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La Représentation de soi à travers la textualisation de l'espace insulaire réunionnais : étude de l'oeuvre de Jean Lods

Gendre, Annick 08 June 2007 (has links) (PDF)
Cette thèse de doctorat présente une monographie qui porte sur l'œuvre romanesque de Jean Lods. Sans être autobiographique, ni autofictionnelle, rigoureusement, elle relève des littératures personnelles (dominante de la première personne, irruption de la bio de l'auteur, identification captatrice). L'île de la Réunion des années 1940-1950, dans laquelle l'auteur a passé son enfance, fait l'objet d'une représentation singulière, liée à l'exil de l'écrivain. Sa mise en scène, dans le prisme que réalisent l'Europe, l'océan Indien et l'espace nordique, donne lieu à une géographie imaginaire originale et à une écriture-espace dont nous relevons les héritages et les dépassements inédits caractéristiques de la post-modernité. La scénographie de cet espace donne à lire un « enspacement multiple », expression grâce à laquelle nous désignons le parcours que signifie la quête subjective de la place, et qui, profondément marquée par les lisières que sélectionnent les narrateurs-personnages, est ici solidaire d'un lieu d'autant plus aliénant qu'il est inaccessible. Que doit cette spatialité au traumatisme dû aux contradictions propres à la colonialité des « grands blancs » qui ont ouvert leur foyer à cette enfance ? Comment, tout en s'efforçant de le surmonter, porte-t-elle les stigmates de la fin de l'impérialisme français et manifeste-t-elle les déchirements post-coloniaux / postcoloniaux ? Nos analyses littéraires du texte croisent plusieurs démarches (comparatisme, interdisciplinarité qui allie l'histoire, la psychanalyse, l'ethnopsychanalyse et la philosophie) afin d'exposer des éléments et des perspectives qui permettent une approche pertinente et nuancée de ces questions.
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L’égalité souveraine : entre fiction et outil juridiques

Bou Karam, Lea 08 1900 (has links)
L’idée d’une égalité souveraine apparaît en même temps que le système international multilatéral. Bien que l’égalité souveraine soit consacrée explicitement dans la Charte des Nations Unies, le principe reste indéfini. Cette étude propose une définition de l’égalité souveraine en trois facettes : l’égalité formelle, l’égalité législative et l’égalité existentielle. Suite à l’examen des trois dimensions de l’égalité souveraine, une conception stricte de l’égalité souveraine ne peut être soutenue puisque toutes les facettes sont atteintes d’une relativité soit par la légalisation de l’hégémonie, par la bifurcation de l’ordre juridique international, la représentation inégale au sein des institutions multilatérales ou par l’anti-pluralisme. Bref, l’examen de chacune des facettes du principe de l’égalité souveraine démontre que l’égalité souveraine est une fiction juridique. Le principe de l’égalité souveraine peut difficilement être justifié par rapport à la réalité de la société internationale. Il demeure néanmoins utile, ne serait-ce que pour freiner le pouvoir des Grandes Puissances et se poser comme un idéal à atteindre. / The idea of sovereign equality emerged along with the multilateral international system. Although sovereign equality is explicitly entrenched in the United Nations Charter, a definition remains lacking. This study proposes a three dimensional definition of sovereign equality: formal equality, legislative equality and existential equality. Following an in-depth examination of its three dimensions, a strong conception of sovereign equality cannot be sustained because of legalised hegemony, bifurcation of the international legal order, unequal representation within multilateral institutions and anti-pluralism. Hence, the study of each dimension of sovereign equality shows that sovereign equality is a mere legal fiction. It can hardly be justified in light of the reality of international society. Nevertheless, the principle is still relevant for the purpose of restraining the prerogatives of the Great Powers and remains an ideal to achieve.
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Les politiques de stérilisation sexuelle au Canada et aux États-Unis : une pratique à l'intersection de rapports de genre, de race et de classe

Vézina, Julie 04 1900 (has links)
Dans ce mémoire, l’objectif poursuivi sera d’éclairer les dynamiques de genre, de race, de classe, de nation et de handicap à travers le phénomène du contrôle des capacités reproductives des femmes. Dans un premier temps, j’essaierai de comprendre comment les passés coloniaux du Canada et des États-Unis ont structuré leur rapport à la reproduction et comment celle-ci est devenue un enjeu politique de premier plan au sein de l’idéologie eugéniste. Dans un deuxième temps, j’explorerai quel a été le rôle de la science dans la mise en place, en Occident, de systèmes experts capables de guider la société vers le Progrès. Ces réflexions me permettront de retracer quel a été le contexte d’émergence des lois sur la stérilisation sexuelle et quels discours de légitimation ont été mis de l’avant afin de justifier l’appropriation des capacités reproductives de certaines populations jugées « indésirables ». Ainsi, je poserai l’hypothèse que les valeurs et présupposés « scientifiques » racistes, sexistes et classistes sous-jacents à l’élaboration de ces lois ont mené à des stérilisations forcées de certains groupes minorisés, c’est-à-dire les femmes autochtones au Canada et les femmes noires aux États-Unis. Je tenterai alors d’évaluer si, effectivement, les politiques de stérilisation aux Canada et aux États-Unis ont été discriminatoires dans leur formulation et dans leur mise en application à l’égard de ces populations. Finalement, je mobiliserai les figures de la welfare queen et de la squaw afin de comprendre comment ces identités assignées ont permis de légitimer un traitement différencié à leur égard et comment elles structurent encore aujourd’hui leur rapport à la sexualité et à la reproduction. / In this research, the objective pursued will be to throw light on the dynamics of gender, race, class, age, nation, and handicap by examining how women’s reproductive freedom has been historically constrained. First, I will examine how the colonial pasts of Canada and United States have shaped their relationships to reproduction. Then, I will analyze how the eugenic ideology relied on science to legitimate their enterprise of liberating society of its « unwanted » through the instauration of sexual sterilization acts. I will put forward the hypothesis that Indian women in Canada and African american women in the United States have been disproportionately targeted by these acts. The public identities of the welfare queen and the squaw will be mobilized to demonstrate how those images were used to legitimize the instauration of public policies designed to discriminate against these populations.
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Laver la patrie de la tache de l’ignorance L’État, les mineurs et les enfants de l’Équateur (1760-1845)

Rompré, Hélène 05 1900 (has links)
La métaphore de la famille a été utilisée, aussi bien à l’époque coloniale qu’à l’époque républicaine, pour illustrer le système politique idéal, la domination d’un groupe privilégié, les parents, sur une population obéissante, les enfants. Cette thèse survole les multiples facettes de la minorité en Équateur à l’époque coloniale et au début de l’époque républicaine (1760-1845), en se penchant sur les stratégies mises en place par l’État pour reléguer à un rang subalterne des individus n’appartenant pas à la catégorie raciale blanche métisse, c’est-à-dire les Indiens, les Noirs, les sang-mêlés, à travers un discours infantilisant. Elle s’intéresse aussi à la résistance d’individus refusant de se percevoir comme des mineurs et qui n’acceptaient pas l’ordre établi, les lois ou les décisions gouvernementales. En se présentant comme des parents compétents et en réclamant la patria potestad, l’autorité légale sur leurs enfants, des adultes considérés comme des enfants métaphoriques dans la grande famille patriarcale, par exemple des femmes, des pères indiens ou même des esclaves d’origine africaine, ont revendiqué plus d’autonomie pour eux, pour leurs familles, ou pour leurs communautés. Les guerres d’indépendance ont donné naissance à une république, la Grande-Colombie, et plus tard à un pays, l’Équateur. La figure symbolique du « parent » n’était plus incarnée par le roi d’Espagne et son appareil bureaucratique. Le système politique avait maintenant plusieurs « pères », membres d’un groupe restreint de Créoles qui, hier encore, se plaignaient d’être infantilisés par les Espagnols tyranniques. Les gens du peuple, en grande partie composé d’Indiens, étaient toujours considérés comme des « enfants » dans la nouvelle république. Comment expliquer que, dans une Nation désormais libre, des pans entiers de la population demeurent sous la tutelle d’hommes blancs? Une justification sera utilisée à répétition pour expliquer ce phénomène : l’ignorance du peuple et le besoin d’encadrement temporaire de celui-ci. Ainsi, s’est construit sur plus d’un siècle un véritable « mythe », celui d’une Nation en émergence où tous les citoyens seraient enfin placés sur un pied d’égalité, d’une Nation propre qu’on aurait nettoyée à l’aide d’écoles et de campagnes d’éducation populaire d’une tache tenace : celle de la Barbarie. / The family metaphor has been used throughout the history of Ecuador by colonial and republican governments alike to embody the perfect political system and the domination of a privileged group, the « parents », over a submissive population, their metaphorical children. This doctoral thesis is concerned with the concept of minority in the late colonial and early republican eras (1760-1845). It draws on State discourses and strategies to legitimize the colour-class domination of the Indians, the people of African descent, as well as people of mixed ancestry, perceived as childlike. This thesis is also concerned with resistance strategies of individuals who did not consider themselves minors and did not accept laws, government decrees or the hierarchical order intended to place them in this submissive position. By presenting themselves as competent parents asking for patria potestad, legal authority over their children, many adults such as women, Indian fathers or slave parents, fought for greater autonomy for themselves, their families, or their communities. After the Wars of Independence and the birth of Gran Colombia, followed by that of the Republic of Ecuador, the symbolic head of the political family, the King of Spain, as well as the bureaucracy that represented him in his American Empire, disappeared. The political system of Ecuador now rested in the hands of multiple « fathers », members of a select Creole oligarchy, members of the same group that had complained during the colonial period and the revolutionary period that the Spanish King had abused his powers as a tyrannical father. The Ecuadorian population, in particular its indigenous segment, was still considered to be composed of « children ». The new challenge was to explain why, after fighting for freedom from oppression, the majority of adults still needed to be under the tutelage of White Patriachs, as tribute payers, slaves or peones (forced laborers). An argument was used repeatedly to justify the preservation of the colonial order in the republican era: the ignorance of the plebe and its temporary need for guidance. Over more than a century, the myth of the construction of the Ecuadorian Nation, where all citizens would live freely and equally, was counterbalanced by another myth, that of a Nation that needed to be cleansed from its ignorance. There appeared to be only one possible means to get rid of this lingering imperfection: public education.
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Laver la patrie de la tache de l’ignorance L’État, les mineurs et les enfants de l’Équateur (1760-1845)

Rompré, Hélène 05 1900 (has links)
No description available.
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Eñaut Etxamendiren obra narratiboaren (1964-2011) hurbilpen kritikoa / Approche critique de l'œuvre narrative (1964-2011) d'Eñaut Etxamendi / Critical approach to Eñaut Etxamendi's narrative (1964-2011)

Madina Elguezabal, Itziar 11 December 2017 (has links)
Né en 1935 à Estérençuby (Pyrénées Atlantiques), Eñaut Etxamendi est écrivain, poète et chanteur en langue basque. Dans son œuvre narrative, il décrit la société agraire du Pays Basque Nord – concrètement, la province de la Basse-Navarre – et son processus de désagrégation sociale et culturelle à partir des années 60. Quelle place accorder dans la littérature basque moderne à cette œuvre, qui sublime l'idylle détruite ? Quelle est sa place et son originalité au vu des productions des auteurs basques contemporains? Quelle part de l’œuvre d’Etxamendi se situe sous l’influence de la pensée nationaliste et quel peut bien être son degré de participation à la construction de mythes identitaires? Nous utilisons les concepts du formalisme russe pour décrire la structure, le matériau littéraire et le dynamisme de l'œuvre etxamendienne. Puis, nous interrogeons ces résultats par l'apport du post-formalisme et des propositions bakhtiniennes et tâchons de situer l'œuvre littéraire d'Eñaut Etxamendi dans son rapport à l'idylle détruite et au Cкaз. Finalement, nous faisons intervenir l'ethnocritique de la littérature et le post-colonialisme, afin d'inscrire l'œuvre littéraire d'Eñaut Etxamendi dans « la mémoire longue d’une communauté discursive » et dans le contexte particulier des années 1960-1990 qui alliait la vitalité politique à la vitalité culturelle. L’objectif de ce questionnement est d’approfondir dans la connaissance de l’œuvre d’un auteur mais aussi d’une région littéraire du Pays Basque encore trop peu étudiées. / Eñaut Etxamendi was born in Esterençuby (Pyrénées Atlantiques, France), in 1935. He is a writer, poet an singer in basque language. In his literary work, Eñaut Etxamendi describes the agrarian society who was disappearing by the 60's in the North Basque Country – concretely in the province of Basse-Navarre – and the process of social and cultural disbanding that occured then.Where can be placed Eñaut Etxamendi's literary writing – sprung up in geographical and linguistic periphery – and its sublimated « idyllic chronotope » in basque modern literature ? Which is his originality comparing to other contemporary basque writer's works ? What is Etxamendi's part of work under nationalist theories's influence and up to which point has his literature pertained to the discourse of identity ? Our search is an attempt to improve knowledge of a few known author and few known literary area of Basque Country.
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La classification des Autochtones au Canada : une étude des mouvements catégoriels entre le recensement et l’enquête auprès des peuples autochtones de 2006

Massé François, Yves-Emmanuel 04 1900 (has links)
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Pelo direito ao grito : as lutas silenciadas da Universidade Pública Haitiana por reconhecimento, independência e democracia / Por el derecho al grito las luchas silenciadas de haití y su universidad pública en la búsqueda por reconocimiento, independencia y democracia / For the right to scream: the silenced struggles of haiti and its public university for recognition, independence and democracy / Pour le droit au cri: les luttes silencieuses d'haïti et de son université publique pour la reconnaissance, l'indépendance et la démocratie

Marques, Pâmela Marconatto January 2013 (has links)
Cette dissertation a pour objectif la présentation et l'analyse du fonctionnement de l'Université de l'État de Haïti - unique université publique du pays - et de son passé de lutte, de confrontation et de résistance, qui continue profondément mal-connu de ses voisins latino-américains, y-compris du Brésil. Il est notoire de préciser que cette méconnaissance ne se limite pas à l'Université haïtienne en particulier, mais s'étend au pays dans son ensemble. Dont la compréhension plus complexe et profonde est limitée par une couverture médiatique essentiellement caractérisée par l'exacerbation du tropicalisme (de l'exotisme), de la pauvreté ou de la tragédie haïtienne. À cette réalité s'ajoute le fait que depuis le tremblement de terre de janvier 2010, Haïti a fait l'objet d'une série de discours ethnocentriques utilisés afin de justifier des politiques qui ne peuvent être qualifiées autrement que de colonialistes dans la mesure où se définissent comme le cheminement ou des instruments permettant de sauver le pays d'une supposée incapacité d'exiger par lui-même, voir de résoudre de manière autonome ses propres problèmes. Ce point du vue qui prévaut dans la majorité des discours internationaux, au delà de corroborer la thèse de la profonde précarité du pays en général ainsi que de son université publique en particulier, nous semble n'être que l'héritage de discours coloniaux qui légitiment l'exploitation d'un peuple par un autre. Il nous semble également que l'existence même d'une institution "d'élite", comme est perçue l'Université dans un milieu associé à la misère et à la privation est source d'inconfort, de perplexité et de confusion auprès de ceux qui se considèrent comme les créateurs légitimes de cette institution et gardiens de ses attributions et devoirs. Tout se passe comme si pays qui figure sur la liste des plus pauvres du monde, engagé dans la lutte contre la faim et les maladies, ne pouvait se "payer le luxe" d'avoir une Université et encore moins de revendiquer le droit d'avoir une Université distincte. Cette situation inconfortable de l'Université de l'état de Haïti a été détectée et analysée par diverses agences, ONGs, instituts internationaux de recherche et gouvernements étrangers impliqués en tant qu'auxiliaires de la reconstruction de Haïti et de son université. Ce point de vue, bien qu'ayant déjà été énoncé avant le tremblement de terre de 2010, a gagné du crédit après la tragédie. Tout se passe comme si la précarité de l'éducation haïtienne de l'après tremblement de terre devait inéluctablement rendre compte à des centaines d'organisations étrangères présentes dans le pays, justifiant leur existence, leur raison d'exister dans le pays. La réalité haïtienne perd chaque fois un peu plus de terrain pour laisser place à un scénario inventé, raconté, photographié et reproduit au point de rendre nécessaire la divulgation d'une autre analyse et d'autres regards sur Haïti. C'est donc l'objet de cette dissertation sur l'Université Publique du pays qui sera constituée de deux chapitres: le premier, sera dédié à la présentation et à la compréhension de Haïti à partir d'analyses réalisées par les Haïtiens eux-mêmes, contrebalancées par la littérature post-coloniale, incluant les épisodes emblématiques de l'histoire de Haïti et la lutte contre les stéréotypes les plus fréquents aux haïtiens. Ce chapitre servira de fondement à l'analyse complexe de l'université haïtienne, qui constituera le thème central du second chapitre de cette dissertation. Dans ce second chapitre nous tenterons de vérifier comment l'université interagit avec son entourage, contribuant au renforcement de la démocratisation du pays et à la reconstruction du pays après le tremblement de terre. Les principales sources utilisées dans ce chapitre sont haïtiennes. Enfin, nous réaliserons une analyse critique du contenu des rapports internationaux qui proposent de diagnostiquer "les maux" et de prescrire les "remèdes" à l'Université d'état, ignorant le fait que son propre mouvement étudiant allié à d'autres mouvements sociaux, ont déjà étudié la question et proposé leurs propres conclusions. Nous espérons que ces points de vues contenus ne peuvent continuer à être réduits au silence, c'est pourquoi nous revendiquons le droit au cri. / Esta dissertação dedica-se à apresentação e análise da Universidade de Estado do Haiti - única Universidade Pública do país – e sua história de luta, confronto e resistência, que permanece profundamente desconhecida por seus vizinhos latino-americanos, entre os quais se inclui o Brasil. Entendemos que esse desconhecimento não está restrito à Universidade haitiana, em particular, mas estende-se ao país, de forma geral, cuja compreensão mais complexa e densa vem sendo obstaculizada por uma cobertura midiática que geralmente é marcada pela exacerbação do exotismo, da pobreza ou da tragédia haitiana. Sucede que, desde o terremoto de janeiro de 2010, o Haiti vem sendo alvo de uma série de discursos etnocêntricos, empenhados em justificar práticas que só podem ser definidas como coloniais na medida em que se apresentam como caminho/instrumento de salvação do país de uma suposta “impossibilidade de existir por si próprio” ou de “resolver seus próprios problemas”. Esses discursos, que povoam relatórios internacionais de todos os gêneros, além de inspirar receituários para a superação da suposta inviabilidade do país, em geral, e da precariedade de sua Universidade Pública, em particular, nos parecem herdeiros dos discursos coloniais que legitimavam a exploração de um povo sobre outro. Parece-nos, ainda, que a existência de uma instituição “de elite”, como é entendida a Universidade, em um contexto absolutamente periférico, associado à miséria e à privação, causa incômodo, perplexidade e confusão naqueles que se consideram os legítimos criadores de tal instituição e definidores de seus contornos e rumos. Tudo se passa como se um país que figura na lista dos mais pobres do mundo, engajado em não perecer de fome e doença, não pudesse “dar-se ao luxo” de ter uma Universidade e menos ainda de reclamar uma Universidade distinta. É nesse sentido que, nos parece, vem sendo percebida e analisada a Universidade de Estado do Haiti por uma série de agências multilaterais, ONGs, Institutos internacionais de pesquisa e governos estrangeiros, empenhados em “auxiliar a reconstrução do Haiti” e de sua Universidade, por meio de uma série de diagnósticos e recomendações que apesar de já virem sendo produzidos desde antes do terremoto de 2010, ganham reforços após a tragédia. Tudo se passa como se a precariedade da educação haitiana pós-terremoto estivesse a fornecer uma inelutável “razão de ser” às centenas de organizações estrangeiras presentes no país, justificando sua permanência e conferindo-lhes o reconhecimento e a importância buscados. O Haiti real perde cada vez mais espaço nesse cenário inventado, discursado, fotografado e reproduzido hermeticamente, a ponto de tornar-se imperiosa a divulgação de outras versões, outras dimensões, outros olhares sobre o Haiti. Aí se inscreve essa narrativa sobre a Universidade Pública no país que está dividida em dois capítulos: o primeiro, destinado à compreensão do Haiti a partir de análises feitas pelos próprios haitianos, temperada pela análise pós-colonial, e que compreende os episódios mais emblemáticos de sua história e a desconstrução dos estereótipos mais comumente atribuídos ao seu povo. Esse capítulo será a antessala para a análise complexa da Universidade Haitiana, que constitui o tema do segundo capítulo do trabalho. Nele, nossa proposta é a de verificar como a Universidade tem-se relacionado com seu entorno, contribuído para o fortalecimento democrático do país e para sua reconstrução no período pós-terremoto. As principais fontes utilizadas também nesse capítulo são haitianas. Ao final, conduzimos uma análise crítica do conteúdo dos relatórios internacionais que se propõem a diagnosticar “as doenças” e indicar “remédios” à Universidade de Estado, ignorando que seu próprio movimento estudantil, aliado a outros movimentos sociais, já vem trabalhando nesse sentido e produzindo suas próprias conclusões. Imaginamos que a palavra contida não será capaz de enfrentar o silencio que as mantem desconhecidas, por isso reivindicamos a potência e o drama do grito. / This dissertation is dedicated to the presentation and analysis of the State University of Haiti - the only public university in the country - and its history of struggle, resistance and confrontation, which remain deeply unknown to their Latin American neighbors, among which includes Brazil . We understand that this ignorance is not restricted to the University of Haiti, in particular, but extends to the country in general, whose more complex and dense understanding has been hampered by a media coverage that is usually marked by the exacerbation of exoticism, poverty or the Haitian tragedy. It follows that, since the earthquake of January 2010, Haiti has been the target of a series of ethnocentric speeches, committed to justify practices that can only be defined as colonialists as they present themselves as path / instrument of salvation of the country, alleged "unable to exist on its own" or "solve it´s own problems." These speeches, found in all sorts of international reports, are inspiring prescriptions for overcoming the supposed impracticability of the country in general, and the precariousness of their Public University, in particular, seem to be heirs of colonialist discourses that legitimized the exploitation of one people over another. It seems, though, that the existence of an "elite" institution, as the university is understood, in a context quite peripheral, associated with poverty and deprivation, cause annoyance, perplexity and confusion in those who consider themselves the legitimate builders of such institution and the designers of its contours and directions. It is as if a country that is on the list of the world's poorest, engaged in not perish from hunger and disease, could not "afford the luxury" of having an university, let alone claim a distinct University. In that sense, it seems, has been perceived and analyzed the State University of Haiti through a series of multilateral agencies, NGOs, international research institutes and foreign governments, committed to "assist the reconstruction of Haiti" and its University, through a series of diagnoses and recommendations, which despite already being produced since before the 2010 earthquake, gain reinforcements after the tragedy. It is as if the precariousness of the Haitian education post-earthquake was to provide an ineluctable "raison d'être" of hundreds of foreign organizations in the country, justifying his stay and giving them the recognition and importance fetched. The real Haiti loses more and more space in this invented, spoken, photographed and played tightly scenario, to the point of becoming compelling the disclosure of other versions, other dimensions, other looks on Haiti. There inscribes this narrative about the Public University on Haiti, that is divided into two chapters: the first, for the understanding of Haiti from analyzes made by the Haitians themselves, tempered by postcolonial analysis, and comprising the most iconic episodes of its history and deconstruction of stereotypes commonly attributed to his people. This chapter will be the anteroom to the complex analysis of Haitian University, which is the theme of the second chapter of the work. In it, our proposal is to see how the University has been related to its surroundings, contributed to strengthening democracy in the country and its reconstruction in post-earthquake scenario. The main sources used in this chapter are also Haitian. Finally, we conduct a critical analysis of the content of international reports that purport to diagnose "diseases" and indicate "remedies" to the University of the State, ignoring that it´s own student movement, combined with other social movements, has already been working in this direction and producing their own conclusions. We imagine that the contained word will not be able to face the silence that keeps Haiti unknown, so, we claim the power and the drama of a scream. / Esta disertación está dedicada a la presentación y análisis de la Universidad de Estado de Haití - la única universidad pública del país - y su historia de lucha, confrontación y resistencia, que sigue siendo profundamente desconocida para sus vecinos latinoamericanos, entre los que se incluye a Brasil. Entendemos que esta ignorancia no se limita a la Universidad de Haití, en particular, sino que se extiende al país en general, cuya comprensión más compleja y densa se ha visto obstaculizada por una cobertura mediática que suele estar marcada por la exacerbación del exotismo, de la pobreza o de la tragedia haitiana. De ello se desprende que, desde el terremoto de enero de 2010, Haití ha sido objeto de una serie de discursos etnocéntricos, comprometidos para justificar prácticas que sólo pueden ser definidos como coloniales uma vez que se presentan como ruta / instrumento de la salvación del país para una supuesta "incapacidad para existir por sí mismo" o "resolver sus propios problemas". Estos discursos, que proponen recetas para salir de una supuesta inviabilidad del país en general, y la precariedad de su Universidad Pública, en particular, parecen herederos de los discursos coloniales que legitimaban la explotación de un pueblo sobre otro. Parece, sin embargo, que la existencia de una institución "elite" como se entiende la universidad, en un contexto periférico, asociado a la pobreza y la privación, causa perplejidad y confusión en aquellos que se consideran a sí mismos los criadores legítimos de dicha institución y responsables por la definición de sus contornos y dirección. Es como si un país que está en la lista de los más pobres del mundo, dedicado a no perecer de hambre y enfermedad, no se pueda "permitirse el lujo" de tener una universidad y mucho menos pretender una universidad distinta. En ese sentido, al parecer, la Universidad del Estado de Haití ha sido percibida y analizada a través de una serie de organismos multilaterales, organizaciones no gubernamentales, institutos de investigación internacionales y gobiernos extranjeros, comprometidos a "ayudar a la reconstrucción de Haití" y su Universidad, a través de una serie de diagnósticos y recomendaciones, que sólo aumentaron después de el terremoto de 2010. Es como si la precariedad de la educación post-terremoto de Haití estuviera a proporcionar una ineluctable "raison d'être" de los cientos de organizaciones extranjeras en el país, lo que justifica su permanencia y les garantiza el reconocimiento y la importancia deseados. El Haití real pierde cada vez más espacio en este escenario inventado, hablado, fotografiado y reproducido herméticamente, hasta el punto en que la revelación convincente de otras versiones, otras dimensiones, otras miradas sobre Haití se torna imprescindible. Allí se inscribe esta narrativa de la Universidad Pública en el país, que se divide en dos capítulos: el primero, dirige se a la comprensión de Haití a partir de los análisis realizados por los propios haitianos, templado por la literatura pos-colonial, que comprenden los episodios más emblemáticos de la historia de Haití y la confrontación de los estereotipos más fuertemente atribuidos a su gente. Este capítulo será la antesala del análisis complejo de la Universidad de Haití, que es el tema del segundo capítulo. En ello, nuestra propuesta es ver cómo la Universidad se ha relacionado con su entorno, ha contribuido a fortalecer la democracia en el país y su reconstrucción tras el terremoto. Las principales fuentes utilizadas en este capítulo son también haitianas. Por último, realizamos un análisis crítico del contenido de los informes internacionales que pretenden diagnosticar las "enfermedades" e indicar "soluciones" a la Universidad del Estado, ignorando que su propio movimiento estudiantil, junto con otros movimientos sociales, ha estado trabajando en esta dirección y produciendo sus propias conclusiones. Imaginamos que la palabra contenida no será capaz de hacer frente al silencio que mantiene el Haití un desconocido, por lo que reivindico al poder y al drama del grito.
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La crise de la civilisation et l'utopie du désert dans le discours postcolonial : une étude comparatiste des romans de J.M.G. Le Clézio, Tahar Ben Jelloun, Ibrahim al-Koni et Abdul Rahman Mounif / The crisis of the civilization and the utopia of the desert in the postcolonial discourse : a comparative study in the novel by J.M.G. Le Clézio, Tahar Ben Jelloun, Ibrahim al-Koni and Abdul Rahman Mounif

Al Temimi, Ala Sh Aieze 21 June 2017 (has links)
Civilisation et désert : deux termes qui donnent l’impression en apparence d’être antithétiques, mais ils sont cependant et ont souvent été liés étroitement ensemble dans l'imaginaire aussi bien que dans la pratique. Depuis L'Épopée de Gilgamesh, en passant parles textes antiques et les traditions religieuses ou bien par les variations successives menant aux «découvertes géographiques», à la «modernité» et à la «mondialisation», l’idée de la civilisation a maintes fois trouvé son inverse, son révélateur et son complément dans la référence qu’elle donne au désert : quand la civilisation échoue à conquérir et à urbaniser le désert, c’est à ce même désert qu’elle retourne. Cette interaction des représentations autour des variantes contemporaines du rapport civilisation/désert n’a cessé de donner une inspiration importante depuis deux siècles à une littérature abondante sur le désert,dans laquelle la relation de ce dernier à l’espace civilisé constitue non seulement une sorte de confrontation entre deux espaces, mais aussi entre deux mondes, Occident et Orient,entre deux temps mythiques, deux visions du destin humain. Cet imaginaire se projette aussi dans les représentations des utopies– anciennes et nouvelles – pour mettre en valeur le désert.La présente thèse se donne pour objet de mettre l’accent sur l’opposition civilisation/désert à l’époque moderne. Notre lecture structuro-idéologique et socio-historique s’efforce d’identifier, pour chacun de nos quatre textes, les procédés sémiotiques et poétiques mobilisés en vue de mettre en lumière cette opposition, à savoir les mécanismes de sa représentation, de son fonctionnement et de sa mutation.Partant d’une analyse du contraste entre le discours colonial et le discours postcolonial,notre approche comparatiste repose sur la lecture de quatre oeuvres romanesques postcoloniales appartenant à quatre littératures mondiales traitant de l'opposition civilisation / désert tout en révélant la misère de l'Homme primitif face à tant de tentatives de l’Homme civilisé de l’arracher de son milieu. Les quatre oeuvres qui superposent l’Histoire à la fiction s’articulent sur une vision dénonciatrice de la civilisation moderne et sur une vision idéaliste et utopique du désert et du nomadisme. / Civilization and desert: two words which in appearance appear to be antithetical, and yet they are and have often been tightly linked in the imaginary as well as in practical experience. From The Epic of Gilgamesh, to ancient texts and religious traditions or even to the successive variations leading to "geographic discoveries", "modernity" and to "globalization", the idea of civilization has many times met its opposite, its enlightener, and its point of reference that it gives to the desert. For two centuries, this interaction in the representations about the contemporary variations of the connection civilization/desert has been continuously providing an important inspiration to an extensive literature on the desert. The latter's relationship with the civilized space not only sets up some confrontation between two spaces but also between two worlds, the Western and Eastern ones, between two mythical times, two different visions of human destiny. This imaginary experience is also shown through the representations of the utopias ancient or recent to highlight the desert. The opposition civilization/desert in modern times forms the subject matter of this thesis. Our structural-ideologicaland socio-historical reading endeavors to identify, through all four texts, the semiotic and poetic processes. These processes are featured in order to bring this opposition to the fore, which are the mechanism of its representation, functioning and mutation. On the basis of an analysis of the contrast between the colonial discourse and the postcolonial one, our comparative approach hinges on the reading of the four postcolonial novelistic works belonging to four world pieces of literature which deal with the opposition civilization/desert while featuring the misery of the primitive Man facing so many attempts of the civilized Man to force him out of his background. The four works superposing History on fiction are structured on a denunciatory vision of modern civilization and on a utopian and idealistic vision of the desert and of nomadism.
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Pelo direito ao grito : as lutas silenciadas da Universidade Pública Haitiana por reconhecimento, independência e democracia / Por el derecho al grito las luchas silenciadas de haití y su universidad pública en la búsqueda por reconocimiento, independencia y democracia / For the right to scream: the silenced struggles of haiti and its public university for recognition, independence and democracy / Pour le droit au cri: les luttes silencieuses d'haïti et de son université publique pour la reconnaissance, l'indépendance et la démocratie

Marques, Pâmela Marconatto January 2013 (has links)
Cette dissertation a pour objectif la présentation et l'analyse du fonctionnement de l'Université de l'État de Haïti - unique université publique du pays - et de son passé de lutte, de confrontation et de résistance, qui continue profondément mal-connu de ses voisins latino-américains, y-compris du Brésil. Il est notoire de préciser que cette méconnaissance ne se limite pas à l'Université haïtienne en particulier, mais s'étend au pays dans son ensemble. Dont la compréhension plus complexe et profonde est limitée par une couverture médiatique essentiellement caractérisée par l'exacerbation du tropicalisme (de l'exotisme), de la pauvreté ou de la tragédie haïtienne. À cette réalité s'ajoute le fait que depuis le tremblement de terre de janvier 2010, Haïti a fait l'objet d'une série de discours ethnocentriques utilisés afin de justifier des politiques qui ne peuvent être qualifiées autrement que de colonialistes dans la mesure où se définissent comme le cheminement ou des instruments permettant de sauver le pays d'une supposée incapacité d'exiger par lui-même, voir de résoudre de manière autonome ses propres problèmes. Ce point du vue qui prévaut dans la majorité des discours internationaux, au delà de corroborer la thèse de la profonde précarité du pays en général ainsi que de son université publique en particulier, nous semble n'être que l'héritage de discours coloniaux qui légitiment l'exploitation d'un peuple par un autre. Il nous semble également que l'existence même d'une institution "d'élite", comme est perçue l'Université dans un milieu associé à la misère et à la privation est source d'inconfort, de perplexité et de confusion auprès de ceux qui se considèrent comme les créateurs légitimes de cette institution et gardiens de ses attributions et devoirs. Tout se passe comme si pays qui figure sur la liste des plus pauvres du monde, engagé dans la lutte contre la faim et les maladies, ne pouvait se "payer le luxe" d'avoir une Université et encore moins de revendiquer le droit d'avoir une Université distincte. Cette situation inconfortable de l'Université de l'état de Haïti a été détectée et analysée par diverses agences, ONGs, instituts internationaux de recherche et gouvernements étrangers impliqués en tant qu'auxiliaires de la reconstruction de Haïti et de son université. Ce point de vue, bien qu'ayant déjà été énoncé avant le tremblement de terre de 2010, a gagné du crédit après la tragédie. Tout se passe comme si la précarité de l'éducation haïtienne de l'après tremblement de terre devait inéluctablement rendre compte à des centaines d'organisations étrangères présentes dans le pays, justifiant leur existence, leur raison d'exister dans le pays. La réalité haïtienne perd chaque fois un peu plus de terrain pour laisser place à un scénario inventé, raconté, photographié et reproduit au point de rendre nécessaire la divulgation d'une autre analyse et d'autres regards sur Haïti. C'est donc l'objet de cette dissertation sur l'Université Publique du pays qui sera constituée de deux chapitres: le premier, sera dédié à la présentation et à la compréhension de Haïti à partir d'analyses réalisées par les Haïtiens eux-mêmes, contrebalancées par la littérature post-coloniale, incluant les épisodes emblématiques de l'histoire de Haïti et la lutte contre les stéréotypes les plus fréquents aux haïtiens. Ce chapitre servira de fondement à l'analyse complexe de l'université haïtienne, qui constituera le thème central du second chapitre de cette dissertation. Dans ce second chapitre nous tenterons de vérifier comment l'université interagit avec son entourage, contribuant au renforcement de la démocratisation du pays et à la reconstruction du pays après le tremblement de terre. Les principales sources utilisées dans ce chapitre sont haïtiennes. Enfin, nous réaliserons une analyse critique du contenu des rapports internationaux qui proposent de diagnostiquer "les maux" et de prescrire les "remèdes" à l'Université d'état, ignorant le fait que son propre mouvement étudiant allié à d'autres mouvements sociaux, ont déjà étudié la question et proposé leurs propres conclusions. Nous espérons que ces points de vues contenus ne peuvent continuer à être réduits au silence, c'est pourquoi nous revendiquons le droit au cri. / Esta dissertação dedica-se à apresentação e análise da Universidade de Estado do Haiti - única Universidade Pública do país – e sua história de luta, confronto e resistência, que permanece profundamente desconhecida por seus vizinhos latino-americanos, entre os quais se inclui o Brasil. Entendemos que esse desconhecimento não está restrito à Universidade haitiana, em particular, mas estende-se ao país, de forma geral, cuja compreensão mais complexa e densa vem sendo obstaculizada por uma cobertura midiática que geralmente é marcada pela exacerbação do exotismo, da pobreza ou da tragédia haitiana. Sucede que, desde o terremoto de janeiro de 2010, o Haiti vem sendo alvo de uma série de discursos etnocêntricos, empenhados em justificar práticas que só podem ser definidas como coloniais na medida em que se apresentam como caminho/instrumento de salvação do país de uma suposta “impossibilidade de existir por si próprio” ou de “resolver seus próprios problemas”. Esses discursos, que povoam relatórios internacionais de todos os gêneros, além de inspirar receituários para a superação da suposta inviabilidade do país, em geral, e da precariedade de sua Universidade Pública, em particular, nos parecem herdeiros dos discursos coloniais que legitimavam a exploração de um povo sobre outro. Parece-nos, ainda, que a existência de uma instituição “de elite”, como é entendida a Universidade, em um contexto absolutamente periférico, associado à miséria e à privação, causa incômodo, perplexidade e confusão naqueles que se consideram os legítimos criadores de tal instituição e definidores de seus contornos e rumos. Tudo se passa como se um país que figura na lista dos mais pobres do mundo, engajado em não perecer de fome e doença, não pudesse “dar-se ao luxo” de ter uma Universidade e menos ainda de reclamar uma Universidade distinta. É nesse sentido que, nos parece, vem sendo percebida e analisada a Universidade de Estado do Haiti por uma série de agências multilaterais, ONGs, Institutos internacionais de pesquisa e governos estrangeiros, empenhados em “auxiliar a reconstrução do Haiti” e de sua Universidade, por meio de uma série de diagnósticos e recomendações que apesar de já virem sendo produzidos desde antes do terremoto de 2010, ganham reforços após a tragédia. Tudo se passa como se a precariedade da educação haitiana pós-terremoto estivesse a fornecer uma inelutável “razão de ser” às centenas de organizações estrangeiras presentes no país, justificando sua permanência e conferindo-lhes o reconhecimento e a importância buscados. O Haiti real perde cada vez mais espaço nesse cenário inventado, discursado, fotografado e reproduzido hermeticamente, a ponto de tornar-se imperiosa a divulgação de outras versões, outras dimensões, outros olhares sobre o Haiti. Aí se inscreve essa narrativa sobre a Universidade Pública no país que está dividida em dois capítulos: o primeiro, destinado à compreensão do Haiti a partir de análises feitas pelos próprios haitianos, temperada pela análise pós-colonial, e que compreende os episódios mais emblemáticos de sua história e a desconstrução dos estereótipos mais comumente atribuídos ao seu povo. Esse capítulo será a antessala para a análise complexa da Universidade Haitiana, que constitui o tema do segundo capítulo do trabalho. Nele, nossa proposta é a de verificar como a Universidade tem-se relacionado com seu entorno, contribuído para o fortalecimento democrático do país e para sua reconstrução no período pós-terremoto. As principais fontes utilizadas também nesse capítulo são haitianas. Ao final, conduzimos uma análise crítica do conteúdo dos relatórios internacionais que se propõem a diagnosticar “as doenças” e indicar “remédios” à Universidade de Estado, ignorando que seu próprio movimento estudantil, aliado a outros movimentos sociais, já vem trabalhando nesse sentido e produzindo suas próprias conclusões. Imaginamos que a palavra contida não será capaz de enfrentar o silencio que as mantem desconhecidas, por isso reivindicamos a potência e o drama do grito. / This dissertation is dedicated to the presentation and analysis of the State University of Haiti - the only public university in the country - and its history of struggle, resistance and confrontation, which remain deeply unknown to their Latin American neighbors, among which includes Brazil . We understand that this ignorance is not restricted to the University of Haiti, in particular, but extends to the country in general, whose more complex and dense understanding has been hampered by a media coverage that is usually marked by the exacerbation of exoticism, poverty or the Haitian tragedy. It follows that, since the earthquake of January 2010, Haiti has been the target of a series of ethnocentric speeches, committed to justify practices that can only be defined as colonialists as they present themselves as path / instrument of salvation of the country, alleged "unable to exist on its own" or "solve it´s own problems." These speeches, found in all sorts of international reports, are inspiring prescriptions for overcoming the supposed impracticability of the country in general, and the precariousness of their Public University, in particular, seem to be heirs of colonialist discourses that legitimized the exploitation of one people over another. It seems, though, that the existence of an "elite" institution, as the university is understood, in a context quite peripheral, associated with poverty and deprivation, cause annoyance, perplexity and confusion in those who consider themselves the legitimate builders of such institution and the designers of its contours and directions. It is as if a country that is on the list of the world's poorest, engaged in not perish from hunger and disease, could not "afford the luxury" of having an university, let alone claim a distinct University. In that sense, it seems, has been perceived and analyzed the State University of Haiti through a series of multilateral agencies, NGOs, international research institutes and foreign governments, committed to "assist the reconstruction of Haiti" and its University, through a series of diagnoses and recommendations, which despite already being produced since before the 2010 earthquake, gain reinforcements after the tragedy. It is as if the precariousness of the Haitian education post-earthquake was to provide an ineluctable "raison d'être" of hundreds of foreign organizations in the country, justifying his stay and giving them the recognition and importance fetched. The real Haiti loses more and more space in this invented, spoken, photographed and played tightly scenario, to the point of becoming compelling the disclosure of other versions, other dimensions, other looks on Haiti. There inscribes this narrative about the Public University on Haiti, that is divided into two chapters: the first, for the understanding of Haiti from analyzes made by the Haitians themselves, tempered by postcolonial analysis, and comprising the most iconic episodes of its history and deconstruction of stereotypes commonly attributed to his people. This chapter will be the anteroom to the complex analysis of Haitian University, which is the theme of the second chapter of the work. In it, our proposal is to see how the University has been related to its surroundings, contributed to strengthening democracy in the country and its reconstruction in post-earthquake scenario. The main sources used in this chapter are also Haitian. Finally, we conduct a critical analysis of the content of international reports that purport to diagnose "diseases" and indicate "remedies" to the University of the State, ignoring that it´s own student movement, combined with other social movements, has already been working in this direction and producing their own conclusions. We imagine that the contained word will not be able to face the silence that keeps Haiti unknown, so, we claim the power and the drama of a scream. / Esta disertación está dedicada a la presentación y análisis de la Universidad de Estado de Haití - la única universidad pública del país - y su historia de lucha, confrontación y resistencia, que sigue siendo profundamente desconocida para sus vecinos latinoamericanos, entre los que se incluye a Brasil. Entendemos que esta ignorancia no se limita a la Universidad de Haití, en particular, sino que se extiende al país en general, cuya comprensión más compleja y densa se ha visto obstaculizada por una cobertura mediática que suele estar marcada por la exacerbación del exotismo, de la pobreza o de la tragedia haitiana. De ello se desprende que, desde el terremoto de enero de 2010, Haití ha sido objeto de una serie de discursos etnocéntricos, comprometidos para justificar prácticas que sólo pueden ser definidos como coloniales uma vez que se presentan como ruta / instrumento de la salvación del país para una supuesta "incapacidad para existir por sí mismo" o "resolver sus propios problemas". Estos discursos, que proponen recetas para salir de una supuesta inviabilidad del país en general, y la precariedad de su Universidad Pública, en particular, parecen herederos de los discursos coloniales que legitimaban la explotación de un pueblo sobre otro. Parece, sin embargo, que la existencia de una institución "elite" como se entiende la universidad, en un contexto periférico, asociado a la pobreza y la privación, causa perplejidad y confusión en aquellos que se consideran a sí mismos los criadores legítimos de dicha institución y responsables por la definición de sus contornos y dirección. Es como si un país que está en la lista de los más pobres del mundo, dedicado a no perecer de hambre y enfermedad, no se pueda "permitirse el lujo" de tener una universidad y mucho menos pretender una universidad distinta. En ese sentido, al parecer, la Universidad del Estado de Haití ha sido percibida y analizada a través de una serie de organismos multilaterales, organizaciones no gubernamentales, institutos de investigación internacionales y gobiernos extranjeros, comprometidos a "ayudar a la reconstrucción de Haití" y su Universidad, a través de una serie de diagnósticos y recomendaciones, que sólo aumentaron después de el terremoto de 2010. Es como si la precariedad de la educación post-terremoto de Haití estuviera a proporcionar una ineluctable "raison d'être" de los cientos de organizaciones extranjeras en el país, lo que justifica su permanencia y les garantiza el reconocimiento y la importancia deseados. El Haití real pierde cada vez más espacio en este escenario inventado, hablado, fotografiado y reproducido herméticamente, hasta el punto en que la revelación convincente de otras versiones, otras dimensiones, otras miradas sobre Haití se torna imprescindible. Allí se inscribe esta narrativa de la Universidad Pública en el país, que se divide en dos capítulos: el primero, dirige se a la comprensión de Haití a partir de los análisis realizados por los propios haitianos, templado por la literatura pos-colonial, que comprenden los episodios más emblemáticos de la historia de Haití y la confrontación de los estereotipos más fuertemente atribuidos a su gente. Este capítulo será la antesala del análisis complejo de la Universidad de Haití, que es el tema del segundo capítulo. En ello, nuestra propuesta es ver cómo la Universidad se ha relacionado con su entorno, ha contribuido a fortalecer la democracia en el país y su reconstrucción tras el terremoto. Las principales fuentes utilizadas en este capítulo son también haitianas. Por último, realizamos un análisis crítico del contenido de los informes internacionales que pretenden diagnosticar las "enfermedades" e indicar "soluciones" a la Universidad del Estado, ignorando que su propio movimiento estudiantil, junto con otros movimientos sociales, ha estado trabajando en esta dirección y produciendo sus propias conclusiones. Imaginamos que la palabra contenida no será capaz de hacer frente al silencio que mantiene el Haití un desconocido, por lo que reivindico al poder y al drama del grito.

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