cheval, contenant également une partie sur les feux de guerre, est édité et traduit. La deuxième partie de cette thèse porte sur la suprématie militaire des Mamlûks. Leur formation très poussée y est décrite, mais la lumière a aussi été mise sur leurs chevaux : leurs races ; leur dressage ; leur nombre ; leur entretien. Un large échantillon d'armes mamlûkes est présenté. Enfin, un chapitre est consacré au problème des procédés de combat, encore très mal connus, qui tend à nuancer la vision d'archers montés que l'on a généralement des Mamlûks. Enfin, la dernière partie relève de l'histoire sociale. Elle a pour ambition de démontrer que la maîtrise de la furūsiyya était perçue par les Mamlûks comme la détention d'un art complexe, un « attribut de distinction » qui les distinguait du vulgum pecus. Ce sont alors les diverses manifestations de cette appartenance sociale qui sont analysées : les « sports » équestres, les lieux de jeu et d'entraînement militaire et les palais-écuries, enfin les institutions et les spectacles.Les annexes contiennent un tableau détaillé des manuscrits de furūsiyya et un glossaire, en plus de quelques planches. / The Mamluks are renowned for bringing the arts of furūsiyya to their highest expression. This thesis aims to identify both the issues of their dexterity, and characteristics.The first part focuses on the literature of furūsiyya. After a historiographical balance, several treatises of furūsiyya are analyzed and compared in order to better understand the legacy and contributions properly Mamluk. An anonymous treatise of handling dabbūs and fight on horseback, also containing some of the fires of war, is edited and translated.The second part of this thesis is on their military supremacy.Their extensive training is described, but the light was also put on their horses : races, training, numbers and maintenance. A wide selection of Mamluk weapons is presented. Finally, a chapter is devoted to the problem of combat methods, very little known, which tends to moderate vision of mounted archers that is generally widespread.The last part focus on social history. It aims to demonstrate that furūsiyya mastery was seen by the Mamluks as the knowledge of a complex art, an "attribute of distinction", which distinguished them from the hoi polloi. Then, the various manifestations of belonging to this social class are analyzed: "sports" riding, gambling venues and military training, and palace-stables, and finally the institutions and the shows.The appendices contain a detailed table of manuscripts of furūsiyya, a glossary and a few plates.
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Naissance de la diplomatie moderne. L'ambassadeur au croisement du droit, de l'éthique et de la politique / The Birth of Modern Diplomacy. the Ambassador between Law, Ethics and PoliticsFedele, Dante 05 December 2014 (has links)
S’appuyant sur un corpus de textes que l’on qualifie normalement de « traités sur l’ambassadeur », cette thèse s’attache à reconstruire la naissance de la diplomatie moderne tout au long d’une période qui va du XIIIe au XVIIe siècle, en essayant d’analyser la manière dont la figure de l’ambassadeur à été élaborée à l’intérieur d’un champ de problématisation qui se caractérise par une imbrication réciproque du droit, de l’éthique et de la politique et va constituer une véritable expérience de la diplomatie.Ce travail s’articule en deux parties. Dans la première il s’agit de comprendre comment la figure de l’ambassadeur a été façonnée sous le profil de son statut juridique, à savoir comme une persona publica chargée d’un officium et devant représenter son mandant, avec les conséquences qui en découlent quant à l’établissement de son pouvoir de négociation, à la définition de ses immunités ainsi qu’à la détermination des honneurs qu’il a le droit de recevoir. L’analyse de ces questions permettra d’apprécier la contribution apportée par notre corpus non seulement à la définition du statut juridique de l’ambassadeur, mais aussi à la formation du nouveau droit des gens destiné à régir l’Europe moderne. La seconde partie s’attache à comprendre comment la figure de l’ambassadeur a été façonnée sous le profil de son statut professionnel : on s’interroge alors sur les fonctions qui lui sont attribuées, sur les moyens qui lui sont fournis et les conditions qui lui sont demandées pour s’en acquitter de la manière la plus efficace, ainsi que sur la problématisation éthique à laquelle son action est soumise. Tout en essayant de faire ressortir la spécificité de l’ambassadeur, cette partie se propose aussi de contribuer à l’étude de la professionnalisation du fonctionnaire public. / Using a collection of texts commonly known as the “treatises on the ambassador”, this research examines the birth and the development of the experience of diplomacy from the 13th to the 17th Century. It aims, in particular, to explore the development of the figure of the ambassador within a field of problematization involving ethics, politics and law.After some methodological and historical remarks, the thesis deals with the development of the status of the ambassador from two perspectives, the legal and the professional. Regarding his legal status, the medieval legal conceptualisation of the role of the ambassador as a genuine public “office”, and that of the diplomatic function as “representation”, are examined. The way in which these conceptualisations help to define the negotiating powers conferred on the ambassador, his immunities and the honours to which he is entitled is then considered. This analysis allows for an investigation of the complex links between the exercise of diplomacy and claims to sovereignty during Europe’s transition from the Middle Ages to Modernity. Regarding his professional status, the thesis reconstructs the functions of the ambassador (particularly in relation to information gathering and negotiation), the means provided for the ambassador to undertake his functions (his salary and the assignment of an escort) and the objective, intellectual or moral qualities required of him. As well as illustrating the techniques which have been required for ambassadorial success since the 15th Century, this analysis offers some hints for studying the professionalization of public officials and the emergence of the modern criteria of political analysis.
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