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Entre regard et regard : de l'irreprésentable dans Paysage sous surveillance de Heiner Müller

Giasson, Steve 01 1900 (has links) (PDF)
Entre regard et regard propose une étude de Paysage sous surveillance de Heiner Müller, la Description d'une image située aux confins de plusieurs pratiques artistiques. Le premier chapitre évoque les différentes œuvres que le texte de Müller recouvre et efface partiellement. Il s'intéresse notamment à la manière dont certains de ces travaux ancrent Paysage sous surveillance dans une réflexion sur l'Histoire et sa marche chaotique. Le deuxième chapitre cherche à cerner comment et pourquoi ce texte écrit pour le théâtre échappe pourtant à la représentation scénique. Sont ici présentés les différents procédés par lesquels l'auteur est-allemand marque son texte d'une part d'indécidable qui tend à fragiliser toute interprétation de celui-ci, mais aussi, à le faire éclater. Les nombreuses catastrophes qui s'y reflètent en arrière-plan sont également analysées et replacées dans la perspective d'une critique de l'image, tendant à ensevelir le monde, en se démultipliant. Le dernier chapitre aborde certains spectacles postdramatiques qui se sont confrontés à Paysage sous surveillance : celui de Robert Wilson qui intègre le texte de Müller comme prologue à Alcestis, en créant avec lui un paysage sonore, dont l'écho funèbre, en dehors de toute illustration, parvient sobrement à se répercuter dans les tableaux scéniques; celui d'Angela Konrad qui, adoptant les principes de l'écriture müllerienne, crée un essai scénique, intitulé Traumzeit, questionnant les perceptions des spectateurs et rejouant les thèmes de la domination, du sexe et de la mort, qui se retrouvent également dans le mythe d'Alceste, que la metteure en scène associe à Paysage sous surveillance. Studie 1 zu Bildbeschreibung de Laurent Chétouane se veut, pour sa part, une étude chorégraphique, basée sur la récitation du texte de Müller, que le danseur doit compléter par sa gestuelle. Notre création, Entre regard et regard, qui donne son titre à cette réflexion, se présente, enfin, comme une expérimentation pluridisciplinaire, alliant la danse, la musique, l'art de la performance et l'installation, tentant de répondre aux enjeux et aux thématiques que renferme Paysage sous surveillance, en lien notamment avec son caractère irreprésentable. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Paysage sous surveillance, Heiner Müller, image, irreprésentable, palimpseste, théâtre postdramatique.
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Des masques et des marques, après la catastrophe : étude comparée des oeuvres de Normand Chaurette et de Daniel Danis

Véricel, Ludivine 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire est né du désir de comprendre le rôle du motif de la catastrophe inaugurale dans les rhapsodies de la mémoire du théâtre québécois des années 1980 à nos jours. Pour cela, nous avons choisi un corpus d'envergure, c'est-à-dire les œuvres complètes de deux auteurs qui marquent fortement le paysage théâtral contemporain : Daniel Danis et Normand Chaurette. Notre travail de recherche fait apparaître le caractère structurant du motif non seulement au sein des pièces considérées séparément, mais aussi dans l'ensemble des œuvres. En effet, celles-ci s'articulent autour d'une même problématique. Elles inscrivent leur cheminement dans sa remise en jeu, et le redéploiement autour de celle-ci d'un nombre limité de motifs. Notre démarche comparatiste nous permet de mettre en valeur les choix et les partis esthétiques des deux auteurs en montrant la complémentarité de démarches rarement rapprochées. Au sein des deux œuvres, la catastrophe inaugurale provoque les mouvements qui animent le texte. Le premier que nous identifions est « horizontal » : la catastrophe déclenche le mouvement des corps dans un espace donné. Nous l'abordons à l'aune du concept de « déterritorialisation » élaboré par Gilles Deuleuze et Félix Guattari dans L'Anti-Œdipe et Mille Plateaux. Ce mouvement est situé au sein d'un espace territorial caractérisé par une certaine organisation sociale, dont il va venir éprouver les rapports de pouvoir. Au sein du texte, ce mouvement est lui-même emporté par un autre : celui du retour. Les œuvres de notre corpus présentent en effet une dimension métapoétique, et réfléchissent sur leur propre genèse. Au centre de cette réflexion se trouve à nouveau l'événement catastrophique, qui, par son intensité, vient confronter le langage au silence de l'expérience sensible. C'est à l'aune du concept de « répétition », élaboré par G. Deleuze dans Différence et répétition, que nous interrogeons la dimension métapoétique de la forme rhapsodique, cherchant à comprendre comment le langage met en scène l'opération de sélection par laquelle il est parvenu à sa propre forme stylisée. Loin de résoudre les paradoxes qu'elle met en scène, la rhapsodie épouse les conflits qu'elle représente pour remettre sans cesse en jeu les interrogations qui la travaillent : comment transmet-on la mémoire catastrophique? Quels rôles l'écriture dramaturgique peut-elle tenir dans cette transmission? ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : dramaturgie québécoise des années 80 à nos jours, mémoire, catastrophe, rhapsodie, conflit des codes, mouvement.
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Traces : la mémoire du corps comme source pour une dramaturgie scénique engagée

Ubal-Rodriguez, Andrea Javiera 06 1900 (has links) (PDF)
La mémoire du corps comme source de création pour une dramaturgie scénique engagée : tel est le point de départ de cette recherche-création. Ce mémoire présente le parcours emprunté pour aller de la théorie à la pratique, en proposant une méthodologie de travail d'écriture scénique à partir du corps - la corpographie, liée à l'idée de traces. Partant des souvenirs de quatre femmes ayant vécu le coup d'État en 1973 au Chili, la notion de mémoire du corps est conçue comme un processus dynamique, un système complexe créant un lien permanent entre le présent et le passé, élément de base pour la composition de Traces, notre mise en scène. La thématique de la mémoire, l'histoire et les phénomènes mnémoniques ainsi que l'étude de la corporéité sont les enjeux essentiels de cette recherche. L'action physique induit des résonances au niveau sensoriel et rationnel qu'il faut découvrir et apprendre à lire afin de les utiliser dans la création scénique. C'est pourquoi l'approche de Laban en analyse du mouvement, à partir de l'observation des paramètres temporaux, spatiaux et dynamiques est étudiée et appliquée dans cette démarche. Elle a permis la lecture du corps et la collecte de matériel pour la création, et l'étude de la corporéité de quatre femmes qui ont bien voulu partager souvenirs, émotions et traumatisme, comme autant de pistes pour la conception du spectacle. Sont également abordés les mécanismes de la mise en jeu du travail du corps et du mouvement, dans le passage du langage du corps quotidien à un langage extra-quotidien, tel que décrit par Eugenio Barba, nécessaire pour la scène. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : mémoire du corps, corporéité, écriture scénique du corps, coup d'État au Chili, femmes chiliennes, corpographie, Laban, Barba.
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Imaginaires du féminin chez Dominick Parenteau-Lebeuf et résonances interdiscursives dans l'élaboration du texte dramatique Les dormantes

Cyr, Catherine 10 1900 (has links) (PDF)
Dominick Parenteau-Lebeuf, auteure dramatique québécoise, a signé plus d'une vingtaine de pièces. Plusieurs de celles-ci ont été mises en scène au Québec comme à l'étranger, et certaines ont été traduites en allemand, en anglais, en bulgare et en italien. Figure importante de la dramaturgie actuelle, l'auteure explore, dans ses textes, quelques motifs récurrents parmi lesquels font saillie les imaginaires du féminin, lesquels semblent aujourd'hui faire retour dans la sphère artistique, tant en littérature et en théâtre qu'en arts visuels. Le but de la présente recherche est d'observer et de comprendre quelques-unes des articulations de ceux-ci dans l'œuvre de l'auteure. Trois axes ont été ici privilégiés : les poétiques de l'énonciation, en particulier la parole monologuée et le jeu de rêve; les imaginaires du corps; le rapport à la mère et au discours féministe. L'analyse dramatique développée pour chacun de ces axes réflexifs s'est nourrie de plusieurs champs théoriques qui forment le cadre conceptuel composite de la recherche, élaborée au carrefour de plusieurs discours. Ainsi, ont été convoqués les outils de l'analyse littéraire et dramatique et de l'esthétique théâtrale, de même que divers discours s'attachant à circonscrire le féminin. Hétérogènes, parfois antagonistes, ces constructions discursives, provenant du champ de la psychanalyse et des approches féministes et postféministes, ont permis, dans leur rencontre ou leur friction, de jeter un éclairage plurivoque sur l'œuvre de Parenteau-Lebeuf. Au terme de la recherche, l'ambivalence discursive, repérée dans les thèmes, les images et les structures de l'énonciation des textes de l'auteure, s'est révélée comme ciment de l'écriture, noyau structurant autour duquel a pu se tramer une trajectoire de lecture et de compréhension des pièces. Oscillation organisatrice, refusant toute fixation, cette ambivalence, manifeste à divers degrés de lisibilité, inscrit résolument l'écriture de Parenteau-Lebeuf dans le territoire mouvant de la pensée postféministe, un espace discursif impermanent, inassignable, tissé de contradictions et d'irrésolution. Un second objectif de la recherche consistait à observer la mise en place de résonances interdiscursives entre les imaginaires du féminin observés chez l'auteure et ceux se déployant, lentement, dans le parcours d'écriture .de mon texte dramatique Les Dormantes. Consciente que la création s'érige toujours en « territoire occupé », j'ai cherché à mettre au jour les mouvances de ce phénomène de co-présence textuelle, une forme élargie de l'intertextualité, dans une trajectoire poïétique particulière. Espérant que ce parcours singulier trouve quelque réverbération chez d'autres, je rends compte de celui-ci dans la toute dernière partie de la thèse, plus modeste que les précédentes. Empruntant la voie méthodologique des pratiques analytiques créatives, lesquelles font de l'acte d'écrire un trajet vers la connaissance, je propose trois assemblages textuels dont la forme, libre, témoigne de mon parcours poïétique de façon à la fois analytique et sensible. Se dégage de ce trajet mosaïqué une réflexion sur l'ambivalence expérimentée à l'égard des sources vives de l'écriture, celle-ci se dépliant entre greffe et retrait, entre réverbération interdiscursive et autonomisation différenciatrice, dans le mouvement fuyant, et infiniment recommencé, du texte qui éclot. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dominick Parenteau-Lebeuf, imaginaire, féminin, postféminisme, théâtre, dramaturgie, poïétique, interdiscursivité.
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Des écritures de la violence dans les dramaturgies contemporaines d'Afrique noire francophone (1930-2005)

Gbouablé, Edwige 19 February 2007 (has links) (PDF)
La violence traverse la production théâtrale d'Afrique noire francophone depuis ses origines. Elle y est sujette à des mutations thématiques et esthétiques qui font évoluer sa nature d'une époque à une autre. On est ainsi passé du vase clos des théâtres de la violence assimilatrice où la forme constituait un moyen d'assujettissement à une écriture éclatée de la violence dans les oeuvres contemporaines. Elle apparaît dans le théâtre de William Ponty (1930) sous forme de conflit culturel tiré des moeurs africaines. Devenue politique, la violence des années 70 embarque les catégories dramaturgiques dans l'affrontement colons/colonisés. Avec le théâtre de 1980, la violence, toujours politique, prend une autre configuration marquée par une tentative de rupture d'avec les canons classiques. L'association du burlesque au tragique, le court-circuit de la langue française, le dialogue entre tradition et modernité à travers une écriture endogène sont autant de réalités caractérisant l'expression des conflits du désenchantement. Dans la majorité des pièces d'après 1990, en revanche, les conflits revêtent une image plurielle qui convoque le monde et des modes d'expression distincts. C'est une écriture hybride dans laquelle la violence est portée par une désarticulation des catégories dramatiques et du sens pouvant en ressortir. De cette écriture dynamique de la violence, résulte un déplacement des enjeux théâtraux dans la mesure où les drames africains aujourd'hui se débarrassent des relents nationalistes pour épouser les réalités du monde. Aussi, l'ouverture des théâtres contemporains suscite-t-elle une diversité de formes dont la complexité remet en question la notion d'africanité.
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"Émerger pour le temps des partages" : la scène comme lieu de restauration de l'unité communautaire dans Celle-là, Cendres de cailloux et Le chant du Dire-Dire de Daniel Danis

Nepveu-Villeneuve, Maude 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire analyse les trois premières pièces du dramaturge québécois Daniel Danis : Celle-là (1993), Cendres de cailloux (1993) et Le chant du Dire-Dire (1998). Ces trois pièces ont en commun la mise en scène de communautés imaginaires en crise et l'adoption d'une forme narrative proche de l'anamnèse, où le récit de l'action est fait après coup. L'objectif de ce mémoire est d'étudier la façon dont, dans ces trois pièces, la tentative de résoudre la crise communautaire est liée à la mise en récit des événements dans le contexte de la représentation théâtrale. Dans un premier temps, l'analyse situe l'œuvre de Daniel Danis dans le champ théâtral québécois par rapport aux enjeux et aux pratiques qui lui sont propres dans le contexte d'une société minoritaire et d'une littérature périphérique, et s'intéresse aux questions de l'identité et de l'altérité ainsi qu'à la relation entre le corpus québécois et le contexte sociohistorique et linguistique. Les différentes réponses esthétiques à la crise du drame aristotélicien, crise théorisée par Peter Szondi et par Jean-Pierre Sarrazac, sont aussi explorées, ainsi que leur influence sur la dramaturgie québécoise contemporaine. Les trois textes sont ensuite étudiés en parallèle de façon plus approfondie. À la lumière des théories de la communauté, de l'altérité et du drame contemporain, mais surtout des textes eux-mêmes et de leurs réseaux isotopiques, l'analyse se penche sur l'identité des communautés imaginaires et sur leurs principes de fonctionnement ainsi que sur leur rapport à l'altérité et à la parole. Cet examen amène à s'interroger sur la crise que traversent les communautés imaginaires et sur les modalités de résolution possibles dans le contexte de la représentation théâtrale. Enfin, des études sur la mythologie (Claude Lévi-Strauss, Anthropologie structurale), sur le récit (Paul Ricœur, Temps et récit) et sur les métaphores de la mémoire guident l'analyse formelle du modèle de la pièce-anamnèse. Le mémoire s'intéresse principalement à la ritualisation du matériau narratif dans Celle-là, Cendres de cailloux et Le chant du Dire-Dire, qui confère une fonction réparatrice au récit mythique mis en scène et permet ainsi la résolution de la crise communautaire. Ces trois pièces suggèrent qu'en s'ouvrant sur l'Autre-spectateur par l'entremise du rituel de la représentation, il est possible de continuer à exister, ne serait-ce que dans le récit, après la tragédie de l'éclatement communautaire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : récit, dramaturgie, Québec, Daniel Danis, communauté, mythe, identité, altérité, parole, mémoire, théâtre
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Rythme et sonorité dans les dramaturgies contemporaines : étude de cas : Jon Fosse, Sarah Kane, José Pliya

Busque, Marie-Christine 06 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire se propose de réfléchir sur le déplacement des modalités de l'action et de la parole dans les dramaturgies contemporaines. En effet, en réponse à la crise du récit et du sens qui caractérise l'ère moderne, il apparaît que s'ouvrent de nouveaux territoires pour le dialogue théâtral et que la fable ne s'articule plus uniquement autour d'une action à accomplir. Aussi, le travail de certains écrivains semble s'inspirer d'une certaine poésie où les propriétés sonores du langage constitueraient la voie vers un autre drame. Ainsi, par l'étude du rythme et de la sonorité, nous cherchons à rendre compte du pouvoir du langage et de son rôle dans la réinvention du drame. En envisageant le texte comme une matière sonore et le corps comme un lieu de sensation, nous souhaitons témoigner du passage d'une action dramatisante à une action sensorielle, comme une possible invention du théâtre qui affirmerait ainsi son autonomisation par rapport au drame absolu. Pour mener à terme ce projet de recherche, nous avons entrepris de convoquer des œuvres dramatiques contemporaines, exploitant ouvertement la matérialité de la langue, dans le but d'étudier ce que les principes du rythme et de la sonorité engendrent dans leur construction dramatique. L'analyse des pièces Variations sur la mort de Jon Fosse, 4.48 Psychose de Sarah Kane et Cannibales de José Pliya a conduit, dans un premier temps, à discuter la notion du rythme, telle qu'elle a été théorisée par Henri Meschonnic. Cette investigation nous aura permis de constater que le rythme correspond à l'organisation d'une écriture et que le sens en constitue l'enjeu principal. Par la suite, nous avons procédé à une étude de la temporalité discursive des œuvres du corpus. Celle-ci aura fait en sorte de révéler que les auteurs emploient divers procédés stylistiques dans le but d'amener le lecteur-spectateur à faire une expérience du temps particulière et à éprouver celui-ci. Nous avons également abordé la question de la perception en évoquant Merleau-Ponty. Enfin, nous avons fait appel à la notion de l'oralité, c'est-à-dire ce qui, dans le texte, compense l'absence de voix, pour postuler l'avènement du lecteur acteur du texte. De fait, étudier les manifestations de l'oralité consiste à montrer comment un mode d'énonciation spécifique s'encode dans une écriture et se transmet au lecteur. L'oralité permet donc de façonner sa diction intérieure et de l'impliquer davantage dans l'expérience de la lecture : s'il ne s'investit pas, l'œuvre lui demeure close. Dès lors, nous avons pu attester que la matérialité de la langue joue un rôle décisif dans la constitution du sens. La question de l'oralité s'est donc avérée déterminante quant à la résolution de notre hypothèse de recherche, en ce sens où elle aura permis d'affirmer la théâtralité même de la parole, et par le fait même, de témoigner du déplacement du drame vers le cœur même du langage en ancrant celui-ci à nouveau dans l'expérience sensible. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : rythme, sonorité, répétition, oralité, matière sonore, temporalité discursive, signifiance, perception, écoute, dramaturgie contemporaine.
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Etude de l'action dans la dramaturgie de Montherlant

Ngo Bilong Ate, Elise Flore 24 September 2010 (has links) (PDF)
Henry de Montherlant a développé tout au long de sa vie une œuvre théâtrale importante et variée. La problématique de l'action fournit une piste pour pénétrer dans son univers dramaturgique. Selon les critiques contemporains, les pièces de Montherlant manquent d'action. Le dramaturge a renoncé aux coups de théâtre et rebondissements extérieurs pour créer une action dont la seule machinerie consiste à décrire les mouvements intérieurs de l'âme humaine. Cet idéal est inspiré d'une conception classique du théâtre où la simplicité de l'action conduit à l'analyse psychologique. Le but de ce travail est d'identifier l'action et d'analyser son fonctionnement. La première partie, s'appuyant sur la théorisation antique de la dramaturgie, aborde l'action comme intrigue. La partie suivante montre comment l'action extérieure, superposée au mouvement, est supplantée par la parole : l'action est alors considérée comme acte. Cette partie complète l'étude de l'action avec trois approches : l'approche pragmatique et l'approche communicationnelle d'une part, qui permettent d'analyser le phénomène de la parole comme acte, et l'analyse actantielle d'autre part qui appréhende la psychologie du personnage que la dramaturgie classique et néo-classique appelle le caractère, et montre comment l'auteur construit l'intrigue. La dernière partie est consacrée au temps et à l 'espace comme éléments constitutifs de l'action dramatique.
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De "La Princesse Maleine" au "Miracle des mères" : l'imprégnation religieuse dans le théâtre maeterlinckien

Kabeya Mukamba, Fabien Honoré 20 May 2009 (has links) (PDF)
Analyser l'ensemble de l'œuvre dramatique disponible de Maurice Maeterlinck, soit trente et une pièces de théâtre, en se laissant guider par le fil rouge majeur, son rapport avec les textes sacrés du christianisme, tel est l'objet de cette thèse. Les deux premiers théâtres maeterlinckiens apparaissent nettement comme deux tablettes antithétiques d'un même dyptique représentant respectivement l'enfer et le paradis. Aussi la notion biblique du libre arbitre s'impose-t-elle comme un facteur différentiel pertinent entre le théâtre du silence et d'aliénation et le théâtre de la parole et de libération. Des principes bibliques tels que la loi de la croyance, la puissance de la confession, le contraste entre les ténèbres et la lumière, la guerre et la paix, la perdition et la rédemption, la justice humaine et la justice divine, la mort et la résurrection des morts semblent s'ériger en métaphores obsédantes et en thématiques transversales unissant les quatre principaux moments du théâtre maeterlinckien.
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Imaginaire et usages du froid dans les pratiques scéniques et dramaturgiques du théâtre québécois contemporain : étude d'Agaguk et de Roche, papier, couteau...

Gagné, Julie 12 1900 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, je propose que le froid, au théâtre, se manifeste par ses effets sur le(s) corps, l'espace, la matière et le langage. Après avoir établi les éléments qui incarnent le froid dans la représentation et dans le texte dramatique, je vise à déterminer son usage dans les pratiques scéniques et dramaturgiques en m'intéressant à deux œuvres où il participe à la création de formes inédites, soit l'adaptation d'Agaguk d'Isabelle Hubert, présentée par le Théâtre Sous Zéro (TSZ), et la pièce Roche, papier, couteau... de Marilyn Perreault, créée par le Théâtre I.N.K. Mon premier chapitre définit le froid et ses effets afin de cerner les composantes qui en forment l'imaginaire. Sensation intensifiée par l'humidité, le vent et la noirceur, le froid transparaît par le truchement d'effets corporels d'ordre physique (Lapras, Larrouy, Ambid et Richard) et comportemental (Parsons et Hensel). Il force l'organisme à l'isolement (Suhonen), l'oblige à prendre refuge (Durand) et s'inscrit dans un territoire marqué par la nordicité (Hamelin). Absence de chaleur, il modifie l'état de la matière sans l'altérer (Ruiu). Marque de subjectivité, il témoigne de la sensibilité du locuteur (Kerbrat-Orecchioni). Phénomène complexe, le froid se rêve grâce aux matériaux nordiques (Désy), tandis que le feu, la chaleur, l'évoque par contiguïté (Désy et Michelis-Maslosh). Ambigu, il véhicule l'angoisse de la mort et l'espoir du dégel, la violence et la quiétude, le silence et le trop-plein de mots (Désy et Michelis-Maslosh). Il commande un souffle bref et une langue morcelée (Girard). Mon deuxième chapitre se consacre à l'Agaguk du TSZ, dont la dialectique « chaud-froid » permet au spectateur de contempler l'hiver dans le confort de l'intérieur. Il traite de la théâtralité (Féral) qu'appelle le froid et qui se déploie par le biais du quatrième mur vitré et d'un espace composé de trois lieux distincts (salle de spectacle, castelet et extérieur). L'analyse des mots « froid » et « froidement », présents dans l'adaptation d'Hubert, révèle la fonction du froid dans le texte dramatique : il exprime l'impassibilité, dissimule les pensées ou les réactions, contraint les personnages au refuge, à l'immobilité, à l'isolement, à la proximité et au silence, en plus d'accentuer la tension dramatique. Mon troisième chapitre, qui porte sur l'analyse génétique et dramaturgique de Roche, papier, couteau..., retrace la manière dont Perreault représente le froid. Le Nord inuit, découvert par l'auteure lors de séjours au Nunavik, influe sur l'inventivité du langage, le rapport des personnages à la parole et au silence, le suspense et l'univers froid. La genèse du texte montre la construction de l'espace et mène à une réflexion sur la spatialité du froid (l'intérieur, l'extérieur et le cadre). Le froid énoncé, quant à lui, rappelle l'état de survie des personnages, figure leur mal-être, les pousse à se réchauffer de différentes façons, leur insuffle une poésie et laisse poindre l'espoir. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Froid, Hivernité, Nordicité, Théâtre québécois, Imaginaire, Représentation, Dramaturgie, Génétique théâtrale, Marilyn Perreault, Isabelle Hubert, Théâtre I.N.K., Théâtre Sous Zéro, Contiguïté, Subjectivité, Refuge, Cadre, Fenêtre.

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