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Rôle et évolution du fibrinogène chez la femme enceinte : analyses en sang total par thrombo-élastométrie et implications pour les hémorragies de la délivrance / Role and course of fibrinogen during pregnancy : whole blood analyses by thromboelastometry and relation to postpartum haemorrhages

Huissoud, Cyril 12 December 2011 (has links)
Le rôle du fibrinogène dans les coagulopathies par hémorragie a fait récemment l'objet de travaux importants, la plupart hors du champ obstétrical. L'adaptation de la coagulation et du fibrinogène au cours de la grossesse est méconnue même si sa mise en jeu paraît indispensable à l'hémostase utérine lors de la délivrance. Nous avons donc étudié les modifications gestationnelles du fibrinogène et analysé leurs impacts sur la coagulation et l'hémorragie de la délivrance (HDD). Nous avons montré que le fibrinogène augmentait progressivement pendant la grossesse pour atteindre [3,5-6,5 g/L] (5ème-95ème p.) au 3ème trimestre. L'étude en thromboélastométrie (TEM) a révélé une élévation progressive du "potentiel coagulant" et de la fermeté du caillot chez la femme enceinte. Nous avons ensuite analysé le lien entre le taux initial de fibrinogène lors d'une HDD et le risque d'aggravation (Etude PITHAGORE 6). Le taux de fibrinogène était le meilleur marqueur du risque d'évolution grave. Des seuils de fibrinogène inférieurs à 2 et 3 g/L étaient associés à un risque accru d'aggravation par rapport aux femmes avec un taux > 3 g/L (respectivement OR=11,99 ; IC95% [2,56-56,06] et OR=1.90; IC95% [1,16-3,09]. Enfin l'étude en TEM a montré que les paramètres précoces CA5- et CA15-FIBTEM étaient étroitement corrélés aux taux de fibrinogène lors des HDD permettant l'optimisation du monitorage de la coagulation. Nos résultats nous conduisent à proposer deux scores de coagulopathie obstétricale prenant en compte les spécificités de la grossesse. Des essais seront nécessaires pour valider la pertinence de ces scores et pour évaluer le bénéfice de la compensation précoce en fibrinogène dans les HDD / The role of fibrinogen in haemorrhage-induced coagulopathies has recently been the subject of important work, most of it outside the field of obstetrics. The changes in coagulation and fibrinogen during pregnancy are poorly understood, even though its involvement is essential for uterine haemostasis during the afterbirth. We thus studied the course of fibrinogen levels during pregnancy and analysed their effects on coagulation and postpartum (third-stage) haemorrhage (PPH). We showed that fibrinogen increases progressively during pregnancy, reaching [3.5-6.5 g/L] (5th-95th p.) during the 3rd trimester. The thromboelastometry (TEM) study revealed a progressive increase in the coagulant potential and firmness of clots in pregnant women. We then analysed the association between the initial fibrinogen level during PPH and the risk of aggravation (in the PITHAGORE 6 study). A woman's fibrinogen level was the best marker of the risk that her condition would worsen. Thresholds below 2 and 3 g/L were associated with higher risks of aggravation than in women with fibrinogen concentrations >3g/L (respectively OR=11.99 ; 95% CI [2.56-56.06] and OR=1.90; 95% CI [1.16-3.09]. Finally the TEM study showed that FIBTEM assessment of the early indicators, clot amplitude at 5 and 15 minutes (CA5 and CA15), was closely correlated with fibrinogen levels during PPH and thus helped to optimise coagulation monitoring. Our results lead us to suggest two obstetric coagulopathy scores that take the specificities of pregnancy into account. Trials will be necessary to validate their relevance and to assess the benefits of early fibrinogen replacement in PPH
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Expériences et normes liées à la procréation au Cameroun : Une ethnographie locale à partir de l’exemple du recours à l’avortement à Eséka et à Maroua / Experience and norms related to procreation in Cameroon : A local ethnography from the example of abortion in Eséka and Maroua

Ngo Yebga, Noël Solange 17 March 2015 (has links)
Notre thèse porte sur le recours à l’avortement au Cameroun dans deux villes, Eséka et Maroua. Nous avons pour ambition de comprendre les sollicitations liées au recours à l’avortement en milieu urbain dans un contexte où existent des dispositions médicales et légales particulières. Une étude empirique a été réalisée dans les deux localités. De ce travail de terrain, nous avons observé qu’il existe pour les femmes au niveau médical, la possibilité d’une prise en charge des soins après un avortement, quelles que soient les conditions de sa réalisation. Au niveau légal, la décision d’avorter en dehors des conditions légales définies reste problématique pour les femmes et pour ceux qui recourent à l’avortement en dehors de ce cadre-là. Nous affirmons que les normes procréatives auxquelles les femmes sont confrontées au quotidien, surtout celles relatives à la grossesse en particulier, peuvent les amener à recourir à l’avortement, bien que cela soit fortement et légalement réglementé. L’approche du sujet associe à la fois la théorie sociologique de l'expérience, la démarche ethnographique du contexte (global et local) et l'étude des cas liés au recours à l'avortement. Partant de cette perspective, nous analysons le recours à l’avortement à partir des expériences et vécus individuels des femmes en matière de procréation et de la grossesse d’une part, ainsi qu’à partir des difficultés liées aux normes imposées par les institutions sociales comme la famille ou l’État d’autre part. Il s’agit surtout de montrer par cet exemple local, les difficultés de mise en œuvre des recommandations formulées à l’échelle internationale au niveau local dans le cas particulier de l’avortement. / Our thesis is about the abortion in Cameroon in two cities Eséka and Maroua. We aim to understand the stresses related to abortion in urban areas in a context where there are specific medical and legal provisions. An empirical study was conducted in two locations. This fieldwork, we observed that there is for women at the medical level, the possibility of support for post-abortion care, regardless of the conditions of its realization. From a legal standpoint, the decision to have an abortion outside the defined legal requirements remains problematic for women and for those who resort to abortion outside this framework. We affirm that procreative norms that women face daily, in particular those related to pregnancy, can encourage them to resort to abortion, although this is highly regulated. The theoretical framework combines both sociological theory of experience, the ethnographic approach of the context (global and local) and the cases studies related to abortion. From this perspective, we analyze the abortion from the experiences and individual stories of women related to procreation and pregnancy in one hand, as well as from difficulties related to norms imposed by social institutions like the family or the State in the other hand. This is mostly to show through this specific experience, implementation challenges that come with the translation of recommendations made at the international level to the local level in the particular case of abortion.
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Santé mentale des femmes enceintes et développement de l'enfant / Maternal mental health in pregnancy and child development

Lochard, Gladys 09 December 2014 (has links)
Les objectifs ont été de décrire le bien-être psychologique des femmes enceintes en France et le recours à un professionnel de santé en cas de problème. Puis, d'étudier les relations entre la dépression, l'anxiété des femmes enceintes d'une part et le devenir néonatal et le développement précoce de l'enfant d'autre part.Les données se sont basées sur l'Enquête nationale périnatale de 2010 qui comprend un échantillon représentatif des femmes enceintes en France, et sur l'étude EDEN, qui comprend une cohorte de femmes enceintes recrutées pendant la grossesse et suivies avec leur conjoint et leur enfant jusqu'à l'âge de 3 ansEn France, la prévalence d'un mal-être psychologique des femmes au cours de la grossesse a été estimée à environ 9% en 2010. Ces troubles étaient le plus souvent non dépistés et non traités. Des caractéristiques sociales différentes étaient associées à ces troubles et au recours à un professionnel de santé pour ces difficultés psychologiques. Cette étude a également apporté des arguments en faveur d'un lien entre la présence de symptômes dépressifs et anxieux modérés chez les femmes enceintes et la survenue d'une prématurité spontanée d'une part, et d'un lien entre une anxiété maternelle prénatale et des retards de développement cognitif précoce de l'enfant d'autre part.Les femmes enceintes pourraient probablement bénéficier d'une approche globale associant une évaluation médicale, psychosociale et environnementale dès le début de la grossesse. Un soutien approprié aux femmes enceintes pourrait permettre un meilleur vécu de la grossesse et possiblement une réduction des complications néonatales et postnatales.. / Objectives : The primary objective of this study was to describe the psychological well-being of women during pregnancy in France and the access to a health professional's consultation for psychological problems. The other objectives were to investigate the relation between antenatal maternal depression, anxiety and neonatal outcome, as well the relation between these maternal conditions and their children’s early cognitive development. Methods : The study was based on the 2010 French National Perinatal Survey, which included all births in French maternity units during a one-week period (N=14 326 women) and from the EDEN study, which is a French cohort of prenatal and early postnatal determinants of child health and development. After birth, children were followed-up until 3 years old. Results : In France in 2010, 9% of women reported poor self-rated mental health during pregnancy. Most of these women were not diagnosed and not treated. Sociodemographic characteristics indicative of social disadvantage were associated with a higher risk of poor self-rated mental health. However, more favorable social characteristics were associated with a consultation of health professional for these psychological difficulties. Significant associations were found between maternal antenatal anxiety and depression and spontaneous preterm birth. After birth, significant associations were found between mothers’ antenatal anxiety and their children’s cognitive impairment. Discussion : All pregnant women should benefit from an evaluation of their psychosocial and medical environment. Appropriate psychological screening and support of pregnant women could probably improve pregnancy experience and reduce neonatal and post-natal complications.
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The effects of anemia during pregnancy and its risk factors on the cognitive development of one-year-old children in Benin / Effets de l'anémie maternelle et ses causes sur le développement cognitif des enfants agés de 1 an au Bénin

Mireku, Michael Osei 07 July 2016 (has links)
L'objectif était d'évaluer l'effet de l'anémie pendant la grossesse et ses facteurs de risque sur le développement cognitif d'enfants à un an.Notre cohorte a inclus 636 couples de mères et d'enfants singletons nés de femmes enceintes incluses dans un essai clinique antipaludiques au Bénin. Les prélèvements sanguins ont été réalisés lors des 1er et 2nd visites prénatales (VP) et à l'accouchement (AC) afin d'évaluer la concentration en hémoglobine (Hb) et la ferritine sérique. Les selles ont été testé la présence d'oeufs d'helminthes par la technique de Kato-Katz. Toutes les femmes ont reçu 600mg de mébendazole lors de la 1er VP. À l'âge d'un an, le développement psycho-moteur des enfants a été évalué par le Mullen Scales of Early Learning.La prévalence de la carence en fer (CF) chez les femmes 1er et 2nd VP et à l'AC était de 30,5%, 34,0% et 28,4%, respectivement. La prévalence des infections helminthiques était de 11,5%, 7,5% et 3,0 % à la 1er, la 2nd VP et à l'AC, respectivement. La prévalence de l'anémie a diminué de 67,1% à la 1er VP à 40,1% à l'AC. L'infection par ankylostomes à la 1er VP était associée avec un score de motricité globale (MG) inférieure -4,9 (IC 95%:-8,6;-1,3). Nous avons observé une relation quadratique négative significative entre la MG de l'enfant et la concentration d'Hb à la première et la 2nd VP.Dans ce contexte de supplémentation en fer des femmes enceintes, la CF maternelle n'était pas associée au développement neurocognitif de l'enfant. De plus, il semble que des concentrations en Hb légèrement en-dessous de la normale (comprises entre 90 et 110 g/L) soient optimales pour la motricité des enfants à un an. / The aim was to investigate the impact of anemia during pregnancy and its risk factors on the cognitive development children.Our cohort included 636 mother-singleton child pairs from 828 eligible pregnant women who were enrolled during their first antenatal care (ANC) visit in Allada, Benin, into a clinical trial comparing two malarial drugs. Ferritin and hemoglobin (Hb) level were assessed at the first and second ANC visit of at least one-month interval and at delivery. Stool samples of pregnant women were tested for helminths using the Kato-Katz method. All women were given 600 mg of mebendazole to be taken after the first ANC visit. Cognitive and motor functions of one-year-old children were assessed using Mullen Scales of Early Learning.The prevalence of iron deficiency (ID) at first and second ANC visits, and at delivery was 30.5%, 34.0% and 28.4%, respectively. Prevalence of helminth infection was 11.5%, 7.5% and 3.0% at first, second ANC visits and at delivery, respectively. Prevalence of anemia decreased from 67.1% at first ANC visit to 40.1% at delivery. Hookworm infection at first ANC was associated with lower mean gross motor (GM) scores -4.9 (95% CI:-8.6;-1.3) in the adjusted model. We observed a significant negative quadratic relationship between infant GM function and Hb concentration at first and second ANC visits.Prenatal helminth infection is associated with poor with infant cognitive and motor development. However, in the presence of iron supplementation, ID is not associated with infant neurocognitive development. Further, there appears to be an Hb concentration range (90-110 g/L) that may be optimal for better GM function of one-year-old children.
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Étude de l'antigène du complexe majeur d'histocompatibilité HLA-G : rôle dans le phénomène de tolérance immunitaire au cours de l'infection palustre / Antigen of major histocompatibility complex HLA-G : role in immune tolerance during malaria infection

D'Almeida, Tania Carenne Djidemi Ayemouwa 24 January 2017 (has links)
Les femmes enceintes et les enfants sont les populations à haut risque pour le paludisme. Chez les premières, l'infection peut entraîner une infection placentaire (IP). Les enfants nés d'une mère ayant une IP seraient plus à risque de développer une infection palustre rapidement après la naissance. Un phénomène de tolérance immunitaire est évoqué mais aucune explication n'est émise. Nous proposons une explication basée sur l'implication de HLA-G, protéine de la tolérance immunitaire. Nous avons pu montrer que les niveaux élevés de HLA-G chez les enfants étaient associés à un risque élevé de paludisme et au faible poids de naissance. Il existe une très forte ressemblance mère-enfant au cours de la grossesse et durant les 2 premières années de vie de l’enfant avec une probabilité très élevé chez les enfants d’avoir le même profil que leur mère. Les femmes ayant une IP présentent un risque plus élevé d’avoir des enfants ayant des niveaux de HLA-G soluble élevé, et le délai de 1ère infection palustre est plus court pour les enfants nés de mères ayant un niveau de HLA-G élevé en début de grossesse. Ces résultats confirment que HLA-G est associée à l’infection palustre. Ils montrent que le rôle de HLA-G dans l’IP est très complexe. Face à la ressemblance mère-enfant et le délai de 1ère infection, il serait intéressant d’envisager le dosage de HLA-G maternel en début de grossesse afin de confirmer son rôle prédictif. HLA-G pourrait alors être un outil de santé publique intéressant pour identifier de potentiels futurs enfants à risque. / Pregnant women and children are populations at high risk for malaria. Malaria infection in pregnancy can lead to placental malaria (PM). Children born to a mother with PM have an increased risk of malaria infection during the first years of life. To explain this phenomenon related to an immune tolerance, we suggest an explanation based on the implication of HLA-G, an immune tolerance protein. We show that high levels of soluble HLA-G in children were associated with malaria risk and low birth weight. There is a very strong mother/child resemblance during pregnancy and the first 2 years of life of the child with a very high probability in children of having the same profile as their mother. Women with PM have a higher risk to give birth to a child with high levels of soluble HLA-G, and children born to mothers with high HLA-G levels have an increased risk of malaria in early pregnancy. These results confirm that HLA-G is associated with malaria infection. They show that the role of HLA-G in PM is very complex. According to the maternal-child resemblance and the delay onset the first infection, it would be interesting to consider the dosage of maternal HLA-G in early pregnancy in order to confirm its predictive role. HLA-G could then be an interesting public health tool to identify potential children at risk.
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Evolution de l’activité professionnelle des femmes pendant la grossesse en France : Enquêtes nationales périnatales de 1972 à 2016 / Evolution of Occupational Activity of Women during Pregnancy in France : French National Perinatal Survey from 1972 to 2016.

Vigoureux, Solène 27 June 2018 (has links)
Contexte et objectifs : Le taux d’activité des femmes a augmenté régulièrement depuis les années 1970 et les femmes sont de plus en plus souvent en emploi au moment où elles vont avoir une grossesse. Ce travail a pour principal objectif de décrire et comprendre les liens entre l’activité professionnelle et la grossesse. Tout d’abord, en comparant les taux d’activité professionnelle selon que les femmes sont enceintes ou appartiennent à la population féminine générale. Dans un second temps, en observant comment le groupe professionnel et le statut de l’emploi occupé influencent le moment de l’arrêt de travail pendant la grossesse. Enfin la troisième partie analyse l’impact de la position sociale, définie d’abord par le statut d’emploi des femmes et prenant en compte leur situation de couple et l’emploi du partenaire, sur la surveillance pendant la grossesse et les issues périnatales.Méthodes et population : Les données ont été extraites des Enquêtes Périnatales Nationales (ENP) en 1972, 1981, 1995, 1998, 2003, 2010 et 2016 et des données du recensement Une comparaison de l’activité professionnelle des femmes enceintes et de la population générale des femmes en France métropolitaine en fonction de l’âge et du niveau d’études, a été effectuée. Une modélisation de l’activité professionnelle pendant la grossesse en fonction des caractéristiques sociodémographiques, de la période entre 1972 et 2016 et de la génération de naissance, a été réalisée. Une analyse des femmes qui travaillaient pendant la grossesse en 2010 et en 2016 a été menée pour déterminer les moments de l’arrêt de l’activité professionnelle au cours de la grossesse, selon la situation médicale et la position sociale des femmes, en s’intéressant à l’arrêt précoce, avant 24 semaines d’aménorrhée (SA), et à l’arrêt tardif, après 36 SA révolues. Une analyse entre 1995 et 2016 a permis de décrire la surveillance prénatale et les issues périnatales en fonction du statut d'emploi des femmes et de leur partenaire pendant la grossesse.Résultats : Comme dans la population générale, le taux d’emploi des femmes enceintes a augmenté régulièrement entre 1972 et 2016, de 53 à 74 %. En 2016, 32 % des femmes qui travaillent pendant la grossesse se sont arrêtées avant 24 SA, et 2 % après 37 SA. Il existe des inégalités sociales autour des arrêts de l’activité professionnelle: les femmes ayant les situations sociales les plus défavorables s’arrêtent précocement pendant leur grossesse, alors que les femmes qui s’arrêtent tardivement ont des situations socioprofessionnelles plus favorisées, quelle que soit leur situation médicale. Entre 1995 et 2016, les différences selon la position sociale des femmes enceintes observées pour la surveillance prénatale et les issues périnatales se réduisent mais persistent.Conclusion : Les transformations majeures du rapport à l’emploi des femmes au cours des dernières décennies peuvent modifier les pratiques des soignants prenant en charge les femmes enceintes. La majorité des femmes enceintes sont des femmes en emploi rémunéré et la discussion de l’arrêt de l’activité professionnelle au cours de la grossesse doit s’évaluer au regard de la situation médicale mais aussi de la situation sociale et professionnelle. Une attention particulière doit être portée aux femmes plus défavorisées, soit au chômage ou sans activité professionnelle déclarée, soit ayant une situation précaire dans l’emploi, car ces femmes ont une initiation des soins plus tardive et des issues périnatales plus défavorables que les femmes qui travaillent avec une position sociale plus favorisée. / Background and objectives: The occupational activity rate of women is steadily increasing since the 1970s, and women are more and more often in employment when they are in childbearing age. The main purpose of this work is to describe and understand the links between occupational activity and pregnancy. First, by comparing employment rates according to whether women are pregnant or belong to the female general population. In a second step, by observing how their occupational group and status is linked to the timing of prenatal leave. Finally, the third part analyzes the impact of the social position, defined by the employment status of women and taking into account their couple status and the employment of the partner, on the antenatal care and perinatal outcomes.Methods and population: The data were extracted from the French National Perinatal Surveys of 1972, 1981, 1995, 1998, 2003, 2010 and 2016 and the Census. A comparison of the employment rate of pregnant women and the general population of women in continental France, by age and level of education, was carried out. A modelization of the employment rate of women during pregnancy was realized according to the socio-demographic characteristics, the survey period from 1972 to 2016, and the birth generation. An analysis of women working during pregnancy in 2010 and 2016 was conducted to determine the time of prenatal leave, according to the medical situation and the social position of women, focused on early leave, before 24 weeks of gestation (WG), and late leave, after 36 WG. For the period 1995 to 2016, prenatal care and perinatal outcomes were analyzed according to the employment status of women, taking into account their couple situation and partner’s employment.Results: As in the general population, rate of occupational activity of pregnant women shown a steadily increasing, between 1972 and 2016, from 53% to 74%. In 2016, 32% of women working during pregnancy leave their job before 24 WG, and 2% after 37 WG. Social inequalities exists around maternity leave: women with the most unfavorable social situations stop early, while self-employed women and those with more favorable social and occupational situations leave late, even after stratification for the medical situation. From 1995 to 2016, the differences in antenatal care and perinatal outcomes according to the social position of pregnant women are always observed despite a reduction.Conclusion: The major changes in the relationship to women's occupational activity in recent decades may change the practices of caregivers for pregnant women. A majority of pregnant women had a paid job and the date of prenatal leave should be discussed in relation to the medical situation but also considering the social and occupational status. Special attention should be given to the most disadvantaged women, either unemployed or without a legal job, or having a precarious occupational situation, since these women have a later initiation of care and more unfavorable perinatal outcomes.
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Variations pondérales pré-conceptionelles et gestationnelles : étude de leurs relations avec le diabète gestationnel et le développement de l’adiposité des enfants à 5-6 ans à partir des cohortes mère-enfant françaises EDEN et ELFE / Weight change prior and during pregnancy and their relations with gestational diabetes and child’s adiposity at age 5-6 years in the French EDEN and ELFE mother-child cohorts

Jacota, Madalina 18 October 2016 (has links)
Contexte. La corpulence de la mère au moment de la conception et son évolution pondérale pendant la grossesse ont été mises en relation dans de nombreuses études avec le poids de naissance de l’enfant et sa croissance postnatale, ainsi qu’avec le risque ultérieur d’obésité et d’anomalies métaboliques de la mère et de l’enfant. Néanmoins, peu d’études se sont intéressées à la trajectoire pondérale de la mère avant grossesse et à son lien avec le déroulement de la grossesse et avec la croissance et l’adiposité des enfants.Objectif : Etudier les relations entre différents paramètres de l’histoire pondérale de la mère avant et pendant la grossesse et leurs liens avec le risque de diabète gestationnel et la corpulence des enfants.Populations. Nous avons utilisé les données de deux cohortes mère-enfant françaises : ELFE et EDEN. L’étude Elfe (Etude longitudinale française depuis l’enfance) a inclus 18329 nouveau-nés dans un échantillon aléatoire de 344 maternités en 2011 en France métropolitaine. La cohorte EDEN (l’Étude des Déterminants pré- et postnatals du développement et de la santé de l’Enfant) a recruté 2002 femmes enceintes dans les maternités de Nancy et Poitiers entre 2003 et 2006. Dans les deux cohortes nous avons utilisé des données du dossier obstétrical et des questionnaires remplis par les parents. Dans la cohorte EDEN nous disposions également des données des examens cliniques des femmes pendant la grossesse et en post-partum, du nouveau-né et de l’enfant à 5-6 ans, incluant l’estimation de la composition corporelle par impédancemétrie des enfants à 5-6 ans.Résultats. Dans la cohorte Elfe, un régime avant grossesse, une perte ou un gain de poids important avant grossesse étaient associés à un gain de poids pendant la grossesse plus important, indépendamment de l’IMC pré-conceptionnel et du statut socio-économique. L’association positive entre la perte pondérale avant grossesse et la prise de poids gestationnelle était plus marquée chez les femmes obèses en début de grossesse ou ayant suivi un régime avant la grossesse. Les femmes ayant pris beaucoup de poids dans l’année avant grossesse présentaient un risque plus élevé de diabète gestationnel, indépendamment de la corpulence atteinte à la conception.Dans la cohorte EDEN, l’IMC maternel pré-conceptionnel était positivement associé à l’IMC, au pourcentage de masse grasse et à une distribution plus défavorable de l’adiposité (tronculaire, viscérale) des enfants à 5-6 ans. Ces associations étaient observées indépendamment de la prise de poids pendant la grossesse et du statut socio-économique des femmes. Une analyse fine de la forme des relations a permis de souligner l’existence de liens essentiellement aux deux extrémités de la corpulence maternelle. Après ajustement sur l’IMC pré-conceptionnel, le gain pondéral gestationnel était positivement associé au Z-score d’IMC des enfants à 5-6 ans, surtout chez les femmes maigres avant grossesse. Un ajustement supplémentaire sur le poids de naissance des enfants a diminué la force des associations entre le Z-score d’IMC des enfants et l’IMC maternel ou la prise de poids pendant la grossesse, mais les deux associations restaient significatives.Conclusion. Une perte de poids avant grossesse, surtout si elle est intentionnelle, semble engendrer une augmentation compensatoire du gain de poids pendant la grossesse. La prise de poids importante avant grossesse, au-delà de la corpulence maternelle en début de grossesse, pourrait être considérée comme un facteur de risque indépendant de diabète gestationnel. A l’âge de 5-6 ans, l’effet rémanent de l’environnement nutritionnel intra-utérin sur l’adiposité des enfants n’est détecté que chez les femmes maigres ou très obèses avant grossesse. D’autres études chez l’enfant sont nécessaires pour pouvoir conclure sur des recommandations de perte de poids avant grossesse chez les femmes en surpoids et obèses. / Context. Maternal BMI at conception and weight gain during pregnancy were related in numerous studies with offspring’s birth weight and postnatal growth, as well as with mothers’ and children’s obesity and metabolic risk later on. Nevertheless, few studies addressed the weight trajectory of the mother before pregnancy and its association with children’s growth and adiposity.Objective: To study the associations between different parameters of maternal weight history before and during pregnancy and their relations with the risk of gestational diabetes and with children’s BMI and adiposity.Populations. We used data from two French mother-child cohorts: ELFE and EDEN. The ELFE study (Etude longitudinale française depuis l’enfance) included 18329 newborns in a random sample of 344 maternity wards in 2011 in mainland France. The EDEN cohort (study of pre- and early postnatal determinants of child development and health) recruited 2002 pregnant women in the maternity wards of Nancy and Poitiers between 2003 and 2006. We used data from obstetric files and from questionnaires filled-in by parents in both cohorts. In addition, the EDEN cohort had data from clinical examinations (of mothers during pregnancy and after delivery and of children at birth and at 5-6 years of age), including the estimation of children’s body composition by bio-impedancemetry at 5-6 years.Results. In the ELFE study, either maternal dieting to lose weight or an important weight gain or loss in the year before pregnancy were associated with a higher weight gain during pregnancy, independently of maternal pre-pregnancy BMI and socioeconomic status. The positive association between weight loss before pregnancy and weight gain during pregnancy was stronger in women who were obese or who had reported weight-reducing diets before pregnancy. Women who had gained an important amount of weight in the year before pregnancy had a higher risk of gestational diabetes, independently of the BMI reached at the beginning of pregnancy.Our analyses on the EDEN cohort showed that maternal pre-pregnancy BMI was positively related with children’s BMI, fat mass percent and central adiposity at 5-6 years of age. These associations were observed independently of women’s weight gain during pregnancy and socioeconomic status. A more thorough analysis of the shape of these relations showed associations essentially at the extremities of the maternal BMI range. Gestational weight gain was positively associated with children’s BMI Z-score at 5-6 years, after adjustment for maternal pre-pregnancy BMI, especially in women who were thin before pregnancy. Additional adjustment for children’s birth weight decreased the force of associations between children’s BMI Z-score and both maternal pre-pregnancy BMI and gestational weight gain, but both associations remained statistically significant.Conclusion. Important weight loss before pregnancy, especially if intentional, seems to enhance a compensatory increase in gestational weight gain. Important weight gain before pregnancy, beyond its role in maternal BMI reached before pregnancy, might be considered as an independent risk factor of gestational diabetes. At 5-6 years, the persistent effect of the intra-uterine environment on children’s BMI and adiposity is only detected in women who were thin or severely obese before pregnancy. Additional studies on children are necessary in order to conclude on weight loss recommendations before pregnancy in overweight and obese women.
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Tolérance maternelle et néonatale des antirétroviraux pendant la grossesse à l’ère des multithérapies / Maternal and Neonatal Tolerance of Antiretroviral Treatment During Pregnancy in the HAART Era

Sibiude, Jeanne 24 February 2017 (has links)
L’objectif de cette thèse était d’étudier les associations potentielles entre les traitements antirétroviraux reçus par les femmes enceintes infectées par le VIH et les complications pouvant survenir au cours de la grossesse ou être diagnostiquées dans la période néonatale. Ce travail est issu en majeure partie des données de l’Enquête Périnatale Française (ANRS-EPF), cohorte nationale multicentrique ayant inclus plus de 20 000 couples mères-enfants depuis 1986. Actuellement, presque toutes les femmes sont traitées par combinaisons antirétrovirales puissantes (cART ; 98% en 2013) et le taux de transmission est inférieur à 1% : 0.6% (IC95% : 0.4%-0.8% pour la période 2005-2013). La première partie portait sur le risque d’accouchement prématuré dont le taux a augmenté significativement entre la période 1990-1993 et 2005-2009, passant de 9.2% à 14.3%. Le risque d’accouchement prématuré était significativement associé au traitement par cART, par rapport aux monothérapies et bithérapies d’INTI, et au traitement débuté avant la conception par rapport aux traitements débutés en cours de grossesse. La survenue d’une cytolyse hépatique était fréquente (17%), et était liée à la fois à la prématurité, et au type de traitement, plus fréquentes avec les IP qu’avec les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse. La perturbation du bilan hépatique pourrait être un facteur intermédiaire dans la relation entre traitements et accouchement prématuré. La seconde partie portait sur les malformations congénitales. D’une part, elle a permis de mettre en évidence une association entre exposition à l’efavirenz au premier trimestre de grossesse et les malformations neurologiques, bien que concernant peu de cas (n=4) et n’atteignant la significativité que dans une analyse de sensibilité. Cette association incite à maintenir une vigilance chez les enfants exposés in utero à cette molécule classée tératogène par la FDA mais prescrite de plus en plus largement. D’autre part, l’exposition au premier trimestre à la zidovudine était associée à la survenue de malformations cardiaques. La troisième partie a complété cette étude par une analyse de la fonction cardiaque, des modifications infracliniques de la contractilité et de l’épaisseur des parois du ventricule gauche ont été mises en évidence chez les enfants exposés in utero à une combinaison de traitement contenant la zidovudine et la lamivudine. Ces résultats ne remettent pas en question l’efficacité majeure des traitements antirétroviraux pour la prévention de la transmission de la mère à l’enfant du VIH, mais incitent à la poursuite d’une surveillance épidémiologique des effets indésirables potentiels, de manière à optimiser les prescriptions pour un meilleur rapport bénéfice/risque. / Our objective was to study potential associations between antiretroviral treatment and obstetrical or neonatal complications in a population of HIV-positive pregnant women. Most of the analyses were conducted with data from the French Perinatal Cohort (ANRS-EPF), an ongoing multicenter national cohort with more than 20 000 mother-infant pairs included since 1986. In the recent years, most women receive combination antiretroviral therapies (cART ; 98% en 2013) and the trasnsmission rate is consistently under 1% : 0.6% (IC95% : 0.4%-0.8% for 2005-2013). Risk of preterm birth was significantly associated with cART, when compared to NRTI monotherapy or dual therapy, and with timing of treatment, higher for women treated at conception than for those initiating treatment during pregnancy. The occurrence of liver enzyme elevation was frequent (17%), and was associated both with preterm birth and with PI-based treatment, when compared to NNRTIs. LEE could be an intermediate factor between cART and preterm birth. The second part of this work was a study of congenital birth defect in the cohort, and showed an association between first trimester-exposure to efavirenz and neurological defects, but this concerned small numbers (n=4), and reached significance only in a sensitivity analysis. This association encourages us to maintain awareness concerning this molecule, considered teratogenic by the FDA but more and more largely prescribed. We also reported an association between first-trimester exposure to zidovudine and congenital heart defects. In a third part, we studied heart function, differences in contractility and septum thickness of the left ventricle was found, among girls exposed to a combination containing zidovudine and lamivudineThese results do not question the great progress of antiretroviral treatment in the prevention of mother-to-child transmission, but they encourage us to continue epidemiologic surveillance of potential side effects, in order to optimize prescriptions for an improved benefit/risk ratio.
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Maternal Diet During Pregnancy and Early Growth : Focus on Diet Duality and Food Chemicals Exposure / Alimentation maternelle pendant la grossesse et croissance précoce : qualité de l’alimentation et exposition aux contaminants alimentaires

Kadawathagedara, Manik 16 January 2018 (has links)
Introduction Des études épidémiologiques ont montré qu'une restriction nutritionnelle pendant la grossesse pouvait conduire à une réponse adaptative du fœtus conduisant à une altération durable du métabolisme. Ainsi, les enfants nés avec un petit poids de naissance sont plus à risque de développer des maladies cardiovasculaires à l'âge adulte. L'exposition à des contaminants obésogènes pourrait également jouer un rôle dans l'augmentation du risque d'obésité. L’alimentation est une des principales voies d'exposition à ces contaminants. Après une description de la qualité de l’alimentation pendant la grossesse, l’objectif était d'étudier l'association entre l'exposition prénatale aux contaminants alimentaires et la croissance des enfants.MéthodesLes données de trois cohortes de naissance ont été utilisées : deux études françaises (EDEN et ELFE), et une étude norvégienne (MoBa). Les femmes de ces cohortes, ont rempli un questionnaire de fréquence alimentaire (QFA) portant sur l’alimentation pendant la grossesse. L'évaluation des contaminants a été réalisée en combinant le QFA et des bases de données de contamination, la deuxième Etude de l’Alimentation Total (EAT2) française pour EDEN et plusieurs bases de données de contamination pour MoBa. Premièrement dans ELFE, nous avons créé un score de qualité de l'alimentation et un score spécifique à la grossesse, puis nous avons étudié les facteurs associés à une meilleure qualité alimentaire. Ensuite, nous avons examiné l’association entre la qualité de l'alimentation et la croissance prénatale. Deuxièmement, nous avons étudié la relation entre un contaminant alimentaire : l'acrylamide (AA), et la croissance prénatale, dans EDEN, et la croissance postnatale, dans MoBa. Troisièmement, nous avons étendu nos analyses à tous les contaminants alimentaires de l’EAT2, en analysant les composés pris individuellement, puis considérés en mélange.RésultatsPremièrement, nous avons montré que les recommandations générales et spécifiques étaient globalement bien suivies par les femmes enceintes. Certaines caractéristiques socioéconomiques ou démographiques étaient associées à la fois au score de qualité de l’alimentation et au score spécifique de la grossesse telles que l’âge à l’accouchement, niveau d’étude et revenu du foyer et le tabagisme. Un score élevé de qualité de l’alimentation était associé à un poids de naissance plus élevé et un risque plus faible d'avoir un enfant petit pour l’âge gestationnel (PAG).Deuxièmement, nous avons montré que plus l'exposition pendant la grossesse à l’AA est importante, plus la taille de naissance était faible et plus le risque de PAG est élevé. Dans MoBa, nous avons constaté que l'exposition prénatale à l'AA était associée à une prévalence accrue d'enfants en surpoids ou obèses et à une plus grande vitesse de croissance du poids durant l’enfance.Dans EDEN, sur les 99 composés chimiques sélectionnés, le poids de naissance était associé négativement à l’exposition à quatre contaminants alimentaires et positivement à l’exposition à quatre autres. L'IMC à 5 ans était associé négativement à un contaminant. Aucune de ces associations étaient statistiquement significative après prise en compte de la multiplicité des tests. Lorsque les composés chimiques étaient considérés en mélanges, un mélange de contaminants était positivement associé au poids de naissance et aucun mélange n’était associé à l'IMC à 5 ans.ConclusionUne qualité de l’alimentation élevée est associée à un poids de naissance plus élevé et une diminution du risque de PAG, alors que l'exposition alimentaire à l'AA est associée à une altération de la croissance fœtale. L’exposition prénatale aux contaminants alimentaires, évaluée à partir des données d’EAT, ne semble pas préoccupante vis-à-vis de la croissance prénatale et postnatale précoce car les effets retrouvés sont de faible amplitude et ne sont plus significatifs après prise en compte des tests multiples. / Introduction Maternal diet is the only prenatal source of nutrients and the major source for non-nutrients and can influence foetal growth and offspring’s long-term health. Chemicals known as “obesogens” might also play a role in increasing obesity risk and one of the main route of exposure to these chemicals is through foods. After a description of diet quality during pregnancy, the aim of this thesis was to study the association between prenatal exposure to food chemicals and prenatal and postnatal growth among children.MethodsWe used the data of three birth cohort studies: two French studies (EDEN and ELFE), and a Norwegian study (MoBa). We first described the compliance to dietary guidelines of French pregnant women and the impact of a better diet quality on birth outcomes using the data of the ELFE study. Secondly, we studied the relationship of a specific food contaminant, acrylamide, on birth size in the EDEN and postnatal growth in MoBa. Finally, we extended analyses to all available food chemicals in the second French Total Diet Study (TDS).ResultsThe nutritional guidelines for pregnant women were rather well followed in ELFE. The diet quality score was associated with higher birth weight and lower risk of having a small for gestational (SGA) baby. We showed that prenatal dietary exposure to acrylamide was associated with reduced birth size in EDEN, and to increased postnatal growth in MoBA. In EDEN, on the 99 selected food chemicals, birth weight was associated with eight chemicals (four negatively and four positively). BMI at 5 years was associated with one food chemical. These results were not significant after correction for multiple testing. When using the mixture approach, one mixture of chemical was positively associated with postnatal growth.ConclusionsThe diet quality score was associated with higher birth size. Whereas dietary exposure to acrylamide was associated with impaired foetal growth, when looking at a larger number of food chemicals, we did not find concerning association on child prenatal or postnatal growth. Exposure to food chemical assessed by TDS did not appear to be of major concern for growth but other windows of susceptibility, such as early childhood, and other outcomes, such as cognitive development, should be considered in future studies.
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Histoire pondérale des femmes en relation avec la croissance foetale et l’issue de la grossesse / Women's ponderal history in relation with birthweight and pregnancy outcomes

Diouf, Ibrahima 02 November 2011 (has links)
Contexte : La corpulence de la femme est fortement associée à la croissance foetale. C’est pourquoi l’augmentation du poids des femmes en France devrait s’accompagner d’une augmentation parallèle du poids de naissance. Des modèles animaux ont récemment suggéré qu’en dehors de l’IMC avant grossesse, les variations du poids maternel dans la période périconceptionnelle peuvent être des indicateurs de son statut nutritionnel pendant cette période et influencer la croissance foetale et le déroulement de la grossesse.Objectif : 1) Evaluer les évolutions de la corpulence des femmes et du poids de naissance. 2) Analyser le rôle de la nutrition périconceptionnelle maternelle sur la croissance foetale et le déroulement de la grossesse.Populations : Les données utilisées pour cette thèse sont celles des enquêtes ObEpi, des enquêtes nationales périnatales françaises et de l’étude EDEN. 1) Pour chaque année d’enquête ObEpi (1997, 2000, 2003, 2006), des données sur le poids et la taille ont été obtenues par des questionnaires envoyés à 20000 ménages représentatifs de la population nationale. 2) Les paires mère-enfant parmi les naissances uniques vivantes des enquêtes périnatales de 1972, 1981, 1995, 1998 et 2003 ont été sélectionnées (n=8664, 4494, 11445, 12006, 12692, respectivement). Lors des enquêtes périnatales, les mères ont répondu à des questionnaires quelques jours après l’accouchement et des données sur le nouveau-né et l’accouchement ont été obtenues à partir du dossier médical. 3) Dans l’étude EDEN qui a inclu 2002 femmes recrutées dans les centres de Nancy et de Poitiers, les poids des femmes à l’âge de 20 ans et juste avant la grossesse, l’anthropométrie du foetus aux 2nd et 3`eme trimestres, le poids de naissance et les complications de la grossesse ont été recueillis. Des mesures de poids des femmes au cours de la grossesse ont été disponibles et ont permis d’estimer le poids des femmes à chaque semaine de la grossesse avec un modèle mixte.Résultats : L’analyse d’un effet cohorte de naissance avec les données des enquêtes ObEpi a montré une accélération de l’augmentation de la prévalence de l’obésité pour les générations nées après les années 1960 en particulier chez les femmes. L’augmentation de l’IMC avant grossesse en France s’est accompagnée d’une augmentation du poids de naissance de 1972 à 1995, avec une tendance à la baisse du poids de naissance par la suite. Par ailleurs, nous avons mis en évidence qu’une perte de poids depuis l’âge de 20 ans chez les femmes qui avaient un IMC <25kg/m2 était associée à un risque augmenté d’avoir un bébé petit pour son âge gestationnel après ajustement sur l’IMC avant grossesse. Une prise de poids avant la grossesse était associée à des risques augmentés de diabète et d’hypertension gestationnels après ajustement sur l’IMC avant grossesse. La variation du poids de la femme au premier trimestre de la grossesse était spécifiquement associée à la croissance fœtale et à la corpulence du nouveau-né indépendamment des variations au 2nd et au 3ème trimestres.Conclusion : Les hommes et les femmes nés après les années 1960 ont été exposés à un environnement qui a augmenté leur susceptibilité à l’obésité tout au long de la vie. Par ailleurs, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour comprendre les facteurs associés à la non augmentation du poids de naissance depuis les années 1995 malgré une augmentation du poids des femmes. Nos résultats font penser que les variations de poids pré-conceptionnelles pourraient être prises en compte dans l’évaluation du risque obstétrical. / Birthweight is strongly and positively related to maternal preconceptional weight as well as with weight gain during pregnancy. Therefore, it would be expected that the increase in maternal weight before pregnancy, and weight gain during pregnancy, would be associated with an increase in birthweight in France. Animal models suggested that maternal weight changes in the periconceptional period can be considered as indicators of maternal energy balance and nutritional status, and may be involved in fetal growth and pregnancy outcomes.Obejective : 1) To evaluate time trends in maternal body size and birthweight. 2) To investigate the association of maternal weight changes in the periconceptional period with fetal growth and adverse pregnancy outcomes.Background : Birthweight is strongly and positively related to maternal preconceptional weight as well as with weight gain during preg Populations : Data were from ObEpi surveys ; French nationally representative perinatal surveys and the EDEN study. 1) For every ObEpi survey (1997, 2000, 2003 and 2006), data on weight and height were obtained for 20000 households representative of the French population.2) Mother-child pairs among singleton live births were included in the national perinatal surveys in 1972, 1981, 1995, 1998 and 2003 (n=8664, 4494, 11445, 12692 respectively). Mothers were interviewed a few days after delivery and data on delivery and the newborn were extracted from hospital records. 3) In the EDEN mother-child cohort, 1756 mother–child pairs had information on mother’s weight at 20 years, weight just before pregnancy, fetal anthropometry at second and third trimesters, infant’s birthweight and pregnancy complications. Also in the EDEN study 1744 women had prepregnancy weight available and at least 5 measures of weight in pregnancy. We extrapolated women’s weight at each week of gestation with a three-degrees polynomial model and estimated weight change during each trimester of gestation.Results : 1) Analyses based on data from ObEPI surveys showed that more recent cohorts (those born after the 1960’s) experienced an accelerated increase in the prevalence of obesity in relation to age during 1997-2006 particularly for women when compared with older birth cohorts. 2) Body mass index and weight gain during pregnancy increased between 1972 and 2003 ; paradoxically birth weight did not show a parallel increase. In fact, after adjusting for several potential confounders birthweight showed a decrease between 1995 and 2003.This corresponded with an increase in babies born small-for-gestational age (SGA) and a decrease in those born large-for-gestational age (LGA). 3) In women with BMI < 25 kg/m2, weight loss before pregnancy was associated with less fetal growth and increased risk of SGA.Factors including anemia and pathologies such as cancer were also considered but did not explain the findings. On the other hand, “large” weight gain between age 20 and pregnancy was associated with increased risk of gestational diabetes irrespective of overweight status of the woman. 4) Lastly, a significant association between the variation in maternal weightover the first trimester of pregnancy and fetal growth was noted even after accounting for the variation in weight over the last two trimesters. This association was independent of weight gain later in pregnancy and was partly explained by placental weight showing the importance of periconceptual nutritional status.Conclusion : Although the obesity epidemic became apparent in adults only in the 1990s in France, some of its origins can be found as early as the mid 1960s. The increasing trend in the prevalence of SGA in France, and in other countries such like the US, should prioritize research efforts towards a better understanding of the causes of this time trend. Our datasuggest that weight changes in periconceptional period could be taken into account when evaluating the obstetrical risk.

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