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Mondes de coopération et gouvernance culturelle dans les villes : une comparaison des recompositions de l'action publique culturelle à Lille, Lyon, Saint Etienne et Montréal / Coopération worlds and cultural governance in cities : a comparative study of the recomposition of cultural policies in Lille, Lyon, Saint-Etienne and Montreal

Guillon, Vincent 29 March 2011 (has links)
La culture se retrouve au coeur de stratégies de villes comme ressource mobilisée et articulée au sein de projets urbains, économiques et sociaux. Ainsi de nouveaux modèles et concepts apparaissent-ils, véhiculant un discours sur ses vertus territoriales : le cultural planning, la ville créative, la métropole culturelle, le quartier artistique, etc. La culture est alors considérée comme une dimension du développement territorial, faisant perdre au « secteur culturel » une partie de son autonomie. Ces recompositions de l'action publique culturelle sont directement liées à la formation de modes de gouvernance fondés sur une logique politique du territoire. Les principes conventionnels qu'ils génèrent mettent à l'épreuve les acteurs locaux et les équilibres préexistants. Du gouvernement de la culture à la gouvernance culturelle des villes, ce sont les mécanismes d'émergence et d'institutionnalisation de mondes de coopération spécifiques à Lille, Lyon, Saint-Étienne et Montréal qui sont ici observés. Cette thèse entend contribuer au débat sur la constitution des villes en acteurs collectifs, tel qu'il se configure à partir de l'action culturelle / Culture is at the heart of the stategies of cities : it is an articulated resource of their urban, economical and social projects. This is how new models and concepts appear, promoting a position about its territorial virtues : cultural planning, the creative city, the cultural metropolis, the artistic district, etc. Culture is thus considered as an aspect of territorial development, which contributes to the "cultural sector" losing part of its autonomy. The changes in public cultural action are directly linked to the creation of governance modes that are based on a political logic of the territory. The conventional principles thus generated put the local actors and the former balance to the test. From the government of culture to the cultural governance of cities, we observe the process of emergence and institutionalisation of specific worlds of cooperation in Lille, Lyon, Saint-Etienne and Montreal. The point of this thesis is to contribute to the debate on the constitution of cities as collective actors
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La prise en compte des objectifs de protection de l'environnement dans le droit de l'urbanisme en Chine / Taking into account the objectives of environmental protection in the law of planification in China

Zhang, Li 29 September 2016 (has links)
Le droit de l’urbanisme actuellement en Chine, prend vraiment en compte les objectifs de la protection environnementale ? C’est en s’appuyant d’abord sur la réforme du système de la propriété foncière publique que la thèse entend répondre, concrètement à cette question, en s’appuyant sur un système dual : propriété foncière étatique et collective. Il s’agit une analyse initiale, plutôt macro-vision, le parcours des réformes foncières (un lien direct d’évolution de l’urbanisation) et les utilisateurs de terres. En général, en Chine, l’État reste le seul propriétaire réel de tous les terrains et par délégations, les gouvernements locaux gèrent eux aussi l’utilisation de terres. Suscité par un grand intérêt, ce dernier ne remplit pas leur rôle et la dégradation environnement au cours de l’urbanisation poursuit…À partir de cette observation, on traite son administration. Il s’agit précisément qui sont les acteurs et au sein de ces-ci comment les pouvoirs se partagent. Les structures d’urbanisme manquent de transparence et d’indépendance, les diversités des organes ont des ambitions d’une protection complète mais des conflits apparaissent. Dans sa deuxième partie, plutôt micro-vision, on constate les règlementations d’urbanisme, les procédures et les démarches de cette prise en compte. En effet, on constate que le volume de règles a pris une extension inquiétante et sa refonte, au nom de la cohérence, l’accessibilité et de l’intelligibilité du droit, devient urgente. En privilégiant ensuite des analyses procédurales, ce travail interroge la mise en œuvre concrète de cette prise en compte : la procédure d’évaluation environnementale et la procédure de participation. Ceux-ci s’appuient sur le fait que, la rapide urbanisation entraîne une reconfiguration de l’espace urbain et divers intérêts surmontent, la dégradation de l’environnement jointe à l’importance de l’urbanisation est devenue un défi majeur de gouvernance. Les peuples sont plus en plus sensibles aux questions qui concernent l’habitat, le bien-être et la citoyenneté, le gouvernement devrait changer leurs méthodes. À partir de différents angles d’observation- historique, politique, administratif,juridique et social- la recherche se propose de déterminer dans quelle mesure qu’il y aura une meilleure protection environnementale dans le droit de l’urbanisme. Cependant, les réformes sont envisagées et un triple problème surgit : celui de l’harmonisation et de la cohérence entre les règlements, celui de la clarté du droit au nom de l’efficacité et de la sécurité juridique, celui de l’amélioration de la procédure. Contrairement aux idées reçues,le gouvernement a une intention d’accorder une importance à cette question, ce qu’il manifeste par sa constance à conduire des innovations et des réformes dans la matière. Le fait est, pour le moment, la planification, au lieu d’être un moyen de la protection, est mise au service de la croissance d’économie. Faute de réglementation plus efficace, la prise en compte reste encore très limitée. / This thesis aims to answer the question that if the law of planification of China, really takes account of the objectives of environmental protection. The answer is based on, first of all, the reform of system of land ownership. This thesis cracks the problemby two approaches: the state and collective property right. The first part of the analysisis macro-perspective, i.e., the course of land reform (direct link of the development ofurbanization) and the land users. In general, the state remains the sole owner of all the land and delegates the local governments to manage the use of land in China. However, the high interest undermines their roles, and degradation of environment in the process of urbanization continues. Based on this observation, we analyzed their administration, i.e., who are exactly the actors and how the powers are shared. The lack of transparency and independence is in its structure, i.e., they have ambitions to have a good protection but the conflict appears frequently. In the further part, micro-vision was employed. We focused on the regulations of planification, procedures and formalities that is deeply involved. In fact, we find that the volume of law was expanded and a need of consolidation is urgent for the coherence, accessibility and understanding of law. Then it follows the analysis of two procedures: the procedure of environmental assessment as well as participation. These procedures are the practical implementation of the consideration of the environment. The fact is that rapid urbanization resulted in a reconfiguration of the urban space, and the appearance of avariety of interests. The degradation of environment, coupled with the importance of urbanization has become a challenge to governance. People realized more and more issues related to housing, welfare and citizenship. This forces the government to change their policies and acts.From different points of views- historical, political, administrative, legal andsocial- this research determines how a better environmental protection can play in law of planification. The reforms are envisaged, and there are still problems: the harmonization and consistency of the regulations, the clarity of the law for his efficiency and law security, the improvement of the process. Contrary to what isreceived, the government has intention to solve this question, as demonstrated by hisconsistency to innovation and reform in the field. At the present, planification, rather than a method of protection, works for the growth of the economy. Due to the lack of effective regulation, the real consideration of environment is still very limited.
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Filling the gap : cities and the fight against homelessness in Canada

Smith, Alison 04 1900 (has links)
L’itinérance est un domaine à la fois passionnant et exigeant de la politique publique. C’est un domaine nouveau, très complexe, mal défini et mal compris. Du milieu des années 1990 au milieu des années 2000, l’itinérance chronique a augmenté au Canada, et jusqu’ici, tant le gouvernement fédéral que les provinces n’ont pas réussi à la contrer sérieusement. En l’absence d’initiatives de la part du fédéral et des provinces, les groupes locaux de partout au pays se sont unis pour lutter contre ce qui était de plus en plus appelé la crise de l’itinérance. L’ampleur de l’itinérance chronique est très similaire dans les grandes villes du Canada. Confrontés au même problème, les décideurs locaux des quatre plus grandes et plus importantes villes du Canada – Vancouver, Calgary, Toronto et Montréal – se sont unis pour constituer différents modèles de gouvernance de l’itinérance. En d’autres termes, il existe différents pourvoyeurs de protection sociale pour les itinérants chroniques, soit l’autre 1 %, dans chacune de ces villes. Les modèles de gouvernance locale présentent deux différences principales : le rôle du gouvernement local, et la centralisation ou la fragmentation du modèle. À Vancouver et à Toronto, le gouvernement local est très impliqué dans la gestion de l’itinérance et y a fait d’importants investissements politiques et financiers. Tandis qu’à Montréal et à Calgary, le gouvernement local joue un rôle bien moins important. Ensuite, la gouvernance de l’itinérance est centralisée dans un seul organisme ou une seule agence à Calgary et à Toronto, alors qu’elle est divisée en plusieurs intervenants à Vancouver et à Montréal. Je me penche sur ce qui pourrait expliquer cette grande différence entre les modèles de gouvernance de l’itinérance, et j’analyse les conséquences théoriques et pratiques que cela peut avoir sur la protection sociale au Canada. Je conclus que le rôle du gouvernement local dans la coalition gouvernante est déterminé par les pouvoirs des villes en matière de logement et par l’engagement des politiciens locaux pour lutter contre l’itinérance. À Vancouver et à Toronto, il y a soit des pouvoirs importants en matière de logement, soit un engagement politique solide à l’égard de l’itinérance, soit les deux. À Montréal et à Calgary, il y a comparativement moins de pouvoirs formels en matière de logement, et l’engagement politique à l’égard du problème est relativement faible. Dans chaque ville, c’est l’organisation des forces sociales locales qui détermine la fragmentation ou la centralisation de la coalition gouvernante. À Vancouver et à Montréal, les forces locales et sociales sont fortes et organisées, mais elles sont divisées, ce qui fait que la gouvernance de l’itinérance est fragmentée. À Calgary, les forces sociales locales sont dominées par le secteur privé, alors qu’à Toronto, les forces sociales locales sont mal organisées et la Ville est un intervenant fort, et en quelque sorte dominant. Cela explique la centralisation de la gouvernance de l’itinérance dans ces deux villes. Malgré leur engagement et leur créativité, aucun des modèles de gouvernance locale n’a réussi à réduire fortement l’itinérance. Aucun ordre de gouvernement seul ne peut résoudre le problème de l’itinérance, et l’absence du gouvernement fédéral des discussions concernant les politiques en matière de logement et d’itinérance était suffisante pour limiter le succès des initiatives menées à l’échelle locale. Ces deux conclusions à la fois confirment et remettent en question les théories existantes de l’État-providence. D’une part, cela confirme l’argument que l’évolution de l’État providence est le reflet l’évolution du fédéralisme, et qu’il y a de plus en plus un nouveau concept du capital social et humain en politique sociale. D’autre part, toutefois, il met au défi ces écrits, en soulignant le rôle que joue le niveau local dans la production de la protection sociale. Les études sur l’itinérance et l’État providence devraient accorder une attention particulière non seulement aux paliers de gouvernement fédéral et provincial, mais également au niveau local aussi. / Homelessness is a challenging and fascinating area of public policy; it is new, very complex, poorly defined and poorly understood. From the mid-1990s to mid-2000s, chronic homelessness was growing throughout Canada, yet federal and provincial governments failed to respond to it in any meaningful way. In the absence of federal or provincial leadership, local groups across the country have come together to fight against what was increasingly called a crisis of homelessness. The scale of chronic homelessness is very similar in big cities across Canada, yet facing the same problem, local actors in Canada’s four biggest and most important cities – Vancouver, Calgary, Toronto and Montreal – came together to form different models of governance of homelessness. In other words, there are very different producers of social protection for the chronically homeless, the other 1%, in each of these cities. There are two main differences in the local governance models: the role of the local government and the centralization or fragmentation of the model. In Vancouver and Toronto, the local government is highly involved in governing homelessness and has made significant political and financial investments, whereas in Montreal and Calgary the local government plays a much smaller role. Further, the governance of homelessness is centralized in one single body or agency in Calgary and Toronto, whereas it is divided among a number of actors in Vancouver and Montreal. I ask what explains these very different models of governance of homelessness, and I consider the theoretical and practical consequences this has for social protection in Canada. I conclude that the role of the local government in the governing coalition is determined by its housing related powers and the local political commitment to homelessness. In Vancouver and Toronto, there are either significant local housing related powers, a strong political commitment to homelessness, or both. In Montreal and Calgary, there are comparatively few housing related powers and the political commitment to the issue is relatively weak. The fragmentation or centralization of the governing coalition is determined by the organization of local social forces in each city. In Vancouver and Montreal local social forces are strong and organized, but divided, making the governance of homelessness fragmented. In Calgary, local social forces are dominated by the private sector whereas in Toronto, local social forces are poorly organized and the city is a strong and somewhat domineering actor. This explains the centralization of the governance of homelessness in these two cities. Despite their commitment and creativity, none of the local governance models has been successful at significantly reducing homelessness. No one level of government alone can solve homelessness, and the absence of the federal government from policy discussions regarding housing and homelessness has been enough to limit the local level successes. These conclusions both confirm and challenge existing theories of welfare state. On the one hand, it confirms the argument that the evolution of the welfare state has mirrored the evolution of federalism, and that there is increasingly a new human or social capital paradigm of social policy. It challenges this literature, however, by highlighting the role that is played by the local level in the production of social protection. Studies of homelessness and the welfare state should pay careful attention not just to federal and provincial governments, but to the local level as well.
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Revendications citoyennes et réalité de la gouvernance urbaine locale : les acteurs associatifs locaux à l'épreuve du projet de requalification urbaine de la rue de la République à Marseille / Citizen claims and reality of local urban governance : the local associations to test the urban requalification project in the street of the Republique in Marseille

Maargab, Rafik 04 December 2012 (has links)
Cette recherche traite du sujet de la gouvernance urbaine locale au delà de son aspect conceptuel ou analytique. Il est question d'appréhender la gouvernance urbaine locale à travers : le projet urbain, les moyens et mécanismes de la gestion de la chose publique aussi bien législatifs que techniques, ainsi qu'à travers les pratiques des acteurs publics et l'ensemble des parties prenantes dont les acteurs de la société civile locale. En s'appuyant sur l'exemple du projet de la requalification urbaine de la rue de la République à Marseille, l'étude s'intéresse également à montrer la capacité et l'apport des associations de quartier dans la défense des intérêts des citoyens et la promotion de la démocratie participative locale. Par ailleurs, la recherche aborde la question de l'impact des mutations scocio-économiques, dues au croisement des politiques publiques, et l'intervention des acteurs économiques aussi bien sur l'espace micro-local, en l'occurrence la rue, que sur le milieu urbain et les citoyens. C'est tout l'intérêt de cette recherche de montrer l'impact des logiques économiques et politiques sur la gestion du projet urbain et la place qu'occupent les citoyens et les acteurs associatifs dans le processus décisionnel. / This research deals with the subject of local urban governance beyond its conceptual or analytical aspect. It is question to understanding the local urban governance through: the urban project, the means and mechanisms for the management of the public affairs as well as techniques and practices of public and all stakeholders, including local civil society actors. Based on the example of urban regeneration project in the street of the République in Marseille, the study also showed the ability and the contribution of neighbourhood associations in the interests of citizens and promotion of local participatory democracy. Furthermore, the research addresses the question of the impact of mutations scocio-economic due to the crossing of public policy and the intervention of economic actors on the micro-local space, namely the street, and on the urban citizens. It's the whole interest of this research to show the impact of economic and political logics on the urban project and to show the place of citizens and civil society actors in decision making.
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Le rôle des villes frontalières de la vallée du Mékong dans la stratégie thaïlandaise de commandement de la région du Grand Mékong / Mekong valley bordertowns' role in Thailand strategy of commandment of the Mekong region

Lainé, Elsa-Xuân 06 December 2013 (has links)
Les villes frontalières thaïlandaises et leurs doublets urbains laotiens sont engagés depuis les années 1990 dans un processus d’internationalisation. Ce dernier, lié à l’intégration transnationale promue par la coopération régionale, se caractérise notamment par l’augmentation du nombre d’acteurs internationaux qui conjuguent, à l’échelle urbaine, leurs stratégies à celles des autorités centrales et locales. Dans ce contexte de régionalisation de la mondialisation, ces petites villes, jusqu’alors à l’écart des flux en raison de leur position périphérique par rapport aux têtes de réseaux, se voient dotées de fonctions inédites en support de l’intégration régionale. Leur organisation spatiale se trouve ainsi reconfigurée avec l’apparition de nouvelles formes internationalisées, comme les infrastructures de transport transfrontalières ou les zones économiques en tête de pont. L’étude à l’échelle urbaine montre cependant que ces formes varient de part et d’autre du Mékong en raison de contextes nationaux et de stratégies d’acteurs différenciés. De la même manière, les interactions à l’échelle des doublons urbains chevauchant la frontière internationale et situés sur les corridors économiques de la Région du Grand Mékong diffèrent, créant des configurations allant de la juxtaposition de villes à l’émergence de systèmes urbains transnationaux. Ces villes frontalières représentent donc à la fois une échelle d’analyse privilégiée pour l’étude des dynamiques contemporaines de la régionalisation affectant, à différents degrés et selon des rythmes variables, les villes d’Asie du Sud-Est, mais aussi un outil des gouvernements pour renforcer l’intégration nationale et régionale. / The implementation of regional cooperation frameworks such as the Greater Mekong Subregion (GMS) in the 1990s is likely to give more functions to cities located near or on the international borders. Under this economic and institutional context, Thai bordertowns, which are third-rank cities, and their counterparts in Laos, are transformed by an internationalization process, characterized by rising cross-border flows, the empowerment of transnational stakeholders, the emergence of unprecedented urban functions and the creation of new internationalized forms (such as cross-border transport infrastructures or special economic zones). Spatial organization at the urban scale suggests however that these dynamics differ on each side of the border, resulting from diverse national backgrounds and actors’ strategies. Furthermore, the various types of interactions between the so-called “twin cities”, located on the Mekong border and on economic corridors under the GMS cooperation framework, produce different scales of integration, from cross-border to emerging transnational urban systems. Studying these cities represents a way of understanding the ongoing process of regionalization in South-East Asia and shows that the latter is not only affecting first-rank metropolis, but second or third-rank cities as well. These bordertowns’ internationalization raises thus strategic issues for governments and local authorities and represents a strategic tool for national and regional integration control.
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Enjeux et dynamiques de l'information géographique dans la gouvernance des territoires urbains du sud-Bénin. : Le registre foncier urbain, un nouvel outil et ses pratiques à l'heure de la décentralisation.

Charles-Dominé, Julie 17 December 2012 (has links)
L'information géographique et ses outils informatiques avec les Systèmes d'Informations Géographiques font figure aujourd'hui d'éléments incontournables pour l'aménagement et la gestion des territoires. Le travail mené s'applique à interroger leur place dans les modalités de gouvernement des territoires et de définition des politiques d'action publique dans les villes des pays des Suds. A partir d'une étude de cas menée sur la région urbaine littorale du Bénin, dans un contexte de présence accrue des agences internationales de développement, on analyse les jeux d'acteurs et les imbrications d'échelles (internationale, nationale, régionale, communale et locale) suscités par la production, l'accès et l'utilisation pratique de cette information et ses outils. Les intérêts de cette recherche se situent au croisement des problématiques de gestion des territoires à l'ère de la mondialisation avec l'essor et la vulgarisation des techniques professionnelles et d'accès à l'information et de la décentralisation et municipalisation censée encourager le rôle des pouvoirs locaux dans le processus de développement des territoires. Cette étude questionne cependant l'adaptabilité de modèles du Nord vers le Sud et leurs possibilités d'appropriations locales : capacité de résistance, de cohabitation et de résilience des valeurs culturelles et des pratiques locales avec les encadrements techniciens et astreignants liés à la diffusion de l'information géographique et ses outils. / Geographic information and its IT tools with the Geographic Information Systems have become necessary elements in territorial development and administration. The aim of this research is to investigate the role of geographic information in the making of territorial government and in the definition of public action policy in the cities and countries of the South. Taking as our starting point a case study carried out in the coastal region of Benin, within a context of the increased presence of international development agencies, particular attention has been paid to the roles of each of the various parties and the intertwining of the various scales (i.e. on a international, national, regional and communal level) brought on by the production, access and practical use of this information and tools. Our research is situated at the crossroads of land management policy, within an era of globalisation with increase and expansion of professional techniques and access to the information and the decentralization and municipalization meant to encourage the role of local authorities in the process of regional development. This study however questions the adaptability of models from North to South and their opportunities for local ownership: resistance, cohabitation and resilience of cultural values and customary practices with technological and binding management augured by the dissemination of geographical information and its tools.
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Austin (tx) ville modèle, ville modelée : la (r)évolution de la culture de l'aménagement urbain dans une ville créative en plein essor / Austin (TX) : model(ed) city : the (r)evolution of the urban planning culture in a booming creative city

Le Guen, Marie 16 January 2019 (has links)
Le champ de l’aménagement urbain structure fortement la vie politique locale de la capitale du Texas. Les acteurs s’affrontent autour des enjeux d’aménagement, allant du simple cas de zonage à l’élaboration complexe du plan d’urbanisme. La crispation des relations actorielles dans ce domaine s’effectue sur fond de croissance démographique et économique rapide qui aiguise les enjeux d’aménagement. Alors que l’attractivité d’Austin est érigée en modèle exemplaire du succès de la théorie de la classe créative, l’objectif de ce travail est de révéler le rôle des différents types de modèle dans la structuration et l’évolution de la culture des acteurs de l’aménagement austinite. La première partie précise les objets de recherche et développe une méthodologie adaptée. L’étude de la culture de l’aménagement urbain s’appuie sur les analyses des professionnels de l’urbanisme et les travaux d’analyse comparative des cultures de l’urbanisme en les adaptant à un champ actoriel ouvert à tous les acteurs impliqués, porteurs d’une stratégie spatiale. Les différents types de modèles actifs dans la vaste communauté discursive et comparative de l’urbanisme à l’échelle mondiale sont définis avant d’être envisagés à la lumière des policy mobility studies.La deuxième partie retrace l’histoire de l’urbanisation d’Austin au miroir des modèles théoriques utilisés pour en étudier le développement, tout en pointant les modèles urbanistiques dominants à chaque époque. La construction des modèles contemporains est analysée dans leur relation dialectique avec le cas d’Austin afin de souligner les mécanismes de la modélisation scientifique et l’influence réciproque entre ces modèles théoriques et les acteurs de l’aménagement urbain.La troisième partie analyse le système actoriel de l’aménagement d’Austin, sa gouvernance et la conception de l’urbanisme des divers groupes d’acteurs impliqués. Elle montre qu’au-delà des communautés épistémiques, de véritables communautés culturelles se forment autour d’objectifs politiques afin de surmonter les enjeux contemporains.La dernière partie approfondit l’analyse des jeux d’acteurs et des modèles urbanistiques dominants à travers l’outil de planification. Elle souligne les mécanismes de l’évolution culturelle dans le champ de l’aménagement et révèle les stratégies des acteurs pour promouvoir de nouveaux modèles urbanistiques.La profondeur des fractures révélées au sein du champ actoriel explique les difficultés à faire évoluer le système aménagiste qui reste crispé et litigieux. Le développement d’une culture commune de l’aménagement permettrait de retisser progressivement un lien de confiance et remplacer la défiance qui bloque pour le moment les processus d’adaptation aux nouvelles réalités urbaines d’une grande ville en émergence. / The urban planning field strongly structures the Texas capital’s local political life. The actors confront each others on planning issues, ranging from the simple zoning case to the more complex elaboration of a comprehensive plan. The tense relationships between the actors in this domain are taking place against a backdrop of rapid demographic and economic growth, which sharpens urban development issues. While Austin's attractiveness is set as an exemplary model of the success of creative class theory, the goal of this work is to reveal the role of the various types of models in the structuring and evolution of Austin’s planning culture.The first section specifies the research objects and develops an appropriate methodology. The study of the urban planning culture is based on the analysis of urban planning professionals and on the comparative analysis of urban planning cultures, adapting them to a larger variety of actors to take into account all the people involved through a spatial strategy. The different types of active models in the global discursive and comparative urban planning community are first defined, then considered in the light of the policy mobility studies.The second section traces the history of Austin's urbanization through the lens of the theoretical models used to study its development, while pointing out the prevailing urban models at each period. The construction of contemporary models is analyzed through their dialectical relationship with the case of Austin in order to emphasize the mechanisms of scientific modeling and the reciprocal influence between these theoretical models and the urban planning actors.The third section analyzes Austin’s planning system, its governance and the conception of the urban planning held by the various groups of actors involved. It shows that beyond epistemic communities, real cultural communities are formed around policies imagined to overcome contemporary planning issues.The last section deepens the analysis of the actors’ interplay and of preveiling urban models thanks to a planning tool: the comprehensive plan. It highlights the mechanisms of cultural evolution in the field of planning and reveals the actors’ strategies to promote new urban models.The depth of the fractures revealed within the planning field explains the difficulties for its system to evolve. Its processes therefore remain very tense and litigious. The development of a common culture of planning could gradually restore a bond of trust and replace the mistrust that, for the moment, stalls the process of adaptation to the new urban realities of an emerging big large city.
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Les recompositions territoriales dans le Maroc du Nord. Dynamiques urbaines dans la péninsule tingitane et gouvernance des services de base à Tanger et à Tétouan (Maroc). L'inclusion des quartiers pauvres à travers l'accès aux transports et à l'eau potable.

Le Tellier, Julien 09 October 2006 (has links) (PDF)
La péninsule tingitane, angle vif au nord-ouest du royaume, et ses capitales, Tanger et Tétouan, sont représentatives du Maroc en transition. Les recompositions territoriales du Nord marocain s'inscrivent dans l'histoire de deux villes, Tanger et Tétouan, où périodes d'ouverture ont alterné avec des temps de repli. Les principales activités et fonctions, ainsi que les grands projets d'infrastructure significatifs des dynamiques régionales, sont appréhendés comme des facteurs d'intégration pour le Maroc du Nord. La région Tanger-Tétouan est excentrée par rapport à l'axe urbain atlantique, mais sa situation stratégique en fait une locomotive pour le développement du royaume chérifien ; les processus d'intégration aux niveaux international et national semblent finalement se rejoindre. Du global au local, l'approche régionale conduit à l'échelle urbaine avec ses situations d'exclusion. La problématique porte sur les logiques inclusives des quartiers sous-équipés et de leurs populations pauvres. L'étalement des agglomérations de Tanger et de Tétouan pose avec acuité les questions de l'inclusion urbaine des périphéries irrégulières et plus largement de la cohésion sociale. La pauvreté structurelle du Maroc et le modèle social de protection par allégeance évoluent vers des formes d'exclusion : la population pauvre d'hier avait une place et un rôle dans une société hiérarchisée et inégalitaire qui maintenait des équilibres, alors qu'une partie des pauvres sont aujourd'hui des inutiles au monde. Dans la forme urbanistique particulière que représente l'habitat non réglementaire, les services essentiels et les équipements collectifs, et plus particulièrement l'accès aux services et infrastructures de base, notamment les transports collectifs et l'eau potable, constituent des indicateurs pour étudier les processus d'inclusion/exclusion dont les marges urbaines font l'objet. Ces outils d'analyse " transports et eau " permettent aussi d'appréhender les modes de gouvernance spécifiques aux villes de Tanger et de Tétouan. Enfin, au terme de cette thèse, plusieurs modèles d'inclusion urbaine sont identifiés.
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Lomé au-delà de Lomé : étalement urbain et territoires dans une capitale d'Afrique sud-saharienne / Lomé beyond Lomé : urban sprawl and territories in a metropolis in south Saharan Africa

Biakouye, Kodjo Awussu 17 November 2014 (has links)
Depuis plus de trois décennies, l’urbanisation de l’Afrique en général et de l’Afrique noire en particulier, s’est fortement accélérée. L’explosion démographique dans les villes dont Lomé la capitale togolaise, a considérablement accru les surfaces urbaines entraînant du coup, des conséquences tant sur les conditions de vie des citadins que sur l’organisation et la gestion de l’espace urbain dans son ensemble. En effet, si la métropolisation en cours dans plusieurs pays d’Afrique sud-saharienne est à l’origine de nombreuses et rapides mutations, il faut dire qu’elle pose aussi et de plus en plus, un réel problème de prise en charge efficiente des espaces métropolitains qui au demeurant, sont devenus plus variés en raison d’un étalement territorial non maîtrisé dans la plupart des cas. Ainsi, plus d’un demi-siècle après les indépendances, presque toutes les grandes métropoles présentent encore des paysages urbains très contrastés. Comment et dans quelles conditions se réalise le processus d’extension de Lomé? Quelles sont les mutations qui en découlent, particulièrement dans ses périphéries. Quels sont les mécanismes de gestion et gouvernance de la ville et leurs impacts aussi bien sur le territoire métropolitain que sur la vie des populations? Ce sont les principales questions traitées dans cette thèse. À travers une approche à la fois typologique et territoriale, la thèse aborde ainsi la problématique de l’étalement urbain et analyse plus précisément les formes et les contenus des extensions périphériques ainsi que les diverses dynamiques notamment gestionnaires qui en découlent en Afrique de l’ouest à travers le cas Lomé au Togo. Aussi, au terme des observations et analyses, il ressort que le territoire métropolitain de Lomé constitué sur plus d’un siècle sous l’effet conjugué d’un faisceau de facteurs de tous ordres, est d’une part fragmenté tant dans sa structure, que dans son administration, et d’autre part, différencié et contrasté dans sa gestion; sa gouvernance apparait aujourd’hui comme le défi le plus important auquel restent confrontées les premières autorités de l’agglomération et du pays. / For over three decades, urbanization in Africa in general and in Sub Saharan Africa in particular, has been strongly accelerated. The population explosion in cities like the Togolese capital Lomé has considerably increased the urban areas causing at the same time, impact on both the life of city dwellers and on the organization and the management of urban space as a whole. Indeed, if the metropolization that is underway in several countries in Sub-Saharan Africa is the source of numerous and rapid changes, it more and more raises also actual problem of taking over or charge of metropolitan areas which incidentally have become more varied because of in most cases, uncontrolled territorial spreading. Thus, more than half a century after independence, almost all major cities still having very contrasting urban landscapes. How and under what conditions the extension process of Lomé is going on? What are the resulting changes, particularly in its outskirts? What are the mechanisms for management and governance of the city and its impact on both the space and on people's life? These are the main questions on which the thesis has focused. Therefore through an approach that is both typological and territorial, the thesis discusses in general, the problem of urban sprawl and specifically analyzes the forms and content of the peripheral extensions and various dynamics that are arising including administrative one in West Africa through Lomé’s case, in Togo.So, in the term of the observations and analyses, it appears that the metropolitan territory of Lomé established over more than a century under the combined effect of a beam of factors of all kinds, is on one hand under fragmentation as much in its structure, as in its administration, and on the other hand, differentiated and contrasted in its management; its governance appears today as the most important challenge in which remain confronted the authorities of the metropolis and those of the country.
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La déterritorialisation du projet urbain : le cas des musées Guggenheim / The deterritorialization of the urban project : the cas of the Guggenheim’s museums

Chirino Gomez, Joël 30 January 2015 (has links)
Le début du XXIe siècle est marqué par une transformation constante qui façonne le monde à travers les dynamiques générées par la globalisation. Celles-ci ont progressivement transformé la configuration économique, politique, sociale et culturelle des villes à l’échelle mondiale et dans quasiment toutes les activités humaines et disciplines comme l’urbanisme. Ainsi les villes cherchent à garder ou à trouver un positionnement stratégique sur la scène internationale, souvent à partir d’une planification stratégique. Au sein des nouvelles démarches « stratégiques » est né le projet urbain dit « déterritorialisé », sous la forme d’une formule transposable. La thèse s’intéresse à la déterritorialisation du projet culturel et en particulier à celle des musées Guggenheim.Les projets « déterritorialisés » sont définis par des grands développeurs internationaux qui les transposent dans différentes villes, de manière à ce qu’elles puissent en tirer le maximum de bénéfices et vice-versa. Les effets attendus sont généralement d’ordre économique et d’image, ce qui séduit les responsables des villes, en quête de tels projets. Quelle est la nature de tel projet ? Quelles sont les conditions de leur déterritorialisation et de leur importation ?Sous une logique de reproductibilité universalisée le projet urbain est conçu selon un modèle de production en réseau. La mise en réseau de ce modèle nécessite l’échange des savoir-faire et des expertises conjuguées en transformant l’échelle d’intervention du projet. Alors quelle dialectique s’établit entre le global et le local, s’agit-il d’une échelle « glocale » ? Selon quels modes opératoires se fabrique donc le projet déterritorialisé ? Comment modifie-t-il la gouvernance urbaine ?Ce phénomène soulève plusieurs enjeux sur la nouvelle façon de concevoir les projets urbains. Pour répondre à cette question, nous analyserons le réseau Guggenheim dans 3 villes différentes : New York, Bilbao et Guadalajara. / The early twenty-first century goes though a fast-changing process that shapes the world through multiply dynamics generated by globalization. This context has transformed the economic, political, social and cultural configuration of cities worldwide and in virtually all human activities and disciplines such as urban planning. Nowadays, cities are trying to keep or enhance a strategic position on the international scene, by developing a strategic urban planning. A new "strategic" concept was born called "deterritorialized" urban project, in the form of a transposable formula worldwide. This thesis focuses on the deterritorialization of cultural projects and in particular those from the Guggenheim Foundation.The "deterritorialized" projects are defined by major international developers transposing them into different cities as strategies that produce benefits to the cities, and vice versa. This allows developers to increase their cross-border activities by exploiting the potential of the international market. What is the nature of such a project? What are the conditions required for their import?Globalization has led to a universalized reproduction of urban projects which are based on a model of networked production. The networking of this model requires the exchange of know-how and expertise combined in order to transfer the project to different cities. What dialectic is established between the global and the local scales? Is it a "glocal" scale? According to what procedures this project can be deterritorialized?This raises several questions on how to design new urban projects. How does it change urban governance? To answer this question, we propose to explore a symptomatic case of the Guggenheim’s network in three different cities: New York, Bilbao and Guadalajara.

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