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La monnaie en droit : nature d'une abstraction outre fondée : essai dialectique et logique sur la dualité dans la catégoricité juridique et sur l'abstraction d'hérédité monétaire

Leclerc, Normand 11 1900 (has links)
Cette suite d'essais analyse la conception de la monnaie en droit, cherchant à isoler l'originalité de sa nature abstraite. La tradition juridique caractérise la monnaie à la fois comme un fait et comme un droit parce qu'elle présuppose un sens substantif au nom commun 'monnaie', étant ainsi incapable d'admettre que la monnaie, par sa place unique dans les catégories du droit, est le mécanisme qui suppose l'avenir indéterminé en y enchâssant le présent. La difficulté de la monnaie est que, comme catégorie, elle n'est pas incluse aux catégories usuelles de droit privé. Son caractère abstrait l'empêche d'ailleurs d'être incluse parmi les objets qui ont une extension. La monnaie se définit plutôt par négation relativement aux catégories usuelles. Elle est donc reconnaissable entre toutes. Dans la relation sujet-objet, la monnaie versée n'est évidemment pas un sujet. Dans son sens strict, la monnaie réfère aujourd'hui au papier-monnaie. Il est vrai que ce dernier existe matériellement puisqu'il est tangible. Mais paradoxalement, en tant qu'objet, la monnaie est ni une somme, ni une obligation en nature, ni un bien, ni une représentation de dette, ni une mesure, ni consomptible, ni fongible au sens pertinent de ces mots. Comment saisir la substance d'une notion qui se soustrait aux catégories usuelles de la doctrine? Voilà la difficulté fondamentale de la thèse. Répétons son mode original de définition: la monnaie n'est pas identique à une somme due, mais - en étant payée - elle en éteint une; conversement, la somme due n'est pas identique à la monnaie perçue, mais -lorsque payée en trop - cette dernière est déclarée indue et sujette à répétition (l'indu devient dû). La définition de la monnaie procède par 'corécurrence' : elle définit quelque chose d'indéterminé puisqu'un membre de la définition réfère à l'autre et viceversa. Sa nature s'exprime par sa fonction dans la structure des prestations. Mais la doctrine la traite d'abord comme une somme due, sans distinguer outre mesure ce type de dette des autres prestations. Or, à titre d'exécution d'une obligation, une somme d'argent non seulement éteint d'autant les montants, dus à une époque ou l'autre, mais, puisque ces derniers sont appariés aux obligations en nature en tant que prix dû en contrepartie des prestations caractérisées à être effectuées, la perception des sommes d'argent conduit encore à la mobilité des biens parmi les personnes. D'où le paradoxe: une somme d'argent est destinée à circuler précisément pour être la fin des sommes dues. La doctrine enseigne la thèse unitaire du paiement des obligations (en son acception large du droit civil) : sont mis dans un même sac les faits exécutés pour satisfaire à des obligations en nature et les paiements de sommes d'argent dues. Or, elles sont en premier dues, puis payées. Ils sont dits former un ensemble. Ce sac est le temps lui-même. Il s'agit d'une interprétation de l'univers des prestations, précisément une interprétation de la notion d'univers où l'actualité homogène d'un ensemble exclut de faire une place à l'éventualité de valeurs futures par contraste aux valeurs passées. Pour réduire la notion d'univers à celle d'ensemble actuel, l'astuce est de fermer la dualité 'ensemble/membre' en substituant au membre l'ensemble: l'un des objets inclus à l'ensemble doit être à la fois un élément existant de l'ensemble et la collection de tous ses éléments, constituant ainsi la jonction substantive sous-jacente à cette dualité. IV Cet objet fondateur est d'habitude nommé le zéro de l'ensemble. Traitant ainsi l'ensemble des exécutions des obligations, il doit y avoir un élément qui ait à la fois la nature d'une promesse et celle d'un fait. Cet élément est la monnaie. Ainsi, la monnaie a une nature double, à la fois concept et référent du concept. La somme due est exécutée en monnaie et, conversement, la monnaie est la somme transférée à titre de paiement: substituant une définition dans l'autre, l'exécution de la somme due est la somme transférée, une formule conduisant à la régression infinie. Qui donc est le débiteur de cette somme transférée depuis aussi longtemps que la monnaie a circulé et circulera? La difficulté conceptuelle de la monnaie est de comprendre cette métamorphose, où l'exécution d'un fait en satisfaction d'une obligation se révèle elle même être une promesse. Pourquoi alors distinguer une obligation et son exécution? La monnaie cumule la nature catégorique d'une chose matérielle délivrée - autrefois l'or, aujourd'hui le papier-monnaie - et la nature d'une somme due; cette façon de penser mène à réifier les dettes, à leur conférer une existence matérielle. Mais devoir l'argent est fondamentalement la durée du terme d'une relation entre deux personnes. Et payer la monnaie est l'extinction de ce terme. Alors paradoxalement, l'exprimant dans une dualité catégorique, la monnaie a une durée et en même temps n'en a pas. Cette postulation d'une union des termes opposés d'une dualité n'est pas sans précédent. Pour aider le lecteur à s'en rendre compte, je documente que le thème de la migration de la valeur pécuniaire des choses par la médiation de la monnaie dans le paiement des sommes dues rappelle celui de la métempsycose (migration de l'âme) utilisée pour conceptualiser le fondement de la Couronne médiévale, le don de Dieu qui sacrait la continuité des règnes successifs d'une lignée héréditaire de régents. À cette époque, on conceptualisait la continuité historique d'un peuple par les deux corps du roi; sa nature cumulait à la fois celle d'un individu et celle de l'ensemble des individus soumis à son règne. Unique entre tous, on considérait que l'un des individus était un ensemble d'un. Cette attitude platonique était crue nécessaire en droit public pour résoudre la difficulté conceptuelle de la continuité historique d'une communauté en dépit de la nature temporelle de ses membres; elle recevait son écho en droit privé. La thèse unitaire du paiement d'obligations - où, tout comme en économique, la capacité de permutation de biens est elle-même considérée être un bien ordinaire - semble reposer sur cette même conception d'une nécessaire nature double. Dans l'univers des prestations, selon la doctrine, un ensemble infini de valeurs successives formées sur une période de temps indéfinie est considéré être fondé sur un objet transcendant qui cumule les faces opposées d'une dualité: à la fois somme (d'argent) et chose, à la fois droit et fait accompli en exécution d'une obligation, à la fois fait et valeur future. Ce paradigme traditionnel est indifférent à la dualité des prestations: non pécuniaire et pécuniaire. TI y arrive en substantivant la non-existence d'une somme. L'explication proposée ici en est une de structure. L'univers des prestations serait plutôt une dichotomie de deux dualités distinctes: 10 une dualité catégorique, celle de l'exécution de prestations particulières - où avoir fait quelque chose et ne pas l'avoir fait sont des action et abstention caractérisées, et 20 une dualité modale (circulaire), devoir un montant libellé en iv-a devise ou (exclusivement) ne pas le devoir, l'avoir payé ou non. L'obligation de livrer une prestation caractérisée à quelqu'un est appariée à la somme d'argent due par ce dernier en contrepartie de cela; on alterne d'une obligation non pécuniaire à la promesse de payer un montant d'argent sans que quiconque puisse cumuler le beurre et l'argent du beurre à un instant donné. Mais encore, une somme due en suit une autre au travers de la monnaie, cette dernière étant toujours le revers de la somme due. Il n'est pas nécessaire de dire que la monnaie existe, ni de dire qu'elle n'existe pas; il suffit de dire qu'elle éteint la somme due. Non seulement la somme due - versée (renversée) en monnaie - est éteinte, mais encore par le nominalisme elle peut toujours acquitter de nouveau une somme d'autant; il suffit qu'un créancier accepte qu'on la lui doive plutôt que de s'en remettre au troc de choses existantes. Cette nouvelle perspective du paiement des obligations distingue deux types de raisonnements. La vérification catégorique rétrospective d'une exécution en nature survenue se démarque de la modalité où la conséquence juridique de l'extinction d'une somme due se retourne en la possibilité a priori de réitérer cette conséquence encore contre une somme pouvant pourtant n'être pas encore déterminée. La possibilité d'une continuité historique n'a pas la nature finie d'un fait. L'objet qu'est la monnaie déborde de la notion ordinaire d'objet puisqu'il est circulaire: la 'monnaie' est "éteindre une somme (due) puis (est encore) monnaie". Dans la lignée héréditaire des sommes, constituées pour être éteintes, éteintes pour être constituées, la monnaie est ni le prédécesseur, ni un successeur particulier; elle est la fonction qui ouvre continuellement l'éventualité d'autres successeurs. La monnaie est une abstraction et sa nature unique est confirmée au Canada depuis 1967. Une fois la convertibilité du papier-monnaie abandonnée, la monnaie n'est plus une promesse de payer: la banque centrale n'est plus tenue de délivrer l'or à la demande du porteur, ni d'échanger le billet de banque en billets du Dominion. Le papiermonnaie est, depuis, trivialement remplacé seulement par du papier-monnaie. Enfin, l'abstraction monétaire donne à la banque centrale une personnalité morale inédite. Si la Couronne est créancière des uns et débitrice aux autres, alors en contraste la banque centrale qui n'est pas une banque - est ni créancière, ni débitrice du papier-monnaie. La problématique de l'inclusion de la monnaie dans les catégories traditionnelles du droit a une solution inédite. La monnaie s'offre en complément des concepts du discours juridique. L'encaissement d'une somme due emporte comme conséquence la fin de son terme, mais encore il en appelle à nouveau une autre, éventuellement. Ainsi, la monnaie est le bain de renouvellement des sommes. Sa qualification ni ... ni... louvoie entre les deux termes en les niant alternativement. / This series of essays analyses the concept of money in the law, seeking to isolate its unique and highly abstract nature. Traditionallaw teaching characterizes money both as a fact and as a right premised as it is on the idea that common nouns like 'money' must have substantive meaning; it is thereby unable to accept that money, by virtue of its unique place amongst the categories of private law, is the mechanism supposing the indeterminate future by embedding the present into it. The difficulty with money is that, as a category, it is not included amongst the usual categories ofprivate law. Its abstract character prevents it from being included amongst objects that have extension. Rather money is defined by negation with respect to the usuallegal categories. It is thereby uniquely recognizable. In the subject-object relationship, paid money is obviously not a subject. In its strict meaning, money refers today to paper-money. It is true that the latter does exist physically because it is tangible. But paradoxicalIy, as an object, money is neither a sum owed, nor an obligation in kind, nor a good, nor representing a debt, nor a measurement, nor consumable, nor fungible in the relevant sense ofthose terms. How does one capture the substance of a notion that defies the usual categories of legal discourse? That is the fundamental difficulty of the thesis. The entirely unique way of defining money bears repeating: Cash money is not identical to a sum owed but extinguishes one as it is being paid; conversely, a sum owed is not identical with money received, since when money is paid without obligation, the sum can be recovered as undue (the undue becomes due). The definition ofmoney proceeds by 'corecurrence': it defines something indeterminate, in that one definition refers to the other and vice versa. Its nature stems from its function in the structure of prestations. But the legal scholarship treats it principally as a sum owed, without further distinguishing this type of debt from other prestations. Now, as the performance of an obligation, a sum ofmoney not only as much pays off any amount, due at one time or another, but, because those are paired to obligations in kind as the price owed in consideration ofparticular performances to be accomplished; the cashing of sums of money still conducts the movement of goods among persons. Whence a paradox: A sum of money is destined to circulate precise1y to extinguish sums (due). Legal scholarship generally teaches the thesis of unity of performance of obligations (payment in its broad civillaw meaning): AlI acts accomplished in the performance of obligations in kind and all payments of sums of money are put in the same bag. Now, they are first owed, then received. These operations are said to form a single set. This bag is time itself. 1t is an interpretation of the universe of prestations, more precise1y an interpretation of the notion of universe where the homogeneous actuality of a set excludes to give place to the possibility of future values by contrast to past values. To close the notion of a universe to that of an actual vi set, the trick is to close the duality 'set/member' by replacing the member by the set: one of the objects included in the set must be at once an existing element of the set and be the collection of aIl its elements, constituting thereby the substantive junction underlying this duality. This foundational object is usually called the zero of the set. In the set of performances of obligations (prestations) with which we are dealing here, there must similarly be an element in the nature of both a promise and a fact. That element is money. So money has a dual nature, both concept and referent of the concept. The sum owed is performed in money and, conversely, money is the sum transferred as payment: substituting one definition in the other, the performance of the sum owed is the sum transferred, a formula leading to infinite regression. Who then is the debtor of this sum transferred for as long as money did and will circulate? The conceptual difficulty with money is to understand this metamorphosis, where the performance of a fact in satisfaction of an obligation reveals itselfto be a promise. Why then bother to distinguish a promise from the performance of it? Money cumulates the categorical nature of a physical thing being delivered - in olden days gold, today paper-money - and the nature of a sum owed; this way of thinking would tend to reify debts, to confer them physical existence. Yet to owe money is fundamentally the duration of the term of a relationship between two persons. And to pay money is to put an end to this term. So paradoxically, to express it in a categorical duality, money has duration and at the same time it has none. Such a union of the polar opposites of a duality is not unprecedented. To help the reader realise this, l document how the theme of migration ofpecuniary value ofthings by means ofmoney being given in payment of amounts owed is reminiscent of metempsychosis (migration of the soul) used to conceptualise the foundation of the medieval Crown, the gift ofGod that consecrated the continuity of successive reigns of an hereditary line of regents. At that time, the historical continuity of the people was conceptualised by the King's two bodies: both that of an individual and that of the set of individuals subject to his reign. Unique amongst aIl, one foundational individual was considered to constitute a set of one. This platonic attitude was believed necessary in public law to resolve the conceptual difficulty of the historical continuity of a community despite the temporal nature of its individuals; it was put to similar use in private law with respect to money. The thesis of unity of performance of obligations - where, like in economics, the capacity to exchange goods is considered an ordinary good itself - appears to rely on the same conception of a necessary dual nature. In the universe of prestations, according to traditionallegal scholarship, an infinite set of successive values taking shape over an indefinite period of time is viewed as founded on a transcendental object which cumulates the opposite faces ofa duality: both sum (of money) and thing, both right and act accomplished in the performance of an obligation, both fact and future value. This traditional paradigm disregard the duality of prestations: pecuniary and non-pecuniary. It does so by giving a substantive value to the non vi-a existence of a sumo The explanation proposed here is one of structure. The universe of prestations is rather a dichotomy of two distinct dualities: 10 a categorieal duality, that of the performance of specifie prestations - where to have done something and not to have done it are characterised action and abstention, and 20 a modal (circular) duality: to owe an amount in currency or (exclusively) not to owe it, to have paid it or not. The obligation to deliver a particular performance to someone is paired to the sum of money owed by him in consideration of it; we altemate from nonpecuniary obligation to promises to pay an amount of money without one being able to have his cake and eat it too at any time. But still, one amount owed follow another thru money, money always being the tuming over of the sum owed. We are not obliged to state that money exists, or that it does not; it suffiees to say that it extinguishes the sum owed. Not only is the sum owed extinguished upon money being tumed (paid) in, but by virtue of nominalism it still can extinguish anew a further sum of same amount; it is sufficient that a creditor accept to be owed a sum ofmoney rather than to revert to the barter ofphysical things. This new reading of the payment of obligations draw apart two types of reasoning. The categorieal proof of a past specifie performance is different from the modality where the legal consequence of the extinction of a sum due is tumed over into the a priori possibility to still reiterate that same consequence against a sum that now may not yet be determined. The possibility of an historieal continuity does not have the finite nature of a fact. Money as an object transcends the concept of an ordinary object because it is circular: 'money' is "the end of a sum (owed) and (is still) money". In the hereditary line of sums, created to be extinguished or extinguished to be created, money is neither the predecessor nor a particular successor; it is the function of continuously opening up the possibility of further successors. Money is an abstraction and its unique character is confirmed in Canada since 1967. Once the convertibility of paper-money is dropped, money is no longer a promissory note: no longer does the central bank undertakes to exchange a bank note for gold or Dominion bonds. Paper-money is now trivially replaced only by paper-money. Finally, the abstract character ofmoney gives the central bank an most unusual status as a legal person. If the Crown is creditor of sorne persons and debtor to others, then by contrast the central bank - who is not a bank - is neither creditor, nor debtor ofpaper-money. The problem of fitting money within the traditional categories of the law does have an unexpected ending. Money presents itself as the complement of the concepts oflegal discourse. The cashing in of a sum triggers the end of its term, but still it calls one anew, eventually. So money is the bath of renewal of sums. In being characterised as neither... nor... it hops between the two terms by altematively negating them. / "Thèse présentée à la Faculté des études supérieures en vue de l'obtention du grade de Docteur en droit (LL.D.)"
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Les métamorphoses du traitement spatial de la question sociale : approche croisée de deux grands projets de renouvellement urbain dans les agglomérations de Lille et de Hambourg / The metamorphosis of the spatial treatment of the social question : crossed analysis of two great projects of social urban renewal in the area of Lille and Hamburg.

Barbier, Clément 04 December 2015 (has links)
Inscrite dans une démarche constructiviste, cette recherche socio-historique porte sur la genèse des projets de l'Union, aux confins des communes de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos et de l'Internationale Bauaustellung (IBA) Hamburg, sur l'île de Wilhelmsburg. Pour ce faire, elle recourt à des matériaux ethnographiques (observation de réunions, entretiens approfondis) et aux archives des différentes instances publiques engagées dans les projets étudiés de 1990 à 2014. Cette étude porte d'une part sur les réseaux de réformateurs contribuant à la construction des catégories de «  quartier défavorisé  » (benachteiligter Stadtteil) et d'«  attractivité métropolitaine  » (internationale Ausstrahlung). Prenant en compte le contexte économique des agglomérations de Lille et Hambourg et les circulations transnationales et infranationales qui ont contribué à nourrir ce processus de catégorisation, ce travail met au jour que la spatialisation des problèmes sociaux et son articulation à la catégorie d'«  attractivité métropolitaine  », participent d'une même dynamique d'occultation progressive de la question sociale. Cette démonstration illustre d'autre part les mécanismes de production du consensus mis en place une fois ces alternatives politiques écartées. En refaçonnant le concept de «  mythe d'action publique  », ce travail dégage quatre systèmes de justifications de l'étude en situation de l'instrumentation de l'IBA et de l'Union et des arènes de négociations qu'ils instaurent  : attractivité, excellence, bonne gouvernance et justice spatiale. Ils constituent un outil d'analyse privilégié pour l'étude des contradictions sous-jacentes à ces deux grands projets de renouvellement urbain. / Taking a constructivist approach, this study focuses on the genesis of the Union-project between the municipalities of Roubaix, Tourcoing and Wattrelos, and of the « international building exhibition IBA Hamburg » (internationale Bauaustellung) on the Elbe island of Wilhelmsburg. The construction of «public problems» and the framing of “deprived neighborhood” (quartiers dévaforisés / benachteiligte Stadtteile) as categories of public action and the changes of the political treatment of these sociospatial problems are at the center of this socio-historical research. This sociological analysis of political processes relies on qualitative data-gathering (ethnographic observations of workinggroups, semi-structured and partly-standardized interviews) and on archives analysis of several institutions that took part in each urban development process between 1990 and 2014.Considering the most important political economical evolutions of the last decades, this PhD thesis analyses the commitment of reformer networks : experts, academics and senior civil servants that actually contributed to the identification and framing of the problem of “deprived neighborhoods” and then to its articulation as a question of “international attractiveness”. This study also deals with the mechanisms of consensus production that are instituted after the framing of a first space of possibilities. Based on the concept of “myth of public action”, this part of the thesis underlines the justification systems (Attractiveness, excellence, good governance and spatial justice), which contribute to legitimate the different measures of both projects.
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Qualitative calculi with heterogeneous universes / Calculs qualitatifs avec des univers hétérogènes

Inants, Armen 25 April 2016 (has links)
Représentation et raisonnement qualitatifs fonctionnent avec des relations non-numériques entre les objets d'un univers. Les formalismes généraux développés dans ce domaine sont basés sur différents types d'algèbres de relations, comme les algèbres de Tarski. Tous ces formalismes, qui sont appelés des calculs qualitatifs, partagent l'hypothèse implicite que l'univers est homogène, c'est-à-dire qu'il se compose d'objets de même nature. Toutefois, les objets de différents types peuvent aussi entretenir des relations. L'état de l'art du raisonnement qualitatif ne permet pas de combiner les calculs qualitatifs pour les différents types d'objets en un seul calcul.De nombreuses applications discriminent entre différents types d'objets. Par exemple, certains modèles spatiaux discriminent entre les régions, les lignes et les points, et différentes relations sont utilisées pour chaque type d'objets. Dans l'alignement d'ontologies, les calculs qualitatifs sont utiles pour exprimer des alignements entre un seul type d'entités, telles que des concepts ou des individus. Cependant, les relations entre les individus et les concepts, qui imposent des contraintes supplémentaires, ne sont pas exploitées.Cette thèse introduit la modularité dans les calculs qualitatifs et fournit une méthodologie pour la modélisation de calculs qualitatifs des univers hétérogènes. Notre contribution principale est un cadre basé sur une classe spéciale de schémas de partition que nous appelons modulaires. Pour un calcul qualitatif engendré par un schéma de partition modulaire, nous définissons une structure qui associe chaque symbole de relation avec un domaine et codomain abstrait à partir d'un treillis booléen de sortes. Un module d'un tel calcul qualitatif est un sous-calcul limité à une sorte donnée, qui est obtenu par une opération appelée relativisation à une sorte. D'un intérêt pratique plus grand est l'opération inverse, qui permet de combiner plusieurs calculs qualitatifs en un seul calcul. Nous définissons une opération appelée combinaison modulo liaison, qui combine deux ou plusieurs calculs qualitatifs sur différents univers, en fonction de quelques relations de liaison entre ces univers. Le cadre est suffisamment général pour soutenir la plupart des calculs spatio-temporels qualitatifs connus. / Qualitative representation and reasoning operate with non-numerical relations holding between objects of some universe. The general formalisms developed in this field are based on various kinds of algebras of relations, such as Tarskian relation algebras. All these formalisms, which are called qualitative calculi, share an implicit assumption that the universe is homogeneous, i.e., consists of objects of the same kind. However, objects of different kinds may also entertain relations. The state of the art of qualitative reasoning does not offer a combination operation of qualitative calculi for different kinds of objects into a single calculus.Many applications discriminate between different kinds of objects. For example, some spatial models discriminate between regions, lines and points, and different relations are used for each kind of objects. In ontology matching, qualitative calculi were shown useful for expressing alignments between only one kind of entities, such as concepts or individuals. However, relations between individuals and concepts, which impose additional constraints, are not exploited.This dissertation introduces modularity in qualitative calculi and provides a methodology for modeling qualitative calculi with heterogeneous universes. Our central contribution is a framework based on a special class of partition schemes which we call modular. For a qualitative calculus generated by a modular partition scheme, we define a structure that associates each relation symbol with an abstract domain and codomain from a Boolean lattice of sorts. A module of such a qualitative calculus is a sub-calculus restricted to a given sort, which is obtained through an operation called relativization to a sort. Of a greater practical interest is the opposite operation, which allows for combining several qualitative calculi into a single calculus. We define an operation called combination modulo glue, which combines two or more qualitative calculi over different universes, provided some glue relations between these universes. The framework is general enough to support most known qualitative spatio-temporal calculi.
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Breaking verbs : from event structure to syntactic categories in Basque / Décomposition verbale : de la structure événementielle aux catégories syntaxiques en basque

Berro Urrizelki, Ane 09 September 2015 (has links)
La présente thèse analyse la décomposition sous-événementielle et l'interprétation aspectuelle des événements, en se focalisant sur les prédicats dérivés du basque, tels que dantzatu “danser” du nom dantza 'danse', amets egin 'rêver' du nom amets “rêve”, etxeratu 'revenir à la maiso' de etxera “à la maison” ou amatu “devenir mère” de ama “mère”. La thèse est centrée sur la configuration syntaxique représentant la structure événementielle des prédicats et la lexicalisation de ces configurations par des mots réels. J'admets que les prédicats se décomposent en composants plus basiques (par exemple, Levin and Rappaport Hovav 1995), et que cette décomposition est syntaxiquement représentée (Hale and Keyser 1993). Dans cette vue, les événements exprimés par les prédicats sont formés de sous-événements, qui peuvent être aussi bien des processus que des états (Harley 1995 2005, Cuervo 2003, Folli & Harley 2005, Ramchand 2008) et de compléments rhématiques (Ramchand 2008). Les rhèmes sont des compléments qui mesurent et décrivent les sous-événements dont ils sont les compléments. Ils peuvent être de différents types: des PPs, des DPs quantifiés, et même des radicaux non catégorisés. Partant de Harley (2005), je propose une ontologie des radicaux qui les classifie selon qu'ils nomment un Evénement, une Chose ou une Propriété. Les radicaux qui dénomment des Evénements et des Choses sont les compléments de sous-événements de type processus; tandis que les radicaux qui dénomment des Propriétés sont les compléments des états. A l'intérieur de chaque classe, les propriétés des mesures associées aux radicaux comme [+/-croissant], [+/- limite minimale] et [+/- limite maximale] déterminent les propriétés aspectuelles de l'événement tout entier, à savoir, s'il est ponctuel ou duratif, s'il est télique ou atélique. La thèse examine également les interactions entre l'interprétation aspectuelle interne des prédicats (aktionsart), et l'aspect externe (Smith 1997 [1991]). Cette relation est analysée en tenant compte de la catégorie lexicale à la base du prédicat et des différentes configurations de réalisation des prédicats en basque. / This dissertation analyses the subeventive decomposition and aspectual interpretation of events, paying special attention to derived predicates in Basque, like dantzatu ‘to dance’ from dantza ‘dance’, amets egin ‘to dream’ from amets ‘dream’, etxeratu ‘to go home’ from etxe-ra ‘to home’ and amatu ‘to become a mother’ from ama ‘mother’. The discussion is mainly concerned with the syntactic configuration that represents the predicates’ event structure and the lexicalization of these configurations by means of actual words. In this dissertation, it is assumed that predicates can be decomposed into more basic components (e.g. Levin & Rappaport Hovav 1995) and that this decomposition is syntactically represented (Hale & Keyser 1993). To be more precise, in the analysis made in this dissertation, it is assumed that the events conveyed by predicates consist of smaller subevents (Harley 1995 2005, Cuervo 2003, Folli & Harley 2005, Ramchand 2008) (which can be either processes or states) and Rheme objects (Ramchand 2008a). Rhemes are complements which describe and measure the particular subevent they are complementing. They can be of different types: PPs, quanticized DPs and even a-categorial Roots. Building on Harley (2005), I propose an ontology of Roots which classifies different types of Roots depending on whether they name an Event, a Thing or a Property. Event and Thing naming Roots are the complements of the process subevent, whereas Property naming Roots are the complements of states. Within each class, properties of the measure associated to each Root like [±incremental], [±lower bound] and [±upper bound] are going to determine the aspectual properties of the entire event, i.e. whether it is durative or punctual, and telic or atelic. Additionally, this dissertation considers the interaction of the aspectual interpretation of the predicates (commented in the previous paragraph) with viewpoint aspect (Smith 1997 [1991]). This relation is going to be analyzed in combination with the lexical category and the different configurations in which a predicate can surface in Basque.
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Les valeurs archétypales en français. Une perspective néo-saussurienne de la valeur linguistique / The archetypal values in the French Language. A neo-Saussurean perspective of the linguistic value

Gurgakova-Chantova, Yasena 07 January 2017 (has links)
La thèse consiste en une mise en rapport aux plans notionnel et empirique de la valeur saussurienne et de l’archétype jungien. L’intérêt d’établir une telle corrélation est d’étudier les valeurs archétypales dans une perspective néo-saussurienne. Pour ce faire, la notion de valeur dans les manuscrits saussuriens De l'essence double du langage est traitée dans son aspect double, différentiel et réflexif à la fois : cela permet aux différences articulées de se charger d’une expression métalinguistique. Les valeurs archétypales héritent alors de cette propriété double. La notion de valeur archétypale entre ainsi en interdépendance avec d’autres notions : celles de différenciation, de postélaboration, d’association, de catégorie, de niveau. Les valeurs archétypales héritent de deux particularités des archétypes jungiens : elles se présentent comme des conventions collectives sociales et comme des élaborations langagières systémiques à la fois. Pour assurer le cadre méthodologique de l’analyse, une division aristotélicienne est appliquée. Cela permet d’abord aux valeurs de s’articuler en valeurs génériques, spécifiques et numériques. Cela permet ensuite aux qualités archétypales d’assurer les différenciations. Dans la mesure où valeur et sens sont inséparables, cette étude des valeurs archétypales est aussi une étude sémantique qui se donne pour l’objectif d’étudier les représentations qualitatives du sens. / The thesis represents empirical and notional relationships between Saussure’s values and Jung’s archetypes. The aim is to study the archetypal values in a neo-Saussurean perspective. In order to achieve this aim, the notion of value in Saussure’s On the dual essence of language is presented as a dual phenomenon with a differential nature and a reflexive meta-linguistic nature at the same time. Thus, the archetypal values inherit this dual aspect. The notion of archetypal value appears as a complex one that enters interdependence with other notions, (differentiation and post-elaboration, association and category, generic, specific and numeric identities and levels). The archetypal values inherit two particular properties from Jung’s archetype. Therefore, the archetypal values appear as social and collective conventions, as well as language system elaborations. To provide relevant methodological framework for the analysis, the Aristotelian division is applied. In this way the values are generically, specifically and numerically differentiated. Then this method allows archetypal qualities to make the differentiation of the three types of values. Since the value and the meaning are inseparable, this study of the archetypal values also has a semantic aspect and aims to study the qualitative representations of the meaning.
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Le statut de la santé des catégories vulnérables en milieu carcéral en France au regard du droit européen / Imprisoned vulnerable groups' health status in France in the eyes of european right

Yarroudh-Feurion, Louis 21 November 2014 (has links)
L'enfermement carcéral au regard de la loi pénitentiaire demeure la forme de privation de liberté la plus extrême. En théorie, l'incarcération ne doit porter atteinte qu'à la liberté d'aller et venir. Toutefois, en pratique, la peine de prison pèse sur de nombreux droits fondamentaux. Parmi ces libertés fondamentales, l'accès à la santé se situe au premier rang. En outre, la protection de ce droit est accrue par la publication des RPE par le Conseil de l'Europe et la jurisprudence de la Cr EDH portant sur les droits subjectifs primordiaux reconnus aux détenus, sur le régime de leur détention, la santé, le bon ordre et la sécurité des établissements pénitentiaires, les agents de l 'AP, le contrôle et l'inspection des prisons. Au regard de la législation interne et du droit européen, tous les détenus sans exception ont droit à une prise en charge sanitaire équivalente à celle en milieu libre et les catégories-vulnérables emprisonnées à des soins spécifiques. Cependant, la réalité de la santé publique en détention s'est considérablement dégradée: toxicomanies variées, alimentation pauvre et déséquilibrée, isolement carcéral, absence de soleil et de lumière naturelle, manque d'hygiène et nuisances diverses. Ainsi, tous ces facteurs concourent à altérer encore plus la santé physique et psychique des détenus. Plus généralement, les atteintes à l'exercice du droit à et/ou de la santé des personnes privées de liberté et plus spécifiquement des catégories-vulnérables dans les mêmes circonstances appellent à une sérieuse prise de conscience par la France, Haute Partie contractante à la CEDH, et une réelle mise en perspective des exigences institutionnelles européennes sur cette question fondamentale. Seul le plein respect du droit européen en la matière permettra que soit réellement reconnue la qualité de patient à part entière à l'ensemble des personnes privées de liberté au sens légal et quelque soit le régime de leur incarcération ( détention provisoire, condamnation à une peine criminelle et/ou correctionnelle à l'emprisonnement) avec un traitement médical adapté aux personnes fragiles en détention. / Imprisonment in the eyes of penitentiary law remains the most extreme form of freedom deprivation. Theoretically imprisonment must not be detrimental to the freedom to corne and go. Nevertheless, in practise, being sentenced to confinement weighs heavily on numerous fundamental rights, the access to health being the foremost one. Moreover the protection of this right has been increased by the publishing of the European Prison Rules by the Council of Europe and the jurisprudence of the European human rights court focusing on the essential subjective rights acknowledged to the prisoners, on their detention regime, health, good order and safety of the penal establishments, the officers of the Prison Authorities, the control and inspection of prisons. In the eyes of inner laws and the European Right, all the prisoners are entitled to be medically taken care of, like any person at libertiy and the vulnerable groups to specific medical treatment. However the reality of public health in prison has enormously deteriorated : various drug addictions, poor and unbalanced diet, isolation, lack of sun and natural light, lack of hygiene and diverse nuisances. Therefore all these factors contribute to impair the prisoners' physical and mental health. More generally the undermining of exercising imprisoned people's right to health and/or health right, and more specifically, the vulnerable groups' health care rights under the same circumstances, calls for France, as a great contracting party of the European Human Rights Convention, to show serious awareness and for the European institutional requirements to be put in perspective, as regard this essential issue. Only the full respect of the European Right will enable to really acknowledge the status of patient on his/her own right, to every single one of the prisoners, with medical treatments adapted to the fragile detainees.
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Sur le groupe de Cremona et ses sous-groupes

Usnich, Alexandr 05 November 2008 (has links) (PDF)
Ce travail peut être divisé en trois partie: 1. Théorie des groupes. Il s'agit ici d'une étude de la structure du groupe T de Thompson. On explique la notion de la mutation linéaire par morceaux et on obtient la nouvelle présentation de ce groupe en termes des génerateurs et relations. 2. Géometrie birationnelle. On étudie en détail le groupe de Cremona qui est un groupe des automorphismes birationnels du plan projectif. En particulier on s'interesse à son sous-groupe Symp des elements qui préserve le crochet de Poisson dit logarithmique, aussi bien qu'à un sous-groupe H engendré par SL(2,Z) et par les mutations. On construit des limites projectives des surfaces sur lesquelles ces groupes agissent régulièrement, et on en déduit les répresentations linéaires de ces groupes dans les limites inductives des groupes de Picard des surfaces. 3. Algèbre homologique. A partir d'une variété algébrique on construit une catégorie triangulée qui ne dépend que de sa classe birationnelle. En utilisant la technique de quotient de dg-catégories, on calcule explicitement cette catégorie pour les surfaces rationnelles. Comme consequence on obtient l'action du groupe de Cremona sur une algébre non-commutative par les automorphismes extérieures. On donne les applications de ces résultats aux formules des mutations des variables non-commutatives.
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Quel est le niveau hiérarchique des premières catégories apprises ? : une analyse des facteurs chevauchement inter catégories et redondance intra catégorie

Girard, Jade January 2008 (has links)
Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Les fonctions sociales des troubles du comportement ou la gestion médicale des désordres sociaux / The social functions of behaviour problems or the medical managing of social disorders

Guinard, Yves 01 December 2011 (has links)
Classés parmi les troubles mentaux de l’enfance et de l’adolescence, les troubles du comportement (TC) justifient fréquemment l’exclusion scolaire d’élèves vers des établissements du monde du handicap, les ITEP. En croisant les mondes vécus des jeunes et de leurs parents, l’histoire de la catégorie et sa mobilisation par différents acteurs, cette recherche se présente comme une tentative de compréhension du monde des TC et de ses fonctions. Plus qu’une simple catégorie médicale, les TC résultent d’une construction sociale et fonctionnent comme un outil d’exclusion et d’assignation sociale des enfants des classes défavorisées. Prolongeant les stratégies de l’école, ils favorisent le glissement de la responsabilité de l’échec scolaire de l’école vers les familles. A l’intérieur de cet univers normatif, la médecine joue un rôle central. Elle apporte une caution qui se veut scientifique à l’exclusion de la fraction économiquement et culturellement la plus pauvre de la population scolaire,ainsi qu’aux politiques les plus sécuritaires. La prévention de la délinquance passe par l’assujettissement dès leur plus jeune âge des élèves en échec scolaire et le contrôle des familles les plus démunies. Cette gestion par la médecine des désordres sociaux s’inscrit dans l’élargissement de ses missions tel que l’a décrit Foucault. Malgré les conflits qui la traversent, la médecine mentale se pose aujourd’hui en experte de la prévention de la délinquance à travers la gestion de l’échec scolaire et le dépistage précoce de troubles qu’elle se révèle incapable de définir. / Behaviour disorders of children and adolescents, classified among mental disorders justify the exclusion of pupils from schools to place them in institutions for disabled persons. By interfacing the study of the experience of young people and their parents, the history of that category and the part played in it by different actors, this research aims at understanding the world of behaviour problems and their functions. Behaviour disorders are more than a medical category, they are the the results of a social construction, they serve as a means to exclude and socially define children from the underprivileged classes. Following what happens in schools, they favour the shift of responsibility for underperforming from schools to families. The medical world plays a major part in this normative universe. It provides a would be scientific guarantee for the exclusion of the economically and culturally poorest section of the school population and for the more drastic security measures as well. The prevention of delinquency lies in controlling underperforming children from a very early age and socially deprived families. This implication of the medical world in the control of social disorders is a development of its missions as Foucault described it. In spite of inner conflicts, the world of mental medicine today wants to appear as experts in the prevention of deliquency through managing underperforming in schools and offering an early diagnosis of problems it fails to define.
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"Education populaire" : les deux ou trois vies d'une formule / Lifecycles of the set phrase ”Éducation populaire” in French public discourses

Chateigner, Frédéric 13 December 2012 (has links)
L'expression « éducation populaire » connaît en France une nouvelle fortune depuis les années 1990. La recherche vise à éclaircir le sens et les causes de ce retour en grâce discursif. On définit la séquence « éducation populaire » comme une formule, au sens de l'analyse du discours, en lien avec la notion de catégorie. L'étude du retour contemporain de celle-ci impose un long détour par son histoire. Celle-ci se décompose en deux cycles complet constitués de phases d'émergence, de consécration et de déclin autour d'un usage de la formule comme quasi-catégorie : sous-catégorie de l'Instruction publique entre la Révolution française et les années 1930, puis catégorie détachée de l'École mais associée à des formules concurrentes et bientôt reléguées par elles au rang d'ancêtre mythique. La période contemporaine se présente comme l'émergence d’un usage détaché de l’animation socioculturelle et orientée vers la formation militante et la repolitisation des politiques culturelles ; ce nouvel usage, qui demeure toutefois en concurrence avec une remobilisation du secteur Jeunesse et Éducation populaire, réintroduit en outre les pratiques d’origine scolaires que ce dernier avait écartées. / The set phrase "éducation populaire" has been especially successful in French public discourses since the 1990s. We intend to analyze this lexical comeback. The past life of the phrase can be divided in two cycles, each of them composed of successive phases of emergence, consecration and decline, and revolving around an interpretation of the phrase as a quasi-category. It starts as a subcategory of "Instruction publique" from the French Revolution to the 1930s, then becomes a category detachedfrom schooling but linked with competing phrases, and is soon discarded by these ones as a mythical ancestor. The last years witness a new, yet uncertain phase of emergence which defines "éducation populaire" as a form of radical political education or as a repoliticization of cultural policies. This new use, however, is competing with the remobilization of traditional movements. It also reintroduces the school-rooted practices which had been previously discarded.

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