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Le Forez du 6ème au 1er millénaire av. J.-C.<br />Territoires, identités et stratégies des sociétés humaines du Massif central dans le bassin amont de la Loire (France)Georges, Vincent 20 December 2007 (has links) (PDF)
Ce mémoire intitulé Territoires, identités et stratégies en Forez du 6ème au 1er millénaire av. J.-C. dans le bassin supérieur de la Loire (France), porte sur une étendue du nord-est du Massif central en contact avec le couloir rhodanien. Ce secteur intra-montagnard (département de la Loire, 42) a permis d'élaborer un corpus archéologique conséquent qui sert l'examen de comportements ayant de fortes implications socio-économiques et environnementales. Cette recherche archéologique fait appel à différentes disciplines : l'agronomie, l'anthropologie, l'archéométrie (la palynologie, la datation 14C, etc.), la céramologie, la géographie, la géomorphologie, la pétrographie, la sédimentologie et la volumétrie. Elle recoupe plusieurs thématiques : la carte archéologique, l'occupation du sol, les stratigraphies alluviales, la caractérisation et la diffusion des matériaux, les technologies lithiques métallurgiques et textiles, les parures, l'architecture, la territorialité et la sémantique. Les principaux résultats obtenus sont : <br />- une analyse d'un espace géographique et d'un corpus archéologique, <br />- un essai de classification typo-chronologique des vestiges, <br />- une définition des matériaux lithiques avec leurs conditions d'accessibilité et d'exploitation dont les tectonites foréziennes (outillages, haches...), <br />- une approche chronostratigraphique de la plaine alluviale de la Loire en Forez, <br />- l'identification de constructions territoriales, <br />- une analyse de la gestion des semences et des récoltes aux âges des Métaux et, <br />- une étude technologique et anthropologique des habits protocolaires féminins métalliques et textiles entre 1500 et 1000 av. J.-C., à partir des bracelets métalliques à incisions.
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Die Spätkupferzeit in Süddeutschland : Untersuchungen zur Chronologie von der ausgehenden Mittelkupferzeit bis zum Beginn der Frühbronzezeit im süddeutschen Donaueinzugsgebiet und den benachbarten Regionen bei besonderer Berücksichtigung der keramischen Funde /Heyd, Volker. January 2000 (has links)
Texte remanié de: Dissertation--Philosophische Fakultät--Universität des Saarlandes, 1995. / Bibliogr. p. 9-49 (vol. 2).
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Images gravées et corps de pierre : Fragments d'ontologie dans les Alpes centrales du IIIe millénaire av.n.è. / Engraved images and stone bodies : Ontological fragments in the Central Alps of the IIId millenium BCDefrasne, Claudia 10 December 2013 (has links)
Les relations des sociétés préhistoriques à leur environnement constituent un aspect essentiel à leur compréhension. Cet engagement envers le monde s’exprime au travers des pratiques rituelles qui en dévoilent des accès autrement inaccessibles. Les Alpes centrales du IIIe millénaire av.n.è., insérées dans une Europe en mutation (traction animale et métallurgie du cuivre), ont livré un nombre considérable d’artefacts cognitifs. Stèles, blocs d’effondrement et parois gravés s’associent, au sein de sites cérémoniels à des dépôts de pierres aux formes allusives et lithologies particulières, à des dépôts d’objets, ainsi qu’aux résidus de l’activité métallurgique. L’iconographie gravée associe images d’objets nouveaux (poignards et haches en cuivre, hallebardes en silex ou en cuivre, objets textiles), d’ornements corporels, d’action aratoire et d’un nombre considérable de figurations animales. Les usages de la pierre, du métal, de l’araire et les interactions entretenues avec les espèces animales offrent différents canaux d’investigation des relations au monde des communautés chalcolithiques centre-alpines.L’objectif énoncé nécessite l’usage d’une analyse structurale des images seule à même de révéler des articulations essentielles des systèmes graphiques dont certains aspects sont ensuite interrogés à la lumière d’autres données archéologiques. L’image qui résulte de cette étude est celle de communautés pour lesquelles l’environnement ne semble pas constituer une réalité objectivée mais apparaît partie prenante des réalités sociales. / The study of interactions between prehistoric human societies and their environments is a key area of research. This engagement with the world is expressed through ritual practices that provide access to otherwise inaccessible aspects of human culture. The Central Alps of the third millennium BC, situated within a European context that was undergoing important changes (animal traction and copper metallurgy) produced a significant number of cognitive artifacts. On ceremonial sites, engraved steles, rock faces and erratic blocs were associated with deposits of stones with allusive forms and specific lithologies together with objects. Some of these ceremonial site have also produced residues of the metallurgical activity.The engraved iconography combines images of new objects (copper daggers and axes, flint or copper halberds, textiles), body ornaments, plouging, and a considerable number of animal figures. The use of stone, metal, ploughs, and interactions with animals offer different means to access to relationships between alpine chalcolithic communities and their environment.The cited goal requires the use of a structural analysis of the images in order to reveal the essential aspects of the graphic systems. The Results are then compared with other archaeological data. The picture resulting from this study reveals communities in which the environment does not seem to be an objectified reality but an element that intersects with social realities.
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De l'analyse ostéologique a la reconstitution du programme funéraire : gestes mortuaires et populations du Balochistan pakistanais protohistorique : Ve-IIIe millénaires av. J.-C. / From osteological analysis to a reconstruction of the funerary timeline : Mortuary practices and populations of Protohistoric Pakistani Baluchistan : 5th to 3rd century BCBuquet-Marcon, Cécile 05 December 2018 (has links)
Le peuplement ancien des régions allant de l’Iran à l’Inde en passant par l’Afghanistan et le Turkménistan est connu majoritairement par des échanges transrégionaux existant probablement dès le Néolithique. Du point de vue funéraire, les éléments accompagnant le défunt sont parmi les plus étudiés. En revanche, il est bien souvent peu fait état de leur contexte, à savoir la tombe et le défunt auquel ce mobilier était dédié. C’est en partant de ces constats qu’il est apparu intéressant d’enquêter sur ces peuplements anciens. À partir d’une étude approfondie des sépultures, cette étude se propose de reconstruire les programmes funéraires qui ont encadré les différentes pratiques mortuaires. Dans un second temps, nous avons cherché à souligner les traits funéraires communs de ces populations ainsi que les divergences. Sur l’ensemble du Balochistan pakistanais, seuls quatre sites ont livré des sépultures attribuables à la période Chalcolithique. Les sites de Miri Qalat et Shahi‐Tump ont livré plus de 200 individus répartis sur deux périodes pour le IVe millénaire. Sur le site de Sohr Damb, à Nal, un total d’une centaine d’individus sont dénombrés pour deux périodes situées au IVe et tout début du IIIe millénaire. Ces trois sites aux données inédites sont le cœur de cette étude. Nous avons rapproché nos conclusions des publications effectuées pour le site de Mehrgarh, où deux ensembles funéraires ont été étudiés, ainsi que des données publiées pour les pays limitrophes. / The old settlements of the areas extending from Iran to India including Afghanistan and Turkmenistanare mainly known through transregional exchanges existing probably as early as Neolithic. From the funerarypoint of view, grave goods are among the most studied items. On the other hand, there is often little mentionof their context, namely the tomb and the deceased to whom those grave goods were dedicated. It was fromthese observations that it became interesting to work on these ancient stands. Based on an in‐depth study ofburials, this work proposes to reconstruct the funeral programs that have framed the various mortuarypractices. In a second step, we sought to highlight the common funeral traits of these populations as well asthe differences. On the whole of the Pakistani Balochistan, only four sites yielded tombs related to theChalcolithic period. The sites of Miri Qalat and Shahi‐Tump, have delivered over 200 individuals spread overtwo periods for the fourth millennium. At the Sohr Damb site, in Nal, about 100 individuals are counted for twoperiods in the fourth and early third millennium. These three sites with unpublished data are the heart of thisstudy. We have compared our findings with publications for the Mehrgarh site, where two cemeteries werestudied, as well as published data for neighboring areas.
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Evolution des sociétés prédynastiques et contacts interrégionaux en Egypte et au Levant sud (fin du 5e et première moitié du 4e millénaire) / Evolution of predynastic societies and interregional contacts in Egypt and Southern Levant (end of the 5th and first half of the 4th millennium)Guyot, Frédéric 23 June 2014 (has links)
Cette étude se propose d’apporter des éléments pour une analyse de l’évolution des cultures prédynastiques et sud levantines, entre la fin du 5e et la première moitié du 4e millénaire (4300-3300 avant notre ère). En Egypte, cette période commence au début du Prédynastique, lorsque des groupes d’agro-pasteurs se sédentarisent peu à peu le long de la vallée du Nil et dans le Delta. Elle se termine par l’avènement d’une société hiérarchisée et la mise en place des conditions préalables à l’apparition de l’Etat au début du 3e millénaire. Au Levant sud, cette période s’étend de la fin du Chalcolithique au début du Bronze Ancien I. A travers l’examen d’un matériel inédit (le mobilier céramique de Tell el-Iswid dans le Delta du Nil, l’habitat de Bir es-Safadi dans le Néguev nord) et la réévaluation de données publiées (notamment l’architecture de Tuleilat Ghassul au sud de la vallée du Jourdain et la nécropole de Minshat Abou Omar en Basse Egypte), cette étude a pour but d’apprécier dans quelle mesure le développement des sociétés de Haute Egypte, de Basse Egypte et du Levant sud, a été affectée par les contacts interrégionaux. Il s’agit d’évaluer quelles innovations techniques ou quelles influences d’ordre économique et social, ces échanges ont pu véhiculer. Il s’agit également de préciser la forme et les modalités de ces contacts (échanges de proche en proche ou réseaux à longue distance), aussi bien que les agents de leur organisation. Cette analyse permettra en outre de porter un regard nouveau sur le processus d’uniformisation de la culture égyptienne, qui s’est déroulé peu de temps avant l’unification politique du pays. / This study intends to provide elements for an analysis of the evolution of Predynastic and Southern Levant cultures, between the end of the 5th and the middle of the 4th millennium (4300-3300 BC). In Egypt, this period starts at the beginning of the Predynastic era, when groups of agro-pastoralists settled gradually along the Nile Valley and the Delta. It ends with the advent of a hierarchical society and the setting of the conditions conductive to the emergence of State at the beginning the 3rd millennium. In the Southern Levant, this time frame extends from the end of the Chalcolithic to the beginning of the Early Bronze Age I. Through the analysis of an unpublished material (the Predynastic pottery from Tell el-Iswid in the Nile Delta, the dwellings of the Chalcolithic settlement of Bi r es-Safadi in the Northern Negev), and the reappraisal of published data (the architecture of Tuleilat Ghassul in the South of the Jordan Valley or the Minshat Abu Omar cemetery in Lower Egypt for example), this study aims to assess to what extent the development of societies in Upper Egypt, Lower Egypt and the Southern Levant was affected by interregional contacts. The issue is to estimate what kind of technical innovations, economic or social influences, these exchanges could have conveyed. The purpose is also to provide details on the modality of these contacts and the organization of these exchanges (down-the-line or long distance networks). This will lead us to propose a new approach to the homogenisation process of the Egyptian culture, which took place shortly before the political unification of the country.
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L’architecture en Syro-Mésopotamie et dans le Caucase de la fin du 7e à la fin du 5e millénaire av. J.-C. / Syro-Mesopotamian and Caucasian architecture between the end of the 7th and the end of the 5th millennium B.C.Baudouin, Emmanuel 09 January 2018 (has links)
À partir de la fin du 7e millénaire, l’architecture connaît en Syro-Mésopotamie et dans le Caucase un essor considérable mais selon des rythmes différents. Ce développement différencié est probablement lié aux relations qu’ont entretenues les communautés de ces régions. La teneur de ces relations est probablement multiple. Les échanges techniques sont l’élément primordial pour l’architecture : ils permettent de déterminer si les communautés du Caucase se sont installées de manière autonome au début du 6e millénaire ou si elles ont profité de l’expérience technique de celles de Syro-Mésopotamie, de comprendre l’évolution de l’architecture « complexe » au Samarra et à l’Obeid dès la fin du 7e millénaire et de mesurer l’impact social de l’expansion obeidienne dès la seconde moitié du 6e millénaire. Après une présentation de la méthodologie, où nous définissons les termes employés et la méthode d’analyse, les données archéologiques sont présentées sous la forme synthétique d’une étude typologique selon trois axes : les matériaux de construction, les techniques de mise en œuvre et la morphologie architecturale. Enfin, une analyse croisée des données permet de considérer l’architecture dans une perspective culturelle, géographique et chronologique. Le milieu du 6e millénaire marque un tournant dans les échanges techniques et les relations culturelles entre ces deux régions : auparavant, ces échanges apparaissent diffus dans les régions situées au nord de la Mésopotamie centrale. Ensuite, l’expansion obeidienne entraîne une homogénéisation progressive des techniques dans l’ensemble du bassin syro-mésopotamien, à laquelle se sont greffés emprunts techniques et adaptations régionales. / From the end of the 7th millennium, architecture in Syro-Mesopotamia and Caucasus achieves a major rise but under different rhythms. The content of these relationships is with no doubt numerous. Technical exchanges are the fundamental element when it comes to study architecture: they can help us determine if Caucasus communities settled independently at the beginning of the 6th millennium or if they benefited from the technical experience of the Syro-Mesopomatian communities, understand complex architecture’s evolution during Samarran and Ubaid from the end of the 7th millennium and estimate the social impact of the spread of Ubaid from the second half of the 6th millenium. After a presentation of the methodology used, where we define the terms employed and the analysis method, archeological data are introduced under a typological study developed through three approaches : material, architectural techniques and morphology. Then, a cross analysis of the data can help up consider architecture in a cultural, geographic and chronological perspective. The middle of the 6th millennium represents a turning point into technical exchanges and cultural relationships between these two regions: before that, these exchanges come out as diffuse in the northern regions of the Central Mesopotamia. Then Ubaid expansion leads to a progressive technical homogenisation in all the Syro-Mesopotamian basin, in which borrowed technics and regional adaptations where added.
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De la pierre aux métaux : dynamiques des changements techniques dans les industries lithiques au Levant Sud, IVe- Ier millénaire av. J.-C. / From stone to metal : dynamics of technological change in the lithic industries of the Southern Levant, 4th- 1st millennia BCManclossi, Francesca 06 December 2016 (has links)
Le passage de la pierre aux métaux a été toujours vu comme un des changements techniques plus importants de l’histoire de l’humanité et, spécialement pour le Proche Orient et le Levant Sud, le développement de la métallurgie a été interprété comme un progrès technique strictement lié à l’essor de la civilisation. Dans cette optique, la métallurgie a toujours capturé l’attention des chercheurs, tandis que l’intérêt pour les industries lithiques a été très marginal, voire inexistant. Cependant, même si les premiers objets en métal font leur apparition pendant le Chalcolithique (Ve millénaire av. J.-C.), les outils en pierre continuent être produits et utilisés pendant toute l’âge du Bronze et le début de l’Âge du Fer (Ier millénaire av. J.-C.). La coexistence de ces deux techniques pour plus de trois millénaires représente un phénomène complexe et articulé qui nous abordons en suivant deux registres d’analyse complémentaires capables de mettre en évidence les divers facteurs qui jouent un rôle dans l’histoire des techniques, leurs trajectoires et leurs rythmes de changement. D’un côté, les logiques évolutives propres des objets, et de l’autres les contingences socio-historiques qui expliquent le succès ou l’échec d’une technique. En adoptant une approche technologique, la comparaison des productions lithiques de l’âge de métaux avec les outils en métal contemporaines a permis d’observer quelles sont les dynamiques, les mécanismes et les modalités qui expliquent la disparition du lithique et sa relation avec le développement de la métallurgie. Cependant, il ne s’agit pas s’une simple substitution d’un matériel avec un autre, mais d’une transformation profonde qui, selon des logiques qui changent pendant le temps, intervient à la fois dans la manière de concevoir les outils et dans leur place au sein des sociétés qui les produisent et les utilisent. / The shift from stone to metal has always seen as one of the main technological transition in the history of the mankind, especially in the Near East and in the Levant where technological progress has been seen as an indicator of the rise of civilization. In this scenario, the development of metallurgy was more attractive than lithic technology, which for a long time was neglected. However, although the first metal objects appear during the Chalcolithic (5th BCE.), flint tools continued to be produced and used through the Bronze Age and the beginning of the Iron Age (1st BCE). The coexistence of these two large scale technologies for more than three millennia represents a complex phenomenon, which we analyse from two different perspectives recognizing the various factors in the history of technology, and the trajectories and the rhythms of technological change: 1. the specific evolutionary path of the objects, technologies and techniques and 2. the socio-historical contingencies which explain the success or failure of a technique. Using a technological approach, the comparison between the chipped-stone production of the metal ages and their contemporaneous metal tools allows us to observe which dynamics, mechanisms and modalities explain the disappearance of flint industries in terms of their relationship with the development of the metallurgy. However, it is not a simple substitution from one material to another, but a deeper transformation which, according to strategies that change over time, operates both in the conception of the objects and their place into the societies producing and using them.
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Pratiques funéraires et identité biologique des populations du Sud Caucase, du Néolithique à la fin de la culture Kura-Araxe (6ème - 3ème millénaire av. J.-C.) : une approche archéo-anthropologique / Mortuary practices and biological identity of Southern Caucasus population from the Neolithic to the late Kura-Araxe culture (6th - 3rd millennium BC) : an archaeo-anthropological approachPoulmarc'h, Modwene 11 September 2014 (has links)
Les restes humains et les pratiques funéraires allant du Néolithique à la fin de la culture Kura-Araxe (6ème au 3ème millénaire) n’avaient jusqu’à aujourd’hui fait l’objet d’études approfondies. Afin de contribuer à une meilleure connaissance des pratiques funéraires et des caractéristiques biologiques de ces populations il a été entrepris de réévaluer les données publiées, de réexaminer les restes humains issus de fouilles anciennes et de mettre à profit l’apport de données issues des fouilles récentes dans la région, cela au travers d’un nouveau regard, celui de l’archéothanatologie. L’analyse détaillée des gestes funéraires a été mise en relation avec une analyse du recrutement funéraire, mais également avec une analyse anthropologique incorporant divers paramétres (morphologie et morphométrie, variations anatomiques non métriques, indicateurs de stress et pathologies).Sur l’ensemble du Sud Caucase, 132 sites où la présence de sépultures est attestée : cinq pour le Néolithique, 21 pour le Chalcolithique et 111 pour la culture Kura-Araxe. La réévaluation des anciennes données a permis de répartir les sépultures en sept catégories: les tombes en fosses, les inhumations dans les contenants en céramique, les tombes construites de formes variables, les tombe en fer à cheval, les cistes, les kourganes et les tombes surmontées en surface d’un amas de pierres. Les tombes néolithiques sont rares : il s’agit de tombes en fosse associées à l’habitat, dans lesquelles les individus sont en position fléchie sur l’un des côtés. Les sépultures chalcolithiques sont un légèrement nombreuses qu’à la période précédente. Trois nouveaux types de tombes apparaissent : les inhumations dans un contenant en céramique, les kourganes et les tombes surmontées d’un amas de pierres. Les tombes en fosse demeurent les plus nombreuses, et toujours en lien avec l’habitat ; les défunts sont le plus souvent inhumés en position fléchie sur l’un des côtés. Par ailleurs, les inhumations dans un contenant en céramique semblent destinées à accueillir les très jeunes immatures. Le kourgane marque les débuts de la dissociation entre le lieu d’inhumation et le lieu d’habitat, qui débute à la fin du Chalcolithique, se poursuit dans la seconde moitié du 4ème millénaire et semble se généraliser à partir de la première moitié du 3ème millénaire. Le signalement des tombes en surface apparaît lui aussi au cours du Chalcolithique, traduisant un changement des mentalités. On assiste au cours de la culture Kura-Araxe à une augmentation frappante du nombre de sites où la présence de sépultures est attestée. Les types de tombe se diversifient : outre les tombes en fosses, les kourganes et les tombes surmontées en surface d’un amas de pierres, qui perdurent, trois autres types de tombe apparaissent : les tombes de formes variables, les cistes et les tombes en fer à cheval. Cette diversification illustre une multiplicité des pratiques. En revanche, la diversité observée au niveau des types de tombe s’oppose à une grande homogénéité dans le positionnement des individus : la position fléchie sur l’un des deux côtés domine clairement. Des cartes de répartition des sites ont été établies en fonction des différents types de tombes identifiés et des modes de dépôt des défunts. Enfin, les méthodes de l’archéothanatologie ont permis de mieux appréhender les modes de dépôts et de mettre en évidence des gestes insoupçonnés (position assise, lien de contention, contenant en matière périssable). Cette recherche offre la possibilité d’avoir un regard d’ensemble sur les populations vivant au cours de ces périodes dans le Sud Caucase. Des gestes et des pratiques funéraires jusque là insoupçonnés ont été mis en lumière grâce à l’emploi des méthodes de l’archéothanatologie. / Human remains and funerary practices of the Neolithic period to the end of the Kura-Araxe’s culture (6th to 3rd millennium) in the Southern Caucasus have not been thus far the subject of bio-anthropological studies. In order to contribute to a better understanding of funeral practices and the biological characteristics of southern Caucasus populations, a reassessment of published data related to human remains recorded from ancient excavations and new approaches of analyses, archaeothanatology, of new data from recent excavations in the region has been undertaken. A detailed study is conducted based on funeral gestures reconstruction, burial type’s analyses, and various anthropological aspects (morphology and Morphometry, non metric anatomic variations, stress indicators and pathology). 132 sites incorporating graves are attested in the Southern Caucasus: five Neolithic sites, 21 chalcolithic sites and 111 sites of Kura-Araxe’s culture. The review of the old data revealed seven categories of burials: pit grave, burial in ceramic container, Constructed tomb with various shapes, horseshoe grave, cist burial, kurgans and stones covered graves. The Neolithic tombs are rare. It comprises pit burials located within settlement area with inhumation of individuals in flexed position on one side. Chalcolithic graves are slightly more recurrent than earlier period. Three new types of tombs are used: burials in ceramic container, kurgans and stones covered tombs. Pit burials remained the most numerous, and regularly associated with settlement area. The deceased are usually buried in flexed position on one side. Furthermore, burials in ceramic container appeared to be designed especially for immature young deceased. At the end of Chalcolithic, Kurgan marked the beginnings of the partition between the burial area and the settlement area. The Kurgan practices continued in the second half of the 4th millennium and appear to be wide and commonly spread around the first half of the 3rd millennium. In addition, stone covered burials started to be used during the Chalcolithic period. This shift between underground burials and constructed marks to locate burials reflects a change of society’s mentalities. During the Kura-Araxes culture, a striking increase in the number of sites with burials is attested. Tomb types are diversified. In addition to pit burials, the Kurgans and stone covered burials continued to be practiced meanwhile, three other types of Tomb appeared: the Constructed tombs of various shapes, the cists burials and horseshoe graves. This diversification demonstrates a multiplicity of practices. On the other hand, the analyses of inhumation position revealed more regular customs: the flexed position on one side is clearly the most used. Distribution maps of burial sites are established on the basis of the variability of identified grave types and deceased position. Finally, the archaeothanatology methods allowed better understanding of deposits patterns and highlighted the practice of unexpected gestures (seating, use of tie, perishable container). This research offers the possibility to have an overall view of the Southern Caucasus living population between the 6th and the 3rd millennium BC. Some mortuary gestures and funerary practices until now unsuspected have been revealed once applying the archeothanatology methods
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La culture matérielle de la Mésopotamie du Nord et de ses voisins, d’après l’étude de la céramique, de l’Uruk récent au Bronze ancien I/II / Material culture of Northern Mesopotamia and its Neighbours, according to ceramic study, from Late Uruk Period to Early Bronze Age I/IIOssman, Mouheyddine 26 January 2013 (has links)
Durant le IVe millénaire, la Mésopotamie et ses voisins ont été reliés via un vaste réseau commercial, établi par des Urukéens lors de leur expansion en Iran et dans le Nord mésopotamien. À la fin du IVe et au début du IIIe, la Mésopotamie et ses voisins ont connu une phase de crise dont les causes nous sont toujours obscures en raison de l’absence des documents écrits remontant à cette phase. A cette phase, le réseau commercial urukéen et la colonisation urukéenne en Iran et en Mésopotamie du Nord, s’étant effondrés, les sites urukéens ont été abandonnés, ainsi qu’un grand nombre de sites indigènes qui ont été abandonnés. Le contact entre le Nord et le Sud mésopotamien fut suspendu. Pourtant, d’autres sites furent fondés que ce soit en Iran ou en Mésopotamie. Bien que la culture céramique mésopotamienne ne se soit modifiée profondément à cette phase cruciale, des traditions peintres réapparaissent soudainement alors que les Mésopotamiens les avaient abandonnées depuis 9 siècles (au Post-Obeid). Trois aires à céramique peinte apparaissent en Mésopotamie : en Irak du centre, de l’Est, du Nord (horizon de Ninive 5) et l’Iran a employé massivement la peinture. Cependant, le Sumer a conservé les traditions urukéennes qui ne connaissent pas de peinture. A noter que la peinture en Iran a été employée avant et durant l’expansion urukéenne. De plus, il semble avoir existé un corridor de contact reliant le West iranien aux trois zones à peinture en Mésopotamie. Mais comment peut-on expliquer ce phénomène de la réapparition de la peinture en Mésopotamie centrale et du Nord : s’agit-il des déplacements des groupes iraniens en Mésopotamie, ou des simples influences ? On ne peut pas traiter de la question de la fin du IVe/début du IIIe millénaire sans confronter, d’une part au problème concernant le destin des Urukéens. Ces derniers ont vécu plus de 4 siècles dans la périphérie durant l’expansion. Et d’autre part on est confronté au problème de la fondation des sites urbain aux touts début du 3e millénaire (Mari, Terqa, Kharab Sayyar et Chuera).Pour répondre à ces questions, nous avons choisi des sites-clés en Iran et en Mésopotamie. Leur céramique (et d’autre matériel) est étudié tout d’abord dans leur position stratigraphique, site par site, puis selon leur répartition dans l’espace. Au même temps, cette étude strato-céramique a été combinée avec une étude portée sur les changements dans l’occupation dans l’espace (abandon et fondation) et sur les transformations culturelles, surtout en Iran du Nord-Ouest et de l’Ouest où le phénomène de l’expansion transcaucasienne s’étend jusqu’au Kermanshah et le Nord du Luristan dans le Zagros central).Basant sur des comparaisons céramiques et sur d’autres aspects archéologiques, nous avons tenté de corréler entre la stratigraphie des sites étudiés. Nous avons évité de faire d’un site ou d’une région le « centre du monde ». Nous avons plutôt regardé chaque site et région à partir de ses voisins. A la fin de chaque partie ou chapitre, nous avons relié entre les régions étudiées, du point de vue culturel, stratigraphique et occupationnel, pour tenter de tirer une conclusion historique concernant le passage entre le IVe et le IIIe millénaires.Vers 2700-2600 av. J.-C., les traditions peintes disparaissent à nouveau de la Mésopotamie, au moment où le contact a été rétabli entre les Sumériens et le Nord mésopotamien (Mari-Brak-Chuera). Concernant cette reprise de contact, nous mettons plus l’accent sur les changements observés dans la stratigraphie (sites abandonnés et/ou incendiés) pour parler d’un phénomène que nous avons appelé la « Sumérianisation ». Nous avons tenté de repérer ce phénomène par le biais de quelques inscriptions datées du Dynastique Archaïque III (vers 2600-2500 av. J.-C.). / During the 4th millennium, Mesopotamia and its neighbours were connected by a vast trade network which was established by Urukians throughout their expansion into Iran and Northern Mesopotamia. At the end of the 4th millennium and at the beginning of the 3rd, all those regions faced a phase crisis whose causes are unknown for us because of the absence of the written documents dated to this phase. At this phase, the Uruk trade network and colonization in Iran and Northern Mesopotamia were collapsed. Uruk sites have been abandoned. In addition, a large number of indigenous sites were abandoned. The contact between Northern and Southern Mesopotamian was suspended. However, other sites were founded in Iran and Mesopotamia. Although, with this crucial phase, the Mesopotamian ceramic culture did not change deeply, the painting traditions reappeared suddenly whereas the Mesopotamian had abandoned them since 9 centuries c. (in Post-Obaid).Three zones with painted ceramics appear in Mesopotamia: centre of Iraq, Eastern Iraq, North Iraq and North-Eastern Syria. Also, Iran employed massively the painting. However, the land of Sumer conserved the Uruk traditions which aren’t painted. Worthily to be noted that the painting traditions existed in Iran before and even during the Uruk expansion. Moreover, a corridor of contact seems to have existed linking Western Iran to those three zones. But, how can one explain this reappearance phenomenon of this painting in the centre and North Mesopotamia: is-it because of the displacements of the Iranian groups into Mesopotamia or is it a simple influence? Likewise, one cannot treat the question of the end of the 4th millennium without being confronted with the problem of the destiny of the Urukians colonists. Those latter lived in the periphery more than 4 centuries during the expansion. On the other hand, one is confronted with the problem of the foundation of urban-cities with the all beginning of the 3rd millennium (Mari, Terqa, Kharab Sayyar and Chuera). To answer these questions, we chose site-keys in Iran and Mesopotamia. First of all, we studied, site by site, their ceramic (and others materials) according to their stratigraphical position (strato-ceramic), and then based on their distribution in the landscape. At the same time, those strato-ceramics analyses have been combined with another study concerning changes in the occupation of landscape (abandonment and foundation), and the cultural transformations, especially for the North-Western and Western Iran where the transcaucasian expansion extends to Kermanshah and Northern Luristan in central Zagros.Based on ceramic comparisons and on other archaeological aspects, we attempted to correlate between the stratigraphy of the studied sites. We avoided making of a site or of a region the “Center of the World”. We rather looked at each site and region starting from its neighbours. At the end of each part or chapter, we linked between the studied regions, from the cultural point of view, stratigraphic and occupational, in order to try to draw a historic conclusion concerning the passage between the 4th and the 3rd millennium.Towards 2700-2600 B.C., the painting traditions disappeared once again from Mesopotamia, at the time when the contact was restored between the Sumerians and Northern Mesopotamian (Mari-Brak-Chuera). For this resumption of contact, we set the accent more on the changes observed in the stratigraphy (abandoned sites or burned) to speak about a phenomenon which we called “the Sumerianisation”. Moreover, we tried to identify this phenomenon by the means of some inscriptions dated to the Dynastic archaic III (towards 2600-2500 B. C.).
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