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L'art public et la toponymie autochtone : une rencontre politique

Dufault-Bédard, Stéphanie 04 1900 (has links)
Le 375e anniversaire de Tiohtià:ke/Montréal en 2017 est un événement historique qui a donné naissance à de nombreux projets artistiques, urbanistiques et commerciaux dans l’optique de célébrer l’histoire de la métropole. La présence autochtone ancienne et contemporaine sur le territoire insulaire a été mise en lumière dans un contexte dit de réconciliation. Les actes commémoratifs orchestrés par la ville sont soutenus par plusieurs voix autochtones, mais également critiqués par de nombreuses autres. Ce mémoire se penche sur l’un des legs de cette célébration coloniale, conçu suite à l’extension d’un tronçon du chemin de ceinture du Mont-Royal (CCMR). La partie du projet d’aménagement retrouvé sur le troisième sommet se décline en deux volets: le premier concerne l’installation d’une œuvre d’art public réalisée par la Société des archives affectives en collaboration avec Nadia Myre, artiste Anichinabé. Par l’entremise de la politique du 1% et commissionnée par le Bureau d’art public, l’Étreinte des temps, une sculpture en bronze inaugurée en 2019. Le deuxième volet concerne le changement toponymique du parc dans lequel l'œuvre est installée, le nom du sommet Outremont est remplacé par une désignation en kanien’kehá : Tiohtià:ke Otsira'kéhne. Conjointement, ces études de cas permettent d’analyser le régime colonial, les relations du milieu des arts avec l’autochtonie, la sous-représentation des artistes autochtones dans la collection municipale, l’héritage toponymique et les spécificités autochtones concernant le rapport au territoire. / The 375th anniversary of Tiohtià:ke/Montreal in 2017 is a historic event that was fertile to numerous artistic, urban planning and commercial projects with the main goal of celebrating the metropole’s history. The ancient and contemporary Aboriginal presence on the island’s territory was highlighted and framed in a so-called reconciliation context. The commemorative acts orchestrated by the city are supported by several indigenous voices, but also criticized by many others. This thesis examines one of the legacies of this colonial celebration, a project conceived following the extension of the Mount-Royal loop trail (Chemin de ceinture du Mont-Royal (CCMR)). The development project located on the third summit is divided into two parts: the first part is a public work of art produced by the Société des archives affectives in collaboration with Nadia Myre, a Anishinabe artist. They created l'Étreinte des temps, a bronze sculpture inaugurated in 2019 through the 1% policy and commissioned by the Bureau d'art public. The second part concerns the toponymic change of the park in which the work is installed, the name of the third summit or Outremont summit is replaced by a designation in Kanien'kehá: Tiohtià:ke Otsira'kéhne. Together, these case studies make possible a deep analysis of the colonial regime, the relations of the art world with Indigenous people, the under-representation of Indigenous artists in the municipal collection, the toponymic heritage and the Indigenous specificities concerning the relationship to the territory.
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Multiculturalisme, impérialisme et culture : repenser les implications de la diversité culturelle

Boileau, Xavier 08 1900 (has links)
Le multiculturalisme est considéré comme l’une des principales théories politiques contemporaines de la gestion de la diversité, particulièrement chez les penseurs libéraux. À cet égard, les travaux pionniers du philosophe Will Kymlicka ont permis de montrer que les questions de justice devaient dépasser les enjeux de distribution des ressources pour aussi inclure les questions de justice culturelle. En reprenant plusieurs des intuitions libérales de ses prédécesseurs, Kymlicka est parvenu à proposer un modèle original de gestion des droits culturels. On peut cependant se demander dans quelle mesure les théories de ces prédécesseurs ont pu influencer le multiculturalisme libéral. N’est-il pas raisonnable de supposer que les théories de la diversité culturelle comme le multiculturalisme libéral ont reconduit certains éléments théoriques des premières réflexions libérales sur la diversité? Et, si oui, quel impact cet héritage impérial a-t-il eu sur les solutions envisagées et sur la façon dont le problème de la diversité a été posé? Dans l’optique où les espaces impériaux furent parmi les premiers ensembles à devoir gérer la diversité culturelle, on peut se demander dans quelle mesure les théories contemporaines de la gestion de la diversité culturelle rompent avec les théories impériales de la gestion de la diversité culturelle. Plus précisément, on peut se demander s’il existe des continuités théoriques entre une théorie du multiculturalisme libéral telle que celle proposée par Kymlicka et la façon dont les libéraux du XIXe théorisaient le problème de la diversité culturelle à l’époque des empires plurinationaux. Les théories du multiculturalisme libéral auraient-elles reconduit certains biais impérialistes ou coloniaux? Ou, à l’inverse, les critiques faites à leur endroit ne sont-elles pas infondées et ne manquent-elles pas leur cible en s’attaquant aux théories du multiculturalisme? Comment doit-on penser la relation entre empire, colonialisme et multiculturalisme? Dans le cadre de cette thèse, nous avons donc cherché à répondre à ces interrogations en partant de deux questions : existe-t-il un biais impérial dans les théories du multiculturalisme et, si oui, comment peut-on le corriger? Ces deux questions ont pour but de nous aider à comprendre comment le passé impérial des sociétés peut nous aider à mieux saisir les enjeux philosophiques et politiques liés à la question de la diversité culturelle. La présente thèse propose donc de repenser les théories du multiculturalisme libéral à l’aune de leur passé impérial. Pour ce faire, notre réflexion sera construite autour d’une analyse critique des travaux de l’un des principaux penseurs du multiculturalisme libéral : Kymlicka. En partant des travaux de ce dernier, nous tenterons de reconstruire les lignes de continuité théorique qui ont pu exister entre le multiculturalisme libéral et les libéraux impériaux du XIXe siècle. Nous mettrons ainsi en dialogue la théorie libérale de Kymlicka avec les théories de certains de ses prédécesseurs libéraux, notamment John Stuart Mill, Lord Acton et Alfred Zimmern. Cette reconstruction historique nous permettra de mieux comprendre sur quels aspects les propositions de Kymlicka se distinguent de celles de ses prédécesseurs ou, à l’inverse, quels biais elles reconduisent en s’appuyant sur celles-ci. En retour, nous nous pencherons sur les critiques contemporaines qui ont été faites à l’endroit du multiculturalisme libéral, notamment afin de comprendre dans quelle mesure ces critiques se rattachent à la question du passé impérial d’une société comme le Canada. En mettant en place cette double perspective critique, à la fois historique et philosophique, notre ambition est de mieux comprendre les limites des théories du multiculturalisme libéral, et ce, afin de pouvoir en arriver à proposer de nouvelles avenues pour penser la cohabitation des peuples. Pour répondre à ces objectifs, nous soutiendrons dans un premier temps que les théoriciens du multiculturalisme libéral reconduisent un biais impérial en prenant pour acquise la question de la légitimité. Ce faisant, ils laissent de côté la question de l’autorité politique : qui possède le pouvoir sur qui? Dans un deuxième temps, nous argumenterons que les théories du multiculturalisme libéral peuvent mieux réaliser l’idéal d’autonomie des groupes culturels qu’ils défendent en utilisant une conception de l’autonomie fondée sur le concept de non-domination. En partant des travaux d’Iris Marion Young, nous soutiendrons que les concepts d’autonomie relationnelle et d’autodétermination comme non-domination permettent de mieux réaliser le principe d’égalité entre les peuples que ne le font les conceptions classiques de l’autodétermination interne défendues par les libéraux. Cependant, si les propositions théoriques de Young nous permettent d’accroître le potentiel critique des théories du multiculturalisme, nous montrerons qu’elles doivent néanmoins intégrer une conception plus forte des groupes culturels et donc, recourir à une ontologie sociale légèrement différente pour le faire de manière effective. / Multiculturalism is considered one of the main contemporary political theories of diversity management, particularly among liberal thinkers. In this regard, the pioneering work of philosopher Will Kymlicka helped to show that questions of justice must go beyond issues of resources distribution to also include issues of cultural justice. By taking up many of the liberal insights of his predecessors, Kymlicka has succeeded in proposing an original model of cultural rights management. However, it is questionable to what extent the theories of his predecessors have influenced liberal multiculturalism. Is it not reasonable to assume that both theories of cultural diversity and liberal multiculturalism have carried over some of the theoretical elements of early liberal thinking on diversity? And, if so, what impact has this imperial legacy had on the solutions envisioned and on how the problem of diversity has been posed? Since imperial spaces were among the first sets to have to manage cultural diversity, one may ask to what extent current theories of cultural management break with imperial theories of cultural diversity management . Specifically, one might ask whether there are theoretical continuities between a theory of liberal multiculturalism as the one proposed by Kymlicka and the way nineteenth-century liberals theorized the problem of cultural diversity in the era of plurinational empires. Do theories of liberal multiculturalism have renewed certain imperialist or colonial biases? Or, conversely, are the criticisms leveled at them not unfounded, and do they not miss their target in attacking theories of multiculturalism? How should we think about the relationship between empire, colonialism, and multiculturalism? In this thesis, we sought to answer these matters based on two questions: is there an imperial bias in theories of multiculturalism and, if so, how can it be corrected? These two questions are intended to help us understand how the imperial past of societies can help us better understand the philosophical and political issues related to the question of cultural diversity. This thesis, therefore, proposes to rethink theories of liberal multiculturalism by considering their imperial past. To do so, our reflection will be built around a critical analysis of the work of one of the main thinkers of liberal multiculturalism: Kymlicka. Starting from his work, we will attempt to reconstruct the lines of theoretical continuity that may have existed between liberal multiculturalism and the imperial liberals of the 19th century. We will thus put Kymlicka's liberal theory in dialogue with the theories of some of his liberal predecessors, notably John Stuart Mill, Lord Acton, and Alfred Zimmern. This historical reconstruction will allow us to better understand in which aspects Kymlicka's proposals differ from his predecessors or, conversely, which biases he reproduces by relying on them. At a second level, we will look at contemporary critiques of liberal multiculturalism, particularly to understand how these critiques relate to the question of the imperial past of a society like Canada. By putting in place this double critical perspective, both historical and philosophical, our ambition is to better understand the limits of theories of liberal multiculturalism and to be able to propose new avenues for thinking about the cohabitation of peoples. To address these objectives, we will first argue that theorists of liberal multiculturalism reproduce an imperial bias by taking for granted the question of legitimacy. In doing so, they leave aside the question of political authority: who has power over whom? Second, we will argue that theories of liberal multiculturalism can better realize the ideal of autonomy for cultural groups that they defend by using a conception of autonomy based on the concept of non-domination. Drawing on Iris Marion Young's work, we will argue that the concepts of relational autonomy and self-determination as non-domination better realize the principle of equality among peoples than do classical conceptions of internal self-determination defended by liberals. However, if Young's theoretical proposals allow us to increase the critical potential of theories of multiculturalism, we will show that they must nonetheless incorporate a stronger conception of cultural groups and thus, a slightly different social ontology if we want this alternative to be effective.
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Autochtones et situation coloniale dans le programme Histoire du Québec et du Canada (2017)

Dubé, Gabriel 10 1900 (has links)
Ce mémoire vise l’analyse de la représentation des Autochtones dans la situation coloniale telle que présentée dans le programme d’enseignement d’histoire du Québec et du Canada (2017) du deuxième cycle de l’école secondaire québécoise. La méthodologie utilisée est inspirée de l’analyse de contenus et de l’analyse conceptuelle. Cette recherche démontre que ce programme inclut un portrait partiel et partial de la situation coloniale. Ce fait social total n’est pas abordé de façon explicite et sa contextualisation globale ne fait pas l’objet d’un suivi cohérent. Le programme est limité à certains aspects parsemés à la pièce dans une trame majoritairement eurocanadienne. Si ce programme représente une amélioration par rapport au passé de l’enseignement de l’histoire au Québec à travers l’intégration de certaines recommandations de la CVR ou du CEPN, l’absence de liens avec le colonialisme, le racisme et les stéréotypes met en lumière le travail qu’il reste à faire pour atteindre la vérité, la réconciliation et la décolonisation en éducation. / This master thesis aims to analyze the representation of Indigenous people in the colonial situation as presented in the Quebec and Canadian history program (2017) of the second cycle of the Quebec high school. The methodology used is inspired by content analysis and conceptual analysis. This research demonstrates that this program includes a partial and biased portrait of the colonial situation. This total social fact is not explicitly addressed, and its overall contextualization is not coherently followed. The program is limited to certain aspects sprinkled piecemeal in a predominantly Euro-Canadian framework. While this program represents an improvement over the past of history teaching in Quebec through the integration of some of the TRC or FNEC recommendations, the lack of links to colonialism, racism and stereotypes highlights the work that remains to be done to achieve truth, reconciliation and decolonization in education.
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Mos wiyas sasigwan acitc sasipatakan : la contemporanéité alimentaire des Anicinabek de Lac Simon et leurs stratégies d’adaptation face au colonialisme alimentaire

Hamel-Charest, Laurence 03 1900 (has links)
Cette thèse analyse la contemporanéité alimentaire de la communauté anicinabe de Lac Simon de manière à comprendre comment ces Anicinabek ont fait face, d’un point de vue alimentaire, aux bouleversements engendrés par la colonisation. Je soutiens que les changements alimentaires qu’ils ont vécus n’ont pas abouti à une acculturation alimentaire complète et que l’on peut constater autre chose qu’une dégradation alimentaire. Se situant dans l’anthropologie dynamique, cette thèse se penche sur le changement social qui est appréhendé par l’entremise de l’alimentation, faisant ainsi de l’anthropologie par l’alimentation. La recherche est encadrée par une approche relationnelle dont sont empreintes la méthodologie et l’axiologie. L’analyse s’appuie sur une ethnographie alimentaire exploratoire et rend compte de savoirs acquis par l’intermédiaire de l’intersubjectivité établie entre les Anicinabek et la chercheuse qui a adopté une approche participante et un engagement expérientiel. Un souci d’historiciser les transformations alimentaires découle de la mobilisation de l’approche dynamique et l’approche adaptative. La première partie de la thèse analyse les composantes du colonialisme alimentaire vécu par les Anicinabek et situe le contexte catalyseur de bouleversements, la colonisation au Canada. En mobilisant le concept de situation coloniale, la dépossession de l’autonomie alimentaire des Anicinabek, et plus largement des Autochtones, est démontrée. Les effets des actions économique, missionnaire et administrative sur la culture alimentaire anicinabe sont examinés. La continuité des dynamiques de contrôle et de pouvoir est mise de l’avant alors qu’il est exposé qu’une assistance contemporaine en matière alimentaire, incarnée par la santé publique, aliène toujours en partie la capacité des Anicinabek de retrouver une autonomie alimentaire et qu’en ce sens, une forme de colonialisme alimentaire s’observe toujours. Cette assistance s’incarne dans le transfert d’une normativité alimentaire pensée dans une optique biomédicale idéale. La deuxième partie présente quatre stratégies d’adaptation mise en place par les Anicinabek pour assurer l’inscription de leur culture alimentaire dans un nouveau contexte de vie: la modulation alimentaire en fonction des territorialités alimentaires; la redéfinition des unités de commensalité et des modalités d’échange; l’adoption d’une conceptualisation dynamique de l’alimentation traditionnelle; la redéfinition des instances de transmission notamment par le biais de l’anicinabéisation de l’école. Chacune de ces stratégies révèle l’adaptation de relations: aux lieux et aux territoires, aux commensaux, à la tradition et à la mémoire, aux savoirs et aux connaissances. À travers cet examen, il est démontré que la relationnalité alimentaire des Anicinabek, c’est-à-dire leur réseau de relations alimentaires, s’est reconfigurée. La thèse met délibérément l’accent sur une facette positive d’une culture alimentaire autochtone se détachant ainsi du vaste corpus d’études qui se penche sur les problèmes qui leur sont souvent associés et qui caractérisent négativement l’état de santé des peuples autochtones au Canada. La thèse témoigne plutôt de l’agentivité des Anicinabek, de leur capacité d’adaptation ainsi que de leur inscription dans un processus de reprise de pouvoir alimentaire. / This thesis analyzes the food contemporaneity of the Anicinabe community of Lac Simon in order to understand from a dietary perspective how these Anicinabek have coped with the changes caused by colonization. I argue that the dietary changes they experienced did not result in complete dietary acculturation and that something other than foodways decline can be observed. Situated in dynamic anthropology, this thesis looks at social change as understood through food; ie., by doing anthropology through food. The research is framed in a relational approach that informs the methodology and axiology. The analysis is based on an exploratory food ethnography and reports knowledge acquired through the intersubjectivity established between the Anicinabek and the researcher who adopted a participatory approach and an experiential engagement. A concern for historicizing dietary transformations stems from my mobilization of the dynamic and adaptive approaches. In the first part of the thesis, I analyze the components of food colonialism experienced by the Anicinabek and situate them in the context of Canadian colonization. By mobilizing the concept of colonial situation, I seek to demonstrate the dispossession of the Anicinabek food autonomy, and more broadly, that of indigenous people in Canada. I put forward the effect of economic, missionary and administrative actions on Anicinabe foodways, showing continuity of colonial dynamics of control and power. Contemporary food assistance, embodied in public health, still alienates in part the capacity of the Anicinabek to reclaim food autonomy and that, in this sense, a form of food colonialism is ongoing. This assistance is embodied in the transfer of a food normativity thought from a biomedical perspective. In the second part of the thesis, I present four adaptive strategies the Anicinabek have developed to ensure that their foodways is inscribed in their new life context: the food modulation according to food territorialities; the redefinition of units of commensality and exchange modalities; the adoption of a dynamic conceptualization of the traditional food; the redefinition of the instances of transmission, in particular by the means of anicinabeization in schooling. Each of these strategies reveals the adaptation of relationships: to places and territories, commensality, tradition and memory, knowledge and skills. I show that the Anicinabeks’ food relationality, that is, their network of food relationships, has been reconfigured. The thesis deliberately focuses on a positive facet of an indigenous foodways in contrast to the large body of research that focuses on the problems often associated with them and that negatively characterize the health status of indigenous peoples in Canada. Instead, I seek to highlight the Anicinabek agency, their adaptive capacity, and their inclusion in the process of reclaiming their food power.
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Les représentations des Premiers Peuples et le colonialisme d’occupation dans les manuels scolaires d’histoire (1920-1960)

Gaudreault, Benoit 04 1900 (has links)
Mon mémoire porte sur les représentations des Premiers Peuples dans les manuels scolaires d’histoire francophones, produits et utilisés au Québec entre 1920 et 1960, avec une attention particulière portée à ceux destinés aux jeunes du primaire. Cette recherche est au croisement des études sur le colonialisme québécois, de l’histoire de l’enfance et de l’étude des représentations. Plusieurs théories émanant des études visuelles, de l’altérité et des performances studies sont aussi mobilisées dans mon étude des manuels scolaires d’histoire. En se positionnant à l’intersection de cette mosaïque d’historiographies et d’approches conceptuelles, mon mémoire répond aux questions suivantes : comment sont représentés les Premiers Peuples au Canada dans les manuels d’histoires francophones produits entre les années 1920 et 1960 et dans quelle mesure ces représentations sont en rupture avec la période précédente ? Comment sont mobilisées ces représentations dans l’imaginaire colonial québécois ? De quelle manière est reçue, appropriée et performée l’image coloniale de l’« Indien imaginaire » par les enfants ? Mon étude vient compléter une historiographie qui couvrira, dès lors, toute l’histoire des représentations des Premiers Peuples dans les manuels scolaires d’histoire depuis les débuts de l’instruction publique au Québec. Le premier chapitre explore trois champs historiographiques sur lesquels mon mémoire s’appuie : l’histoire des enfants, le colonialisme d’occupation et les représentations des Premiers Peuples dans la culture populaire nord-américaine. Les chapitres deux et trois sont consacrés, dans l’ordre, à l’analyse des manuels scolaires d’histoire produit entre 1920 et 1950 et ceux entre 1950 et 1960. Je démontre que la figure de l’Indien est mobilisée par les auteurs des manuels des années 1920-1950 pour justifier la dépossession et les violences coloniales du passé, notamment par l’utilisation d’arguments politiques, moraux et généalogiques. Dans la série de manuels des années 1950, nettement plus nationaliste, les auteurs reprennent ces mêmes idées en appuyant toutefois plus fortement sur l’idée de la « mission civilisatrice » au point de nettoyer le récit historique québécois de sa violence originelle. De plus, j’établis que ces manuels montrent la prolongation du colonialisme dans le présent. Les Premiers Peuples ne disparaissent plus du récit après la Conquête, contrairement à ce qui était le cas dans les manuels d’histoire avant 1950, mais ils sont toujours sujets à un discours colonial qui les dénigre, les invisibilise et tente de justifier la dépossession de leurs terres. / My master’s thesis examines the representations of First Peoples in French-language history textbooks produced and used in Quebec between 1920 and 1960, with a particular focus on those intended for elementary school children. This research is at the crossroads of studies on Quebec colonialism, childhood history and the study of representations. Several theories emanating from visual studies, othering and performance studies are also mobilized in my study of history textbooks. By positioning itself at the intersection of this mosaic of historiographies and conceptual approaches, my master’s thesis answers the following questions: how are the First Peoples in Canada represented in French-language history textbooks produced between the 1920s and the 1960s and to what extent are these representations at odds with the previous period? How are these representations mobilized in the Quebec colonial imagination? How is the colonial image of the ‘imaginary Indian’ received, appropriated and performed by children? My study contributes to a historiography exploring history of representations of the First Peoples in history textbooks since the beginning of public education in Quebec. The first chapter explores three historiographical fields on which my dissertation draws: children's history, settler colonialism, and representations of First Peoples in North American popular culture. Chapters two and three are devoted, in order, to the analysis of history textbooks produced between 1920 and 1950 and those between 1950 and 1960. I show that the figure of the Indian is mobilized by the authors of the first period’s textbooks to justify the dispossession and colonial violence of the past, notably through the use of political, moral and genealogical arguments. In the latter period’s, more nationalistic series of textbooks, the authors reiterate these same ideas, but with a stronger emphasis on the idea of the ‘civilizing mission’ to the point of cleansing the Quebec historical narrative of its original violence. Furthermore, I argue that these textbooks show the continuation of colonialism in the present. First Peoples no longer disappear from the narrative after the Conquest, as was the case in history textbooks before 1950, but they are still subject to a colonial discourse that denigrates and invisibilizes them, while attempting to justify the dispossession of their lands.
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Justice environnementale et criminologie verte: exploration des représentations autochtones des injustices et des transgressions liées à l’environnement

Rivard, Justine 08 1900 (has links)
Notre étude aborde les représentations autochtones des transgressions liées à l’environnement et celles de la justice environnementale au Canada à travers l’analyse de documentaires réalisés par des Autochtones et produits par Wapikoni mobile. Grâce à l’utilisation d’une méthodologie qualitative, nous visons à mettre les points de vue autochtones au premier plan de notre étude et ainsi présenter les expériences de transgressions et d’injustices environnementales telles qu’elles sont vécues et représentées par les réalisateurs et par les intervenants qui sont intégrés dans les documentaires. L’étude des documentaires nous donne aussi un accès privilégié aux représentations de la nature et du territoire, ainsi qu’aux rapports avec les Allochtones et l’État canadien. Les résultats de notre analyse des documentaires viennent souligner la place fondamentale de la nature et du territoire dans les représentations autochtones, et exposent la gravité extrême des atteintes à l’environnement pour ces communautés. Les documentaires indiquent que les injustices et les transgressions environnementales ont des conséquences incommensurables pour les peuples autochtones. Notre analyse révèle aussi la place de l’État canadien, la structure coloniale et les valeurs capitalistes dans ces actes. Ces éléments sont mis en lumière à travers les représentations autochtones d’une responsabilité accrue des acteurs gouvernementaux et organisationnels accompagnée de rapports antagonistes avec les Allochtones, qui engendrent plusieurs réactions autochtones aux injustices et aux transgressions. Finalement, notre analyse dégage des documentaires un lot de revendications essentielles afin de parvenir à une justice environnementale autochtone. / Our study addresses Indigenous representations of environmental transgressions and environmental justice in Canada through the analysis of Indigenous documentary short-films produced by Wapikoni Mobile. Through the use of qualitative methodology, we aim to bring Indigenous perspectives to the forefront of our study and thus present the experiences of environmental transgressions and injustices as represented by the documentary filmmakers, as well as their participants. The study of documentaries also gives us privileged access to representations of nature and land, as well as to relations with non-Natives and the Canadian state. The results of our analysis highlight the fundamental place of nature and land in Indigenous representations present in the short-films, and expose the extreme severity of environmental damage to these Indigenous communities. The documentaries indicate that environmental injustices and transgressions have immeasurable consequences for Indigenous peoples. Our analysis also reveals the place of the Canadian state, the colonial structure and capitalist values in these acts. These elements are highlighted through Indigenous representations of increased responsibility by state and corporate actors accompanied by antagonistic relationships with Non-Indigenous people, which generate multiple Indigenous reactions to injustices and transgressions. Finally, our analysis identifies from these documentaries a set of claims essential to achieving Indigenous environmental justice.
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Sur les rives du Nil : les transformations dans l'agriculture soudanaise durant la colonisation égyptienne de 1821 à 1881

Beauchamp, Gabriel 09 1900 (has links)
Ce mémoire explore les impacts qu’a eu le colonialisme égyptien sur la société agraire soudanaise suivant la conquête, en 1821, du sultanat funj jusqu’à l’éclosion de la révolution mahdiste en 1881. Celui-ci va à l’encontre de l’historiographie occidentale conventionnelle qui affirme que l’agriculture au Soudan a connu un long et lent déclin durant toute la période égyptienne. En effet, c’est complètement l’inverse : après l’échec, en 1844, de l’implantation d’un régime de plantations par les autorités coloniales, les élites locales soudanaises composées d’anciens aristocrates funjs, de marchands et de seigneurs nomades, vont reprendre ce système agraire et l’adapter à leurs besoins. On assiste donc à la renaissance de l’agriculture soudanaise sous un système hybride, à la fois égyptien et soudanais. Cette résurgence agricole aura de vastes impacts dans toute la région du Gezira et du Soudan oriental et sur toutes les strates de la population. On assiste à un essor sans précédent de l’esclavage agricole, à l’érosion de la paysannerie libre et du nomadisme, à l’apparition d’un réseau urbain complexe et à un déclin marqué de l’environnement. Pendant ce temps, le gouvernement colonial égyptien, dont le pouvoir est restreint aux limites de ses villes-garnisons, limitera ses interactions avec le monde rural à tenter d’extraire le maximum de richesses de façon inefficace et violente. / This thesis explores the impacts of Egyptian colonialism on the Sudanese agrarian society following the 1821 conquest of the Funj Sultanate until the beginning of the Mahdist Revolution in 1881. This research goes against the Western conventional historiographical consensus affirming that the agricultural sector in Sudan suffered a long and painful decline during the whole Egyptian colonial occupation. In fact, it is the complete opposite: after the 1844 Egyptian failure to impose their plantation system, the local Sudanese elites composed of former Funj aristocrats, traders and nomadic lords, are going to reappropriate this agrarian structure for their own ends. We are, in fact, witnessing the resurgence of Sudanese agriculture under a new hybrid system. This agrarian revival is going to have major consequences on the regions of Gezira and oriental Sudan and also on all the strata of the population. It will lead to an exponential rise in the use of agricultural slavery, the collapse of the free peasant and nomad, the building of a new network of cities and the decline of the environment. During that period, the Egyptian colonial government, confined to its garrison-cities, will limit its interaction with the rural world by inefficiently trying to extract the maximum of riches with the use of violence.
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Doctrines and practices of the Burhaniya Sufi Order in the arab world and in the west between 1938 and 2012 : a decolonial and transdisciplinary analysis from an insider perspective

Sparkes, Jason 04 1900 (has links)
Ce mémoire présente une exploration décoloniale et transdisciplinaire des doctrines et pratiques de la confrérie soufie transnationale Burhaniya, dans le monde arabe et en Occident. Il traite principalement de la période s’étendant de la fondation de la confrérie en 1938 jusqu’en 2012. Pour bien contextualiser les particularités de l’émergence de cette confrérie moderne, ce mémoire présente tout d’abord son ancrage historique par l’étude de ses racines en lien avec l’histoire du soufisme en Afrique du Nord et en Asie de l’Ouest. Puis, ce mémoire offre une analyse comparative de certains des principaux contextes nationaux où s’est disséminée cette confrérie, à partir du Soudan, vers l’Égypte, la France, l’Allemagne, les États-Unis et le Canada. Suite à ses recherches, l’auteur conclut que les cheikhs de la Burhaniya ont facilité l’expansion de la confrérie en occident et ont perpétué un héritage soufi plutôt traditionnel au sein du monde moderne. Ils ont su le faire en préservant les doctrines fondamentales de leur tradition tout en adaptant leurs pratiques à divers contextes. / This thesis presents a decolonial and transdisciplinary examination of the doctrines and practices of the transnational Burhaniya Sufi order, in the Arab World and in the West. The main time period under consideration is from the foundation of the order in 1938 until 2012. In order to contextualize the particularities of this modern order’s emergence, this thesis begins by presenting its historical roots related to the history of Sufism in North Africa and West Asia. Then, the thesis offers a comparative analysis of certain national contexts in which the order was disseminated, from Sudan to Egypt, France, Germany, the United States, and Canada. The author concludes from his findings that the sheikhs of the Burhaniya have facilitated the expansion of their order in the West, and perpetuated a fairly traditional Sufi heritage in the modern world. They have done so by combining strong commitment to core doctrines and adaptability to contexts of practice.
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Les habits neufs du colonialisme : aménagement urbain des communautés autochtones et persistance des politiques coloniales : le cas de Wendake

Desjardins-Dutil, Guillaume 07 1900 (has links)
Cette recherche vise à offrir un portrait de la pratique de l’aménagement urbain d’une communauté autochtone, Wendake, selon un cadre d’analyse tenant compte du contexte colonial dans lequel elle a évolué et évolue toujours. L’imposition de la juridiction de la Couronne fédérale sur les terres indiennes et les politiques subséquentes de la Loi sur les Indiens font partie d’un cadre politique colonialiste de peuplement qui est toujours bien en place, tel que démontré par le pouvoir limité de gestion sur la planification urbaine de leurs communautés qu’exercent les conseils de bande en vertu de la Loi sur les Indiens, ainsi que par les règles du ministère des Affaires autochtones et du Développement du Nord du Canada, qui posent de sévères contraintes à toute volonté de développement ou d’amélioration. / This research describes specific urban planning practices in the aboriginal community of Wendake, while acknowledging the colonial context in which they were created and are still exercised. It argues that the imposition of Crown jurisdiction on Indian land and the subsequent Indian Act policies are part of a settler colonialist framework that is still largely at play, as demonstrated by the limited management power that band councils do have over their communities’ urban planning according to the Indian Act, and by the rules set out by the Canadian Ministry of Aboriginal Affairs and Northern Development, which pose severe constraints on any development or improvement measures.
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L’égalité souveraine : entre fiction et outil juridiques

Bou Karam, Lea 08 1900 (has links)
L’idée d’une égalité souveraine apparaît en même temps que le système international multilatéral. Bien que l’égalité souveraine soit consacrée explicitement dans la Charte des Nations Unies, le principe reste indéfini. Cette étude propose une définition de l’égalité souveraine en trois facettes : l’égalité formelle, l’égalité législative et l’égalité existentielle. Suite à l’examen des trois dimensions de l’égalité souveraine, une conception stricte de l’égalité souveraine ne peut être soutenue puisque toutes les facettes sont atteintes d’une relativité soit par la légalisation de l’hégémonie, par la bifurcation de l’ordre juridique international, la représentation inégale au sein des institutions multilatérales ou par l’anti-pluralisme. Bref, l’examen de chacune des facettes du principe de l’égalité souveraine démontre que l’égalité souveraine est une fiction juridique. Le principe de l’égalité souveraine peut difficilement être justifié par rapport à la réalité de la société internationale. Il demeure néanmoins utile, ne serait-ce que pour freiner le pouvoir des Grandes Puissances et se poser comme un idéal à atteindre. / The idea of sovereign equality emerged along with the multilateral international system. Although sovereign equality is explicitly entrenched in the United Nations Charter, a definition remains lacking. This study proposes a three dimensional definition of sovereign equality: formal equality, legislative equality and existential equality. Following an in-depth examination of its three dimensions, a strong conception of sovereign equality cannot be sustained because of legalised hegemony, bifurcation of the international legal order, unequal representation within multilateral institutions and anti-pluralism. Hence, the study of each dimension of sovereign equality shows that sovereign equality is a mere legal fiction. It can hardly be justified in light of the reality of international society. Nevertheless, the principle is still relevant for the purpose of restraining the prerogatives of the Great Powers and remains an ideal to achieve.

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