• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 53
  • 3
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 59
  • 59
  • 39
  • 34
  • 19
  • 18
  • 12
  • 11
  • 10
  • 9
  • 8
  • 6
  • 6
  • 6
  • 5
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

Le microcrédit social : un "argent secours" en perspective historique : le cas du prêt sur-gages au crédit municipal de Bordeaux depuis 1801 / Social microcredit : aid-cash in historical perspective : the case of pawnbroking activities at the Bordeaux “Crédit Municipal” since 1801.

Pastureau, Guillaume 08 July 2013 (has links)
Créé dans les villes marchandes d'Italie du Nord au XVe siècle pour lutter contre l'usure, le Mont-de-Piété est devenu incontestablement un acteur fondamental de l'aide sociale à travers le prêt sur gages. Promoteur d'une économie sociale de bienfaisance, il met au cœur des préoccupations le rôle de l'argent comme une forme d'outil d'intégration économique et sociale à la société en voie de modernisation. Il agit comme une institution protectrice d'un salariat soumis au paupérisme et aux aléas sociaux de leur existence. En apportant des capacités financières, il permet au salariat de compléter ses revenus, quand les salaires sont précaires aléatoires. L'émergence de la Protection sociale, venant garantir et stabiliser les revenus, concurrencerait la finance sociale issue du Mont-de-Piété. Ainsi, l'action sociale institutionnalisée retourne les conceptions de l'aide, l'aide privée, individualisée, et marchande du XIXe siècle est remplacée par une aide publique, collective et non marchande. L'activité du prêt sur gages devient progressivement insignifiante, le Crédit municipal s'intègrera dans une logique bancaire. Mais la fin du XXe siècle voit renaître l'institution, le microcrédit social prend une nouvelle place. Sous l'effet de l'évolution de l'intensité de la Protection sociale, de l'apparition d'une nouvelle pauvreté, et de l'expression d'un nouveau risque lié à l'exclusion bancaire et financière, le prêt sur gages en consacrant un « argent secours » (re)introduit une forme de protection sociétale spécifique. / The first pawnshop, or "Mont-de-Piété," was created in 15th-century Italy to fight usury. The Mont-de-Piété and its pawn loan unquestionably became a fundamental pillar of social care. It promotes a charitable social economy and regards money as being at the center of all concerns for social and economical integration within a modernising society. It plays the role of a protective institution for wage earners subjected to pauperism and the social hazards of existence. The Mont-de-Piété allows wage earners to supplement their incomes by providing financial capacities when wages are low or uncertain. However the emergence of Social Welfare which stabilised incomes soon competed with the social financing provided by the Mont-de-piété. Thus institutionalised social policies brought a new light on the concept of social aid. 19th-century private and individualised social aid was gradulally replaced by public and global social welfare. Pawnbroking activities decreased significantly and soon the Crédit Municipal will assimilate the logic of banking institutions. However, toward the end of the 20th century the Mont-de-Piété institution comes up again and social microcredit progressively rises up in importance. Since the end of the 20th century, consequences of the liberal economic organization - such as social exclusion and banking exclusion - the Crédit Municipal activity has (re)developped and evolved. Nowadays, the Crédit Municipal is, just like the Mont-de-Piété used to be, an institution which allows for or facilitates social inclusion. In fact, the Crédit Municipal and its pawnbroking activities are re-establishing a new form of specific social protection.
22

D'Alexandrie à Pouzzoles : les rapports économiques entre l'Égypte et Rome du II° siècle avant J.C. au Ier siècle après J.C. / Alexandria to Puteoli : the economic relationships between Egypt and Rome from IInd century B.C. to Ist century A.D.

Rossi, Lucia 10 December 2011 (has links)
Nous nous intéressons à l’évolution des rapports économiques entre la Rome républicaine et l’Égypte lagide et notamment à la commercialisation du blé égyptien au bénéfice de Rome. L’étude diachronique des échanges économiques entre les deux pays nous mène à nous confronter avec l’évolution de leurs rapports politiques réciproques. Nous poursuivons notre enquête pour le premier siècle d’Empire Romain. Nous nous attarderons sur l’étude de la gestion du blé égyptien au sein du système annonaire, sans pour autant négliger les acteurs « privés » du commerce du blé sous les Empereurs julio-claudiens. Nous articulerons notre recherche autour des trois axes principaux: les institutions, les acteurs et les structures du commerce du blé. / We will study the history of economic relationships between Roman Republic and Ptolemaic Egypt, focusing on Egyptian grain trade in western Mediterranean basin, especially in Rome and Puteoli. Our diachronic approach about economical exchanges between these two countries will retain attention on their reciprocal political relationships. We will continue our research during the first century of Roman Empire. We will interest to Egyptian grain administration by the annona and the imperial supply structures. We will bring interest also on private grain trade under Julio-Claudians emperors. We will develop our research on three fundamental items: the institutions, the actors and the structures of the grain trade.
23

Zola historien de l'entreprise / Zola, a business historian

Gosmann, Angela 28 May 2010 (has links)
Cette thèse étudie Germinal et Au Bonheur des dames d'Émile Zola sous l'angle de l'histoire économique, de l'économie industrielle et du marketing. Elle cherche à déterminer ce que ces deux romans nous apprennent sur le fonctionnement des entreprises de la seconde moitié du XIXe siècle, et comment ils préfigurent l'actualité économique de la fin du XXe et celle du début du XXIe siècle. Les entreprises fictives de Zola sont non seulement représentatives des firmes réelles de l'époque, mais de plus elles rappellent certaines caractéristiques et stratégies de nos entreprises contemporaines. Par ses talents, l'extrême précision de sa méthode de recherche, son approche résolument différente de celle d'un historien de l'économie et son étonnante modernité en ce début du XXIe siècle, Zola rend la lecture de ces deux œuvres essentielle aux historiens de l'économie et aux économistes. La comparaison détaillée entre les entreprises fictives de ces romans et les réalités de l'industrie houillère et du commerce de détail de cette époque témoigne de leur véracité historique. Cette étude vise aussi à établir un parallèle entre les entreprises fictives de Zola et celles d'aujourd'hui en s'appuyant sur leurs caractéristiques et pratiques respectives en termes d'économie industrielle et de marketing. Enfin, cette thèse tente de discerner ce qui, dans le discours de beaucoup d'économistes contemporains sous-entend que l'origine des faits et pratiques économiques étudiés ici ne date que de quelques décennies. / This dissertation studies Émile Zola's Germinal and Au Bonheur des dames from the perspective of economic history, industrial economics and marketing. Its goal is to determine what these novels disclose on how companies functioned in the second half of the 19th century, and to which extent they anticipate the economic reality of the late 20th and early 21st centuries. Zola's fictional companies are not only representative of the real companies of that era but they also reflect some characteristics and strategies of the real firms of the early 21st century. Zola's talents, his meticulous method of research, his technique of economic analysis which significantly differs from that of an economic historian, and his ongoing modernity today make these novels a must for economic historians and economists alike. The detailed comparison between the fictional companies in the two novels and the real conditions in the mining and the retail industries ! vouch for their historical credibility. This study also aims at drawing a parallel between Zola's fictional companies and today's firms by analyzing their respective characteristics and practices in terms of industrial economics and marketing. Furthermore, this dissertation attempts to understand why many contemporary economists seem to suggest that the origin of the economic facts and practices studied here date back a couple of decades only.
24

Des exceptions qui confirment les règles? L'entrepreneuriat féminin à Montréal, 1920-1980

Gallez, Philomène 01 December 2017 (has links) (PDF)
La présente thèse a pour objet d’étude les entrepreneures montréalaises du XXe siècle, entendues au sens strict de propriétaires principales d’au moins une entreprise privée de production ou de distribution de biens ou de services. Il s’agit, plus précisément, de définir et d’analyser les caractéristiques personnelles de ces femmes et celles de leurs entreprises, d’examiner les enjeux qu’elles affrontent collectivement, d’explorer les récits tenus à leur sujet par elles-mêmes ou par autrui et de situer les transformations de ces différents éléments dans le contexte urbain de Montréal de la période 1920-1980. Il est question, plus fondamentalement, de porter un regard critique sur la perception de ce phénomène et sur ce que nous considérons être la construction discursive de son caractère exceptionnel.L’analyse quantitative des recensements du Canada et des annuaires de commerce Lovell met en lumière l’existence, largement minoritaire par rapport au groupe des hommes, de femmes à la direction d’entreprise entre 1920 et 1980, leur concentration dans les commerces de détail et les services et la croissance exponentielle de ce groupe à partir des années 1960. Cette tendance apparaît comme la conséquence de l’entrée massive des femmes, et notamment des femmes mariées, sur le marché du travail salarié, mais aussi de la tertiarisation de l’économie à partir de la Seconde Guerre mondiale. Une petite minorité de ces femmes qui occupent des postes de gestion sont propriétaires de leur entreprise. Elles exercent leur profession principalement dans les petits commerces de détail d’alimentation, de mode ou encore de salons de beauté, sont mariées, tiennent leur boutique au cœur des quartiers montréalais à majorité francophone, et ce, pendant moins de 8 ans. La croissance et la décroissance de ce groupe avec l’année 1940 comme date charnière s’expliquent principalement par une activité entrepreneuriale féminine temporaire pendant les années de crise économique.Une certaine élite de cette collectivité d’entrepreneures montréalaises a, conjointement avec d’autres femmes salariées, formé les rangs de l’Association des femmes d’affaires de Montréal (de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste), du Business and Professional Women’s Club ou du Committee of Trades, Business and Professions for Women (du Montreal Local Council of Women). Ces groupements sont principalement des lieux de réseautage et de socialisation pour leurs membres. Ils se sont, cependant, aussi engagés pour améliorer la situation des femmes en affaires. Les francophones, surtout actives pendant la première moitié du siècle, ont défendu un enseignement commercial pour les femmes et soutenu les modistes face aux pressions des commerces de gros, des manufactures et des employées du secteur. Les anglophones, de leur côté, se sont principalement concentrées sur la défense du travail salarié des femmes et se sont plutôt positionnées, à partir des années cinquante, en faveur de l’accès des femmes aux postes à responsabilité tant dans le secteur privé que public et tant comme propriétaires que comme gestionnaires salariées. Après la Seconde Guerre mondiale, quelques femmes francophones intègrent aussi le bastion masculin de la Chambre de commerce du district de Montréal (CCDM). Entre 1957 et 1971, cette institution met en place un comité qui rassemble les forces vives de l’entrepreneuriat, de la direction d’entreprise ou du salariat féminin. La question de la dépendance de ce regroupement aux autorités (masculines) de la CCDM génère rapidement des tensions et reste tangible tout au long des quinze années d’existence du Conseil des femmes membres (CFM) de la CCDM. En effet, l’analyse des activités du CFM de la CCDM proposées exclusivement à ses membres (féminins) ou menées de concert avec les autres membres (masculins) de la CCDM et des discours prononcés au sujet de l’intégration des femmes au sein de cette institution démontre la persistance, dans cet univers, d’une stricte conception genrée des rôles dans le monde des affaires francophone. Enfin, seul un nombre restreint d’entrepreneures qui ne connaissent que des « succès » commerciaux et correspondent à la définition de la « féminité » — soit des entrepreneures « exceptionnelles » — a une visibilité dans les revues populaires, les documents des fédérations d’associations de femmes et de la CCDM. Ces femmes n’agissent que dans les domaines « féminins » du vêtement, de la beauté ou du petit commerce spécialisé. Elles sont rapidement reconnues sur le marché montréalais, provincial, national, voire international. Si elles n’en sont pas originaires, elles se forment en France ou aux États-Unis et y séjournent régulièrement pour se procurer leurs matériaux. Elles offrent des produits et des services de qualité, adaptent leurs prix aux origines de leur clientèle (toujours féminine) et dirigent un personnel (souvent des femmes). Elles ne connaissent que rarement l’échec. Elles conjuguent, de plus, leurs obligations maternelles et professionnelles à la perfection, soignent leurs commerces « comme des maîtresses de maison » et exercent leurs activités à domicile. Au contraire, lorsqu’elles osent intégrer des bastions « masculins », elles connaissent la discrimination et de très grandes difficultés. La Chambre de commerce de Montréal, quant à elle, initialement silencieuse sur l’entrepreneuriat féminin, ajoute, au tournant des années soixante, dans un contexte favorable à l’entrepreneuriat francophone et aux empires familiaux, une caractéristique supplémentaire à cette entrepreneure idéale, celle d’être l’héritière d’une entreprise florissante d’un père ou d’un mari. Ce modèle, s’il s’adapte au contexte spécifique des francophones de Montréal et se transforme lors des moments de rupture de 1945 et 1960, reste, fondamentalement identique tout au long du XXe siècle et conditionne notre perception de l’entrepreneuriat féminin.Ultimement, l’analyse et la confrontation de ces données quantitatives et discursives forcent à poser, plus largement, un regard critique sur la question de la constante « exceptionnalisation » de l’entrepreneuriat féminin. Il ressort de cette analyse que les femmes qui s’adonnent à ce type d’activités professionnelles sont, elles-mêmes, profondément influencées par ces différents schémas de pensée pour se définir et agir, mais, surtout, que les discours qui véhiculent des informations relatives aux entrepreneures montréalaises en sont aussi fondamentalement inspirés. Or, cette caractéristique apparaît surtout comme une construction discursive, intrinsèquement liée aux idéologies capitaliste, patriarcale et, pour les francophones de Montréal, nationaliste. Il semble donc nécessaire de la relativiser et de la démystifier.Cette thèse s’inscrit dans l’historiographie nord-américaine et européenne qui, en croisant les réflexions issues de l’étude de l’histoire économique et des affaires, des femmes et des théories du genre, a, depuis les années 1980, dévoilé les activités financières et commerciales de femmes dans d’autres contextes urbains jusqu’au milieu du XXe siècle et mis en exergue le biais genré de l’histoire des affaires. Ces recherches soulignent les spécificités des rapports qu’entretiennent les femmes avec la propriété privée et la gestion d’entreprise et, plus largement, leurs contributions au développement économique urbain. Le présent texte y ajoute des données montréalaises de la période 1920-1980 ainsi qu’une réflexion critique sur les discours émis à ce sujet par les femmes d’affaires elles-mêmes, par le monde commercial ou par autrui. / This doctoral thesis examines business women from Montreal in the 20th century, that is, the primary owners of at least one private business manufacturing or distributing goods and/or services. We will define and analyze these women’s individual characteristics and those of their businesses, consider the issues they face collectively, explore the the stories told about them, by themselves or others, and situate the transformations of these different elements in the urban context of Montreal in the years 1920-1980. In short, we will, take a critical look at the perception of this phenomenon as well as the discursive construction of its exceptional character.Quantitative analysis of Canadian censuses and of Lovell business directories show a minority presence of women, compared to men, in the management of businesses between 1920 and 1980, and a high concentration of women in retail businesses and services, as well as exponential growth of this group, starting in the 1960s. This tendency appears as a consequence of the massive arrival of women, especially married women, on the wage labor market, but also of the tertiarization of the economy, beginning during the Second World War. A small minority of these women in management positions were owners of their business. They worked principally in small retail businesses, in the food, fashion, or beauty salon industries, were married and owned their businesses in French-speaking neighborhoods of Montreal, for less than 8 years. With the year 1940 as a pivotal date, the growth and decline of this group can be explained mainly by a temporary feminine business activity during the years of economic plight.An elite of this group of Montreal's businesswomen, together with other salaried women, formed the ranks of the Association des Femmes d'affaires de Montréal de la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, of the Business and Professional Women’s Club or of the Committee of Trades, Business and Professions for Women of the Montreal Local Council of Women. These groups were essentially places of networking and socialization for their members. They were, however, also committed to improving the situation of women in business. The French-speakers, especially active during the first half of the century, fought for a business education for women and supported the milliners when they faced pressure from wholesalers, manufacturers, and employees in the sector. The English-speakers, for their part, focused mainly on defending wage labor for women and from the 50s onwards, positioned themselves in favor of access for women to management positions, both in the private and public sectors. After the Second World War, a few French-speaking women became members of the Chambre de commerce du district de Montréal (CCDM), a male stronghold. Between 1957 and 1971, this organization implemented a committee that brought together the driving forces of entrepreneurship, of company management as well as women wage-earners. The question of the dependence of this group to the male authorities of the CCDM quickly generated tensions and remained tangible throughout the fifteen years of existence of this CFM of the CCDM. Indeed, the analysis of the activities of the CFM of the CCDM offered exclusively to its members (female) or carried out together with the other (male) members of the CCDM and speeches made about the integration of women in this institution demonstrated the persistence, in this setting, of a strict gendered conception of roles in the Francophone business world.Finally, only a limited number of business women who were always «successful» and who suited the definition of «feminity» - in other words, «outstanding» businesswomen – had a visibility in popular magazines, papers of federations of women associations and of the CCDM. These women were only active in the «feminine» fields of fashion, beauty or of small specialized business. They were easily recognizable on the Montreal, provincial, national and even international markets. If they were not from this city, they usually received their training in France or in the United States and they stayed there often to get materials. They offered good quality products and services, adapted their prices to the origins of their (always female) clientele and managed a staff (often women). They only rarely failed. They also combined their maternal and professional obligations perfectly, looked after their businesses “like housewives” and worked from home. When they dared to penetrate masculine “strongholds,” they experienced discrimination. The Montreal Chamber of Commerce, initially silent on women's entrepreneurship, added, at the turn of the 1960s, in a context favorable to Francophone entrepreneurship and family business empires, a characteristic additional to this ideal entrepreneur, that is, to be the heir of a flourishing business established by a father or a husband. Although this model was adapted to the specific context of Montreal French-speakers and evolved during the decades immediately following the Second World War, remained fundamentally similar throughout the 20th century and determined our perception of women's entrepreneurship.Ultimately, the analysis and the confrontation of these quantitative and discursive data force us to pose, more broadly, a critical look at the question of the supposed exceptional nature of women’s entrepreneurship. It emerges from this analysis that women who engaged in this type of professional activities were, themselves, deeply influenced by these different patterns of thought in order to define themselves and influence their actions, but above all, that the discourses that concerned Montreal's businesswomen were also deeply influenced by these patterns. This characteristic appeared above all as a discursive construct intrinsically linked to capitalist, patriarchal, and, for the Francophones of Montreal, nationalist ideologies. It therefore seemed necessary to put it into perspective and to demystify the discursive construct.This thesis is part of the North American and European historiographies that, by gathering reflections emerging from the study of economic and women's business history and gender theory, have, since the 1980's, revealed financial and commercial activities of women in other urban contexts until the middle of the 20th century as well as highlighted the gender bias in business history. These studies point out the specificities of the relationships that women have with private property and business management and, more broadly, their contributions to economic urban development. The thesis adds data from Montreal from the period 1920-1980, as well as a critical reflection about the discourses of the businesswomen themselves, by the commercial world or by others. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
25

Développement financier et crises bancaires : une analyse de l’effet exercé par la taille et l’activité des intermédiaires financiers sur l’origine et les conséquences des crises bancaires / Financial development and banking crises : an analysis of the effect of financial intermediaries’ size and activity on the causes and consequences of banking crises

Mathonnat, Clément 27 September 2017 (has links)
Depuis le début des années 1980, on observe une augmentation importante du nombre de crises bancaires, combinée en parallèle à un essor important des systèmes financiers. La crise des subprimes de 2007-2008, par sa durée et son intensité récessive sans précédent depuis la Grande Dépression des années 1930, a relancé le débat sur le rôle joué par le développement financier dans l’accroissement de l’instabilité financière et l’amplification des chocs économiques. Or, bien qu’un grand nombre d’études soulignent que le fonctionnement du secteur bancaire constitue un facteur essentiel pour comprendre les dynamiques associées à la survenue ainsi qu’aux conséquences des crises bancaires, aucune analyse économétrique n’a jusqu’à présent évalué précisément l’effet qu’exerce le développement financier, considéré sous l’angle de la taille et de l’activité des intermédiaires financiers, sur l’origine et l’amplification des conséquences des crises bancaires. Il s’agit précisément de l’objectif de cette thèse. Pour cela, nous proposons dans le chapitre I de replacer notre étude dans une perspective de long terme au travers d’une histoire des crises financières du XVIIe siècle jusqu’à nos jours. Puis, sur la base d’un échantillon couvrant les principales crises bancaires qui se sont produites dans les pays développés et en développement durant les quarante dernières années, cette thèse analyse l’effet qu’exerce le développement financier sur les crises bancaires selon quatre dimensions. Nous nous intéressons au rôle que joue le développement financier sur la probabilité d’occurrence (chapitre II), l’amplification de la durée et du coût pour l’économie réelle (chapitre III), ainsi que l’impact redistributif (chapitre IV) des crises bancaires. Les résultats de ces trois chapitres vont dans le même sens et mettent en évidence que des systèmes financiers plus développés sont associés à des crises bancaires caractérisées par une probabilité d’occurrence, une durée, une contraction de la production et une hausse des inégalités de revenus significativement plus importantes. Notre travail apporte donc un éclairage précis et univoque quant au rôle joué par le développement financier tant au niveau des causes que des conséquences des crises bancaires. Dans un environnement international encore marqué par l’impact récessif de la crise des subprimes, la conclusion générale de la thèse soutient l’idée selon laquelle la promotion de la stabilité financière, ainsi que de la capacité de résilience des économies aux chocs passent par la mise en œuvre de la part des gouvernements de mesures visant à limiter de façon plus contraignante la taille et l’activité du secteur bancaire. / Since the beginning of the eighties, there is a significant increase in the number of banking crises at a worldwide level, in parallel with a surge in financial system development. The subprimes crisis, because of its recessive length and intensity without equivalent since the Great Depression of the thirties, has re-launched the debate on the role played by financial development in the amplification of both financial instability and economic shocks. Despite a large number of studies stressing that banking sector is a key factor to understand the outbreak and consequences of banking crises, no econometric analysis as so far assessed precisely the effect of financial development, viewed from the standpoint of both size and activity of financial intermediaries, on the occurrence and consequences of banking crises. It is precisely the goal of this thesis. In chapter I, we put our analysis into a long term perspective by proposing a history of financial crises from the 17th century until now. Then, based on a sample covering the main banking crises that happened in developing and developed countries over the last forty years, the thesis analyzes the effects of financial development on banking crises through four dimensions. We investigate the role played by financial development in the occurrence (chapter II), the duration and the cost for the real economy (chapter III) and also the redistributive impact (chapter IV) of banking crises. The results of these three chapters converge and highlight that more developed financial systems are associated with banking crises that are more numerous, last longer, are more costly for the real economy and lead to a larger surge in economic inequalities. Our work thus brings an insightful analysis of the effect of financial development on the causes and consequences of banking crises. In an international environment still facing the recessive impact of the subprimes crisis, the general conclusion of the thesis supports the view that in order to promote financial stability and a greater ability for economies to deal with negative shocks, governments should implement public policies aiming at strictly limiting the size and activity of the banking sector.
26

Le pari des enchères : le lancement de nouveaux marchés artistiques à Paris entre les années 1830 et 1939 / Betting by bidding : the launching of new artistic markets at auction in Paris (1830s-1939)

Saint-Raymond, Léa 26 October 2018 (has links)
Cette thèse explore les ventes aux enchères publiques parisiennes, en analysant le lancement de nouveaux marchés artistiques entre les années 1830 et 1939. Pour cela, une base de données de 2 126 catalogues a été constituée, soit 286 076 œuvres intégralement retranscrites, puis ce corpus a été associé aux procès-verbaux des ventes correspondantes, conservés aux archives de Paris. Ces documents fournissent des informations sur les prix d’adjudication des objets, les vendeurs et les adjudicataires, et permettent ainsi de retracer précisément la provenance des œuvres, tout en menant une analyse quantitative du marché et des collections. Les procès-verbaux ont été complétés par les archives des commissaires-priseurs parisiens, en particulier leurs quitus ou relevés de comptes individuels.L’ensemble de ces sources a été pris en compte pour identifier ces « nouveaux » marchés artistiques et les acteurs qui firent le pari des enchères, en s’interrogeant sur les dispositifs de mise en valeur qui permirent d’assurer – ou non – le succès de leur lancement dans l’arène des ventes publiques. Cette interrogation touche l’histoire de l’art de façon très intime puisqu’elle analyse, de façon diachronique, le regard que les prescripteurs et les collectionneurs portèrent sur certains objets, les érigeant ou non au rang d’« œuvres » d’art. De façon corollaire, il s’agira d’étudier les raisons du succès ou de l’échec de tel ou tel type d’objets, ou de certains artistes plutôt que d’autres. Pour répondre à ces questions, une méthodologie pluridisciplinaire a été développée en histoire de l’art, utilisant les outils de visualisation propres aux humanités numériques et empruntant des techniques et des concepts à l’économie et à la sociologie. / This research investigates the Parisian auction sales from the 1830 until the interwar period, with a particular focus on the launching of new artistic markets. To do so, 2,126 auction catalogues were collected and transcribed, then matched with the minutes of the sales, curated at the archives de Paris. This data gathering led to global yet accurate set of 286 076 artworks – paintings, drawings, sculptures, antiques, Asian, Oriental, pre-Columbian and “primitive” artefacts – mentioning the description of the works, their hammer prices and the identity of both sellers and purchasers. In addition of this corpus, the auctioneers’ archives were analyzed, with a particular focus on their individual quitus or account statements. Reconsidering the history of taste, these sources allow to identify the new artefacts which were sold at auction, the players who bet on these novelties, their incentives, and the market mechanisms they used in order to promote them – with success or not. A transdisciplinary methodology, based on art history, economics, sociology and digital humanities, enables to answer these issues.
27

Venise et le monde du livre, 1469-1530 / Venice and the printing world, 1469-1530

Kikuchi, Catherine 02 December 2016 (has links)
Le premier livre mis sous presse à Venise est publié en 1469. Entre cette date et les années 1530, l'imprimerie s'installe dans la ville et Venise devient la première productrice de livres incunables. D'un côté, nous avons un métier nouveau, qui se développe en dehors des cadres institutionnels des arts et des corporations. Les imprimeurs et libraires créent progressivement un nouveau circuit commercial, celui du livre imprimé, qui adapte ou s'affranchit de celui préexistant du livre manuscrit. La nouveauté de cette activité crée également de fortes inégalités et des incertitudes quant au statut social qu'il faut conférer à ses acteurs, qui doivent s'adapter au contexte social local. D'autre part, les imprimeurs exerçant à Venise sont pour la plupart d'origine étrangère. Dans les premières années, la majorité d'entre eux sont d'origine germanique. D'autres minorités ou communautés ont également contribué au développement de l'industrie. Leur activité était extrêmement instable et précaire. Il s'agit donc de comprendre comment ces artisans et marchands étrangers se sont organisés et comment ils se sont ou non intégrés dans la géographie urbaine et la sociabilité vénitienne. Finalement, ce travail vise à questionner l'existence d'un monde du livre à Venise entre 1469 et 1530, la construction progressive d'un milieu professionnel nouveau autour de l'imprimerie. Notre étude vise à comprendre comment cette industrie nouvelle, apportée par des acteurs étrangers, est parvenue à s'implanter et à croître dans la ville, en s'enracinant dans des institutions, des pratiques législatives, mais également dans le tissu urbain à la fois géographique et social. / The first book to be printed in Venice was published in 1469. Between this date and the 1530s, the printing industry expanded and Venice became the first production hub in Europe for incunabula. On the one hand, printing was a new trade, which was established in Venice outside of the guild system. Printers and booksellers managed to build their commercial network gradually, by either building upon the pre-existing manuscript network, or by creating their own commercial system. Since that activity was entirely new, there were many uncertainties and inequalities as far as the status of the printers was concerned, all the more so since they had to adapt to the local social context. On the other hand, most Venice-based printers were in fact foreigners. During the first years, they were mainly of German origin, although other minorities or communities also contributed to the development of the industry. Theirs was a very precarious and unstable activity. Hence the need to understand how these craftsmen and merchants organized themselves, which also raises the related question of whether and how they integrated into Venice’s urban geography and sociability. Finally, this thesis aims at questioning the existence of a Venetian printing world between 1469 and 1530, and at examining the construction of a professional milieu based on printing and the selling of printed books. I wish to understand how this new industry, shaped by foreigners, managed to take root and grow in the city; how the actors interacted with the institutions and the legislation; and how they integrated into Venice’s social fabric.
28

La vie économique et sociale dans une région du Sud de l'Italie à la fin du Moyen Age : la Basilicate au XVè siècle entre la crise et la reprise / The social and economic life of a Southern Italian region at the end of the Middle Ages : the Basilicata in the 15th century between the crisis and the recovery / La vita economica e sociale in una regione del Mezzogiorno alla fine del Medioevo : la Basilicata nel XV secolo, tra crisi e ripresa

Manicone, Michele 28 June 2018 (has links)
Cette recherche propose une analyse de l’histoire sociale et économique de la Basilicate, à partir de l’échelle locale afin de fournir une contribution à l’histoire générale du royaume de Naples au XVe siècle. L’étude ne se limite pas aux décisifs changements politiques ; institutionnels, sociaux et économiques – qui ont eu lieu à cette époque-là, mais elle parcourt les principales phases de la crise du XIVe siècle et des dernières années du gouvernement angevin. Le but est de rendre plus claire et évidente la reprise qui se produit sous le règne des souverains aragonais, qui donnèrent – pour leur part – la stabilité politique et la force institutionnelle nécessaire pour la mise au point des réformes. Les sources utilisées pour cette recherche se trouvent vraiment dispersées. Il a fallu visiter non seulement les archives de la région – à Potenza et à Matera – mais aussi l’Archivio di Stato di Napoli et, à Barcelone, l’Archivo de la Corona de Aragón. Après avoir défini le tableau administratif et paysager, ainsi que le réseau routier de la Basilicate, on examine les événements politiques et militaires par rapport à leur conséquences sur la société et l’économie du royaume. Les chapitres suivants portent sur la démographie de la province, la création des lignages et des vastes possessions féodales, le système productif et d’exploitation des entreprises seigneuriales. On continue avec l’analyse de la production agricole, de l’élevage et des spécificités de la région relativement au phénomène qui a été appelé « révolution agricole ». Le texte poursuit avec des chapitres sur la manufacture et l’industrie extractive, une partie dédiée aux foires et une conclusion sur les minorités juives et grecques-albanaises et le système de taxation.Le tableau que s’en tire est celui d’un territoire de l’arrière-pays, parfois renfermé et sauvage, mais qui participe pleinement à l’élan, à la modernisation et au développement économique général qui se réalise au XVe siècle : c’est à cette époque-là qu’on assiste à une majeure intégration régionale et interrégionale. / This research promises an analysis of the social and economic life in the Basilicata region, in order to supply a contribution to the history of the whole Kingdom of Naples in the XV century. The study also examines the XIV century crisis in order to highlight the institutional social and economic change of the next century. The sources used for this research are very dispersed: I had to visit the archives of Potenza and Matera (in Basilicata). the Archivio di Stato di Napoli and the Archivo de la Corona de Aragon in Barcelona. After a description of the administrative organization, the landscape and the road network; I examine the political and military events with regard to their economic and social consequences. The text continues with the demography and an analysis of the process of creating the lineages and the vast feudal estates, with their system of production, cultivation and livestock farming. The volume ends with a reference to the fairs, the manufacture and the extractive activities, the Jewish and the Greek.-Albanian minority and the fiscal system. The final image is that of an inland region that is part of the modernisation and the general economic development: this century witnesses an extended regional and interregional integration.
29

Politiques agraires et stabilisation de l'agriculture sur les fronts pionniers. Le cas de la région Transamazonienne (Altamira-PA, Brésil)

SABLAYROLLES, Philippe 11 March 2004 (has links) (PDF)
On constate en Amazonie brésilienne une action chaque fois plus ferme du gouvernement fédéral dans le sens de limiter le défrichement d'origine agricole. Les politiques agraires pour les fronts pionniers doivent maintenant intégrer des objectifs de limitation du défrichement.<br />Or les dynamiques d'expansion et de défrichement des fronts pionniers se nouent en partie au niveau national. Nous avons montré la relation forte entre les politiques excluantes et anti-paysannes de la Dictature pendant les années 1964-85 et l'accélération de l'occupation agricole de l'Amazonie. Une politique nationale faisant plus de place à la promotion de la paysannerie favorise le développement durable des fronts amazoniens.<br />Pour garantir le développement durable des fronts, il faut réduire l'expansion du territoire approprié et y fixer des densités humaines plus élevées. Nous avons calculé la rémunération que proportionnent les systèmes intensifs existants dans la région : elle est peu différente de celle espérée dans les systèmes extensifs les plus rémunérateurs, et elle est plus élevée que celle des systèmes de production mis en oeuvre actuellement.<br />Un développement plus durable des fronts pionnier nous paraît donc une alternative réaliste du point de vue de l'Etat et acceptable du point de vue paysan si certaines conditions sont remplies, notamment en matière de crédit, de développement de nouvelles activités agricoles, et de formation technique.
30

Zola historien de l'entreprise

Gosmann, Angela 28 May 2010 (has links) (PDF)
Cette thèse étudie Germinal et Au Bonheur des dames d'Émile Zola sous l'angle de l'histoire économique, de l'économie industrielle et du marketing. Elle cherche à déterminer ce que ces deux romans nous apprennent sur le fonctionnement des entreprises de la seconde moitié du XIXe siècle, et comment ils préfigurent l'actualité économique de la fin du XXe et celle du début du XXIe siècle. Les entreprises fictives de Zola sont non seulement représentatives des firmes réelles de l'époque, mais de plus elles rappellent certaines caractéristiques et stratégies de nos entreprises contemporaines. Par ses talents, l'extrême précision de sa méthode de recherche, son approche résolument différente de celle d'un historien de l'économie et son étonnante modernité en ce début du XXIe siècle, Zola rend la lecture de ces deux œuvres essentielle aux historiens de l'économie et aux économistes. La comparaison détaillée entre les entreprises fictives de ces romans et les réalités de l'industrie houillère et du commerce de détail de cette époque témoigne de leur véracité historique. Cette étude vise aussi à établir un parallèle entre les entreprises fictives de Zola et celles d'aujourd'hui en s'appuyant sur leurs caractéristiques et pratiques respectives en termes d'économie industrielle et de marketing. Enfin, cette thèse tente de discerner ce qui, dans le discours de beaucoup d'économistes contemporains sous-entend que l'origine des faits et pratiques économiques étudiés ici ne date que de quelques décennies.

Page generated in 0.4596 seconds