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La démystification du Parti-Etat au Zaïre : contribution à une dynamique de renouveau démocratique au Congo.Bamba-di-Lelo, Daniel 28 October 2003 (has links)
La démocratie à l'africaine fut présentée par la République du Zaïre redevenue République Démocratique du Congo comme une tentative de relever le défi de l'aliénation et de la soumission d'une part, et d'autre part comme une volonté d'instaurer une politique de réhabilitation de l'homme noir afin qu'il contribue à l'avènement d'une conscience africaine et d'une gestion autonome de sa société. Cette démocratie s'est avérée une formule idéologique et pleine d'abus confondant le patrimoine de l'Etat à celui du parti, le culte de la personnalité du chef et de son "clan"... Il s'agissait en réalité d'un slogan qui déguisait une dictature qui s'est avérée par la suite chaotique et prédatrice pour le pays. Comment sortir de cet engrenage de crise qui a d'une manière inextricable, dégradé l'ensemble de la société congolaise? Cette question de fond est posée non en termes de quête de différence ni de juxtaposition des institutions mais sous forme d'exigence d'un nouveau mode de régulation: ni terreur, ni fascisme. Il devient, dès lors, impérieux d'instituer une praxis démocratique qui implique de manière effective chaque citoyen à tous les stades de la vie de la cité ainsi que la mise à l'épreuve de traditions et de nos différences culturelles face aux nouvelles possibilités et aux exigences que nécessite l'"aujourd'hui". Les pistes de solution proposées dans cette thèse le sont sous forme de remèdes. Il faudra préalablement libérer la parole en la restituant à la population. La récupération d'une culture violée et dénaturée, la mise en place d'une auto-suffisance dans le cadre de la vie sociale des citoyens, la redynamisation de l'enseignement et de l'éducation, la relance de l'économie nationale et la reprise d'un commerce international ainsi qu'un renouveau politique s'inscrivant dans une démocratie originale et garante d'une saine gestion de la chose publique. Telles sont de manière non exhaustive les pistes dont les contours ont été cernés dans le cadre de nos recherches doctorales. En un mot comme en cent, notre thèse démontre que la démocratie n'est pas un luxe pour le Congo ni pour l'Afrique, il suffira seulement de garantir au peuple la possibilité de se donner une loi ainsi que des mécanismes qui permettent son acceptation pratique.
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Carl Schmitt, l'Europe et la démocratie universelle. La question d'une Europe schmittienne et son impact sur le débat français actuel autour de la construction européenne.Storme, Tristan TSJR 10 May 2011 (has links)
Dans notre thèse de doctorat, nous avons cherché à tester l’hypothèse selon laquelle l’enjeu européen constituerait, en France, l’épicentre d’une « actualisation » — pour partie assumée, pour partie occultée — de la pensée du juriste allemand Carl Schmitt. Les réflexions politico-philosophiques de Schmitt représentent en soi un assemblage rhétorique et systématique puissant, aisément mobilisable dans le cadre des débats théoriques sur la construction européenne, afin de battre en brèche les affirmations néo-cosmopolitiques, que l’on soit de droite ou de gauche. Il s’est agi, pour nous, de vérifier jusqu’à quel point la pensée politique du juriste se retrouvait « recyclée » dans le débat français contemporain relatif à l’idée d’Europe. Était ainsi ouverte l’opportunité d’évaluer, de manière systématique, la facticité ou la pertinence d’une antinomie : une Europe schmittienne contre une Europe kantienne. Dans un premier temps, nous avons tâché de reconstruire ce que fut la position schmittienne concernant la gestion de l’espace européen, avant d’évaluer, dans un second temps, l’impact causé par une telle pensée sur les réflexions qui animent le débat français contemporain.
La première partie de la thèse visait à rendre compte de la vision schmittienne de l’Europe. Schmitt a pensé la décision politique en des termes statonationaux : l’ordre juridique étatique serait modelé sur la base de la nature axiologique et culturelle de l’amitié politique, de la communauté des citoyens soudés par un seul et même critère d’appartenance, souvent religieux ; critère qui précéderait la nationalité et la réalisation « politique ». Il s’ensuit que l’ordre mondial ne peut se présenter que sous la forme d’un pluriversum d’États, animés dans leurs relations mutuelles par la dynamique de l’ami et de l’ennemi. Le libéralisme et le pluralisme provoqueraient des regroupements fonctionnels, dont le pan-européisme serait l’une des manifestations les plus visibles, à l’origine d’un sapement du politique et de l’unité souveraine de l’État. Quatre points analytiques permettent d’expliquer l’appréhension schmittienne de la gestion juridico-politique du Vieux Continent : l’indissociabilité du couple conceptuel État-politique, l’idée que la nation demeure l’horizon indépassable de la démocratie, la critique de la notion d’humanité et de toute morale universelle, et l’idée que le droit serait nécessairement d’origine politique, donc particulariste.
En France, l’intérêt pour l’œuvre de Schmitt s’est largement accru ces dernières années. Le débat théorique actuel autour du problème de la construction européenne offre d’ailleurs une place particulière à la réactivation de l’argumentaire schmittien statocentré, antilibéral et culturaliste. À gauche comme à droite de l’échiquier politique, intellectuels et philosophes mobilisent raisonnements et schémas discursifs, tantôt réclamés de Schmitt, tantôt très proches des arguments du juriste de Plettenberg. En passant en revue les réflexions d’auteurs aussi différents qu’Étienne Balibar et Pierre Manent, Alain de Benoist et Marcel Gauchet, Daniel Bensaïd et Pierre-André Taguieff, nous avons tenté d’approcher et de rendre compte de la pluralité des emprunts à la pensée de Schmitt et à son appréhension de l’ordre européen, dans le cadre des discussions françaises relatives à l’intégration régionale européenne. Chez certains de ces auteurs, la construction européenne apparaît comme la manifestation avancée d’un phénomène général de dilution du politique. Autrement dit, elle incarnerait un idéal de société qui ramène le politique au niveau du marché. Pour d’autres, Carl Schmitt aurait diagnostiqué mieux que quiconque la mort du droit des gens européen et les travers de l’universalisme abstrait que brandirait l’Union européenne en expansion. Par ailleurs, la théorisation schmittienne de la souveraineté constituerait une référence incontournable pour éclairer les thématiques actuelles relatives à une mutation des niveaux de pouvoir.
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Entre idéal et pratique : l'égalité politique en théorie de la démocratieGirard-Lemay, Julie January 2007 (has links) (PDF)
L'ambition pratique de la théorie de la démocratie délibérative suscite plusieurs interrogations. Dans une société comme la nôtre, comment est-il possible de penser que toutes les personnes concernées par une question politique puissent participer à la procédure délibérative? Sous quelles conditions pouvons-nous penser la justification des choix politiques? L'objectif de ce mémoire est d'identifier les conditions politiques nécessaires à la mise en oeuvre des principes démocratiques d'inclusion et de réciprocité. À cette fin, je commencerai par définir le problème des désaccords qu'engendre le pluralisme des points de vue et poserai les principes du modèle délibératif qui semble le mieux y répondre. Ensuite, je discuterai des fondements d'une politique de représentation des groupes marginalisés afin de penser une plus grande inclusion démocratique. Enfin, j'examinerai comment une politique d'accueil a pour effet de créer une relation d'engagement entre les délibérants, laquelle laisse envisager une plus grande réciprocité. À terme, cette réflexion permettra de mieux saisir dans quelles circonstances pratiques la délibération démocratique favorise l'égalité politique entre les citoyens (ou leurs représentants). ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Égalité politique, Délibération démocratique, Groupes marginalisés, Représentation, Réciprocité, Inclusion politique.
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Transition et processus démocratique au Paraguay : la société civile dans une impasseNaville, David January 2008 (has links) (PDF)
Le présent texte est un aperçu du processus démocratique du Paraguay depuis la perspective de la société civile et à partir de la fin des années 80. Le cadre théorique est celui des études de la transition et un bref rappel historique du pays en question est apporté pour mieux saisir les enjeux locaux de la démocratisation. L'hypothèse émise est celle d'une société civile faible malgré son fort développement et son incapacité à influencer l'Etat vers des changements nécessaires pour l'enracinement de la démocratie. L'analyse de la société civile paraguayenne permet de mettre en évidence un certain nombre d'éléments et de caractéristiques de cette démocratisation. En effet, le fait que la transition se soit effectuée sans une alternance politique au pouvoir et que le parti colorado soit ainsi demeuré à la direction du gouvernement après 35 ans de dictature, a permis de conserver des aspects « hérités » du régime dictatorial de Stroessner. Nous avons tenté de comprendre pourquoi la société civile ne réussit pas à influencer les gouvernements successifs pour qu'ils prennent des initiatives qui renforceraient la démocratie. Ainsi, nous nous sommes retrouvés face à un Etat opaque, défendu par une classe politique accrochée au pouvoir et déterminée à défendre des intérêts particuliers. Nos conclusions vont donc dans le sens de
l'hypothèse émise, tout en précisant certaines nuances, car cette faiblesse de la société civile est relative face à l'imperméabilité de l'Etat. Par ailleurs, les mobilisations dont la société civile paraguayenne a été protagoniste lors des crises des années 90 ont montré un fort engagement en faveur des valeurs démocratiques et un signe clair pour un non retour vers l'autoritarisme. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Paraguay, Transition, Démocratisation, Société civile, État.
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Pluralisme socio-ethnique et démocratie : cas du BéninSomé, Constantin January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire a pour objet l'étude de la problématique identitaire dans le processus démocratique au Bénin, un État souvent cité comme un modèle de démocratie en Afrique depuis le changement pacifique de régime politique en 1990. En effet, la polarisation identitaire dont l'ethnicisme et le régionalisme semblaient jusqu'alors des éléments structurants de l'action socio-politique dans cet État. Conceptualisée et connue sous l'expression de «logique de terroir», cette logique a longtemps été présentée par certains analystes du champ politique béninois comme un obstacle à l'avènement d'un système politique stable fondé sur le pluralisme. La constitution béninoise du 11 décembre 1990 en réaffirmant la nature unitaire de l'État impose une intégration de la société dans sa triple identité de fait (ethnique, régionale, nationale) dans le processus politique en cours. C'est une conciliation de deux logiques qui ont souvent été présentées comme asymétriques au Bénin, la diversité socio-ethnique et régionale et ses identités particularistes d'une part et d'autre part, leur intégration dans un État national. Près de deux décennies se sont écoulées depuis le début de la transition politique et la question se pose de savoir si les principes institutionnels proclamés sont effectivement respectés et appliqués. Le Bénin étant couramment apprécié par de nombreux rapports des Nations unies et d'organisations non gouvernementales comme un pays désormais résolu à appliquer et à respecter les normes de la démocratie pluraliste par la gouvernance, la régulation politique et la participation du corps social au processus politique sur fond de transformation de l'État. La démocratie demeure cependant une construction susceptible de revers, les conditionnalités de son adaptation et de son enracinement paraissent nombreuses et complexes dans toute société. C'est pourquoi au sujet du processus de démocratisation au Bénin, ce mémoire tout en relevant des facteurs favorables, retient également des limites qui resteront pour longtemps des défis à l'encrage de la démocratie pluraliste dans ce pays. Il nous a donc paru logique de revenir sur certains de ces défis et contraintes outre la question identitaire, étant donné la conjonction des dynamiques tant internes qu'externes qui ont conduit à la transition politique de 1990 au Bénin. Au plan interne de l'État béninois, l'étude pose la problématique de la construction de l'État de droit à travers la promotion et la protection des droits dans le cadre de la constitution du 11 décembre 1990 et des institutions connexes, l'organisation de la communication plurielle en démocratie, le rôle des médias, la place de la société civile et des acteurs socio-politiques, le rôle des forces armées, la gouvernance administrative et financière. L'étude aborde enfin quelques contingences au plan international que sont l'extraversion du financement de la démocratie, la dépendance et l'assujettissement de l'État béninois à l'assistance extérieure, autant de ressources dont a besoin la démocratie. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Bénin, Ethnie, Démocratie.
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La OEA y la promoción de la democracia en las Américas : un objetivo en construcciónRamis Segui, Neus January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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La pensée d'Edmond Turcotte, éditorialiste au journal Le Canada (1931-1937)Tanguay, Marie-Eve January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Le principe d'ouverture en droit de l'Union Européenne : Contribution à l'étude de l'influence des citoyens dans la prise de décision européenne / The principle of openess in European law : contribution to the study of the influence of the citizens in the European decision-makingBerthier Demonfort, Sophie 04 May 2016 (has links)
Le principe d’ouverture, mentionné au premier article du Traité sur l’Union européenne sert de fondement à une recherche globale d’interaction entre la prise de décision et les citoyens européens. Cette démarche est motivée par une volonté d’améliorer la légitimité des politiques européennes. Cependant, elle doit être distinguée du principe démocratique en droit de l’Union, en ce qu’elle ne cherche pas à renforcer le statut des citoyens européens au sein du régime politique européen, mais seulement à leur offrir des possibilités d’influence sur le fond des décisions. Ces possibilités d’influence sont constamment approfondies, par la reconnaissance de principes tels que la transparence et la participation, et par la mise en place de mécanismes de dialogue tels que les consultations, le droit de pétition, le droit de recours au Médiateur ou encore l’initiative citoyenne. L’étude se propose de mesurer le degré d’influence des citoyens européens sur la prise de décision, et de le comparer aux objectifs du principe d’ouverture. / The principle of openness, mentioned in the first article of the Treaty on the European Union acts as a foundation of a global research into the interaction between taking decisions and the citizens of Europe. This approach is motivated by a willingness to improve the legitimacy of European policy. However, it should be distinguished from the democratic principal of law within the Union, in that it does not attempt to reinforce the status of European citizens within the European political regime, but attempts only to offer them possibilities of influencing the core of such decisions. The possibilities of influence are constantly looked at in depth, through reorganizing such principles as transparency and participation, and by the installation of mechanisms of dialogue through consultation, the right to petitions, the right to use a mediator or even create citizens initiatives. The study tries to measure the degree of influence that European citizens have on decision making, and to compare them to the objectives of the principle of openness
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L’art comme contestation démocratiqueGorchkov, Alexandre 04 1900 (has links)
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Culturas políticas na Bahia: mutações em campanhas eleitoraisSouza, Maria Augusta Lima de January 2007 (has links)
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Previous issue date: 2007 / A utilização de novos métodos e estratégias comunicacionais no processo eleitoral de 1986 na Bahia, alterando a cultura política, é o tema deste estudo. As alterações havidas nos processos eleitorais proporcionaram a criação de mecanismos e estruturas que resultaram em um conjunto de novos padrões de operação das campanhas, iniciado no pleito de 1986. A forma de organização e de operação da campanha eleitoral de 1962 para o governo da Bahia e a maneira como foram utilizados os recursos da comunicação naquela conjuntura são os parâmetros de comparação utilizados em relação à campanha de 1986. Analisar as eleições ocorridas nas duas décadas que separam as campanhas referidas foi instrumental para a percepção das particularidades identificadas nos pleitos realizados à época dos governos militares, quando se verificou a permanência, pelo menos parcial, do calendário das eleições. Esse período foi também marcado pelas restrições às garantias e direitos democráticos e, no âmbito das telecomunicações, pelo avanço e expansão da infra-estrutura do sistema de comunicação no Brasil, com destaque para a televisão. Estes são os ingredientes analisados como determinantes para as modificações que se apresentam na disputa de 1986, quando a liberação da censura para a utilização do horário gratuito do Tribunal Eleitoral e a restauração democrática redefinem o cenário das eleições no país. O estudo detalhado das novas formas de operação das campanhas eleitorais adotadas na Bahia, pela candidatura de Waldir Pires em 1986, conformando novas culturas políticas, demonstrou que as estratégias de comunicação, quando formuladas a partir de estreita afinidade com as instâncias políticas, fazem dos instrumentos da comunicação ferramentas da política que podem ser utilizadas de maneira articulada e interdependente, mantendo preservados os espaços da política, dos partidos e dos políticos. / Salvador
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